Effets et Usages - Résumé PDF
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Thilo Von Pape, Amélie Heim
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This document is a summary of media effects and uses, focusing on functionalist and interpretive approaches as well as effects analysis. This is written by Thilo Von Pape and Amélie Heim.
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SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim Effets et usages - Résumé Partie 1 : Approche fonctionnaliste (micro-social) 4 1. Motifs, sélection, images et gratification 4 1.1 Le contacte usagers - médias : mesure d’audience et de sélection 4 1.1.1 En partant des médias : l’audience et les mesures d’aud...
SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim Effets et usages - Résumé Partie 1 : Approche fonctionnaliste (micro-social) 4 1. Motifs, sélection, images et gratification 4 1.1 Le contacte usagers - médias : mesure d’audience et de sélection 4 1.1.1 En partant des médias : l’audience et les mesures d’audience 4 1.1.2 En partant des usagers : recherche sur la sélection des médias 4 1.2 le comment et pourquoi de l’usage : usage et gratification 1.2.1 contexte d’émergence de l’approche 5 1.2.3 Les 5 Postulats de base 5 1.2.4 évolution, application et critique 6 1.3 Des raisons pour éviter des médias 1.3.1 Théorie de la dissonance cognitive 2. Réception et effets - cadrage et amorçage 6 6 7 2.1 Objectif de persuasion 7 2.2 Concept des schémas cognitif 7 2.2.1 Théorie : les schémas comme brique de base de notre cognition 2.3 Amorçage (primes) 2.3.2 Conditions favorables à un effet d’amorçage: 2.4 Le processur de Cadrage (framing) 2.4.1 Condition favorable au cadrage 3. Réception et effets - Les effets du niveau d’élaboration 3.1 La théorie de la probabilité (et des effet) de l’élaboration 3.1.1 Les 4 principes de base : 4. Réception et effets - Les effets affectifs et le divertissement 4.1 Bases conceptuelles 4.1.1 Affects, émotion, humeur 4.1.2 Divertissement - 2 experiences 4.2 Le rôle d’émotions, humeur et affect dans la réception 7 7 7 7 8 8 8 8 9 9 9 10 10 4.2.1 théorie du cadrage émotionnel - émotions comme cadres de perception 10 4.2.2 Théorie de la gestion de l’humeur (mood management theory) 10 4.2.3 Théorie de la disposition affective 10 4.3 Phénomènes eudémoniques du divertissement 4.3.1 Le paradoxe du film triste 1 5 11 11 SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim 5. Réception et effets - Les relations parasociales 5.1 Concept théorique des interactions et relations parasociales 11 11 5.1.1 Les interactions parasociales 11 5.1.3 Les relations parasociales 11 5.1.4 Mesurer les relations parasociales 12 5.1.5 Facteurs favorisant des interactions parasociales 12 5.1.6 Effets des interactions parasociales 12 Partie 2 : Approche interprétative (micro-social) 13 1. Appropriation, usages et pratiques 13 1.1 Bases : l’approche des études culturelles 13 1.2 Stuart Hall : codage/décodage 13 1.2.1 Point de départ 1 : formule de Lasswell 13 1.2.2 Point de départ 2 : modèle “mathématique“ de communication (Shannon et 13 Weaver) 13 1.2.3 Répliques à la formule de Lasswell 13 1.2.4 Le modèle “codage/décodage” Hall 13 1.2.5 Différents types de lectures 14 1.3 Michel De Certeau : stratégies et tactiques 1.3.1 Stratégies contre tactiques 2. Interactionnisme symbolique 2.1 Interactionnisme symbolique : attribution du sens dans l’interaction 14 14 14 14 2.1.1 Contexte du courant 14 2.1.2 Principes généraux de bases - logique ascendante 15 2.1.3 Thématiques et démarches méthodologiques 15 2.2 Exemple : dans les pratiques de rencontre 15 Partie 3 : Approche interprétative (macro-social) 17 1. Écologie des médias 17 1.1 introduction 1.1.1 Origine lointaine de l’approche : le dialogue “Phèdre” de Platon 17 1.1.2 Bases conceptuelles 17 1.2 évolution 2 17 17 1.2.1 Précurseurs : Harold Innis, Marshall McLuhan 17 1.2.2 Le courant même : Neil Postman, Joshua Meyrowitz 19 1.2.3 Héritage : la théorie des “polymedia - Mirca Madianou & David Miller 19 SA-23 Thilo Von Pape 2. Théorie de la culture 2.1 Théorie de la culture (“cultivation theory”) Amélie Heim 20 20 2.2.1 Contexte : une théorie issue d’une société dominée par la télé 20 2.2.2 Questions et hypothèses principales 20 2.2 Cultivation : résultats de cinq décennies de recherche 21 4. Approche fonctionnaliste (macro-social) 22 1. Fracture des connaissance 22 1.1 Fracture des connaissance 22 1.1.1 Contexte historique 22 1.1.2 Hypothèse originale et concepts concernés 22 1.1.3 Niveaux d’explications théorique 23 1.1.4 Bilan après 50 ans de recherche sur la fracture de connaissances 23 1.2 Fracture numérique 23 1.2.1 Identification de 6 types de fracture numérique 24 1.2.3 Critique du concept 24 2. Cohésion sociale et polarisation 24 2.1 Bulle de filtres et chambres d’écho 3 24 2.1.1 Arrière-plan théorique 24 2.1.2 Chambres d’écho 24 2.1.3 Bulle de filtres 25 2.1.4 Effets 25 2.1.5 Évidence sur les effets 25 SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim Partie 1 : Approche fonctionnaliste (micro-social) 1. Motifs, sélection, images et gratification 3 niveaux d’analyse : micro-social (de l’individu), méso-social (structure qui lie les individus) et macro-social (la société globale) Les 3 phases du processus communicationnel: Phase pré-communicative Phase communicative Phase post-communicative Développement de motif pour l’utilisation des médias. En est en train de communiquer, réception direct des effets et émotions Effet à court ou long terme après avoir utiliser les médias Des effets recherchés et involontaires Les effets recherchés contre involontaires au niveau de la société Les effets rechercher des producteurs ne sont pas toujours ceux recherché par les récepteurs Effet parfois voulu par personne • Fonction : surveillance, corrélation des composants de la société… • Dysfonctions : procrastination, fracture des connaissances… 1.1 Le contacte usagers - médias : mesure d’audience et de sélection Médias : combinaison entre des techniques et des usages —> Moyen de communication Lien entre médias et audience : Recherche d’audience Recherche sélective • on caractérise des médias en regardant leur audience • évaluer leur portée et ciblé leurs contenus • description du comportement et des habitudes des usagers • On observe l’usage individuelle ou de groupe • Observation de leur utilisations des médias 1.1.1 En partant des médias : l’audience et les mesures d’audience —> C’est des gens qui utilise un certain contenu ou un certain médias Chaque médias constitue sont audience : • La quantité est mesurée en “portée“ (pourcentage de la population qui utilise le média dans une période donnée) —> connaître le potentiel • La “structure“ est caractérisé par rapport aux caractéristiques socio-démographiques de l’audience Selon Dayan : audience critiquée comme “artefact inventé par des sociologues pour des statistique“ —> inverse du public qui montre la sociabilité et stabilité 1.1.2 En partant des usagers : recherche sur la sélection des médias —> caractérisé les usagers sur la base des contenu et médias qu’ils utilisent (comprendre) 4 SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim Critères : • Durée et intensité de l’utilisation : donne une idée de l’utilisation d’un médias. • Les usagers comme point de départ : repérer un certain nombre d’usager par rapport à des caractéristique (région, contexte, âge, sexe…) Combinaison d’audience et de sélection : • recherche d’audience, pour mieux comprendre caractériser les médias • recherche de sélection, pour mieux comprendre et caractériser les usager 1.2 le comment et pourquoi de l’usage : usage et gratification But : explique la sélection des médias de manière positive sur la base de besoins motifs, gratifications recherchés et obtenus 1.2.1 contexte d’émergence de l’approche —> s’intéresser à ce que les gens font avec les médias et non ce que les médias font avec les gens. Étude de Herta Herzog : pionnière Première étude Seconde étude • Des entretiens avec 100 femmes Plus grand nombre d’échantillon afin de mieux • Pourquoi elle écoute les feuilleton à la radio ? comprendre le contexte social Gratification identifiée : • Relâchement émotionnel • Rêverie (wishful thinking) • Conseil : Gratification identifiée : • Recherche de conseil Conclusion : Les femmes sont déprimée et misérable et souhaite échappée la réalité Conclusion : Les auditrices sont simplement moins éduquées. —> elle s’est intéressée à l’audience et à réussit à la comprendre 1.2.3 Les 5 Postulats de base —> principes de base des démarches des scientifique 1. Public actif Ils choisissent ce q’ils veulent tirer des médias 2. Le public à le choix Le choix des médias revint en grand partie aux membre du public 3. Concurrence des médias Sont en concurrence avec d’autre sources de satisfaction de besoins et faut faire un lien avec d’autre activité qui réponde à nos besoins 4. Les utilisateurs sont conscient Sont capable de signaler leurs intérêts et leurs motivations 5. On accept tout point de vue Les jugements de valeur doivent être suspendu La liste des 7 principes d’interêts des usages et gratification : 1. les origines sociales et psychologiques des… 2. besoins, qui génèrent… 3. des attentes concernant… 4. les médias de masse ou d'autres sources, qui conduisent à … 5. des schémas différentiels d'exposition aux médias (ou d'engagement dans d’autres activités), qui se traduisent par… 5 SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim 6. la satisfaction (“gratification”) des besoins et 7. d’autres conséquences. Besoin Motif Gratification Un manque constant et stable Un raison d’agir et remédier au défaut (besoin) —> objectif = satisfaction Qui est obtenu par l’activité 1.2.4 évolution, application et critique Évolution : Modèle qui explique le processus de sélection médiatique dans le temps • Ex : si la série drôle nous a pas satisfait on va actualiser nos attente et cherche une nouvelle série • Permet de prédire la sélection médiatique au long terme Application : application à des nouveaux médias gratifications des médias sociaux Ex : gratification du telephone portable Ex : pour l’utilisation d’instagram • • • • • • • • • • communication immédiate instrumentalité mobilité renforcer liens avec la famille faciliter contacts sociaux auto-promotion interaction sociale diversion documentation créativité —> Découverte de liens entre gratifications et intensité de l’utilisation Critique théorique Critique méthodologique Critiques associé aux limites de la théorie • Concept clé pas utilisé de manière consistante • Peu de progrès théorique • Postulats 4 erroné : peu de gens connaisse les vrais motifs du comportements. • En questionnant les individus on passe à côté des dynamiques sociale • fonctionne mal pour des usages qui sont inconscients ou habituels • fonctionne mal pour des usages et déterminés par des normes sociale 1.3 Des raisons pour éviter des médias 1.3.1 Théorie de la dissonance cognitive But : Expliquer la sélection de manière négative sur la base de l’évitement de dissonance cognitive. Postulat de base : éviter les dissonance cognitive entre comportement et convictions Réduire ses dissonances : adapter son comportement, éviter le message et Intégrer de nouveaux éléments cognitifs qui établissent une consonance Les dissonance permettent d’expliquer : la sélection des contenus médiatique, la réception sélective d’un contenu, les effets médiatique (mémorisation sélective) 6 SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim 2. Réception et effets - cadrage et amorçage 2.1 Objectif de persuasion Dimensions d’effets médiatique : Effets affectifs Effets cognitifs Effets sur l’attitude Effets sur le comportement • Ressenti après la réception • Tristesse, joie, émotions fortes… • Peut être mesuré • Acquisition de connaissance • Remet en question ou on renforce des stéréotypes • Influence l’attitude • Changement sur des base de contenu médiatique • Options, évaluations, réputation… • Changement de comportement après la réception • Comportement électoral, sur des minorité, produits… 2.2 Concept des schémas cognitif 2.2.1 Théorie : les schémas comme brique de base de notre cognition Schémas : structure cognitive qui représente la connaissance d'un concept Fonction : comprendre ce qui se passe, le comportement, réduire l'effort d’attention nécessaire à la perception et la compréhension, associée des cibles à des schémas Ex : contrôleur de train —> schémas cognitif du contrôle du billet —> La perception de notre environnement est influencée par des schémas que nous y appliquons. Grâce au schémas, les médias peuvent nous influencer 2.3 Amorçage (primes) Définition : Augmente l’accessibilité de certains schémas d’interprétation Ex : après une série de paysages, on va percevoir l’image comme un paysage Processus à 3 étapes 1. Certains stimuli (amorces) rendent certains schémas plus accessibles. 2. Nous favorisons ces schémas pour interpréter un phénomène cible 3. Interprétation de la situation et formation d'opinions et comportement avec ces schémas —> contenu médiatiques : influence indirectement l’activation de certains schémas. 2.3.2 Conditions favorables à un effet d’amorçage: 1. Délais entre amorçage et perception de la cible faible 2. L’amorçage est répété 3. Le schéma doit être applicable à la cible 2.4 Le processur de Cadrage (framing) Définition : Sélection de certains aspects d’un phénomène et leur mise en avant dans un texte médiatique qui vont faciliter l’applicabilité de certains schémas d’interprétation—> promouvoir un schémas Ex : on tourne l’image et on cache l’arbre, l’interprétation comme portrait plus facile Cadrage dans le journalisme : Pas toujours de la manipulation, peut améliorer l’accessibilité d’un contenu médiatique 7 SA-23 Thilo Von Pape Conflit Interêt humain épisodique vs thématique attirer l’attention sur un thème en particulier Cadrer des événement sous un angle humain Épisodique : se Comprendre concentrer sur 1 comment événement Thématique : ce qui entoure l’événement Amélie Heim diagnostique pronostique Motivationel Prédire ce qui va arriver Donner un conseil 2.4.1 Condition favorable au cadrage • Délais entre le cadrage et la manifestation de l’effet souhaité court • Le cadrage est répété • la cible se prête suffisamment à la mise en avant de l’aspect recherché —> amorçage et cadrage = influence à court terme 3. Réception et effets - Les effets du niveau d’élaboration 3.1 La théorie de la probabilité (et des effet) de l’élaboration Influencer les attitudes directement et à long terme : changement d’avis dans le temps Les influencer de manière superficielle et à court terme : pub ou vente flash 3.1.1 Les 4 principes de base : La Voie centrale La Voie périphérique 1. Deux voies de traitement des informations pour notre cerveau • • • • • • • • • • 2. Deux facteurs influant la voie Motivation de bien réfléchir : • Question avec des enjeux importants (l’achat d’une voiture) • Individu intéressé par la question Capacité de bien réfléchir : • pas les compétences nécessaires, pour réfléchir à la question • Pas le temps nécessaire • Manque d’informations 3. L’influence d’un message dépend de la voie de traitement • L’effet peut persister dans le temps • prédit les comportements • Résiste à la contre argumentation • Effet à court terme • Il prédit moins les comportements • Résiste moins à la contre argumentation 4. Deux possibilités d’influencer • En proposant des arguments plus adaptés à un traitement élaboré ou périphérique • En influençant la probabilité que l’information soit traitée par une voie et pas l’autre (donc la probabilité d’élaboration) 8 Niveau haut d’élaboration implication forte de réflection prend le temps pour réfléchir Globalité d’un phénomène Plus récente dans l’évolution Processus complexe et pas intuitif Traitement pas très intensif Programmer pour agir vite Pas la globalité du domaine Prise en compte des aspects superficiel • Réaction instantanée • ancien dans notre évolution SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim Schémas : La motivation est un facteur important dans le choix du traitement de l’information —> L’opinion des plus motivés dépend plus fortement des arguments de fond —> l’opinion des moins motivés dépend plus du facteur superficiel (expertise prétendue de la source) Influence à long terme : Avec de bons arguments de fond, si nous sommes capables et motivés de les traiter de manière élaborée. Autre influence à court terme : Avec des arguments superficiels, si n’avons pas la capacité ou la motivation de les traiter de manière élaborée Les médias nous influence directement avec : La motivation et la capacité de traiter l’information Mérite du modèle Critique du modèle • Toujours un modèle populaire et productif • L’audience vacille entre les deux voies • Traitement simultanée à travers les 2 voies ? • 4. Réception et effets - Les effets affectifs et le divertissement 4.1 Bases conceptuelles 4.1.1 Affects, émotion, humeur Affects Émotion • L’intensité peu varier • Manifestation subjective • Accompagner les sensations, sentiments, émotions, pensées • Automatique et soumis à des changements immédiats • • • • réponse emotionelle imédiate et souvent inconsciente à une sutuation donnée plus complexe, évaluation cognitive de la situation 9 Intense Orienté ver le comportement Liée à un object concert Modification physiologique, expressive et mentale • Effet motivateur ou perturbateur sur les activité cognitive • Effet de prise de décision • Réaction directe (dégout ou peur) les 2 sont très similaire et souvent utilisé de manière interchangable Humeur • Moins intense • Moins volatile que l’affects • moins soumis au condition extérieur • Sans déclencheur ou référence • Insensible, stable et moins manifeste au niveau physiologique, expressif ou mentale • Pas d’effet perturbateur ou motivateur SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim 4.1.2 Divertissement - 2 experiences Bien-être hédonique Bien-être eudémonique • • • • Ressentir une signification dans ce qu’on fait 5 dimensions : • signification (“meaningfulness”) • autonomie • compétence • appartenance • bienfaisance maximiser les affects positifs minimiser les affects négatifs optimiser l’excitation au niveau désiré Trouvé le bon état 4.2 Le rôle d’émotions, humeur et affect dans la réception 4.2.1 théorie du cadrage émotionnel - émotions comme cadres de perception • Appréciation (“appraisal”) cognitive favorise certaines émotions • Ces émotions favorisent certains schémas de perception et interprétation dégoût : évasion du problème tristesse : focalisation sur le problème; recherche de consolation colère : focalisation sur le problème; recherche de culpabilité, punition Expérience : faire lire un article sur un accident de la circulation dans lequel un enfant a été tué avec des variations expérimentale du contexte de l’accident 4.2.2 Théorie de la gestion de l’humeur (mood management theory) Récepteur contrôle leur réception afin de géré leur humeur avec différents aspects : Le niveau d’excitation La valeur hédonique L'affinité sémantique • En le réduisant si on se sent trop excité • En l’augmentant si on se sent insuffisamment excité • Optimisation de l’excitation • En augmentant le degré de joie, tout ce qui est positif • En réduisant le degré de tristesse, peur, etc. • Si on va mal, on évite certains contenus • Si on va bien, on est plus ouverts à des contenus qui résonnent avec notre situation actuelle Expérience : Gestion de l’humeur avec un jeu d’avions. (Veux existant ou non?) 4.2.3 Théorie de la disposition affective On va profiter d’un film ou d’un contenu narratif en fonction de sa propre disposition affective par rapport au protagoniste Deux aspects constitutifs d’une narration : • une représentation symbolique d’événements • une représentation de personnages Théorie de la disposition affective : • Les récepteurs prennent parti émotionnellement pour les personnages d’une narration médiatique (livre, série, film, jeu d’ordinateur) • Génère des attentes et déclenche des réactions émotionnelles avec certains événements • Ce qui arrive au personnages donnent lieu à du plaisir pour l’audience Prise de parti pour les personnages Attentes et réactions émotionnelles pendant récit Pour les personnages gentil, ou On a des disposions négative beaux… et positive (Empathie, bienveillance, compassion) 10 Plaisir (ou pas) pour les récepteurs Le plaisir augmente ou diminue en fonction de ce qui arrive au personnage SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim 4.3 Phénomènes eudémoniques du divertissement 4.3.1 Le paradoxe du film triste —> pourquoi regarder un film triste ? Expérience hédonique Expérience eudémonique • Recherche de catharsis : purification des affects négatifs • En passant par le négatif on arrive au positif • Comparaison sociale descendante : comparé à eux, nous allons bien • Méta-émotions positives : ça nous prouve qu’on sait être emphatique et ça nous rend heureux • signification : l’amour donne un sens au-delà de la mort (film UP) • autonomie : il faut suivre ses convictions jusqu’au bout même si elle va être tuée, elle a vécus cette autonomie (comme la résistante Sophie Scholl) • compétence : je reconnais la bonne cause (comme la lutte contre la peine de mort) • appartenance : il n’est jamais trop tard pour se reconnecter avec les personnes aimées (un père mourant et sa fille rebelle) • bienfaisance : on a l’impression de contribuer à la bonne cause en regardant ce film —> on le regarde car il nous rapport un autre type de divertissement 5. Réception et effets - Les relations parasociales 5.1 Concept théorique des interactions et relations parasociales Échange conversationnel entre le spectateurs et la personne qui joue un rôle (acteur) 5.1.1 Les interactions parasociales “Forme médiatisée d'interaction sociale entre le public et les personnages des médias“ personnage médiatique (= de la persona) l’audience • Mise en scène d'une proximité spatiale —> Rapprochement à la caméra • Adresse non-verbale au public —> Posture, regard, voix • Adresse verbale directe —> "Eh regardezmoi… Perceptives et Cognitives • Réception des informations sur la persona • Compréhension de la situation et des actions • Établissement d'un lien • Évaluation de la persona et de ses actions • Réflexions sur l'avenir de la persona Affectives • Attraction • Sympathie/antipathie • Empathie/ Contre-empathie • Déclenchement d'émotions Conatives (=concernant les comportements et intentions) • Comportements non verbaux • Comportements (para-)verbaux • Comportement réel 5.1.3 Les relations parasociales • Peuvent impliquer des affects • Évoluer • Se terminer sur l’initiative d’un des deux coter : fin d’une émission, on aime plus 11 SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim 5.1.4 Mesurer les relations parasociales On mesure : interaction et relation dans différents contextes et différents médias 4 dimensions : Guidance (conseil) 1. Je me sens bien quand je demande des conseils. 2. J'utilise les conseils que je tire de PERSONA. 3. Je suis heureux·se de me tourner vers PERSONA 4. Je suis heureux·se d'apprendre de PERSONA. 5. Je considère PERSONA avec admiration. 6. PERSONA m'apprend des leçons importantes. 7. Je cherche des conseils auprès de PERSONA. 8. Je considère PERSONA comme un modèle à suivre Face-to-Face (Désire de contact) 9. Je serais heureux·se de rencontrer PERSONA en personne. 10. Si je voyais PERSONA dans la rue, je lui adresserais la parole. 11. Je serais à l'aise avec PERSONA si on se rencontre 12. Si j'en avais l'occasion, je prendrais contact avec PERSONA. Intimacy (intimité) 13. Lorsque je ne la regarde pas, je cherche des informations sur elle 14. J'ai un lien intime avec PERSONA. 15. Je considère PERSONA comme un·e ami·e proche. Intimacy (intimité) 16. Je connais les habitudes de PERSONA. 17. PERSONA me met à l'aise, comme si j'étais entre amis. 18. J'ai une bonne compréhension de PERSONA 5.1.5 Facteurs favorisant des interactions parasociales Coter des Persona Coter des médias Du côté des usagers : • sympathiques • similaires à soi-même • attractives (physiquement, caractère…) • plutôt fictifs que réels • plus fort si narratives captivantes • potentiel supplémentaire pour médias interactifs Âge : fort pour adolescent.e.s et retraité.e.s Sexe : plus fort chez femmes qu’hommes (plus d’empathie)Fonction de compensation : plus pour personnes seules, célibataires, mais résultats ambigus 5.1.6 Effets des interactions parasociales Persuasion Attitudes plus larges : Bien-être et réussite • sur décisions de vote • les intentions de don (même don d’organes) • intentions d’achat • opinions politiques • réduire des préjugés • confiance en soi • identification de stratégies pour maîtriser des problèmes • sens d’appartenance sociale Différente forme de parasociales et trait de personnalité associé : • les personnes plus ouvertes et agréables sont moins susceptibles de percevoir des personnage médiatisé intiment proche Motif d’utilisation des médias : • Le plaisir et l’évasion • Les quatre dimensions de l'Interaction Parasociale • À des fins d’information et de conseil 12 SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim Partie 2 : Approche interprétative (micro-social) 1. Appropriation, usages et pratiques 1.1 Bases : l’approche des études culturelles Collaboration entre littérature, linguistique, socio. , comm. , sciences politiques… —> recherche critique sur les audiences, les médias numériques, les infrastructures médiatiques… Culture Texte • Sphère de production et de reconstruction du sens et de l’identité. • Culture populaire • négociée dans la vie quotidienne, liée à des contextes spécifiques • Un sens très large, au-delà du texte écrit • Les contenus sous l’angle des différents significations qu’ils peuvent avoir dans différents contextes. • La notion de texte permet de concevoir différente manière d’interpréter un object • L’effet d’un message va dépendre de son contexte. 1.2 Stuart Hall : codage/décodage Chercheur, sociologue marxiste —> reprit les bases des séances de la communication Recherche sur les besoins, usages et effets de la communication 1.2.1 Point de départ 1 : formule de Lasswell —> Recherche sur les besoins, usages et effets de la communication 1.2.2 Point de départ 2 : modèle “mathématique“ de communication (Shannon et Weaver) —> modèle fondamentale —> Intérêt dans les informations, pas dans la signification 1.2.3 Répliques à la formule de Lasswell —> Qui a le pouvoir, dans quels canaux, de faire circuler quelles significations à qui Un message doit être décoder avant de pouvoir transmettre un effet ou répondre un besoin —> va reprendre les formule de la recherche de Lasswell existante 1.2.4 Le modèle “codage/décodage” Hall Les usagers de tout message médiatique peuvent le décoder autrement selon leurs connaissances, contexte social, etc. de façon dominante, négociée ou oppositionnelle —> Les usages du film et ses effets dépendent aussi du décodage, qui varie avec les spectateurs et les temps. Exemple saga star wars - focus sur le codage : Des normes et stéréotypes en faveur des 13 SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim “puissants” (=hégémoniques) sont encodés dans la saga. • Les méchants sont moche • Les gentil sont beau 1.2.5 Différents types de lectures On peut classer les personne dans ces différents groupe souvent en fonction de l’origine socio-professionnelle et ethnique… Lecture dominante Lecture négociée Lecture oppositionnelle le lecteur / la lectrice décode dans le sens du codage de l’auteur Décodage partiellement en contradiction et indépendant Le lecteur décode complètement en contradiction avec le codage de l’auteur “Toute la nation doit faire un effort de sobriété maintenant“ “Il est vrai que les Européens vivent en abondance comparé à une large partie du monde. Mais c’est beaucoup plus vrai pour les riches comme Macron que pour la population.” “Nous ne vivons pas dans l’abondance mais dans la misère. Le décodage est très différent selon les caractéristique des personnes : • Les différences ne s'expliquent pas seulement par l'appartenance à une classe sociale, mais par d’autres aspects comme le sexe et l'ethnicité • Importance de l'appropriation linguistique. 1.3 Michel De Certeau : stratégies et tactiques Arts de Faire : • Traité sociologique sur la vie quotidienne et le comportement des consommateurs. • “microphysique du pouvoir” : créativité et résistance des individus • Consommateur comme usager de produits et aussi comme producteur. On utilise des produits à notre façon afin de developper notre identité • Conflit entre producteurs et consommateurs • Les pratiques donnent une liberté dans le quotidien au consommateur de base contre la dominance du pouvoir. 1.3.1 Stratégies contre tactiques Stratégie Tactique Appropriation • méthode du fort, de l’occupant • Contrôle d’un lieu comme base pour l’organisation • méthode des faibles, des résistant.e.s • Utilisation du terrain étranger pour ses propres besoins Application des pratiques quotidiennes tactiques à un objet —> Conflit asymétrique : stratégies vs. tactiques 2. Interactionnisme symbolique 2.1 Interactionnisme symbolique : attribution du sens dans l’interaction 2.1.1 Contexte du courant —> opposition aux perceptive sociologique dominante : le fonctionnalisme structurelle ou Chaque élément dans la société a un rôle et contribue au fonctionnement de la machine La société est : 14 SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim • Un système complexe • différentes structures remplissent des fonctions de manière + ou - autonome • comme des organes dans un corps biologique —> logique dominante descendante (“top down) Interactionnisme symbolique : Rupture avec une sociologie descendante —> propose une logique ascendante • Les individus ne dérivent pas le sens des choses de l’ensemble de la société, • mais ils et elles constituent le sens dans leurs interactions 2.1.2 Principes généraux de bases - logique ascendante 1. les individus agissent sur les choses (objets, situations, concepts) en fonction des significations que ces choses ont pour eux Le comportement n’est pas juste question de stimulus-réponse On réagit à la musique Solon le sens spécifique qu’elle a pour nous 2. Le sens de ces choses est dérivé de, ou découle de, l'interaction sociale que l'on a avec les autres et la société. Sens pas inhérent aux objets, mais émerge des interactions. Une même musique peut être utilisé dans pleins de contexte 3. Les significations sont traitées dans, et modifiées par, un processus individuel d'interprétation Se mettre à la place des autre le mieux que l’on peut. Pour comprendre le sens d’un emoji, on réfléchit au sens de interlocuteurs. 2.1.3 Thématiques et démarches méthodologiques E. Goffman West & Zimmerman (2009) dramaturgie de la vie sociale construction sociale de genre et sexualité Idées • cadrage social de la vie quotidienne • présentation de soi dans les interaction sociales • stigmates sociaux et discriminations • la théorie de la face et transmission d'une image de sois • le genre n’est pas déterminé par le sexe • Il est constitué dans les interactions sociales à travers des performances • en “faisant le genre” (“doing gender”), nous suivons les conventions et les actualisons Démarche • Focus sur les interactions interpersonnelles • univers du théâtre : analyse action de la vie quotidienne (point de départ dans les petits contexte de la vie quotidienne) • attribution du sens (à la situation, à l’individu…) dans ce cadre • Collecte de donnée • pas de phénomènes objectifs à mesurer • observer les interactions sociales en y participant • interroger sur les interprétations individuelles avec des entretiens qualitatifs Analyse Analyse inductive : logique ascendante (“bottom up”) du particulier au général 2.2 Exemple : dans les pratiques de rencontre Extrait d’un ouvrage de Bauman : vers des relations plus “liquide“ Contrairement aux ‘relations réelles’, les ‘relations virtuelles’ sont faciles à entrer et à sortir. Elles sont élégantes et propres, faciles à utiliser et conviviales, comparées aux ‘choses 15 SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim réelles’ lourdes, lentes et inertes [...] les relations virtuelles (rebaptisées ‘‘connexions’’) définissent le modèle qui exclut toutes les autres relations. Les connexions c’est quelque chose de très superficiel. C’est une vision très critique de notre société. Il a également dédier un livre aux relations amoureuses La “panique morale” des médias et de Z. Baumann : Une panique morale, dans le contexte des nouveaux médias, est une réaction de peur ou d’inquiétude dans le discours publique vis-à-vis des effets perçus des technologies émergentes sur la société Technologie et capitalisme nous poussent à remplacer les relations par les connexions pragmatiques, consommatrices de la vie liquide —> regard descendant sur comment le système (technologique, capitaliste) détermine les fonctions des comportements Questions de recherche : Analyse empirique et qualitative des modèles dominants de comportement d’interactions sur Tinder et Grindr Ces applications permettent-elles effectivement de nouvelles formes de rencontres ? Les usages des applications sont nouveaux parce que les applications sont nouvelles, mais ils s’inscrivent dans des pratiques de rencontre anciennes : • les rencontres sexuelles brèves entre hommes homosexuels dans les lieux publics • les rencontres romantiques selon le “modèle patriarcal des relations genrées La notion de mise en relation (“hook-up”) masque-t-elle des différences significatives dans les deux cas ? Grindr : • hookup » comme une intensification de leur pulsion sexuelle et comme une incitation à gérer les rencontres sexuelles avec des inconnus plus facilement et plus rapidement qu’avant • "liquidité" par rapport avant, quand il fallait fréquenter des lieux publics de rencontre. Tinder : • notion pas assumée par tout le monde • au cas des rencontres de face à face rapides, le modèle normatif des relations romantiques reste présent et résiste donc aussi à la liquéfaction. Le constat après analyse des interactions Les comportements et normes issues restent grosso modo en continuité avec des pratiques existantes de différents groupes, mais sont parfois re-négociés dans les interactions —> regard ascendant sur comment les interactions déterminent le sens 16 SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim Partie 3 : Approche interprétative (macro-social) 1. Écologie des médias 1.1 introduction 1.1.1 Origine lointaine de l’approche : le dialogue “Phèdre” de Platon Platon : Dialogue entre Theuth et le Pharaon : • Arrivée de l’écriture • Débat sur ses effets au niveau du partage de l’information médiatique • Platon imagine un dialogue entre l’inventeur Theuth et le roi d’Égypte (roi critique écriture) Parallèle entre critique du roi (écriture) et et critiqua de Bauman (médias de masse) • L’écriture rend les gens superficiel • Conséquence sur comportement et personnalité • Ça met en avant des caractéristique négative • Effet sur notre personnalité • On se fie trop à l’écriture • Panique morale du nouveau 1.1.2 Bases conceptuelles Définition : étude systématique des environnements informationnels et mise en avant du rôle des médias dans le façonnement des formes culturelles. Situer l’approche : niveau macro-social, société globale, processus à long terme (phase Post-communicative) —> communication comme rituel que transmission 3 composantes caractéristique de cette approche : Composant 1 : une métaphore d’un système biologique Composant 2 : la démarche normative humaniste Composant 3 : un déterminisme technologique • Écologie : science des relations des être vivant et leur environnement • L’environnement influence leur développement • La culture évolue a l’intérieur de l’environnement • Un équilibre autour de l’Homme • Nouveaux médias = déséquilibre de l’écologie des médias • Perturbation culture humaine • Médias privilégie un sens et négligé d’autre • Equilibre perturbée par environnement médiatique • Technologie se développe d’une manière autonome • Technologie influence société et culture Inverse : • évolutions sociales et culturelles qui font émerger des nouvelles technologie 1.2 évolution 1.2.1 Précurseurs : Harold Innis, Marshall McLuhan Harold Innis : Les grands empires sous l’impact des médias • chaque moyen de communication à une influence sur la diffusion du savoir • premier à établir une approche d’étude de ces populations et culture 17 SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim Harold Innis : Les grands empires sous l’impact des médias L’impact du papyrus sur l’empire Égyptien Ancien Empire Médium dominant : Pierre avec hiéroglyphes gravés • durable dans le temps mais difficile à écrire • immobile dans l’espace mais difficile à transporter • monopole de la connaissance par le pharaon • monarchie centralisée forte Moyen Empire Médium dominant : Papyrus • se conserve mal • transitoire: on peut facilement écrire dessus • mobile: facile à transporter • Diffusion de connaissance • Découverte du calendrier solaire. • Affaiblissement des pharaons L’impact de la terre cuite sur l’empire babylonien Médium dominant : tablettes en terre cuite • utile pour des contrats • facile à écrire, mais difficile à effacer, facile à transporter —> distribution du savoir dans l’espace temps Marshall McLuhan Marshall McLuhan : les médias comme extensions des sens humains Marshall McLuhan : médias “chauds” et “froids” Marshall McLuhan : époques dans l’évolution humaine • Téléphonie comme extension de l’oreille • photographie comme extension de l’oeil • ordinateur comme extension du cerveau • pour d’autres médias, plus complexe : écriture, argent, lampe,… • L’argent = extension de notre capacité de travailler (plus complexe) Médias chauds • contenus imprimés, photographies, radio et cinéma • haute résolution (high definition) • plus linéaire et logique • plus centralisé sur un sens • Favorisent culture mécanique, uniforme, répétitive 1. Culture tribale orale • Principalement par la parole et l’écoute (médias froid) 2. La culture des manuscrits littéraux • L'écriture phonétique • favorisé la vue à l’écoute • Médias chaud (écriture) • rhétorique domine la logique • Étape intermédiaire 3. “Galaxie de Gutenberg” • expérience par un seul sens : la vue (médias chaud) • rigidité • Uniformisation de la langue • Méthodes scientifique 4. L'ère électronique • Médias électronique • Fin de dominance de la vue • TV = implique 2 sens (médias froid) • société moins individualiste et plus connectée —> médias “chauds” et “froids 18 Médias froids • discours oral, dessins, téléphone de l’époque, télévision • basse résolution (low definition) comme un • moins linéaire et logique mais plus associatif • moins centralisé sur un sens • favorisent culture holistique, participative, moins uniforme et systématique SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim 1.2.2 Le courant même : Neil Postman, Joshua Meyrowitz Neil Postman: Technopoly La culture qui se sert des outils : • Outils intégrer é la culture Technopole (depuis Henry Ford) : • technocratie devenue totalitair • Technologe dimine la culture Technocratie (depuis James Watt, Adam Smith) • Progrès technique systématiquement • Concurrence avec les ancienne valeurs Remède : Éducation et formation de citoyens conscients de soi et critiques —> rapport entre humains et technolog Joshua Meyrowitz Analyse sur la télévision et notre perception de l’espace : • Liaison entre espace social et physique cassée • Perte du sens de notre place dans société • Société plus ouverte et libérale • Positif : société égalitaire • Bouleversement sociaux : droit civique • Libéralisation des normes de genre, de classe sociale • Nouvelle structure de pouvoir Explication : Télévision et médias suppriment le lien entre l’espace social et l'espace physique. • Voir monde à travers les yeux d’autres —> lien avec espace Innis, McLuhan, Postman, Meyrowitz : le média (dominant) est “le message 1.2.3 Héritage : la théorie des “polymedia - Mirca Madianou & David Miller Définition : environnement émergent de possibilités de communication qui fonctionne comme une ‘structure intégrée’ dans laquelle chaque média individuel est défini en termes relationnels dans le contexte de tous les autres médias. Une structure intégrée… …Sous des conditions Véritable intégration des possibilités • pas simplement le choix entre téléphoner et écrire un texto, mais… • l’abondance entre : messenger, whatsapp, texto, teams, mail, snapchat, BeReal, LinkedIn,… sur smartphone, tablette, PC, montre connectée… avec casque, écouteur, enceinte… • accès technique à l’interface et au réseau • absence de contraintes financières • compétences techniques nécessaires. ➔ environnement encore émergent, et inégalités restent Question principale : Comment et pourquoi les utilisateurs choisissent-ils parmi un éventail de possibilités de communication, et qu'est-ce que ces choix révèlent sur leurs interactions et relations médiatisées ? Gestion émotionnelle • Raisonnements compliqués pour le choix de médias en fonction de l’interlocuteur, de la situation, du sujet, etc. • Très personnels : contrôle et expression émotionnel·e Attentes sociales et culturelles • attentes et jugements moraux sur le canal choisi parfois plus important que message ○ par rapport à la situation : p.ex., rupture de relation ○ par rapport au genre : fréquence, diversité et types d’émojis Points communs • • • • 19 médias comme un environnement évolutions technologiques comme point de départ : humanisme : intérêt pour le bien-être individuel et collectif des usagers Importance des médias au lieu des contenus SA-23 Différences Thilo Von Pape Amélie Heim • Au lieu d’un médium dominant distinct, c’est l’ensemble intégré qui compte : offres médiatiques, les choix faits par les individus • forte base empirique (qualitative) au micro-niveau • prend en compte différences globales (richesse des pays etc.) —> relations interpersonnelles, l’intégration des médias est “le message” 2. Théorie de la culture 2.1 Théorie de la culture (“cultivation theory”) 2.2.1 Contexte : une théorie issue d’une société dominée par la télé Arrière-plan théorique 1 Critique sociale compréhensive d’Adorno • • • • • Arrière-plan théorique 2 Modèle ritualiste de la communication • Communication liée à : partage, participation, possession, camaraderie… • communication comme rituel + on est inarticulé et diffus + médias de masse s’intègre Individus = marionnette des règles sociales approche critique des médias et de la société Sur la totalité de la société Mais difficile à tester car trop globale Arrière-plan social • Aucune offre publique de télévision Essor de la télévision aux États-Unis • Jusqu’au année 70 : 3 chaines • Evolution durant les années 80 • Augmentation du temps de visionne par famille George Gerbner : intégrateur des théories au mainstream —> collaboration avec Adorno —> intègre perspectives critiques et ritualistes dans le mainstream des sciences de la communication américaines • Tester certaine pensée de Adorno comme hypothèse • Explore la télévision comme médias ritualisé avec des effets de dysfonctionnement de la société La cultivation comme un autre mot pour “effets” : • Terme cultivation désigne contribution de la télévision aux conceptions de la réalité social • Influence omniprésente des médias dans la composition et structure de l’environnement 2.2.2 Questions et hypothèses principales Défis : convertir les revendications générales en hypothèses pouvant être mises à l’épreuve de tests empiriques. large critique de la télévision privée américaine : Le projet des indicateurs culturels large (1968) avec 3 volets (questions): 1. Comment l'exposition aux messages médiatiques cultive les conceptions du monde réel dans le public 2. Quels sont les messages véhiculés par les médias 3. Comment les messages médias sont produits/diffusés dans des processus institutionnels —> chercher des indicateurs (opérationalisé) 20 SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim Deux effets de cultivation Trois niveaux d’effets de cultivation : Mainstreaming La consommation intensive de télé entraîne nos perceptions vers la moyenne (le “mainstream”) Premier degré : Estimations des distributions démographiques et des fréquences d'événements dans la réalité Resonance Adaptation entre l'univers télévisuel et les circonstances de la vie réelle peut « résonner“ et conduire à des perceptions nettement amplifiées pour gros téléspectateurs Second degré : Attitudes et valeurs Troisième degré : Comportements Thématique impliquée : Violence, occupations professionnelles, stéréotypes de genre, groupes ethniques, etc. Différence entre la réalité sociale, la réalité de la télévision ainsi que la réalité perçue par le téléspectateur qu’il soit intense ou modéré. 2.2 Cultivation : résultats de cinq décennies de recherche Résultats d’une méta-analyse de recherches sur la cultivation : Méthode Analyse des résultats de 372 études : • toutes les études pertinentes jusqu’à 2021 • qui portent uniquement sur la cultivation par la télévision • et analysent le lien statistique entre réception de télévision et les deux premiers degrés d’effets (sur la perception de la réalité et les attitudes et valeurs) Résultat Évolution dans le temps : Avec la perte du monopole d’attention pour la télévision et la diversité croissante, les effets de cultivation ont-ils diminués ? —> Les effets ont légèrement diminué depuis les années 1990s Étude et question Quels effets par rapport aux différents sujets ? • Des effets pour toutes les thématiques • Les effets les plus forts sur la perception des groupes professionnels et de la santé (nutrition, forme du corps) Quels effets pour les différents genres d’émissions ? • Effets plus forts pour les feuilletons • Effets plus faibles pour les “sitcom Quels effets par rapport au pays ou la région ? • Pas de différence entre États-Unis et reste du monde • Légères différences avec effets plus forts en Europe et moins forts dans les pays Asiatiques et en Amérique Latine 21 SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim Critique : • Manque intégration volet sur production et diffusion • Volet “analyse de contenu” : médias ne sont pas obligés de représenter la “vraie vie” l’audience doit comprendre à interpréter la fiction • Approche fortement ancrée dans une constellation médiatique de la domination du paysage médiatique par la télévision • Critiques méthodologiques Analyse des corrélations et pas suffisamment des effets à long terme Négligence d’autres facteurs comme genre, âge, niveau d’éducation 4. Approche fonctionnaliste (macro-social) 1. Fracture des connaissance 1.1 Fracture des connaissance 1.1.1 Contexte historique Comptage de livres dans les régions rurales : moins de livres dans foyers ouvriers agricoles que propriétaires de ferme Hypothèse : les milieux inférieurs s’informent moins bien car moins de possibilité (moins de lecture ou lecture “facile“ chez les moins bien éduquée) Grand espoir dans la radio Grand espoir dans le cinéma Mais même problème que les livres • • • • • Surmonter les inégalité comme la radio • Apprendre grâce à l’image • Statu inférieur = moins de consommation de la radio • Ou pas d’émission sérieuse La radio comme médium oral Partage de connaissance Pas besoin de savoir lire Égalité —> Plus nous descendons dans l'échelle de lecture, moins nous trouvons d’auditeurs sérieux 1.1.2 Hypothèse originale et concepts concernés Hypothèse de la “fracture des connaissances“ : • Diffusion d'information des médias de masse augmente • Statu élevé = acquisition de l’information plus rapide (les privilégier en profite plus) • l'écart de connaissances augmente (ouverture d’une fracture) • Tout le monde gagne en connaissance • mais les moins éduqués gagnent moins rapidement La même tendance pour d’autres sujets de connaissance : niveau d’enseignement et le fait d’avoir des convictions pertinentes Pourquoi les gens sont privilégié : Statut socio-économique • Le rang dans une hiérarchie sociale • le niveau d’enseignement : critère le plus clair et fréquent • Revenu • Profession Fractures des connaissances dans le temps : À un certain moment, tout le monde comprend l’information 22 SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim Phase initiale Phase culminant Phase tardive • Peu d’info dispo • Personne hautement éduquée = “innovateur“ • Séparation du savoir • Beaucoup d’info dispo • L’avantage élevé des personnes instruitent • Flux d’info diminue • Personne peu instruite rattrape retard • Écart diminue —> écart se ferme mais un nouveau s’ouvre (toujours de nouvelle connaissances) 1.1.3 Niveaux d’explications théorique L’offre / de l’accès aux contenus • • • • l'utilisation (utilisation sélective) • Sélection d’info diffère selon le statu • Face au même contenu, sélection des parties en fonction du statu • Vision du contenu divergente La réception (réception différentielle ) • La réception d’info diffère selon le statu • face à des contenus identiques, les processus de réception diffère Le répertoire d’infos diffère selon le statu social Privilégier : offre informationnelle de haut niveau Autre : consultation d’info de basse qualité Desequilibre —> Ensemble sont responsable du phénomène de la fracture de connaissance 1.1.4 Bilan après 50 ans de recherche sur la fracture de connaissances Méta-analyse de 68 études : Définition : Une analyse statistique combinant les résultats d'une série d’études indépendantes sur un problème donné, selon un protocole reproductible. Méthode Analyse des résultat de 68 études sur fracture des connaissances Résultat • • • • Conclusion Mérites de la recherche : • Première approche sur l’effet de la diffusion médiatique • Il faut : assurer une diversité de contenus et encourager à s’activer davantage Corrélation entre niveau de formation et connaissance Différence prononcée avec le temps et pour sujet très médiatisé Fracture importante chez les utilisateurs des médias Effet différent selon les médiums : presse en ligne = grande fracture Critiques : • Mauvaise vision des statu inférieur • Faut prendre en compte leur motivations à ne pas consulter certains contenus • Conception clé non définie 1.2 Fracture numérique —> découverte d’une nouvelle fracture : équipement en ordinateurs et modems. “une inégalité face aux possibilités d'accéder et de contribuer à l’information, connaissance et aux réseaux, et bénéficier des capacités de développement offertes par les TIC.” Sont exclus de ces technologies numériques : • les moins bien formées, • les moins aisées, • les régions rurales 23 SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim 1.2.1 Identification de 6 types de fracture numérique 1. De 1er degré au sein d’une société • Fracture d’accès à la technologie • Ex : pourcentage d’adulte US qui utilise pas internet • Viens des inégalité revenu, sexe, âge… 2. D’usages (“2e degré”) au sein d’une société • Fracture au niveau de la manière d’utiliser les outils • Des minorité utilise moins intente pour des choses importante 3. Globale d’accès (mondiale) de 1er degré • Fracture d'accès au niveau globale • Selon les régions de la terre 4. Globale d’usages de 2e degrés (mondiale) • Fracture d’usage au niveau mondiale • Usages diffère selon les régions et société 5. Des bénéfice (3ème degrés) Inégalité dans l’utilisation d’internet par bénéfice personnel : • travail : trouver un emploi • commerce : trouver des produits et services (moins chers) • vie sociale : contact avec amis et famille • représentation politique : mobilisation de soutien social • rapport au gouvernement : informations, démarches administratives • santé : diagnostic de problèmes de santé, démarches de santé • éducation : formation avantageuse 6. Des bénéfice au niveau mondiale Quels profils socio-économiques profitent le plus de l’usage d’Internet ? • Les privilégiés, comme suggéré par modèle (mais les sans-emploi trouvent emploi…) • Se joue davantage au sein des catégories (économiques, sociales) • Limitations : basé sur auto-déclarations 1.2.3 Critique du concept Déterminisme technologique Hypocrisie Paternalisme La technologie peut pas résoudre tout problème sociaux Outil pour • bonnes raisons pour ne pas utiliser internet “whitewashing • pas à l’Etat ou chercheur de le juger • Les chercheurs décidera les usage de bas et haut niveau 2. Cohésion sociale et polarisation 2.1 Bulle de filtres et chambres d’écho 2.1.1 Arrière-plan théorique Homophilie (Lazarsfeld & Merton) : préférer des relation avec des personnes qui nous ressemble De statu • ethnicité, sexe, âge • religion, profession, formes de comportement (“habitus”) De valeur valeurs, attitudes, croyances pas directement encrés dans le statut” —> segmentation de la société en fonction des statuts et valeurs Exposition sélective : favorise infos confirmant croyance ou opinions préexistantes. —> exposition sélective au contenu médiatique 2.1.2 Chambres d’écho Environnements ou on est exposé à des infos qui correspondent aux opinions individuelles 24 SA-23 Thilo Von Pape Amélie Heim • sites d’info personnalisés • Réseaux sociaux : on se classe nous même dans des catégories • Risque d’auto-renforcement de notre option • personnalisation et isolement avec filtre et algorithme 2.1.3 Bulle de filtres Comme chambre d’échos mais problème supplémentaire • même situation d’absence d’autres opinions • même risque de renforcement dans les environnements numériques • …mais rôle actif et a priori inaperçu des filtres algorithmiques Dans les médias de masse traditionnels (d’après Pariser) • Infos reçue sélectionnées par des rédactions sur la base des recherches et valeurs. • Ces infos vont partiellement questionner nos opinions antérieures • Nous allons adapter ces opinions sur la base de ces informations Dans des écosystèmes d’information du web 2.0 • Infos reçue personnalisées par des algorithmes. • Ils privilégient des contenus qui correspondent aux orientations exprimées par notre comportement en ligne antérieur (p.ex. des “j’aime”) • Pas des boucles de rétroaction, notre utilisation des contenus sélectionnés va informer les algorithmes qui personnalisent nos informations la prochaine fois 2.1.4 Effets Pour l’individu Pour la société : polarisation • diminution de la diversité des idées • rétrécissement des intérêts • excès de confiance • image faussée du monde. Polarisation idéologique : désaccord sur questions politiques. Polarisation affective : sentiments des gens à l'égard de "l'autre camp" Polarisation de l'audience des médias : l'audience des médias dans un pays donné est généralement plus partisane ou plus hétérogène sur le plan politique. 2.1.5 Évidence sur les effets chambres d’écho sur twitter • Certains sujets monopolisaient les échanges de certain groupe • Séparation connu des médias de masse • Journaliste coupé de certain échanges Diversité des régimes informationnels • Environnement informationnel avec multiples médias • Divers accès aux informations en ligne • Réseaux sociaux et moteurs de recherche : contacts incidentels avec divers infos • Paysage médiatique du 20e siècle limité mais quand même diversité informationnelle • Manque de diversité dans environnement fermée • Important de questionner les algorithmes Évidence de spirales • Boucles de rétroaction limitant la diversité • Aucun déterminisme : aussi des boucles favorisant la diversité • pas d’effet sur facebook 25 SA-23 Évidence de polarisation 26 Thilo Von Pape • • • • Amélie Heim Dépend du pays : États-Unis très polarisés, Europe bcp moins Polarisation idéologique : diminue sauf aux États-Unis Polarisation affective : augmente Polarisation des audiences d’informations : basse, sauf aux États-Unis