Médecine PDF: Anomalies Veineuses à l'Échodoppler
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Université de La Réunion
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Ce document médical traite des anomalies veineuses visibles à l'échodoppler et autres aspects importants liés aux problèmes vasculaires. Il présente différentes maladies et complications, ainsi que des diagnostics.
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 28/6/2022 Anomalies veineuses à Pouls absents, IPS, anomalie à Pouls présents, IPS normal Examen...
R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 28/6/2022 Anomalies veineuses à Pouls absents, IPS, anomalie à Pouls présents, IPS normal Examen l’échodoppler l’échodoppler artériel, PO2 ou élevé, axe artériel et vasculaire IPS normal (ou < 0,9 si ulcère mixte) transcutanée angiographie veineux normaux Chronicité, récidive Bon pronostic si TTT précoce Cicatrisation constante Evolution Complications Complication sinon Récidives fréquentes A évoquer si : - Examen artériel et veineux normaux ou subnormaux - Absence de cicatrisation > 2-3 mois de TTT - Evolution ulcérante rapide - Siège atypique - Anomalie du fond (bourgeonnement hypertrophique…), du bord ou de la périphérie - Infections chroniques profondes pouvant se manifester par une ulcération chronique : mycobactériose dont tuberculose, mycose profonde, parasitose tropicale (leishmaniose…) Infection - Ecthyma (Strepto type SBGA) : petite ulcération à périphérie érythémateuse succédant à une croûte noirâtre Cause non vasculaire - Ulcération souvent superficielle et nécrotique : syndrome myéloprolifératif, dysglobulinémie Hémopathie - Ulcère chez le sujet jeune : anémie hémolytique congénitale (drépanocytose, thalassémie) - Tumeur ulcérée Carcinome - Ou cancérisation (carcinome épidermoïde) d’un ulcère chronique (ulcère de Marjolin) Biopsie cutanée de tout ulcère non guéri après plusieurs mois de traitement = Cause inflammatoire - Lésion élémentaire : pustule rapidement ulcération douloureuse superficielle avec clapiers Pyoderma purulents au centre, entourée d’un bourrelet périphérique caractéristique, à extension centrifuge gangrenosum - Associé dans 2/3 des cas à une pathologie : cancer, hémopathie (syndrome myéloprolifératif, myélodysplasie) ou maladie inflammatoire chronique de l’intestin (1/3 à 2/3 des cas) - Prise médicamenteuse au long cours : hydroxy-urée, IFN γ Iatrogène - Ulcères fibreux rebelles, cicatrisent lentement à l’arrêt (quelques semaines) Pathomimie - Diagnostic d’élimination : à évoquer si ulcères rebelles, d’aspect inhabituel, chez un sujet jeune - Mal perforant plantaire = ulcère neurotrophique - Complique une neuropathie des membres inférieurs évoluée - Plus fréquent chez l’homme, aux zones d’appui de la plante du pied : talon, tête des métatarsiens - Indolore, débute par une hyperkératose qui s’ulcère DD - Causes : diabète, neuropathie sensitive familiale (acropathies ulcéromutilantes, maladie de Thévenard) ou acquise (intoxication éthylique, lèpre), anomalies médullaires (trauma, spina bifida) - Ulcération tumorale : carcinome épidermoïde, carcinome basocellulaire, lymphome, plus rarement mélanome ulcéré - Calciphylaxie = artériolopathie calcifiante : nécrose tl cutanée localisée aux cuisses ou à l’abdomen chez l’IRC - Ulcère variqueux : généralement favorable avec cicatrisation en 3-6 mois, risque de récidive et passage à la chronicité - Ulcère post-thrombotique : de moins bon pronostic (trouble péri-ulcéreux important, perturbations hémodynamiques, Evolution traitement étiologique plus difficile) - Ulcère artériel : cicatrisation seulement si revascularisation possible (pontage, dilatation…) Ulcère évolué ou après phénomène ischémique aigu sans possibilité de revascularisation : décision d’amputation parfois nécessaire (importance de la douleur, risque septique (gangrène gazeuse) et de décompensation viscérale (rhabdomyolyse, hyperkaliémie…)) = Fréquente, principalement avec baume du Pérou, antiseptique, fragrance, lanoline, parfums, conservateurs et certains pansements modernes Dermatite de - Erythème micro-vésiculeux prurigineux : limité au début à la zone d’application du produit topique, contact possible diffusion à distance - Diagnostic : tests épicutanés, mais DD difficile avec dermatite de stase car souvent intriqués - Colonisation = constante, non pathologique : aucun prélèvement ni antibiotique systématiques Surinfection - Infection cutanée = dermohypodermite bactérienne, rarement fasciite nécrosante ou gangrène Complication microbienne gazeuse (surtout dans les ulcères artériels) : douleur, inflammation des bords, lymphangite, fièvre - Prévention du tétanos : SAT/VAT systématique - Modifications ostéoarticulaires fréquentes : périostite, puis ostéo-périostite, aboutissant à Lésion ostéo- l’ankylose de cheville articulaire - Position antalgique à l’origine d’attitudes vicieuses (parfois très difficile à corriger) = Ulcère veineux (par saignement d’une varice) : spectaculaire mais généralement contrôlé par la Hémorragie simple compression prolongée et une surélévation transitoire du membre = Rare et tardif mais non exceptionnel biopsie cutanée suffisamment profonde, parfois répétée si : Carcinome - Chronicité de l’ulcère - Hémorragie locale épidermoïde - Apparition de douleurs - Bourgeonnement excessif de la plaie initiale Il a été diffusé exclusivement et gratuitement sur le forum © SBA-MEDECINE, pour plus des livres médicaux gratuits, préparation ECNi R2C,.... visitez: www.sba-medecine.com depuis 2009 CODEX.:, S-ECN.COM