Séance 7 Stratégie et marketing bancaire PDF
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BUT MMI - Université Bordeaux Montaigne
2024
Pierre-Benoît GROS / Jeanne LAMANT HAMOUDI
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Summary
These notes detail a course on banking strategy and marketing, specifically for the 7th session of a bachelor's program. The document includes a course schedule from September to November 2024, a breakdown of assignments including group projects, and a list of students and their groups. Important dates such as presentations and a final test are also mentioned.
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Stratégie et marketing bancaire Jour 7 : 4 novembre 2024 Travaux de groupes et révisions BACHELOR Pierre-Benoît GROS / Jeanne LAMANT HAMOUDI...
Stratégie et marketing bancaire Jour 7 : 4 novembre 2024 Travaux de groupes et révisions BACHELOR Pierre-Benoît GROS / Jeanne LAMANT HAMOUDI 1 Agenda du cours Le marché bancaire et la concurrence J1 9-10 septembre 2024 Les différentes stratégies J2 16 septembre 2024 Les facteurs de contingence et contraintes J3 23-24 septembre 2024 L’innovation et les perspectives J4 24-30 septembre 2024 La RH au service des stratégies bancaires J5 30 sept - 7 octobre 2024 Le marketing de la banque J6 7-14 octobre 2024 Révisions et rendu écrit des travaux de groupe J7 4 novembre 2024 Restitution orale des travaux de groupe J8/9 4s3 12s12?3 et 18s123 novembre 2024 Test J10 décembre 2024 2 Travaux de groupes 3 Travaux 1. Relire les cours pour quizz 2. Application au projet de groupe de toutes les notions et méthodes de J1, J2, J3, J4 J5 J6 3. Présentation powerpoint à rendre le 4 novembre 4. Présentation orale en groupe le 4, 12 ou 18 & 19 novembre 4 Travaux à faire sur votre projet stratégique : Marché Concurrence Stratégie Facteurs de contingence et règlementation Innovation RH Marketing 5 Travaux de groupes S2 Nom Prénom GROUPE ENTREPRISE DATE FOIXET Téa 1 PAYPAL 12 FRENTZ-- SEGALEN Thimote 1 PAYPAL 12 GARCIA Léo 1 PAYPAL 12 LEMAY Elena 1 PAYPAL 12 LEONELLI Thibault 1 PAYPAL 12 LUO Xuanzhe 1 PAYPAL 12 LU Xinshuo 2 BOC 12 PAN Yi 2 BOC 12 SHI Ran 2 BOC 12 WANG Jiahao 2 BOC 12 WANG Ruiyang 2 BOC 12 WANG Yujia 2 BOC 12 DENUX Thomas 3 REVOLUT 18 GORINE Goussem 3 REVOLUT 18 HAMEG Lyess 3 REVOLUT 18 MELI Hugo 3 REVOLUT 18 SU Jinling 3 REVOLUT 18 TAN Bing'er 3 REVOLUT 18 LI Haoyang 4 HSBC 18 LI Jiayi 4 HSBC 18 LIU Huyang 4 HSBC 18 PAN Weicheng 4 HSBC 18 WANG Xihan 4 HSBC 18 LIU Zisheng 5 CA 18 MA Jijie 5 CA 18 SONG Jinghang 5 CA 18 TAN Haole 5 CA 18 TAN Hongtian 5 CA 18 LYU Yiming 6 ICBC A L'INTERNATIONAL 12 SUN Tianyue 6 ICBC A L'INTERNATIONAL 12 WANG Jia 6 ICBC A L'INTERNATIONAL 12 WANG Meiou 6 ICBC A L'INTERNATIONAL 12 WANG Xiaohui 6 ICBC A L'INTERNATIONAL 12 WANG Youran 6 ICBC A L'INTERNATIONAL 12 DJOUADI Sabry hicham 7 BNPP 12 KENZOU Elias 7 BNPP 12 LE QUINIAT-DUJON Victoria 7 BNPP 12 MAGNAN Paul 7 BNPP 12 MAMOUN Anaël 7 BNPP 12 6 Travaux de groupes S3 DATE 12 OU 18 Nom* Prénom GROUPE SUJET NOVEMBRE XIANG Lumeixiu 1 BOC 18 YAN Zhili 1 BOC 18 YANG Yunwei 1 BOC 18 ZHANG Bingyi 1 BOC 18 ZHANG Tianyi 1 BOC 18 ZHENG Bowen 1 BOC 18 WU Aiyichen 2 HSBC 4 XU Yinuo 2 HSBC 4 XUE Jingyue 2 HSBC 4 YAO Zuoyun 2 HSBC 4 ZHAO Jingru 2 HSBC 4 ZHU Kening 2 HSBC 4 RACHID Ryan 3 BNP M&A 4 SANCHEZ Lucas 3 BNP 4 SCHOCKMEL Nik 3 BNP 4 VELI Mathias 3 BNP 4 VIDAL Yannis 3 BNP 4 VIVIANI Nils 3 BNP 4 OTTO Grégoire 4 TRADE REUBLIC 4 RICHARD Victor 4 TRADE REUBLIC 4 ROSSIGNOL Louis 4 TRADE REUBLIC 4 SAIL Mohamed 4 TRADE REUBLIC 4 TAILLEFERD Sam 4 TRADE REUBLIC 4 TERRANOVA Thomas 4 TRADE REUBLIC 4 WU Han 5 CCB 18 ZHANG Chi 5 CCB 18 ZHANG Xinan 5 CCB 18 ZHANG Yashi 5 CCB 18 ZHAO Zihui 5 CCB 18 MEYER Mathis 6 CA 4 MICKA VOLFIN Adrien 6 CA 4 MOULINAS Paul 6 CA 4 PREVE Charles 6 CA 4 SOLA Gabin 6 CA 4 MEUNIER Emily 7 REVOLUT 18 SBIHI Rania 7 REVOLUT 18 SHABANA Salma 7 REVOLUT 18 YANG Zhenrui 7 REVOLUT 18 ZANG Zhifan 7 REVOLUT 18 ZHANG Yueqian 7 REVOLUT 18 XIE Qiheng 8 IBC 18 YANG Jihui 8 IBC 18 YE Zeng 8 IBC 18 ZHENG Zehan 8 IBC 18 ZHOU Jiarui 8 IBC 18 ZHOU Jiayi 8 IBC 18 7 Travaux de groupes S1 8 Votre travail de groupe Objectif : préparer votre projet grâce aux notions acquises en stratégie et marketing bancaire Projet : bâtir une stratégie pour une banque ou une fintech Moyens : votre investissement => sur le cours, vos recherches et votre travail en groupe (6 par groupe) pour construire votre projet Evaluations : - 60 % de la note : examen sur table en présentiel sur les notions le ……2024 (QCM, questions de fond..) - 40% de la note : soutenance orale de votre projet 4, 12 et 18 & 19 novembre 2024 (support écrit 30% de la note + prestation orale 70% de la note) 9 Travaux de groupes 10 Stratégie et marketing bancaire Jour 7 : 4 novembre 2024 révisions BACHELOR Pierre-Benoît GROS / Jeanne LAMANT HAMOUDI 11 Stratégie et marketing bancaire Jour 1 BACHELOR Pierre-Benoît GROS / Jeanne LAMANT HAMOUDI 12 1. Le marché bancaire et la concurrence 13 Quelques définitions VIDEO https://www.youtube.com/watch ?v=8I4sdXbgk4g 14 Quelques définitions Qu’est ce que le PNB d’une banque et le coefficient d’exploitation ? Activité d’une banque se mesure par le PNB = Produit net bancaire 2 composantes principales des produits : ✓ marge d’intermédiation = résultat des banques sur leur activité de dépots et prêt (différence entre les intérêts reçus de la distribution de crédits et les intérêts versés => coût de leurs ressources) ✓ commissions = revenus que la banque tire en matière de conseils et d’opérations diverses à ses clients Coefficient d’exploitation = frais généraux (charges d’exploitation) / PNB de l’ets. Ratio qui mesure la performance d’exploitation des banques, plus ce ratio est bas plus la banque est efficace 15 Quelques définitions Qu’est ce que le ROE et le ROA ? ROE = résultat net / capitaux propres (equity) ✓ C’est le retour sur investissement de l’argent apporté par les actionnaires. Ratio qui mesure l'efficacité des investissements réalisés en prenant en compte uniquement les fonds apportés par les associés et en ignorant les dettes ROA = résultat net / total des actifs ✓ Il permet de mesurer l’efficacité de l’entreprise à générer des bénéfices en mobilisant ses moyens matériels et immatériels. Il exprime la capacité d’une entreprise à générer un revenu à partir de ses ressources 16 Exemple quizz ratios financiers Situation Réponse Qu’est ce que le ROA ❑Le résultat net sur les capitaux propres ❑Le résultat net sur le total des actifs ❑Les fonds propres sur les risques Qu’est ce que le ROE ❑Le résultat net sur les capitaux propres ❑Le résultat net sur le total des actifs ❑Les fonds propres sur les risques Qu’est ce que le coefficient ❑charges d’exploitation / PNB d’exploitation ❑charges d’exploitation / fonds propres ❑PNB / charges d’exploitation Qu’est ce qu’un stress test ❑Une procédure d’évaluation de la valeur des actifs du bilan sous conditions dégradées ❑Une procédure d’évaluation des fonds propres ❑Une procédure d’évaluation du PNB 1. Le marché de la banque 18 Le marché bancaire international 19 Le marché bancaire international ROE Baisse de la rentabilité depuis 2005 : les banques françaises tirent leur épingle du jeu 20 Le marché bancaire international ROA 21 Le marché bancaire international PNB 22 Le marché bancaire international 23 Le marché bancaire européen 24 Le marché bancaire européen Fin 2019, les groupes bancaires français disposent d’un niveau de fonds propres historiquement élevé, dans le contexte de l’application progressive des accords de Bâle III, ce qui leur confère une plus forte résilience pour affronter la crise Le système bancaire français se compare favorablement au niveau européen en termes d’indicateurs de solvabilité et de rentabilité 25 Le marché bancaire européen 26 Le marché bancaire européen Les spécificités du modèle allemand : l’Allemagne compte toujours un grand nombre d’etablissements de crédit (2,5 pour 100 000 habitants c/ 1 en France). Le secteur bancaire allemand est peu concentré (les 5 plus grandes banques représente 50% du secteur c/ 80% en France) Différences entre système français et anglais : Crédit immobilier à taux fixe Crédit immobilier à taux variable Système de caution Recours à l’hypothèque Étude de solvabilité de l’emprunteur Etude de la valeur du bien financé Crédits conservés dans le bilan des banques Crédits titrisés 27 28 Le marché bancaire français Les banques historiques 29 La spécificité du marché bancaire français Modèle largement prédominant dans le système bancaire français, qu’est ce que la banque universelle ? Ensembles financiers regroupant directement ou par des filiales les différents métiers des banques de détail, de financement et d’investissement et de gestion d’actifs : ✓ La BFI Banque de Financement et d’Investissement exerce des activités de conseil, d’intermédiation et d’exécution ayant trait aux opérations dites de haut de bilan ✓ La banque de détail exerce une activité de crédit et d'offre de produits de placements auprès de clientèles individuelles ✓ La banque de gestion d’actifs est spécialisée dans les services liés aux placements (SICAV, fonds communs de placement, assurance-vie, immobilier) 30 La spécificité du marché bancaire français Si le concept de banque universelle reste assez largement utilisé il pose question depuis la dernière crise Des évolutions réglementaires pourraient favoriser des scissions des portefeuilles afin d’éviter le mélange entre activités traditionnelles et activités fortement risquées, voir spéculatives 31 D’une stratégie universelle à une stratégie multi-spécialisée Les principales orientations retenues par les acteurs : ✓Le retrait pur et simple de certaines activités (il se réalise pour le moment dans les métiers de la BFI) ✓Les stratégies de développement axées produit ou familles de produits (renforcement ou restructuration depuis quelques années via des filiales spécialisées sur les domaines du crédit à la consommation, du crédit-bail, de l’immobilier) ✓Le ciblage de certaines catégories de clients (efforts importants pour exploiter au mieux la clientèle dite « mass affluent » ou patrimoniale et professionnelle) ✓Le développement de filiales on line (exemple de BforBank pour le Crédit Agricole) ✓Les stratégies d’internationalisation (recherche de relais de croissance résultant d’un arbitrage entre les fonds propres alloués au développement international et le risque associé à chaque pays) 32 D’une stratégie universelle à une stratégie multi-spécialisée Le pilotage d’un modèle multi-spécialisé : ✓La filialisation des activités (elle permet d’optimiser les structures et clarifier les missions et les services rendus aux autres entités du groupe) ✓Les stratégies multi-marques ou mono-marque 33 Le marché bancaire français 34 Le marché bancaire français 35 Le marché bancaire français 36 Le marché bancaire français 37 Le marché bancaire français 38 Le marché bancaire français Les fermetures de distributeurs de billets s'accélèrent en France : plus de 2100 distributeurs ont fermé en 2019. La tendance pourrait avoir été renforcée lors de la crise sanitaire A fin 2019, la France comptait 50 316 distributeurs La BDF parle de « rationalisation » du nombre de DAB pour 2 raisons principales : ✓ l’érosion « de l’usage des espèces dans les transactions, sous l’effet des changements des modes de consommation et de paiement » ✓ nombre d’agences bancaires lui aussi en baisse, les banques en ligne 100% digitales prenant progressivement le relais Par Wladimir Garcin-Berson Publié le 3 août 2020 39 La recherche de leviers de croissance Développement des ventes de l’assurance IARD, produit fidélisant, à forte marge assurant par ailleurs un PNB récurrent Les axes de diversification : ✓ La naissance et le développement de la bancassurance fait partie des 3 principales ruptures du modèle de l'assurance depuis le 20ème siècle ✓ Certains marchés de niche ont séduit les banques qui visent les services de conciergerie, services à la personne, télésurveillance, transferts d'argent, téléphonie mobile : succès et insuccès 40 Les impacts de la crise sanitaire 2020/2021 Un choc négatif sur l’activité économique en 2020 Un impact relativement modéré de la crise sanitaire sur les banques et les assurances en 2020 A l’été 2020, un rattrapage du volume des financements aux particuliers Une baisse modérée des revenus qui touche la plupart des lignes métiers Une hausse du coût du risque Un impact limité sur les ratios de solvabilité Un mouvement de décollecte en assurance vie mais pas de crise de confiance La crise de la Covid-19, assez logiquement, a renforcé le recours aux outils digitaux 41 L’impact de la remontée des taux 2021/2023 42 L’impact de la dissolution du 9 juin 2024 L'attaque en Bourse a été violente. Au lendemain de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, les banques françaises ont brutalement décroché Le secteur financier reste très sensible à la stabilité politique, qui a des conséquences directes sur la confiance des investisseurs et des consommateurs. L'incertitude accroît la prime de risque immédiatement Les valeurs bancaires françaises ont montré leur grande sensibilité au climat politique et au risque souverain alors qu’elles tentaient un rebond après deux années difficiles sur la banque de détail Les banques sont les valeurs les plus exposées au risque politique. Et pour cause, elles sont tout simplement fortement corrélées au risque souverain 43 2. L’image des banques 44 « Affaires » d’éthique Cas Kerviel Le procès Kerviel a révélé une autre dimension du problème de la SG : une défaillance des dispositifs collectifs de gestion. La banque a « commis des fautes civiles ». Cela ne signifie pas que Jérôme Kerviel soit innocent sur le plan pénal mais que les dispositifs collectifs de gestion ont créé les conditions potentielles d’une fraude Les outils de gestion orientent bien souvent les décisions déontologiquement bonnes dans des directions non souhaitées parce que les finalités de la théorie financière sous-jacente à ces outils ne sont pas nécessairement alignées sur celles des objectifs déontologiques 45 « Affaires » d’éthique Cas AIG Les outils de contrôle interne du risque transportent des représentations scientifiques élaborées par la théorie financière mathématique. La théorie financière ne fait pas des prédictions (d’amplitude de risque ou de rendement), mais des prédications (des modèles qui vont prendre forme dans le vrai monde). Prenons l’exemple de la crise financière de 2008 et de la faillite d’AIG. La formule mathématique de la fonction de couverture reposait sur un paradigme de continuité des variations boursières, qui excluait toute rupture de cotation 46 La crise des subprimes 2007/2008 VIDEO https://www.yout ube.com/watch?v =eGGy2ocOLHE 47 « Affaires » d’éthique Cas Wells Fargo L'affaire des « faux comptes » a éclaté en 2016 révélant des pratiques commerciales qui se sont déroulées entre 2002 et 2016. L’enquête montra que Wells Fargo mettait une pression telle sur ses équipes commerciales pour qu'elles atteignent leurs objectifs, que celles-ci ouvraient des comptes aux clients sans leur demander leur autorisation, leur attribuaient des cartes de crédit ou des contrats d'assurance sans leur consentement. On estime à plus de 3,5 millions le nombre de comptes fictifs qui ont ainsi été créés 48 « Affaires » d’éthique Cas Wirecard EY, l’auditeur historique de Wirecard, a refusé le 18 juin 2020 de certifier les comptes en découvrant un « trou » de 1,9 milliard d’euros dans les comptes. L’action s’effondre, son PDG est arrêté Le prestataire de services de paiement a annoncé le 25 juin 2020 avoir déposé le bilan. Une faillite qui pourrait entraîner le non remboursement de 3,5 milliards d'euros de dettes 49 L’image des banques Les Français témoignent d’une excellente image à l’égard de leur conseiller, de leur agence bancaire et de leur banque (plus de 85%) et de toutes les banques françaises (près de 70%) Comme en 2018, les Français s’accordent autour du rôle des banques comme acteurs de la vie quotidienne et locale Les Français se montrent satisfaits de l’action des banques pendant la crise sanitaire, saluant leur disponibilité et leur attribuant un rôle à jouer dans la relance de l’économie Par ses actions (financement, soutien, service) et sa résilience, l’image de l’industrie bancaire française sort renforcée de la crise actuelle C’est aux banques, de loin, que les Français accordent le plus de confiance en matière de sécurisation de données personnelles 50 3. La concurrence 51 Une concurrence exacerbée Le renforcement de la concurrence banques/assurances : cette compétition est le résultat de l’incursion réciproque des 2 acteurs sur leurs métiers respectifs Le renforcement de la concurrence traditionnelle : ✓une concurrence frontale entre les coopératives et les mutuelles et les sociétés par actions ✓le maintien d’une présence forte d’acteurs spécialisés (COFIDIS, SOFINCO, PSA Finance ou RCI pour Renault, Banque Accor chez Auchan, S2P chez Carrefour, Banque Publique d’Investissement, Caisse des Dépôts et Consignation) ✓le renforcement de l’offre de la Banque Postale 52 Une concurrence exacerbée La création d’une nouvelle concurrence au sein des éts : recrudescence de nouveaux entrants portés par les possibilités d’Internet et des attentes de clients voulant de plus en plus opérer à distance (AMAGIZ, Bfor Bank, Fortuneo...) Ce sont les acteurs traditionnels qui sont à l’origine de cette « nouvelle » concurrence pour 2 raisons : ✓ la crainte de se faire devancer par tous les concurrents ✓ la conquête de nouveaux clients Si leur part de marché progresse, pour le moment le modèle peine à trouver sa rentabilité. La politique de prix bas et le temps de construire la réputation nécessaire expliquent cette situation La consolidation des positions des acteurs étrangers en France : plus de 1000 éts européens (HSBC, Barclays, ING…) ont fourni des prestations de service sur le sol français et 80 y sont implantés directement (passeport européen*) Les comparateurs en ligne (Assurland.com, LeLynx.fr, Meilleurstaux.com…) agissent comme de véritables « accélérateurs » de concurrence et renforcent la pression sur les marges des éts 53 Une concurrence exacerbée Les banques en ligne 54 Une concurrence exacerbée 55 Une concurrence exacerbée 56 Une concurrence exacerbée Les néobanques Les néobanques sont des banques mobiles, digitales, qui proposent une expérience utilisateur fluide et des produits souvent gratuits. Toutes les opérations proposées sont dématérialisées et peuvent être effectuées depuis un smartphone Au sens de la réglementation, les néobanques disposent au choix : d’une licence d’établissement de crédit, d’un agrément d’établissement de paiement, ou d’un agrément d’établissement de monnaie électronique. D’abord destinées aux particuliers, les néobanques s’invitent depuis peu dans le monde professionnel : 57 Une concurrence exacerbée Les néobanques Modèle freemium ✓ Après avoir bâti leur succès sur la promotion d'offres gratuites, les néobanques tentent de convaincre leurs clients de basculer sur des formules payantes, tout en essayant de séduire de nouveaux consommateurs Diversification accélérée ✓ Mais cette conquête a un prix. L'an dernier, Revolut a vu ses pertes tripler, plombées par les coûts d'acquisition de clients. En lançant de nouvelles offres payantes, les néobanques espèrent néanmoins réalimenter la croissance et les revenus ✓ Reste à savoir comment les clients perçoivent ce dynamisme commercial : la sophistication croissante des formules pourrait à terme en rebuter certains, alors que les néobanques ont construit leur réputation sur la simplicité… 58 Une concurrence exacerbée Les GAFAM Les concurrents non bancaires exploitent actuellement plusieurs atouts pour vendre des produits financiers : ✓Ils ont accès à une base de clientèle très large et bénéficient d’une forte notoriété sur leur métier de base (Amazon, Google, Apple, EDF, Veolia…) ✓Ils disposent de liquidités très importantes et peuvent donc créer leur propre banque pour organiser leurs transactions ✓Ils ont renforcé leurs propres moyens de financement pour financer leurs propres projets, leurs principaux fournisseurs et leurs clients stratégiques 59 Une concurrence exacerbée Les services financiers alternatifs Le financement des PME par les marchés financiers : ✓L’accès des PME et des ETI au marché obligataire se démocratise mais reste limité par sa complexité ✓À côté de ces marchés organisés contrôlés par les autorités de place, se développent des dispositifs de gré à gré : le « shadow banking system »* 60 Une concurrence exacerbée Les FinTechs pénètrent progressivement l’ensemble des métiers, attaquent les positions des banques historiques et saisissent les opportunités créées par les clients « butineurs » Ils se positionnent soit en complément, soit en concurrence directe des acteurs en place : ✓ les « agrégateurs » cherchent à devenir le principal point d'entrée des clients ✓ les « innovateurs » attaquent des étapes spécifiques de la chaîne de valeur traditionnelle des banques ✓ les « disrupteurs » cherchent à se substituer complètement aux banques sur des produits spécifiques 61 Les start-up en France 62 Les FinTech en France 63 Les FinTech et les RegTech Définitions : ✓ FinTech : ensemble des entreprises utilisant des modèles opérationnels, technologiques ou économiques innovants et disruptifs, visant à traiter des problématiques existantes ou émergentes de l’industrie des services financiers ✓ RegTech : structures spécialisées dans la gestion des aspects réglementaires grâce à des technologies innovantes. Elles interviennent par exemple sur la mise en conformité des modèles de risques internes, le KYC… (ex : GreenPoint, Idnow, Mister Doe…) 64 Une concurrence exacerbée Les Fintech du crédit (plateformes adossées en France à des banques car il faut être intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement) ✓Le crowdfunding (forme de financement participatif et alternatif aux particuliers) ✓Le crowdlending (financement participatif aux entreprises) Les Fintech de la banque au quotidien ✓Les comptes et leur agrégation (afflux de proposition en ce sens avec l’intérêt d’avoir une vue globale de sa situation, de pouvoir catégoriser ses dépenses et accéder à des services élargis => Linxo, Grisbee…) ✓Les services de paiement (la DSP2 renforce les obligations des banques et des commerçants envers l’authentification des transactions à distance => carte sans contact avec un lecteur d’empreintes digitales incorporées, iris, forme du visage…) ✓L’intermédiation en matière d’opérations sur titres financiers (statut de prestataires de services d’investissement) 65 Les FinTech Le rapide développement des fintech ces dernières années a été rendu possible par la conjugaison de plusieurs facteurs : ✓ l’attrait croissant du public pour les solutions numériques ✓ une défiance accrue vis-à-vis des banques après la crise financière de 2008 ✓ le renforcement de la réglementation financière, qui a entrainé une hausse des coûts de l’intermédiation, rendant ainsi possible l’entrée de nouveaux acteurs ✓ les évolutions dans le domaine du stockage et de la gestion des données électroniques, avec la généralisation de « l’open data » et du « cloud » qui autorisent l’agrégation et l’exploitation de flux de données à grande échelle 66 Une concurrence exacerbée Les banques risquent de ne plus être que des chambres d’enregistrement des opérations sur compte Les applications mobiles suffiront à assurer la fourniture des services bancaires traditionnels La réplique des banques historiques passe par l’intégration de ces Fintech dans l’approche phygitale et omnicanale et la phygitalisation (intégrer l’esprit Fintech dans la relation client classique) 67 Une concurrence exacerbée 4 barrières à l’entrée dans le secteur financier : ✓La réglementation => notamment la nécessité d’un agrément et les exigences en fonds propres ✓Les économies de coût => les acteurs installés possèdent un avantage sur les nouveaux entrants en raison de leur expérience (économies d’échelle) ou de leur accès à un marché très large (économies d’envergure) ✓Les investissements nécessaires => notamment en SI ✓Les coûts de changement chez les clients (switching costs) => jusqu’à aujourd’hui, le turnover des clients est resté assez faible 68 Exemples quizz marché concurrence 1/2 Situation Réponse La concurrence bancaire se ❑Banques nationales compose de : ❑Banques internationales ❑Néobanques ❑Acteurs non bancaires ❑Shadow banking ❑Désintermédiation ❑Fin tech et agréagateurs Les barrieres à l’entrée sont : ❑La reglementation ❑Les économies d’échelles ❑Les investissements ❑L’inertie de changement des clients ❑L’image Quels élements ne font pas ❑Clients partie des 5 forces de ❑Fournisseurs concurrence de Porter ? ❑Nouveaux entrants ❑Concurrents ❑Substitution ❑Reglementation Exemples quizz marché concurrence 2/2 Situation Réponse Pour quelle raison les ❑parce qu’elles facturent plus de commissions banques US sont-elles plus ❑parce qu'elles font plus de crédits rentables que les banques ❑parce qu'elles sont des banques universelles françaises ? ❑parce qu'elles ont un coût du risque plus faible Sur quels piliers reposent les ❑La banque du retail (pro. et part.) et le corporate banques universelles (entreprises) françaises ? ❑Les agences, le middle et le back office ❑La banque de détail, la gestion d'actifs et la BFI Les Banques de Financement ❑Conseil et d’Investissement (BFI) ❑Intermédiation exercent des activités de ❑Exécution ❑Haut de bilan ❑Crédit à la consommation Quel est l'impact de la ❑ Une augmentation des charges d'intérêts payées par remontée des taux pour les les banques établissements financiers en ❑ Une hausse de leur rentabilité 2022/2023 ? ❑ Le ministère de la Transition écologique ❑ Une progression dans la production des prêts Exemples quizz banques en ligne, fintechs et néobanques 1/2 Situation Réponse Les 2 seules banques en ligne ❑ BoursoBank et BForBank rentables pour le moment ❑ BoursoBank et Fortunéo sont : ❑ BoursoBank et Hello bank ❑ Fortunéo et Mona banq Trouvez l'intrus dans la ❑ Une banque à partir de son smartphone définition d'une néo- ❑ Une banque dont les services sont souvent gratuits banque : ❑ Une banque qui propose une expérience utilisateur fluide ❑ Une banque qui propose des téléconseillers Sélectionnez la réponse ❑ Les agrégateurs cherchent à devenir le principal point fausse concernant les d'entrée des clients diverses stratégies des ❑ Les innovateurs attaquent des étapes de la chaîne de FinTechs suivantes : valeur des banques ❑ Les disrupteurs cherchent à se substituer aux banques sur des produits ❑ Les innovateurs cherchent à devenir le principal point d'entrée des clients Exemples quizz banques en ligne, fintechs et néobanques 2/2 Situation Réponse Une FinTech est une structure ❑Vrai spécialisée dans la gestion des ❑Faux aspects réglementaires grâce à des technologies innovantes Une RegTech est une structure ❑Vrai spécialisée dans la gestion des ❑Faux aspects réglementaires grâce à des technologies innovantes Le shadow-banking est un système ❑Vrai de désintermédiation de crédit non ❑Faux soumis aux nouvelles régulations EXEMPLES DE QUESTIONS REDACTIONNELLES Sur le thème marché et concurrence : -Quels ont été les impacts de la crise sanitaire sur les banques ? -Quel est le déroulement de la crise des subprimes ? -Comment a évolué récemment la concurrence bancaire? -Quelles sont les spécificités du marché bancaire français? Stratégie et marketing bancaire Jour 2 BACHELOR Pierre-Benoît GROS / Jeanne LAMANT HAMOUDI 74 4. Les différentes stratégies 75 Analyse stratégique du secteur bancaire Pouvoir de négociation des clients Les 5 (+1) forces de Porter = analyse statique de l’environnement externe Pouvoir de Menace des négociation Intensité nouveaux des concurrentielle entrants fournisseurs Pouvoir de l’Etat Menace des produits de substitution 76 Analyse stratégique du secteur bancaire Les 6 axes de PESTEL = analyse des Politique risques / opportunités externes Légal Écologique Entreprise Technologique Économique Sociologique 77 Analyse stratégique du secteur bancaire Pouvoir de négociation des Les 5 (+1) forces de Porter clients : important appliquées à la banque Menace des Pouvoir de Intensité nouveaux négociation des concurrentielle : entrants : faible fournisseurs : importante mais important grandissante Pouvoir de Menace des l’Etat : produits de importante substitution : faible mais grandissante 78 Analyse stratégique du secteur bancaire L’analyse PESTEL appliquée à la banque Politique Écologique Légal BANQUE Technologique Économique Sociologique 79 Analyse stratégique du secteur bancaire Réussir la digitalisation Coconstruire de ses avec les processus régulateurs Gestion Capacité à performante collecter de de la relation l’information client Maîtriser le coût du risque Limiter le risque de Maîtriser le non- coefficient conformité d’exploitation Diversifier les Maîtriser son sources de niveau de revenus fonds propres Innover Garantir la confiance des clients Garantir la Les Facteurs Clés de Succès cybersécurité des processus 80 La chaîne de valeur de Porter Les différentes stratégies génériques L’horloge stratégique (valeur perçue / prix) 82 Les différentes stratégies génériques Structure de coûts de 100 80 Autres frais Immo/mobilier 40 % de gains de coûts distribution en Informatique/ 60 % télécom/ lettres Coût réparti des 40 fonctions management, gestion support 20 Les stratégies génériques d’entreprise : Salaire force de vente 0 Banque à réseau Banque directe ✓Stratégie de domination par les coûts : obtenir des coûts de production les Source : Estimation Deloitte & Touche plus bas possible pour dicter les prix sur le marché, sortir ses concurrents du Economies de coûts et banque à distance marché, financer son développement ✓Stratégie de différenciation : proposer une offre dont la valeur perçue par le client est sensiblement différente et unique par rapport aux offres de la concurrence (ex. service premium) ✓Stratégie de focalisation (ou de niche) : proposer une offre extrêmement différenciée qui ne peut viser qu’une tranche très réduite de la clientèle. Il n’est pas recherché d’effet volume mais une forte rentabilité 83 Les différentes stratégies génériques Les stratégies low-cost et la rationalisation des coûts Les objectifs de réduction de coût ne conduisent pas toujours à pratiquer des prix plus bas, mais aussi à consolider les marges. L’idée est de passer en revue toute l’organisation pour identifier les zones d’amélioration de la productivité : les coûts de production (rationalisation des back offices, construction d’usines de production crédits, paiements, titres*) et les coûts de distribution (réduction du nombre d’agences) Afin de couvrir une base de clientèle la plus large possible, les banques se sont lancées dans des stratégies low-cost : Boursorama (Société Générale), Fortuneo (Crédit Mutuel) ou Amaguiz (Groupama) 84 Les différentes stratégies génériques Les difficultés associées aux stratégies de différenciation Classification des stratégies d’innovation selon Clayton Christensen : ✓innovation incrémentale (elle consiste en l’amélioration d’un produit déjà existant de façon à prolonger son utilisation par les clients. Processus d’amélioration continu des offres existantes grâce à l’ajout de nouveaux services ou de nouveaux produits) ✓innovation d’efficience (elle s’inscrit dans un objectif de réduction de coût par l’optimisation de processus, de réorganisation pour raccourcir les temps de production ou les temps de traitement) ✓innovation de renforcement (l’idée est de permettre à l’utilisateur d’augmenter son autonomie, en lui permettant de réaliser davantage d’opération, de découvrir de nouveaux usages) 85 Les différentes stratégies génériques Des offres dédiés à certains segments de clientèle. Exemple de la clientèle patrimoniale : la cible privilégiée est souvent le dirigeant de la PME qui peut voir sa situation évoluer Les tarifications sont généralement plus élevées en raison de la proposition d’offres sur mesure et il faut donc que les clients perçoivent réellement la différence avec l’offre de base, principe fondamental d’une stratégie de différenciation Assurer la proximité et la réactivité de l’établissement financier : cette clientèle est en général assez exigeante 86 Les stratégies affinitaires Plus globales, elles sont fondées sur les valeurs envers lesquelles les consommateurs sont sensibles ✓L’intégration de la RSE dans la stratégie business des établissements : restaurer l’image des ets suite à la crise, renouer un pacte social au sein de l’entreprise… ✓Le renforcement des stratégies fondées sur les valeurs : exemple de la finance coopérative et mutualiste qui joue sur la solidarité territoriale, institutionnelle, économique et la proximité 87 Exemples quizz stratégie Question Réponse Quels élements ne font pas partie des ❑Politique axes d’analyse PESTEL ? ❑Sociologique ❑Economique ❑Tutellaire Quel élément ne fait pas partie des ❑La réussite de la digitalisation facteurs clés de succès bancaire ? ❑La coconstruction avec les regulateurs ❑La maitrise des couts ❑La confiance obtenue des clients ❑La maitrise du cout du risque ❑L’inertie de changement des clients L’analyse de la chaîne de valeur de ❑ Vise à étudier l’ensemble des composantes du macro- Porter environnement ❑ Permet de mettre en avant l’alternative entre coûts et différentiation ❑ Vise à décrire les forces en présence sur un marché ❑ Cherche à dégager un avantage concurrentiel Quelles logiques peut déployer une ❑De spécialisation De diversification banque ? ❑D’alliance D’internationalisation ❑De couts De marque ❑D’évitement de la règlementation EXEMPLES DE QUESTIONS REDACTIONNELLES Sur le thème stratégie : -Quels outils et solutions sont utiles pour l’analyse stratégique des banques ? -Décrivez la chaine de valeur appliquée aux services financiers ? -Quelles sont les principales stratégies commerciales au cœur du repositionnement des banques ? Stratégie et marketing bancaire Jour 3 BACHELOR Pierre-Benoît GROS / Jeanne LAMANT HAMOUDI 90 Les facteurs de contingence et les contraintes 91 1. Le cadre institutionnel 92 Institutionnels, banques, associations, agences de notation L'union européenne a adopté une série de directives en vue d’harmoniser les conditions d’exercice des activités bancaires dans les différents États membres. Exemple : directive MIF qui renforce les exigences réglementaires opposables aux prestataires d’investissement Comité de Bâle contribue à la stabilité du système monétaire et financier en émettant notamment des recommandations de solvabilité (Bâle 2 et 3) La Banque de France mène, dans le cadre de l’Eurosystème, des actions de politique monétaire, produit une partie des billets en euros, surveille, pour le compte de l’ACPR, les établissements de crédit, les entreprises d’assurance et les mutuelles afin de protéger les clients et les assurés, et de garantir la stabilité financière 93 Institutionnels, banques, associations, agences de notation La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) : groupe public au service de l’intérêt général et du développement économique La Banque Publique d’Investissement (BPI) : accompagne les entreprises, de l'amorçage jusqu'à la cotation en bourse, du crédit aux fonds propres. Bpifrance regroupe OSEO, CDC Entreprises, FSI et FSI Régions pour offrir, dans les régions, des solutions de financement adaptées à chaque étape de la vie des entreprises 94 Institutionnels, banques, associations, agences de notation La fédération bancaire de l’UE (ou EBF = european banking federation) : association créée en 1960 qui représente les intérêts des 3 500 banques européennes L’AMAFI (association française des marchés financiers) : représente les 142 acteurs des marché financiers en France Le code monétaire et financier : décrit au travers de ses articles, les activités des établissement de crédit à compétence générale (banques, banques mutualistes, banques coopératives…), les ets de crédit spécialisés (sociétés financières…), les autres ets du secteur bancaire (Trésor Public, Banque de France, Banque Postale…), les PSI… 95 Institutionnels, banques, associations, agences de notation La Banque centrale européenne (BCE) https://www.youtube.com/ watch?v=J-IGpqG16OA La BCE et l'Eurosystème expliqués en trois minutes https://www.youtube.com/ watch?v=o2u7Xa57y8A La création monétaire, un taux d'inflation à contrôler https://www.youtube.com/ watch?v=8NSCwGxXplQ 96 Le Quantitative Easing Institutionnels, banques, associations, agences de notation La FBF : elle rassemble près de 340 établissements depuis sa fondation en 2001. Elle a un rôle de représentation des intérêts des établissements bancaires, publie des études sur le secteur et exerce un rôle d’influence, auprès des autorités nationales et européennes L’AFECEI : les établissements agréés sont tenus d’adhérer à un organisme professionnel (FBF, ASF, AMAFI…) ou à un organe central (CASA, BPCE…). Ces organismes sont affiliés à l’association française des établissements de crédit et des entreprises d’investissement L’Association Française des Usagers Bancaire : (AFUB) est une association de consommateurs spécialisée qui coexiste aux côtés des associations généralistes 97 Institutionnels, banques, associations, agences de notation Agences de notation : elles ont vocations à envoyer des signaux sur les activités des organisations (Etats, entreprises, associations) 98 Les superviseurs L’ACPR : présidée par le gouverneur de la banque de France, elle a plusieurs missions vis à vis des établissements de crédit et des entreprises d’investissement : d’agrément de contrôle du respect de la réglementation (notamment en matière de protection de la clientèle) de sanction des infractions de surveillance du respect des ratios de solvabilité et de liquidité L’AMF : elle joue un rôle pour l’ensemble des opérations financières concernant les sociétés cotées, dont les banques : délivre des agréments contrôle les activités d’investissement veille au bon fonctionnement des marchés (notamment information) Minefi : le ministre de l’économie et des finances légifère après avis du CCLRF et exerce son pouvoir législatif et réglementaire 99 Les organismes consultatifs CCLRF : le comité consultatif de la législation et de la réglementation financière a un rôle consultatif pour les projets liés à la banque, la finance et l’assurance à l’exception de ceux relevant de l’AMF CCSF : le comité consultatif du secteur financier a un rôle consultatif en matière de relation banque-client 100 L’isomorphisme institutionnel Di Maggio et Powell (professeurs de sociologie) Le point de départ de leur réflexion réside dans l’interrogation fondamentale : pourquoi les organisations deviennent-elles similaires ? L’isomorphisme favorise la diffusion des bonnes pratiques mais aussi des travers de la globalisation… 3 formes d’isomorphisme : Coercitif Normatif Cognitif / mimétique 101 2. Les contraintes règlementaires 102 Une activité sous contrainte Banquiers et assureurs travaillent-ils dans des entreprises comme les autres ? ✓Banques et assureurs sont des rouages essentiels de l’économie ✓Ces acteurs cherchent à développer leur PNB sur un marché international concurrentiel, tentent de réduire les coûts, ont des charges traditionnelles, surveillent leur coefficient d’exploitation ✓Ces acteurs sont soumis à des réglementations multiples et complexes : comité de Bâle pour la banque et Solvency pour l’assurance ✓La banque est désormais clairement vue comme un réseau de grande distribution qui cherche un profit Le marketing a donc un rôle important à jouer pour améliorer cette vision du service client et l’image globale du secteur financier 103 Une activité sous contrainte L’exercice des activités bancaires, des services d’investissement et des services de paiement est réservé aux éts bénéficiant d’un agrément de l’ACPR. Arrivée de nouveaux entrants grâce soumis à des statuts dits « allégés » pour le financement participatif, les éts de paiement et les conseillers en investissements participatifs Une tarification mal comprise Une offre indispensable mais peu différenciée La difficulté de redorer l’image du secteur financier s’explique en grande partie par son lien étroit avec la notion de risque, notion qu’il est difficile de faire passer en communication marketing 104 Une activité sous contrainte Des risques spécifiques 1. Risque de crédit (cas de non-remboursement d’une contrepartie) 2. Risque de liquidité (ne pas pouvoir faire face à ses engagements) 3. Risque de marché et de contrepartie (perdre un gain latent sur opération de marché) 4. Risque opérationnel (pertes résultant de carences ou de défauts attribuables à des procédures, personnels et systèmes internes ou à des événements extérieurs) 5. Risque de réputation (découlant d’une fraude interne par exemple) La conformité devient un nouvel enjeu marketing : ✓La vigilance (en cas de soupçon une déclaration peut être faite auprès de Tracfin) ✓La non-ingérence ✓Le secret professionnel ✓L’obligation d’information et le devoir de conseil (Directive MIF) ✓L’alimentation et l’interrogation des fichiers (CNIL, FCC, FICP) 105 Une activité sous contrainte Les Directives : ✓La directive DSP2 (encadre les Fintech depuis 2018) ✓La directive sur la distribution en assurance (préserver les intérêts des clients par plus de transparence) ✓La loi Sapin 2 (prévoit que les cies d’assurance puissent retarder les rachats sur les contrats en assurance-vie pendant 3 mois) Les nouvelles technologies face à la réglementation : ✓La blockchain ✓Les crypto-monnaies et leur volatilité 106 Des règlementations pour accroître la solidité des établissements Objectifs des textes du comité de Bâle pour les banques : renforcer les fonds propres pour minimiser le risque de solvabilité, assurer la liquidité pour éviter un défaut 1990 : Bâle I introduit la nécessité d’une couverture du risque de crédit par suffisamment de fonds propres (8 % des crédits exposés aux risques) 2007 : Bâle II élargi le spectre des risques couverts en intégrant les risques de marché et les risques opérationnels 2020 : Bâle III augmente les exigences en fonds propres en passant à un seuil minimum de 10,5 % et ajoute aussi de nouvelles exigences en matière de liquidité Fonds propres prudentiels > 10,5% Risque de crédit + risque de marché +107 risque opérationnel Des règlementations pour accroître la solidité des établissements Le renforcement des exigences de fonds propres et de liquidité ✓L’exposition aux risques ou Risk Weight Asset (RWA) relève principalement du risque de crédit (au minimum 85 % de l’exposition totale) auxquels viennent s’ajouter les risques de marché (autour de 5 %) et les risques opérationnels (autour de 10 %) ✓Le principe général est que les fonds propres prudentiels doivent représenter un pourcentage minimum de l’exposition aux risques Ces exigences impactent le positionnement stratégique et commercial des banques qui se retirent/réduisent le financement de certaines clientèles : ✓La réduction de l’exposition aux risques ✓La réduction de la taille des bilans des banques ✓L’amélioration de la profitabilité et la rétention du bénéfice en fonds propres 108 Les conséquences du renforcement des fonds propres La baisse de l’attractivité des fonds propres bancaires pour les investisseurs ✓Les perspectives de besoins en fonds propres augmentent avec les nouvelles régulations (émanant de l’ACPR, de la BCE… pilotés par le FMI). Des « stress tests » sont régulièrement lancés afin de donner aux investisseurs des informations sur la solidité des banques ✓Autre façon de consolider les fonds propres : conserver en réserve une part plus importante du résultat net mais le rendement des titres est alors affecté Le poids de la gouvernance dans les décisions stratégiques ✓Exemples d’actionnaires : investisseurs institutionnels nationaux et internationaux (assureurs, fonds de pension, fonds d’investissement), actionnaires individuels, salariés, Etats, actionnariat familial (Banque Pouyanne, BAMI), clients (les sociétaires ne peuvent acheter des parts sociales que s’ils sont clients de ces coopératives) ✓Composition et fonctionnement des conseils d’administration : comment s’assurer de la réelle indépendance des administrateurs ? Sur quels critères sont-ils désignés ? Sont-ils suffisamment compétents ? 109 Des règlementations pour accroître la solidité des établissements L’encadrement de l’exercice de certaines activités Loi de séparation et de régulation des activités en juillet 2013 en France, loi Dodd Franck aux USA en 2010 : régulation des activités financières en interdisant la gestion pour compte propre* Ces évolutions réglementaires entraînent des pertes de revenus, mais surtout conduisent à l’apparition de dispositifs de substitution visant à réaliser le même type d’opérations en dehors du système bancaire et donc en dehors de toute régulation : le Shadow banking 110 Des règlementations pour accroître la solidité des établissements Le renforcement de la gouvernance des établissements La loi de séparation de juillet 2013 renforce le pouvoir de l’ACPR en matière de contrôle de l’honorabilité et de la compétence des dirigeants et des administrateurs Le comité des rémunérations au sein des conseils voit ses compétences élargies aux rémunérations des « salariés preneurs de risques » comme les traders 111 Des règlementations pour protéger les consommateurs La protection des consommateurs ✓Obligations d’information et de transparence => la Directive européenne MIFID encadre en 2007 puis 2011 le démarchage financier des intermédiaires à l’égard de leurs clients ✓Obligations en matière de tarification => plafonnement de certaines commissions prélevées par opération, harmonisation des tarifs entre les éts… ce qui renforce la concurrence entre les acteurs et conduit à des baisses de prix et des pertes de revenus pour les acteurs historiques 112 Des règlementations pour protéger les consommateurs La lutte contre la criminalité financière ✓Obligation de vigilance : avant d’entrer en relation et tout au long de la relation la banque doit avoir une connaissance actualisée du client, adaptée au niveau du risque identifié selon une classification établie ✓Obligation de déclaration auprès de Tracfin ✓Obligation d’archivage des informations sur une durée minimum de 5 ans 2 conséquences : ✓Besoin accru de collecte d’informations sur la situation des clients compliquant l’entretien commercial ✓Risque de voir des acteurs internationaux non soumis aux mêmes engagements éthiques prenant des parts de marchés aux éts français (notamment en banque privée et gestion de patrimoine) 113 L’influence des autres apporteurs de ressources Le recours aux marchés de capitaux ✓Les conditions macroéconomiques ont un impact sur la formation des taux d’intérêt ✓Les agences de notation Standard & Poors, Moody’s et Fitch analysent et notent le risque des émissions de titres de dette sur les marchés ✓La liquidité est abondante mais pas toujours accessible. Rôle de la BCE devenu déterminant : les banques ont augmenté leurs dépôts à la BCE pour que cette dernière puisse réallouer ces sommes vers d’autres acteurs, en assumant le risque de crédit Les ressources issues de la clientèle ✓L’épargne disponible des ménages et des entreprises ✓Une concurrence croissante pour capter l’épargne 114 Impacts sur l’activité des banques Cas des réglementations européennes ✓Fruit d'une réflexion internationale à la suite d'événements majeurs (ex. crise des subprimes) ✓Commission européenne lance des consultations publiques auprès des professionnels puis élabore des règlements et directives européennes Cas des réglementations internationales ✓Elles entraînent une superposition de règlementations pour une même transaction Autres contraintes pour les banques : ✓fiscales avec le FATCA ✓anti-corruption avec Sapin II ✓comptables avec IFRS 9 ✓général avec le RGPD 115 Exemples d’impacts sur la banque Réglementations Dodd-Frank Act, EMIR (...) : ajout d’un intermédiaire entre la banque et la contrepartie : la chambre de compensation Règle Volcker : réduit l'activité du trading pour compte propre DSP2 : oblige les banques à partager leurs données bancaires avec les FinTech (open banking) 2014 : entrée en vigueur de la réglementation sur le financement participatif et création de l’agrément d’IFP pour réaliser des prêts 2016 : relèvement des plafonds des financements participatifs qui s’adressent désormais aussi bien aux personnes physiques et morales 116 Impacts sur la rentabilité des banques Poids du règlementaire qui pèse sur la structure de coût de la banque Financement par la banque : ✓des projets de mise en conformité pour modifier les procédures, SI ✓du fonctionnement de cette règlementation Pour compenser cette tendance inflationniste des coûts, les banques engagent des plans d’économie : ✓délocalisation ✓fermeture d’agences bancaires ✓gel des salaires ✓démocratisation du « flex office… » 117 Analyse stratégique du secteur bancaire sous l’angle règlementaire Matrice de criticité règlementaire 2,5 --- Poids règlementaire ---> Après crise 2008 2 BFI Banque de détail 1,5 1 Banque de détail 0,5 BFI Avant crise 2008 0 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 --- % PNB de l’activité ----> 118 Le déclin de la BFI Répartition du PNB de la BNPP en 2020 : Banque de détail (yc international) = 56,4%, BFI = 30,8% et GA = 12,8% Alors que la banque de détail reste une industrie lourde sans trop d'à-coups d'un trimestre sur l'autre, les métiers de la BFI sont par nature très volatils et souffrent de l’accroissement de la pression règlementaire Sur le fond, la BFI reste pointée du doigt pour son manque récurrent de rentabilité. En France, la rentabilité des fonds propres (RoE) des BFI tourne autour de 10 % contre 12 à 13 % pour la banque de détail. Pour redresser la barre, les banques se lancent à la chasse au coût et à l'innovation. 2 stratégies possibles pour les banques : être des « développeurs » ou être des « affineurs » (c’est-à-dire rendre le modèle en place toujours plus efficace) 119 Transformer la contrainte règlementaire en opportunité ? Capitaliser sur les « utilities », ces fournisseurs de données règlementaires : les « data providers » Ils proposent à leurs clients et prospects de s’enregistrer et de compléter les informations règlementaires : le client en une seule opération transmet par ce biais ses informations à l’ensemble de ses partenaires bancaires Exemples de « data providers » : ✓IHS Markit (pour collecter des données règlementaires sur les produits dérivés), ✓Morningstar (pour collecter des données relatives aux fonds d’investissements)… 120 Transformer la contrainte règlementaire en opportunité ? La technologie blockchain consiste en une base de données, un registre numérique décentralisé et partagé. Il n’y a pas d’organe central la contrôlant, et l’ensemble des informations contenues dans ce registre est infalsifiable : il n’est pas possible de le modifier unilatéralement. Dans le cadre des activités de conformité, la blockchain pourrait venir certifier et tracer des opérations financières, l’identité digitale de personnes, la réalisation de contrôles sur des transactions Le robotic process automation consiste à automatiser une succession de tâches qui ne requiert pas de jugement humain. Les avantages sont bien évidemment le gain de temps, la réduction des coûts, la sécurisation des tâches 121 Transformer la contrainte règlementaire en opportunité ? L’IA relève à la fois des sciences cognitives, de la logique mathématique et de l’informatique. Elle vise à reproduire par la machine des activités mentales humaines, qu’il s’agisse du processus de compréhension, de perception ou de décision (ex. des chatbots) Autant il y a quelques années le coût était souvent dissuasif, autant aujourd’hui avec les avancées technologiques et notamment le big data, les conditions nécessaires au développement d’une IA rentable semblent réunies 122 Vers un nouveau modèle bancaire ? A l’heure de la dérégulation outre-Atlantique, l’Europe, quant à elle, poursuit sa route vers une régulation forcée C’est sans doute une bonne chose pour éviter les dérives même si elle aboutit parfois dans la pratique à certaines absurdités Ces nouvelles exigences règlementaires doivent être considérées comme un changement de paradigme Ainsi, il devient urgent de repenser son modèle et transformer la contrainte règlementaire en levier stratégique 123 Vers un nouveau modèle bancaire ? L’accompagnement au changement : facteur clé de toute stratégie Les entreprises qui, dans un environnement très concurrentiel, n’évoluent pas et ne savent pas se réinventer en permanence, périclitent, voire disparaissent. Le tissu bancaire actuel va connaître de profondes évolutions, notamment avec l’arrivée des FinTech, GAFA… et avec les incidences de la DSP2 Digitalisation de la banque et conduite du changement : le Digital Chief Officer doit penser la stratégie, les changements organisationnels et le capital humain 124 Vers un nouveau modèle bancaire ? Au cœur des exigences règlementaires se trouve la data. Les GAFA sont plus avancés que les banques dans la maîtrise de ces technologies. N’est-il donc pas judicieux pour les banques d’envisager des alliances stratégiques plutôt que de tenter de résister ? Repenser l’ensemble de l’architecture technique des systèmes de la banque pourrait être salvateur et un gage de fluidité dans ses opérations courantes et un gage de conformité 125 Vers un nouveau modèle bancaire ? L’innovation s’inscrit dans une dynamique d’évolution et de différenciation par rapport à ses concurrents. Exemples d’innovation de services : ✓Le paiement instantané via un n° de portable ✓Le transfert cash (transfert de fonds vers un bénéficiaire qui retire à un distributeur grâce à un code et sans carte) Le choix de l’open innovation : comment coconstruire l’innovation avec une FinTech. Exemple de l’Atelier BNP Paribas 126 Exemple quizz règlementation 1/4 Situation Réponse Le comité de Bâle ❑Contribue à la stabilité du système financier mondial en émettant des recommandations de stabilité ❑Contribue à la stabilité du système financier mondial en émettant des notations des établissements ❑Contribue à la stabilité du système financier français en émettant des recommandations Bale III prévoit ❑Une exigence de fonds propres prudentiels de 10,5 % minimum des risques de crédit et de marché ❑Une exigence de fonds propres prudentiels de 10,5 % minimum des risques de crédit, opérationnels et de marché ❑Une exigence de fonds propres prudentiels de 8 % maximum des risques de crédit, opérationnels et de marché La surveillance bancaire en ❑L’ACPR France est assurée par ❑La CDC ❑La BPI Exemple quizz règlementation 2/4 Situation Réponse Mission de la Banque de France : faciliter l’accès ❑Vrai au financement des PME innovantes, ❑Faux industrielles ou exportatrices Le Comité de Bâle émet des recommandations ❑Vrai pour que les Banques aient des fonds propres ❑Faux suffisants (solvabilité) Elle a pour mission d'informer et de défendre les ❑FBF usagers des banques et établissements de ❑AFECEI crédits : ❑AFUB ❑AMAFI La FBF ❑ Représente toutes les banques installées en France ❑ A pour mission d'informer et de défendre les usagers des banques ❑ Évalue le risque de défaut d’un emprunteur sur ses dettes financières Exemple quizz règlementation 3/4 Situation Réponse Quelle notation traduit une situation de faillite ❑A de l'emprunteur ? ❑B ❑C ❑D L'ACPR a pour mission de veiller à la préservation ❑Vrai de la stabilité financière et à la protection des ❑Faux clients des banques Parmi les missions de l’AMF, celle de faciliter ❑Vrai l’accès au financement des PME innovantes ❑Faux L’isomorphisme coercitif est le résultat de ❑Vrai pressions exercées par les organisations ❑Faux Exemple quizz règlementation 4/4 Situation Réponse Pour une banque c'est le risque de ne pas pouvoir faire ❑ Risque de liquidité face à ses engagements ❑ Risque de crédit ❑ Risque de marché ❑ Risque opérationne Qu’est-ce qu’un stress test ? ❑ Une procédure d’évaluation des fonds propres ❑ Une procédure d’évaluation de la valeur des actifs du bilan sous conditions dégradées ❑ Une procédure d’évaluation du PNB La Directive MIF vise à protéger ❑ Les clients investisseurs ❑ Les établissements bancaires ❑ Les compagnies d'assurance Depuis la crise financière de 2007/2008 la criticité ❑ Pour les activités de la BDD règlementaire est plus forte surtout : ❑ Pour les activités de la BFI ❑ Pour les activités de la gestion d'actifs La LCB/FT implique les banques dans la lutte contre la ❑Vrai fraude fiscale et financement du terrorisme ❑Faux EXEMPLES DE QUESTIONS REDACTIONNELLES Sur le thème contingence et règlementation : -Pourquoi et comment les banques sont elles réglementées ? -Quelle influence la régulation peut-elle avoir sur leur stratégie ? -Quels sont les différents niveaux de réglementation bancaire ? Stratégie et marketing bancaire Jour 4 BACHELOR Pierre-Benoît GROS / Jeanne LAMANT HAMOUDI 132 L’innovation et les perspectives 133 1. L’innovation 134 De la créativité à l’innovation Préparation Incubation Illumination Vérification et/ou application « La capacité de faire appel à son imagination pour réorganiser l’existant en vue de trouver des solutions novatrices. » (Osborn) 135 Les différents types d’innovation Les innovations sont classées en 3 types qui peuvent se combiner : ✓Produit ou service ✓Procédé ou technologie ✓Organisation 136 Les différents types d’innovation Innovation de rupture forte Modèle entrepreneurial Prospectif 2010’s Nouveauté pour Modèle mixte l’entreprise Innovation Analyste 2000’s incrémentale Modèle adaptatif Réactif 1990’s Modèle planifié Défensif 1980’S faible faible Nouveauté pour le marché forte Source: R. Soparnot, E. Stevens, 2007 137 Deux approches distinctes Utilisation des solutions numériques Réinvention par le numérique de pour améliorer l’activité actuelle de l’activité de l’entreprise l’entreprise Création de nouvelles activités Automatisation Valorisation des données Gains de productivité 57% des données des entreprise sont Baisse des coûts inexploitées (1) Nouveaux procédés : Apparition de nouveaux modèles Faisabilité produit / service économiques Meilleure Qualité modèles « bi-face » Réactivité modèles « serviciel » Conditions de travail améliorées INNOVATION INCREMENTALE INNOVATION DISRUPTIVE (1) Rapport 2015 de Veritas technologies 138 L’organisation de l’innovation Formes possibles d’innovation Les 5 vecteurs d’innovation de Schumpeter : les nouveaux… ✓ objets de consommation, ✓ méthodes de production, ✓ méthodes de transport (et de communication), ✓ marchés, ✓ types d'organisation industrielle 139 De l’informatique interne à l’entreprise « digitale » BM digital Conception Gestion Décisionnel Valorisation des Production données Informatique : Informatique : Usage numérique : outil pour usage interne outil interne pour composante à part entière à la banque comprendre et décider du Business de l’entreprise → Productivité → Compétitivité → Différenciation → Réactivité → Efficacité → Valeur ajoutée → Nouveaux marchés Améliorer les processus internes Saisir de nouvelles opportunités 140 L’IA et les solutions de paiement L’intelligence artificielle pour une gestion intelligente des finances ✓Une technologie qui se confirme dans le paysage bancaire : l’intérêt grandissant pour l’IA va de pair avec la multiplication des usages qui y sont associés ✓Des solutions centrées sur le client et ses besoins : le chatbot Personetics développe une relation privilégiée avec le consommateur en tenant compte des interactions précédentes. La richesse de sa base de données lui permet d’apporter des réponses adaptées en continu et de prédire les besoins futurs. Datasine tire profit de l’IA et du Big Data pour enrichir d’aspects comportementaux et psychologiques la segmentation client Le paiement, catalyseur de nombreuses innovations ✓Les moyens de paiement en soutien à l’évolution de la consommation : SharePay rend possible le partage des dépenses en proposant une carte de paiement à laquelle sont associés différents comptes bancaires ✓La finance en temps réel : quand le paiement devient instantané. L’Open Banking : à travers ce modèle de plateforme de services, les clients ont désormais accès à tous les produits et services bancaires, indépendamment de l’entité qui les fournit (Fintech ou banque traditionnelle) 141 2. La chaîne de valeur 142 La chaîne de valeur de Porter 143 La chaîne de valeur dans les services financiers 144 L’émergence de modèles économiques fondés sur certaines activités de la chaîne Le modèle orienté distributeur : modèle que l’on retrouve principalement chez les assureurs. 2 niveaux : les courtiers individuels et les grossistes. Les banques et les assurances en ligne s’en rapprochent car pour l’essentiel, filiales d’acteurs traditionnels et s’appuyant le plus souvent sur des offres conçues par leur maison mère Le modèle orienté Production/Prestation de service : la gestion d’actifs et plus généralement l’ensemble des activités de marché portés par les BFI. La chaîne de valeur associée à ces activités a longtemps considéré la gestion d’actifs comme leur fonction de production de produits financiers destinés à leurs clients 145 Les logiques d’externalisation L’identification des activités à externaliser : en matière de choix de portefeuille d’activités, le recentrage sur le cœur de métier suppose d’avoir défini ses activités fondamentales sur lesquelles on souhaite conserver un contrôle total en raison de leur caractère stratégique pour la pérennité de l’entreprise. Les fonctions les plus externalisées : les fonctions associées aux systèmes d’information, les fonctions administratives et les fonctions d’analyse 3 types d’objectifs sont en général associés à ces démarches stratégiques d’externalisation : les économies de coûts, une qualité accrue, la réduction des délais associés aux processus concernés 146 3. Les perspectives par la technologie 147 Des perspectives par la technologie Parler de technologies dans ce secteur c’est surtout se focaliser sur les NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) qui ont émergé dans le courant des années 1990 et qui sont aujourd’hui bien installées C’est aussi évoquer les systèmes d’informations (SI) et leur potentiel de traitement des données internes et externes 148 Des perspectives par la technologie Amélioration permanente des capacités des hardwares informatiques pour augmenter les capacités de stockage des données et la rapidité des traitements des opérations. Objectif : abaissement des coûts unitaires de traitement et sécurité des données et des transactions L’efficacité des systèmes d’exploitation et du software (SI) : ils constituent la véritable colonne vertébrale de tous les établissements Le potentiel offert par les NTIC : évaluation des évolutions associées à la généralisation d’Internet et de tous les supports qui permettent d’échanger des informations 149 Des perspectives par la technologie Les dimensions clés des SI dans le secteur financier ✓Les processus transactionnels permettent d’organiser les transactions entre l’entreprise et sa clientèle ou ses partenaires au sein d’une chaîne de valeur ✓Les processus de décision visent à donner aux décideurs et aux managers les outils pour piloter les établissements ✓Les processus de communication sont mis en œuvre par des outils de type intranet, messageries, de façon à ce que les acteurs soient mis en relation et puissent échanger des informations 150 Des perspectives par la technologie Dans les services financiers ces défis découlent de la nature même de l’activité : ✓le SI des banques et des assurances doit être ouvert sur l’extérieur pour réaliser des ventes et des opérations à distance 24/24 h et les points d’entrée des données sont multiples ✓les opérations réalisées génèrent un risque pour l’établissement : risques de crédit, risques actuariels, risques de marché ou risques opérationnels ✓le volume des données à traiter est gigantesque du fait de la taille des établissements financiers (nationaux, internationaux), du nombre de clients et de transactions chaque jour 151 Des perspectives par la techn