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These notes provide an introduction to anthropology, exploring its history, key concepts, and its relationship to other social sciences, such as sociology. They cover various schools of thought, such as evolutionism, functionalism, and culturalism, and the importance of fieldwork in anthropological research. The study of the human body in relation to culture is emphasized, considering different forms of expression, interaction, and behavior in various social contexts.
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**[Anthropologie]** **[Introduction : ]** L'anthropologie est une science sociale sont histoire est parallèle à celle de la sociologie, qui commence toute deux fin 18ème début 19 ème. On les différencier par le fait que la sociologie a été créé pour penser et analyser les sociétés occidentales en...
**[Anthropologie]** **[Introduction : ]** L'anthropologie est une science sociale sont histoire est parallèle à celle de la sociologie, qui commence toute deux fin 18ème début 19 ème. On les différencier par le fait que la sociologie a été créé pour penser et analyser les sociétés occidentales en expansion. Alors que l'anthropologie a été faite de manière à comprendre les civilisations extérieures. L\'anthropologie a pour penser les pratiques corporelles, la difficulté pour un anthropologue c'est de ne pas hiérarchiser ce qu'il voit et ce qu'il sait. Elle place le corps comme marqueur culturelle. On s'intéresseras au a l'anthropologie sous un angle social et culturelle **[Questions majeures :]** Qu'est-ce que l'anthropologie ? Comment elle permet de penser la culture ? Quelle est la démarche de recherche ? Comment elle s'intègre à des imaginaires sociaux pour analyser nos conduites, au-delà du biologique ? L\'intérêt de la posture anthropologie permet de : - Construire un regard relatif pour analyser ; - S\'adapter ; - Et construire une efficacité [Le corps en anthropologie :] Chez l'homme le corps est bavard, il est façonné par la culture dans la quel on se situe et celle dans la quel on a évolué. (Ex : dans de nombreuse culture on fait des tatouages par tradition mais dans d'autre culture c'est une manière de marquer sa singularité.) Michel de Certau dit que "chaque société a son corps" ce qui signifie que dans chaque culture les corps sont mis en scènes, obéit à des normes est des valeurs, des rituels. (Ex : se serrer la main ou faire la bise) En anthropologie de proche si l'on prend le sport comme objet d'étude, les hommes dans notre société cherche à atteindre un idéal inventer de toute pièces, qui serait un homme athlétique. (Ex : superman) Aujourd'hui le sport est un objet de permettant de comprendre les civilisations. **[Chapitre 1 : qu'est-ce que l'anthropologie ? ]** I. Histoire de l'anthropologie : Les débuts de l'anthropologie sont au 18eme siècles avec les débuts des récits de voyage. (Ex : le capitaine Cook : qui décriras c'est voyage afin de rendre compte de ce qu'il a vue.) Les premiers anthropologues sont des explorateurs et les premiers récits d'anthropologie sont donc remplit d'idéologies colonialiste. A cette époque c'est une approche inductive, elle part du global pour aller au plus précis, et elle est quantitative. Le mot anthropologie vas être utiliser à partir du 18eme siècles, de la même manière qu'aujourd\'hui pour observer les hommes. Fin 18 eme la société de l'observateurs de l'hommes est créés avec l'observation "des peuples sauvages" cela montre un contexte colonial bien présent dans les observations et les récits. Reference : Claude Rivere, introduction à l'anthropologie, 1999 « Au 19ème, alors que la sociologie prend naissance dans le besoin de penser les transformations sociales d\'une société en pleine mutations (politique, scientifique, indus), l'anthropologie naît davantage par intérêt romantique pour l'exotisme. Rappelons qu'elle se développe dans un contexte colonial fort et se développe avec les grandes expéditions. Selon CR elle a pour parrain l'histoire naturelle et l'esprit d'antiquaire, la sociologie s'enracine elle dans le réformisme social et dans la philosophie. La pensée réflexive (recherches classificatoires, schémas d'évolution, valorisation des types tels que races et ethnies) épaule l'action de réforme sociale et vise à civiliser les dits primitifs » Jusqu'au milieux du 19eme siècles, l'anthropologie est reliée à l'expansion coloniales et a une certaine domination de l'autre. (Des pays européens sur le reste du monde) Jusqu'à cette époque l'anthropologie et relie à l'étude des peuple primitifs voir sauvage, en opposition avec la population d\'Europe dit "civiliser". "L'ethnologie fut d'abord une ethnographie imbibe d'idéologies occidentales" selon Maurice Godille, dans les fondements des sociétés humaines. Depuis la fin des 1950 l'anthropologie a grandement évolue et contribuer aux développements du regard sur l'autre. [Les grand courant fondateurs : ] [L'évolutionnisme :] il commence au 19 eme siècles, il installe une division du monde entre « les civilise » et « les primitifs ». Ce courant est base sur le Darwinisme sociale. [Le fonctionnalisme] : il commence fin du 18 eme siècles et au début du 19eme siècles, c'est le courant qui domine les plus en Angleterre. Il critique principalement le courant évolutionnisme. L'ethnologie de ce courant est l'homme du terrain spécialiste d'une population ou d'une région. Il fait des monographies minutieuses, les trait qu'il observes sont non des survivant ni des progrès, mais des dispositifs qui jouent un rôle à jouer dans la société. C'est une approche très centres sur « le terrain », la faite d'aller étudier des populations. [Le culturalisme] : il est créé en 1930 aux États-Unis. Postule le particularisme de la culture comme ensemble de comportement, de références textuelles et de valeurs communes. Ce sont les variations culturelles qui caractérisent les sociétés. [Le structuralisme] : il est créé en 1925 en France, il exerce une grande influence sur l'anthropologie. C'est un modèle dans le domaine de l'étude des rites et de la parente. Il analyse ne terme de système de relations à l'intérieur d'un système. En France après les travaux de Marcel Mauss (1925) c'est le structuralisme qui va exercer une grande influence, sur l'anthropologie. Ce courant sera dominé par Claude Lévi-Strauss et son œuvre reste un modèle dans le domaine de l'étude des rites et des mythes. (1964) Analyse en termes de système, de relations à l'intérieur d'un système, identification de rapports logiques. 1. Définitions : L'anthropologie a un sens large. Il y en a plusieurs définitions, mais on peut dire qu'avec Copans qu'elle correspond a une « science sociales et culturelles générale de l'homme ». En 1958 dans *l'anthropologie structural,* Claude Lévi-Strauss a propose une formule pour caractériser l'anthropologie. Il décrit qu'elle est une « science sociales observé ». L'anthropologie se caractérise d'abords comme une entreprise de traduction de culture. (Kilani 2009) L'ethnologie : l'ethnologie, élaborant les matériaux fournis par l'ethnographie, vise après analyse et interprétation à construire des modèles et à étudier leur propriété formelle a un niveau de synthèse théorique rendu possible par l'analyse comparative. L'ethnographie : Elle correspond à la description, l'écriture de ce qu'on observe. Elle prend souvent la forme de monographie. 2. Concepts fondamentaux : - L'autre Mondher Kilani : « l'altérité ne présente pas une essence, une qualité intrinsèque que certaines populations ou certaines cultures porteraient inscrivent en elles. L'altérité doit être considéré comme une notion relative et conjoncturelle : on n'est « autre » que dans le regard de quelqu'un. » *Anthropologie, du local au global, Paris, Armand Colin, 2009* L\'anthropologie c'est de penser l\'autre ce qui nous rapproche où nous différencie. La difficulté c'est de rester dans un registre analytique et de ne pas émettre un jugement. La distinction est posée dans un but comparatif, mais il ne faut pas essentialiser. Exemple : vénus hottentote, Venise noir, Saartjie Baartman. C\'est une femmes née esclave en actuel Afrique du Sud dans la culture plus de gens la connaisse sous le nom de la vénus hottentote. Son maître va l\'emmener à Londres et durant son séjour elle va être exhibée dans le monde occidental blanc. Elle a été exposer exploser sexuellement. Dans la période napoléonienne c\'est quelle que chose d\'approuver. Un professeur de zoologie va alors l\'occulter afin d\'en connaître d\'avantage, et il en conclue que c\'est une race inférieure. Elle sera donc exploitée sexuellement. Lors de son décès l\'état français vas acquérir sa dépouille G.Cuvier vas disséquer son corps et vas en arriver à la même conclusion. Son corps va être conserve Jusqu\'en 1974 un moulage de son corps sera exposé au muséum d'histoire naturelle de paris. Nelson Mandela quand il sort de prison et qui s\'installe en Afrique du Sud, il va s\'engager dans des combats et demander à la France la restitution du corps de Saartjie Baartman. Dans un premier temps les scientifiques français vont refuser on raison du fait que les bien des musées son inaliénable, puisque cela fait partie de l'histoire française. En 2002 les reste humain vont enfin pouvoir être restituer en Afrique du Sud. Ex 2 : La restitution de la tête maorie présente au muséum d\'histoire naturelle de Rouen. Lors des travaux du musée, ils vont redécouvrir cette tête en 1975 m. Drouet vas donner la tête maorie. La tradition en nouvelle Zélande était de conservation de ces têtes selon les personnes. Au 18 ème siècles c\'est tête maorie vont être utilise comme monnaie d\'échange et vont être l\'objet d\'un trafic pour les collectionneurs. Donc très vite ce commerce va mettre en péril les traditions locales. Ça en devient tellement important que le président de la nouvelle Zélande va interdire les moulages de tête maorie. Un siècle se passe et les revendications commence et les peuples autochtones vont de demandes de retour des têtes maorie. La ville est d\'accord pour cette restitution mais pas l\'état français non. En 2010 le parlement adopte une loi pour que la tête maorie soit restituer. En 2011 la tête va être restituer en nouvelle Zélande. Grace à cela les maories peuvent réaffirmer leur identité. Ces deux exemples témoignent d'une histoire : celle de la science, de l'anthropologie, et du regard des occidentaux sur les "autres". Transformation de l'anthropologie relatives aux regards porte sur l'Altérité : "la distinction entre l'autre et moi, eux et nous est seulement proposée dans un but heuristique, c'est à dire de recherche, et non pas pour renforcer les types idéaux souvent oppose par couples primitif/civilise, société traditionnelles/ sociétés rationnelle, communautés/sociétés", Claude Rivière, introduction à l'anthropologie, 1999. Dans l'histoire on a exposé les corps avec parfois un gout voyeurisme. (Ex/ le gens savoyard, les jeux paralympiques.) Les derniers jeux paralympiques sont un très bon exemple du changement de regard porté sur la différence : d'exhibition de corps "autres", spectacularisés pour leur différence, les JOP ont été l'occasion d'interroger les formes de discrimination, en donnant à voir un autre spectacle de corps aussi performant. Ce qui crée une histoire d'empowerment (d'empuissancement). - La culture La culture est faite pour désigner un héritage social, les habitudes acquises, les normes, les connaissances, et manières d'agir. Jean Fleury (la culture, Rosny, Bréal, 2002) distingue 5 traits caractéristiques de toute culture. - Il s'agit d'un phénomène collectif. La culture est intimement liée à un groupe humain (structures profonde), c'est dans les langages quelles existent, et elle se montres dans les rituels et les habitudes. - Elle procède d'une activité symboliques omniprésente. Tout activité culturelle est une production de signification. (Ex : dans les interactions, comment ont interagie) - Elle est inscrite dans une transmission. Elle n'est pas immuable. Elle se transmet par la langue, l'héritages sociale\...) - Elle constitue un "dedans" par rapport à un "dehors". Les frontières sont néanmoins poreuses. - Elle est caractérisée par sa cohérence interne. Elle est organisée comme un système, aune forme, mais n'est pas rigide, peut évoluer, s'adapter. Elle est rationnelle selon les cultures. "Dans son sens anthropologique, chaque culture est spécifiée dans le temps et dans l'espace. L\'étude de la culture consiste à penser l'universel (la condition humaine) à travers le particulier (l'incarnation dans une culture spécifique)." Une culture est\... - "Représentationnelle" : toute culture véhicule une somme de connaissances et de croyances sur le monde qui nous entourent, et la manière dont il fonctionne et change. Ces croyances diffèrent selon les visions des gens. - "constructive" : la culture fait exister/ agir les institutions (ex : le mariage, la loi \...) et nous acceptons (ou pas) les conséquences qui s'ensuivent. - "directives" : par intériorisation, la culture nous pousse à observer des normes de conduite. Leur observance est liée à plusieurs types de recommences : personnelles, morales, sociales. (Ex : les bonnes manière) - "évocative" : notre culture fait que, face aux évènements, nous éprouvons des sentiments, exprimons des attitudes. Tout éléments de culture est donc aussi porteurs d'affects. Ces émotions peuvent bien être naturelles, mais la manière dont nous les vivons (en les cachant ou en les libérant) n'en est pas moins lié à notre culture. (Sources : Nicolas Journet, la culture, éditions sciences humaines, 2002) L\'acculturation, selon D.Cuche est définie de la manière suivante « ensemble des phénomènes qui résultent d'un contact continu entre des groupes d'individus de culture différente et qui entraînent des changements dans les modèles culturels initiaux de l'un ou des deux groupes » Le colonialisme est une forme d'acculturation forcée. Dans l'acculturation on peut montrer le tennis - Ethnocentrisme, relativité culturelle L\'ethnocentrisme c\'est de tout ramener à sa propre culture, c'est parler des autres comme une étrangeté. En anthropologie il faut penser que l'autre c'est le même. En anthropologie les différences par les quels on se distingues les sociétés et les cultures au centre de sa démarche, mais l'idées reste de penser l'humanité. L\'anthropologie fait appeler à l'analyse comparative pour saisir, sous les discontinuités observables des sociétés, des invariants propres a toutes l'humanités. « Parler des autres, ce n'est pas parler sur le dos des autres ni contre eux. Rien de moins facile, cependant, étant donné l'ethnocentrisme qui est naturel à tout homme. Chacun s'identifie, par sa langue, son faciès, ses manières de vivre, à une communauté dont il a assimilé les valeurs. Il a tendance à rejeter, critiquer ou dévaloriser ceux qui ne sont pas comme lui. \[\...\] L'ethnocentrisme, dont cherche à se débarrasser l'ethnologue, est l'attitude consistant à juger les formes morales, religieuses, sociales d'autres communautés selon nos propres normes et donc à juger leurs différences comme une anomalie. \[\...\] L'ethnologue doit sans cesse se méfier de réduire la pensée des autres à ses propres grilles d'interprétation, aussi bien que de se prendre pour supérieur à ceux qu'il étudie. » Claude Levis-Strauss, dans *Tristes Tropiques,* 1955 3. Anthropologie et autres disciplines scientifiques \- Histoire/ linguistique / sociologie \- géographie/ sciences de gestion\... « L'exotisme procédait au XVIIIe siècle ou au XIXe siècle dans la conscience occidentale d'un double sentiment : le sentiment de l'étrangeté, de l'éloignement et, parallèlement, celui d'une certaine familiarité (ces « autres », après tout, étaient aussi des hommes, même s'ils étaient différents : c'est là, en tout cas, l'un des courants de pensée qui s'affirme en Occident depuis Montaigne). Aujourd'hui, la planète a rétréci, l'information et les images circulent et, du même coup, la dimension mythique des autres s'efface. Les autres ne sont plus si différents : plus exactement, l'altérité demeure mais les prestiges de l'exotisme se sont évanouis ». Marc Augé, Pour une anthropologie des mondes contemporains, 1994 L'anthropologie, c'est : « un certain regard, une certaine mise en perspective consistant dans : A/l'étude de l'homme tout entier ; B/l'étude de l'homme dans toutes les sociétés, sous toutes les latitudes, dans tous ses états et à toutes les époques » (Laplantine, 1987) 4. Méthodes et outils d'investigation « L'enquête ethnographique permet un renversement de point de vue qui parvient à faire voir autrement des choses que nous côtoyons quotidiennement, sans véritablement les « voir » Beaud. S, Weber. F, le guide de l'enquête de terrain. Le terrain et l'observation participante, elle permet de voir autrement ce qu'on voit avant. Quelques points fondamentaux - Travail sur la globalité, la totalité, la complexité - Analyse qualitative, exhaustive (rarement de quantité) - Approche inductive (du particulier vers le général) - Travail sur le regard, sur l'observation - Approche comparative (comparaison entre les différente culture) - La question de l'altérité - Un travail réflexif pour le chercheur, un travail sur la distance et la proximité (rendre familier ce qui est étranger, et inversement) II. Qu'est-ce qu'un corps ? Stéphane Breton (dir.), Qu'est-ce qu'un corps ? Paris, Flammarion/Musée du quai Branly, 2006 Cette question permet de se questionner sur le corps en tant qu'objet d'étude. En effet cela les pour de nombreux scientifique. Le corps a fait l'objet de nombreuse études différentes et a mené à la création de nombreuse discipline (l'anatomie, la physiologie, \...). Selon les cultures le corps diffère en fonction des traditions des rituels, ils ne sont pas vus de la même manière partout est par conséquent, il est nécessaire de définir le corps dont on parle. En anthropologie le corps à l'état naturel n'existe pas, puisque l'on s'intéresse seulement à ces changements du a la culture des différentes sociétés. Un concept clés la corporéité, la corporéité c'est d'intérioriser la culture. Les corps favorisent l'intégration culturel et sociale. Il n'est pas pensé et imaginer de la même manière. Les ethnologues on apporter beaucoup pour la prise en charge du corps, le corps est une bonne entre d'analyse sociale. L\'anthropologie est importante également puisqu'elle fait état des diffèrent corps et conte beaucoup de travaux. « L'existence de l'homme est corporelle. Et le traitement social et culturel dont celui-ci est l'objet, les images qui en disent l'épaisseur cachée, les valeurs qui le distinguent nous parlent aussi de la personne et des variations que sa définition et ses modes d'existence connaissent d'une structure sociale à une autre. Parce qu'il est au cœur de l'action individuelle et collective, au cœur du symbolisme social, le corps est un analyseur d'une grande portée pour une meilleure saisie du présent ». David Le Breton, Anthropologie du corps et modernité, Paris,1990 Notre rapport au monde est d\'abords un rapport corporel, qui se construit en fonction du monde. Le corps est un bon analyseur des normes. [Le corps comme analyseur du sociale] Le corps est sujet à des critères comme des critères de beauté. Ex : le corps des femmes « Aussi loin que l'on remonte dans l'histoire, les conduites émancipatrices féminines ont toujours redessiné les corps vers plus de fluidité. Même dans l'univers courtois du XIIe siècle, où la femme s'affiche pourtant comme objet de séduction, elle acquiert une véritable position de pouvoir (son chevalier d'amour lui obéit aveuglement) par les vertus d'une esthétique épurée (petits seins, hanches basses et peu marquées, aspect diaphane). Avec les mouvements féministes de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, ce sont plus directement les signes d'une féminité trop marquée et trop expressive qui seront critiqués. C'est ainsi qu'émerge la figure d'une femme « sans formes » parmi les suffragettes ». Jean-Claude Kaufman, la guerre des fesses, Paris, J-C, Lattes, 2013. Pendant les femmes sont rester enfermer dans des vêtements trop amples ou trop serrés comme des corsets. L\'abandon du corset est une marque de l'émancipation féminine. Kaufman explique que les normes dont les femmes sont sujet sont variables, est qu'il évolue au sein de la société comme les femmes évolue au sein de la société. Les femmes font faces également au vieillissement si avant cela était de manière à se faire plaisir maintenant c'est une norme sociétale de paraitre jeune. Le corps des sportifs et des sportives, avec la mode qui les entourent constitue un bon exemple. Puisque à l'époque les femmes pratiquent du sport en robe, ça a et un long combat pour avoir le port du pantalon pour les femmes. (Ex : exposition au musée Galliera, Paris,2024) [Quelques travails fondateurs : ] - Travaux de Pierre Bourdieu sur l'hexis : il s'agit d'un habitus corporel (l'habitus désigne un ensemble de dispositions propres à un milieu social, inculquées au cours de la socialisation). L'hexis (du grec, manière d'être, habitude du corps comme de l'âme) est un ensemble de dispositions pratiques corporelles, manières de se tenir, de parler, de marcher... Ces manières, naturalisées/ incorporer dans la logique de l'habitus deviennent des manières durables de sentir et de penser. - Travaux de Norbert Elias : les manières de se servir du corps s'inscrivent dans un « processus de civilisation des mœurs » (régulation des corps par le regard des autres et l'autocontrainte, violence euphémisée.) (Ex : dans le sport il y a un respect attendu) - Travaux de Michel Foucault en 1975 dans « Surveiller et punir » montrent qu'à l'école, à l'hôpital, à la caserne, à l'usine le corps est mis sous contrôle/ marque un rapport sur les corps : rôle de la discipline. - Travaux des historiens sur le corps : Histoire du corps, sous la direction d'Alain Corbin, Jean Jacques Courtine et Georges Vigarello, Edition du Seuil, 2005-2006. 1. Corps et cultures Les représentations que nous avons du corps sont culturelles. Notre conception montre que l'on n'est rationnelle. Ex : la perception du corps chez les canaques (Maurice Leenhardt, *Do Kamo*, Paris, Gallimard, 1947) Chez les kanak il existent tous un rapport au corps en corrélation avec la nature, il est en fait complètement parti. Il a pu observer la pratique du corps dans des rituels sociétales. Ex : transformation historiques relatives aux normes d'hygiènes, Georges Vigarello, *Le propre et le sale*, Paris, Le Seuil, 1987. Dans son ouvrage il va montrer que les normes sanitaires ne sont pas similaires à toutes les cultures. Au 16 eme siècles les rituels de propreté sont différente on se baigne pour se laver, mais l'on se baigner habiller car dans l'eau il y avait pour eux la présence de miasme. Le bain arrive au 18 eme siècle principalement pour se détendre à la base. Au 19 eme siècles les normes de propreté évolue grâce à la science et à l\'évolution par rapport aux normes d'hygiène. Ce qui est considérer comme propre aujourd\'hui et sale pour l'époque est inversement. 2. Le corps comme construction sociale La notion de corporéité : "ensemble des traits concrets du corps comme être sociale", "la culture fait chair" La culture est définie comme l'ensemble des attitudes des idées et des comportements (ex : tatouage) partager en même temps que des résultats matériels. Au-delà de la diversité sociale il s'agit pour l'anthropologue de mettre en évidence l'influence des coutumes et des institutions sur la personnalité. (Ex : différence d'alimentation entre les hommes et les femmes.) La culture, " ce type d'expérience profonde, générale, non verbalisée que tous les membres d'une même culture partagent et se communiquent à leur insu, et qui constitue la toile de fond par rapport à quoi tous les autres événements sont situés " y compris les éléments naturels. E. T. Hall, *La dimension cachée* 1966 "\... les gens ne naissent pas Américains, Chinois, ou Hottentots, paysans, soldats ou aristocrates, savants, ou musiciens ou artistes, saints, chenapans ou moyennement vertueux : ils apprennent à l'être." T. Dobzhansky (1966) La culture est transmise généalogiquement et non héréditairement. La culture se passe aussi par le corps. Dans le sens ou la culture permet d'être. 3. Les "techniques du corps" Un auteur de référence, ethnologue et sociologue : Marcel Mauss. Né en 1872, mort en 1950, c'est le neveu d'Emile Durkheim. (C'est le père fondateur de la sociologie française.) Communication scientifique en 1934 sur « les techniques du corps » : il pose la question des usages du corps et montre que chaque société impose à l'individu un usage déterminé de son corps. "le corps est le premier et le plus naturel des instruments de l'homme." Emile Durkheim « J'entends par ce mot les façons dont les hommes, société par société, d'une façon traditionnelle, savent se servir de leur corps. » et « J'appelle technique un acte traditionnel efficace. Il n'y a pas de technique et pas de transmission s'il n'y a pas de tradition. C'est en quoi l'homme se distingue avant tout des animaux : par la transmission de ses techniques et très probablement par leur transmission orale. » Mauss. M, *sociologie et anthropologie,* Paris, 1993 Les textes de Marcels Mauss sont pour la plus pars fondateurs. Vers la notion "d'habitus", qu'on retrouvera dans la sociologie de Bourdieu. C\'est l'intériorisation des manières d'agir. 4. Perception et sensations « Une culture détermine un champ de possibilité du visible et de l'invisible, du tactile et de l'intouchable, de l'olfactif et de l'inodore, de la saveur et de la fadeur, du pur et du souillé, etc. Elle dessine un univers sensoriel particulier particularisé, bien entendu, par les appartenances de classe, de groupe, de génération, de sexe, et surtout l'histoire personnelle de chaque individu. Les mondes sensibles ne se recoupent pas car ils sont aussi des mondes de significations et de valeurs. Venir au monde, c'est acquérir un style de vision, de toucher, d'entendre, de goûter, de sentir propre à sa communauté d'appartenance. Les hommes habitent des univers sensoriels différents. » Le Breton David, « Pour une anthropologie des sens », *VST - Vie sociale et traitements*, 2007. Il montre ce que l'on considère comme bon n'est pas forcément bon dans toutes les cultures. Le goûts de l'engagement physique extrême est aussi culturellement parlant très intéressant qu'est qui fait que l'on a envie de pratiquer au point d'en vomir. (Ex : dans la vie de tous les jours la transpiration est associée a de la saleté alors que dans la salle de sport, elle associe à un effort performant.) Les cultures déterminent ce que l'on considère comme de l'odeur et de l'in-odeur, ce qu'on considère comme bon ou pas bon. Il s'agit de donner du sens à ce que nous voyons, sentons, touchons... Cela passe aussi par un apprentissage social et culturel (H. Becker, Outsiders, 1985). (Autres exemple : les couleurs) Nos perceptions ainsi que notre apprentissage sensoriel relèvent de l'insertion dans un système culturelle. (Ex : culturellement les cultures sont genré, bleu : garçons, rose : fille) 5. Anthropologie du corps, tradition et modernité a. Le corps dans la société traditionnelle "Le corps et la société traditionnelle" de Françoise Loux de 1991, elle étudie les populations, et y a observer qu'on y retrouver chez les individus la peur constante de la mort ainsi que la peur de la maladie. C'est deux aspects sont constant dans les dictons et les récits puisqu\'être malade c'est être couper des autres socialement. Dans d'autre culture le corps il est relieurs aux autres et il définit la place dans la société, puisque dans les sociétés traditionnelles ont dit qu'elles corps sont façonner pour un métier particulier, dans la société moderne les corps sont façonner par le métier exercer. David Lebreton dit que dans la sociétés traditionnelles l'hommes est un corps et dans la société modernes l'homme a un corps. b. Modernité et contrôle normatif du corps Ex : l'orthopédie (Georges Vigarello, *Le corps redressé*, Paris, Armand Colin, 2004 (1978) Les sociétés modernes débutent avec les Lumières, les grandes révolutions industrielles et la révolution de la façon de penser : ne pas se référer à des croyances\... Le corps est l'objet de toute l'attention, faire attention à son apparence. Georges Vigarello s\'est intéressé à la bonne conduite par des livres notamment par rapport à la bourgeoisie l'aristocratie, bien se porter est un signe de réussite sociale. Il existe des techniques d'embrigadement l'enfant apprends à bien se tenir droits c'est aux actes modificateurs. C\'est comme ça que l'aristocratie se distingue du petit peuple puisque c'est dernier ont un corps modelé par le travail : le corps droit est le corps d'une politesse contrôlé. Dans l'encyclopédie des lumières on retrouvera des dessins sur l'orthopédie pour éduquer le corps et le façonner. Ce sont les femmes qui sont plus sujet surtout sur le rapport a la colonne vertébrale, puisque à l'époque cela avait un lien avec l'hystérie. Par conséquent les rééducations ont très souvent été préconiser aux femmes. Michel Foucault dans *surveiller et punir,* explique le contrôle social sur la corporéité, pour le contrôle par le corps, il va donc s'intéresser aux sociétés disciplinaires. Le contrôles de la corporéité, donc le contrôle des corps et de l'activité sociale passe par l'emploi du temps, l'élaboration temporelle de l'acte (comme la marche au pas militaire), la mise en corrélation du corps et du geste (c'est l'idées de plus on s'entraine plus on est efficace), l'articulation entre le corps et l'objet, et l'utilisation exhaustive (c'est l'idée de plus on utilise le moindre instant plus on est efficace). L\'autocontrainte prend place quand on sait que l'on peut être vue à tous moments, et que par conséquent il faut se donner à fond tout le temps.