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Ce document présente un aperçu du développement cognitif chez l'humain, couvrant des sujets tels que les théories du développement, les concepts nativistes et empiristes, ainsi que les approches constructiviste et socio-culturelle.

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Fiche de revision Développement des espèces au cours de l’évolution- phylogenèse Développement de l'être humain au cours de sa vie - ontogenèse Concepts Nativiste (inneiste) -​ tout est genetique -​ la maturation physiologique réalisé un programme développemental inne -​ approche ancienne...

Fiche de revision Développement des espèces au cours de l’évolution- phylogenèse Développement de l'être humain au cours de sa vie - ontogenèse Concepts Nativiste (inneiste) -​ tout est genetique -​ la maturation physiologique réalisé un programme développemental inne -​ approche ancienne: perspective maturationnelle de Gesell: rôle quasi exclusive de la maturation dans le développement de l’enfant Empiriste (environnementaliste) -​ Les connaissances se forment par apprentissage au travers de l'expérience -​ L’apprentissage est le processus selon lequel le comportement d’un organisme est modifié par l’expérience -​ Importance de l’environnement social des adultes qui encouragent ou punissent l'enfant Culturaliste (socio - cognitiviste) -​ Le développement dépend de ses interactions sociales (groupe social de l’enfant, la société) -​ Rôle important pour le langage, la culture, et l’école (Bruner, Vygotsky) -​ Langage comme outil de la pensée - transforme la pensée Constructiviste (Interactionniste) -​ Le développement émerge des interactions entre le sujet et son environnement (Piaget, Wallon, Case, Halford) -​ Postule les rôles réciproques de la maturation et de l’environnement -​ Piaget: « la pensée se structure en fonctionnant » -​ Rôle pour la maturation, qui constitue une condition nécessaire de l’apparition de certains comportements (mais pas suffisante) -​ Rôle pour l’exercice et l’expérience, acquise dans l’action effectuée sur des objets (mais l’expérience n’agit jamais directement car médiatisée par le système cognitif du sujet) -​ => Enfant joue un rôle actif dans la construction des connaissances Systèmes dynamiques -​ Comportement et trajectoire dépendent de plusieurs variables dans une équation -​ approche la plus récente -​ le développement et dynamique et multi - déterminé Plans experimentaux -​ Transversale - 1 moment de test, plusieurs groupes -​ Longitudinale - 1 groupe, plusieurs moment de test​ Histoire et Biologie 1.​ conceptions historiques: Platon et Aristote - le bien être de la société dépend d'une bonne éducation des enfants -​ Platon: Maîtrise de soi et le discipline comme objectifs principaux de l'éducation (innéiste) -​ Aristote: Aussi adapter l'éducation aux besoins de l’enfant individuel (nativiste - tabula rasa) Locke et Rousseau Locke: ​ le développement reflète largement l'éducation fournie par les parents et la société ​ Former le caractère de l’enfant ​ Discipline et autorité au début de sa vie; liberté dès que l’âge et le comportement le permettent Rousseau: ​ Maximum de liberté dès le départ​ Apprentissage par les interactions spontanées avec des objets et d’autres personnes ​ Pas d’éducation formelle avant 12 ans, «âge de raison» Darwin ​ Théorie de l’évolution ​ Etude intensive du développement des enfants pour comprendre la nature humaine (l’evpolution de l’espece) Concepts fondamentaux de Darwin: ​ la variabilité: les individus sont tous différents par la combinaison des traits hérités de leurs ascendants​ la sélection naturelle: le processus par lequel les variantes d’une même espèce qui sont les mieux adaptées à leur environnement vont survivre et se reproduire​ continuité entre les espèces -​ Le cerveau et la cognition comme le produit de l’évolution -​ Mécanisme de sélection pour expliquer comment l’enfant choisit la stratégie la plus appropriée à une tâche donnée Watson et Skinner -​ Behaviorisme -​ Rôle important pour le conditionnement par les punitions et renforcements → modifier le comportement de l’enfant -​ Watson (conditionnement classique) - petit Albert; Skinner (conditionnement opérant) - skinner box, pigeons ping-pong 2.​ L’interaction entre les gènes et l’environnement Genotype - matériel biologique qu’on hérite de nos parents Phenotype - les traits observables de la personne (physiques ou mentaux) Contribution génétique des parents au génotype de l'enfant : ​ Transmission génétique : L'enfant hérite de la moitié du matériel génétique de chaque parent. ​ Hérédité humaine : Tous les humains partagent des similitudes génétiques tout en étant uniques grâce à la recombinaison génétique. 2. Contribution du génotype de l'enfant à son propre phénotype : ​ Expression des gènes : Le génotype (ensemble des gènes) est traduit en phénotype (caractéristiques observables). ​ Dominance et récessivité : ○​ Allèle dominant : Détermine toujours le phénotype. ○​ Allèle récessif : Ne s’exprime que s’il est présent en double (homozygote). ○​ Homozygote ou hétérozygote : Influence la manifestation des traits. 3. Contribution de l'environnement au phénotype de l'enfant : ​ Norme de réaction : ○​ Le même génotype peut produire différents phénotypes selon les environnements. ○​ Exemple : Taille influencée par la nutrition. 4. Influence du phénotype de l'enfant sur son environnement : ​ Enfant comme acteur actif : ○​ Réactions des autres : Le comportement ou les caractéristiques de l’enfant influencent comment les autres réagissent. ○​ Sélection active : Avec l’âge, l’enfant choisit activement des environnements correspondant à ses intérêts et capacités. ○​ Progression avec l'âge : ​ Bébé : Peu de choix, mais il explore son environnement immédiat. ​ Enfant plus âgé : Sélectionne activement des activités, objets et personnes. 5. Influence de l'environnement sur le génotype de l'enfant : ​ Épigénétique : ○​ L’environnement modifie la régulation des gènes (activation/désactivation). ○​ Facteurs influents : Stress chronique, exposition à des toxines, traumatismes précoces. ○​ Transmission intergénérationnelle : Certains changements épigénétiques peuvent être transmis aux générations futures. 3.​ Développement du cerveau La neurogénèse: la prolifération des neurones par division cellulaire (creation de nouveaux neurons) La myélinisation: la formation de la gaine de myéline (faire passer les messages d’un neuron a l’autre) La synaptogénèse et élagage synaptique: la génération de connexions neuronales et l’élimination des synapses L’importance de l'expérience La plasticité du cerveau: -​ la capacité du cerveau à être modifié par l'expérience -​ permet son adaptation à l’environnement postnatal Deux types de plasticité: -​ Experience-expectant: suite à des expériences communes auxquelles la plupart des membres de l'espèce sont exposées dans un environnement «normal» (e.g., stimulation visuelle – visages) -​ Experience-dependent: dû à des expériences auxquelles la plupart des membres de l'espèce ne sont pas exposées (e.g., lésion cérébrale) Piaget 1. L’activité psychique remplit la même fonction que l’activité biologique → éléments externes → processus internes → résultat 2. Une tendance fondamentale: l’adaptation de l’organisme à son milieu → l'activité psychique comme activité adaptative 3. Recherche d’équilibre par le processus d’équilibration, notre cerveau s’adapte aux experiences qu’on a autours de nous → equilibre: attente = observation → desequilibre: attente ≠ observation (mode des pensees actuel a des defauts, donc il faut le changer) Piaget propose une nouvelle discipline - épistémologie génétique - etude de l’acquisition de la connaissance de l’enfant Selon Piaget: les structures de l’intelligence ne découlent pas d’un simple enregistrement d’une réalité déjà toute organisée à l’extérieur de nous. Elles ne sont pas non plus innées. La réalité est une catégorie à construire. Les connaissances se construisent progressivement de la naissance à l’âge adulte, stade après stade, dans le cadre de l’interaction entre l’individu et son environnement → constructivisme -​ Un schème est une action organisée ou une stratégie mentale que l'enfant utilise pour traiter l'information (scheme mentale) ou réaliser une tâche (schème sensorimoteur). Les schèmes évoluent constamment grâce à deux mécanismes fondamentaux : ○​ Assimilation : Intégration de nouvelles informations dans un schème existant.​ (Ex. : Un bébé suce une tétine et applique ce schème à un autre objet, comme son pouce.) Mouvement centrifuge: sujet → objet ○​ Accommodation : Modification ou création d’un nouveau schème pour s'adapter à une nouvelle expérience.​ (Ex. : Un enfant apprend que sucer un jouet dur n’est pas possible, il adapte donc son comportement.) Mouvement centripète: objet → sujet Le développement mental de l’enfant passe par une séquence invariante et universelle de stades -​ I Stade sensori-moteur 0 - 2 ans -​ II Stade préopératoire 2 - 6/7 ans -​ III Stade opératoire concret 6/7 - 11/12 ans -​ IV Stade opératoire formel 12 - 16 ans 1.​ Le stade sensori-moteur (0 - 2) Sous-stades 1.​ 0-1 mois, fonctionnement réflexe Deux types de réflexes: -​ réflexe sans avenir cognitif (réflexe de Moro, éternuement) → n’ont pas d’importance pour le développement cognitif -​ réflexe avec un avenir cognitif → consolidation par exercice, différenciation des certains aspects de l’objet (réflexe de succion, réflexe de grasping) 2.​ 1-4 mois, la présence des réactions circulaires primaires (centre sur son corps): -​ activités dans lesquelles un schème d’action est répété en raison d’un résultat intéressant pour le bébé, résultat initialement découvert par hasard – sans variation, et uniquement centrées sur le corps propre -​ ≠ un réflexe ; ≠ une conduite intelligente 3.​ 4-8 mois, apparition de la préhension contrôlée, apparition des premières intentions, réactions circulaires secondaires (centré sur les objets, pas que sur le corps), schemes s’appliquent, coordination, au seuil de l’intelligence 4.​ 8-12 mois, premiers vrais actes de l’intelligence - intentionnalité, buts et moyens clairement coordonnées, poursuit des but non directement accessibles, coordinations des schèmes à ce que l’un serve de moyen pour atteindre le but assigné par l’autre (schèmes-moyens et schèmes-buts) 5.​ 12-18 mois, expérimentation active (l’enfant explore le monde en essayant des variations différentes d’actions), réactions circulaires tertiaires (expériences “pour voir”), l'accommodation devient en but en soi Trois conduites caractéristiques (de l'accommodation): -​ conduite du support -​ conduite de la ficelle -​ conduite du baton 6.​ 18-24 mois, fin de la période sensori-motrice, émergence de la vie mentale - de la fonction symbolique, habilité de prévoir, imitation différée, jeu symbolique, union entre intelligence pratique et conceptuelle. La permanence de l'objet est un concept clé dans la théorie du développement cognitif de Jean Piaget. Elle désigne la capacité d’un enfant à comprendre qu’un objet ou une personne continue d’exister même lorsqu’il ou elle est hors de sa vue. 1.​ Avant la permanence de l'objet (0-8 mois) (stades 1 - 3) : ○​ Les nourrissons ne cherchent pas un objet qui disparaît de leur vue, car ils ne comprennent pas qu'il continue d'exister. ○​ Par exemple, si un jouet est caché sous une couverture, l'enfant agit comme s'il avait cessé d'exister. 2.​ Développement progressif (8-12 mois) (stades 4 - 5): ○​ L'enfant commence à chercher un objet caché, indiquant qu'il commence à comprendre sa permanence. ○​ Cependant, à ce stade, l'enfant peut encore être victime de l’erreur A-non-B : il cherche l'objet là où il l'a vu pour la dernière fois, même s'il l'a vu être déplacé ailleurs. 3.​ Permanence de l'objet acquise (vers 18-24 mois) (sous-stade 6): ○​ L'enfant comprend pleinement que les objets et les personnes existent indépendamment de sa perception. ○​ Cette étape marque une avancée cognitive majeure, car elle implique une forme de pensée symbolique et la capacité de se représenter mentalement des objets absents. 2. Le stade préopératoire (2 - 6-7) → apparaît au stade 1 - 2 → apparaît au stade 3 La fonction sémiotique apparaît : -​ La capacité d’évoquer un objet, une personne, une action, ou un évènement non perçu actuellement -​ Permet de se détacher de l’ici et maintenant -​ Nécessite la différenciation et la coordination d’un signifiant (la représentation) et d’un signifié (ce qui est représenté) Les manifestations de la fonction sémiotique: L’imitation différée Il s’agit de la reproduction du comportement d’un modèle observé, après un délai, quand le modèle n’est plus présent → par ex. imiter un animal quand il est déjà parti Le jeu symbolique -​ Il s’agit de faire semblant, de faire « comme si », reproduire des schèmes en dehors de son contexte et son objectif habituels. ​ Entre 2 et 7 ans, le jeu symbolique évolue considérablement. ​ Vers 7-8 ans, les jeux symboliques sont remplacés par des jeux de règles. -​ Avec l’âge, le jeu devient de plus en plus structure, organisé: ​ Définir le rôle de chacun ​ Autour d’un thème, but commun ​ Définir le contexte du jeu; une histoire se construit Le dessin 1.​ Stade du gribouillage (каракули) (autour de 2 ans) 2.​ Stade du réalisme fortuit (2-3 ans) 3.​ Stade du réalisme manqué (3-4 ans) 4.​ Stade du réalisme intellectuel (4 à 8 ans) 5.​ Stade du réalisme visuel (9 à 12 ans) => cf. Cours en B2 Stade du gribouillage (vers 18 mois - 2 ans) : ​ Premiers tracés graphiques sans signification. ​ L'enfant est absorbé par l'activité motrice. Stade du réalisme fortuit (2-3 ans) : ​ Apparition de la pensée symbolique et de la signification après coup. ​ Les tracés ne correspondent pas encore à ce qu'ils représentent. ​ L'enfant commente ses dessins et contrôle mieux ses gestes. Stade du réalisme manqué (3-4 ans) : ​ Intention de dessiner des objets ou des scènes (ex. "je vais dessiner notre famille"). ​ Écart notable entre l'intention et le résultat à cause des limites motrices. Stade du réalisme intellectuel (4-8 ans) : ​ Dessins plus détaillés et coordonnés grâce à des progrès moteurs et cognitifs. ​ Traits caractéristiques : transparence (ex. objets à travers d’autres), rabattement (éléments dépliés), et schématisation L’image mentale -​ Représentation mentale, évocatrice d’un objet ou d’un évènement absent du champs perceptif actuel ​ L’image mentale n’est pas une simple copie ou un simple prolongement de la perception ​ Elle est statique et inapte à saisir les transformations avant 7 ans ​ Ils existent diverses images mentales et ces images ne se développent pas en même temps​ ​ 3 grandes catégories: ○​ Les images statiques (S) → est possible vers 4-5 ans ○​ Les images cinétiques → apres 7 ans ○​ Les images de transformation (T) → apres 7 ans ​ Pour les images cinétiques et de transformations: ○​ Reproductrice (R): représenter un changement dont le sujet a déjà eu​ l’expérience perceptive ○​ Anticipatrice (A): représenter un changement que le sujet n’a jamais observé → test: evaluation des images cinetiques reproductrices/anticipatrices: L’épreuve de translation d’un carré par rapport à un autre Le langage - L’adulte pense socialement même lorsqu'il est solitaire alors que l'enfant en dessous de sept ans pense et parle de manière égocentrique même lorsqu'il est en société Caractéristiques de la pensée préopératoire Egocentrisme - Incapacité à se décentrer de son propre point de vue sur le plan intellectuel (test de trois montagnes) Centration - Tendance à centrer l’attention sur une seule caractéristique frappante de l’objet, de la situation​ Réalisme - Les choses sont ce qu'elles semblent être dans une perception immédiate et​ égocentrique​ Irréversibilité - les actions ne sont pas reversibles Transduction - Raisonnement primitif, du particulier au particulier Stade operatoire concret Les opérations ​ Schèmes, actions intériorisées, devenues réversibles, et groupées en structures ​ Réversibilité → Par inversion: une action en sens inverse​ → Par réciprocité: une action réciproque compense l’action ​ Jamais isolées, mais coordonnées en systèmes d’ensemble → Opérations logico-mathématiques​ Portent sur les quantités et les objets discontinues​ Se fondent sur les ressemblances et les différences entre éléments Conduisent au nombre → Opérations infra-logiques/spatiotemporelles​ Portent sur les quantités continues​ Se fondent sur les voisinages et les séparations Conduisent à la mesure La classification ​ Compréhension concerne l’ensemble des ressemblances et des différences qui existent entre les éléments à classer ​ Extension délimite l’ensemble des éléments auxquels s’appliquent les différences et ressemblances spécifiques (liste des éléments concernées) → буквально, игра найди лишнее (сначала comprehension, где нужно понять какие есть схожести и различия между вещами, а потом extinction где нужно понять какой элемент таки лишний) 1.​ intuition simple (2 - 4-5) -​ collections figurales 2.​ intuition articulée (4-5 - 7-8) -​ collections non-figurales 3.​ réussite opératoire (à partir de 7-8) -​ inclusion -​ l’épreuve de quantification de l’inclusion → Y a-t-il plus de marguerites ou plus de fleurs? La seriation La sériation est la capacité à ordonner des éléments en fonction d'une propriété mesurable, comme la taille, la longueur, ou la quantité, dans un ordre croissant ou décroissant. Stade 1 : Intuition simple (2 à 4-5 ans) ○​ L'enfant parvient à créer de petites séries (avec 2-3 éléments). ○​ Il ne suit pas de logique claire et s'appuie principalement sur des intuitions visuelles. ○​ Les relations entre les éléments sont rudimentaires. Stade 2 : Intuition articulée (vers 5 ans) ○​ L'enfant réussit à ordonner les objets par essais-erreurs. ○​ Il articule mieux les relations entre les éléments, mais sa méthode manque encore de systématicité. Stade 3 : Réussite opératoire (vers 7-8 ans) ○​ L'enfant utilise la transitivité : il comprend les relations logiques entre les objets (par exemple, si A < B et B < C, alors A < C). ○​ Il est capable de classer systématiquement les objets selon leurs caractéristiques. Le nombre La conservation du nombre est la capacité à comprendre que le nombre d'éléments dans un ensemble reste constant, même si leur disposition spatiale change. Cette compétence se développe progressivement et est évaluée avec des épreuves comme celle des œufs et des coquetiers. Stade 1 : Intuition simple ○​ L'enfant ne comprend pas encore la conservation du nombre. ○​ Il pense que la longueur de la rangée détermine le nombre d'éléments : la rangée la plus longue contient plus d'objets. Stade 2 : Intuition articulée ○​ L'enfant commence à aligner les éléments terme à terme (un œuf par coquetier). ○​ Cependant, il est encore influencé par la longueur de la rangée pour déterminer le nombre. Stade 3 : Réussite opératoire (vers 7-8 ans) ○​ L'enfant maîtrise la conservation du nombre. ○​ Il comprend que le nombre reste constant, peu importe la longueur ou la disposition des rangées. La mesure des quantités physiques Cette notion porte sur la capacité à comprendre que les propriétés physiques (matière, longueur, poids, volume) restent constantes malgré des transformations apparentes. Ces compétences se développent progressivement à travers les opérations infra-logiques, qui concernent les quantités continues et mènent à la mesure. Conservation des quantités physiques : -​ Conservation de quantité de matière (vers 7 ans) -​ Conservation de longueur (vers 8 ans) -​ Conservation de poids (vers 9 ans) -​ Conservation de volume (vers 11 ans) Stade operatoire formel (12-16 ans): *3 changements au niveau de la pensée: -​ Opérations formelles, à la place des opérations concrètes -​ Articulation entre le réel et le possible -​ Émergence de la pensée hypothético-déductive, pensée logique sur hypothèses Opérations formelles Stade 3 (avant l’adolescence): Opérations concrètes: portent sur des contenus réels, objets et leur catégorisation, classification, leur sériation… Stade 4 (adolescence): Opérations formelles: portent sur les formes, indépendamment du contenu. Capacité à raisonner logiquement. => type d'opérations sur les hypothèses et NON le contenu Articulation entre le réel et le possible Enfant: peut penser des possibles, mais qu’à partir du réel. Adolescent: le réel n’est qu’un possible parmi d’autres (sortir de réel => aller plus loin de réalité) La pensée hypothético-déductive (scientifique) Raisonner sur des hypothèses auxquelles on ne croit pas Distinction entre : vérité logique (chose vrai par la logique (a

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