Synthèse 2.6 selon le guide PDF

Document Details

EnviousSine4704

Uploaded by EnviousSine4704

Institut de Formation des Professionnels de Santé

Tags

psychopathology child development adolescent health mental health

Summary

This document provides a summary of process of psychopathology. It includes the troubles of children and adolescents, as well as nutritional disorders, with clinical examinations and evaluations.

Full Transcript

UE 2.6 Processus Psychopathologiques  Symptômes (après) PEC (Guide d’apprentissage)  Intérêt d’un diagnostic précoce...

UE 2.6 Processus Psychopathologiques  Symptômes (après) PEC (Guide d’apprentissage)  Intérêt d’un diagnostic précoce  Pour intervention la plus précoce possible, intensive et A. Troubles de l’enfant et de l’adolescent continue  Adaptée à la sévérité du TSA et aux comorbidités 1) Savoir dépister et expliquer un trouble du spectre  Multidisciplinaire et coordonnée par un médecin référent autistique et ses symptômes, et sa prise en soins  Facteurs de mauvais pronostique : o Retard mental associé ++  Comment diagnostiquer un TSA* o Retard de langage ++ (*Trouble du Spectre Autistique) o Niveau de sévérité o Comorbidités associées (épilepsie, troubles « dys »,  Observation de la symptomatologie actuelle et l’histoire TDAH*) (*Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) développementale  Examen clinique multidisciplinaire et évaluations o Prise en charge tardive ; Évolution très variable standardisées  PEC : scolarité (PPS, classes ULIS, IME), MDPH,  Recherche des comorbidités psychiatrique et non accompagnement des parents psychiatriques : bilan somatique complet (rechercher un trouble  PEC des comorbidités : neuro (épilepsie), ORL, ophtalmo, génétique) o Troubles anxieux, dépression : psychothérapie (TCC),  Bilans complémentaires (ortho, neuropsy, psychomot) ISRS a. Examen somatique complet : recherche déficit o TDAH : Méthylphénidate, aménagements scolaires, ORL/visuel ; neurologique ; examen cutané ; recherche éducation parentale dysmorphie o Troubles du sommeil : Mélatonine o Troubles Cognitifs sévères avec hétéro ou auto- b. Entretien avec les parents : écrans, relations avec les agressivité : antipsychotiques de seconde génération paires (Risperidone, Aripiprazole) o Suivi dentaire, somatique (agitation, troubles c. Jouer avec l’enfant : attitude, évaluation cognitifs) interaction/communication, faire semblant, recherche troubles sensoriels (jeux sensoriels) 2) Savoir dépister et expliquer un trouble alimentaire et  Gril costal apparent, aspect cachectique des bras identifier ses symptômes et la prise en soins  fonte des fesses  xérose cutanée (peau sèche)  Dépistage  ongles et cheveux cassants  lanugo (dénutrition chronique, duvet) Questionnaire SCOFF-F pour le dépistage des TCA*  Au quotidien : (*Trouble de Comportement Alimentaire) o Pensées obsédantes sur l’alimentation et le poids o Non reconnaissance/indifférence à sa maigreur (Dysmorphophobie : trouble de la perception corporelle) o Sentiment de bien-être et de force contrastant avec l’état physique o Isolement social progressif/altération de la qualité de vie o Restriction : quantitative et qualitative  Troubles comportementaux associés : o Consommation excessive d’épices o Acidité o Consommation de boissons brûlantes Anorexie mentale (DSM5) o Régurgitations et mérycisme (mâcher les aliments, avaler, les remonter)  Symptômes o Découper en très petits morceaux des aliments o TOC alimentaires  Peur de grossir (kilo déclenche de la colère)  Hyperactivité physique  Complications  Mauvaise perception de soi  Aménorrhée pdt au moins 3 cycles (le corps met au repos) - Retard de croissance  IMC < 17.5, perte de poids >15% - Complications endocriniennes  Dysmorphophobie - Complications métaboliques - Complications psychiatriques  Symptômes cliniques - Infections aigues - Trouble de rythme cardiaque et hypotension artérielle  Fonte des joues, des seins - Ulcérations œsogastriques - Inactivité ovarienne - Altération dentaire importante et parfois irréversible  2 types de boulimie - Potomanie (pour lutter contre la faim certains sujet boivent  Avec vomissement ou prise de purgatifs entre 10 et 15 litres par jour en moyenne)  Sans vomissement ni prises de purgatifs - Loi du 1/3 : 1/3 qui guérissent, 1/3 qui rechutent, 1/3 qui meurent  Epidémiologie : début ± 18ans  Pathologies pouvant entrainer une anorexie mentale  3 phases de la crise de boulimie :  Crise : perte de contrôle, disjoncteur émotionnel - Mélancolie sévère  Affects dépressifs : remords, honte, culpabilité, - Schizophrénie (délire autour de l’empoisonnement) désespoir, voir idées suicidaires - TOC par crainte de contamination, émétophobie  Conduites de purge : vomissements provoqués, - Maladie type maladie de Crohn, diabète, certains cancers, laxatifs ou lavements, Hyperactivité physique hyperthyroïdie, tumeur cérébrale située sur le centre de la Restriction alimentaire entre les crises faim, tuberculose - Phobie alimentaire  Traits de personnalité :  Instabilité de l’humeur (anxieux et dépressif) Importance d’éliminer toute cause organique avant de poser  Forte réactivité émotionnelle le diagnostic d’anorexie mentale  Impulsivité (vol des objets)  Utilisation de produits (alcool, cannabis…)  Instabilité des relations affectives Boulimie nerveuse (DSM5)  Gestes auto agressifs  Définition  Lésions cutanées :  Scarifications Survenue d’épisodes récurrents d’hyperphagie incontrôlée,  Dermatillomanie (vérification, triturage et/ou grattage mise en œuvre de comportements compensatoires visant à éviter répétés jusqu’à entrainer des lésions) la prise de poids, l’estime de soi est perturbée de manière  Brulure excessive par la forme du corps et le poids.  Frapper/cogner des parties du corps Hyperphagie boulimie  Prise en charge  Définition  Évolutions phénotypiques possibles : anorexie →boulimie →hyperphagie boulimique Hyperphagie : manger rapidement, manger jusqu'à sensation = passage d'une forme à une autre pénible de distension abdominale, manger +++ sans sensation de faim, manger seul  Objectifs : Se sentir dégoutté de soi après avoir mangé  Traiter la dénutrition  Lutter contre les carences, et prendre en charge les  Survenue récurrente d’accès hyperphagiques conséquences somatiques  Pas de conduites compensatrices du poids suffisantes pour  Retrouver une alimentation normale et équilibrée garder un poids normal  Prendre en charge des comorbidité psychologiques et  Ne tiennent pas la restriction → Crises de boulimie les comorbidités  Pas de stratégie de perte de poids = prise de poids  Améliorer les relations familiales, affectives, amicales et professionnelles  Cercle de l’Hyperphagie boulimique  Favoriser l’insertion socio-professionnelle  Améliorer la qualité de vie  Pris en charge pluriprofessionnelle :  Médecine généraliste/pédiatre, psychiatre/psycho, nutritionniste (et non diététicienne)  Médiations artistiques/art thérapie  Kiné/APA (Activité Physique Adaptée)  Psychocorporelle, psychomotricienne, sophrologue 3) Savoir dépister et expliquer la dépression, les troubles Discours del’enfant déprimé : phobiques, les troubles anxieux et identifier les symptômes o colère et irritabilité o inhibition intellectuelle Dépression o tendance à l’isolement o phase d’agitation psychomotrice  Circonstances de recherche d’un syndrome dépressif o plaintes somatique sommeil o perte d’intérêt et du plaisir, de l’estime de soi,  Plaintes somatiques à répétition dévalorisation, impuissance  Fléchissement des résultats scolaires o sentiment de culpabilité, de honte  Hyperactivité, trouble du comportement, conduite à risque o perte d’amour, sentiment de désespoir avec parfois  Autres troubles psychiatriques : idées de mort et de suicide  Anxiété o trouble de l’attention, de la concertation et de la  Anorexie mémorisation.  Bouffé délirante  Symptômes dépressifs évidents : Discours des parents :  Tristesse, pleurs, irritabilité, idées suicidaires o désarroi face à la perception du mal être de leur  Baisse de l’estime de soi / impression de ne pas être enfant aimé o parfois propos à connotation négative qui vont dans le  Culpabilité sens de la dévalorisation et de la dépréciation de  … l’enfant et réalise un véritable cercle vicieux Dans tous les cas : dépressogène  Modification par rapport au passé o parfois propos témoignant de l’impuissance ressentie  Retentissement relationnel (pairs, famille) par les parents  Retentissement scolaire Diagnostic clinique :  Diagnostic positif : Recherche des signes classiques quel que soit l’âge, particularités - Recueil de données (sujet pour symptomatologie, parents d’expression en fonction du niveau de développement. pour chronologie ATCD familiaux) Dans tous les cas :  faire diagnostic positif et différentiel (moments dépressifs de l’adolescence) Troubles phobiques sujet est en contact avec des gens non familiers ou exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui  Définition Le sujet évite les situations ou les vies avec une détresse intense et envahissante qui peut prendre la forme d’une attaque de Peur persistante et intense à caractère irraisonné ou bien panique excessive, déclenchée par la présence ou l’anticipation de la confrontation à un objet ou à situation spécifique.  Agoraphobie : la personne craint ou évite ces situations L’exposition au stimulus phobogène provoque une réaction parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper anxieuse qui peut prendre la forme d’une attaque de panique ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autre symptômes incapacitants ou embarrassants  Chez l’enfant : Peut se manifester sous formes de pleurs, accès de colère,  Troubles anxieux : réaction de figement ou d’agrippement o Anxiété de séparation Le sujet reconnait le caractère excessif ou irrationnel de la o Anxiété généralisée peur mais chez l’enfant ce caractère peut être absent o Mutisme sélectif La situation phobogène est évitée ou vécue avec une détresse o Phobie spécifique importante Le sujet peut parfois affronter l’objet phobogène à o Trouble d’anxiété sociale l’aide d’un objet contraphobique o Trouble panique o Agoraphobie L’évitement, l’anticipation anxieuse et la souffrance provoquées o Troubles anxieux induit par des substances par les situations redoutées altèrent la qualité de vie du sujet o Troubles anxieux dû à une condition médicale Les sous-types : Peurs « normales » : sans retentissement notable sur leur qualité 1. environnement naturel : hauteur, tonnerre, eau, sang, de vie. Évolue au fil du développement injection Les troubles anxieux : phénomènes excessifs et durables, 2. situationnel : avions, ascenseurs, endroits clos entrainant toujours un retentissement ++++ : au niveau 3. autre : peur de s’étouffer de vomir, contracter une maladie personnel, familial, social et scolaire  Phobie sociale : peur intense et persistante d’une ou plusieurs situations sociales ou de performance durant laquelle le  Niveaux d’expression  TCC : Désensibilisation des situations anxiogènes en imagination puis in vivo  Comportemental : évitement, fuite, compulsions  Hydroxyzine (Atarax)  Cognitif : ruminations, interprétations erronées, obsessions  Retour scolaire progressif avec tous les aménagements  Emotionnel : peur, angoisse, panique, détresse nécessaires  Somatique : insomnie d’endormissement, maux de ventre,  Traitements spécifiques si besoin tachycardie, dyspnée, sueurs, pollakiurie,...  si DYS : rééducation  si retard mental : réorientation IME  Comorbidité élevée  si phobie sociale : affirmation de soi - Troubles Anxiété de Séparation (TAS) + fréquent chez la fille Comprendre les 4 types de troubles de l’attachements et leurs principaux symptômes  Signes  L'attachement autonome : l'enfant sécurisé recherche le  Début brutal ou insidieux contact avec la figure d'attachement, il peut pleurer au départ de  Détresse majeure lors de la séparation ou de son ses parents et être rassuré quand ils reviennent, il se laisse anticipation : Pleurs, agrippement, manifestations réconforter par un étranger, mais c'est différent des parents, la somatiques,.... mère est sensible aux signaux de détresse de son enfant.  Ruminations et préoccupations morbides  Cauchemars  L'attachement insécure évitant : attachement  Désir intense de réunion familiale pathologique. L’enfant est moins actif et ne compte pas sur ses  Refus d’aller dormir en dehors de la maison parents pour le rassurer, le comportement qui caractérise de  Refus de sortir seul ou de rester seul façon typique ces enfants et l'évitement du contact il va se laisser  Conduites régressives : Dort avec ses parents, attitudes prendre dans les bras mais il ne cherchera pas à conserver le infantiles (colères, tyrannie, …), perte d’autonomie contact, il montre peu de détresse lors de la séparation  PEC  L'attachement insécure ambivalent : l'enfant est malheureux lorsque les parents ne sont pas là mais il ne cherche  Travail familial (ADS des parents fréquente chez un pas le contact lorsqu'ils reviennent, la réaction typique de ces parent) enfants est ambivalente ils recherchent activement le contact  Relaxation mais lorsqu'il est établi l'enfant veut s'en défaire.  L'attachement désorganisé : (le plus grave) il s'agit Ce circuit s’est ensuite élargi pour nous inciter à répéter les d'enfants qui se figent lors de la rencontre dans une posture expériences plaisantes apprises au cours de la vie d'appréhension de confusion ou de dépression. Il s'agit souvent des enfants victimes de maltraitance ou témoins de violence. Neurotransmetteurs  Le GABA : régule les crises d’anxiété B. Troubles d’addictions  Dopamine : hormone du plaisir  Acétylcholine : excitateur très répandu qui 4) Savoir expliquer les phénomènes d’addiction, identifier déclenche la contraction musculaire les risques liés à l’usage et les risques d’intoxication chronique  Glutamate : excitateur majeur à l’alcool ; savoir utiliser le score de Cushman et ses 7 critères  Noradrénaline et ses objectifs. Connaitre le trépied addictif, la définition de  Sérotonine la dépendance addictive. Les conduites soignantes. Qu’est-ce que l’addiction ? Qu’est ce qui peut être addictif ? « l’addiction c’est la perte de la liberté de s’abstenir » P. Fouquet  Impossibilité répétée de contrôler un comportement  Produit psychoactifs / comportements : symbole de plaisir,  Poursuite de ce comportement en dépit de la connaissance fête, sociabilité, marqueurs culturels et/ou identitaires, de ses conséquences négatives sport, jeux, écrans, sexe  Comportement qui vise à produire du plaisir ou à écarter une  Société addictogène : Tout, tout de suite, sans limite et sensation de malaise interne refus de la souffrance...  Pathologies chroniques bcp de rechutes Mécanisme physiologique de l’addiction S’appuie sur le circuit de la récompense  Manger, boire, se reproduire, avoir un comportement maternel  Au cours de l’éducation, la sélection naturelle associée à ces comportements de fortes sensations de satisfaction Alcool et OMS Alcool : seule drogue légale dont le sevrage peut être mortel  Conséquences : Déshydratation, crise d’épilepsie, DT (Délirium Trémens), Syndrome de Korsakoff* *maladie neurodégénérative causée par une forte carence en thiamine (vitamine B1) L’alcool abaisse le seuil épileptogène L’alcool dégrade l’influx nerveux  Notion d’usage :  Non usage : absence de consommation, primaire ou L’addiction peut toucher n’importe qui !! secondaire  Usage : consommation en deçà des seuils et hors situations à risque  Usage à risque : consommation au-delà des seuils ou en présence de situations à risque Craving : besoin impérieux de consommer, dépendance physique (syndrome de manque), dépendance psychique  Usage nocif : consommation avec dommages  Complications neurologiques de l’intoxication alcoolique  Alcoolodépendance : perte de la maitrise de la aiguë : consommation A. Ivresse simple : Jovialité, hypomanie (parfois tristesse),  Recommandations : propos incohérents et dysarthrie, vertiges  Ne pas consommer plus de 10 verres standard par semaine Diagnostic = mesure de l’alcoolémie et pas plus de 2 verres standard par jour B. Ivresse pathologique : Troubles du comportement  Avoir des jours dans la semaine sans consommation. (agressivité, violences,...), parfois des hallucinations et un délire. Alcoolisation ponctuelle importante : 5 verres ou plus en 1 occasion Suivie d’un sommeil profond et d’une amnésie lacunaire. Binge Drinking : 6 verres ou plus en moins de 2 heures C. Ivresse convulsivante seuil épileptogène : crise généralisée unique au cours d’une intoxication aiguë chez un buveur occasionnel, ne nécessitant pas Pour info : de traitement antiépileptique. 1 verre standard = 10g d’alcool pur par verre = 1 unité d’alcool D. Coma éthylique : Signes de gravité (aréactivité, mydriase, hypotonie, dépression respiratoire, hypothermie, hypotension) transfert en réa Formule approximative : =% Actions infirmières/ intoxication aigüe Quantité d’alcool ingérée poids du corps en kg X constante (0,68 ou 0,55)  Intervention brève : savoir « parler alcool » avec les patients  Eviter les écueils : banaliser, dramatiser « L’alcool est un merveilleux anxiolytique !!! »  Où en est le patient ?  Quelques différences : - Homme / femme : corpulence, H2O/graisses - Age : Enzymes, hormones - Génétique : Ethnie - Comorbidités : diabète, thymique  « On sème une graine » Technique : - Empathie - Repérer - Informer - Proposer de pistes (adresses d’associations…) - Donner un document  Questionnaire pour repérer : ADOSPA : Adolescents et Substances PsychoActives DETA: Diminuer, Entourage, Trop, Alcool matin 1) Avez-vous déjà ressenti le besoin de diminuer votre conso ? 2) Votre entourage a-t-il déjà fait des remarques au sujet de votre conso ? 3) Avez-vous déjà eu l’impression que vous buvez trop ? 4) Avez-vous déjà eu besoin d’alcool dès le matin pour vous sentir bien ? dépendance +++ OH : Syndrome de manque Importance de surveiller l’augmentation de chaque item Le score de Cushman permet : 4 piliers du ttt médicamenteux  D’apprécier l’intensité du syndrome de sevrage  De détecter le pré DT (Délirium Trémens*) Alcool= agoniste des récepteurs GABA (fonction inhibitrice) *délire tremblants Sevrage : transmission gabaergique = hyperexcitabilité du Cauchemars, irritabilité, anxiété, sueurs, tremblements Système Nerveux Central  Identifier le DT = Urgence médicale !!!! Administrer les prescriptions :  Surveiller l’apparition d’une crise d’épilepsie  Benzodiazépines (agissent sur le Gaba = inhibiteur central)  Dose de charge selon Cushman Au-delà de 6h par rapport à la dernière consommation, peu importe  Vigilance pendant 3 à 5 jours l’alcoolémie !  Réanimation si la situation n’est pas contrôlée  Ajout neuroleptique si agitation/hallucinations Les facteurs prédisposants  Vitaminothérapie B1= Thiamine encéphalopathie de Gayet-Wernicke  Hydratation : perfusions  Aotal (ttt sur plusieurs mois) Traitements au long cours Pour le maintien de l’abstinence  Revia / naltrexone (antagoniste opiacé)  Aotal / acamprosate (analogue structural du GABA, antagoniste partiel des récepteurs glucamate) Complications / intoxication  Encéphalopathies : - De Gayet-Wernicke : carence en vitamine B1 Syndrome confusionnel, nystagmus, … : Réversible - Pellagreuse : carence en vitamine PP Confusion mentale, hypertonie extrapyramidale, troubles digestifs, signes cutanéomuqueux : Réversible  Troubles cognitifs : - Syndrome de Korsakoff : évolution encéphalopathie de Gayet-Wernicke : Irréversible (placement en institution)  Epilepsie : l’alcool abaisse le seuil épileptogène  Neuropathies périphériques : l’alcool dégrade l’influx nerveux  Myopathies Le cannabis est déclencheur de beaucoup de maladie psy Alcoolisme primaire / secondaire S’il y a un sevrage, le fait de reprendre des substances illicites a) Alcoolisme primaire peut être fatal. = 70% des malades alcoolodépendants Les troubles psychiques que présentent les patients sont Facteurs de risques individuels secondaires à l’alcoolisation et liés aux effets pharmacologiques de l’alcool  « Immaturité affectivité » - Début précoce  Faible estime de soi (oser dire les choses, aller vers les - Personne marquée par l’impulsivité autres…) - Troubles du comportement et recherche de  Niveau élevé de recherche de sensations (Zuckerman), de sensations fortes nouveautés - Evolution rapide vers la dépendance  Difficultés à communiquer, à dire non b) Alcoolisme secondaire  Sensation de mal être - Prédominance féminine  Alexithymie : incapacité à exprimer verbalement les - Début plus tardif émotions, actions pour éviter ou résoudre les conflits, … - Automédication par l’alcool d‘un trouble anxieux,  Faible niveau de sociabilité, notion de solitude dépressif ou schizophrène Comorbidités psychiatriques La prise en charge addicto Fréquence élevée de la dépression (85%) chez les OH  Approche holistique du patient - Primaire : 15%  Nécessité du pluri pro « seul on n’est rien » : assistante sociale - Secondaire : 85% (rôle très important à jouer par rapport à l’aspect financier…), Schizophrénie : sensibilité augmentée avec l’alcool médecin, infirmier, nutritionniste, psychiatre, psychologue 50% des bipolaires (conduites addictives, surtout l’alcool)  Les acteurs : Troubles anxieux : TAG (troubles anxieux généralisés), troubles  Hospitalisation paniques, phobie sociale  Hospital de jour  Ambulatoire (CSAPA : Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie)  Prévention en addictologie (équipe pluripro)  Associations d’entraide (à ne pas négliger) Cheminer avec le patient Les impasses relationnelles Repérage avancement / modèle Trans théorique de changement (Prochaska et Di Clemente) Ambivalence ? entretien motivationnel (voir schéma Jennifer Regnier) L’entretien motivationnel  Motivation vient du patient, mais processus interpersonnel, interaction avec le soignant  Exploration et résolution de l’ambivalence  La persuasion est inefficace Méthode d’entretien : « OuVER » (avec bienveillance) - questions Ouvertes - Valorisation - Écoute Réflective - Résumés  Eviter l’affrontement en pointant les contradictions  Ne pas forcer les résistances Chercher compromis / objectif. Progrès = Discours de changement chez le patient Cocaïne C. Les Troubles Anxieux de l’Adulte  Phase aigüe : symptôme d’allure maniaque 5) Comprendre les processus des troubles anxieux, identifier  Syndrome de sevrage : les symptômes, facteurs de risque et critères d’évolution, Phase dépressive + vécu paranoïaque, dysphorie, démotivation savoir distinguer les différents troubles anxieux et la prise en Craving : prédictif de l’échec de la PEC importance de charge IDE l’évaluation de l’envie de consommer !!  Complications : « mieux vaut être obsessionnel pour les révisions et hystérique Cardio, neuro, infectieux, respi, ORL, psy, cognitifs pour les résultats » (C. Vidal) Polyaddictions Cannabis  Cardio, thymique, psycho La pathologie c’est quand  Troubles anxieux, troubles psychotiques l’une des partie vient  Syndrome de sevrage : prendre la place des syndrome amotivationnel, insomnie, baisse de l’appétit, angoisse, autres et devient le point irritabilité central de l’attention.  Complications : troubles de l’attention, trouble de la mémoire Le cannabis est liposoluble !! c’est la substance la plus longue à être éliminée. TAG : Troubles Anxieux Généralisés  Trouble chronique mais fluctuant  Inquiétudes permanentes durables, anxiété flottante > 6 mois  Difficilement contrôlable  Sur au moins 2 thèmes  Symptômes physiques et perturbation des fonctions Le Trouble Panique (attaque de panique) physiologiques de base  5% vie entière Appelée aussi « crise d‘angoisse aigue » = anxiété paroxystique  Survenue brutale d‘une sensation de peur intense sans 1) Symptômes psychiques objet qui s‘accompagne de symptômes psychiques, physiques, et Attente anxieuse avec un sentiment d’insécurité permanent, de comportementaux. menaces imprécises, accompagnés de difficultés de concentration.  Durée : Anxiété paroxystique bien limitée dans le temps. 2) Symptômes physiques  Pas de facteurs déclenchants spécifiques Céphalées, tremblements, sensation de tête vide, tachycardie, sécheresse de la bouche, insomnie… 1) Symptômes psychiques 3) Durée  Peur intense, sensation de devenir fou, sensation de mort Présents pendant plusieurs semaines consécutives > 6 mois imminente  Cognitions catastrophiques Le Trouble Panique  Dépersonnalisation :je ne sais plus qui je suis, j’ai des sensations bizarres dans le corps Répétition des attaques de panique  Déréalisation : impression d’irréalité, sentiment d’étrangeté  Anxiété anticipatoire avec +/-agoraphobie (phobie de la vis-à-vis du monde extérieur foule)  Eliminer une cause somatique avant le diagnostic 2) Symptômes physiques : très hétérogènes  1 à 3% de la population en souffrent  Cardio respiratoires : dyspnée, oppression, tachycardie  Sueurs, bouffées de chaleur  Evolution :  Paresthésies 30% rémission.  Digestifs (ex : la diarrhée en cas de stress) 70 % chronique dont : - 50% : évolution compatible avec la poursuite 3) Symptômes comportementaux des activités quotidiennes  Sidération...Agitation... (avec l’impression d’une peur - 20% : manifestations invalidantes imminente)  Prise en charge attaque de panique  Environnement calme, voix douce, empathie  Réassurance : information sur l’absence de danger de mort Très fréquent : 10 à 12% vie entière et caractère spontanément résolutif. (la crise a commencé elle va s’arrêter d’elle-même) 3 types  Contrôle respiratoire  Concentration de l’attention du patient sur des éléments 1. Phobies Spécifiques = Phobies Simples autres que ses symptômes physiques. 2. Agoraphobie/claustrophobie  +/-traitement pharmacologique (si se prolonge) 3. Phobies Sociales Les patients atteints de crise de panique arrivent aux 1. Phobies Simples/ spécifiques urgences car les symptômes sont similaires à d’autres diagnostics. Simples : peu invalidantes Importance des diagnostics différentiels - Phobies des animaux (« zoophobies ») : insectes, souris, serpents... Attention : écarter d’abord les diagnostics différentiels !!! - Phobies d’éléments naturels : orages, tonnerre, hauteur, vide, eau, obscurité... Infarctus du myocarde - Phobies liées au sang : vue du sang, des blessures, des Crise d’angor interventions chirurgicales, des injections (cette phobie se Crise d’hypoglycémie caractérise par la survenue fréquente d’une syncope) Crise d’asthme Spécifiques : très invalidantes Prévalence vie entière : 10 % Le Trouble Phobique Sexratio : Plus fréquente chez la femme Facteurs prédisposants : évènement traumatique Chronique Peur intense, incontrôlable et irrationnelle d’un objet ou d’une 2. Agoraphobie situation redoutée dites « phobogènes » n’ayant pas de caractère Phobie des situations et lieux desquels le patient ne pourrait objectivement dangereux. s‘échapper ou être secouru. Anticipation anxieuse Ex : grands espaces découverts, espaces clos... Conduites d’évitement du patient pour ne pas se confronter à ces La majorité des tableaux d’agoraphobie est souvent associé à un objets ou situations trouble panique Symptômes physiques, parfois attaque de panique Objet « contraphobique » Phobie spécifique, phobie sociale 3. Phobie sociale  Cette pensée s’impose au sujet contre sa volonté, de Prévalence sur la vie : 5 à 10 %. manière intrusive, désagréable. Age moyen de début vers 10 ans.  Elle génère une « lutte anxieuse » en obligeant le Sexratio : plus fréquente chez l’homme. patient à faire des efforts pour les ignorer/réprimer Phobies centrées sur la crainte d’agir de façon embarrassante ou Ex : l’envie de « jeter » son bébé par la fenêtre quand ça fait 2 humiliante sous le regard et le jugement réels ou supposés d’autrui mois qu’il ne dort pas - Situations de performance : ex. passer un examen - Situations d’observation : être regardé pendant qu’on  Les compulsions accomplit quelque chose (manger, marcher …)  Équivalents des obsessions mais en actes, appelés - Situations d’affirmation : négocier des prix, donner son avis aussi « rituels » - Interactions superficielles : échange de banalités avec un  Gestes, comportements, actes (physiques ou commerçant, voisins... mentaux) que le sujet se sent obligé d’accomplir, de manière récurrente. Les Troubles Obsessionnels Compulsifs Ils permettent souvent (transitoirement) d’atténuer l’anxiété liée aux obsessions. Présence de symptômes spécifiques : obsessions et/ou compulsions  Elles génèrent de l’anxiété car doivent souvent obéir qui doivent générer : à des règles et des séquences rigides. - Un degré important de malaise ou de détresse psychologique - Une perte de temps de plus d’une heure par jour Les Troubles du Stress Post Traumatique - Et/ou des handicaps dans la vie sociale, familiale ou professionnelle  Prévalence vie entière : 1%  Sexratio 2 femmes / 1 homme  Les obsessions  Le risque de développer un TSPT après un événement  Pensées (impulsion, crainte, intuitions, traumatique est de 10 % représentation mentale…) récurrentes et persistantes.  Survient dans les 6 mois après l’événement. (Etat de latence  Leur contenu est souvent dégoutant, pensées pendant 6 mois) interdites douloureux, anxiogène, inacceptable.  Si les symptômes caractéristiques de TSPT surviennent  Le patient reconnait le contenu de l’obsession pendant moins d’1 mois on parle de Trouble Stress Aigu comme totalement extérieur à son propre système de pensées Survient après exposition à un facteur de stress (les pensées s’imposent et ne font pas partie du système de traumatique extrême : avoir vécu ou avoir été témoin d’une pensée, ne sont pas en accord avec) situation où des individus ont pu mourir ou être très gravement blessés, ou menacés de mort, durant laquelle l’intégrité physique Symptômes anxieux et dépressifs et ou psychique a été menacée.  Inhibition, émoussement affectif. Il peut survenir à tout âge, y compris chez l’enfant.  Affects dépressifs, tristesse, culpabilité, honte, Le sujet a ressenti une peur intense, un sentiment d’impuissance découragement. ou d’horreur.  Déficit cognitif : mémoire, attention.  Épisodes dépressifs majeurs. Syndrome de répétition +++ ou réviviscence  Abus d’alcool et de substances psychoactives.  Diurne (reviviscence diurne) : pensées, souvenirs rappelant  Somatisation la situation traumatique jusqu’au « flashback »  Nocturnes : cauchemars Principes généraux de prise en charge  Spontané : Réactionnel à des indices rappelant le  Antidépresseurs traumatisme (images, bruits, odeurs, lieux, personnes)  Psychothérapie  Thérapies Cognitives et comportementales (TCC) Hypervigilance  Relaxation  État d’alerte permanent qui aboutit à l’épuisement.  Hyperréactivité aux stimulations ordinaires : bruits,  Règles hygiéno-diététiques images, personnes, réactions de sursaut, effroi, fébrilité,  Éviter les psychostimulants (caféine, théine, tension, irritabilité, agressivité. nicotine, alcool...)  Associée à une hyperréactivité neurovégétative :  Activité physique tachycardie, sueurs, pâleur…  Equilibre alimentaire  Rythme veille/sommeil régulier Conduites d’Évitement (≠ des conduites d’évitements des obsessions)  Personnes, conversations, lieux, personnes, activités qui rappellent le traumatisme  Extension avec désintérêt, détachement affectif, indifférence et repli sur soi. D. Risque Suicidaire - Explorer d’abord les dernières heures et identifier le dernier évènement qui a augmenté la détresse 6) Comprendre les phénomènes, savoir expliquer et dépister - Identifier les souffrances principales un risque suicidaire chez un patient (hospitalisé ou non), prise - Encourager l’exploration et l’expression des émotions en charge et savoir-faire et être IDE - Être calme et patient - Écouter la personne en crise suicidaire sans exprimer de Suicidaire : celui qui a des idées suicidaires jugement Suicidant : celui qui a réalisé une tentative de suicide - Poser des questions ouvertes pour en savoir plus sur les Suicidé : celui qui est mort par suicide idées suicidaires et les ressentis et émotions qui y sont Suicide : situation d’impasse, situation de non-choix. associés Mettre fin à une souffrance insupportable, disparition des - Utiliser le mot « suicide » ressources, le suicide s’impose comme l’unique solution, ni courage - Montrer que l’on est à l’écoute ni lâcheté  Signes évocateurs de la crise suicidaire chez l’adulte  Ne pas faire - Le regard (vide, absent) - Traces de coups, automutilation, scarifications - Se disputer ou se débattre - Changement d’habitudes dans un sens positif ou négatif - Utiliser la menace ou la culpabilité (hygiène, promenades) - Jouer le bluff (ex : vas-y, fais-le) - Froideur, excitation, irritabilité, tristesse, vide, désespoir - Interrompre avec vos propres histoires - Difficulté à prendre une décision - Communiquer un manque d’intérêt - Changement de comportement - Minimiser les problèmes de la personne  Attitudes à adopter  Mesure de l’intensité de la crise - Importance de l’attitude empathique, du ton grave et Risque Urgence calme de la voix Danger - S’adapter à la personne, aux capacités cognitives liées à la souffrance et à la crise suicidaire - Aborder directement la question du suicide  Facteurs de risque d’un passage à l’acte 5) Rechercher les facteurs de protection (famille, amies, projection dans l’avenir, alliance thérapeutiques) Facteur bibliographie : 6) Être attentif à ce qui se dit - Sexe, âge 7) Être attentif à ce qui ne se dit pas (la démarche, le - ATCD de TS familiaux regard, automutilation, scarifications, marque, changement - Maltraitance, abus sexuels d’habitudes) - Maladie chronique, handicap sévère 8) Être attentif à ce qui se sent dans le contact avec le - Prisonnier patient (froideur, excitation, tristesse, vide, désespoir, Facteurs psychosociaux : difficulté à réfléchir…) - Événement de vie stressants (deuils, séparation) 9) Stratégies et séquences d’intervention (établissement d’un - Fragilisation socioprofessionnelle lien de confiance, encourager l’exploration et l’expression - Conflits des émotions, comprendre au mieux la crise : laisser le Facteurs psychopathologiques : temps d’expliquer ce qu’il ressent, tenter de connaitre les - Dépression personnes ressources, responsabiliser et établir des - Schizo ententes avec la personne, ne pas rester seul) - Addiction - Trouble conduite alimentaire  Élément protecteur - Trouble anxieux - Trouble de la personnalité - Liens sociaux et familiaux - Projection dans l’avenir, autres alternatives  Actions infirmières - Alliance thérapeutiques 1) Évaluation du potentiel suicidaire : RUD 2) Évaluer les facteurs de risque 3) Évaluer l’urgence ou l’imminence du passage à l’acte (niveau de souffrance, planification du scénario, idée suicidaire, absence d’autre alternative, impulsivité …) 4) Évaluation de la dangerosité (létalité du moyen suicidaire envisagé, la personne peut-elle accéder facilement ou non à ce moyen) E. Troubles de la personnalité  Groupe B : impulsifs/dramatiques 7) Connaître les troubles de la personnalité et les traits qui Risque suicidaire ++ ; troubles addictifs, troubles de les caractérisent. l’humeur, troubles du comportement alimentaire  Personnalité antisociale « psychopathes » Troubles de la personnalité : modalité durable de l'expérience o Impulsif (pas accès aux mots donc utilise les coups) vécue et des conduites qui dévient de ce qui est attendu o transgression des droits et de la loi, tendance à la socialement, dans au moins 2 domaines : cognition, affectivité, manipulation fonctionnement interpersonnel, contrôle des impulsions. o pas de remords, difficulté de vivre ensemble  Groupe A : distants/excentriques  Personnalité narcissique o se sent supérieur/spécial/unique, surestime ses  Personnalité paranoïaque capacité, besoin d’admiration o suspicion irrationnelles, méfiance excessive, o dévalorise l’autre, manque d’empathie, leur estime altération du jugement (la personne va penser qu’on est fragile lui veut du mal)  Personnalité histrionique  Personnalité schizoïde o labilité émotionnelle, besoin d’attention exagéré et o tendance à l’isolement, manque d’intérêt pour les en quête d’affection autres, peu de réactivité émotionnelle (personne dans o théâtralisme (par exemple : les « faux malades » une bulle au niveau émotionnel et social) alors qu’il existe une réelle souffrance)  Personnalité schizotypique  Personnalité borderline o croyance bizarre/champs d’intérêts particuliers 50% des borderline ont subie agressions sexuelles ou maltraitance (superstition, phénomènes paranormaux), dans l’enfance comportements parfois étranges donc entraînent des o instable au niveau affectif, interpersonnelle, de relations sociales pauvres (personne mise à la marge l’image de soi et très impulsif (automutilation) de la société) o peur de l’abandon (besoin qu’un autre les étaye, l’autre se fatigue, il s’effondre) risque de SUICIDE +++ o Peuvent présenter des phénomènes hallucinatoires F. Les pathologies du vieillissement transitoires, des symptômes dissociatifs (dépersonnalisation, déréalisation) 8) Comprendre la différence entre symptôme et troubles Evolution : apaisement dans les suites ; évènements de vie peuvent psychiatriques. réactivité la symptomatologie Symptôme psy : Modification progressive ou rapide des affects et Objectifs de la PEC : renforcer la coopération thérapeutique, de la vie émotionnelle (tristesse de l’humeur), du comportement améliorer le contrôle émotionnel, renforcer le sens de l’identité (crise d’agitation), des perceptions (hallucination auditive ou visuelle), du contenu ou de l’organisation des pensées (délires).  Groupe C : effacés/anxieuses 9) Savoir identifier les symptômes évocateurs d’une maladie  Personnalité évitante neurodégénérative à présentation psychiatrique. o inhibition relationnelle et sociale o mésestime de soi, sensibilité au jugement négatif Symptômes psycho-comportementaux des démences : entraine un évitement de certaines situations  Idées délirantes (maladie corps de Lévy) sociales  Hallucination (maladie corps de Lévy)  Agitation et agressivité (maladie d’Alzheimer)  Personnalité dépendante  Dépression (maladie corps de Lévy) o dépend de l’autre, se sent dévalorisé et vit à travers  Anxiété (maladie d’Alzheimer) l’autre  Exaltation de l'humeur o ne donne pas son avis  Apathie (maladie d’Alzheimer) o entraine des relations sociales déséquilibrées  Désinhibition  Irritabilité  Personnalité obsessionnelle-compulsive (ne pas confondre  Comportement moteur aberrant (maladie d’Alzheimer) avec les TOC qui sont régit par des obsessions et compulsions) 10) Connaitre les principes d’accompagnement des aidants o méticuleuse, souci du détail, de l’ordre o perfectionniste Personne non-professionnelle qui vit et agit dans l’entourage o prudence excessive dans ses taches immédiat du patient. Charge de travail estimé à 6h/j à peu de o contrôle des émotions o tendance à la procrastination temps libre, épuisement physique et psychique, risque d’apparition 13) Connaitre les 12 impasses relationnelles selon T. de patho (maladie cardiovasculaire, anxiété, trouble du sommeil) Gordon,1985 11) Connaitre l’expression de la crise suicidaire chez le sujet 1. Ordonner, diriger, commander âgé 2. Mettre en garde, avertir, menacer 3. Donner des solutions, conseiller, faire des suggestions (sans  Les facteurs de risque de la crise suicidaire l’accord explicite de la personne) 4. Persuader, argumenter  Modification du mode et lieu de vie 5. Moraliser, faire la leçon  Présence où apparition de troubles cognitifs 6. Juger, critiquer  Douleur physique et ou morale 7. Approuver, complimenter  Altération sensorielle 8. Ridiculiser, étiqueter  Entrée en institution 9. Interpréter, analyser  Deuil 10. Rassurer, manifester sa sympathie, consoler  Présence d'armes à feu à domicile (risque accru chez 11. Questionner, demander des preuves l'homme, veuvage, isolement, accumulation de deuil, perte 12. Laisser tomber, distraire, faire de l’humour, changer de d'autonomie) sujet G. Posture soignante, raisonnement et vocabulaire 12) Intégrer la notion de vulnérabilité et de souffrance pour développer un positionnement professionnel polyvalent porté par des valeurs et des connaissances professionnelles ?? Guide de révisions 3. Que signifie un patient suicidaire, un patient suicidé et un patient suicidant ? 1. Quels sont les signes évocateurs de la crise suicidaire chez  Suicidaire : celui qui a des idées suicidaires l’adulte ?  Suicidant : celui qui a réalisé une tentative de suicide  Suicidé : celui qui est mort par suicide  Être attentif à ce qui se dit : ne pas laisser passer « les perches »  Suicide : situation d’impasse, situation de non-choix. Mettre  Être attentif à ce qui ne se dit pas : la démarche, le regard fin à une souffrance insupportable, disparition des ressources, le (vide, pas de regard), traces de coup d’automutilations de suicide s’impose comme l’unique solution, ni courage ni lâcheté scarifications marques au niveau du cou, changement d’habitudes dans un sens positif comme négatif (promenades, hygiène, etc.) 4. Quels sont les facteurs de risques spécifiques de la crise  Être attentif à ce qui se sent dans le contact avec le suicidaire chez la personne âgée ? patient : froideur, excitation, irritabilité, tristesse, vide, désespoir, difficulté à prendre une décision à réfléchir,  modification du mode et lieu de vie changements de comportements  présence où apparition de troubles cognitifs  douleur physique et ou morale 2. Quels sont les facteurs de risques d’un passage à l’acte  altération sensorielle suicidaire chez l’adulte ?  présence d'armes à feu à domicile (risque accru chez l'homme, veuvage, isolement, accumulation de deuil, perte  Facteurs de risque biographiques : sexe, âge, ATCD de TS d'autonomie) et familiaux de suicide, maltraitance et abus sexuel, maladie  perte d’autonomie, veuvage chronique ou handicap sévère, prisonniers  Facteurs de risque psychosociaux : événements de vie 5. Que signifient les lettres RUD dans la prévention du stressant, fragilisation socio professionnelle, conflits suicide ?  Facteurs de risque psychopathologiques : dépressions (trouble bipolaire), schizophrénie, addictions, troubles des Risque Urgence Danger conduites alimentaires, troubles anxieux, troubles de la personnalité (psychopathe, borderline) 6. Quelles sont actions infirmières à mettre en place face à un 7. Quels sont les facteurs de protection d’un passage à l’acte patient suicidaire ? suicidaire chez l’adulte et le sujet âgé ? Stratégies et séquences d’intervention : - Liens sociaux et familiaux 1- Établissement d’un lien de confiance entre l’intervenant et - Projection dans l’avenir, Autres alternatives… la personne suicidaire : Une question d’attitude, La voix douce et - Alliance thérapeutique posée… - Personne âgées : animaux, entourage c’est important Suivre le rythme de la personne, Poser des questions ouvertes et - Adulte : moins importants les enfants/animaux ; ne éviter les pourquoi contrebalancent pas l’envie de suicide Ne pas penser aux solutions trop tôt pour être réellement à l’écoute 8. Quels sont les symptômes évocateurs d’une maladie 2- Encourager l’exploration et l’expression des émotions afin neurodégénérative à présentation psychiatrique chez le de diminuer la détresse : Aborder les émotions et les valider, sujet âgé ? Identifier les sphères de la vie qui sont touchées 3- Comprendre au mieux la crise ; laisser le temps d’expliquer Les symptômes psychiatriques sans trouble psychiatrique ne sont ce qu’ils vivent et ressentent. pas synonymes de pathologie psychiatrique. 4- Abordez simplement et clairement les idées de suicide et Chez l’âgé : toujours penser à la confusion en 1er et rechercher évaluer le potentiel suicidaire (RUD et Facteurs de protection) des causes (fécalome, globe urinaire). 5- Tenter de connaître les personnes ressources ou les Les maladies neurodégénératives peuvent se déclarer par des structures ressources, soutenir la famille symptômes psychiatriques isolés. 6- Responsabiliser et établir des ententes avec la personne suicidaire en tentant de transmettre l’espoir... 3 dimensions cliniques (tous liés) : 7- Ne pas rester seul ! - Troubles cognitifs : mémoire - Troubles de l’autonomie Evaluation de l’urgence suicidaire : le niveau de souffrance - Troubles comportement ou troubles psycho-comportementaux : psychique, l’intentionnalité suicidaire (idées suicidaires passives ou Variables selon les individus et s’aggravent avec la progression des actives, ruminations, planification d’un scénario, d’une date…), troubles cognitifs l’absence d’autre alternative, l’impulsivité, un événement précipitant Idées délirantes Hallucinations Agitation/Agressivité Dépression Anxiété Exaltation de l’humeur Apathie Désinhibition Irritabilité Comportements Moteurs Aberrants 9. Quels sont les risques d’un sevrage à l’alcool ? 11. Quels sont les 7 éléments cliniques à surveiller chez un patient en sevrage alcoolique ?  Crise d’épilepsie = crise comitiale  Encéphalopathies :  fréquence cardiaque - De Gayet-Wernicke : carence en vitamine B1 : syndrome  pression artérielle systolique confusionnel, nystagmus,... -> réversible  fréquence respiratoire - Pellagreuse : carence en vitamine PP : confusion mentale,  tremblements hypertonie extrapyramidale, troubles digestifs, signes  sueurs cutanéomuqueux -> réversible  agitation  Troubles cognitifs :  troubles sensoriels Maladie de Korsakoff : évolution encéphalopathie de Gayet- Wernicke -> irréversible : placement en institution 12. Quels sont les signes de gravité d’un coma éthylique ?  Epilepsies Coma éthylique ?  Neuropathies périphériques  Myopathies  Aréactivité  Mydriase 10. Quel est l’intérêt du score de Cushman ?  Hypotonie  Dépression respiratoire Syndrome de manque OH -> surveillance IDE du score de Cushman,  Hypothermie permet :  Hypotension  D’apprécier l’intensité du syndrome de sevrage transfert en réa  De détecter le pré-délirium Tremens (DT) (cauchemar, irritabilité, anxiété, sueurs, tremblement) 13. Dans l’addiction à l’alcool, quels sont les risques individuels ?  D’identifier le DT = urgence médicale  De surveiller l’apparition d’une crise d’épilepsie  « Immaturité affective » Au-delà de 6h après la dernière consommation peu importe  Faible estime de soi l’alcoolémie  Niveau élevé de Recherche de Sensations (Zuckerman), de Score de Cushman : critères cotés de 0 à 3 ; En fonction de la nouveauté fréquence cardiaque, pression artérielle systolique, fréquence  Difficultés à communiquer, à dire non respiratoire, tremblements, sueurs, agitation, troubles sensoriels  Sensation de mal-être  Alexithymie : incapacité exprimer verbalement les hyperthermie, signes de déshydratation, crise comitiale émotions, actions pour éviter ou résoudre les conflits,... généralisée.  Faible niveau de sociabilité 15. Quelles sont les caractéristiques de l’addiction à l’alcool ? 14. Quels sont les risques d’un sevrage à l’alcool ?  Augmentation de ses consommations ; augmentation du Crised’épilepsie de sevrage : temps passé à trouver le produit  plus fréquent chez hommes  Désir persistant  Survenue chez 10% des malades en sevrage  Syndrome de sevrage si pas de consommation  Risque de chute (le patient tombe d’un coup)  Abandon des activités  Risque de coma épileptique (risque de mort)  Incapacité de faire des activités importantes  Fréquence maximale dans les 3 jours après arrêt ou  Problèmes judiciaires ; situations dangereuses diminution de la conso d’alcool  Poursuite de la consommation malgré les conséquences  Risque de récidive faible  Craving  EEG normal  Haleine alcoolisée  Pas de ttt au long cours  Tremblement  Asthénie/tb du sommeil Délirium Tremens :  Tb du caractère, Tb thymiques (euphorie / déprime)  Dépistage : score de Cushman  Tb de l’affectivité (pouls, tension, respiration, tremblements, sueurs, agitation,  Méconnaissance de l’intox troubles sensoriels)  Idées de jalousie, Perte du sens moral  Pré-délirium tremens : (survient après 12 à 24 heures de  Hallucinations sevrage)  Affaiblissement intellectuel, tb cognitifs (ivresse simple, Tremblements intenses, sueurs profuses, anxiété, insomnie, ivresse pathologique, ivresse épileptogène, coma éthylique) agitation, nausées, vomissements, tachycardie, crise comitiale.  Gestes perturbés, baisse réactivité motrice, allure  Délirium Tremens : (survient après 24 à 48 heures de titubante sevrage)  Fusion des images, vision troublée, Tremblements généralisés, sueurs profuses, hallucinations,  Estimation distances et vitesses faussées tachycardie, HTA, augmentation de la FR, troubles de la  Temps de réaction allongé, baisse de la vigilance conscience, désorientation temporo-spatiale, vomissements, 16. Quels troubles caractérisent la personnalité antisociale ou  Plaintes somatiques concernant le sommeil > à celles psychopathique et borderline ? concernant l'alimentation  Comorbidité élevée  Personnalité Antisociale (« psychopathes ») : impulsivité, transgressions des droits d’autrui, de la loi ; tendance à la Chez l’adolescent : manipulation, pas de remords  Troubles du comportement (fugue, TS, …)  Troubles d'opposition à l'adulte  Personnalité borderline : Instabilité affective,  Troubles des conduites alimentaires interpersonnelle (peur de l’abandon ++), de l’identité, de l’image de  Usage de toxiques (alcool, drogues) soi, impulsivité (conduites à risque, automutilation)  Plaintes somatiques sans substratum organique Forte représentation dans les services d’hospitalisation psy, risque  Absentéisme scolaire suicidaire +++  Comorbidité élevée (troubles anxieux surtout TAG et TOC) Evolution : instabilité et troubles comportementaux très marqués  Fréquence probablement élevée des dépressions atypiques chez le jeune adulte, parfois un apaisement dans les suites, les (hyperréactivité thymique associée à au moins un symptôme tel que événements de la vie peuvent réactiver la symptomatologie. sentiment de rejet, hypersomnie ou hyperphagie) Objectifs de la PEC : renforcer la coopération thérapeutique, améliorer le contrôle émotionnel, renforcer le sens de l’identité 18. Quels sont les symptômes cliniques spécifiques de la dépression du nourrisson ? 17. Quels symptômes sont caractéristiques de la dépression de l’adolescent et de l’enfant ? Enfant qui refuse de s'alimenter Se contracte quand pris dans les bras Chez l’enfant : Ne suit pas les regards et les intonations  Diminution marquée du plaisir à effectuer des activités Ne babille pas auparavant très investies (sports, loisirs)  Colères et irritabilité prennent parfois le devant de la scène 19. Quels sont les 4 troubles de l’attachement et leurs  Inhibition intellectuelle : la baisse récente du rendement manifestations ? scolaire motive souvent la consultation  Tendance à l'isolement : joue seule ou avec des enfants plus  L'attachement autonome : l'enfant sécurisé recherche le jeunes que lui contact avec la figure d'attachement, il peut pleurer au départ de  Phases d'agitation psychomotrice pouvant alterner avec un ses parents et être rassuré quand ils reviennent, il se laisse ralentissement réconforter par un étranger, mais c'est différent des parents, la  sans verbalisation des angoisses, ne sait pas mettre de mots mère est sensible aux signaux de détresse de son enfant. dessus  L'attachement insécure évitant : attachement pathologique. L’enfant est moins actif et ne compte pas sur ses 21. Quels sont les signes cliniques du trouble anxieux de parents pour le rassurer, le comportement qui caractérise de séparation chez l’enfant ? façon typique ces enfants et l'évitement du contact ; il va se laisser prendre dans les bras mais il ne cherchera pas à conserver  Début brutal ou insidieux le contact, il montre peu de détresse lors de la séparation  Détresse majeure lors de la séparation ou de son  L'attachement insécure ambivalent : l'enfant est anticipation malheureux lorsque les parents ne sont pas là mais il ne cherche  Pleurs, agrippement, manifestations somatiques, … pas le contact lorsqu'ils reviennent, la réaction typique de ces  Ruminations et préoccupations morbides enfants est ambivalente ils recherchent activement le contact  Cauchemars mais lorsqu'il est établi l'enfant veut s'en défaire.  Désir intense de réunion familiale  L'attachement désorganisé : (le plus grave) il s'agit  Refus d’aller dormir en dehors de la maison d'enfants qui se figent lors de la rencontre dans une posture  Refus de sortir seul ou de rester seul d'appréhension de confusion ou de dépression. Il s'agit souvent  Conduites régressives, dort avec ses parents, attitudes des enfants victimes de maltraitance ou témoins de violence. infantiles (colères, tyrannie, …)  Perte d’autonomie 20. Quels sont les signes cliniques du trouble anxieux chez  Facteurs favorisants : parents anxiété séparation, l’enfant ? événement traumatisant (ex : cambriolage)  anxiété durable, excessive, répercussion sur la qualité de vie 22. Quels sont les troubles psychiatriques qui interviennent  somatisation (eczéma, maux de ventre, palpitations, sueurs, dans le refus anxieux de l’école ? cauchemars, alimentation  manifestations comportementales (agressivité,  Angoisse de séparation agrippement, pleurs, cris, évitements  Phobie sociale  cognitif (rumination, obsession); tourbillon d’inquiétudes  Angoisse de performance concernant la performance, la famille, les relations sociales, la  Phobie spécifique santé, les problèmes dans le monde, les situations nouvelles ou  Attaques de panique avec ou sans agoraphobie incertaines  Associations fréquentes des mécanismes 23. Quels sont les symptômes dans les phobies sociales de o préoccupation des parents autour du poids ou de l’enfant ? l'alimentation o difficulté à exprimer les émotions  Peur intense et persistante d’une ou plusieurs situations o évitement des conflits sociales ou de performance où l’enfant est exposé à l’observation o tendance à souligner la performance… d’autrui  Facteurs génétiques  Sensations physiques  Evènements traumatiques : Atcd d’abus sexuels dans  Pensées : Peur d’agir de façon embarrassante ou humiliante l’enfance devant les autres et d’être jugé négativement  Facteurs psychiques :  Comportements : évitement ou affrontement avec grande o mauvaise image de soi détresse o souci de la réussite, perfectionnisme  Sensations physiques associées à l’anxiété : o difficulté à s'affirmer  Maux de ventre, nausée, papillons dans l’estomac o Hypersensibilité  Augmentation du rythme cardiaque -Vision embrouillée o insatisfaction corporelle élevée  Rougissement o affects négatifs  Mains moites et/ou froideurs aux extrémités o pratique des régimes, de plus en plus précoce  Tension musculaire et maux de tête  Facteurs bio hormonaux :  Tremblements, lourdeur musculaire o Puberté précoce  Sensations de chaleur et/ou frissons o Surpoids, Obésité  Transpiration  Étourdissements 25. Quels sont les affects après une crise de boulimie ?  Boule dans la gorge Affects dépressifs : remords, honte, culpabilité, désespoir voire 24. Quels sont les facteurs favorisant l’apparition d’un trouble idées suicidaires du comportement alimentaire ? 26. Quels sont les signes évocateurs de vomissements dans les  Facteurs socioculturels : TCA ? o influence et pression de la société o internalisation d'un idéal de minceur  Hypertrophie des parotides (visage en forme de poire)  Facteurs familiaux :  signe de Russell (frottement au nv des doigts)  abrasion des dents (acidité gastrique abime l’émail)  atteinte au niveau de l’œsophage  Signes :  altération dentaire : coloration jaune brunâtre des dents, 27. Quelles sont les stratégies de contrôle du poids dans caries, déchaussements, ulcérations muqueuses l’anorexie mentale ?  plaies aux doigts  œsophagite, ulcère estomac  Restrictions Quantitative : diminution des portions, saut  hypertrophie salivaire des repas…  risque fausse route et ingestion corps étrangers  Restrictions Qualitative : sélectivité, éviction de produits,  carences grave (vitamines + électrolytes) végétarisme  pathologies rénales  Mais aussi : vomissements, coupe-faim, laxatifs,  trouble du rythme, risque d’arrêt cardiaque par diurétiques, toxicomanies, tabagisme, chewing-gum, hypokaliémie restriction hydrique, potomanie, « oublis » volontaires d'insuline chez les DID, Hyperactivité physique, Exposition 29. Qu’est-ce que le trépied anorexique (triade) ? au froid  Croyances alimentaires :  Aménorrhée o restriction cognitive : fait de tenir pour véridique,  IMC < 17.5 vraisemblable ou possible l’action d’un aliment sur  Déni de la maigreur (différent de dysmorphophobie : l’organisme. anorexie/boulimie) Conséquences : influence le comportement alimentaire, crée des symboliques alimentaires, accorde un pouvoir positif/négatif aux 30. Quelles sont les caractéristiques du trouble panique et les aliments actions Ide à mettre en place ? 28. Quels sont les signes cliniques dans la crise de boulimie ? Survenue brutale d‘une sensation de peur intense sans objet qui s‘accompagne de symptômes psychiques, physiques, et  repas copieux de 1500 à 4000 calories comportementaux.  En général en cachette, en un temps limité (< de 2h)  Durée : Anxiété paroxystique bien limitée dans le temps.  absence de notion de plaisir = remplissage  Pas de facteurs déclenchants spécifiques  suspend ou occulte les pensées et affects pénibles, effet « dissociatif » PEC : thérapie comportementale cognitive + abord corporel (relaxation, exercice de respiration) 31. Quels sont les diagnostics différentiels somatiques du 33. Quelles sont les caractéristiques du trouble anxieux trouble panique ? généralisé ?  Infarctus du myocarde - symptômes physiques :  Crise d’angor  orage neurovégétatif : tachycardie, palpitation, sueurs,  Crise d’hypoglycémie tremblements, étouffement, nausées, vertiges, bouffées  Crise d’asthme chaleur, sécheresse de la bouche, insomnie - symptômes psychiques : 32. Quels sont les symptômes de l’attaque de panique ?  sentiment de doute, sensation de danger, vécu de mort imminent, peur de perdre le contrôle, de devenir fou, un Montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui sentiment d’insécurité permanent, de menaces imprécises, atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de quatre accompagnés de difficultés de concentration (ou plus) des symptômes suivants : - symptômes comportementaux :  Palpitation, accélération du rythme cardiaque  sidération, agitation, évitement, affrontement, pleurs,  Transpiration recherche protection  Tremblement ou secousses musculaires Ces troubles sont présents pendant plusieurs semaines  Sensations de « souffle coupé », impression d’étouffement consécutives (> 6 mois)  Sensation d’étranglement  Douleur ou gêne thoracique 34. Quelle est la définition du trouble obsessionnel compulsif ?  Nausée ou gêne abdominale  Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou Présence d’obsessions et de compulsions difficiles à contrôler, impression d’évanouissement comportements répétitifs, selon des règles inflexibles, de perte  Frissons ou bouffés de chaleur de temps de plus de 1h par jour  Paresthésie (sensations d’engourdissement ou de picotement) Forme la plus grave et la plus organisée des troubles névrotiques.  Déréalisation ou dépersonnalisation Organisée autour de 2 symptômes clés :  Peur de perdre le contrôle de soi ou de « devenir fou »  L’obsession : Pensée qui s’impose au sujet, incontrôlable  Peur de mourir même si la personne se rend compte que ce n’est pas rationnel, Leur contenu est souvent dégoutant, pensées interdites douloureux, 30. anxiogène, inacceptable. Le patient reconnait le contenu de l’obsession comme totalement Conduites d’évitement du patient pour ne pas se confronter à ces extérieur à son propre système de pensées Cette pensée s’impose objets ou situations au sujet contre sa volonté, de manière intrusive, désagréable. Symptômes physiques, parfois attaque de panique Elle génère une « lutte anxieuse » 3 types : phobies simples, agoraphobie, phobies sociales  La compulsion : le sujet doit accomplir une action pour lutter 37. Quels sont les symptômes cliniques prévalents du trouble contre l’obsession (rituels compulsifs de lavage, de vérification, de du spectre autistique ? comptage) Équivalents des obsessions mais en actes, appelés aussi « rituels »  Anomalies qualitatives des interactions sociales réciproques Gestes, comportements, actes (physiques ou mentaux) que le sujet  Absence d’appétence à la socialisation (intérêt pour se sent obligé d’accomplir, de manière récurrente. les autres enfants, réponse à leur approche), amitiés Ils permettent souvent (transitoirement) d’atténuer l’anxiété liée pauvres aux obsessions  Attention conjointe o Regard, sourire social (présents chez le 35. Quels sont les signes cliniques du trouble obsessionnel nourrisson) inadaptés, pauvres compulsif ? o Pointage proto-impératif ++ (ou instrumental) de mauvaise qualité  rituels de vérification,  Absence d’offres de partage, de plaisir partagé  rituels de répétition,  Mauvaise reconnaissance des émotions  rituels d’ordre et de rangement ou rituels d’évitement  Expressions faciales inadaptés, pauvres  Défaut d’empathie et de théorie de l’esprit 36. Quelles sont les caractéristiques du trouble phobique ? (Comprendre les intentions d’autrui pour prédire ses actions : fonction innée, ordinaire et naturelle) Peur intense, incontrôlable et irrationnelle d’un objet ou d’une  Défaut d’ajustement situation redoutée dites « phobogènes » n’ayant pas de caractère  Maladresse sociale, Inadéquation des réponses objectivement dangereux ; c’est disproportionné sociales Anxiété flottante dans le cas du tag  Absence d’offre de réconfort Anxiété confrontatoire (objet contraphobique) : à l’instant T, confronté à la scène  Anomalies qualitatives de la communication (verbale et non Anxiété anticipatoire verbale)  Langage verbal : o Retard d’acquisition jusqu’à absence de langage ou o Maniérismes complexes, mouvements répétitifs du apparition tardive d’un langage complexe d’emblé tronc, de la tête, des bras, +/- marche bizarre (pointe o Peu de bavardage, communication pauvre ou de mauvaise des pieds) qualité (intérêts personnels) o Possibles automutilations (coups, morsures) o Anomalies de l’aspect général du langage : Tonalité de Cause : lutte contre l’anxiété, sentiment fort (colère / voix, timbre, intensité, débit inhabituels, Prosodie joie), autostimulation anormale (guindée, monocorde, bizarre, mécanique...)  Rituels : o Anomalies du contenu : Stéréotypies verbales, o Compulsions/rituels non fonctionnels écholalies, vocalises, « bruits » o Verbaux o langage non communicatif o Résistances aux changements o Langage idiosyncrasique, néologisme  Intérêts restreints : activités envahissantes sans but de o Inversion pronominale (« je » / « tu » ou « je » / « il » / socialisation « prénom ») : disparaît normalement après l’acquisition  Répercussion sur les autres activités, l’organisation du «je ». familiale o Anomalies de la compréhension : Difficultés d’accès à  Intérêts spécifiques (trains, drapeaux, églises, tanks, l’implicite, au second degré, au langage imagé (proverbes panneaux de circulation) / expressions), Difficultés d’analyse des expressions  Parfois connaissances encyclopédiques faciales, du gestuel et tonalité accompagnant le discours  Intérêts sensoriels (recherche/autostimulation) :  Langage non verbal : o visuels (mouvement rotatoire) o Peu de compensation par le langage non verbale ++ (« oui, o auditif (raclements de gorge) non » de la tête, gestuelle) o tactiles, olfactifs, vestibulaire o Peu de gestes instrume

Use Quizgecko on...
Browser
Browser