PSY 1095-HIVER 2025 : Développement de l'enfant - Présentation PDF

– PSY 1095 – Développement de l’enfant HIVER 2025 Cours 6 Dév. socio-affectif 0 à 2 ans Dre Ann Claude Simoneau, M.A., Ph.D. Psychologue Chargée de cours  Fondement du développement affectif et social...

– PSY 1095 – Développement de l’enfant HIVER 2025 Cours 6 Dév. socio-affectif 0 à 2 ans Dre Ann Claude Simoneau, M.A., Ph.D. Psychologue Chargée de cours  Fondement du développement affectif et social Théorie du développement Programme de la personnalité Théorie de l’attachement Facteurs d’influence de l’attachement Le tempéramment Le tempérament est une prédisposition initiale fondée sur des bases biologiques, donnant à l’enfant un style propre d’approche et de réactions aux gens et aux situations. Le tempérament serait inné, probablement héréditaire, et relativement stable. Stable jusqu’à l’âge adulte. Sensible aux agents tératogènes. => Importance de l’ajustement des microsystèmes au tempérament de l’enfant dans l’adaptation et la santé (mentale et physique) de l’enfant 4 Selon leurs comportements, les bébés peuvent être divisés selon trois catégories de tempérament : Tempérament facile (40 % des bébés). Lent Tempérament difficile (10 % des bébés). 15% Difficile Tempérament lent à réagir (15 % des bébés). 10% Facile 40% 35 % des bébés ont des traits de deux types de tempérament ou des trois. Au gré des expériences de l’enfant et d’éléments présents dans son environnement, selon le cas, les traits de son tempérament s’exacerberont ou s’inhiberont, et sa personnalité se dessinera. Personnalité : ensemble de caractéristiques résultant du tempérament et de l’influence environnementale qui permettent de moduler les émotions, les attitudes et les comportements d’un individu. Inclut aussi les croyances sur le monde et sur soi-même. Tempérament = inné (génotype) Personnalité = en interaction entre inné et acquis (phénotype)  Théorie psychosexuelle de Freud 20XX titre de la présentation 10 Ça Présent dès la naissance. Siège des pulsions de vie et de mort. Fonctionne selon le principe de plaisir. Imperméable à toute forme d’éducation et sans considération du bien et du mal. Moi Se forme dans la première année de vie. Est l’intermédiaire entre le ça et le surmoi. Fonctionne selon le principe de réalité. Surmoi Se forme à la suite de la résolution du complexe d’Œdipe ou d’Électre. Siège de la raison. Fonctionne selon le principe de moralité (reflet des valeurs véhiculées par les parents et la société). La perspective psychodynamique L’enfance comme période critique pour le développement de l’identité et de la personnalité Freud et les stades psychosexuels La personnalité se développe entre 0 et 6 ans, en 3 stades Trauma plus fort dans ces âges là Chaque stade = conflit intérieur à résoudre (une crise de vie d’origine psychosexuelle) Le rôle parental est fondamental dans la résolution de cette crise 1- Stade oral Contrôle  Apprentissage de la propreté 20XX titre de la présentation 15 Facteurs associés à la réussite de l’entrainement à la propreté 1. Maturité physique et cérébrale 2. Capacité de marcher pour se rendre au pot 3. Capacité à rester assis (stabilité) 4. Capacité à comprendre les directives 5. Habileté à se faire comprendre (verbalement ou non) 6. Désir d’indépendance 7. Relation saine avec l’adulte Le plus important c’est d’avoir une relation saine parent-enfant à détriment d’un apprentissage  Théorie psychosociale d’Erikson 20XX titre de la présentation 17 Théorie psychosociale Erikson Erikson estime que le développement de la personnalité se fait tout au long de la vie au travers de crises. À chaque stade du développement, deux pôles inconscients s’opposent, créant un déséquilibre. À chaque crise, l’individu manifeste des comportements issus autant du pôle positif que du pôle négatif. Guidé par les différents agents de son milieu, l’individu doit résoudre adéquatement la crise afin de donner à sa personnalité une force adaptative. C’est en fonction de l’environnement que l’enfant que cela va forger sa personnalité  Les stades du développement psychosocial (selon Erikson) Stade Âge Résolution de la crise Force adaptative Confiance/Méfiance Naissance L’enfant perçoit le monde extérieur Espoir fondamentale à 12-18 mois comme un lieu amical et sécuritaire où ses besoins peuvent être satisfaits. Autonomie/Honte et 12-18 mois Importance de l’apprentissage de la Volonté doute à 3 ans propreté puis du langage: l’enfant découvre ses capacités de contrôle sur lui-même et sur les autres. Chaque stade psychosocial est marqué par une crise à résoudre, c’est-à-dire par la recherche d’un équilibre entre deux pôles, l’un positif, l’autre négatif.  Attachement Théorie éthologique de Bowlby 20XX titre de la présentation 20 Attachement lien affectif puissant qui fait intervenir un sentiment de sécurité et une base de sécurité Comportements d’attachement recherche et maintien du contact avec autrui Déterminants Disponibilité émotionnelle et réactions parentales/des bases de sécurité Effets Habileté sociale, estime de soi, réussite scolaire, relation amoureuse, parentalité, etc. Se manifeste dès 8 mois Les perspectives théoriques sur l’émergence de la relation parent-enfant  L’approche psychanalytique - Selon Freud, la relation mère-enfant s’établit au stade oral par la gratification que procure l’allaitement, l’enfant trouvant la satisfaction par la stimulation de la bouche (zone érogène) et le contact avec la mère. - Selon Erikson, la relation de confiance s’établit entre l’enfant et le parent quand celui- ci répond adéquatement à ses besoins.  L’approche béhavioriste - Le lien parent-enfant se crée par l’entremise des interactions qui permettent à l’enfant de faire des apprentissages par conditionnement répondant (Watson) ou opérant (Skinner). Lorenz L’empreinte est un processus génétiquement programmé qui se produit durant une période critique du développement et par lequel l’organisme apprend à réagir à un stimulus d’une manière difficilement modifiable par la suite.  Lorenz Phénomène d’empreinte Selon Lorenz, l’enfant s’attache grâce au phénomène de l’empreinte. Empreinte : processus d’attachement social programmé et de reconnaissance de son espèce. Lorenz affirme avoir observé l’éclosion d’un oisillon et avoir voulu mettre ce dernier sous sa mère. Toutefois, l’oisillon a réagi par des cris désespérés, s’entêtant à le suivre, lui, plutôt que sa mère. L’empreinte est caractérisée par une période critique. Période critique : période au cours de laquelle un apprentissage, une expérience ou un événement est susceptible d’avoir la plus grande influence sur le développement comparativement à toutes les autres périodes. Dans le cas de l’empreinte, la période critique est située durant les premières journées de vie de l’oisillon. l’organisme apprend à réagir à un stimulus d’une manière difficilement modifiable par la suite. 23 La contribution de l’éthologie L’éthologie est la science qui étudie les comportements caractéristiques des différentes espèces animales. Le bébé singe préfère une présence chaleureuse à la nourriture (lait avec un robot) Situation étrange C’est fait de 8 à 9 mois Afin de distinguer les multiples variantes dans la recherche de sécurité et de proximité des enfants auprès d’une figure d’attachement, Mary Ainsworth a mis sur pied une méthode d’observation standardisée appelée la « situation étrange ». L’enfant est seul auprès de sa figure d’attachement. Un étranger entre dans la pièce. Le parent sort au bout d’un moment, laissant l’enfant seul avec l’étranger. S’ensuit successivement le départ de l’étranger, le retour du parent, le départ du parent, le retour de l’étranger et le retour du parent. 25  https://www.youtube.com/watch?v=m_6rQk7jlrc 20XX titre de la présentation 26 Plusieurs comportements doivent être évalués lors des départs et des retours du parent ou de l’étranger. Référence sociale : utilisation par l’enfant des émotions et des réactions d’une autre personne (dans ce cas-ci, la figure d’attachement) pour orienter son propre comportement. Anxiété de séparation : sentiment de détresse ressenti par l’enfant quand la personne qui s’occupe habituellement de lui le quitte, et manifestations d’émotions positives au retour de cette même personne. Peur de l’étranger : méfiance qu’éprouve l’enfant à l’égard de personnes inconnues. Attachement évaluée L’attachement est une relation affective réciproque et dynamique qui s’établit entre deux individus et qui a une fonction adaptative pour l’enfant. L’interaction entre ces deux personnes contribue à renforcer et à raffermir ce lien. 28  Par l’attachement, on peut évaluer le modèle interne Selon Bowlby, le modèle opérationnel interne (M.O.I.) porte sur deux aspects : 1) le sentiment qu’on mérite ou non d’être aimé 2) le sentiment que les autres sont fiables ou non pour nous apporter cet amour 29 30 A besoin de sa mère de manière très forte Conséquences à long terme L’attachement sécurisant L’attachement insécurisant À la petite enfance, ils présentent moins de À la petite enfance, ils sont plus inhibés, stress à l’égard des autres personnes qui éprouvent plus d’émotions négatives et se prennent soin d’eux et ils ont un vocabulaire plus montrent plus colériques ou agressifs. varié. À l’âge de 5 ans, ils sont plus hostiles envers À l’âge préscolaire, ils tendent à être plus leurs pairs. curieux, compétents, persévérants dans l’exécution d’une tâche, empathiques et À l’âge scolaire, ils sont plus dépendants. confiants en eux-mêmes et ils manifestent moins de comportements agressifs. L’attachement désorganisé et désorienté À l’âge scolaire et à l’adolescence, ils présentent À l’âge scolaire et à l’adolescence, ils ont des davantage de problèmes de comportement à relations d’amitié plus étroites et plus stables et l’école. sont mieux adaptés socialement. À l’âge de 17 ans, ils risquent davantage d’être atteints d’un trouble de santé mentale. Sources: Adapté de Ahnert et al. (2004), Carlson (1998), Cloutier et al. (2005), Elicker et al. (1992), Goldberg (2000), Jaffari-Bimmel et al. (2006), Kochanska (2001), Meins (1998), Schneider et al. (2001), Simpson et al. (2007), Sroufe (1983) 38 (Ambivalent) Facteurs d’influence de l’attachement La sensibilité maternelle, disponibilité d’une figure, qualité des soins L’attachement sécurisant repose sur la sensibilité de la mère, soit sa capacité à interpréter et à répondre aux besoins de son enfant de façon appropriée. Le rôle du tempérament Le tempérament de l’enfant (facile ou difficile) peut avoir une influence sur l’attachement; la capacité des parents à s’y adapter est donc déterminante. La relation avec le père La relation avec le père favorise les comportements d’exploration de l’enfant. La fréquentation d’un milieu de garde Un attachement sécurisant avec l’éducatrice (figure d’attachement secondaire) influence positivement le développement socioaffectif et cognitif de l’enfant. 40  Attachement aux pairs et la fratrie Les pairs et la fratrie jouent un rôle important dans la socialisation de l’enfant, en lui permettant de développer sa sociabilité, en lui apprenant à reconnaître les besoins et le point de vue de l’autre, à coopérer et à faire des compromis. De la naissance à 23 mois Fratrie : les frères et sœurs aînés agissent comme modèles et permettent aux plus jeunes d’acquérir les comportements sociaux que requiert la vie en société. 20XX titre de la présentation 41 Freud ou Erikson? La nourriture ou la sécurité ? https://www.youtube.com/watch?v= mS8lCjq5s4A L’attachement désigne le lien affectif durable qu’on établit dans le but d’obtenir sécurité et réconfort en période de détresse. Le lien d’attachement que l’enfant établit avec un parent ou avec la personne qui veille sur lui se projette sur ses relations intimes une fois adolescent, puis adulte. De la qualité du lien dépend en outre le modèle d’organisation interne (MOI), qui se crée durant l’enfance. MOI : idée que l’enfant se fait de lui-même par rapport à sa capacité d’obtenir une réponse à ses besoins. Qualité des soins vs attachement Réaction prompte et accordée des parents vs moins de contact physique, contacts physiques étranges ou routinier, ressentiment et rejet mind-mindedness maternelle (ou sensibilité réflexive maternelle) 44 Parent désorganisé => enfant désorienté S’amuse à faire peur à l’enfant Offre des soins contradictoires Engage dans des comportements déplaisants et désagréables A peur de l’enfant Agace ou irrite l’enfant Tient l’enfant à distance Cherche la réassurance auprès de l’enfant 45  Caractéristiques propres à l’enfant Prématurité, maladie, complications à la naissance Temperamment (lien très faible) sauf si parentalité déficiente Certains aspects génétiques (qui rendent l’enfant plus réactif) avec une mère ayant vécu un trauma => att plus insécure Amygdale hypertrophié, réactivité de l’amygdale 20XX titre de la présentation 46  Si on pense aux différences garçons filles dans le tempérament : Qu’est-ce qui nous vient en tête ? Est-ce que nos interactions peuvent être influencées par les vêtements portés par un enfant ? 47  Identité et concept de soi Concept de soi l’ensemble des connaissances sur soi et des perceptions de soi La conscience de soi est la capacité d’une personne à porter son attention vers elle-même et à comprendre qu’elle est un être unique doté de caractéristiques spécifiques qui la différencient des autres. 49 Concept de soi 0. Le moi sensorimoteur (0-3 mois) 1. Le «je», souvent appelé le moi subjectif J’existe! - (Moi existentiel – 3-6 mois) Moi existentiel : conscience d’être une personne à part entière, dont le « moi » persiste dans le temps et dans l’espace. Par différentes expérimentations, l’enfant comprend qu’il se distingue des êtres et des objets qui l’entourent. 3. Le moi émotionnel (6-12 mois) Oh! une émotion de maman! J’ai des émotions! Perception des émotions d’autrui qui amène l’enfant à reconnaître et à exprimer ses émotions 4. Le «moi», aussi appelé moi objectif ou catégoriel Je suis un objet dans le monde! Série de catégories: sexe, caractéristiques physiques, qualités et défauts, etc. Culmine jusqu’à 24 mois Moi catégoriel : conscience d’avoir des caractéristiques physiques, psychologiques et sociales différentes de celles des autres, et d’être une personne unique. LEWIS (1991) 50 Concept de soi Selon les humanistes, la perception subjective du monde qu’a une personne est plus importante que la réalité objective, et c’est la congruence du concept de soi qui favorise le développement d’une personnalité saine et adaptée. Test du miroir Test du miroir Lorsqu’on trace une marque sur le visage de l’enfant à son insu et qu’on le place devant un miroir… Avant 15 mois : la plupart des enfants touchent le miroir sans nécessairement savoir que le visage observé est le leur. Vers 18 mois : la plupart des enfants ne semblent pas encore se reconnaître, mais ils comprennent qu’ils ne sont pas dans une situation habituelle d’interaction avec un autre enfant. Vers 24 mois : les enfants touchent leur visage. Ils possèdent alors l’habileté à reconnaître leurs traits comme uniques. 53 54 55 Sommaire de l’évolution du schéma corporel et du dessin de bonhomme De la naissance à 12 mois : Le bébé regarde ses mains et aime jouer avec ses pieds. De 13 à 23 mois : Le bébé peut nommer les parties de son corps qu’il peut voir sur lui-même. Le bébé reconnaît le reflet de son visage et de son corps dans le miroir. De 2 à 3 ans : L’enfant situe, reconnaît et nomme plus de parties du corps et de façon plus précise. L’enfant dessine un bonhomme en deux parties avec habituellement deux yeux et une bouche. L’enfant ajoute des détails peu à peu, comme des bras qui sortent de chaque côté de la tête ou des jambes qui sont accrochées au bas de la tête. 56 Estime de soi Estime de soi : valeur, positive ou négative, qu’une personne accorde à son concept de soi. Les composantes fondamentales de l’estime de soi sont : Le sentiment de sécurité : confiance en soi et en ses propres capacités ainsi que capacité de s’adapter au stress et à la nouveauté. Le sentiment d’appartenance : capacité de se considérer comme partie intégrante d’un groupe, d’une famille ou d’un ensemble, et sentiment de bien-être qui en résulte, désir de prendre des responsabilités sociales et capacité de gérer adéquatement des conflits. Le sentiment de compétence : sentiment d’utilité ainsi que capacité de prendre des initiatives et de relever des défis. L’identité positive : connaissance de soi, désir de se faire respecter et d’être respecté, et acceptation des différences. 57 Evolution de l’estime de soi De la naissance à 2 ans L’estime de soi n’est pas encore établie. Toutefois, les remarques positives des parents commencent déjà à agir. Influence la plus importante sur l’estime de soi : le soutien de la famille, principalement celui les parents. 58  Émotions Les premières manifestations émotives L’émotion est une réaction subjective associée à des changements physiologiques et comportementaux qui survient en réponse à des situations et à des expériences vécues par la personne. Implique un concept de mo 20XX titre de la présentation 59  Rôle important dans l’apprentissage 0-2 ans Formation des premières relations sociales Exploration de l’environnement Découverte de soi 20XX titre de la présentation 60  Au départ L’émotion est une réaction au stimulus : plaisant ou déplaisant Intérêt pour le plaisant – désintérêt pour le déplaisant Nouveauté et familiarité… Les bébés sont socialisés à l’expression différentielle des émotions On verra alors apparaitre la colère et la tristesse de façon plus distinctive 20XX titre de la présentation 61  1. Sourire sous-cortical 2. Sourire sous stimulation 2 Joie semaines 3. Sourire social – 2 mois 4. Rire – 4 mois Dans les moments de succès et de plaisir (rires et sourires) Rapprochent parents et enfants Nouveau-né sourit : quand il rêve, quand il est repu, aux touchers, aux sons 6 à10 semaines : sourires sociaux en réponse aux donneurs de soin Rire apparait vers 3-4 mois et est un signe du développement cérébral Jeux, la surprise, les réactions des parents, l’absurdité 8 à 10 mois : l’enfant va s’arrêter de jouer pour être en interactions humaines 10 à 12 mois : on peut distinguer des types de sourire chez l’enfant 62  Premier tiers : stimulation avec les enfants Colère et la tristesse Deuxième tiers : pas de stimulation Troisième tiers : réparation de la relation Faim, douleurs (incluant le froid et la chaleur), trop ou trop peu de stimulation Plus tard : obstacle dans leurs jeux et leurs intentions… L’enfant plus vieux (2 ans) a besoin de contrôle et d’autonomie – il a besoin de s’affirmer : Quand il ne peut pas, il va réagir…  Les pleurs Une réponse rapide et sensible du parent aux pleurs de bébé est associée à une meilleure compétence sociale ultérieure, que ce bébé ait pleuré souvent ou pas. 63  La colère et l’agressivité La colère Émotion primaire qui permet de déployer l’énergie nécessaire pour faire face à une personne/situation qui représente une menace. L’agressivité instrumentale Forme d’agressivité utilisée pour atteindre un but, mais sans l’intention de blesser l’autre. Dès l’âge de 2 ans, les garçons manifestent plus de comportements agressifs que les filles. 20XX titre de la présentation 64 Peur et anxiété Nouveaux jouets Nouvelles personnes (anxiété devant l’étranger) Dépend du Tempéramment, des expériences antérieures, étrangeté de la situation Ce qui aide : une personne immobile, qui tend des jouets, qui joue un jeu connu, qui approche lentement, la présence du parent rassurant Donneur de soin devient la base de sécurité qui permet à l’enfant de se rassurer (et de diminuer l’activation du système nerveux sympathique responsable de la réponse de la peur) L’anxiété de séparation Sentiment de détresse ressenti par un enfant quand la personne qui s’occupe habituellement de lui le quitte. Plusieurs enfants recourent à un objet transitionnel (p. ex. : un toutou ou une couverture) afin de s’apaiser dans les moments d’anxiété. Cet objet se substitue en quelque sorte à la présence du 65  Capacité de gestion du stress de bébé De la naissance à 2 ans Le bébé dépend de ses parents pour s’apaiser. Pour diminuer l’intensité de ses émotions, le bébé suce son pouce ou met ses doigts dans sa bouche. Vers 2 ans, l’enfant peut nommer ses émotions de peur. 20XX titre de la présentation 66  Concordance des expressions Bébé va graduellement apprendre à mimiquer les expressions faciales Vers 4 à 5 mois, il distingue les émotions ‘positives’ et ‘négatives’ Il reconnait les situations étranges où la voix ne correspond pas au visage Référencement social : évaluation de la situation en fonction des réactions des autres Compréhension des émotions de l’autre Début de la théorie de l’esprit. 14 à 18 mois Exp de Gopnik (brocoli ou goldfish) 20XX titre de la présentation 67  Émotions auto-évaluatives 20XX titre de la présentation 68 Émotions auto-évaluatives Impliquent d’avoir un retard sur soi Honte Culpabilité Fierté Gêne-embarras Jalousie Envie Apparition de ces émotions selon la compréhension du contexte social Et du surmoi : ) Auto régulation D’abord par le détour du regard (ou l’endormissement) Puis par des appels à l’aide Parent réagira pour aider l’enfant à se réguler Parent peu réactif encourage les réactions « dys »régulées Parent trop efficace à créer de la distraction nuit aussi à la régulation… Parent enseigne par la punition négative (retirer l’attention, ne pas imiter, cesser de jouer) Les garçons auraient plus de difficultés à réguler leurs émotions négatives 70  Qui Crises de 2 ans conditionne qui ? Plus de contrariétés et pas suffisamment de vocabulaire Pour limiter les crises, le parent peut Donner des choix acceptables à l’enfant Nommer son émotion Encourager à parler (parler à sa place : mentaliser) Lui enseigner, plus tard, des stratégies de résolution de problème Être lui-même régulé => Lié à de meilleurs habiletés à l’âge préscolaire sur la régulation et les habiletés sociales 20XX titre de la présentation 71 Émotions contradictoires de Harter La compréhension des émotions contradictoires selon Harter repose sur deux aspects : La capacité de vivre simultanément deux émotions du même registre et celle de vivre deux émotions de registres différents. La capacité d’attribuer les émotions à deux éléments d’une situation et celle d’attribuer les émotions au même élément d’une situation. De la naissance à 7 ans Niveau 0. L’enfant ne comprend pas que deux émotions peuvent être ressenties simultanément, peu importe la situation. L’enfant associe une émotion à une situation. 73  Le bonheur, ça s’apprend! Encyclopédie sur le développement des jeunes enfants https://www.youtube.com/watch?v=XKpOW_8K-i0 20XX titre de la présentation 74 Les comportements altruistes et l’empathie Les comportements altruistes (vers 14-18 mois) Comportements qui visent à aider une autre personne sans attente de récompense en retour (p. ex. : partager, aider, réconforter). L’empathie Capacité à se mettre à la place d’une autre personne et à éprouver ce qu’elle ressent. La cognition sociale Capacité de comprendre les pensées des autres et de juger de leurs sentiments et de leurs intentions 76  Sommaire de l’évolution de l’empathie De la naissance à 11 mois À partir de 2 ou 3 mois : le bébé commence à réagir aux expressions émotionnelles des personnes qui l’entourent. Vers 9 mois : le bébé commence à tenir compte des intentions d’autrui. De 1 à 3 ans À partir 15 mois : les émotions autoévaluatives se développent et l’empathie est alors plus facilement observable dans les actions de l’enfant. Le développement de la capacité à inférer l’état mental d’autrui permet à l’enfant de manifester plus vivement de l’empathie. 20XX titre de la présentation 77 Théorie de l’esprit  La théorie de l’esprit Capacité de se représenter ce que les autres pensent, de prédire leurs comportements et leurs intentions, de s’imaginer qu’ils ont certaines préoccupations ou certaines croyances, etc. Elle découle de la prise de conscience que la capacité de produire des pensées s’exerce mentalement, qu’elle est différente d’autres capacités, et que les pensées elles-mêmes portent sur des choses réelles ou imaginaires. La théorie de l’esprit s’affirmerait autour de l’âge de 5 ans, quoiqu’elle puisse être plus précoce chez certains enfants. Simoneau, AC, 0025 Dev. socioaffectif – 0 à 2 ans 79  Perspective socio-cognitive La théorie de l’esprit de l’enfant évolue comme suit : 1.Des caractéristiques extérieures vers ses caractéristiques intérieures 2.De l’observation à l’inférence 3.De l’absolu au nuancé dans la compréhension du monde 4.Du point de vue d’un seul et unique observateur à un point de vue plus général titre de la présentation 80 Théorie de l’esprit implique Prise de conscience de la pensée : compréhension de l’activité cognitive consistant à penser. Fausses croyances : compréhension du fait que deux personnes peuvent voir ou entendre la même chose, mais l’interpréter différemment. Mensonges : tentative de créer une fausse croyance dans la pensée de quelqu’un. Distinction entre l’imaginaire et la réalité : compréhension de ce qui distingue les éléments provenant d’événements réels de ceux issus de l’imagination. titre de la présentation 81. De la naissance à 23 mois Distinction entre l’imaginaire et la réalité : L’enfant fait peu à peu la différence entre ce qui est réel et ce qui est imaginaire. Sa compréhension du monde est basée sur ce qu’il voit 20XX titre de la présentation 82 merci Daignault, I., & Simoneau, AC., 2014 85 Références Berk, L. E. (2023). Infants and children : prenatal through middle childhood (Ninth edition). SAGE Publications, Inc. Boyd, D. R., Bee, H. L., Andrews, J., Lord, C., & Gosselin, F. (2017). Les âges de la vie : psychologie du développement humain (5e édition). Pearson ; Éditions du Renouveau Pédagogique inc. Morency-Guay, L. & Poulin-Gagné, N. (2021). Guide des repères du développement humain. Éditions du Renouveau Pédagogique inc. Papalia, D. E., Martorell, G., Bève, A., Laquerre, N., Scavone, G., & Papalia, D. E. (2023). Psychologie du développement de l’enfant (10e édition). Chenelière éducation. Images générées par l'intelligence artificielle DALL·E via ChatGPT, OpenAI (2025).