Psychologie - Questions et Réponses PDF

Summary

Ce document présente des questions et des réponses sur la psychologie du développement couvrant différents modèles théoriques et processus cognitifs. Les questions couvrent un large éventail des concepts et des processus relatifs à la cognition et au développement.

Full Transcript

Psychologie: 5 questions, mise en situation (vignette), faire des liens avec les concepts théoriques 1. Définir la psychologie du développement La psychologie du développement est la science qui a pour but de comprendre la structure et le fonctionnement de l’activité mentale e...

Psychologie: 5 questions, mise en situation (vignette), faire des liens avec les concepts théoriques 1. Définir la psychologie du développement La psychologie du développement est la science qui a pour but de comprendre la structure et le fonctionnement de l’activité mentale et des comportements qui lui sont associés. (Activité mentale->comprendre, raisonner, se souvenir, pensées, perceptions. Comportements- >mouvements, expressions faciales, communication verbale..) 2. Donner les caractéristiques principales de quelques modèles théoriques en psychologie du développement Modèle béhavioriste: Comportement influencé par environnement Apprentissage se fait pas conditionnement Processus mentaux internes pas pris en compte Accent sur comportements extérieurs et mesurables Modèle psychanalytique/psychodynamique: Expériences de l’enfance façonnent la personnalité et le comportement à l’âge adulte L’inconscient influence nos pensées et comportements Les forces inconscientes (désir,peur) dirigent nos actions Développement psychosexuel Modèle historico-culturel: Développement cognitif produit de l’interaction entre l’enfant et son environnement social, culturel et historique Développement individuel ne peut être séparé du contexte socioculturel Concept de « zone proximale du développement », ce qu’un enfant peut accomplir par lui- même et ce qu’il pourrait accomplir avec les conseils d’un adulte Modèle écosystémique (Bronfenbrenner): (oignon) 1)microsystème: c’est le niveau le plus proche de l’individu, il inclut les interactions directes avec les personnes et les environnements immédiats (famille, amis proches, école…) 2)mésosystème: ce niveau concerne les relations entre les différents microsystèmes dans la vie d’un individu (relations entre parents et école, interactions entre amis et famille) 3)exosystème: il inclut les contextes sociaux qui influencent indirectement l’individu, bien qu’il n’y participe pas activement (politiques locales, conditions de travail des parents, médias ou réseaux sociaux ) 4)macrosystème: il englobe les valeurs culturelles, normes, croyances et structures sociales qui influencent tous les autres niveaux (idéologie dominantes sur le genre, éducation, réussite, droits humains, systèmes économiques et politiques) 5)chronosystème: ce niveau ajoute une dimension temporelle, il inclut les évènements de vie et les évolutions sociales qui ses produisent au fil du temps (transitions personnelles comme divorce des parents, changements historiques ou sociaux comme les crises économiques ou les avancées technologiques) 3. Définir le concept de cognition Processus mentaux par lesquels les individus tentent de comprendre le monde et de s’y adapter (attention, langage, apprentissage, mémoire, perception, pensée) 4. Disposer d'éléments de compréhension du concept de "cognition" Acquérir, traiter, utiliser Pour ça il y a la mémoire, l’apprentissage, la percéption, la pensée, le langage, l’attention, le raisonnement et la résolution de problème 5. Identifier quelques compétences cognitives essentielles dans l'enfance Permanence de l’objet(18mois): les objets et les personnes ont une existence indépendante de la perception directe Fonction symbolique(2ans): capacité permettant de se représenter mentalement des objets, des personnes ou des situations absentes en utilisant des symboles, images ou mots Conservation: décentration-> l’enfant considère mentalement les multiples aspects d’un problème Réversibilité-> lenfant peut faire des transformations mentales (inversion, réciprocité) Sériation: capacité a comprendre les relations entre objets, pensée logique Classification: pensée logique, compréhension des relations, formation de concepts, mémoire et traitement de l’information 6. Avoir un aperçu de quelques fonctions exécutives essentielles et de leur importance dans les activités quotidiennes Attention: capacité a diriger et sélectionner un stimulus particulier parmi plusieurs Concentration: capacité a maintenir cette attention sur une tache spécifique de manière prolongée, en bloquant les distractions Planification: capacité a concevoir une série d’actions pour atteindre un objectif futur (fixer des objectifs, décomposer en étapes, anticiper les besoins et difficultés, séquence d’actions, ajustement) Mémoire: capacité à retenir et manipuler des informations sur des courtes ou longues durées pour les utiliser dans des activités cognitives complexes Flexibilité cognitive: capacité à adapter rapidement ses pensées et comportements en fonction de nouvelles informations, de situations changeantes ou d’obstacles imprévus Inhibition: capacité a supprimer des réponses automatiques, habituelles ou impulsives Résolution de problèmes: capacité à identifier, analyser et trouver des solutions a une situation ou un défi Chaque fonction peut avoir une conséquence sur la santé mentale Attention: trouble de l’attention avec/sans hyperactivité Planification: troubles obsessionnels compulsifs Mémoires: maladie d’Alzheimer Flexibilité cognitive: schizophrénie Inhibition: trouble oppositionnel avec provocation Résolution de problèmes: dépression 7. Identifier les précurseurs du langage et le développement des compétences verbales de base Intentionnalité: va de pleurs sans intention a un usage de symboles linguistiques (1ers mots..) Zone proximale du développement: anticipation de la part de l’enfant, introduction de variations, séquences d’interactions répétitives Attention conjointe: lorsque deux interlocuteurs portent leur attention sur le meme objet/evenement et sont conscients de cette attention 8. Décrire les compétences émotionnelles fondamentales Exprimer: Par la parole ou par une expression être capable d’exprimer différentes émotions Comprendre: Être capable de savoir et comprendre quelle émotion on ressent ou les autres ressentent Réguler: Être capable de gérer cette émotion 9. Expliquer la notion d'attachement L‘attachement est un lien affectif étroit et stable qui se caractérise par des comportements visant a maintenir ou rétablir la proximité avec une figure d’attachement (sécurité). Afin de garantir un bon développement, une personne a un besoin fondamental de contact physique et émotionnel. Il existe différents types d’attachements (sécurisant, insécurisant de type évitant, insécurité tout de type ambivalent, désorganisé et désorienté), ils peuvent être positifs mais également négatifs. 10. Restituer les étapes du développement de la théorie de l'esprit Capacité a comprendre son propre fonctionnement mental et celui des autres. Intentions(9mois): comprendre les intentions derrière les actions des autres Désirs(2ans): peuvent être différents de ses propres désirs et guident les comportements d’autrui Croyances(3,5ans): peuvent être différentes de ses propres croyances (autrui voit et pense différemment que moi) et guident les comportements d’autrui Fausses croyances(5ans): attribution dune fausse croyance a autrui (la pensée peut être différente de la réalité, une personne peut croire quelque chose qui est « faux », une personne peut agir en fonction de croyances contraires à la réalité 11. Identifier les développements physiques majeurs à l'adolescence Pic de croissance Gain d’appétit et de poids Évolution des organes génitaux Développement de caracteres sexuels secondaires Développement du cerveau 12. Nommer les caractéristiques principales des processus cognitifs à l'adolescence Possibilité des faire des déductions a partir d’hypothèses Augmentation des capacites d’attention et de mémorisation Capacité de différencier sa pensée de la réalité extérieure et du point de vue des autres Identification de la différence entre le droit et la morale Capacité a se représenter le futur a plus long terme Recherche de personnalisation de la pensée 13. Citer des modifications dans l'univers social des adolescent-es Élargissement du champ social Création d’un univers social propre Sélectivté Apparition de nouveaux types de relations(amoureuses) Modification du fonctionnement des relations ( balance entre attachement et autonomie avec les parents) Redistribution de la hiérarchie relationnelle 14. Découvrir des bonnes pratiques TS avec des adolescent-es Le rôle d’un TS avec les adolescents sera de créer un environnement sécurisant et discriminant, avoir une posture soutenante de tuteur de résilience pour promouvoir la santé psychique. (Accueillir, écouter, inclure, prévenir, adapter renforcer orienter,…) Tranmettre des connaissances (comprendre, identifier) Développer et soutenir des compétences psychosociales (anticiper, entraîner) 15. Définir le vieillissement La gérontologie est un champ d’études qui porte sur le vieillissement, ses conséquences et son implication au sens plus large. La gériatrie et une composante du champ de la gérontologie teologia qui s’intéresse aux conséquences du vieillissement sur la santé humaine et aux maladies des personnes âgées 16. Perspective bio-psycho-social des processus de vieillissement (biologique, psychologique et sociale) Biologique: détérioration physique liée au vieillissement, pertes fonctionnelles dans tous les systèmes corporels dès 50ans, baisse de la vison, baisse d’audition, diminution des performances olfactives, corps ralenti, puissance physique diminue, baisse des réflexes, baisse de l’équilibre,… Psychologique: conséquences négatives sur le bien-être, isolement, baisse de motivation, moins de réponses aux stimulations, baisse de la mémoire, baisse de la vitesse de traitement de l’information,… Sociale: besoin d’un besoin social, passer de relation de couple à veuvage, besoin de garder un réseau (familles, amis, bénévolat) 17. Vieillissement naturel vs pathologies du vieillissement Le vieillissement est un processus naturel, le rythme et/ou les fonctions touchés varient fortement. Il existe différentes maladies liées au vieillissement tel que les cancers de la prostate et du colon, la cataracte, alzheimer, Parkinson, diabète et les maladies cardiovasculaires. Alzheimer: perte de mémoire, difficultés a résoudre des problèmes incluant des chiffres, confondre des dates, saisons, passages temporels,difficultés a lire, déterminer les couleurs perdre ses affaires Parkinson: tremblement de repos, ralentissement des mouvements, rigidité des muscles, équilibre perturbé, changement au niveau de la parole, changement au niveau de l’écriture 18. Définir qu'est-ce qu'un trouble Un trouble mental est un syndrome carcatérisé par une perturbation cliniquement significative de la cognition d’un individu, de sa régulation emoltionnelle ou de son comportement. Les troubles mentaux sont plus souvent associés à une détresse ou une altération importantes des activités sociales, professionnelles ou d’autres domaines importants du fonctionnement. 19. Expliquer les différences entre fonctionnement et dysfonctionnement Le fonctionnement est défini par quelque chose qui marche qui est dans la norme, le dysfonctionnement quant a lui se définit par quelque chose qui ne marche pas qui n’est pas normal. 20. Expliquer les enjeux (positif et négatif) du diagnostic et l'utilité vs les limites d'une classification diagnostique telle que le DSM pour la personne concernée, son entourage et le/la TS Enjeux positifs du diagnostic: pouvoir mettre des mots sur une différence remarquée, avoir des aides ou un accompagnement adapté, Enjeux négatifs du diagnostic: risque de stigmatisation, difficultés d’acceptation, Les limites dune classification diagnostique sont que c’est une classification très générale qui ne s’applique pas parfaitement a tous les individus donc cela peut créer questionnements auprès de la personne concernée mais également les personnes qui l’entourent. Psychologie sociale: 1. Expliquer les 4 niveaux de Doise comme bases d'explication et d'illustration 1) Niveau intra-individuel/personnel: Caractéristiques d’un individu et son vécu personnel 2) Niveau interdividuel ou situationnel: Relations et interactions qu’entretiennent les individus entre eux 3) Niveau positionnel/intergroupe: Insertion des individus dans des rôles, des statuts ou des positions sociales 4) Niveau idéologique/socioculturel: Systèmes d’idéologies, de croyances, de représentations, de normes, de valeurs 2. Expliquer les concepts et notions de psychologie sociale qui permettent de penser les "inégalités" et les "rapports sociaux" Comment les inégalités sont construites et justifiées (stéréotypes, dominance sociale) Comment elles sont vécues (normes sociales, menace du stéréotype) Comment elles sont reproduites et contestées (conflits intergroupes, catégorisation sociale) En combinant ces notions, la psychologie sociale éclaire les mécanismes individuels et collectifs qui entretiennent ou remettent en question les rapports sociaux et les inégalités. 3. Discuter du rôle des facteurs psychosociaux (stéréotypes, préjugés discrimination et représentations sociales) dans la production, la reproduction, la légitimation, voire la transformation des rapports sociaux et des inégalités Production: Les inégalités émergent par la catégorisation sociale, les stéréotypes et les rapports de domination Reproduction: Les mécanismes comme l’effet Pygmalion ou la justification du système permettent aux inégaliés de persister Légitimation: Les croyances méritocratiques et la justification des hiérarchies sociales rendent les innégalités acceptables Transformation: Les interactions intergroupes, les mouvements sociaux et les changements normatifs favorisent la réduction des inégalités Ces facteurs psychosociaux montrent que les inégalités ne sont pas naturelles, mais lié produit de processus sociaux et cognitifs, qui peuvent être contestés et transformés. 4. Illustrer (à l'aide d'exemples) la pertinence de ces facteurs dans l'explication des rapports sociaux et des innégalités 1)Le rôle des attentes des enseignants et donc pourquoi certains élèves réussissent mieux que d’autres indépendamment de leurs capacités objectives. 2)La tendance des individus a favoriser leurs groupe plutôt que les autres, cela explique les discriminations systémiques (ex: préjugés envers les minorités ethniques) 3)Les normes de beauté valorisant un type de corps particulier marginalisent ceux qui n’y correspondent pas, renforçant des inégalités de traitement et de perception Exemple du prof : un travailleur social noir qui est pris pour un bénéficiaire a cause de sa couleur de peau Sociologie: Se référer aux objectifs du début de chaque cours, question de réflexion style dissertation, soit thèse Bourdieu soit thèse Lhair, donner des exemples concrets 1. Définir la sociologie, sa particularité La sociologie est la science qui a la société comme objet. La société est un ensemble complexe de relations humaines (système d’intéractions). Cette science nécessite une prise de distance, se libérer de ses aprioris afin d’avoir une vue d’ensemble et des allers retours entre méthode et observation afin d’apporter une réponse circonstanciée. Son objectif est d’établir des tendances ou des lois. 2. Différencier la sociologie du travail social La sociologie analyse le fonctionnement de la société afin de produire de la connaissance à long terme. Le travail social analyse la demande et pose un diagnostic en vue d’une intervention à court terme. 3. Spécifier l'utilité de la sociologie dans le travail social La sociologie permet aux travailleurs sociaux de se distancer de leurs aprioris afin de garantir une approche la plus neutre possible. Elle permet également de mieux comprendre les individus et les normes dominantes de la société. 4. Reconnaitre le poids de l'origine sociale sur les choix de formations secondaires supérieur/tertiaire des jeunes Une personne d’un milieu social supérieur aura plus tendance à faire des études et obtenir des diplômes, en partie parce qu’ils auront les moyens financiers mais également parce qu’ils vont reproduire le parcours de leurs parents. Une personne au contraire issue d’un milieu social inférieur aura plutôt tendance a ne pas faire d’études et treouver directement un emploi en partie afin d’aider sa famille mais également parce qu’ils n’ont pas d’exemple de personnes qui ont fait des études. 5. Expliquer certains mécanismes de re-production des inégalités scolaires -> concepts: reproduction sociale, habitus, socialisation (Bourdieu), capital culturel, hiérarchie dans le système scolaire. Selon Bourdieu, l’ordre social se reproduit et renforce donc les inégalités à l’école. Le capital culturel joue également un rôle très important puisque sans ce capital il y a très peu de personnels qui vont d’elles memes chercher à aller plus loin dans leurs études. Ensuite la hiérarchie dans le système scolaire a un fort impact5 puisqu’un personne issue de bonne famille aura plus de chances d’intégrer une haute école au vu de leur statut. 6. Penser bénéficiaires des politiques sociales pas seulement en termes "individuels" mais détenteurs de capitaux inégaux C’est moins par transmission de capital économique que les classes dominantes conservent leur position dans la structure sociale que par la transmission d’un capital culturel (important dans le champ scolaire). État objectivé: objets concrets tel que des livres, tableaux, instruments de musique État incorporé: compétences (parler une langue, jouer d’un instrument), les savoirs (littérature, histoire), façons de se comporter (se tenir à table le, parler en public ou comprendre les « bons » goûts État institutionnalisé: reconnaisssance officielle et formelle telle que les diplômes et certifications Les privilèges des enfants issus des classes supérieures sont nombreux: Information aux études et débouchées Soutiens aux devoirs Fréquentation de lieux culturels Pratique d’un instrument Voyages en forme de pèlerinage culturel À l’inverse les enfants issus des classes inférieures vont s’autoexclure et se comparer (je suis pas assez bien/intelligent pour faire des études). Ils ont tendance à s’interdire des projets qu’ils jugent impensables. La probabilité qu’ils aient un espoir d‘accéder à l’université est présente dans les cas ou un membre de la famille élargie aient fait des études supérieures. 7. Réfléchir à des pistes/postures d'intervention que les TS pourraient mettre en œuvre pour 1) réduire ces inégalités, 2) accompagner des jeunes en dispositif d'insertion Réaliser que la trajectoire choisie par les jeunes ne dépendent pas du mérite mais des capitaux inégaux (culturels, sociaux, économiques). Désamorcer le discours culpabilisant de ces jeunes et leur donner confiance en eux pour qu’ils s’ouvrent à l’option des études sans l’exclure d’office. Participer au capital culturel des jeunes en quartier populaire (ex: soutiens aux devoirs) Déconstruire chez les jeunes les discriminations qu’ils ont pu connaître 8. Définir l'habitus ainsi que ses propriétés et le relier à d'autres concepts Ensemble de dispositions (se tenir, agir, penser,parler, percevoir et sentir d’une façon) qui constituent un habitus. Elles sont acquisent si naturellement qu’on a l’impression detres nés avec. (Ex: confiance/méfiance, pudeur/impudeur, croyance religieuse/athée, etc…). Cela va en partie dépendre de l’éducation puisqu’elle va imprimer en nous ces dispositions qui vont fonctionner de façon inconsciente. 9. Appliquer notion d'habitus à des situations concrètes en lien avec le TS Ex: Les jeunes que les pères incitent à sage battre et avoir un comportement aggressif pour convenir à l’idéal populaire de virilité ou de force physique. Dans certains cas cela est plus important pour les parents que l’éducation ou la réussite scolaire. En tant que TS nous nous retrouvons donc avec de jeunes qui pensent que la violence est une bonne solution pour résoudre leur problèmes et qui ne connaissent que cette façon de faire. 10. Prendre la mesure des conditions/forces sociales produisant les dispositions de l'habitus des individus Être conscient que les habitus des individus ne sont pas innés, pathogènes ou naturels et qu’ils dépendent en partie de l’éducation et du mode de vie. 11. Réfléchir aux conditions d'efficacité du travail pédagogique des TS: transformation des habitus primaires mais en tenant compte de la cohérence de l'habitus Un TS peut influencer les habitus dune personne mais tout en prenant compte des y habitus de bases puisque cela consiste à un changement des habitudes de vie des bénéficiaires et ce changement doit être cohérent. C’est un processus complique puisque l’habitus n’est pas inné mais il est imprime sur les personnes depuis le début de leurs vies (terrain vierge) 12. Nuancer/critiquer l'approche de l'habitus chez Bourdieu Bourdieu: l’habitus est unifié, stable et déterminé par le milieu social initial. Les comportements sont largement prévisibles ne fonction de la classe sociale. Lahire: l’habitus est multiple, fragmenté et contextuel. Les individus s’adaptent a différents contextes et peuvent avoir des comportements varies et parfois contradictoires En somme, Lahire nuance et complète la vision de Bourdieu en insistant sur la diversité et la complexité des trajectoires individuelles. 13. Mesurer avec Lahire le rôle joué par la socialisation primaire "plurielle" et la socialisation secondaire (voir ppt 6-7) Socialisation primaire plurielle: Forgé des dispositions variées en fonction des multiples contextes auxquels l’enfant est exposé (famille, école, pairs). Cela crée une base de comportements diversifiables selon les situations. Socialistaion secondaire: Renforce ou transforme les dispositions acquises dans l’enfance, en fonction des expériences nouvelles et des environnements sociaux. Elle joue un rôle majeur dans la pluralité et ladaptabilité des individus. En résumé, Lahire montre que l’individu est loin d’être déterminé uniquement par la socialisation n initiale: il est le produit dune trajectoire complexe et ouverte à de multiples influences. 14. Spécifier les contextes présents favorables à la réforme de l'habitus chez Hervé Rupture ou transition sociale Rencontre avec des environnements valorisés Expériences éducatives Soutien social (encouragement moral ou institutionnel) Pratique régulière dans un nouveau contexte 15. Réfléchir à quelles conditions le travail éducatif des TS est "efficace" Volonté personnelle de la personne accompagnée Écoute et ouverture du TS Comprendre la société de laquelle le bénéficiaire vient Etudes genre: Argumentation scientifique (ex: on ne nait pas femme on le devient), se référer aux cours pour l'argumentation et donner des exemples développés (pas de stigmatisation type filles poupées, garçons voitures) Thèmes: 1. Qu'est-ce que le sexe 2. La socialisation différenciée/sexuée 3. La diversité des constructions sociales du sexe 1. Il existe différentes définition de qu’est-ce que le sexe. Tout d’abord d’un point de vue biologique le sexe est défini par différentes caractères qui sont distingués par homme ou femme. Ces caractères sont essentiellement les organes génitaux, les caractères morphologiques et comportementaux. « Le sexe biologique n’est qu’un trait physique sans signification intrinsèque; c’est le social qui le rend signifiant: « Le sexe (physique, biologique) ne possède ni ne recèle en lui-même aucun sens, c’est le genre qui donne sens à la caractéristique physique de sexe » -> Organes: pénis, vagin -> Morphologie: Taille, poids, pilosité… -> Comportementaux: en partie influencé par la quantité de testostérone, l’aggréssivité est un élément présent plus souvent chez les homes par exemple. Il y a cependant des individus intersexes. Ils représentent environ 2% de la population et naissent avec des caractéristiques biologiques qui ne correspondent pas aux définitions binaires du sexe. Ils subissent très souvent une opération chirurgicale afin qu’ils entrent dans une des cases, ce qui est un acte, pour la plupart, purement social puisque ces personnes pourraient très bien vivre en tant qu’individu intersexe sans risque de développer des problèmes de santé. Ensuite au dela de ces critères il existe le genre qui classe les personnes. Le genre est quant à lui défini par le ressenti de la personne, il est question d’identité. Le sexe n’influence pas le genre, à l’inverse le genre peut influencer le sexe puisqu’une personne née avec les caractéristiques d’une femme par exemple mais qui se sent homme peut changer de sexe. 2. La socialisation différenciée ou sexuée est le fait de conformer depuis le plus jeune âge un enfant son genre en fonction du sexe assigné à la naissance. Cela encourage les enfants à agir en fonction de leur sexe et laisse peu de place à une liberté d’expression dans la jeunesse. Trois concepts pour expliquer cela: Incorporation: Ce sont des normes qui s’inscrivent chez les individus (ex: les garçons sont découragés de pleurer dès un jeune âge) Habitus: Ce sont des comportements, habitudes et goûts qui influencent ce que l’on aime, notre façon de parler de nous comporter et qui renforce les différences entre les différents milieux sociaux. (Mode d’emploi de chacun fabriqué par notre éducation et notre environnement et qui agis sans qu’on le remarque. Naturalisation: La naturalisation est le fait de prendre une chose con struite par la société comme si c’était naturel ou biologique (ex: les femmes sont douces et les hommes sont forts), c’est une chose ancrée dans la société a force d’être répétée mais qui n’est pas vraie. En plus de ces trois concepts il existe des attentes sociales pour les femmes et pour les hommes. Filles/femmes: plus ou moins sentimentales, sexualitée plus controlée pour eviter le stigmate de pute/fille facile, comportement restreint pour être « classe » et ne pas avoir un comportement considéré honteux Garçons/hommes: plus ou moins sexuels, pas contraints à avoir une relation sérieuse pour coucher, liberté sexuelle et comportementale, éviter le stigmate de pédé ou gay en enchaînant les conquêtes Le travail social, par exemple, a longtemps été vu comme un métier de femmes puisqu’on y voyait le côté maternel (souci des autres) et que c’était quelque chose que l’on pouvait faire sans théorie, une simple formation pratique était requise. Il était également plus question d’occupation que de travail puisqu’elles étaient peu voir pas payées. 3. La diversité des constructions sociales du sexe est définir par l’idée de ce qu’on appelle « homme » ou « femme ». Par exemple des traits de caractère que nous qualifions de masculins ou féminins. « Il nous est maintenant permis d’affirmer que les traits de caractère que nous qualifions de masculins ou de féminins sont pour un grand nombre d’entre eux, sinon en totalité déterminés par le sexe d’une façon aussi superficielle que le sont les vêtements, les manières ou la coiffure qu’une époque assigne à l’un ou l’autre sexe » À Tahiti ou en Thaïlande par exemple, le fait d’être transgenre est répandu. Ils y a donc moins de discrimination puisque cela a été normalisé. Le résultat de ces catégories sociales résultant de rapports sociaux entrcroisés permet de : Rendre visibles des oppressions et privilèges spécifiques Mettre en évidence l’hétérogénéité des catégories de « femmes et « homme » L’intersectionnalité En conclusion les études genre permettent d’observer une forte variabilité sociale et historique des constructions du sexe. En fonction de l’ou on vient, de notre éducation, notre perception du sexe et du genre varient radicalement.

Use Quizgecko on...
Browser
Browser