Régimes Constitutionnels et Politiques PDF
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Ce document traite des régimes constitutionnels et politiques, en présentant les différences de finalités et d’outils d’analyse. Il explore également la relation entre l’État et les individus, la société, et les institutions dans le cadre de la vie politique. Les concepts de libéralisme et d'ordre politique sont abordés.
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Les régimes constitutionnels : C’est l’ensemble des règles juridiques, ici on s’intéresse aux textes juridiques. C’est-à-dire que les actions politiques passent par une analyse constitutionnelle, en utilisant des textes juridiques, pour vérifier si la pratique obéit à la norme. Les régimes politiqu...
Les régimes constitutionnels : C’est l’ensemble des règles juridiques, ici on s’intéresse aux textes juridiques. C’est-à-dire que les actions politiques passent par une analyse constitutionnelle, en utilisant des textes juridiques, pour vérifier si la pratique obéit à la norme. Les régimes politiques : Au contraire aux régimes constitutionnels, les régimes politiques se référent à la réalité et aux sciences politiques pour étudier l’impact des actions politiques sur la société. Les Politologues observent, comparent, expliquent et interprètent les faits politiques afin de gérer les déséquilibres en permanence. Donc la différence entre les deux régimes réside dans leurs finalités et leurs outils d’analyse : R. Constitutionnels R. Politiques Finalité : Vérifier la conformité des pratiques Finalité : L’analyse des régimes en observant la politiques à la loi. réalité. Outils : Les sciences juridiques Outils : Les sciences politiques L’ordre politique : Les régimes politiques jouent aussi le rôle de l’ordre politique qui assure la cohésion sociale en organisant les rapports au sein de la société. Cela commence par la relation Gouvernant-Gouvernés. En ce qui concerne les gouvernants, les régimes politiques répartissent les pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) entre les positions d’autorité. Quant aux gouvernés, les régimes politiques définissent leurs droits et leurs devoirs qui doivent être respectés pour rendre possible le vivre ensemble et la vie collective. Dans certains cas de désordre, soit à travers la violence, le non soumission des gouvernés suite à l’injustice des gouvernants (mal représentation) ou même l’inégalité qu’engendre la hiérarchie sociale, les régimes politiques interviennent avec un ordre politique pour assurer l’ordre politique. La vie politique : L’Etat et les individus : leur relation est une relation de pouvoir et d’influence. L’Etat détient la puissance et l’autorité, pour que ce pouvoir puisse durer longtemps il doit se reposer sur le consentement du peuple et non pas la force. Le consentement est donc cherché à la participation des individus à travers les élections. Les élus doivent prouver leur mérite et qu’ils puissent assumer la responsabilité de gérer ces individus et leurs affaires. L’Etat et la société : La relation entre l’Etat et la société est basée sur la culture et l’idéologie. L’état cherche à faire dominer ses pensées et ses idéologies afin de légitimer ses actions et ses décisions. La société et les Individus : leur relation est une relation de socialisation et mobilisation politique. D’une partie les individus apprennent les règles et les valeurs de la société par la socialisation ce qui les obligent, indirectement, à se conformer à l’ordre politique (hiérarchie et ordre sociale). Les institutions : Ce sont les intermédiaires entre l’Etat et les individus et un élément fondamental dans leur relation. Les parties politiques : Ils transmettent la voie et les demandes de la société aux détenteurs du pouvoir à travers leurs programmes politiques. Les associations : la socialisation des individus donne naissance à des associations formées par ces derniers pour défendre leurs intérêts. Relation entre le libéralisme et les régimes politiques : Le libéralisme : Le libéralisme donne une grande importance à l’individu, il le considère comme un être titulaire des droits fondamentaux imprescriptibles, ce sont les droits de penser, de s'exprimer et de s'associer librement en respectant les opinions des autres et en acceptant la différence. Cela nous permet à vivre dans une société civile où les Hommes sont égaux et dont la protection de nos droits est confiée à l’Etat et plus précisément les gouvernants. Ces derniers sont élus suite au consentement des individus, les pouvoirs qu’ils détiennent sont limités. Hors pour assurer la bonne gouvernance et instaurer les principes de l’égalité il faut séparer les pouvoirs. Si le législateur est l’exécuteur, rien ne l’empêche de se corrompre en mettant en œuvre des lois qui lui sont favorables. Et si l’exécutif est le juge, aucun contrôle de l’action publique n’est possible. On tombe donc dans l’abus du pouvoir. Il faut des lois qui s'appliquent à tous, y compris aux gouvernants, cette relation permet à la société à s’équilibrer et à maintenir un ordre politiques. Le libéralisme sépare : - les pouvoirs : les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires ne sont pas détenus par une seule personne - les instances : Chaque domaine fonctionne d’une manière autonome et n’affecte pas les autres domaines - les sphères : Séparer le public de la privée. Le publique est un espace d’expression des opinions et visions politiques, tant que le privée c’est le secteur de la vie quotidienne, la vie sociale les interactions économiques, religieuses, éducationnels - les individus : Chacun est libres, mais chacun est responsable de ses décisions et ses actes. Afin de rendre possible les régimes politiques modernes, et alors un vivre-ensemble pacifié. Karl Popper : « Ce n’est pas quelqu’un avec son partie politique qu’il sympatise mais quelqu’un qui valorise la liberté individuelle et qui est conscient du danger de toute forme de pouvoir et de danger » Albert Hourani : « La limitation de la puissance est le premier geste de libéralisme » Le rôle de l’ordre politique : Dans chaque groupement humain les relations entre les individus sont violentes de nature, cela est dû au conflit culturel, un conflit des opinions politiques, des idéologies des ressources… Les interactions entre les individus (qui sont inévitables) engendrent des tensions, ce qui met la société dans un état d’anarchie, de chaos, de désordre permanant. C’est à ce moment-là que les régimes politiques interviennent. Ils introduisent un ordre politique qui utilise la politique ainsi que la violence légitime afin de gérer l’anarchie d’une sorte que les individus acceptent des décisions de l’autre, ils acceptent l’inégalité des ressources et la hiérarchie sociale sans ressentir que c’est de l’injustice à leur égard. La révolution française : La révolution française est le passage de la société française de l’ancien régime à l’ancien après régime. Pendant l’ancien régime la société française vivait dans une hiérarchie rigide, une inégalité entre les Hommes et une divergence d’intérêts au niveau des classes sociales, cela a engendré une situation de désordre et de violence politique. Les individus revendiquaient l’égalité et la liberté des droits. En 1879, les révolutionnaires français ont réussi à se libérer des principes de l’ancien régime et son gouvernement, ils ont imposé leur souveraineté (la souveraineté du peuple) et les droits de l’Homme fondamentaux inclus dans la déclaration universelle de 1879. Ce moment-là marquait la naissance de la démocratie. Les politiques publiques : La politique publique est l’ensemble des actions coordonnées mis en œuvre par les institutions et les administrations publiques (gouvernement, collectivité territoriale) avec des multitudes de moyens (humains, financiers…) afin d’obtenir des objectifs dans un domaine spécifique de la société (Infrastructure, santé, éducation…) qui vise l’intérêt public. Au contraire des parties politiques qui s’adressent à son électorat, l’Etat s’occupe de toute la société cela l’a poussé (l’Etat) à diviser la société en plusieurs secteurs pour faciliter leur gestion. La société se réfère aux politiques publiques pour gérer ces secteurs. Cela permet la société de contrôler l’accroissement de capacité, l’aide à se transformer elle-même en devenant autoréférentielle. A retenir : - L’Etat oblige les individus à se conformer à l’ordre social, se faisant, l’Etat veille à la cohésion sociale et favorise l’unité nationale. C’est donc une lutte sans fin que se livrent les 3 partis pour accroitre leur pouvoir. - Les institutions comme les associations convertissent des choix exprimés par les individus en valeurs partagés. Quand ces choix ou demandent se ressemblent, s’organisent ou se fédèrent en partis ils nourrissent la majorité des orientations idéologiques. - Dans certaines conditions le débat public libre et contradictoire s’épanouit, c’est ainsi que les demandes ont une chance d’exister politiquement. - Les négociations entre les associations et les institutions permettent la réalisation des accords nationaux. - Le système de majorité politique assure un niveau de coordination qui sauvegarde l’unité de l’assemblée. - Quand des désaccords surviennent, les protagonistes calculent les couts les bénéfices de la suite à donner (continuer le conflit ou non). - Ces désaccords quand ils permettent certaines dimensions cela devient un conflit social et atteint donc l’espace public. - Le conflit social oppose des personnes ou des groupes de personnes dont les ressources sentent inégales. Les conflits sociaux ne font pas exposer la communauté, les tensions font société car elles sont l’expression des interactions entre individus et groupe d’individus, c’est la politique qui transforme le désordre en un ordre politique, un vivre-ensemble consentit. - L’ordre politique assure la médiation entre les différences individuelles et les conflits sociaux. - Seule l’existence d’un ordre politique permet à chaque individu et à chaque groupe d’accepter des patrimoines qu’il n’a pas choisis. - L’ordre politique maintien le niveau de violence en dessus, c’est une tolérance compatible avec le vivre-ensemble. Le clivage Gauche / Droit (La FRANCE) : Partie GAUCHE Partie DROITE Ils sont des internationalistes Ils sont des nationalistes Ils sont des progressistes, ils défendent la Ils sont des conservateurs, ils ont une vision situation de la femme au sein de la société. Elle sexiste envers la femme. Ils croient que sa place est considérée comme coresponsable. est au foyer. Attentifs à approfondir l’apport du libéralisme La vie politique est pluraliste et les droits et de la démocratie. humains sont respectés. Plus on va vers l’extrême gauche, l’autoritarisme Plus on va vers l’extrême droite, le libéralisme s’accroit. s’accroit. La démocratisation : C’est le passage du totalitarisme vers la démocratie. Mais cela est plus de libéralisation que démocratisation. La démocratie veut dire, surtout, le partage du pouvoir. La démocratisation est donc le passage de la situation de la population d’une situation dont elle est privée des droits humains vers la liberté. Les régimes politiques : Le totalitarisme : adj. Totale syn. Dictature ant. Démocratie. C’est un régime politique « policier » supprimant les libertés individuelles. L’Etat prétend régler non seulement la vie politique mais aussi la vie privée des individus. Point de vue historique : Le totalitarisme est un régime de nouveau genre, il est en rupture avec les régimes du 19éme siècle et il s’oppose au libéralisme. C’est un système de domination totale. Sigmund Newman : « Les autoritaires sont des conservateurs, les totalitaires institutionnalise la révolution. » Différence entre totalitarisme et le fascisme et l’autoritarisme : Fascisme Totalitarisme Autoritarisme le mouvement fondé en Italie le totalitarisme institutionnalise l’autoritarisme est en 1919 par Mussolini la révolution conservateur Les caractères du totalitarisme : Carl Friedrich distingue les caractères suivants : - Une idéologie officielle intéressant les aspects de la vie et à laquelle tout le monde doit adhérer - Un parti unique de masse - Monopole des moyens de combats armés aux mains des cadres des partis - Monopole des moyens de communication de masse - Contrôle centralisé de l’économie et monopole des moyens de production - Un pouvoir policier pour combattre l’ennemie à l’intérieur Le fascisme : le mouvement fondé en Italie en 1919 par Mussolini. C’est le Nationalisme Militarisme Politique Nataliste Volonté de former la jeunesse Parti unique Admiration vouée au chef. Emilio Gentile : « Le fascisme est le premier totalitarisme » Raymond Aron : « Le régime de Mussolini ne fut jamais totalitaire, la différence entre les deux est vitale. La vie culturelle n’a pas été soumise au diktat fasciste. Le monde des idées comme l’architecture se sont développées selon l’inspiration des artistes. » Pierre Milza : « En 1924 un groupe d’intellectuels antifascistes conduits par Benedetto Croce (fondateur du parti libéral Italien) a publié « le manifeste des intellectuels antifascistes ». » Le fascisme marque une rupture avec l’ordre libéral et avec le principe de la souveraineté populaire, source de légitimité du pouvoir. Il est animé par le rejet de l’individualisme libéral. Le régime de Mussolini représente le cas exemplaire. Le fascisme occasionne une multitude d’interprétations pensées comme autoritarisme par les politologues non marxistes. Juan Linz : distingue les régimes fascistes du style totalitaire et pour lui c’est le cas d’Italie, ils les distinguent des fascismes d’imitation diffusée. Stein Rokan : le fascisme représente une réaction contre la situation de retard dans la construction d’une identité économique nationale forte. Le fascisme représente donc une hégémonie d’un parti, omniprésence policière, monopole d’une idéologie et le déni du droit. Sur les Bolcheviks : Les bolcheviks arrivent au pouvoir en Octobre 1917. En arrivant au pouvoir il n’avait comme idée sur l’organisation du pouvoir que les idées que Lénine, fondateur du parti bolchevik, a exprimé dans « L’Etat et la révolution ». Ces textes parlent d’abolir l’armée et la police et formulent une utopie politique (un projet d'organisation politique irréalisable). S’il faut caractériser le règne de Lénine, il faut dire que s’il agissait en dictateur il maintient la discussion au sein du parti. Il tient cependant par-dessus tout à l’unité. Helen Carrère : « Ce principe unitaire impose aux membres du parti une fidélité absolue, non à leurs idées mais aux décisions de l’équipe dirigeante ou le dirigeant supérieur suprême ». Lénine a imposé sa version de la Dictature de prolétariat, et en interdisant les autres partis, c’est le monolithisme du parti qui s’institut. Le pouvoir politique mis en place entre 1917 et 1921 va continuer à se renforcer et particulièrement à partir du 1928 dans 4 directions : - Une révolution sociale : Staline opère un tournant brutal. Une paysannerie toute entière arrachée au cadre du village traditionnel, projetée dans les fermes coopératives ou d’Etat dans les villes, dans les chantiers ou dans les camps. - Une classe ouvrière qui s’étend rapidement dont une partie va aller dans la sphère politique ou dans celle de l’encadrement technique - Au terme du premier plan quinquennal, nul ne se trouve plus en URSS à son lieu ou dans son statut d’origine. Ce tourment de 1928 marque une révolution politique toute autant que sociale, par la brutalité, par le radicalisme de la rupture avec le système de valeurs antérieures. Cela implique un désarroi social, et affecte profondément la société dans son rapport avec le pouvoir politique. « L’éradication de la société existant jusqu’à lors par une mobilité dans l’espace dans les occupations, dans les statuts est probablement sans précédent dans les sociétés modernes ». - Par ailleurs le système soviétique crée les instruments et sentiments qui lui permettent de terroriser la population : Création d’organes spécialisés dès 1917 de ce qui deviendra le NKVD en 1934. Cet organe est légalement libre du choix des méthodes de lutte contre- révolutionnaires. - Plus encore en décembre 1921, Lénine insiste sur la nécessité de définir dans tous les domaines une légalité révolutionnaire. L’autoritarisme : Les régimes autoritaires sont ceux qui ne sont pas totalitaires et respectent la notion de l’Etat-Nation, mais ils ne sont pas démocratiques car ils utilisent la force et ne respectent pas le pluralisme. Juan Linz : « Ce sont des régimes à pluralisme limité mais non responsable à l’égard des individus et sans idéologie directive élaborée. » - Les régimes démocratiques ne se trouvent pas dans le cadre des régimes autoritaires par un manque d’efficacité de celles-ci - Les régimes autoritaires sont ni sur la voie de la démocratie ni du totalitarisme. - La singularité des régimes autoritaires se caractérisent par « le système opéré par référence aux personnes au pouvoir ni à l’idéologie » Les dirigeants des régimes autoritaires : - Refusent la compétition électorale - Ne cherchent pas, forcément, l’intérêt de la société - Refusent l’alternance - Truquent les élections - Contrôlent l’information censure du Média - Ne tolèrent qu’un pluralisme de façade - Ne permettent pas la communication - Ne reconnaissent pas la liberté d’expression - Pratiquent la propagande Type des régimes autoritaires : - L’autoritarisme patrimonialisme : Le gouvernement reçoit les biens collectifs comme leurs biens - L’autoritarisme populiste : L’autorité du Chef - Le Bonapartisme : État national à exécutif fort et centralisé mais avec dictature libérale (essence républicaine) Le mouvement de collectivisation : Le mouvement de « collectivisation » est suivi d’une terreur de masse entre 1929 et 1934, d’arrestations et répartition « rationnelle » des détenus, et la purge du parti concerne plus d’un million de personnes. En décembre 1934, une loi est adopté « elle prévoit des procédures accélérées et une exécution immédiate des peines dans les affaires politiques. Elle permet d’étendre à toute la population soviétique, la notion de crime politique notamment par l’adoption d’un principe de responsabilité collective. La non dénonciation d’un délit commis ou prévisible est assimilée au délit lui-même. On étend les responsabilités pénales aux enfants de plus de 12 ans (...) nul n’est plus à l’abri de la purge en URSS qu’il soit ennemi du peuple ou tout simplement parent ou relation d’un ennemi du peuple. Nulle solidarité sociale ou familiale ne peut résister à la responsabilité collective. » Ces dispositions légales brisent désormais les derniers liens qui unissaient entre eux des hommes que la mobilité sociale avait déjà arrachés à leur solidarité et protection traditionnelle. On y substitut donc la légalité socialiste. Les années 1930s représentent une période de la légalisation de la terreur. Les procès staliniens représentent une illustration très particulière. Ce sont des « procès-spectacles» ou « procès- démonstration »Il s’agit d’avouer avoir commis des fautes, de bénéficier de complicité et d’engager ainsi une responsabilité collective. L’accusé participe activement à sa condamnation, l’individu doit adhérer aux valeurs collectives. La terreur multiforme qui s’exerce sur toute l'URSS durant le règne de Staline combine des mesures d’urgence et un légalisme croissant, Staline associe droit et terreur. Ces deux aspects liés du totalitarisme stalinien assurent la stabilité du système, ainsi aucun groupe, pas même la police n’échappe de la terreur. La terreur rempli plusieurs fonctions, elle atomise la société, coupe les individus de tous repères et brise toute la possibilité de résistance. Définitions : Légitimation : Ce qui rend un régime politique acceptable et un processus qui aboutit à l’acquisition de la légitimité durable et à la propagation dans la société d’un sentiment ou d’une image bénéfique, valorisée et conforme aux croyances dominantes de la relation du pouvoir. Elle concerne 4 niveaux : - Le droit des uns à contraindre les autres - La légitimation d’une spécialisation du travail politique - La forme prise par la relation gouvernant - gouverné - La légitimité du groupe ou de l’individu qui exerce le pouvoir Démocratie : L’exercice du pouvoir à la base d’un contrat et un système qui fait attendre gagner les élections afin d’arriver aux pouvoirs et l’exercer. Elle date de la Révolution Française, notamment à travers deux éléments l’égalité devant la loi et la liberté. Libéralisme : Séparation des pouvoirs, des instances, des sphères Modernité : Exercice de la liberté et la continuité de chercher la liberté Patrimonialisme : Notion forgée par Max Weber, renvoie aux systèmes politiques traditionnels dans lesquels le gouvernant s’approprie les biens et les personnes constituant l’administration et les considère comme des biens personnels La politique est nécessaire pour deux raisons : La cohésion intérieure et les forces extérieures (souveraineté, sécurité…). Elle délimite les contours de la société qu’elle défend contre les forces extérieures. Quiz Questions Réponses 1. Mussolini ne serait pas le 1er à parler du totalitarisme 1. FAUX 2. La terreur totalitaire peut s’abattre sur des catégories entières de 2. VRAI population accusées d’être coupables en soi, sur la base de préjugés idéologiques : Par ex : les membres du clergé considérés comme contre- révolutionnaires dans le totalitarisme soviétique 3. Les régimes totalitaires et les régimes fascistes sont marqués par le culte de la personnalité du chef (Le Duce, Mussolini dans l’Italie fasciste, Le 3. VRAI Führer Hitler dans l’Allemagne Nazi, Le petit père des peuples Staline en URSS, Le grand timonier Mao en Chine) 4. La séparation du public du privé signifie que les citoyens ont droit à leur 4. VRAI intimité 5. Staline est l’inventeur des camps de concentration 5. FAUX 6. Avec la révolution Française, il s’agit plus d’une promesse que d’un programme de gouvernement : c’est une promesse d’égalité des 6. VRAI Humains 7. Les individus et groupes d’individus n’exercent aucun pouvoir ou 7. FAUX influence par le vote 8. L’Etat ne veille pas à la cohésion sociale et ne se préoccupe pas de l’unité 8. FAUX sociale 9. Au terme du 1er plan quinquennal, nul ne se trouve plus en URSS à son 9. VRAI lieu ou dans statut d’origine 10. VRAI 10. Le gouvernement des êtres humains ne se limite pas à imposer des prescriptions et des obligations ainsi que les faire respecter, mais il va entretenir les conditions institutionnelles qui rendent possible quelque forme de bonheur chez ceux qu’il autorise ainsi à vivre comme ils désirent 11. Le terme gouverner s’apparait au XIIIe 13éme siècle par mutation de 11. VRAI « guverner » issu du latin « gubernare » qui signifie « diriger un navire » 12. FAUX 12. Le gouvernement des humains ne peut pas satisfaire ceux qui se commandent les institutions 13. VRAI 13. Sous le fascisme, la culture n’est pas soumise au diktat du gouvernement 14. Patrimonialisme : Concept défini par Max Weber un type de domination 14. VRAI dans lesquels le gouvernant tend à considérer comme lui appartenant l’administration et ses agents 15. VRAI 15. Un ordre politique est acceptable tant qu’il produit une société apaisée 16. Le despotisme n’est qu’une forme de gouvernement arbitraire et 16. VRAI autoritaire 17. FAUX 17. Le libéralisme n’a rien à voir avec la fondation des régimes politiques modernes 18. VRAI 18. En régime totalitaire, l’embrigadement de la population est aussi assuré par les organisations « satellites du pouvoir » (mouvement de jeunesse, syndicats, associations professionnelles) 19. VRAI 19. Les individus exercent le pouvoir par l’intermédiaire des représentants qu’ils désignent par élection 20. Dans la vie politique aucune partie n’essaie de maximiser son profit en 20. FAUX ressources et avantages 21. Dans le régime totalitaire, le parti – lorsqu’il y en a un – est souvent un 21. VRAI parti unique qui se confond avec l’Etat, ce dernier ayant le monopole de « La vérité » sur ce qui est bon pour le peuple et la nation 22. Un régime est une forme d’ordre politique provisoirement stable autour 22. FAUX d’un partage de ressources et des charges entre les différentes composantes de la communauté politique 23. ‘Pas d’imposition sans participation’ Cette affirmation veut dire que le 23. FAUX gouvernant doit être généreux 24. Le fascisme est en continuité avec l’ordre libéral et avec le principe de 24. FAUX souveraineté populaire 25. FAUX 25. Le libéralisme n’est pas l’ennemi du totalitarisme et du fascisme 26. Les principaux acteurs de la vie politique sont L’Etat, la société, les partis 26. FAUX et les individus 27. L’ordre politique est toujours une forme de transactions incertaine entre 27. FAUX les exigences contradictoires 28. La terreur totalitaire peut s’abattre sur des catégories entières de 28. VRAI population accusées d’être coupable en soi sur la base de préjugés idéologiques (les juifs et les tsiganes pour le régime nazi) 29. VRAI 29. La révolution française marque la naissance de la démocratie 30. On peut dire qu’après la révolution française à l’individu s’attache 30. VRAI désormais des droits et des libertés individuelles 31. Personne ne peut nier que la partie gouvernée et la partie gouvernante 31. FAUX s’affrontent dans un champ clos de l’Etat 32. Les acteurs politiques investissent dans les organisations et même dans 32. FAUX les institutions pour ce qu’ils peuvent y trouver et faire avec elle et pour les espaces qu’elles ouvrent à la réalisation de soi 33. Le régime totalitaire prône un monisme idéologique qui entraine 33. VRAI l’éradication par la force et la violence de toute forme d’idées de valeurs et de projets contraires à l’idéologie officielle 34. Goulag acronyme de programme de formation professionnelle 34. VRAI soviétique 35. Le gouvernement des humains peut satisfaire ceux qui commandent les institutions. Il peut aussi faire en sorte que ceux qui trouvent la 35. VRAI possibilité d’agir ou croient agir sur le sort d’autres individus, contribuent à leur bonheur et leur permettre de vivre une vie meilleure 36. FAUX 36. Les politiques publiques ont pour impératif de satisfaire des intérêts particuliers tout en veillant sur la cohésion sociale 37. FAUX 37. Démocratie : une période historique ancienne 38. Etre gouverné : désigne la personne sur qui s’exerce le pouvoir politique, 38. VRAI c’est-à-dire la sujétion à l’action gouverner 39. Ce qui change avec la révolution française ce n’est pas la substance de la 39. VRAI société, ce sont les principes et son gouvernement 40. En régime totalitaire, aucun domaine d’activité (économique, sociale, 40. VRAI culturelle…) n’est autonome, chacun servant les finalités idéologico- politiques du régime. Tout est politisé 41. VRAI 41. Les régimes autoritaire refusent le pluralisme, pratiquent la censure et la propagande et ne cherche pas forcément à changer la société 42. NON 42. Y-a-t-il encore des régimes totalitaires ? 43. Apports du libéralisme : Droit de consentir à l’impôt, séparation des 43. VRAI pouvoirs et mécanismes de contrôle 44. La terreur stalinienne entend un système concentrationnaire par lequel 44. VRAI sont passés parfois sans retour des millions de personnes 45. FAUX 45. Un régime politique n’est pas aussi un type de société qu’il cherchait à promouvoir ou à édifier 46. FAUX 46. Les 1ers camps soviétiques sont créés dès 1918 47. Les régimes autoritaires se font modernisateurs parce que le progrès 47. FAUX apporte une consolidation de leur pouvoir 48. Les divers processus de la vie politique socialisation, délégation, élection, 48. VRAI domination 49. Les dirigeants des régimes autoritaires refusent la compétition 49. VRAI électorale, l’alternance et ne permettent pas l’expression publique des désaccords 50. FAUX 50. Le fait de représenter une institution ne peut présenter pour les personnes engagées ni une source de joie ou de fierté ni d’épanouissement personnel non plus et encore moins une source de puissance 51. FAUX 51. En régime autoritaire, les organisations, lorsqu’elles existent, ne sont pas des groupes de pression ou des mouvements poursuivant des fins autonomes : elles sont des courroies de transmission, des instruments de mobilisation au service de la ligne fixée par le pouvoir 52. VRAI 52. La vie politique concerne les institutions, les partis politiques et la société civile 53. VRAI 53. Le gouvernement des humains peut satisfaire ceux qui commandent les institutions, et il peut faire aussi en sorte que ceux qui trouvent la possibilité d’agir ou croient agir sur le sort d’autres individus, de contribuer à leur bonheur et leur permettre de vivre une vie meilleure 54. FAUX 54. Les politiques publiques n’ont rien à voir avec les programmes politiques 55. VRAI défendus par les partis politiques VRAI 55. Dans le nazisme, les camps de concentration et les centres d’extermination ont tout particulièrement visé les juifs (Shoah) en tant qu’ennemi de race, mais aussi les tsiganes, les homosexuels et les opposants politiques 56. FAUX 56. En régime totalitaire, la mobilisation politique de la population y est forte : le pouvoir vise une adhésion active et sans réserve de toute la population au régime. Pour ce faire, le régime totalitaire met en place un contrôle social extrême, intense et massif, touchant tous les espaces, du lieu de travail (collègues) jusqu’au sein de la famille (les enfants, leur parents…) 57. FAUX 57. La petite dose démocratique qu’introduisent les régimes autoritaires les légitimerait 58. L’unité d’une communauté politique est sauvegardée par un niveau de 58. VRAI coordination qu’assure le système de majorité politique 59. VRAI 59. Libéraliser c’est démocratiser et inversement 60. Parmi les apports du libéralisme : la distinction des sphères, la distinction 60. VRAI des instances et la séparation des individus.