Psychologie du développement PDF: De la conception à la naissance

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Haute École Robert Schuman - HERS Libramont

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Ce document traite de la psychologie du développement, en particulier de la période prénatale. Il décrit les étapes du développement physique et physiologique de la conception à la naissance, et discute des facteurs influençant ce développement comme les anomalies génétiques, les maladies maternelles, la consommation de substances et l'état émotionnel de la mère. Un aspect important de ce document est l'analyse du développement du bébé après la naissance.

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Psychologie du développement De la conception à la naissance Documentaire page 8 PW -> Faire le lien entre l’extrait vidé o et les notions dé veloppé es ci-dessous Le développement prénatal Le développement physique et physiologique La pé riode de gestation est...

Psychologie du développement De la conception à la naissance Documentaire page 8 PW -> Faire le lien entre l’extrait vidé o et les notions dé veloppé es ci-dessous Le développement prénatal Le développement physique et physiologique La pé riode de gestation est de 38 semaines. Sois 40 semaines d’amé norrhé e. Aménorrhée : L’absence de menstruations chez une femme en â ge de procré er Une période germinale : Dure environ 15 jours, premiè re é tape de la vie Commence dè s la conception (23 chromosomes mè re et 23 chromosomes pè re) Segmentation (sé paration et division cellulaire : La cellule initiale va se diviser) Nidation (Cellule va s’implanter contre la paroi de l’uté rus) Un stade embryonnaire : D'une duré e de 8 semaines La division cellulaire se poursuit rapidement. La morphogenèse est mise en place (formation des structures corporelles). Les cellules commencent à former les rudiments essentiels lors de l'organogenèse (organes, muscles, tissus de la peau). AT la Uin de cette pé riode, la majorité des organes rudimentaires sont pré sents (formé s mais non fonctionnels), à l'exception du cœur. Organe de respiration et d'é puration : Le placenta commence à se dé velopper trè s tô t, dè s les premiè res semaines du stade embryonnaire. Il sert d’organe de protection, en empê chant le passage des substance nocives (Virus,…) AT la Uin du stade embryonnaire, la taille de l'embryon est d'environ 3 cm. Liquide amniotique : Ce liquide entoure l'embryon dans le sac amniotique et sert de protection contre les chocs exté rieurs. Stade fœtal : D’une duré e de 28 semaines Perfectionnement et fonctionnement des organes : Les organes primitifs se perfectionnent et commencent à fonctionner (ex : le cerveau se forme, les organes sensoriels se mettent en place et commencent à fonctionner). Le sens tactile est le premier sens qui se dé veloppe chez le fœtus, suivit du sens gustatif et olfactif, suivit du sens auditif, puis visuel. Période minimale de gestation : AT partir de 28 semaines, si une naissance survient, on parle de bé bé pré maturé. AT ce stade, les systè mes respiratoire, sensoriel, etc., sont NORMALEMENT sufUisamment dé veloppé s pour permettre la survie du bé bé en dehors du ventre maternel. Le stade fœtal, c’est é galement la pé riode ou le fœtus prend en taille et en poids. A terme (38 semaines) un bé bé mesure +/- 50cm. Analyse page 33 à 36 du syllabus : (DIA 12) ⁃ Il entend des sons grave et aigu et ré git à des sons violents ⁃ La voix qu’il entend le plus est celle de sa mè re car le son passe é galement par les tissus et les os. C’est la voix qu’il appré cieront le plus à la naissance car c’est celle qu’ils ont le plus entendue. C’est la langue maternelle qu’il pré fè re à la naissance. ⁃ Il entend musique, phrase,… pas uniquement les sons. Il s’agit alors dé jà d’une premiè re familiarisation avec son futur environnement exté rieur. ⁃ Les fœtus ont une mé moire, durant la pé riode fœtale il mé morise dé jà ses premiers phonè mes ⁃ Aprè s leur naissance, ils sont capables de reconnaitre une musique beaucoup entendue dè s la naissance. (Ex : Si une berceuse est chanté e souvent dans les derniè res semaines de grosse, le bé bé pré fè rera cette berceuse à une autre) ⁃ Le rythme cardiaque du cœur de la mè re a des vertus calmantes sur les bé bé s Influence sur le développement prénatal : Anomalies génétiques : Ex : Trisomie 21 (Syndrome de Down) : Causé e par la pré sence d'un chromosome 21 supplé mentaire. Les facteurs nuisibles présents dans l’environnement : Maladie de la mè re : Certaines maladies peuvent entraı̂ner un avortement spontané , un accouchement pré maturé , etc. Le placenta est conçu pour proté ger l'embryon en empê chant de nombreuses infections et toxines de passer. Toutefois, certaines maladies peuvent affecter le placenta (ré duisant l'oxygé nation, par exemple) ou s'attaquer directement à l'embryon, comme la toxoplasmose, le CMV et la rubé ole. Ces maladies augmentent le risque de problè mes de dé veloppement. Virus et bacté ries : Ils peuvent é galement avoir un impact sur l'enfant à la naissance. Le tabac provoque une constriction des vaisseaux sanguins (les vaisseaux se resserrent, ce qui ré duit le passage de l'oxygè ne et des nutriments, qui sont transmis au bé bé par les vaisseaux sanguins). Cela peut entraı̂ner des bé bé s plus petits, plus lé gers, et souffrant de carences nutritionnelles. Il peut é galement provoquer des naissances pré maturé es, car le fœtus ne reçoit plus sufUisamment de nutriments dans l'uté rus. Alcool Les bé bé s né s de mè res alcooliques peuvent pré senter un syndrome d'alcoolisation fœtale (SAF), une condition irré versible. Cela peut entraı̂ner un dé veloppement incomplet de certains organes (cœur, poumons, reins, etc.), selon le moment de la consommation d'alcool. Ces enfants ont des traits physiques distinctifs et souffrent souvent de dé Uicience intellectuelle lé gè re. Ils sont é galement plus petits que la moyenne. Pour les mè res qui consomment de l'alcool occasionnellement, on peut observer des troubles causé s par l'alcoolisation fœtale (TCAF), tels que des troubles du comportement, un TDAH, etc. Traits physiques distinctifs suite à une alcoolisation fœtale : Drogues et médicaments : Certains mé dicaments et drogues consommé s par la mè re peuvent nuire au bon dé veloppement du fœtus, affectant à la fois son dé veloppement physique et psychique. Cocaı̈ne et hé roı̈ne passe la barriè re placentaire. Bé bé doit passer une pé riode de sevrage à la naissance. (Pé riode de sevrage ? on donne de la drogue au bé bé ? ) Les mé dicaments dont aussi des drogues (Ex en 19.. Des mé dicaments pour nausé e de grossesse ont fait naitre des enfants avec des malformations) L’état émotionnel de la mère : Certaines é motions fortes, effectuent des modiUications au niveau du chimisme sanguin. Le bé bé peut subir l’inUluence de certaine sé cré tion d’hormone, l’adré naline, la cortisone,… Autre échanges et bouleversements (psychologique, émotionnel, affectif) : Bouleversement physique, matérielle, émotionnel et affectif « L’enfant dé termine ses parents autant qu’il est dé terminé par eux » -> Arrivé d’un enfant = Gros changement de vie ! Les parents tricotent une layette psychique : Attendre un enfant c’est fabriquer quelque chose, d’abord physiquement. Il se fabrique dans le ventre mais é galement dans la tê te des parents. Donc il y a pré paration de l’arrivé du bé bé , maté riellement, mentalement,… Tricotait une layette (Habits similaire à un body): Tricoter un vê tement chaud pour un bé bé à la naissance. Pré parer « maté riellement l’arrivé e d’un bé bé ) ->Pour conclure, les parents arrive dans la rencontre de leur enfant avec leurs histoire personnelle et cala peut inUluencer la grossesse. Bouleversement é motionnelle peut se reUlé ter dans le nom que on choisit pour le bé bé. (Pré nom de l’arriè re-grand-mè re car on veut que son enfant lui ressemble. Trouver que le bé bé ressemble à … Ducoup il leur donne le nom de cette personne.) Dépression post-partum (Baby-blues – Psychose puerpérale) Plusieurs explication, d’abord hormonale, explication psychique. Psychose puerpé rale : Dé pression qui se transforme en trouble de la santé mentale. « Aggravation du baby blues » Point de vue psychanalyste : (Lebovici) Le bé bé existe avant l’heure chez ses parents 1. Bébé imaginaire : Attendu par la mè re (pè re), son histoire prend sens dans l’histoire de la famille, est la pré occupation de sa mè re 2. Bébé fantasmatique : Renvoie à l’histoire personnelle de la maman. De maniè re plus inconsciente, le bé bé remue un peu l’é quilibre familiale. 3. Bébé narcissique : L’enfant va pouvoir faire ce que on n’a pas pu faire, ré ussir la ou les parents ont é choué , l’enfant est supposé tout accomplir, tout ré parer et tout combler. Haptonomie : Accompagnement pré et post natale, qui a pour but de favoriser l’accueil de l’enfant. Yapaka : Programme pré vention maltraitance (Outil, formation, pré vention,… pour le bien ê tre des enfants (et des parents). Le nouveau-né à la naissance : De sa naissance jusqu’à la Uin de son premier mois de vie. La naissance est un bouleversement physiologique pour la maman comme pour le bé bé. Caractéristique vie prénatale VS vie postnatale : Avancé : 1è re grande ré volution autour de la naissance : pé ridurale : Anesthé sie qui permet un accouchement sans douleur. Facilite la sortie de l’enfant 2è me ré volution : Gyné cologue Leboyer : A proposer de voir la naissance avec les yeux de l’enfant, Changements fait à la naissance et qui atté nue les stimulations qui parviennent à l’enfant, pour que ce soit plus agré able pour bé bé. Exemple : Echographie : Permet d’un point de vue mé dical, un point de vue pré cis du dé veloppement du nouveau-né. (L’é chographie peut casser cette image d’enfant imaginaire du bé bé et ce travail psychique que les parents ont besoin de faire d’e eux mê me) Les procréations médicalement assistées : Certains parents qui ne pouvaient pas avoir d’enfant peuvent dé sormais faire appel à plein de nouvelle technique. Processus sous rè gles bioé thique, ici en Belgique on ne peut pas choisir la couleur, ou choisir le sexe,… Quelques déJinitions : In vivo : dans le ventre In vitro: hors du ventre Amniocentèse : Un test mé dical où un é chantillon de liquide amniotique est pré levé du ventre de la mè re pour vé riUier la santé du bé bé. Césarienne : Une opé ration chirurgicale pour accoucher un bé bé en coupant à travers l'abdomen et l'uté rus. Anoxie : Manque total d'oxygè ne dans les tissus du corps, ce qui peut causer des dommages graves. L’indice d’Apgar : Score d’Apgar : Test d’é valuation physiologique du nouveau-né. Effectuer dans tous les hô pitaux. L’indice d'Apgar reste un outil pratique, rapide et universellement utilisé pour une é valuation immé diate, surtout dans les situations où les technologies plus sophistiqué es ne sont pas immé diatement disponibles. Cette é valuation se fait immé diatement à la naissance puis aprè s 5 minutes puis aprè s 10 minutes et l’é valuation du nouveau-né en se base sur 5 critè res. Eq valuation des ré Ulexe primitifs ou archaı̈que. S’effectue à la naissance mais se fait é galement aprè s 48h. Examen qui est avant tout neurologique (Ex : ré Ulexe de Moreau ?). ReUlè te l’activité du systè me nerveux. L’absence à la naissance de ces ré Ulexes peut traduire une atteinte nerveuse é ventuelle, on né cessitera alors d’examen plus approfondi. Dans les semaines qui suivent, ces ré Ulexes doivent disparaı̂tre, leur pré sence au-delà de 6 mois peut é ventuellement aussi té moigner d’un problè me de dé veloppement neurologique. Évaluation néonatale : Échelle de Brazelton : Méthode d’observation : C’est une é valuation qui est plus ré cente, qui n’est pas utilisé systé matiquement. Permet é valuer le comportement du nouveau-né et ses interrelations avec son environnement. Applicable les premiers jours/ premiè res semaines (premier mois). Utiliser par les pé diatres, pour rendre compte de la singularité de chaque bé bé. ⁃ Exemple : On teste l’habituation, diminution d’une ré ponse quand on ré pè te. Une petite cloche, le bé bé va d’abord ré agir, et plus on va la faire sonner, moins il va ré agir. ⁃ Moins mé dicale, et donc moins d’inté rê t… (Dia 27 : Exemple et explication supplé mentaire) Ré Ulexe : Mouvements involontaires en ré action à certains stimuli. ReUlè te du fonctionnement neurologique du nourrisson. Reproductible de maniè re identique pour tous les nourrissons. Certains de ces reUlexes ont comme fonction de permettre au bé bé de survivre dans son environnement. Les réflexes du nouveau-né : RéJlexe de succion et de déglutition : Lorsqu'on stimule les lè vres du bé bé , il dé clenche un ré Ulexe automatique de succion, suivi du ré Ulexe de dé glutition. Certains bé bé s pré maturé s doivent ê tre stimulé s au niveau de la sphè re oro-faciale pour dé velopper ces ré Ulexes, pour certains bé bé cette aide est né cessaire au dé veloppement des ré Ulexes. Un bé bé peut dé glutir jusqu'à trois fois plus vite qu’un adulte. Le réJlexe des points cardinaux et fouissement : Quand quelque chose efUleure la joue du bé bé , il tourne la tê te dans cette direction. Il oriente ses lè vres, sa langue, etc., dans la direction de l’objet. Ce ré Ulexe est pré sent dè s la naissance. On parle de fouissement lorsque le bé bé cherche instinctivement le sein avec sa tê te lorsqu’il est contre sa maman. Le réJlexe de préhension (Grasping d’agrippement, de Jlexion) : Lorsqu’on stimule la paume de la main du bé bé , cela entraine une Ulexion et le bé bé ferme fermement ses doigts autour de l’objet. Ce ré Ulexe est é valué à la naissance car il est si fort qu’il permet parfois de soulever le bé bé. ⁃ Il té moigne d’un bon développement neurologique. ⁃ C’est un ré Ulexe primitif archaı̈que pré sent à la naissance, qui disparaı̂t normalement dans les 6 premiers mois de vie. ⁃ Ce ré Ulexe a aidé les bé bé s à survivre en s’agrippant à leur mè re. Le réJlexe de la marche automatique (et réJlexe d’enjambement) : Le bé bé imite le mouvement de la marche : si on le soutient lé gè rement pour que son pied touche le sol, en gardant son genoux plier, il « pé dale », il va effectuer le mouvement de la marche. Si on tient le bé bé debout et que son pied touche un obstacle, comme le bord d’une table, il aura une tendance à lever son pied comme pour enjamber l’obstacle. Le réJlexe de Moro/ d’embrasement : Quand la nuque du bé bé perd briè vement son support, par reUlexe il é tend ses bras brusquement, puis les ramè ne vers son corps. Le réJlexe d’allongement croisé : Le ré Ulexe d’allongement croisé est moins connu, il se manifeste lorsqu’on stimule la plante des pieds du bé bé : sa jambe effectue alors un petit mouvement, gé né ralement en se pliant. RéTlexe archaïque/primitif : Il s’agit d’un ré Ulexe pré sent dè s la naissance. Certains, comme le ré Ulexe de succion, apparaissent mê me in utero. Ces ré Ulexes primitifs doivent s’inté grer dans des structures motrices plus complexes, devenant progressivement des mouvements contrô lé s par le cerveau. C’est-à -dire que avec le temps, le cerveau apprend à mieux contrô ler ces ré Ulexes, ce qui permet à l’enfant de dé velopper des gestes plus pré cis et coordonné s, comme marcher ou attraper des objets. ⁃ Exemple : Le ré Ulexe de marche automatique apparaı̂t chez le nouveau-né : lorsqu’on soutient le bé bé debout et que ses pieds touchent une surface, il imite le mouvement de la marche. Ce ré Ulexe disparaı̂t progressivement, laissant place à un contrô le volontaire des jambes lorsque le bé bé apprend à marcher. Il est essentiel que l’enfant passe par toutes les é tapes du dé veloppement moteur, notamment celles de la marche, aUin de stimuler et inté grer ces ré Ulexes primitifs. Cela contribue au bon dé veloppement global de l’enfant. Capacités sensorielles du nouveau-né : La vision : Le bé bé voit dè s sa naissance et mê me dé jà avant (via des stimulations in utero). Cependant, son systè me visuel est immature : Son acuité visuelle est faible. Son champ visuel est limité (environ 60° contre 180° chez l’adulte). Il voit Ulou car le ré Ulexe d’accommodation n’est pas encore mature. Le ré Ulexe de convergence, mé canisme perceptif qui permet aux deux yeux de se coordonner, n’apparaı̂t qu’à environ 2 mois. Avant cela, il peut donner l’impression d’un lé ger strabisme. Le bé bé ne perçoit pas encore les distances (pas d’indices binoculaires). Malgré cela, dè s la naissance, il est sensible aux mouvements, aux objets et aux personnes qui l’entourent. L’audition : Le nouveau-né entend dè s sa naissance. Son oreille est fonctionnelle à partir de 4 mois de grossesse (in utero), et il ré agit dé jà aux sons. Les impression auditif (les sons que le bé bé perçoit dans l’uté rus) sont atté nué s grâ ce au liquide amniotique qui rentre dans les oreilles. Aprè s la naissance, le liquide amniotique peut rester briè vement dans les oreilles du bé bé , atté nuant les sons. Il s’é vacue gé né ralement en quelques heures ou jours. Le bé bé entend normalement peu de temps aprè s sa naissance, et ses capacité s auditives continuent de se dé velopper. Le bé bé montre une pré fé rence marque une pré fé rence pour certains sons, pour grâ ce à une mé moire auditive pré coce. La voix de sa maman est un des sons qu’il pré fè re. L’odorat : L’odorat est fonctionnel dè s la naissance., le bé bé reconnait donc l’odeur de sa maman dè s les premiers jours et Il ré agit aux odeurs dé sagré ables en dé tournant la tê te. On ne peut pas expé rimenter pré cisé ment l’odorat in utero. Le goût : Le goû t est dé jà actif in utero. Le fœtus goû te en buvant le liquide amniotique. Les substances sucré es augmentent sa dé glutition, tandis que les substances amè res ou dé sagré ables la ré duisent. Le goû t est pleinement pré sent à la naissance, avec une pré fé rence marqué e pour les saveurs sucré es. Le toucher : Le toucher est le premier sens à se dé velopper in utero. Par exemple, la mé thode "kangourou" (contact peau à peau) a de nombreux bienfaits pour le bé bé , car ce sens est dé jà trè s dé veloppé à la naissance. Bébé est compétent : Capacité d’appel : Le bé bé est capable d’envoyer des signaux à l’adulte, comme des sons ou des pleurs. Ces pleurs varient en fonction des besoins : par exemple, il pleure diffé remment lorsqu’il a faim ou lorsqu’il a mal. Perception des liens sensoriels : Le bé bé peut percevoir des connexions entre les diffé rentes sensations qu’il vit. Par exemple, lorsqu’il pleure, sa maman va ré agir et percevoir qu’il né cessite un besoin, le prend dans ses bras, le berce au rythme de ses pleurs et ré pond à ses besoins. Le bé bé perçoit ainsi un lien entre le son de ses pleurs (audition) et le contact physique (toucher). Il comprend qu’il y a une connexion entre ces expé riences sensorielles : ses pleurs attirent une ré ponse de l’adulte. Curiosité et exploration : Le bé bé possè de une capacité naturelle à s’é merveiller, à explorer le monde, avec plein de curiosité et à aller vers les autres. Il commence à appré hender et à s’approprier l’environnement qui l’entoure. L’enfant de 0 à 3 ans – Stade sensorimoteur Le développement moteur : Les lois du développement moteur : Le déterminisme anatomique : L’idé e que le dé veloppement moteur va se faire en fonction d’un dé terminisme anatomique, il est gé né tiquement dé terminé. La motricité et les mouvements se dé veloppent en lien avec les Uibres nerveuses. Les enfants suivent +/- le mê me dé veloppement commune à notre espè ce mais, leur dé veloppement dé pend tout de mê me du milieu, de l’alimentation, … En plus simple, le dé veloppement suit un ordre naturel dé jà pré vu dans les gè nes. Tous les bé bé s passent par les mê mes grandes é tapes, mais la vitesse peut varier selon l'environnement, l'alimentation ou les soins qu'ils reçoivent. Le développement céphalo-caudal et proximo-distal : Céphalo-caudal : Le dé veloppement se fait du haut vers le bas. Du point de vue de la croissance physique, la tê te se dé veloppe avant le torse et les bras. Sur le plan psychomoteur, les capacité s motrices du bé bé se perfectionne dans le temps. o Fact : La tê te d’un enfant est la partie du corps qui se rapproche le plus de l’adulte en termes de dimensions. Proximo-distal : Le dé veloppement psychomoteur va se dé poser du centre vers la pé riphé rie. Par exemple, un bé bé commence à amé liorer le contrô le de ses é paules avant ses bras, puis ses mains. Le processus de différenciation motrice : Les mouvements globaux (motricité globale) deviennent progressivement plus pré cis. La motricité de masse s’afUine avec le temps, c’est-à -dire que les mouvements vont devenir de plus en plus Uins. Motricité globale → motricité de masse Développement moteur et découverte du monde : Habilité de manipulations : Le dé veloppement de la pré hension se fait en une succession é tapes : 1. RéTlexe d’agrippement : Ce ré Ulexe est pré sent dè s la naissance et il est ré Ulexe primitif, involontaire. Ce reUlexe disparait grâ ce à un bon dé veloppement neurologique pour laisser place à un comportement plus é laboré (pré hension passive). 2. Préhension passive : C’est une pré hension au contact, c’est lorsque le bé bé saisit des objets involontairement lorsque celui-ci entre en contact avec ces mains. (Cette pré hension est encore involontaire). 3. Pré hension volontaire : Vers 5 mois, le bé bé commence à saisir volontairement des objets. Ce n’est vraiment que vers 5 mois que on va parler de pré hension à proprement parler car elle est volontaire. *Préhension : correspond à la capacité du bé bé à saisir et manipuler des objets avec ses mains Développement de la locomotion : Position couchée : Première étape. 3 mois : Le bébé peut se retourner (ventre → côté → dos). Il commence à développer sa mobilité et est capable de se retourner de la position ventrale, à la position dorsale, il est capable de rouler et de se retourner. 6 mois : Développement des muscles du cou et des épaules, début du rampement. L’enfant va être capable de relever sa tête, son cou, légèrement ses bras ainsi que ces épaules. → Loi céphalo-caudale → L’enfant se développe du haut vers le bas. 9 mois : Marche à quatre pattes, position assise autonome. L’enfant va commencer à marcher à quatre pattes, il est capable de se mettre assis de lui-même et même de se mettre petit à petit sur ses genoux. 12 mois : Bébé se tient debout (avec appui ou agrippement) et fait quelques pas avec de l’aide. 15 mois : Marche autonome et plus stable. ⚠ Il s’agit ici de repè re uniquement, chaque enfant est unique et é volue à son propre rythme. On ne compare pas les enfants entre eux mais par rapport à eux mê me, par rapport à une normes. → Toutes les é tapes ne sont pas obligatoire, un enfant peut sauter une é tape sans problè me si lui à plus facile à se dé placer comme cela. Échelle de Brunet-Lézine : Tableau de ré fé rence qui indique les grandes é tapes et repè res ainsi que les normes du dé veloppement. Elle permet de dé pister d’é ventuels retards ou anomalies aUin d’intervenir le plus tô t possible, plus la prise en charge est pré coce, plus les chances d’amé lioration pour l’enfant augmente considé rablement. Bien que cette é chelle soit une grande ré fé rence, largement utilisé e, d’autres outils similaires existent. Acquisition du schéma corporelle : Le sché ma corporel est une repré sentation consciente ou inconsciente du corps et des diffé rentes parties du corps dans l’espace L’acquisition du sché ma corporelle se fait grâ ce à leur environnement et aux stimulations sensorielles. On peut aider à l’acquisition du sché ma corporel avec des activité s é ducatives comme : « montre-moi ta tê te » ou des exercices de psychomotricité. 6mois : L’é laboration du sché ma corporel dé bute vers 6 mois avec la mobilité et les stimulations sensorielles, puis s’afUine progressivement.→ Soit, grâ ce à ses mouvements et aux sensations qu’il ressent (comme toucher, voir ou entendre), le bé bé commence à comprendre où sont les parties de son corps et comment elles bougent. Cette compré hension s’amé liore petit à petit. Vers 3 ans : Les bases essentielles du sché ma corporel sont acquises. Jusqu’à 6 ans : Le sché ma corporel é volue et s’afUine F. Goodenough : Test du bonhomme pour tester l’intelligence de l’enfant. Au depart comme un tets d’intelligence, maintenant l’utilise plus pour aborder d’autre é tape du dé veloppement comme la repré sentation du sché ma corporelle. Aussi lier au dé veloppement affectif du bé bé , dé veloppement de sa personnalité , se reconnaitre sans sa maman,… (Voir chapitre suivant) Communication/ Expression : Les mouvements, que ce soit du visage, le regard, le sourire, les gestes, les postures, sont les outils de communication privilé gier du bé bé et du jeunes enfant. Jeu vocaux, vocalisation, les babillages de l’enfant font parties cette communication non verbal. Expression graphique/ Dessin : Eq tude du dessin de l’enfant à commencer au 20è me siè cle. Dé velopper l’é volution du dessin graphique sous diffé rents stades. - Origine : Geste spontané : L’origine du dessin d’un enfant, est une simple consé quences d’un geste spontané (enfant barbouilleur) qui laisse une trace (Ex : L’enfant va mettre ses doigts dans la puré e puis sur la table. ) - Gribouillage : activité́ ludique 1an - Avec un mé diateur (crayon, craie) Va s’inté resser au trace qu’il produit et que le geste ne va plus ê tre par hasard mais va devenir une activité vraiment ludique. Dessin va ré pondre à un besoin de mouvement de l’enfant, va ê tre un ré elle plaisir de reproduire certains trais. - Griffonnage :ré action circulaire vers 2ans. Enfant va continuer à faire des dessin, il fait beaucoup de grands mouvement = mouvements oscillants centripètes, grand mouvement en rond, autour d’un mê me point. Ré action circulaire, l’enfant ré pè te un mouvement dans le but de stimulation sensorielle. o Ce griffonnage va é voluer et va ê tre de plus en plus contrô lé. Enfant permettre l’inhibition de certains geste « reUlexe ». - Stade du ré alisme fortuit 3ans : C’est-à -dire que vers 3 ans, on remarque que le griffonnage fait intervenir un cote plus intellectuelle, l’enfant va prendre conscience d’une analogie, d’un rapport entre son dessin et un objet familier. C’est le reUlet d’un dé veloppement cognitif, il fait appel à une repré sentation mentale. Le chien dans le jardin et papa dans la voiture Piste pédagogique avant 3 ans : Gribouillage et griffonnage : - Encourager l'enfant en l'é coutant et en adhé rant - Dessin en situation de mouvement - Varier les supports: les trè s grands supports ou les trè s petits - Varier les outils - Eq crire pour donner du sens - AfUicher les productions - Mettre en valeur l'afUichage Piste pédagogique lors du réalisme fortuit : - Donner du sens en é crivant derriè re le dessin - Donner du sens en posant la question « Qu’est-ce que tu dessines? » - Varier les supports et les outils - AfUicher les dessins pour les lé gitimer et pour les donner à montrer Baby test: Pour é valuer de la naissance jusqu’à 3 ans, c’est à dire jusqu’à l’apparition du langage. CE SONT DE BONS OUTILS DIAGNOSTIQUES !!! Ils permettent de dé pister des retards +/- important de dé veloppement et ainsi pouvoir agir, par contre se sont de trè s mauvais outils pronostique. Il ne permette pas de pré dire le dé veloppement ulté rieur de l’enfant et notamment son intelligence. OUTILS QUI EVALUENT DANS LE PRESENT, ne vont pré juger en rien l’avenir de l’enfant. Il existe des baby test pour plusieurs dé veloppement. Il s’agit d’observation, de maté riel, d’objet,... (Outils é talonné , reconnue par l’INAMI). Les épreuves sont réparties selon 4 domaines : - Moteur ou postural, qui é tudie les mouvements de l'enfant en position dorsale, ventrale, assise et debout, - Coordination oculo-manuelle, qui s'inté resse à la pré hension et ou comportement de l'enfant avec les objets, - Le langage dons ses fonctions de compré hension et d'expression, - Les relations sociales, qui englobent la prise de conscience de soi, les relations avec autrui, les ré actions mimiques et l'adaptation aux situations sociales. o Le score de l’enfant va ê tre comparé à un score standardisé (Score = quotient de dé veloppement) LIRE PAGE 50,51,52 Eq valuent le dé veloppement sensori-moteur. (Tableau synoptique du dé veloppement moteur, faire une grange synthè se des é lé ments moteurs, cognitif,…) Le développement cognitif : Le développement intellectuel selon Piaget : Le stade sensori-moteur : 0 à 2 ans Le stade pré-opératoire : 2 à 7 ans Le stade des opérations concrètes : De 7 à 11 ans Le stade des opérations formelles : De 11 à + è Il a consacré sa vie a é tudier le dé veloppement de l’enfant. Il é tait un des premier à montrer que l’intelligence de l’enfant est fondamentalement diffé rente de celle de l’adulte. Il a montré é galement que tout les enfants faisait +/-) les mê me dé couvertes sur le monde, qu’il faisait les mê me erreurs et arrivait au mê me solution, au mê me â ge -> Caractè re ré gulier dans le dé veloppement de la pensé ( de l’intelligence) de l’enfant. Vision constructiviste : Vision d’aborder l’intelligence, l’intelligence se construit, c’est le point d’arriver d’un dé veloppement. On considè re que l’individu est pré programmé pour acqué rir dans un certains ordres, par stades mais à conditions que le milieu fournisse les stimulations né cessaire (à condition que l’enfant puisse manipuler l’environnement exté rieur) Sa conception de l’intelligence : Thé orie ancienne mais reste la plus riche sur le point de la compré hension et de la construction de l’intelligence. Qui reste une thé orie qui set de repè re parmi toute les connaissances des courants plus ré cent. Ses concepts centraux : Les schèmes : Entité abstraite, concept non perceptible, ce sont des mouvements d’abord sensorimoteur concret de l’enfant (sucer, tirer, pousser, secouer,…) et plus tard des opé rations conceptuelles, abstraite dont l’enfant dispose à la naissance ou qu’il acquiè re avec son interaction avec le monde. On dit des schè mes qu’il s’agit de l’unité de base de l’intelligence, qui se multiplient, se modiUient tout au long de notre existence et permet à notre intelligence de se construire. Le nouveau-né possè de dé jà à la naissance des schè me reUlexe, sensorimoteur, comme par exemple le schè me de la succion, se reUlexe primitifs c’est un premier schè me, une premiè re manifestation de l’intelligence. Les schè mes vont progressivement se modiUier, se complexiUier, et donc ça va faire apparaitre des comportement cognitifs plus complexe, des schè mes plus abstrait, lié à la repré sentation mentale, aux opé rations mentales. L’assimilation : Processus qui pousse à incorporer une nouvelle information de la mê me maniè re que dans une situation semblable dé jà rencontrer, autrement dit, avec les mê me schè mes. (Ex : Dè s sa naissance le bé bé à un ré Ulexe de succion dans le but de se nourrir, trè s vite un bé bé va ê tre en contact avec d’autre objet et il va é tendre se schè mes de la succion à d’autre objet (Ex : son pouce, sa couverture, son doudou, …) (Ex2 : On prend un enfant à l’é cole maternelle, dé couvre plain de mot, de concept, il fait des caté gorie (chien, chat = animal) mais madame parle soudain de Didon, il va assimiler dè s qu’il rencontre quelque chose de nouveau, à ces connaissance de base. L’accommodation : Processus de restructuration des schè mes pour incorporer de nouvelles informations, de nouveaux objets ou de nouvelles idé es. Accommodation se produit lorsque de nouvelles informations ne peuvent pas ê tre assimiler au ancien schè mes. (Ex : Premiè re fois que bé bé mange de la nourriture un peu plus solide, bé bé va utiliser le schè me qu’il a, il va assimiler la situation avec le schè me de la succion, il va commencer à sucer la cuillè re, et il va se retrouver en « é chec » , te donc bé bé va s’accommoder de la nouveauté en modiUiant son schè me (modiUication de la position des lè vre et modiUications de la position de la langue), il cré e donc un nouveau schè me, et acquiè re en intelligence. Acquiè re un nouveau schè me grâ ce à l’accommodation grâ ce à une nouvelle situation. L’imitation sensorimotrice : Elle apparait dès 6 mois (imitation du mouvement du corps,…). Avant 12 mois elle se fait dans la réalité, quand il y a un modèle (tire la langue = bébé tire la langue. Entre 12 et 18 mois, l’imitation commence à être diGérer dans le temps. Vers 2 ans, l’imitation est intériorisé, elle devient possible en l’absence de modèle. Conclusion : Originalité de la thé orie de Piaget, la construction de l’intelligence st un processus actif et non pas passif. C’est une é quilibration et adaptation continuelle et progressive de l’individu face à son environnement. Le stade sensori-moteur (0-2ans) L’é volution de l’intelligence sensori-motrice: 6 sous- stades Les principales acquisitions au cours de la pé riode sensori-motrice: La capacité de coordonner et d’inté grer les informations venues des 5 sens. La permanence de l’objet. La capacité d’adopter un comportement dirigé vers un but. Les principales critiques ou « Quoi de neuf depuis Piaget? » L’é valuation du dé veloppement cognitif : BABY-TESTS - Les schè mes de l’enfant sont principalement sensori-moteur, se sont les racines à partir des quel se dé veloppe l’intelligence et la symbolique - Le petit de 0 à 2 ans n’a pas la pensé e symbolique, capacité de se repré senter les choses de maniè re conceptuelle. - A la Uin de sa pé riode sensorimotrice, il aura dé jà ses capacité s abstraite. - Permanence de l’objet Le développement affectif : Le bé bé é merge directement de la symbiose fusionnelle avec sa maman. Bé bé va se reconnaitre comme une personne à part entiè re. Il va progressivement s’individualiser. (Durant ses premier mois de vie) Il va pouvoir reconnaitre les personne de son entourage comme des Uigures d’attachement, personne bien spé ciUique auquel il va s’attacher, qui le sé cure. Il sort d’une fusion (la maman) pour mieux s’attacher. C’est les psychanalyste qui aborde le plus ce sujet. Accorde beaucoup d’importance à l’enfant pour notre vie adulte. Théorie du développement libidinal. Le dé veloppement de l’enfant passe par plusieurs stades qui surviennent à des â ges diffé rents. Au fur et à mesure que l’enfant grandit et à chaque stade, l’enfant investit une zone é rogè ne (partie du corps qui serait la plus sensible à un certain â ge. La libido de l’enfant se situe dans la partie du corp la plus sensible. La libido du bé bé c’est la recherche du plaisir, de l’apaisement = pulsion libidinal (chez le bé bé ). A travers ses zones é rogè nes, il y a des modes de relation qui se dé veloppe, qui se mette en place, avec le bé bé lui-mê me mais surtout avec les autres personne de son entourage. A travers ses relations, l’affectivité de l’enfant va se construire et sa personnalité va se construire é galement. La personnalité est inUluencé par la maniè re dont chacun d’entre nous, dans notre enfance, avons vé cu ces stades de dé veloppement. Le stade oral (0-1 an) La zone la plus sensible est la bouche. Relation autour des soins alimentaire, de l’alimentation. SUCCION = nourrir son enfant est la base de l’attachement (Selon Freud, cette information peut ê tre remis en question). Il s’agit du principe de l’é tayage, l’attachement prend appuis sur le principe de l’é tayage (Base de l’attachement). Freud s’est lié au sevrage, arrê t de l’alimentation au seins et place à une alimentation plus diversiUier. L’enfant met tout dans sa bouche, il est important que l’enfant puisse tout essayer et tout tester, sinon il se pourrait qu’il y ai un impact sur sa personnalité. Le stade anal (1-3 ans) C’est une pé riode qui dé bute avec le contrô le sphincté rien. La zone é rogè ne c’est la zone annale et la fonction d’é limination (se rendre compte qu’il peut faire « caca »). Mode de relation, et commencement à l’é ducation autour de la propreté. Relation au pouvoir et à l’autorité , l’enfant un fois qu’il marche, il va pouvoir maitrisé ses muscles plus Uin, il va commencer à devenir « propre » on commence à lui apprendre à aller sur le petit pot, au travers de cette é ducation, l’enfant va pouvoir tester son pouvoir et tester l’autorité de ses parents. L’apprentissage à la propreté est une situation d’ambivalence (« je donne, je donne pas, je v-fais ce que on me demande ou pas ») situation dans laquelle l’enfant va pouvoir s’afUirmer face au monde exté rieur. Donc, il faut d’abord qu’il maitrise ses sphincter, ses muscles Uins pour maitriser. Énurésie : DifUiculté à contrô ler l'urine (souvent la nuit) aprè s 5 ans, â ge où la propreté devrait ê tre acquise. Elle est souvent dû à un retard de dé veloppement ou des facteurs psychologiques. Encoprésie : Incapacité à contrô ler les selles aprè s 4 ans. Souvent lié e à la constipation chronique ou à des troubles é motionnels. Le développement affectif selon Winnicott Pour Winnicott, c’é tait surtout la mè re qui é tait dé signé dans cette fonction, qui pour eux, é tait la seul capable de s’occuper du bien-ê tre de l’enfant. Selon eux, c’é tait elle qui é tait dé signé pour prendre en charge les besoins de l’enfant. Aujourd’hui, elle est considé ré comme la premiè re Uigure d’attachement mais les thé ories ont é volué et quelque peu changer. - Concept de pré occupation maternelle primaire : remarque que la maman a une capacité particuliè re à s’adapter au premier besoin de son nourrisson. Elle reste la personne privilé gié , auquel le bé bé va se rattacher dè s la naissance. elle est la plus centrale et la plus amè ne de veillez au bien-ê tre du bé bé. La plus centrale dans le dé veloppement affectif de l’enfant (Uigure d’attachement principale) - Le « Holding » : dé signe toute les activité de soutien psychologique, physique et psychique de l’enfant. Porter physiquement son enfant, é viter qu’il tombe, le proté ger mais aussi le porte psychiquement en lui prê tant attention, en lui accordant des soins. Trè s important pour le dé veloppement affectif. Grace à ça, l’enfant va pouvoir dé velopper son identité. Aujourd’hui, on pré fè re le terme « caregiving » ! - Le dé veloppement du « Self » , le « moi » de l’enfant, son identité. L’enfant dé veloppe son self en 3 é tapes, la premiè re é tape : Au dé part l’enfant (bé bé ), n’a pas de self, il a l’illusion que l’environnement , sa maman, fait partie de lui., qu’il y a une fusion. Progressivement l’enfant rentre dans un stade intermé diaire : entre 6 et 12 mois il va utiliser un objet transitionnelle qui va lui permettre de faire le passage, la transition entre la fusion et l’individualisation. Cette objet transitionnelle, c’est le doudou !!! C’est un objet concret, qui pré sente certaine caracté ristique (doux, manipulable,..) que l’enfant conserve avec lui surtout dans les moments de sé paration. (c’est une petite partie de maman, de la maison, de lui-mê me,…) 12 mois et + : Il se diffé rencie de l’objet et de son entourage = Relation objectal, se reconnait diffè rent de l’objet, de l’environnement, des personnes,… Objet transitionnel : Le doudou de l’enfant : Vidé o : Jouet trè s intime et personnelle qui a une valeur importante pour l’enfant = doudou signiUie « quitter ». Rituel pour se sé parer du doudou, une caisse à doudou, un petit lit pour doudou. Objet à part a respecter, accepter que l’enfant ne le prê te pas, ne pas lui enlever du jour au lendemain. (Ex si dispute : va dans la piè ce à coté ,… ne jamais lui enlever le doudou pour le punir, car pour l’enfant le doudou, c’est « sa sé curité ». è Odeur est importante ! Car mé lange d’odeur de l’enfant lui-mê me, de maman, de papa, de la maison,… Le stade phallique (3-6 ans/ maternelle) La période de latence (6-12 ans) Le stade génital (à partir de la puberté́ ) Le développement affectif selon SPITZ Le dé veloppement objectal : Va d’abord é tudie le bé bé au court de la 1è re anné e, va dé terminer qu’il existe des stades qui permette à l’enfant de se diffé rencier, il va aller vers l’idé e que ça permet aussi a l’enfant d’aller vers une relation objectal, l’enfant lui- mê me va se reconnaitre diffé rent de l’objet Stade anobjectal : 0 à 2 mois : Pé riode d’indiffé renciation complè te entre le bé bé et l’exté rieur. Stade pré objectal 2 à 6 mois : L’univers de l’enfant commence à se diffé rencier. L’enfant commence à se repé rer dans son environnement exté rieur des é lé ments qui l’inté resse, le visage humain dé clenche le sourire de l’enfant, qui est un des premier organisateur de la personnalité , de l’identité (le sourire). 1er organisateur (psychique de la personnalité): sourire (voir au-dessus) Stade objectal 6 à 10 mois: L’enfant se reconnait diffé rent de son environnement, il acquiè re son individualité. En plus, l’enfant maintenant va repé rer les gens de son entourage, surtout sa maman, comme quelqu’un de bien spé ciUique. 2ème organisateur (psychique de la personnalité): L’angoisse du 8è me mois/ peur de l’é tranger : L’enfant va avoir une peur face à un visage qui est é tranger, il ne sourit plus à n’importe quel visage. On va pouvoir voir la ré action de plaisir lorsqu’il va revoir ses Uigure d’attachement (maman, papa,…). Prend bien conscience et diffé rencie bien les personne qui l’entoure. 3ème organisateur(psychique de la personnalité) : L’apparition du « non » : C’est-à -dire qu’il observe que l’enfant a cet â ge-là à beaucoup plus d’autonomie et il se retrouve face à des interdiction qui sont de plus en plus nombreuses. C’est l’â ge ou il commence à faire une intense exploration active (comme à explorer à vider le meuble, à fouiller dans les plantes,…) -> Enfant se retrouve devant un conUlit, parce que il adore ces Uigure d’attachement, mais en mê me temps il ressent une petite frustration, une petite agressivité , il fait face à un conUlit interne -> Pour faire face à ce conUlit, il commence lui aussi à dire « non », il s’afUirme un petit peu en s’opposant ! Le stade du miroir LACAN : Il é tudie cette é tape qui pour lui est importante qui structure la personnalité , l’identité de l’enfant. C’ est quand le bé bé va se retrouver un miroir et qu’il va dé couvrir, « son moi », et puis son corps aussi, c’est un moment important, pour s’approprier son identité , dans sa tê te et dans son corps. C’est vers 6 mois que le bé bé va ê tre é tonner, va ê tre surpris de se voir lui-mê me. De 8 à 10 mois : On va voir que l’enfant cherche vraiment le contact physique avec le miroir. Il est important pour le parents de suivre l’enfant dans ce stade : lui laisser accè s au miroir et lui expliquer pourquoi/comment,… Il commence à devenir quelqu’un à part entiè re, un sujet, dans sa tê te mais aussi dans son corps. Le développement de l’attachement selon Bowlby et Harlow Freud VS Bowlby et Harlow : Freud pensait que le lien entre le bé bé et la mè re é tait principalement fondé sur la satisfaction des besoins physiologiques, comme l'alimentation. Bowlby : Selon Bowlby, l'attachement n'est pas principalement lié à l'alimentation. Le bé bé cherche la proximité avec une personne, une Uigure d’attachement, qui lui proposerait des soins, mais surtout qui le sé curise et le protè ge. L’empreinte de Lorenz : Lorenz a basé son hypothè se sur l’imprégnation, qu'il a observé chez les oies. Ces derniers s'attachent naturellement au premier objet en mouvement qu'ils voient aprè s leurs naissance. Dans son expé rience, puisqu'il é tait la premiè re chose que les oisons ont vue, ils l'ont suivi comme si c'é tait leur mè re. L'attachement ne se forme pas forcé ment avec celui qui les nourrit, mais avec le premier objet en mouvement. Lorenz a mê me testé cela avec une balle de tennis, et les jeune oies l'ont suivie de la mê me maniè re. Harlow : Contemporain de Bowlby. Partageait les mê me idé es. Expérience de Harlow : Harlow a montré , dans une expé rience avec des bé bé s singes, que l'attachement est davantage lié au besoin de confort qu'à la nourriture. Il a placé un bé bé singe dans une cage avec deux "mè res" : une faite de Uil de fer avec de la nourriture, et une autre recouverte d'un tissu chaud, sans nourriture. Le bé bé singe pré fé rait passer son temps avec la "mè re" en tissu, qui lui procurait chaleur et ré confort, plutô t qu'avec celle qui lui donnait à manger. è Cette expé rience a prouvé que l'attachement est surtout lié à des stimuli comme la chaleur, le contact et le bercement, plutô t qu’à la nourriture. (Eq videmment, lorsque le bé bé singe avait le choix entre deux "mè res" ré confortantes, mais que l'une offrait de la nourriture et l'autre non, il se tournait vers celle qui avait la nourriture.) Vidéo C.Frisch : C’est le lien avec les parents au cours des premiè re semaine et des premier mois de vie. Enfant peut dé velopper une ou plusieurs Uigure d’attachement dans son entourage. Mais, la maman reste toujours la premiè re Uigure d’attachement. En cas de dé tresse il va chercher de maniè re privilé gier sa maman, pour avoir cette sé curité de base. Les pè res sont d’autres Uigure d’attachement, qui dé velopperait plus l’aspect sur l’ouverture vers le monde, le pô le exploratoire, l’aspect moteur. è Ces Uigures d’attachement sont complé mentaire et il n’y a pas de hié rarchie de valeur. La carence affective : Lorsque l’enfant ne peut pas é tablir de relation privilé gié es avec sa maman ou une Uigure d’attachement principale, l’enfant sera alors victime de carence affective → Un rupture peut ê tre fait à tout â ge mais la carence à plus d’impact lors de la pé riode critique, quand il s’identiUie. (de 6 à 15 mois) Carence par insufJisance d’interaction → Carence qui sont les plus grave, qui font suite à l’absence totale de maman ou de Uigure d’attachement principal. L’enfant se retrouve durant sa pé riode critique, totalement sé paré de sa maman et il ne trouve pas de substitue. Il n’y a donc pas de lien qui puisse se tisser entre sa Uigure d’attachement et l’enfant lui-mê me. Dépression anaclitique : Spitz : A travailler dans les orphelina il a observé le comportement des enfant sur base de la psycho. Il a observé qu’une sé paration brutale de l’enfant et de sa maman, dans les premiè re anné e é tait importante chez l’enfant. Perte du sourire, mutisme, anorexie, insomnies, perte de poids, perte des mimiques, retard psychomoteur,…Cette carence est ré versible, lorsque sa maman ou un substitue est redonner à l’enfant. C’est ré versible mais ça dé pend quand mê me de l’â ge de l’enfant. Avant 6 mois, il se rend moins compte mais entre 6 et 15 mois, c’est la pé riode critique. Hospitalisme : Par contre, lorsque la sé paration totale devient durable, au-delà de 3 mois de sé paration, on va voir apparaitre chez l’enfant l’hospitalisme : é tat d’alté ration physique profonde qui s’installe progressivement chez le trè s jeune enfant qui subit une carence affective grave. Hospitalisme peut conduire des bé bé jusqu’à la mort. Bé bé qui peuvent se taper, s’arracher les cheveux, il reste coucher, se balance, se tape la tê te, ne dé veloppe pas leur motricité. → Il devenait dé Uicient suite à la sé paration avec leur Uigure d’attachement. Carence par discontinuité́ Carence qui ré sulte de (ou d’une) sé paration partielle avec la maman ou la Uigure d’attachement principale. Bowlby : Il a observé des enfants sé parer de leur maman pendant dé jà quelque jour, il a dé jà observer des effets de la sé paration aprè s quelques jours et qu’il ne trouve pas de relè ve, de subside. → Dé tachement en 3 phases : Phase de protestation, phase de dé sespoir et phase de dé tachement Observation de Bowlby sur le petit John 17 mois (éloignement : 9jours) Jour 1 : John, un enfant calme, est amené à la pouponniè re pendant que sa mè re est à la maternité. Il est dans un monde é tranger et scrute des visage inconnue. Il mange correctement et observe les autre enfant. Nurse Mary lui accorde un peu d'attention, mais doit rapidement s'occuper d'autres enfants, le laissant à nouveau seul. AT l'arrivé e de son pè re, il met du temps à sourire mais le laisse repartir sans protester. Jour 2 : John rentre peu à peu dans la phase de protestation, il joue parfois mais il semble surtout errer sans but dans la pouponniè re. Il va chercher à ê tre consolé , il va chercher quelqu’un pour montrer qu’il a un besoin. AT la visite de son pè re, il, joue un moment avec lui, puis part en crise de furrie pour ne pas ê tre sé paré. → Il proteste car le milieu dans lequel il se trouve ne lui fournit pas les besoins dont il né cessite. Jour 4 : Phase de désespoir, il pleure, il est silencieux. Il a vomi, il a des exerces de pleur dé sespé rer et refuse de se nourrir. Jour 6 : Nurse Mary est absente et John est livré à lui-mê me. Refus de manger. Lors de la visite de son pè re, John essaie de montrer qu'il veut rentrer chez lui, mais, dé çu que son pè re ne le comprennent pas, il Uinit par se replier sur sa couverture. Jour 8 : Il rentre dans la phase de détachement, il devient amorphe et adirè rent, il ne veut plus jouer ni manger. Il ne regarde mê me plus qui rentre dans la piè ce. Jour 9 : Retrouvaille avec sa mè re, il ne veut pas s’en approcher. Il pleure, se dé bat,… Sa mè re afUirme ne jamais l’avoir vu comme ça. → Si la sé paration avait é té plus longue on aurait pu voir les effet de l’hospitalisme ! → Conclusion : Dé tachement en 3 phases : Phase de protestation Phase de dé sespoir Phase de dé tachement Carence par distorsion C’est une carence qui est moins « grave » mais plus grande, plus courante. C’est une carence en raison des mauvaise qualité des relations affective de l’enfant avec ses Uigure d’attachement principales. Il n’y a pas de sé paration mais une mauvaise qualité de relation affective. → Lorsque bé bé se retrouve dans une famille où il ne reçoit pas d’attention (Famille alcoolisme, famille violente, problè me de couple, problè me socio-é conomique,…) è L’enfant ne trouve pas de stabilité , il n’a pas de repè res, ni de sé curité affective sociale (enfant insé curisé ). Eq galement lorsque l’enfant reçoit de la né gligence (Sandale en hiver, pas de gouter, pas de repas de midi). Né gligence affective et/ou physique. ON dit de ces enfants qu’ils ont une adaptation de surface chez l’enfant mais qui masque une angoisse permanente mais derriè re ce sont des enfants qui sont tout le temps angoissé. Parfois ça peut ressortir sou s des difUiculté à l’é cole (perturber par autre chose donc pas attentif), se pré sente é galement sous trouble somatique (symptô me plus physique, exé ma,…). Leur é motions va varier beaucoup, enfant trè s heureux puis soudain tout triste. Enfant agressif, dans le ré gression, qui ne se dé veloppe pas en fonction de leur â ge. Vidéo : « 1 l’hospitalisme Rene Spitz » - Symptô me le plus commun c’est le vide (regard dans le vide) - Activité ré pé titive : se balancer, se taper,… - Maladie de la sé paration - Sé paration pendant les 6 premiè res anné es sont les plus important surtout entre 6 et 15 mois. - La psychologie du bé bé c’é tait quelque chose que l’on ne connaissait pas, on ne s’inté ressait pas à l’é tat é motionnel de l’enfant. - Enfant qui ont mis en place des comportement é vitant, de dé fense. Il vont se proté ger car il ont dé jà vé cu des rupture, des sé parations. - Pour les enfants placé s, on ne coupe pas le lien avec la famille d’origine, à la Uin de son placement il reçoit un carnet avec une trace de son passage à la pouponniè re et des informations sur ces parents. - Les inUirmiè res font tout pour amoindrir ce sentiment de manque ou d’abandon mais ne peuvent pas remplacer une Uigure affective. Mary SALTER AINSWORTH : Le protocole de la situation é trange Psychologue canadienne qui va donner va la thé orie de l’attachement un dé veloppement plus expé rimentale. è Elle met au point un instrument de mesure de l’attachement à destination des enfants. Le protocole de la situation é trange : protocole minutieusement mis en scè ne et minutieusement chronomé trer, dans une salle avec miroir sans teint (miroir ou on voit dans un sens et pas dans l’autre). Mise en scè ne ou on va observer l’enfant pendant 20 à 25 minutes autour de 8 é pisodes. Eq valuation qualitative du type d’attachement que peut avoir un enfant d’un an. Analyser les retrouvaille entre l’enfant et sa Uigure d’attachement, souvent la maman. Expériences : 1. La mè re et l’enfant entrent dans la salle, l'observateur les laisse seuls. 2. Pendant 3 minutes, l’enfant peut explorer ; sinon, la mè re l'encourage au bout de 2 minutes. 3. Une personne é trangè re entre : d'abord silencieuse, puis parle à la mè re, et enUin s’approche de l’enfant. La mè re quitte discrè tement. 4. L’enfant et l'é tranger restent seuls ; l'é tranger s'adapte sans initier d'interaction. 5. La mè re revient, l’é tranger part ; elle ré conforte l’enfant et encourage le jeu. 6. Aprè s 3 minutes, la mè re quitte en disant « au revoir ». 7. L’enfant reste seul pendant 3 minutes. 8. L’é tranger entre ; aprè s 3 minutes, la mè re revient, ré conforte l’enfant, et l'é tranger part Enfant sé cure, insé cure : Ré sultats de l’é tude et observations : Attachement sécurisant : L’enfant explore en pré sence de sa mè re, montre de la dé tresse lors des sé parations, mais se calme rapidement à son retour. Attachement insécure-évitant : L’enfant montre peu de ré action aux dé parts et retours de la mè re, et peu d'inté rê t pour l'é tranger. Attachement insécure-ambivalent : L’enfant est trè s perturbé par les sé parations et difUicile à calmer, mê me lorsque la mè re revient. → Ces comportements reUlè tent la sé curité ou l’insé curité dans le lien d’attachement entre l’enfant et sa mè re (sa Uigure d’attachement) Notions de Care Giving : C’est le systè me motivationnelle qui va du parent (qui donne les soins) vers l’enfant (Qui é tait dé jà par les premier psychanalyste) → Systè me complé mentaire du systè me d’attachement de l’enfant. En gros, c’est les soins parentaux qui ré pondent au besoin d’attachement de l’enfant, c’est la capacité s des parents à donner à leur enfant des soins physique ainsi que des soins psychologique quand il est en dé tresse. → Des spé cialistes de la santé ont un rô le par rapport à ce systè me d’attachement (de care giving). Psychologue, personne travaillant en crè che,… ASCT : « Les histoires à complé ter ». A partir de 3 ans , qui a pour objectif de mesurer les repré sentation d’attachement que l’enfant s’est construit et se construit toujours sur base de son vé cus avec ses Uigure d’attachement. Il s’agit d’un jeu projectif (Playmobil, poupé es,…) , on fait jouer les Uigurines autour de certains thè me (Ex : le sirop de grenadine renversé ), et il doit expliquer la maniè re dont il aurait ré agi. Outils utilisé s par les psychologue clinicien. Outils de mesure : AAI : Mary Main et l’Adult Attachment Interview : A dé velopper un outils clinique pour mesure l’attachement avec les adultes. Les parents doivent raconter ce qu’il ont vé cues eux mê me dans leur enfance avec leur parents, comment il les perçoit. Voir ce qu’il garde comme perception de leur expé rience d’attachement. Plus autonome ou plus insé cure. Permet de classer le ré cit des parents comme é tant des expé riences. Analyser comment la relation qu’on eut les parents avec leur Uigure d’attachement se ré percute sur leur enfant. La maniè re dont les relation dans l’enfance avec leur propre parent se ré percute aujourd’hui sur le lien d’attachement avec leur propre enfant. Aspect neurobiologique : L’ocytocine : Hormones de l’amour et de l’attachement. L’ocytocine ne peut pas cré er d’amour ou de sociabilité là il n’y a pas de stimulus. Aspect plus biologique. Le développement social Comment l’enfant ré agit -il en pré sence d’autre enfant de son â ge, en fonction de ses paires. La grille d’observation de MORENO → Mise en observation du comportement social du bé bé en pré sence de ses paires. Avant 3 mois : L’enfant est absorber par lui-mê me. On parle d’isolement organique du bé bé. Ses principales ré actions sont des ré Ulexes, A partir de 3 mois : L’enfant commence à explorer son environnement : Montre toujours une indiffé rence en pré sence de ses paires (à la crè che par exemple) mais on voit apparaitre qu’il y a un phé nomè ne d’osmose affective → C’est un phé nomè ne d’inUluence ré ciproque entre les bé bé s, quand un bé bé se met à pleurer tous les autres bé bé vont se mettre é galement à pleurer, crier. Inversement, sourrire et rire d’un bé bé peut activer le sourrire et le rire des autres bé bé au alentour. Il s’agit d’un phé nomè ne d’inUluence Vers 6 mois : L’enfant pré sente un certain nombre de comportement qui tendent à dé montrer que l’enfant commence à essayer d’interagir avec ses paires, avec d’autres enfant. C’est-à -dire que on commence à voir se mettre en place plusieurs type de comportement qui nous laisse penser que bé bé essaie de mettre en place le contact avec les autres (toucher, gestes de mains,…). L’intentionnalité n’est toujours pas totale. Vers 8-9 mois : Dé but des ré els comportement sociaux, (se dé placer, tirer les cheveux, se donner la mains, se souris, s’imitent,….), Ils se rapprochent les un des autres. On aperçoit alors le cote intentionnelle d’aller vers les autres. C’est é galement le moment ou la jalousie arrive, n’accepte par exemple plus que ces parents ou pué ricultrice s’occupe du petit voisin et plus de lui. VA donc tenter d’attirer l’attention sur lui, vont commencer à se disputer,… Vers 18 mois : On voit apparaitre les premiers comportements pro-sociaux, la sympathie. Ils vont essayer d’aider, de soulager les autres, quand un copain pleure, il va aller le ré conforter, à le consoler. Vers 2 ans : Vont commencer à beaucoup plus interagir (jouer, partager les jouets) proximité et pré sence des autre Vers 3 ans : Enfant qui entre à l’é cole maternel, avec apparition du langage et é volution cognitives les interactions sont beaucoup plus fré quentes, plus riches. Montagner : Observe les interactions dans les groupes d’enfant, il remarque qu’il existe des comportements sociaux positifs (comportement d’apaisement) et é galement des comportement sociaux né gatif (comportement de menace, de jalousie, d’agression). → Il classe les enfants de 1 à 3 ans, il les classes en 7 proUils de comportements. Enfant dominants agressif Leader : Comportement de lien et d’apaisement plus approprié. Comportement menace et agression, moins fréquent. Dominant au comportement fluctuant : Fluctuation entre les leader et les agressif Dominant aux mécanismes de leaders Dominés craintifs Dominés agressif Enfant à l’écart : (ne demandera pas la liste complète mais pouvoirs donner deux 3 exemples pour illustrer les profils) (En général, bien retenir l’auteur, bien retenir le principe) Il remarque que l’on observe des profils diGérèrent, il n’est pas le but de mettre des enfant dans des cases mais de les analyser, pour les accompagner et les aider. Les liens d’attachement de l’enfant, c’est quelque chose qui se construit beaucoup entre 0 et 3 ans, mais développement aGectif continue de se construire bien au-delà. L’enfant de 3 à 6 ans – Stade préopératoire → Le stade pré -opé ratoire est une pé riode riche pour l’acquisition du langage, l’exploration des relations sociales et le dé veloppement de l’imagination. Le développement moteur : L’intense besoin de mouvement Se dé pense sans cesse physiquement, on besoin d’agir, de bouger, sont infatigable, il ont le constant besoin de bouger. L’automatisation progressive Il y a un ajustement constant des mouvements, de leur vitesse, de leur rythme. Exemple avec la marche, la marche n’est pas la mê me entre 3 et 6 ans, il va ajuster son pas en fonction des diffé rentes sensations : sable, herbe, bé ton,…. Ça se voit é galement beaucoup dans les gestes plus Uins, a l’é cole maternelle on apprend à faire des gestes plus Uin, exemple, faire des perles, de la plasticine, utilisation des ciseaux. La continuité́ dans l’activité́ Il va devenir progressivement persé vé rant, il pourra aller jusqu’au bout d’une activité. Il va aller au bout de son dessin, au bout de son puzzle,… L’inhibition croissante. En terme moteur, c’est l’enfant qui contrô le de mieux en mieux ces mouvements. Il inhibe, il stop les gestes parasitaires qui accompagne souvent les mouvements des enfants plus jeune, les synciné sies (mouvement automatique parasite). A partir de 3 à 6 ans, l’enfant commence à savoir les contrô ler. La latéralisation, la latéralité : Vers 3-4 ans une laté ralité se met en place chez la plupart des enfant (dans la norme). Il y a une dominance laté rale, il y a progressivement une asymé trie fonctionnelle d’une partie du corps, il va utiliser une partie du corps en pré fé rence, il va devenir plus habille. Ça peut se manifester à diffé rent niveau, au niveau de la main, l’enfant va pré fé rer la main droite ou la main gauche (On peut vé riUier cette laté ralité , avec le dessin, lorsque l’enfant enUile des perles, jouer au marionnettes, distribuer des cartes). Autre exemple, au foot, l’enfant va pré fé rer tirer d’un pied plutô t que de l’autre ou bien quand il monte les escaliers, quel pied il met en premier. On peut retrouver la laté ralité au niveau des yeux, l’enfant va utiliser de pré fé rence l’œil droit ou l’œil gauche (On peut vé riUier, exemple, on donne un tuyau, on lui dit de « regarder les pirates à l’horizon » et regarder de quel cote il met sa « longue vue »). Se dé veloppe é galement au niveau de l’oreille. (Eq couter la mer dans un coquillage). →Trè s fré quemment, la plupart des enfant ‘et mê me les adultes), notre laté ralité est homogè ne, l’enfant est laté ralité , d’un cô té ou de l’autre. Il y a quelques cas ou la laté ralité est hé té rogè ne, c’est-à -dire qu’il n’ont pas de coté spé ciUique. Laté ralité inné es et la laté ralité acquis. La laté ralité inné e, s’exprime dans les gestes spontané es de l’enfant. La laté ralité acquise peut se remarquer dans certains gestes sociaux, une pression é ducatives peut modiUier, orienter la laté ralité. Ne. Se fait plus de nos jours mais certains ont une dominance à gauche, mais comme ils ont une pression é ducative, il é crive quand mê me de la mains droite. Car à l’é poque on partait du principe que la main droite é tait la mains pour é crire. Se construit avec l’â ge, avec l’exercice, ce n’est pas un donné e toute faites. ? Attention à ne pas confondre la laté ralité avec la capacité de reconnaitre, de distinguer, la gauche et la droite. La laté ralité n’est pas = à reconnaitre sa droite et sa gauche. Il s’agit ici de connaissance spatiales, de capacité s d’organisation spatiales. → 3è me maternel voire premiè re primaire, vers 6 ans, pour la reconnaissance de sa droite et sa gauche. Il va d’abord le faire sur lui-mê me, par rapport à son propre corp. Exemple : Montre-moi ton œil gauche, ta jambe droite, ton pied gauche,… Reconnaitre la droite et la gauche de quelqu’un d’autre apparait, est acquis beaucoup plus tard. Pourvoir maitriser la gauche et la droite sur un plan, sur une carte, ça arrive aux alentour de 10 ans. Il y a des moyennement dominant, fortement dominant, faiblement dominant. Il y a des test et é preuve qu’il existe que ce soit pour la laté ralité ou la reconnaissance de la droite et la gauche. Car une mauvaise laté ralisation peut entrainer des difUiculté s d’apprentissage (trouble de langage, trouble au niveau de l’é crit (dysorthographie)). L’évolution de l’expression graphique : Le réalisme fortuit : Vers 3 ans : 1er stade : L’enfant dessine puis aprè s il trouve une signiUication à son dessin. Le réalisme manqué : Vers 3-4 ans. L’enfant va avoir l’intention de dessiner, de repré senter certains objet, certaines personnes, certaines chose de son environnement. Mais les ré sultats que l’enfant obtient est bien infé rieur à ses intention, à ces souhaits. Il produit plus des sté ré otypes, des dessins qui ne sont pas reconnaissable. Dessin sté ré otypé s = qui ne repré sente pas la ré alité. → Gestes encore maladroit, synciné sie encore pré sente,… Capacité intentionnelle de l’enfant ne sont pas encore bien dé velopper et on obtient des dessins peu structuré qui ne ressemble pas à la ré alité. Indices typiques des dessins d’enfants de 3 à 6 ans Plus pré sent chez un enfant de 4 ans que chez un enfant de 6 ans. Absence d’é lé ments importants, il n’y a pas de porte, de pare-brise,… ou alors il dessine une maison mais pas de porte, ni de fenê tre. On peut é galement avoir des é lé ment en surnombre, sur un bonhomme il va mettre plein de doigt, sur une voiture il va mettre 12 roues,… Grand corps et toutes petites jambes. C’est tout à fait normal d’avoir des dessins disproportionnel. Eq volution trè s nette du dessin du bonhomme. →Rond vers tê tard : Vers 3 ans, « le rond » é volue vers un bonhomme tê tard, on va rattacher des bâ tons qui vont progressivement repré senter des jambes, des bras. On voit une grande é volution entre 3 et 6 ans !!! Syllabus texte : Page 74-84 D’abord l’enfant fait une trace, l’enfant est d’abord barbouilleur, il produit des traces par l’intermé diaire de son corps (Marche avec les pied mouiller dans la boue). La 2è me é tape, l’enfant va gribouiller, utilise un instrument mé diateur (un crayon, la main,…), ici le dessin est un plaisir moteur, il y a un effet de remplissage, c’est tellement gaie de dessiner que des qu’il y a un petit trou blanc, il va le complé ter. Progressivement on va voir apparaitre le sens, « le sens superpose à la trace motrice », l’œil guide la mains parce que l’enfant veut maintenant dessiner quelque chose de ré el. Il parle de fonction symbolique, de dimension symbolique, quand on ajoute un sens, c’est lorsque il a une image du modè le, il a un modè le interne, une image mentale. Si le caractè re Uiguratif du dessin Uiguratif de l’enfant est bien é tablie son dessin physique n’est pas vraiment atteint (dessin parfois compliqué à reconnaitre). Avec l’é volution de nombre d’é lé ments pré sent sur le dessin augmente (cheveux, vê tement, doigt, expression faciale,…).Les bonhomme à cet â ge-là reste sté ré otypé (jusque 6 ans), bonhomme assez graphique, de face, mal proportionné. Les structures graphiques sont essentiellement des ronds et des traits, au fur et à mesure le bonhomme va devenir plus articulé. L’autrement signiUie une transformation de morphologie du bonhomme. Il commente le tableau. Vers 3 ans, le bonhomme tê tard (rond, toujours pas de tronc, ajout de traits) Vers 4 ans, un bonhomme qui devient intermé diaire (pseudo-tê tard), c’est un bonhomme qui intè gre ce tronc entre la tê te et les jambes. (Rond pour la tê te, rond pour le corps, d’abord Uiliforme puis devient tube) L’enfant le construit partie aprè s partie, il n’y a pas de planiUication. Vers 8 ans, les dé tails, l’œil Uiguratif, un bonhomme, plus dynamique, de proUil, en action. Il planiUie pour que tous les é lé ments soit relier dans un tout cohé rent. → A insé rer dans le tableau tablette. Quelles sont les procé dures cognitive qui accompagne le dessin du bonhomme ? Sur le plan cognitif l’enfant va remanier la procé dure habituelle. L’enfant à un moment donner va pouvoir arrê ter sa procé dure habituelle, pour les faire autrement, ou ajouter un autre é lé ment. Exemple : L’enfant fait la tê te puis il a une repré sentation mentale d’un bonhomme avec un cou, alors soit il le rajoute, parfois il le dis verbalement aussi « ah oui, c’est vrai je dois mettre un cou ». Dans un dessin l’enfant fera son dessin avec sa procé dure habituelle ou agir contre sa procé dure habituelle. (Par exemple, si madame demande un dessin, il restera dans sa procé dure habituelle alors que dans un dessin libre, peut-ê tre oserait il modiUier sa procé dure habituelle). Agisse au dé part avec la procé dure puis au fur et à mesure contre la procé dure. Les composantes du dessin de l’enfant o Motrice o Graphique Comment est-ce qu’il agence les formes. o Perceptive Le dessin reUlè te les perceptions qui sont stocker en mé moire chez cet enfant. o Culturelle Importance que l’on accorde au visage, au corps, certaines visualité , certaines culture. o Cognitive Dessin va permettre de voir ou en est la pensé , de ces capacité s. A travers la signiUication. o Affective --> é preuve projective La composante affective, à travers son dessin ou derriè re son dessin il peut exprimer certaines difUiculté s, c’est une é preuve projective. Il peut exprimer quelque chose de personnel, des informations sur son vé cu affectif, que ce soit ses bonheur, ses plaisirs, ses angoisse, ses souffrances. Pour analyser un dessin ou l’effet affectif du dessin, il faut une formation spé ciUique, sinon on peut trè s vite dé rivé , ou s’imaginer plein de chose. Commencer à tomber dans des interpré tations fausses et farfelues. Il faut faire trè s attention dans l’analyse du dessin. On ne peut pas donner une signiUication à un dessin, sans suivit derriè re, sans connaissance à minimum de l’enfant ou de son anamnè se. L’activité ludique : La théorie de Piaget Piaget était un des premier qui a proposer 3 grandes étapes dans le jeu : Le jeu sensorimoteur, le jeu symbolique, le jeu de règle. Il propose de grandes étapes de la naissance jusqu’à +/- 6ans. Dès les premier mois et jusqu’à +/- 2 ans, l’enfant, le bébé joue, il a des activité dans lequel il prend du plaisir, ces activités sont essentiellement sensorimotrice, le plaisir, le jeu passe par ses sens et par ses mouvement. Cela passe par la découverte de son corps, il joue avec ses mains, avec sa bouche (stade oral), avec ses pieds,… Ensuite les jeu sensorimoteur vont se tourner vers l’extérieur, il va se rejeter, secouer les hochets, empiler des cubes,… Il va interagir avec le monde et les objet extérieur, qui l’entoure. La 2ème étape, aux alentour de 2-3 ans, l’enfant a accès au première représentation mentale et va donc se tourner vers le jeu symbolique, le jeu de fiction, qui va apparaitre grâce à cette même représentation mentale. Jeu symbolique → jouer à faire semblant, jouer à la marchande, jouer à papa et maman, jouer à la poupée,… Il continue à aimer toucher, manipuler, il continue à aimer, la pâte à modeler, courir, jouer à la balle, au voiture,… La 3ème étape, vers 5-6ans, il s’agit des jeux de règles, des jeux de société,… Ou il faut avoir et comprendre une certaine logique. On voit apparaitre l’essor du plaisir pour ces jeux de règles. La classification de Bûlher Entre 0 et 3 ans, L’enfant retire du plaisir de l’exercice de ces fonctions sensorimotrice. Entre 3 et 6ans, c’est l’âge d’or des jeux de construction. Il a plaisir a construire une tour, à terminer un puzzle à faire des château de sable,… Entre 2 et 5 ans, il ajoute les jeux symbolique, les jeux de fictions. Il s’agit de jeux ou l’on imite des actes sociaux, où on fait semblant. Il y a également les jeux de réception, c’est les enfants qui écoute une histoire, qui regarde un livre Apport du jeu, Yapaka Le jeu sensorimoteur soutient le développement, l’enfant comprend son environnement. En jouant à faire semblant, il peut faire ressortir ses traits aGectif, il s’oGre une parenthèse pour échapper à ce qu’il lui arrive dans la vie réelle, il peut tout faire, tout imaginer. Le jeu peut être amusant ou triste. Il développe son empathie, améliore ses relations. C’est un moment durant lequel il peut extérioriser ses émotions, son vécu, se libérer des tensions intérieures. +++ Faire un résumé du texte page 71-72 dans le syllabus « Maitrisons les écrans », Yapaka → Page 73 dans le syllabus = Matière Aujourd’hui le jeu c’est largement élargie avec les tics (technologie de l’information). Il y a toute un réflexion qui se met en place sur l’impact de ses technologie sur le développement. → Pas d’écran avant 3 ans. Il a besoin que les adultes lui parle, lui chante des chansons, lui raconte des histoires,… Lorsque l’enfant est devant un écran il devient totalement passif et donc ne prend pas les interactions qui lui permettrait un bon développement. Pas de jeu vidéo avant 6 ans,. Privilégier les jeux hors écran et éviter les écrans individuels. La règle des « 4 pas » : pas d’écran dans la chambre, pas avant l’école, pas avant d’aller dormir et pas pendant les repas ! Pas d’internet seule avant 9 ans, limiter les temps d’écrans, respecter les âges indiqué pour les programmes, règle de 4 pas toujours actif Pas de smartphone avant 12 ans, Les professionnel préconise d’établir des règles claires sur les écrans, a quel âge pourra-t-il avoir son propre téléphone, le temps d’écran, les programme qu’il peut regarder ou non. A l’adolescence, il faut continuer d’établir des règles. Exemple : Pas de téléphone dans la chambre le soir. Impact des technologie sur le développement de l’enfant : (DIA 102) → Les technologie évolue tellement vite qu’il est compliqué d’avoir des donnés précise sur le sujet. Il n’y a pas que des impact négatif sur l’apprentissage, il ne faut pas diaboliser les TICS (Technologie de l’information et de la communication). Pour le langage, il y a un impact (dépend de l’âge), avant 2 ans, les jeunes enfant doivent apprendre dans un contexte d’interactions physique sinon on peut avoir un vidéo déficit, c’est quand il y ai un impact sur le développement du langage liée au écran. Quand les enfants avant deux ans ont déjà été exposé et n’ont pas pu avoir assez d’interaction physique. Facilitation : Les écrans peuvent avoir un impact positif et facilité la conscience phonologique, aider à la compréhension à la lecture, aider à l’autonomie, à la réduction de l’anxiété, reconnaitre les émotions non verbales (niveau socio-émotionnel), apprentissage du geste graphique pour l’apprentissage Ca met l’enfant dans une attention multitâche, dans une tache d’attention divisé. Il n’y a pas d’approche multimodale dans l’apprentissage de l’écriture (geste, vu, toucher,…) est beaucoup plus positive. Réduis les interactions socio-émotionnel et le développement cognitif. Aujourd’hui le DSM-V, une nouvelle catégorie existe, de troubles liés à l’usage des jeux vidéo. Désormais l’OMS reconnait que l’utilisation des TICS serait un problème de santé publique qui créerait des troubles hétérogène qui serait de plus en plus fréquent, quoi commence à s’objectivité progressivement : conduite à risque au volant, harcèlement, conduite anti-sociale,… ́ Le stade pré-opératoire → Le stade pré-opératoire est un stade qui prépare au opérations, qui débute avec l’apparition des première représentation mentale de l’enfant. La pensée symbolique Ce qui caractérise le plus le stade opératoire. C’est la capacité d’évoquer des objets ou des situations non. Perçu actuellement en se servant de signe, de symbole. On prend un signifiant pour évoquer un signifier, un référent. Cela va permettre le développement du langage, de la mémoire. La pensée symbolique, permette alors les jeux symbolique de l’enfant (jeu d’imitation ou de rôle sociaux), il fait semblant. Durant les jeux symbolique, sont des jeux dans lequel l’enfant détourne un objet de sa fonction habituelle. Exemple : Un bâton devient une épée, une feuille devient une couverture pour sa poupée, le caillou devient un hamburger. La pensée symbolique permet le dessin figuratif, le dessin qui a un sens, apparition de la signification liée à la pensée symbolique. La pensée intuitive La pensée de l’enfant se concentre sur l’apparence des choses. Il résonne de manière intuitive, son résonnement est intuitif. Exemple : Pourquoi est ce qu’il y a la mer, parce qu’il y a le soleil. Il y a une pensée par transduction, les enfants assemble les choses sans analogie immédiate. Alors que les adulte ont une pensée par déduction ou par intuition. Exemple : il y a du soleil don cil va faire beau/chaud. On induit une règle générale, les choses ont une logique. L’égocentrisme de la pensée A relié avec la théorie de l’esprit qui a cette âge-ci n’est pas encore acquise, développée. L’enfant est incapable de se mettre à la place d’une autre personne, de se décentrer, d’envisager d’autres points de vue que le siens. Incapable de pensée que les autres être vivant ont une vie, des sentiments qui sont diGérents des siens, Exemple : l’enfant est persuadé que la mouche à la même vie que lui : « mouche tu m’embête, rentre chez ta maman ». L’enfant ne peut pas pensé qu’un enfant, un autre être humain, puisse pensée et voir le monde diGéremment. Exemple : Va avoir sa mamie au téléphone et va lui dire, regarde le super cadeau que j’ai reçu, alors que la personne n’est pas dans la pièce et qu’elle ne peut pas voir. Discussion : « j’ai reçu des cadeau pour mon anniversaire ». « et mon chien s’appelle Nic » « Mes cadeaux sont roses et tout doux » et « mon chien fait des bêtises dans le jardin » Le syncrétisme de la pensée et la fabulation C’est une pensée constitué d’éléments juxtaposé, une pensée fragmenter. L’enfant a une connaissance globale des choses, pas de structuration. Normalement moyen qui permet d’atteindre un but (mais pas pour l’enfant) Exemple : Adulte : « Comment est-on quand on est mort » Enfant : « On ferme les yeux, puis on va arroser les fleurs, ils y a un trou et des monsieur qui creuse des trous,… ». L’enfant n’a pas de raisonnement logique ! Analytique c’est quand on va de l’ensemble vers les détails. Parfois il faut faire un travail synthétique. Le syncrétisme se retrouve dans la fabulation de l’enfant. La fabulation c’est quand l’enfant va inventer des choses impossibles, les raconter et y croire. Comportement assez fréquent, qui reste dans la norme pour leur âge. C’est un comportement d’évasion du réelle. La fabulation c’est aussi les enfants qui se construise un monde imaginaire dans lequel ils sont tous puisse, qu’il vont avoir des pouvoirs, … ils se sentent donc plus fort, et c’est un moyen de se sentir « comme » ou « supérieur » au adulte. Il se sent moins responsable lorsqu’il a transgresser quelques règles. C’est le stade des amis imaginaire, il ne faut pas brusquer l’enfant mais il ne faut pas rentrer dans son jeu, il faut tenter de lui expliquer. Autres caractéristiques de la pensée de l’enfant Les pratiques magiques : L’enfant a certains comportement qu’il va exécuter pour obtenir ce qu’il souhaite. Exemple : Je vais compter 10 pas en retenant ma repirations et au bout des 10 pas maman sera arrivé » → DiGiculté lié avec l’imaginaire. La pensée magique : Il est persuadé que avec sa pensée, il peut modifier les choses dans sa réalité. Exemple : Thomas s’est disputer avec Hugo, il l’a détester dans sa tête et le lendemain, Hugo à la grippe, Thomas est alors persuader que c’est sa pensée qui a rendu Hugo malade. Animisme : Pense que les objets ont les même caractéristique que les être humain. Par exemple que les objet bouge, agisse. Pense que les objets ont des intentions, des pensées, des sentiments. Au départ l’enfant attribue des caractéristiques animés à des objets de son quotidien. Progressivement l’enfant va recevoir des connaissances qui vont lui permettre de dépasser cette pensée. Exemple : Ce n’est pas lui qui a poussé son petit frère, c’est la balle ou c’est le camion qui l’a fait tomber. Exemple : « La nuit dans la voiture je pensais que la lune me suivait » → animisme de la lune + égocentrisme. Causalité morale : Ce sont les règles morales beaucoup plus que les lois physique qui vont expliqué le phénomène. Finalisme : Tout objet à forcement une fonction ou une utilité. Artificialisme : Tout a été fabriquer, tout se fabrique. Exemple : Quelqu’un a créé le soleil. Quelqu’un a forcément rempli la mer, peut-être même au tuyau d’arrosage,… → Jusqu’à 5-6 ans il y a une prévalence des aspects figuratifs de le pensée. L’enfant base sont résonnement sur ses propres perceptions et sur l’apparence des choses. Va se détaché de sa perception immédiate. C’est une pensée qui va décliner progressivement. Il y aura plutôt une prévalence des aspect opératifs de la pensée. La (non-)conservation La conservation n’est pas totalement acquise. C’est ce qui ne varie pas sous l’eGet d’une certaine transformation. La conservation c’est aussi ce que on pourrait appelé la notion invariance. Comprendre qu’une propriété, une quantité ne varie pas même si il y a une transformation de l’apparence. (Solide, liquide,…). Essentiel pour construire une pensé logique, rationnelle. L’enfant n’a pas encore acquis ce schème, ce concept de la conversation mais cela se fait petit à petit. Il existe diGérent type de conservation : conservation d’un quantité (substance liquide, matière solide,….) → s’acquière vers 7- 8ans. Il y a la conservation du nombre 7-8ans. La conservation du poids 9-10 ans. Conservation des longueurs 9-10 ans. Conservation des longueur 11-12ans. - Conservation de quantité de matière solide. Expérience : Je prends de la pâte à modeler, je fais 2 boule identique, c’est les même physiquement. Ensuite on modifie la forme d’une des boule, on modifie l’apparence, les enfants non- concevant va alors dire que la quantité à changer, que ce n’est plus la même, alors que aucune quantité n’a été enlevée. L’acquisition de la conservation passe par 3 stades Non conservation : Nie totalement Stade intermédiaire : L’enfant aGirme la conservation dans certain cas quand les changement d’apparence ne sont pas trop important. Conservation (5-6ans) : l’enfant est conservant dans tous les cas. Argument d’identité : Argument de réversibilité : L’enfant peut donner à l’appui de ces réponse correct un argument de réversibilité. Je peux refaire avec le boudin une boule. Argument de compensation : Soit un argument de compensation, le boudin est plus long mais est aussi plus mince. L’enfant a une pensée intuitive, centrée sur un état de l’objet. Il peut comprendre que elle est plus mince, mais pas qu’elle est plus longue. La non réversibilité : Ne comprenne pas que ça peut revenir à l’état d’avant. Les enfant devienne conservant à partir de 6/7 ans. Aujourd’hui on est prudent dans l’utilisation de ces mouvements, on ne les nie pas mais on est prudent lorsque l’on utilise ces notion car aujourd’hui les travaux contemporain mette en évidence un eGet d’apprentissage dans l’acquisition de ces notions de conservation. Lorsqu’on met l’enfant dans de bonnes conditions, qu’on le stimule, on peut faire avancer l’acquisition de ces notions. Piaget = Tous les enfants passe au même âge par les même acquisition. Évidemment, aujourd’hui, les études contemporaine évoque même que les enfants n’avance pas à la même vitesse et non plus dans les même temps. Piaget s’était intéresser à beaucoup d’autres notion qu’on ne verra pas plus en cours. Il a étudier toutes les structures logico-mathématique, les structures infra logique (de temps, d’espace), la classification, la sériation, le regroupement des élément avec une logique,… Le développement affectif Pour l’enfant avant 3 à 6 ans, il se reconnait comme quelqu’un d’individuelle, il a son self, objet transitionnel, s’attache à une figure,… Rappel : Dans chaque stade il y a une zone du corps plus sensible, leur zone érogène Stade oral = Entre 0 et 1 an → L’enfant prend du plaisir avec la bouche, plaisir libidinale, plaisir autour de l’alimentation. Stade anal = Entre 1 et 3 ans → Autour de l’éducation à la propreté, il maitrise ces besoins, il test son individualisation, s’aGirme. Le stade phallique = Entre 3 et 6 ans Stade qui succède au stade anal. Précédemment l’enfant était dans une relation duel, relation qui se joue à deux, avec sa figure d’attachement (souvent maman ou papa). Vers 3 ans, on voit apparaitre une relation triangulaire, en même temps, à 3, entre l’enfant, la maman et le papa. La zone érogène, c’est la zone génital. L’enfant va plus s’intéresser au organe, plus qu’a leur fonction. C’est l’âge ou l’enfant commence à examiner cette zone, plus intime (ex : joue au docteur,…). Parfois, cette tentative de découverte des organes génitaux, peut encore parfois être interpréter négativement, entrainer des réaction négative, chez l’adulte. Mais ça n’aidait pas l’enfant à la découverte de la sexualité, de ses propres organe génitaux. Il faut expliquer à l’enfant que c’est une zone intime, que c’est une zone par rapport à laquelle il faut garder de la pudeur. C’est un prémices à la sexualité, il faut pourvoir leur expliquer que c’est une zone intime qu’il ne doivent pas montrer et qu’il ne doivent pas laisser quelqu’un s’en approcher si on ne le désire pas. C’est l’âge aussi où il va s’intéresser au rapport sexuel. Il va tenter de développer des théorie sur les rapport sexuel, comment on fait les bébé ? Avant, les parents inventait des histoire telle que la cigogne,… maintenant les parents sont moins pudique. Ils utilisent des mots simple (la petite graine du papa et la petite graine de la maman), il existe beaucoup de petit livre qui aide à mettre des mots autour de ces questions qui sont des questions tout à fait naturelle. L’enfant s’intéresse à la diGérence des sexe, fille et garçons, il découvre grâce au explication ou au livre, il découvre que les filles et les garçons sont fait diGéremment. Il prend un coup à son égocentrisme car il était persuadé que tout le monde était comme lui. Cette diGérence peut alors devenir une préoccupation pour les enfant à cette âge-là. On va avoir apparaitre au cours de stade, un vécu diGérent pour les filles et les garçons. En psychanalyse , c’est ce qu’il appelle la primauté du phallus. En psychanalyse on part du prince que les filles et les garçons ne reconnaissance qu’un seul organe génital, celui du garçon, parce que celui-ci est plus visible. Le garçons sera plus fière de son organe génital et la petite fille va avoir l’impression qu’il lui manque quelque chose, à a- cause de la diGérence des organes génitaux fort marqué. Au niveau du mode de relation qui se joue et qui est lié à toute ces découverte. Pour le petit garçon, par rapport à sa maman avec laquelle il a été longtemps dans une relation privilégié. Il fait la découverte un peu troublante, décevante, qu’elle est diGérente de lui, par rapport à son papa qui est le même que lui, son père serait parmi les privilégier, comme lui. Il se compare également par rapport au petite filles autour de lui (petite sœur,…), il sera fière de son phallus, mais il va également ressentir une crainte. La crainte, l’angoisse que on lui enlève, que on lui reprenne, c’est ce que on appelle l’angoisse de castration ou le complexe de castration. La petite fille par rapport à sa maman se sent plus comme elle, tout en se sentant quand même défavoriser. Par contre son père lui est doter de ce qu’elle n’a pas, qui est prestigieux,… Elle ressent donc une certaine frustration à ne pas être comme lui, à ne pas être comme les garçon. Ça va la faire entrer dans le complexe. La petite fille ressent également ce complexe de castration, car elle se sent désavantager par rapport aux garçons. Le complexe d’œdipe (3-4 ans) Le complexe d’œdipe, c’est l’amour de l’enfant pour le parent du sexe opposé. L’enfant va parfois même jusqu’à créer une rivalité avec le parent du même sexe, parce que selon lui, il est un obstacle pour se rapprocher du parent du sexe opposé. Un vécu aGectif qui n’est pas vécu de la même façon chez la petit fille te chez le petit garçon. La petite fille veut son papa pour elle toute seule, elle souhaiterait être à la place de sa maman. Alors que le petit garçon est « amoureux » de sa maman et la petite fille est « amoureuse » de son papa. Donc, le petit garçon est amoureux de sa maman et est en rivalité avec son papa (le petit garçon oGre des fleurs, oGre une bague en bricolage, le garçon qui est fière d’être tout seul avec sa maman,… ). Il va également faire preuve d’hostilité vis-à-vis de son papa, il voudrait bien que son papa soit un peu plus éloigné de sa maman, parfois cette hostilité peut être très forte ! Mais son père reste quand même admirer et même craint, et don cil peut même se sentir coupable, en insécurité « est ce que papa ne risque pas de s’énerver », « est ce que il ne risque pas de me retirer mon avantage ? → angoisse de castration »,… Ce n’est pas un amour parfait avec la maman, elle dispute, elle crie,… Donc c’est important pour l’enfant de ne pas rester dans ce complexe d’œdipe et d’en sortir dès que possible. Complexe d’œdipe pour les filles → Complexe d’Électre (YOUNG) Et la petite fille est amoureuse de son papa et est en rivalité avec sa maman. Petite fille qui pourrait dire « Quand maman ne sera plus là, je t’épouserai ». C’est la petite fille qui est toute fière d’être avec seulement son papa. La petite fille va changer d’objet libidinale, son objet, sa pulsion était pour sa maman et désormais c’est pour son papa, c’est le développement libidinale, la pulsion libidinale. Chez la petite fille, la maman devient une rivale, mais ne même temps sa maman reste quelqu’un d’important car ça reste sa maman. Cette relation est donc malsaine et il faut aider l’enfant à sortir du complexe d’œdipe pour qu’il puise se développer et développer sa propre personnalité. Durant cette période, il faut se comporter en parent équilibré, ça nécessite de donner des réponses constructive à l’enfant. Il ne faut pas renforcer, il ne faut pas faire sentir l’enfant coupable ni privilégier l’enfant. ⁃ Ne pas lui dire « mais moi je suis ton papa, je t’emmène au foot et tu préfères maman. Tune m’aime plus, moi qui faisait tout pour toi,… » ⁃ Ne pas lui dire non plus « Oui, tu es mon chérie d’amour, si tu veux vraiment tu peux venir dormir avec maman ce soir,… » Les parents doivent être assez sur d’eux pour accueillir les sentiment de l’enfant. « Toi je ne t’aime pas, j’aime maman ». CE n’est pas idéale non plus de renformer l’agressivité entre des couples séparé « j’espère que tu ne seras jamais comme ta mère » ou « ah tu es amoureuse de ton père te bien courage car c’est un bon à rien ». Il faut savoir mettre des mots pour expliquer, explique que non il ne pourra pas se marier avec papa ou maman. La résolution du complexe d’œdipe c’est l’enfant qui finit par s’identifier au parent du même sexe. « Papa a déjà maman comme amoureuse, donc je vais devenir comme papa et plus tard j’aurai aussi mon amoureuse. » → L’enfant va s’identifier au parent du même sexe, et ce mem parents va devenir non plus un rivale mais un exemple. L’enfant va perdre son complexe. Résolution du complexe d’œdipe par un processus d’identification. Garce à cette résolution du complexe d’œdipe, l’enfant intègre une identité plus sexuelle, identité de genre. Il renforce aussi son surmoi. Il intègres des règle morale, l’idée de l’interdit de l’inceste, on ne se marie pas à son papa ou à sa maman. Ça apprend la pudeur, les nuances du verbe aimer. La manière dont le complexe d’œdipe s’est résolu influence notre manière d’aimer. Cela est bien sur inconscient, c’est interne. Critiques de la théorie : Certaines critique de cette conception Freudienne du concept d’œdipe. L’universalit?

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