Méthodes de terrain : Observation et entretiens PDF
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Ce document est un cours sur les méthodes de terrain en anthropologie et en sciences sociales. Il présente une brève histoire des méthodes de terrain, des exemples et des concepts importants. Il couvre les fondements, le renouveau, l'approfondissement et une autre manière de faire dans les méthodes de terrain. Le document propose également une réflexion sur l'engagement du chercheur et la méthode de l'étude de cas élargie.
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Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens Cours 2. Brève histoire des méthodes de terrain Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 1 Des ques'ons sur les consignes des TP ? Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 2 Plan de l’exposé 1. Les...
Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens Cours 2. Brève histoire des méthodes de terrain Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 1 Des ques'ons sur les consignes des TP ? Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 2 Plan de l’exposé 1. Les fondements (début 20e s.) 2. Le renouveau (mi-20e s.) 3. L’approfondissement (années 1980) 4. Une autre manière de faire (fin 20e s.) * Références : Cefaï 2003, pp. 467-615 5. Retour sur le débat inducMf/déducMf ---- 6. Les 3 temps de l’enquête de terrain Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 3 1. Les fondements Méthodes de terrain : Observation et entretiens 4 a) La source historique des méthodes de terrain : l’anthropologie Malinowski (1884-1942) pose, au début du 20e s., les fondements épistémologiques et théoriques des méthodes de terrain à parMr de ses enquêtes aux Nous ne pouvons pas afficher l’image. îles Trobriand. - Le fieldwork … - …. pour comprendre l’altérité géographiquement lointaine, dans les mondes coloniaux Cf. Journal d’ethnographe, 1985. Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 5 Fonder une anthropologie scien2fique (1) Les méthodes alors privilégiées par les anthropologues étaient : travail à parMr de récits de voyages (emprunts d’exoMsme), courts quesMonnaires administrés à des personnes- ressources comme les missionnaires, militaires ou administrateurs coloniaux Malinowski opère un tournant méthodologique : de l’étude en chambre à « l’observaMon parMcipante » « Je n’ai presque rien à faire avec les sauvages sur le vif, je ne les observe pas assez et ne connais rien de leur langue » (cité par Stocking, p. 131). Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 6 Fonder une anthropologie scien2fique (2) Malinowski systéma/se progressivement l’enquête de terrain. Principales caractérisMques - Séjourner sur une longue durée - S’immerger - Apprendre la langue Présupposés : - Il faut rapporter les comportements et les croyances à leur contexte pour saisir ce qu’ils signifient pour les acteur·rices. - Entre l’enquêteur et l’enquêté, la relaOon doit être sans intermédiaire 1ère formalisaMon : entreMens standardisés (quesMons préétablies, posées systémaMquement) Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 7 La fin du « grand partage » Le « grand partage » au début du 20e s. : fronMère ne_e entre anthropologie et sociologie, et entre leurs objets : Anthropologie : l’homme « primiOf » et les sociétés « archaïques » ou tradiOonnelles Sociologie : l’homme « civilisé » et la société « moderne » L’altérité étudiée par les anthropologues se situait dans un autre espace et un autre temps, mais elle était regardée avec leurs propres catégories (ethnocentrisme) Tout au long du 20e s. : a_énuaMon de ce_e fronMère France : cf. travaux de L. Strauss, et puis L. Dumont Angleterre : cf. travaux de l’Ecole d’Anthropologie de Manchester Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 8 b) Une autre source : les enquêtes sociales F. Le Play (1806-1882) est le précurseur de l’enquête sociale. - Philanthrope, il s’intéresse aux condiMons de vie des ouvrier·ères et à la paupérisaMon de ce_e classe émergente. Il cherche à en améliorer le sort. - ScienMfique (ingénieur), il fait des voyages d’étude. - Le Play joint ces deux intérêts en faisant de l’enquête sociale un ouMl de recherche. Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 9 Un intérêt pour les pra'ques professionnelles… « L’étude plus approfondie des ateliers métallurgiques ramènera infailliblement à de plus justes idées sur la valeur réelle des procédés consacrés pour (sic) l’expérience, et sur l’importance qu’il faut a\ribuer, mais au point de vue scienOfique, aux ouvriers qui les exécutent. Je n’ai pas tardé, en ce qui me concerne, à reconnaître l’insuffisance des vues théoriques qui semblaient condamner la praOque des ateliers, et je dois presque exclusivement à mes relaOons avec les ouvriers les connaissances plus exactes qu’il m’a été permis d’acquérir. J’avoue que dans toutes les occasions où il m’a été permis d’embrasser le détail et l’ensemble de leurs travaux, j’ai éprouvé un vif senOment d’admiraOon pour leur adresse et leur intelligence. C’est en effet une circonstance bien digne de fixer l’a\enOon, que de voir des hommes étrangers en apparence à toute éducaOon intellectuelle, apprécier avec un tact exquis les plus légères nuances, dans des phénomènes dont la science pure n’a jamais jusqu’à ce jour soupçonné l’existence. » (Le Play, 1848). Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 10 … et pour la vie privée Le Play observe des familles d’ouvriers (praMques professionnelles et vie privée) avec qui il habite. Il s’iniMe à leur langage, leurs habitudes, leurs besoins, leurs senMments, leurs préjugés… Il en Mre un livre : Les ouvriers européens : étude sur les travaux, la vie domes@que et la condi@on morale des popula@ons ouvrières de l'Europe (1855). « [...] j’observais successivement : les liens qui unissaient entre eux les divers ouvriers a\achés à l’atelier métallurgique ; les rapports de ces ouvriers avec le patron et sa famille, et les relaOons qui ra\achaient la personne de l’atelier à la populaOon de la contrée ; les types principaux de la populaOon locale, les mineurs, les bûcherons et les autres foresOers, les flo\eurs, les agriculteurs- charreOers et les gens de tout état chargés d’entretenir les bâOments et le matériel de l’atelier ; enfin, les idées générales, les mœurs publiques, les coutumes tradiOonnelles qui régissent plus ou moins directement sur la populaOon du voisinage ou de la contrée environnante » Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 11 2. Le renouveau Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 12 Des sociologues américains (Université de Chicago) découvrent l’enquête de terrain des anthropologues et en appliquent progressivement les méthodes, mais ce_e fois sur des terrains géographiquement proches. Ils enquêtent par « incorporaMon de l’enquêteur dans un groupe social » (Cefaï, p. 501), par contact direct de l’enquêteur avec le monde et les acteur·rices étudié·es. Il s’agit d’une innovaMon méthodologique importante dans un contexte disciplinaire (sociologie) où dominaient les enquêtes staMsMques qui cherchaient à vérifier leurs hypothèses en collectant, après coup, des chiffres sur une série d’indicateurs du phénomène étudié. Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 13 Nous ne pouvons pas afficher l’image. a) La première Ecole de Chicago (1920-1930) Chicago : une ville en pleine mutaMon => des mouvements philanthropiques y font d’abord des enquêtes sociales. Ensuite : des sociologues influencés par celles-ci, par le journalisme et par le fieldwork, prennent la ville comme « laboratoire à ciel ouvert » (Park) pour étudier les phénomènes de confrontaMon culturelle et de désorganisaMon sociale. Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 14 Des observa'ons directes et intensives de lieux privilégiés Ce_e première généraMon de sociologues observe des lieux circonscrits où se manifeste le changement social : entreprises privées, quarMers urbains, administraMons publiques… Ils les observent par eux-mêmes (même si leurs sources restaient essenMellement des fichiers des agences sociales ou de la documentaMon – cf. le « mythe des données de premières main »). Park incitait ses étudiant·es à ses fro_er aux réalités les plus diverses : « Je veux que vous cromez vos chaussures dans la boue du slum et que vous les essuyiez sur les moque_es de Gold Coast » (cité par Triper, p. 21, préface de Un paysan polonais). Voir aussi l’enquête d’Anderson : The hobo (1923) Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 15 Nous ne pouvons pas afficher l’image. b) La deuxième Ecole de Chicago (1940-1950) Ce n’est que la deuxième généraMon de sociologues à Chicago qui voit le « travail de terrain » comme pleinement légiMme. Notamment grâce à la paruMon d’un livre : Street corner society, W.F. Whyte, 1943. Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 16 William F. Whyte Street Corner Society (1943) (1914-2000) ° Diplômé de Harvard - Récit de la vie sociale d’un quarMer pauvre de Boston, LiJle Italy, ° Originaire des classes des acMons de ceux et celles qui y vivent et de leurs relaMons. moyennes culOvées - Analyse de la lente assimilaMon des immigré·es italien·nes dans le ° Pionnier de l’enquête quarMer par des formes spécifiques d’organisaMon, qui ne peuvent par observaOon être réduites aux préjugés communs de délinquance et de désordre. parOcipante - Succès après la deuxième édiMon (1955), où Whyte décrit sa méthode en poswace. Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 17 Apport : enquête sur l’altérité géographiquement proche Comme sur un terrain lointain, il s’agit d’acquérir une familiarité avec le monde étranger à étudier à parMr de catégories qui sont les siennes, ce qui suppose : - de prendre le temps d’observer - de se faire accepter dans ce monde (y parOciper) - de se socialiser à ce monde, donc de s’adapter, d’apprendre les comportements adéquats des acteur·rices eux·elles-mêmes - de saisir les interacOons en situaOon pour repérer le sens que les acteur·rices donnent à la situaOon et à leurs actes. D’autres sociologues de Chicago (Goffman ou Becker…) vont ensuite appliquer la méthode de l’observaMon parMcipante dans leurs enquêtes. Plus généralement, le courant de l’interacMonnisme mobilise largement ce_e méthode. Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 18 3. L’approfondissement Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 19 Le courant pragma'ste français En France, au tournant des années 1980 : des sociologues et des politologues sont influencés par les pragmaMstes américains (surtout Mead) qui ont développé une perspecMve de recherche centrée sur l’acteur dans son contexte d’acMon. Ils reprennent l’héritage de Chicago pour étudier une diversité d’objets « en train de se faire » : mouvements d’acMon collecMve, réformes poliMques, modes de fabricaMon du religieux, culte d’icones post-modernes … Avec ce_e méthode, ils posent des quesMons sur la vie poliMque jusque-là ignorées des sciences poliMques. Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 20 Nous ne pouvons pas afficher l’image. Isaac Joseph (1943- 2004) * Philosophe français, influencé par l’interacOonnisme (Goffman) * Projet : explorer les conduites ordinaires au travers desquelles se frabriquent les sociabilités urbaines « Espace public, monde sensible » (2007) - Observe les espaces concrets de la sphère publique (en parMculier les cafés), accessibles à tous, où se côtoient des altérités et où s’élabore « l’accord praMque » avec les autres et les choses. - Une quesMon : comment s’y fabriquent de nouveaux styles de vie urbains ? Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 21 Apport : réflexion sur l’engagement du ou de la chercheur·e sur le terrain Enquêter sur des « sites » locaux et rester au plus proche des acMvités des acteur·rices et de leurs expériences ParMr de la diversité des situaMons concrètes pour remonter progressivement aux paterns, aux processus plus généraux qui les traversent Définir l’objet au fil de l’enquête, en foncMon des acteur·rices rencontré·es et des thèmes qui se dessinent peu à peu L’enquête de terrain est toujours singulière : l’enquêteur·rice doit inventer ses modes d’invesMgaMon ad hoc, trouver des soluMons à des problèmes concrets, Mrer parM d’opportunités, répondre à des aléas… Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 22 4. Une autre manière de faire Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 23 Mickaël Burawoy (1947-) Anthropologue britannique « [...] j’ai mobilisé́ mes expériences comme d’orientaOon marxiste consultant en gesMon du personnel pour l’industrie de cuivre zambienne afin d’approfondir la théorie de Diplômé de l’Université de Chicago, mais travaille à Berkeley Fanon sur le post-colonialisme. J’ai essayé́ de saisir les racines de l’adhésion au capitalisme américain en S’intéresse au monde du travail : appliquant la théorie de l’hégémonie de Gramsci à enquêtes par observaOon mon terrain comme opérateur-machine dans une parOcipante dans le contexte de la globalisaOon des années 1960-1970 usine du Southside de Chicago. J’ai exploré la nature => terrains divers dans lesquels il de l’organisaMon du travail et de la formaMon des observe des mêmes « forces classes dans un système socialiste en combinant la extérieures » qui les travaillent théorie de structure des classes de Szelenyi et la théorie de Kornai. Je les ai mises à l’épreuve de mon emploi dans des usines hongroises de construcMon automobile, de champagne et d’acier […] » (Burawoy, 2003, p.426) Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 24 La méthode de l’étude de cas élargie The Extended Case Method: Four Countries, Four Decades, Four Great TransformaCons, and One TheoreCcal TradiCon, 2009. - Burawoy criOque l’ « étroitesse » d’esprit des ethnographes de Chicago qui s’arrêtent, selon lui, aux fronOères de leurs terrains d’étude (communautés, professions ou organisaOons) - Il veut prendre en compte les processus macrosociaux (post- colonialisme, capitalisme, hégémonie culturelle, conflits de classe…) qui traversent ses terrains. Son objecOf : extraire le général du parOculier - Reprend, systémaOse et développe la méthode praOquée à l’Ecole d’Anthropologie Sociale de Manchester : replacer les communautés étudiées dans un contexte historique mondial Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 25 Une méthode historique et globaliste Méthode qui consiste donc à étendre les observaMons de terrain dans le temps (aller voir avant) et dans l’espace (aller voir ailleurs). Elle repose sur plusieurs principes : - Ne pas réifier les microprocessus situés observés, mais chercher à saisir, à peOte échelle, les macroprocessus économiques, démographiques, géographiques ou historiques auxquels ils sont liés - Recourir à la théorie dès le début de l’enquête : elle consOtue l’« appareillage opOque » (Cefaï 2003) du chercheur, donne à voir des processus non directement observables sur le terrain. - Prendre en compte, en retour, les parOcularités locales prises comme des « anomalies » qui interrogent la théorie : la « revisite de terrains » permet de spécifier les déterminaOons du contexte local et historique, et de revoir la théorie. - L’engagement réflexif du chercheur. Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 26 5. Les méthodes de terrain dans le débat induc5f/déduc5f Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 27 L’approche hypothé'co-déduc've (rappel de DMSS) Part de la théorie, pour la vérifier par l’observaMon des faits (la réalité correspond-elle au modèle?) et éventuellement la revoir La quesMon de recherche et les hypothèses de départ sont établies avant l’observaMon, sur base de l’état de l’art Peu uMlisée dans l’enquête de terrain, mais pas d’exclusivité Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 28 L’approche empirico-induc've (rappel de DMSS) Part des données empiriques pour construire une règle d’interprétaMon (théorie) Permet de découvrir des réalités encore insoupçonnées Etablit un rapport égalitaire entre théorie préexistante et empirie, entretenu par le va-et- vient entre les deux : la quesMon de départ est révisable au travers des premières observaMons Domine les enquêtes de terrain Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 29 6. Les 3 temps de l’enquête de terrain Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 30 Temps 1/ L’entrée sur le terrain (1) - Choisir un thème ou un objet de recherche ? Un choix en adéquaMon avec les méthodes - Choisir un terrain : la tentaMon de l’extraordinaire - Principe : choisir un terrain dans lequel il y a des « opportunités d’enquête » (Cefaï 2003), mais pas trop familier pour favoriser l’ « étrangement » - Les terrains difficiles - Une enquête de terrain ne s’improvise pas - Se documenter au préalable (comptes-rendus d’enquête, documentaires, presse, staOsOques…) - UOliser Internet avec discernement !! « Une bonne préparaOon du terrain vous aide à être aux aguets » (Beaud et Weber 1998, p.54). Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 31 Temps 1/ L’entrée sur le terrain (2) Enjeu : la présentaMon de soi (comment se présenter ? comment être ?) - ObjecOf : obtenir la confiance et la coopéraOon des enquêté·es - La présentaOon de soi produit des effets sur les enquêté·es, qui vont s’appuyer sur des marqueurs sociaux pour idenOfier l’enquêteur. Ce\e idenOficaOon est le moteur de l’enquête - Double principe : jouer franc-jeu ; adapter sa présentaOon à la situaOon et au monde des enquêté·es « […] être à mi-chemin entre l’imitaOon et la fidélité́ absolue à votre idenOté » (Goffman 1973). Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 32 Temps 2/ Le travail de terrain - Etablir les premiers contacts - Enjeu : trouver des allié·es - Se consOtuer un réseau d’enquêté·es qui aideront dans le travail : personnes bien informées qui pourront « ouvrir des portes » - Les allié·es deviennent parfois encombrants - Enjeu : se faire accepter, en se soume_ant aux rites de passage des enquêté·es - Connaitre et maîtriser les biais de l’enquête pour limiter leurs effets - Biais de sélecOon - Biais liés à la relaOon enquêteur·rice/enquêté·e - Biais liés à l’encliquage Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 33 Temps 3/ La sor'e du terrain - Qui_er la place - Faire avec le « matériau » que l’on a - Y revenir ? - ResMtuer - Les avantages de la resOtuOon : un contre-don ; la collecte d’un nouveau « matériau » - Les épreuves de la resOtuOon Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 34 1) Pour jeudi 3 octobre (20h) : rendre sur Moodle le document (½ page) indiquant le lieu d’enquête envisagé, à jusMfier en regard de la thémaMque choisie 2) A_endre la validaMon du lieu d’enquête pour démarrer À faire pour l’exercice 1 (observaMons) Soit « ok » (moodle) les TP Soit « pas ok » (moodle) => proposer un autre lieu lors du cours magistral du 9/10 Méthodes de terrain : Observa2on et entre2ens 35