Cours d'Histoire de la Famille PDF

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Les documents fournis sont un cours sur l'histoire de la famille. Différentes perspectives et approches sont abordées, depuis l'histoire des populations jusqu'aux mouvements et aux typologies familiales, y compris dans les sociétés antiques. Les différentes structures sociales et économiques sont également abordées.

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Cours d'histoire de la famille Introduction I-UNE APPROCHE INTERDISCIPLINAIRE 1-La sociologie de la famille: un rôle précurseur Ce sont les sociologues qui vont jouer un rôle précurseur de l'histoire de la famille, dès le XIXe siècle, avec une approche moralisatrice et idéologique. La famille ou...

Cours d'histoire de la famille Introduction I-UNE APPROCHE INTERDISCIPLINAIRE 1-La sociologie de la famille: un rôle précurseur Ce sont les sociologues qui vont jouer un rôle précurseur de l'histoire de la famille, dès le XIXe siècle, avec une approche moralisatrice et idéologique. La famille ouvrière → problème de logement, mauvaise condition, problème de santé,... Pour l'État, la santé de la famille, c'est la santé de la Nation. Une approche moralisatrice et idéologique Louis René Villermé: Tableau de l’état physique et moral des ouvriers et employés dans les manufactures de coton, laine et soie, 1840. Villermé a mis en évidence non seulement les conditions de travail difficiles des ouvriers, mais aussi les conditions de vie déplorables dans lesquelles ils vivaient. – Médecin, statisticien, pionniers de la sociologie et de la santé publique, à fait le tour de france dans le cadre de ses enquêtes. (dont une en 1840) – Il participe directement à mettre en place deux lois : → la loi du 22 mars 1841 devient la première loi en France à encadrer le travail des enfants. l'âge minimum de travail à 8 ans dans les manufactures; limite le travail des enfants de 8 à 12 ans à 8 heures par jour, et celui des enfants de 12 à 16 ans à 12 heures. Impose (pas toujours) des heures de scolarité pour les enfants travaillant dans les usines; prévoit un début de surveillance de l’application de la loi (faible contrôle) = Loi mal appliqué. → la loi de 1850 sur les logements insalubres : définir et détecter les logements insalubres; évacuation et rénovation des logements; création de comités d’hygiène; responsabilité municipale. = limité dans son application. Frédéric Le Play, L’organisation de la famille, 1871. Le Play développe sa célèbre théorie de la famille, en soulignant l’importance de la cellule familiale comme fondement de la stabilité économique, sociale, et morale. – Catholique, ingénieur, cherche à classer les familles en catégorie = Typologie – Étudit la famille patriarcale : les fils d'un couple restent au près des parents même une fois marié – La famille instable : dont tout les enfants partent à l'âge adulte (famille nucléaire). – La famille souche : un seul fils reste au domicile parentale, pour reprendre la propriété. Friedrich Engels, L’origine de la famille, de la propriété et de l’Etat (1884) – Philosophe, économiste et proche collaborateur de Karl Marx. – S'appuyant sur les travaux de l'anthropologue américain Lewis Henry Morgan, Engels propose une analyse des structures sociales et économiques qui ont conduit à l’émergence de la famille moderne, de la propriété privée, et des institutions politiques de contrôle. ○ Une approche évolutionniste Emile Durkheim, La famille conjugale, 1921 – Pour lui, c'est vrai. – Il analyse comment les structures familiales ont progressivement évolué de formes élargies et patriarcales vers la forme de la famille conjugale, nucléaire et centrée sur le couple. Selon une étude faite au Royaume-Uni, c'est faux car ils ont toujours existés. Modèle qui coexiste. Talcott Parsons, Le système de parenté dans les Etats-Unis d’aujourd’hui, 1943 ○ Les approches contemporaines Emmanuel Todd, L’origine des systèmes familiaux, 2011. Historien, anthropologue et démographe français, propose une étude approfondie des structures familiales et de leur rôle dans la formation des sociétés humaines. En étudiant les systèmes familiaux, Todd cherche à comprendre comment les valeurs et les croyances se transmettent et influencent les structures politiques, économiques et idéologiques des différentes sociétés. – D'après lui, il coexisterait différents types de famille : → La famille nucléaire égalitaire : les parents laissent une grande autonomie aux enfants, et les biens sont souvent partagés de façon égale entre eux (exemple, nord de la France). → La famille nucléaire inégalitaire : le patrimoine est souvent transmis de façon inégalitaire, favorisant l’aîné par exemple (exemple, en Allemagne). → La famille communautaire : plusieurs générations vivent ensemble et partagent la propriété des biens. → La famille souche : maintient la cohabitation de plusieurs générations, avec un héritier unique (souvent l’aîné) qui reste au foyer familial. Jean-Claude Kaufman, François de Singly, Martine Segalen = Ont réalisés des études de cas. 2-L’histoire de la famille: un champ renouvelé Après la Seconde Guerre Mondiale, nous faisons face à l'émergence de différent champ de l'histoire. ○ La démographie historique Elle se concentre sur l'étude des populations du passé. En analysant des documents historiques tels que les registres paroissiaux, les archives notariales et les recensements anciens, elle cherche à reconstituer des données démographiques (naissances, décès, mariages) pour comprendre les dynamiques de population dans les sociétés anciennes et pré-modernes. Jacques Dûpaquier, Philippe Ariès, Pierre Chaunu = Pionnier ○ Histoire de la famille, histoire des populations sont marqués par deux écoles : L’Ecole des Annales (André Burguière) : – Fondée par Marc Bloch et Lucien Febvre, prône une histoire globale et interdisciplinaire, intégre les structures économiques, sociales et culturelles. André Burguière, s'intéresse aux structures de longue durée et aux mentalités qui influencent les comportements familiaux et les dynamiques démographiques. L’Ecole de Cambridge (Jack Goody, Peter Laslett) : – Cette école se distingue par son approche quantitative et comparative, cherchant à reconstituer les structures familiales et démographiques à partir de données empiriques. ○ Histoire de la sexualité, histoire de la vie privée est un domaine qui explore les transformations des comportements, des normes, et des perceptions autour de la sexualité, de l’intimité, et de la sphère privée dans les sociétés occidentales. Michel Foucault, Jean-Louis Flandrin, Alain Corbin ○ Histoire des femmes, histoire du genre; explorer les rôles, les expériences et les représentations des femmes dans l'histoire, ainsi que les constructions sociales du genre. Michelle Perrot, Françoise Thébaud, Anne-Marie Sohn, Daniel Roche, André Rauch II-LES DIFFÉRENTS TYPES DE FAMILLE 1-Les structures de parenté Définitions Familia : ensemble de ceux qui sont sous le père. Famulus : serviteur. → Ensemble des personnes liées entre elles par le mariage ou la filiation La succession des individus descendant les uns des autres → C'est une Institution, une unité de base de la cité (Aristote), derrière le rôle de l'État. Plusieurs facteurs : Jack Goody, L’histoire de la famille en Europe, 2001, ce pose certaines questions : – La démographie joue un rôle : mort, natalité,... – L'économie – Le droit : exemple : règle de succession – La religion : exemple : si autorise le divorce, la contraception. – L'État : exemple : Est-ce qu'il y a des enjeux ? Comment et sur quels principes les familles se construisent-elles ? → Unité fondamentale de la « famille humaine » Lewis Henry Morgan, Ancient Society, 1877 – Observe : quelque soit la société, il y a toujours eu la société. = C'est une unité fondamentale de la famille. = Pour lui, la famille Moderne est plus cool. → Invariants culturels Claude Levi-Strauss, les structures élémentaires de la parenté, 1949 – Met en avant le tabou de l'inceste → Pourquoi ? → C'est non morale, problème de santé, problème psychologique. Margaret Mead, Mœurs et sexualité en Océanie, 1973 → Sur le tabou de l'inceste : « Quoi donc ? Tu voudrais épouser ta sœur ? Mais qu’est-ce qui te prend ? Ne veux-tu pas avoir des beaux-frères ? Ne comprends-tu donc pas que si tu épouses la sœur d’un autre homme et qu’un autre homme épouse ta sœur, tu auras au moins deux beaux-frères, tandis que si tu épouses ta propre sœur tu n’en auras pas du tout ? Et avec qui iras-tu à la chasse ? Avec qui feras-tu les plantations ? Qui auras-tu à visiter ? » Exogamie : Coutume suivant laquelle les mariages se font entre les membres de tribus, de clans différents (opposé à endogamie). Endogamie : Obligation, pour les membres de certaines tribus, de se marier dans leur propre tribu (opposé à exogamie). Homogamie : Mariage entre personnes d'un même groupe social. Qui fait parti des proches ? La Filiation bilinéaire (indifférenciée) : autant de membre de la famille du père que de la mère. Pour un individu donné, la double ascendance paternelle et maternelle se juxtapose pour déterminer deux séries identiques de devoirs et de droits. La Filiation unilinéaire (patrilinéaire ou matrilinéaire (= pas forcément matriarcal)) Navajos → c'est le frère de la mère qui a l'autorité, non le père biologique. Nayars (Inde) Ashanti (Ghana) → La mère retourne dans sa famille. Système du "père furtif". Naxi (Chine) 2-Le groupe domestique Les différentes typologie : ○ Famille restreinte: Famille nucléaire, les enfants prennent leurs indépendances. ○ Famille élargie: → Famille-souche = c'est une famille paternelle et maternelle, le fils aîné reste, même marié pour reprendre la propriété. → Frérèche = communauté qui regroupe des frères et des soeurs. Les enfants qui vivent ensembles avec leurs familles (ex : Europe du Sud). → Famille communautaire = famille patriarcale. La cohabitation d'au moins deux générations dans le même foyer, et par des coutumes d'héritage partagé de façon égalitaire. Il s'agit souvent d'un système familial patrilinéaire. → Communauté taisible (Zadrugas) = communauté unie par un contrat tacite ou par des liens familiales. Ont les retrouvent en périodes de crises. Mini-société : chef, sous-chef,... ○ Polygamie (ex : les Mormon) → Polygynie = plusieurs femmes, plusieurs épouses (1/3 des populations, dont 10% des hommes polygames) → Polyandrie = plusieurs époux (ex : société matrilinéaire). La famille dans l'Antiquité I-LA FAMILLE DANS LA GRECE ANTIQUE 1-Famille et citoyenneté L’oikia (la famille, la maisonnée), Aristote définit ça à partir : relation. Dans le cas d'une famille nucléaire patriarcal : Maître/esclaves Mari/épouses Père/enfants « Le chef de famille exerce son autorité sur sa femme et sur ses enfants comme sur des êtres également libres mais cette autorité est différente dans l’un et l’autre cas : c’est pour la femme l’autorité d‘un homme d’Etat et pour les enfants celle d’un roi. L’homme est par nature plus apte à commander que la femme (sauf exception contre nature) comme l’âge et la maturité le sont plus que la jeunesse et le manque de maturité ». (Aristote [-384,-322], La politique) ○ La citoyenneté « Toute cité se compose de familles » (Aristote) La famille du citoyen à Athène : Homme, libre, adulte, né de père et de mère (bilinéairement) (451 av. JC: loi de Périclès) athéniens et de naissance légitime (mariage donné par son père ou sa tutelle (mère)) (dot, 20% de la fortune de la famille pour la mère). Cérémonie, les Amphidromies (fête du 10e jour, pour que l'enfant à le temp de survivre). → Le père présente son fils à sa phratrie, aux autres membres (visant à accepter l'enfant). On donne son nom. Le père reconné la légitimité, le lève aux yeux de tous. Le jour de sa naissance (dies natalis), l’enfant romain venait au monde deux fois : physiquement, lors de l’accouchement, puis symboliquement, lorsque le père de famille s’engageait, par un geste consacré consistant en le fait de soulever le nouveau-né (tollere), à l’élever et le nourrir. La phratrie : division amicale qui regroupe deux ou plusieurs clans distincts qui sont considérés comme une seule unité bien qu'ils conservent des identités séparées. Le dème (liste électorale) : entrée en vie politique. Si pas de fils, on adopte. Adoption (garçon), on choisit un garçon pour la transmission de l'héritage. Partagé de manière égalitaire entre les garçons. Souvent proche de la famille. Cas de la fille épiclère (pas de frère), elle ne vas hérité, mais elle en fait parti quand même, en étant obligé d'épouser un garçon pour que l'héritage soit transmit. Cas de Sparte: égal entre tous les enfants. 2-Les relations familiales L’enfant : contraception, avortement , c'est le père qui décide et autorise (sauf prostituées car elle n'a pas de père). S'il n'est pas souhaité, dit “illégitime“ soit parce qu'il présente un handicap, une fragilité ou bien parce qu'il a déjà trop d'enfant, le père peut choisir de l'exposé, “exposition“ (abandon) à la vue de tous. En revanche, s'il le veut, il peut le garder. Des bandes pouvaient les récupéraient pour la servitude. À Sparte, ce n'est pas le père qui décide, si l'enfant doit être abandonné, c'est une commission des anciens. Le gouffre des Apothètes : réputé comme étant le lieu où étaient abandonnés les nourrissons faibles ou en mauvaise santé dans le cadre de la pratique « eugéniste » spartiate. Différence traitement femme enceinte. À Athènes, on se préoccupe plus + sur la santé des femmes enceintes. On se marie très tôt. Alors qu'à Sparte, on considére pour la naissance, la femme doit être forte → faire de l'exercice. On se marie plus tard (18 ans). Celui qui reste à la maison, l'enfant Sparte ou Athénien, reste jusqu'à ses 7 ans. → Éducation couvé à Athènes, on le protège, on le gâte. → À Sparte, on l'éléve à la dure, l'enfant doit s'endurcir, devenir un guerrier. → À Athènes, le garçon de 7 ans, part à l'école uniquement le matin, accompagné d'un pédagogue (esclave). Châtiment corporel autorisé = férule (bâton). Pour les filles, l'éducation se fait à la maison. Pas les mêmes cours que les garçons : le chant, la danse, le tissage. Pas d'activité physique. Les enfants participent aux cérémonies : Panathénées. → À Sparte, à partir de 7 ans, l'éducation est séparée : – les garçons en troupes, placés sous l'autorité de garçons plus âgés → Para-militaire. – Les filles en choeur. Continuent de dormir au domicile parental. Le jour, elles sont pas à la maison : sport, cours élémentaires (course à pied), gymnopédie : compétition sportive entre homme et femme. = Environnement homo-social (parfois jusqu'à 30 ans). Sparte : Lycurgue “celui qui tient les loups à l'écart“ (800-730) Pédérastie : Relation entre l'Éraste et l'éromène, relation pédagogique. → Éraste : Homme adulte. → Éromène : L'enfant. = Préparé à la vie civique. La relation peut être chaste, sexuel (homme adulte avec un jeune homme). Relation pas accepté à l'âge adulte, que dans se cadre. Acceptable dans le cadre de la citoyenneté. Les femmes – Une situation de subordination (tutelle), elle n'est jamais majeure. – Pour le mariage, âge légal 14 ans avec un homme plus vieux. À Sparte, pas de gynécée, les filles sortent. À Athènes, gynécée (18 – 20 ans). → Pas de différence d'âge, le mariage par "rapt" (enlèvement). Dans la nuit, un gars enlève la jeune fille (dans un groupe de fille). Il l'a rase pour pas qu'il a reconnaisse. Il a des rapports sexuels. Il va continuer jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte. Si ça fonctionne pas, il peut changer. Rasé jusqu'à ce qu'elle soit épousé. Le divorce autorise, à Sparte ou à Athènes, c'est l'homme qui décide : père ou mari. L'Adultère à Athènes, le mari à le droit de tuer l'amant de sa femme, mais pas sa femme : il l'a répudie ou la déshonneur. La Prostitution existe dans la Grèce-Antique. → Hétaire : courtisane de luxe que l'on paye très cher (ex: Aspasie). → Un homme peut vivre en concubinage (avec des femmes étrangères ou de milieux sociaux différents.) La pédérastie : homme qui entretient des relations sexuelles avec des jeunes garçons. À Sparte, forme de Polyandrie informelle, un homme marié peut préter son épouse à son ami (Sparte avec accord du mari pour femme ayant déjà des enfants, but: avoir des enfants; souvent des frères; pas le choix de la femme; s’arrête à la naissance). Après, elle revient chez son mari. Contexte : il y a beaucoup de mort infantile. ○ Un couple n'arrive pas a avoir d'enfant, le problème, le mari → Don de sperme d'un autre homme. ○ L'adultère est condamnable si elle n'a pas l'accord de son mari. Rôles féminins: tissage (pas à Sparte, c'est pas digne d'une femme libre), activités domestiques et maternelles, femmes exclues de la vie politique, direction de la maisonnée mais travail aussi dans certains milieux. Y a t-il une conscience féminine ? Aristophane, L’assemblée des femmes, (392 av JC) Lysistrata (411 av.Jc) II-LA FAMILLE A ROME ET DANS L’EMPIRE ROMAIN 1-La cité des pères La République entre -509 et -27. L'empire entre -27 et -476. Le christianisme en 49. La parenté : Domus = maisonnet, le ménage. Familia = Famille, sous l'autorité du paterfamilias. Parenté agnatique à Rome – patrilinéaire, pas uniquement défini par les liens du sang (l'adoption). Le père peut choisir sa descendance. La citoyenneté à Rome, à l'origine ça concerne que les hommes libres et qui étaient inscrits dans les tribus dans la ville de Rome. → Inscrits sur le territoire limitrophe. ○ Citoyenneté latine (89 av. JC) ○ édit de Caracalla (212 ap. Jc), citoyenneté à tous les hommes libres de l'Empire. Différents possibilité d'avoir la citoyenneté romaine : – Parents de citoyens romain; – Avoir combattu pour Rome; – Du au remerciement de Rome. = Permet d'obtenir des droits : (de vote, légion, magistrat, propriété, religion, testament, porter la toge, mariage légal…) et des devoirs (armée, impôt) cursus honorum: pour les plus riches Le mariage Le statut de la femme à Rome, meilleur que dans la Grèce-Antique. Elle a le droit de propriété, elle peut hérité. ○ 50 ap J-C, elle est soumise à une tutelle. ○ V – IV av J-C, tutelle du père ou le mari. Quand le père décide, elle peut choisir son tuteur. La tutelle disparaît : loi Claudia, elle peut décider de ses choix; des droits Pour les historiens, le mariage est une institution qui se dégrade avec le temps : on se marie moins, ça perd de l'importance. → Pourquoi ? = Très peu d'avantage, pas besoin d'avoir un héritier (on peut le choisir). Donc on se marie par coutume et relation sociale (élargir son réseau). Mariage légal entre citoyen (pas avec esclave). → De 3ème degrès : – Reconnu quand le concubinage a duré plus d'un ans et 1 jour; – Contrat signé (dot); – Cérémonie religieuse, avec un banquet. Le divorce, très simple "on brise les tablettes du mariage". → Magistrat = On demande le divorce. Âge au mariage (12/14 ans) → Différence d'âge entre l'épouse et son mari. Elle porte une robe orangé. On recherche le Concordia, la bonne entente (car il y a des mariages arrangé). L’adultère, au départ, c'était plus grave puis après indulgence. → Le père de la femme adultère a le droit de vie et de mort sur sa fille et son amant (au début de la République). Après plus fréquent, mais moins sanctionné. À l'époque divorcé est très mal vu. En 17 av J-C, Auguste, Loi Julia, sanctionne l'adultère. ○ Si le mari ne divorce pas et n'engage pas de poursuite pour sa femme adultère, risque d'être suivi. ○ La femme et l'amant sont éxilés. Possibilité de circulation des femmes lorsqu'un homme n'a pas de descendant (ex : Sylla (138 – 78) renvoie ses trois épouses, car il peut pas avoir d'enfant). Loi Papia Poppaea (9 ap. JC): pour relancer la natalité, car faible natalité. → Prime l'héritage des célibataires et taxes les hommes qui auraient moins de 3 enfants. = Abandonner 40 ans plus tard. La filiation : → Le paterfamilias a tout les droits (même de mort). – Problème pour les enfants : + de parricide. Car menace de déshérité son fils. 1/2 des enfants son orphelin de père à mois de 20 ans. Le père peut soit choisir d'émanciper son enfant, choisir de l'abandonner (exposition) ou bien de l'avorter par la contraception. Les enfants éduquaient par leurs pères. Ils les suivent dans leurs activités. 2-Spécificités et évolutions Une grande liberté sexuelle... → Concerne uniquement le citoyen romain. « puritanisme de la virilité » (Paul Veyne) → Les seules personnes interdites : fille, fils de citoyens. Les enfants distingués par la "bulle". Le citoyen romain peut avoir des relations sexuelles avec des hommes et femmes en actifs. Impudicus : efféminement des hommes, rôle passif avec un autre homme. La pratique orale est très mal vue. "Aimer une femme ou un homme" c'est la norme. Bisexualité = accepté. Hadrien (76-138 av Jc) et Antinoüs (mort en 130) (devenu un culte après sa mort) = amour charnel. La Prostitution est légale à Rome. → lupanar = cri de louve (perruque blonde ou rousse). → homme et femme nés libre, mais choisissent de devenir prostitué. → exploitation de trafique. → exposition des enfants à la rpostitution. Remis en cause au Ier siècle ap J-C. L’influence du stoïcisme, née en Grèce IV av J-C.Se popularise à Rome à partir du Ier siècle ap J- C. ○ Sénèque, tuteur de Néron, se suicide sur ordre de Néron (4-1 av JC- 1ap. JC, 65 ap. JC), Epictète, veut sanctionner l'homosexualité (50-135) : esclave sous Néron. ○ Marc-Aurèle (121-180): ataraxie, tranquilité de l'âme, absence de trouble, contrôle de soi. → La nourriture, de tout les plaisirs sexuels. Faustine, sa femme → renvoie au caractère sacré du mariage, valorisation de la monogamie. Eunuchisme : ablation des testicules, vasectomie (interdiction de la castration volontaire en 96 ap JC) L’influence du christianisme : ○ Constantin (306-337 ap JC), Théodose (379-395 ap JC), Justinien (527-665 ap JC) = fin de la liberté sexuelle. → Interdiction du mariage entre cousins, des relations sexuelles avec les esclaves, du divorce, du remariage après veuvage, de la sodomie (390 ap JC). → Renforcement des peines pour adultère: sous Constantin, c'est peine de mort; sous Justinien, c'est deux ans de prison. La famille au Moyen-Age I-LES STRUCTURES DE PARENTE 1-La Sippe au haut Moyen Age (Ve -Xe siècles) Une parenté bilinéaire → La famille côté du père ou de la mère sont pas liés au christianisme. Des pratiques successorales égalitaires → On partage l'héritage entre tout les héritiers mâle même les bâtards : Le cas des bâtards (ex: Charles Martel, 714-741) → Les filles peuvent hérités, mais pas de la terre. Ce partage à pour conséquence de diviser le patrimoine, de créer des problèmes entre les enfants mâles = fratricides. Le principe de primogéniture (fin du Xe siècle) → Seul héritier mâle aîné. Les femmes: la loi salique (IV-Ve siècles) → Loi qui exclut les femmes du trône. La Sippe: forme de famille élargie. Rassemble + ou – (50 ou +) qui se reconnaissent un ancêtre commun, mythique. Liées entre elles par des liens d'allégeance “protection mutuelle“. Une bande ou à une confédération liée par un traité ou un serment, non limité principalement aux relations de sang. = Clans éparpier. Famille nucléaire, se retrouve lors d'un banquet, de crise. → les différents clans peuvent s'unir. Si on veut le quitter : Jugement. [(liens du sang ou traité, contrat, allégeance, chez les goths, lombards, francs, saxons etc.), divisée en clans et en familles nucléaires. Système d’alliances et de banquets. Protection.] L'âge : → Infantia (où l'enfant ne parle pas, pas de sens) = 0 - 7 ans → Pueritia (innocence) = 7 - 14 ans De leur naissance à l’âge de sept ans, tous les enfants, sans distinction de sexe, étaient désignés par le terme générique infans, puis les garçons étaient appelés « puer » tandis que les petites filles étaient appelées puella, diminutif dérivé de puera, féminin formel de puer mais dont l’usage n’était que rarement attesté. Liberalia en mars, 17 ans, cérémonie. L'enfant abandonne se bulle et sa toge prétexte. C'est une fête qui concerne exclusivement les garçons. Les filles, c'est à l'âge de 12 ans et elle se marie, “abandonner les poupées“. À l’âge de 17 ans, les garçons sortaient officiellement de la pueritia pour entrer dans adulescentia (à ne pas traduire littéralement par « adolescence » puisque cette l’ classe d’âge concernait les individus âgés de 17 à 30 ans) et, pouvant alors participer à la vie politique et militaire, entraient ainsi pleinement dans la communauté civique. Les femmes et les esclaves ne quittaient, quant à eux, jamais officiellement le statut de puer ou puella et pouvaient être désignés par ces termes, signifiant leur état d’éternels mineurs au sein de la société. Ils cessaient néanmoins d’être considérés comme des enfants à la puberté, entre 12 et 14 ans (moment des noces pour les jeunes filles libres). Loi Lactoria, 191 av J-C : protège les enfants de citoyens avec une tutelle en cas du décès du père. Ludi magister : primaire, maître d'école / des jeux. → 12 ans max. De 12 à 16 ans, grammaticus. À 16 ans, on est suivi par un rhétor (= le rhéteur enseigne en effet les techniques efficaces permettant de persuader, sans pour autant pratiquer lui-même l'art oratoire.) 2-Le lignage et ses évolutions (Xe-XVe siècles) Le lignage → Ensemble d’individus se rattachant à une ancêtre connu et nommé. Va de pair avec la territorialisation, féodalisation. ○ George Duby, la conscience lignagère, transforme la Sippe en lignage. → S'appuie sur les généalogies : culte des ancêtres, empêcher un (possible ou pas) mariage, justifier des droits, affirmer son prestige. = Si on a des droits, on a des terres. → Les armoiries : au début individuelles, server à identifier un chevalier (symbole) ou cavalier. Deviennent héréditaire. Préoccupation de l'aristocratie. → Patronyme (ex : Cicéron = Cicero (pois chiche) Marcus (Prénom) Tullius (Nom)) Chez les romains (prénom – nom – surnom) Chez les barbares (prénom, pas héréditaire). L’héritage Différent selon les régions. → Primogéniture / choix de l'héritier (Lorraine, Picardie) / partage équitable entre les garçons ou tous les enfants (Bretagne). → Cas des cadets : Dans les primogénitures, les cadets on quand même quelque chose. – Ils vont se tourner vers l'armée, l'Église (ex : Mousquetaires du roi). – Vont cherchers à se mariers en gendre (qui a une terre, une épouse). → Cas des filles : elles touchent pas l'héritage, mais une dot (= Bien qu'une femme apporte en se mariant) qui peut être + ou – importante. → Cas des bâtards (pûrement descriptif), continu de reçevoir des lègues 'redorer le blason' → enfant naturel. Pour ça on peut : – adresser au roi, une lettre de légitimation. (très rare). Illégitimité du père : il faut qu'il soit reconnu → 'Redorer le blason'. – 'Rescrit pontifical' → on écrit au Pape. – 'Retrait lignager' : propriété vendue, possibilité pendant un ans de réclamer la propriété. Évolutions (XIIIe-XVe siècles) → Primogéniture se répand dans les régions méditerranéennes, en Italie et en Espagne. Période marqué par les épidémies, guerres. → Famille élargie (en crise) est présente, même si la famille nucléaire domine. En Italie : Alberghi (alliance autour d'un même quartier, de famille (pop) sous la protection d'une famille noble. = Lien de protection (arborer le même blason). Une structure dans laquelle se sont regroupés plusieurs familles liées par le lien du sang ou par un intérêt commun et qui se soutiennent mutuellement → Remembrement lignager : différentes familles vont se rassembler. Beaucoup de famille-souche dans le Sud de la France : 50%. → Frérèches, famille de frère et soeur qui vivent ensembles, dans le Sud de la France. → Affrèrements, s'ouvre avec des personnes qui n'ont pas de lien du sang. → Comparsonneries, famille taisible, assez grande (20-50 individus) sous l'autorité d'un maître. Pas forcément de lien parenté entre eux (en Auvergne, dans le Bordeller et le Limousin). II-LES STRUCTURES FAMILIALES 1-L’héritage germanique (Ve-Xe siècles) → Manque d’information et forcément biaisée. Période Barbare, très peu d'informations. Endogamie/exogamie/ homogamie Les nobles : l'endogamie reste la règle. On se marie entre cousin germain (= Un cousin germain est le fils du frère ou de la soeur de ma mère ou de mon père, il est donc l'enfant de mon oncle ou de ma tante). Le reste de la population : homogamie (même statut social) et exogamie On constate que les influencent chrétiennes se font sentir de manière intense (ex : 751 (Pépin le Bref): interdiction de la polygamie, du concubinage, du mariage entre proches et du divorce). 4 types de mariage: → mariage légal (12-14 ans, dot, douaire, Morgengabe), fille au moins 12 ans, le garçon 14 ans. La fille donnée par son père. Il faut qu'elle a une dot. Le garçon doit apporter un douaire (= 1/3 du patrimoins). En cas de veuvage, la femme récupère la dot et le douaire. Si elle meurt avant, les enfants récupère le douaire. Remariage des femmes possibles, mais fait débat. Morgen (terre) /gabe (donné) : Don du matin, cadeau de l'époux au lendemain de la nuit de noce. → mariage de paix (Morgengabe) Simplifier où est donnée, que la Morgengabe. (donc, il y avait de la polygamie). → concubinage : Avant de se marier. → rapt : Mariage par enlèvement, pas l'accord du père (peut-être par concentement de la fille) (enlever une fille contre son grès). Enfants → Mis en nourrice généralement. Fosterage : Placer l'enfant dans une autre famille pour son apprentissage. Maraîchinage, possibilité de se fréquenter avant le mariage (pas d'acte sexuel complet). 2-Les influences chrétiennes (Xe-XVe siècles) Le baptême et la parenté spirituelle : Le rôle du baptème = nouvelle naissance, peut avoir lieu + ou – tard. L'enfant non-baptisé n'ira pas au paradis. Implique un parrain et une marraine (n'est pas défini immédiatement, XIII, pas de limite, exemple : 10 parrain, 10 marraine). … de la parenté spirituelle : Il faut que le parrain et la marraine ont reçus leurs communions. Le prénom de l'enfant vient d'un prénom d'un autre membre de la famille. Rôle éducatif supposé des parrains et des marraines. Le sacrement du mariage → L'Église valorise néanmoins le célibat: « Celui qui se marie avec sa fiancée fait bien, mais celui qui ne se marie pas fait mieux encore (Saint Paul, I, Cor. 7, 38) Trois utlités du mariage : – Procréation, – Assurer une aide mutuelle, – Le mariage lutte contre la concupiscence (« Mieux vaut se marier que de brûler » (Saint Paul, I, Cor. 7, 38) Se fiancé à partir de 7 ans, on peut les rompres, mais après on peut plus épouser un membre de la famille de son ex-famille. Mariages : 12 ans pour les filles /14 ans pour les garçons, mais mariage tardif. → Moyenne : les femmes se marient entre 17 et 19 ans. Les hommes entre 27 et 30 ans. En période de crise : 25 ans pour les femmes / 35 ans pour les hommes. Interdiction de la polygamie, du concubinage : ce qui veut pas dire que tout le monde respect cette règle. L'inceste : ○ 874, défini jusqu'au 7ème degrés. Quasiment intenable car famille petite. ○ 1215 : Concile de Latran, autorise jusqu'au 4ème degrés (par le sange, parenté spirituelle, alliance). On exclut la famille des parrains et marraines. Mariage entre cousin interdit par l'Église. ○ Concile de Trente en 1563 : Maintient l'interdit de se marier : on a pas le droit d'épouser le parrain ou la marraine ainsi que leurs enfants. Des cas où le mariage est null et où excommunication : → Pour valider un mariage, il faut faire les bans (3 fois avant le mariage, 1 mois), l'Église annonce publiquement le mariage, pour savoir si quelqu'un souhaite annuler le mariage. Si le jeune couple n'est pas validé par les parents → risque d'excommunication, mais le mariage est validé. Cas de nullité : – Conjoint pas majeur, en dessous de 12/12 ans = null – S'il y a inceste; – S'il y a eu rapt; – Si un des conjoints avait déjà mis en place sa formation dans l'ordre; – S'il n'est pas consommé, en cas d'impuissance de l'époux. "Tribunal de l'impuissance" où les juges regardaient la scène de copulation pour voir si l'homme était bien impuissant. Baptême d’Isabelle, fille de Charles le Sage (1373) L’héritage La Femme apporte sa dot, mais continue de reçevoir un douaire (si elle est veuve, elle doit l'abandonner) (¼ = remariage : conflit, guerre, la femme qui meurt en couche). Un Homme âgé qui se mari avec une femme très jeune = charivari (= manifestations ou fêtes moqueuses). → Interdiction du lévirat (393) existait chez les juives et autres. Veuve qui épouse le frère de son mari, pour garder l'héritage. → Interdiction de l’adoption (jusqu'en 1804) : légalement, pas héritier. On peut en élever un = par charité. On a le droit d'adopter un majeur lorsqu'on a plus de 50 ans. Depuis 321, on peut donner de l'argent à l'Église, léguer à l'Église (enrichissement de celle-ci). V – VII = 1/3 des terres arabes. Codes et pratiques : → Pas tous autorisé. La seule sexualitée autorisé, c'est pour la reproduction. Tous ce qui n'est pas pénétration vaginale, c'est une pratique contre-nature. (ex : sodomie (peine de mort), masturbation (pénitence). Périodes d'abstinences : – Carême : 40 jours avant pâque. – Période de l'Avent : 4 semaines précédents Noel. – Fêtes religieuses. – Règles, menstruelle. – Grossesse. – Relevailles, 40 jours après la grossesse. – Allaitement, car on considére que le lait maternel sera dégradé. Illustration du Roman de la rose de Guillaume de Lorris et Jean Meun (1301-1400) Les relations familiales « La famille étant bien gouvernée, la République ira bien », Jean Bodin (1576) « N’entre pas en prison quand tu peux t’en garder » (Pierre Gringore, XVIe) Idéal de la paix des ménages : → Par la subordination de la femme à son mari. Le ménagier de Paris (1393), riche bourgeois qui explique à son épouse comment tenir la maison. La femme qui porte la culotte, « lutte pour la culotte », pour l'autorité. Le mari a le droit de corection avec modération. Adultère : → Différence entre le Nord et le Sud. Condamner par l'Église, homme et femme. Dans le Nord : ce sont des tribunaux ecclésiastiques, enfermement au couvent, crâne rasé. Dans le Sud : ce sont des tribunaux laïques, jugent l'adultère féminin. Pratique de la « course »; « âneries lyonnaises » (1566-1578); tribunal de la corne. Le sentiment de l’enfance Voir TD “Un jaloux battant sa femme devant des voisins », Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la Rose, manuscrit copié vers 1490-1500 à Bruges. La famille à l'époque Moderne. I] Le couple 1 – La formation du couple. La taille des ménages. → Variable selon le milieu social, la capacité à entretenir une famille et la région. Strasbourg XVIIIe siècle, ménage bourgeois 4,3 personnes; ménage populaire 3,2 personnes. Toulouse, aristocratie 7 personnes; pauvre 2,5 personnes. Majorité de familles nucléaires, mais familles élargies plus présentes en Europe centrale et orientale et aussi dans le Sud; en France, ligne Nantes, Genève. Valencienne XVIIe siècle, 75,7% de famille nucléaire. Le mariage : Pas de changements majeurs avec le Moyen-âge. → Édits d'Henri II (février 1556), complété en 1579, 1629,1639 et 1697 : exhérédation, mariage clandestin : rapt donc null (+ peine de mort pour le séducteur). La cérémonie : contrat, bans (= pour que le mariage soit valable), entre avril-juin, lieux, tenue, rituels (droit de pelote, etc), noces, nuit de noce, "rôtie" (= on apporte la soupe, vérifier la consommation du mariage). [Vendredi, jour maigre.] Avec contrat : XVII, Lyon 95% des mariages. → On se marie plutôt en début de semaine (XIX : pour que ce soit le samedi). → Lieux : paroisse des mariées. → Au mariage, le marié donne à manger a sa femme. → Droit de pelote : obstacle, péage. → Le mariage n'est pas considéré comme un sacrement. Le mariage protestant, contrat, divorce autorisé, mais très rare. En Angleterre (avec la réforme anglicane) 1563, le mariage n'est plus un sacrement. Plus besoin des bans, ni des consentements. En 1753, on rétablit les bans et le consentement et on y ajoute deux témoins. 1670 – 1749 : 17 divorces. 1750 – 1799 : 115 divorces. 2 – La vie de couple. La femme subordonnée à son mari. "Qui n'entend pas raison sent le bâton", "corrige si tu peut par un discours honnête, de la femme d'esprit, quereller et bourrer, si cela ne te fait rien, pour amolir sa tête, on prends Martin bâton, on va chez Lustucru". La sexualité conjugale : → Maintient des mêmes règles du Moyen-âge. → Le catéchisme des gens mariés, 1782 du père Fétine. Émergence d'un courant libertin (régence 1715 – 1723), Sade (1740 – 1814), Choderlos de Laclos, Les liaisons dangereuses, 1782. Le protestantisme à une autre vision. L'enfant, c'est la consequence du mariage, mais pas son but. = donc, + de contraception (retrait). Des interdits respectés (Burquière / Flandrin) → Est-ce que c'était respecté ? Virginité / Promiscuité / Tolérance des relations sexuelles avant le mariage pour les hommes, adultères, prostitution, masturbation, homosexualité, bestialité,... II] Parents et enfants. 1- Un impératif de reproduction. Mariage a pour but la reproduction, stérélité malédiction; souhait d'un héritier mâle. Freins : mariage tardif : interdits divers notammet allaitement; forte mortalité. La naissance : → La grossesse et l'accouchement : à la maison; en public; solidarité féminine; matrone (vont faire accoucher le bébé); sages-femmes (très peu); chiurgien (très rare, Julien Clément). → Formation des sages-femmes (édit de 1692), Julien Clément, Angélique Le Boursier du Coundray, va former 5000 sages-femmes (1767); progrès césarienne (la première réussit en 1500 en Suisse. Au XIXe siècle : 1/2 femmes mourraient; 1/3 des enfants mourraient). → Une forte mortalité infantile : 150 pour mille, voir plus (350 pour mille dans les campagnes). → L'ondoiement (baptème simplifié) et le baptème, dans les 24 heures, déclaration royale de 1698. La petite enfance : même technique emmaillotement / mise en nourrice (souvent les enfants des villes / les enfants de familles aristocrates, la nourrice à domicile). Des bureaux de nourrice, recommandresses, 1715. Forte mortalité (1/4 à 2/3 des enfants placés en nourrice meurt). → J.J. Rousseau, L'Émile (1762), condamnation des "nourrices mercenaires". Au bout de 2 ans. → enfant sevré. Jusqu'à 7 ans, enfant au soins des femmes. Le père à l'autorité sur l'enfant : Droit de correction / Droit de faire incarcéré son enfant. En moyenne, jusqu'à 25 – 30 ans parfois plus. → Diderot, Le père de famille (1758). École et mise au travail. À 7 ans, l'enfant travaille → éducation limité. Dans l'aristocratie, on fait appel à des précepteurs pour qu'ils s'occupent des enfants âgés de 12 ans maximum. Deux systèmes d'écoles : – Religieuses, petites écoles ou laiques. – Ou écoles gratuites pour les enfants pauvres (concerne 1/4 des garçons de 7 à 14ans, en 1790), créer par les Frères des Écoles chrétiennes. Dans le secondaire → cadre d'une élite. → Collège, apparait en Italie au XV et à Eton G-B en 1440. En France : premier collège, Clermont 1562, aujourd'hui il se nomme Louis Le Grand. Tenu par les jésuites (=vivre selon les vœux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance) (40 000 milles éléves). 1684 : Maison royale de Saint-Louis. → Pensionnat pour les filles de la noblesse pauvre. Aujourd'hui, c'est Saint-Cyr. Une forte mortalité. Sur 100 enfants, seulement 53 avaient l'âge de 10 ans. À cause des maladies : rougeole, coqueluche, variole. À Paris, 1723, 20 000 morts. Variolisation, en Angleterre à partir de 1922. En France, le premier enfant du duc d'Orléans (vaccin 1796, Edward Jenner). Persistance du placement des enfants. Le fosterage, également appelé confiage par certains auteurs, est une pratique sociale consistant à confier durablement un enfant à un membre de la parentèle pour son éducation. 2 – Les enfants non désirés. Les enfants illégitimes. Campagne : 0,5 – 1% enfants sont illégitimes. TOTAL / 2,3% Taux plus élevé en ville car + de femmes vont chercher à accoucher loin du village. À Grenoble, 1680 : 4% enfants sont illégitimes. 1763 : 10,5% = Relâchement des normes en matière sexuelle. Au Béarn : 15 – 30 %, car il accepte la cohabitation. [Enceinte avant le mariage] On brûlé le pantalon des hommes s'ils changeaient de femme. Réprobation sociale "élevé avec les autres". Contrôle des naissances. La contraception → retrait. L'avortement → Condamner à partir de l'Édit d'Henri II, 1556 (car infanticide). Abandon d'enfant. > En Europe : Italie : hospice pour enfant trouvé, à Vérone, 1426, contexte de la peste. Europe du Sud, il y a plus d'abandon d'enfant. > En Angleterre, 1747, foundling hospital, baby-forming (abandonner un bébé à la nourrice). Accroissement du nombre d'abandon au XVIIIe siècle : → Italie, Florence, 1620 : 13,7% des enfants baptisés. 1790 : 36,8%. > En France : C'est à la charge du seigneur (dans le fief), prend en charge les enfants. Rare ceux qui s'en soucient : Arrêt du Parlement de Paris (1552) taxe pour les seigneurs destiné aux enfants abandonnés. Ordonnance de Moulins, 1566, si refus → Paroisse. = Situation n'évolue pas Saint-Vincent de Paul → invente un hôpital de le couche en 1638. Entre 1670 – 1789 : prend en charge 400 000 enfants. 1774 : interdiction du transfert à Paris des provinciaux. 1772 : 1/3 des baptisés à Paris. 1780 : 40 000 enfants / an. Trois causes à l'abandon : Misère / Illigétimité / Limitation des naissances (1/3 des enfants abandonnés de bourgeois). Condition de vie très difficile : + mortalité infantile; stigmatisation (persécution, signe distinctif (collier autour du coup avec un numéro (en France)) (Prénom : Esposito, Hazard), absence d'éducation. La famille du XIXe siècle à nos jours. I] L'institution du mariage : normes et traditions. 1 – Le célibat Nombre important de célibataires → même parfois définitif → Surtout en Europe occidentale. 1900 : les femmes entre 25 – 29 ans représente 59 % des celibataires en occident. – En Europe orientale : 2 – 15 % – Reste du monde : 1 – 13% = Mariage tardif. 8 – 12 % des femmes et des hommes ne se maries pas. Les célibataires varient en fonction des époques. – Dans l'Antiquité : mal vu, on mettait une taxe. – L'Église encourageait le mariage. – Lumière : // = condamnation du célibataire. → Varie en fonction du genre. Double standard Balzac : Le cousin Pons. La cousine Bette. Le masculin célibataire, mieux vu que le célibat féminin. → Car il mène une "vie de garçon". (= profite) "garçonnière" = chambre qui accueille ses conquêtes. → Devient problématique à partir de 40 ans = c'est la limite = "vieux garçon". Le célibat féminin est appelé "vielle fille" = 25 ans = âge limite. "Coiffer à la Sainte-Catherine" : jeune fille de 25 ans, pas mariée, se tourne vers Sainte-Catherine en lui confectionnant un chapeau. Afin que la fille puisse avoir un marie ou se marié. "fille-mère" : enceinte, sans être mariée. Problème du célibat féminin : il peut soit être choisi (fin XIX, pour la carrière / choix de la sexualité / choix féministe) ou être subi (à cause de l'absence de la dot / cadette, reste souvent à la maison, s'occupe des parents, n'a pas le temps de se mariée). Madelaine Pelletier, La femme en lutte pour ses droits. Célibat d'aujourd'hui. > Les préjugés diminuent, mais disparaît pas. → Dans la culture populaire : représentation plutôt négative ou ambigue. USA, magazine, 1947, Modern Woman = conseil les femmes célibataires d'aller voir un psy. Sex and the City / Mari Kock, Vielle fille. → Horloge biologique. 1980 : image de la "célibattante" : femmes qui veulent faire carrière. > Différences genrées et sociales. → Qui est célibataire ? Et où ? Les hommes célibataires, plutôt jeune entre 35 – 40 ans max "Incel" = célibataire involontaire, incapables de trouver une partenaire amoureuse ou sexuelle, état qu'ils décrivent comme célibat involontaire ou inceldom. Généralement, les femmes incels sont appelées femcels. → Sont plus généralements, des ruraux. → Faiblement diplômés. Les femmes célibataires, souvent + âgées, plus de 35 ans. → souvent : divorcées ou déjà étaient en couple. → urbaines et surdiplômées. > Marché rentable : agences matrimoniales. M. de Foy : veut prendre 5 – 10 % de la dot, s'il permet de constituer un mariage. = objectif : trouver un partenaire, 1825. 1911 : 150 agences Matrimoniales. > Petites annonces : "chasseurs français" (1885). Après 1918 : foires aux célibataires / salons du célibataire. 2000 : speed-dating. Téléréalité (Bachelor / L'amour est dans le pré). > Ambigu du célibataire. INSEE : célibataire = quelqu'un qui a jamais été marié. Le nombre de mariage diminue. "Vie en solo" : (Jean-Claude Kauffman : constate qu'il y a 4 % de célibataires, n'ayant jamais eu de vie de couple. Parmi ses 4%, 2%, c'est un choix). INSEE : parmi les 15 ans et + = 43 % des français mariés – 41 % sont célibataires; – 8,5 % sont divorcés; – 5,5 % sont veufs ou veuves. 2 – La rencontre. L'éducation sexuelle de la jeunesse. > Au XIXe siècle, il n'y en a pas. → Ignorance anatomique et linguistique (étudié par A.M. Sohn : 2/3 des filles; 1/2 des garçons sont incapables de nommer leurs anatomie sexuelle et la reproduction). 1918 – 1939 : Dictionnaire. L'un cherche "testicule, vagin, verge (expliqué comme une baguette)". = Il y a beaucoup de résistance. = C'est + marqué par la bourgeoisie. = + marqué chez les filles bourgeoises, car elles doivent être Pure et Vierge. → Protection et surveillance (moins marqué chez les garçons). Les Ados Garçons vont apprendres les rudiments auprès de leurs camarades. "Oie blanche" Décorporalisation : pas d'image de leurs corps. Même pour soi. On se baigne en chemise. = Difficulté a penser le corps. = + chez les femmes. Renforcé par les dessous (jupon,...). Tabou des règles. → Source de honte, de frayeur. → Superstition. Les tampons : 1934. → Néanmoins, pas trop répandus. Serviette hygiénique : 1896 – 1963. (jetable). Culpabilisation → La Masturbation au XVIIIe siècle, condamné par l'Église. 1960 : littérature sur les dangers de la masturbation. Docteur Tissot, "L'onanisme,..." → Discours intériorisé par les enfants. Les enfants qui se masturbent → sont déviants, vers la nymphomanie,... > Au Xxe siècle. Les précurseurs : – Freud "Essaie sur la sexualité". → Évoque la sexualité enfantine. → Dédramatise la masturbation. → Commence a être pris au sérieux, au sujet de la psychanalyse. – Madeleine Pelletier, "L'éducation sexuelle des femmes". → Prône une éducation sexuelle des femmes pour prévenir les maladies vénériennes. – L'école des parents, 1929, Marguerite Lebrun-Vérine. → Rassemble des docteurs, psychanalistes et pédagogues qui aident les parents a parlé de la sexualité pour éduquer les enfants. – Françoise Dolto, qui va animer des émissions "Lorsque l'enfant paraît". = Le but est de "parler vrai". (1976 – 1978). → 1961 : 52% des parents ont déjà parlés sexualité à leurs enfants. Rapport Simon (1970) → 2/3 des femmes de 20 – 29 ans disent avoir parlées sexualité avec leurs mères. La révolution sexuelle. = Libération. Influence de Wilhem Reich, élève de Freud, mais se montre en désaccord avec ce dernier au sujet de la politique sexuelle. Lutte sexuelle des jeunes, 1932 / La révolution sexuelle, 1936. Mai 68 (slogans / révolutionnaire). → Avant, établissements genrés. Rapport Simon : évolution des moeurs. Homme Femme 50 ans et + 54 % ont eu des rapports 11,00% sexuels avant le mariage. 30 – 49 ans 65 % // 33,00% 20 - 29 75 % // 55,00% Affaire Carpentier : → Dans une banlieue de Paris, "Corbeil". → Deux sont surpris en train de s'embrasser. → Le Médecin Jean Carpentier va faire circuler des tractes, "apprenons à faire l'amour". = Ca a fait scandale : suspension du doc. / outrange aux bonnes moeurs. Affaire Mercier 1972 : → Dans un lycée de Belfort. → Nicole Mercier, professeure de philosophie. → Elle accepta de faire lire et commenter en classe un tract intitulé "Apprenons à faire l'amour". Ce document, considéré audacieux à l'époque, abordait la sexualité de manière éducative, un sujet largement tabou. = L'initiative déclencha une controverse majeure. Un parent d'élève, outré par le contenu, porta plainte pour outrage aux bonnes mœurs, et Mercier fut inculpée. La situation prit une ampleur nationale : grèves massives, manifestations, et mobilisation des syndicats enseignants. Trois lycées de Belfort furent fermés, et l'affaire devint un symbole du conflit entre libertés éducatives et normes conservatrices. = Finalement, Mercier fut acquittée en janvier 1973, mais l'événement eut des répercussions durables. Il contribua notamment à l'introduction de l'éducation sexuelle dans les écoles françaises, officialisée la même année. Circulaires Fontanet (1973), première fois, que l'on va aborder l'éducation sexuelle. → Relativement limité cependant. → Informations sexuelles : obligatoire dans les cours de biologie (reproduction). → Facultatif : éducation sexuelle / on peut y échapper = droit de regard. Au lycée, plus besoin de l'accord, mais on peut s'opposer. La France suit l'exemple : de la Suède (éducation sexuelle, depuis 1933 dans le secondaire et 1936 dans le primaire). Le Danemark. RFA (1968, éducation sexuelle dans le secondaire). En 1972, le Conseil de l'Europe encourage l'éducation sexuelle en cours. Aux USA, ça dépend des états. En 1920 : 40% des hommes bénéficie d'un cours. → Encourage l'abstinence, leçon de morale. Initiation sexuelle et formation du couple. > Au XIXe siècle. Persiste le tabou de la virginité. Dépend des régions. (ex : "vol de la nuit de Noce") (ex : Maraîchinage vendéen : « Maraîchinage » désigne les rituels de fréquentation et de séduction particuliers qui ont eu cours jusqu'au début du XXe siècle entre les jeunes des deux sexes dans la partie maritime du Marais breton-vendéen (le Pays de Monts), et plus particulièrement la permissivité entourant les relations amoureuses prémaritales des jeunes Maraîchins (habitants du Marais). Le verbe maraîchiner a été parfois utilisé pour désigner la pratique du baiser lingual à laquelle s'adonnaient assidûment les adolescents de cette région.) → Dans les campagnes : rencontres au bal, à la foire, à la veillé, à l'église, durant la période de moisson,... Albergement Savoyard : contrat féodal par lequel un paysan — tenanciers libres ou serfs albergataires— recevait d'un seigneur une terre pour une longue période moyennant une redevance annuelle, appelée introge; Maraîchinage Vendéen; Cohabition,... → Dans les classes populaires : Concubinage, usine-couvent : elles sont très encadrées / ça rapporte une dot. Le développement de Jujurieux au XIXe siècle vient de l'industrie de la soie, sous l'influence de Lyon. En 1835, le soyeux Claude-Joseph Bonnet crée une usine-pensionnat, les Établissements C.J. Bonnet (dits "Soieries Bonnet"). En 1880, près de mille jeunes filles de 11 à 20 ans y travaillent, placées par leurs parents, qui s'engagent à ce qu'elles travaillent trois ans et demi au moins. En cas de rupture, les parents doivent verser une indemnité de 50 centimes par jour au patron. Les journées de travail y sont de 13 à 16 heures. Le logement est assuré dans des dortoirs surveillés par des bonnes soeurs, et la prière y est obligatoire. → Dans la bourgeoisie : "double standard". Ils appellent des prostituées, lorettes (Jeune femme élégante et facile) , grisettes (Jeune fille coquette de condition modeste) souvent issu de la classe ouvrière. En 1920, 20% des hommes ont eu leur première relation sexuelle avec une prostituée. Ils le font aussi avec des femmes mariées; grâce à des réseaux de relations amicales ou familiales; marieuses = entremetteuses. "Bals blancs" = organisé pour la rencontre; "blanc" = pureté; ont souvent lieux l'hiver; avec des femmes jeunes de 16 ans. → Pour les fiançailles : on "fait la cour" (à toujours un chaperon) ; bague (l'homme offre une bague / la femme offre un médaillon) ; bouquet; trousseau (c'est 5% de la dot. Linge dans lequel elle arrive); la corbeille (5% de la dot); contrat de mariage. > Au Xxe siècle. ○ La fin des rencontres arrangées : flirt (anglais, décrit une coutume, « conter fleurette » signifie chercher à séduire quelqu'un.) - Résumé de Les Demi-Vierges de Marcel Prévost : Ce roman explore la société parisienne de la fin du XIXe siècle, mettant en lumière les jeunes femmes issues de la bourgeoisie, prises entre les conventions morales et une quête d’émancipation. L’histoire suit Claudine et son amie Micheline, qui découvrent les ambiguïtés de leur époque, où l’apparence de vertu importe davantage que la réalité. Ces « demi-vierges » incarnent une génération tiraillée entre traditions et modernité, souvent critiquée pour son hypocrisie. Le livre dépeint avec ironie et finesse les intrigues sentimentales et les luttes d’identité féminine. Prévost offre ainsi une critique sociale acérée mêlée à un tableau psychologique de la jeunesse de son temps. Alphonse Mucha "flirt". = Le flirt va se banaliser. → Après la seconde guerre mondiale. → Loisirs entre pairs (Bonjour Tristesse de Françoise Sagan : Ce roman raconte l'été d'une jeune fille de 17 ans, Cécile, qui passe ses vacances sur la Côte d'Azur avec son père, Raymond, un homme insouciant et libertin. Leur mode de vie hédoniste est perturbé par l'arrivée d'Anne, une femme élégante et sérieuse, qui envisage d'épouser Raymond. Jalouse et réfractaire à ce changement, Cécile manipule les relations pour éloigner Anne, provoquant des drames irréparables. À travers ce récit, Sagan explore les thèmes du désir, de la liberté et des émotions contradictoires de l'adolescence.) Rapport Simon (1970) : → Il y a moins en moins de jeunes femmes vierges au moment du mariage. → En 1960 : 1/3 ça concerne les femmes. → En 1980 : 1/10 //. Les agences matrimoniales. IFOP : → 2006 : 11% des français c'étaient inscrits au moins une fois sur des sites de rencontres. → 2018 : 26 % // → 2022 : 1/4 des couples formés après une rencontre en ligne. ○ La fin du tabou de la virginité. → Très peu de différence avec l'âge du premier rapport sexuel (moyenne de 17,5 ans). → Transition à la sexualité générale plus longue (plusieurs initiation jusqu'au rapport sexuel). → Écart à la naissance du premier enfant : 2 ans entre le premier rapport sexuel et la naissance du premier enfant. Aujourd'hui, c'est 10 ans. → Usage de la contraception : 1970 : 51% des femmes n'avaient pas utilisées de moyens de contraception pour le premier rapport sexuel. Aujourd'hui, c'est 16%. 3 – L'union. La mariage civil. Édit de tolérance (1787) : permet le mariage civil pour les protestants (avant, ils étaient considérés comme un concubinage). Loi 1792 : Parrainage civil, impose un mariage à la mairie avant l'Église. Code civil Napoléonien (1804). Réforme de 1896 : baisse du coût du mariage = donc + de mariage. Mariage arrangé au mariage d'amour. Le mariage arrangé rappelle l'absolutisme, c'est pour cela qu'on souhaite passer au mariage d'amour. La mariage d'amour, c'est le romantisme, on recherche le grand amour. Endogamie → a décliné à cause des exodes ruraux, etc. Homogamie → reste la règle. Maintien des normes de genre jusque dans les années 70. → Autorité du mari. → Manuel conjugaux pour faciliter les rapports dans le couple. (exemple : Marie Stopes, 1918 / magazine : Confidences 1938 ou Harlequin). À partir des années 70 : crise du mariage. → Critique très virulente : Betty Friedan. → On se marie de moins en moins. → Mariage plus tardif : - En 1970 en France, 400 000 mariages / ans. - Aujourd'hui, c'est 240 000 mariages / ans. → âge moyen du mariage : → 38 ans pour les femmes. → 36 ans pour les hommes. II – La mariage remis en question : rupture du couple. 1 – Le divorce. Droit au divorce (1792) en France. → Plus de 5 ans lorsqu'il a abandonné le foyer (ou le voit plus). → Pour violence / crime / folie. → Pour "incompatibilité d'humeur." Divorce par faute (1804, Code Napoléonien). → On garde le droit au divorce. → On ajoute le dléit d'adultère : la femme risque de 3 mois à 2 ans de prison / l'homme une amende. Loi Bonald (1816) : supprime le dorit au divorce. → Il y a "séparation du corps" : la femme victime de violence conjugale (concerne 80% des cas). Loi Naquet (1884) : rétablissement du droit au divorce. → Si abandon du foyer : + de 3 ans. → Crime / folie / violence / adultère. En 1975, le divorce par consentement mutuel. → Dans les années 70, il y avait 12 divorces pour 100 mariages. → Dans les années 2000, c'était moins de 50 divorces pour 100 mariages. (exemple : Grande-Bretagne : divorce pour faute (1867)). Les évolutions récentes : → Le christianisme : Italie (1970, droit au divorce); l'Irlande (1995 jusqu'en 2019 (il fallait avoir été marié 4 ans). Accroissement du nombre de divorce. → En Europe : 1970 : 10% de divorce. 1990 : 30%. 2000 : 50%. En Italie : 30%. Le droit de garde : → L'enfant moins de 7 ans est avec sa mère. → L'enfant plus de 7 ans est avec son père. En 1884 : enfant au parent non-coupable. En 2002, garde alternée. → 71% aujourd'hui, la garde est confiée à la mère. → 12% le père. Dans 80% des cas, les parents se mettent d'accord. 2 – L'union libre, concubinage, famille monoparentale et récompense. > Union libre. → C'est une revendication : vivre sans être marié. Les précurseurs : Balzac : Physiologie du mariage. Charles Fourier : Le nouveau monde amoureux. Léon Blum : Du mariage. Daniel Stern. > Cohabitation juvénile. 1970 : 1/6 couple on commençait en Union libre. Conséquence : 7 % des enfants nées dans l'union libre. Aujourd'hui : 9/10 des couples. Conséquence : 53% des enfants nées dans l'union libre. Les familles monoparentales. INSEE, 1982, pour la première fois mentionnée. Répond à la cause du divorce. Aujourd'hui, 1/4 famille est une famille monoparentale. Les familles recomposées. INSEE, 1987, pour la première fois mentionnée. En 2014, mandat d'éducation quotidien (signé). Rôle des beaux-parents, assumer les tâches pour l'enfant. 3 – Homosexualité et homoparentalité. Répression et Dépénalisation. → Sous l'Ancien Régime, c'était la peine de mort (rare). > Dépénalisation précoce, plutôt vers les pays latins et catholique. (1932) La France est pionnière : 1791 : crime pour sodomie est supprimé. En 1942, discrimination sur l'âge de la majorité sexuelle (à l'origine, 13 ans = conservé à la Libération). → 21 ans dans le cas de la relation homosexuelle. → 15 ans pour l'hétérosexualité. Des pays protestants / orthodoxes pénalisent l'homosexualité masculine. (ex : en Allemagne 1871, met en place le paragraphe 175 du Code Pénal : Peine de prison pour les rapports sexuels entre homme (max 5 ans). Renforcé en 1935 sous le régime nazi, peine de 10 ans de prison ou au camp de concentration). (ex : En Angleterre, 1885, amendement Labouchère : 2 ans de prison + fouet). (ex : En URSS, 1917, va supprimer toute référence aux crimes de sodomies. Mais sous Staline, repénalisation ( 5 ans au Goulag)). Très rare sont les pays a pénaliser le lesbianisme. L'Autriche pénalise les deux en 1852. > Dépénalisation progressive à partir des années 70. → Angleterre en 1967 "permission society". → RFA en 1969. → USA en 1962 (état par état). → Autriche en 1971. → Russie en 1993. Suppresion des mesures discriminatoires. → En France : 1982. → Au Pays-Bas : 1971. OMS retire l'homosexualité de la liste des maladies mentales en 1990. 69 pays répriment encore l'homosexualité en Occident. 11 prévoient la peine de mort. Le débat sur l'union civile et le mariage. → Le Sida a révélé toutes les discriminations. → L'union civile (Danemark, 1989). → PACS, 1999 en France. → Mariage : Pays-Bas en 2001; France en 2013. 39 pays reconnaissent aujourd'hui le mariage entre personnes de même sexe. L'homoparentalité, terme employé en 1997. → Adoption. → PMA, 2019. → GPA (interdit en France). Deuxième partie I ] Contraception et avortement. 1 – La première révolution contraceptive. Le cas français Taux de natalité : 1800 = 33% pour mille personnes. 1910 = 19 % // 1935 = 14% // Baby-boom = 1941 – 1964 = 20% // 2023 = 9,3% //. Taux de mortalité : 1800 = 28% // 1910 = 21% // 1935 = 15% // 2023 = 9,2% // Population : 1901 = 39 Millions. 1936 = 41 M 1970 = 52 M Aujourd'hui = 68 M Les raisons de la limitation des naissances. > Transformation socio-économique. (1804 : Tous les enfants ont part égales pour l'héritage). > Progrès de l'hygiène et de la médecine. > Développement de l'instruction. > Sécularisation (baisse de l'influence religieuse). > Image de l'enfant : pour le famille et l'état. Les courants idéologiques prônant la restriction des naissances. > Malthusianisme [ Thomas Malthus ]. Veut la restriction des naissances = abstinence. « la population progresse plus vite que les subsistances » ce qui engendre un « déséquilibre croissant » > Néo-malthusien Le néomalthusianisme est une actualisation de la doctrine de Thomas Malthus et de sa prise de conscience des ressources limitées de la Terre. Selon Malthus, la croissance démographique est beaucoup plus rapide que la croissance de la production alimentaire, ce qui nécessite une limitation de la natalité pour éviter les famines dues à la surpopulation. Les néomalthusiens font de cette limitation des naissances un droit et un devoir humains. Malthusian League des frères Drysdale (1877). → organisation britannique dédiée à la promotion du contrôle des naissances et de la contraception, inspirée par les théories de Thomas Malthus sur la population. Les frères Charles Robert Drysdale et George Drysdale, médecins et militants, étaient parmi les figures principales de ce mouvement. → Très influent en France. Ligue de la régénération humaine (Paul Robin, Eugène Humbert), "grève des ventres". → organisation néo-malthusienne française fondée à la fin du XIXe siècle, sous l'influence de figures comme Paul Robin et plus tard Eugène Humbert. Elle militait pour le contrôle des naissances, la liberté sexuelle, et l'émancipation des femmes par la maîtrise de leur corps, et soutenait ce qu'on a appelé la "grève des ventres". Paul Robin : Militant anarchiste et pédagogue, Paul Robin fut un pionnier de l’éducation intégrale et un fervent défenseur de l’émancipation sexuelle. Le terme "grève des ventres" faisait référence à un appel lancé par les néo-malthusiens pour que les femmes refusent de mettre au monde des enfants dans un système jugé inégalitaire et oppressif. Ce concept visait à dénoncer : La misère sociale causée par des familles nombreuses non planifiées. Le rôle imposé aux femmes comme "machines à procréer". La militarisation et l’expansionnisme, associés à une augmentation de la population pour servir les intérêts des États. → Privé l'armée de chair à canon. → Coït interrompu, contraception. > Le Parti Communiste (1917 – 1935). → Contraception / Avortement. En URSS : 1920 → 1934 → 1956 (Avortement autorisé). Les méthodes de restriction des naissances. > Les "funestes secrets" : coït interrompu. Cette méthode, utilisée pour limiter les naissances dans un contexte de tabous et d’interdictions légales, fut à la fois critiquée et tolérée, en fonction des courants idéologiques et des circonstances sociales. = "discipline masculine" seulement 10% des hommes utilisent un préservatif. Éponges spermicides : méthode contraceptive qui combine une barrière physique et chimique pour prévenir la grossesse. Ces dispositifs, souvent en mousse douce et imprégnés de spermicides, sont insérés dans le vagin avant les rapports sexuels pour bloquer et neutraliser les spermatozoïdes. La méthode Ogino, également appelée méthode du calendrier ou méthode du rythme, est une technique naturelle de contraception et de planification familiale. Elle repose sur le calcul des jours fertiles dans le cycle menstruel pour éviter ou favoriser une grossesse. Cette méthode a été développée par le médecin japonais Kyusaku Ogino dans les années 1920 et popularisée dans le monde entier. → Autorisé par l'Église catholique en 1951. En France : Loi du 31 juillet 1920 : → peine de 1 à 6 mois de prison. > Birth control : – Margaret Sanger : infirmière, militante et éducatrice américaine, connue pour son rôle crucial dans le développement du mouvement pour le contrôle des naissances et la planification familiale aux États-Unis et dans le monde. Elle est également une figure controversée, admirée pour son militantisme mais critiquée pour certaines de ses positions sur l’eugénisme. Au début du XXe siècle, le diaphragme (1844) était l’une des rares méthodes contraceptives fiables disponibles, en particulier en Europe. Sanger enseignait aux femmes comment utiliser le diaphragme, le considérant comme une méthode efficace pour leur permettre de contrôler leur fertilité sans dépendre du consentement masculin (comme pour le coït interrompu). – Marie Stoper : scientifique, éducatrice et militante britannique pour les droits reproductifs. Elle est surtout connue pour son rôle dans la promotion de l'accès à la contraception au Royaume-Uni et pour la création des premières cliniques de planification familiale dans le pays. Stopes considérait le diaphragme comme une méthode contraceptive fiable, accessible et non intrusive, particulièrement adaptée pour les femmes mariées cherchant à contrôler leur fertilité. Stérilet en 1928. L'avortement. "Remède de femme"; "Faiseuse d'anges", Sens : Femmes qui pratiquent l'avortement illégal. Origine : Apparue au XIXe siècle, cette expression fait référence à ces femmes qui pratiquaient l'avortement de manière clandestine et complètement illégale. Auto-avortement (plantes, aiguilles, chutes). Curetage à vif : manière de punir, sans anesthésie. Cela fait référence à l'aspiration ou au grattage de l'utérus de manière directe et souvent sans anesthésie appropriée, en particulier dans le contexte d'une grossesse ou d'un avortement. Voyage à l'étrnger (GB, délais de 28 semaines, 1967). > En France, Code Pénal de 1791, prévoit une peine de travaux forcé pour une personne qui pratique l'avortement. La femme ne risquait rien. > Code pénal de 1810 – 1923 : pour les personnes ayant pratiqué l'avortement : – 5 – 20 ans de prison. 5 à 10 ans pour les femmes avortés. > Loi du 27 mars 1923 (correctionnalisation de l'avortement). → 1 – 5 ans pour les personnes qui ont pratiqués l'avortement. → 6 mois à 2 ans pour les femmes avortés. = C'est le juge qui applique la loi. > Loi du 15 février 1942 (exécution de Marie-Louise Giraud). → Crime contre la sûreté de l'état. → Peine de mort pour ceux qui pratique l'avortement. 2 – La seconde révolution contraceptive. La libéralisation de la contraception. Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé : médecin et militante française, surtout connue pour son engagement dans la lutte pour les droits reproductifs des femmes, notamment pour la libéralisation de l'avortement et l'accès à la contraception. Elle a joué un rôle clé dans la promotion des droits des femmes en France pendant la seconde moitié du XXe siècle. → "Maternité heureuse" est un ouvrage publié en 1956 par Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé, une figure clé de la lutte pour les droits reproductifs des femmes en France. Ce livre a joué un rôle important dans la diffusion des idées progressistes sur la contraception et la planification familiale à une époque où ces sujets étaient encore largement tabous et mal compris. Le planning familial dans les années 1960 a marqué un tournant décisif dans l’histoire des droits reproductifs, particulièrement en France et dans d’autres pays occidentaux. C’était une époque où des mouvements sociaux et des avancées législatives ont permis de rendre plus accessible la contraception et de donner aux femmes davantage de contrôle sur leur fertilité. La pilule contraceptive développée par Gregory Pincus et son équipe dans les années 1950 est l'une des innovations les plus marquantes du XXe siècle, car elle a radicalement changé les rapports sociaux, économiques et politiques des femmes en matière de contraception et de contrôle de leur fertilité. Loi Neuwirth, 28 décembre 1967. En légalisant la contraception, elle a permis aux femmes de prendre le contrôle de leur fertilité et a contribué à leur émancipation sociale et économique. L'encyclique Humanae Vitae, publiée le 25 juillet 1968 par le pape Paul VI, est un document fondamental de l’Église catholique, qui traite de la régulation des naissances et de la moralité des méthodes contraceptives. Ce texte a eu une grande influence sur la doctrine catholique en matière de sexualité, de mariage et de procréation, et a suscité de nombreuses réactions, tant au sein de l'Église que dans la société en général. → Condamnation de la contraception et de l'avortement. Le combat pour le droit à l'avortement. Loi Veil du 17 janvier 1975 est une loi fondatrice en France, qui a légalisé l'avortement, ou interruption volontaire de grossesse (IVG). Elle a été portée par Simone Veil, alors ministre de la Santé sous le président Valéry Giscard d'Estaing, et est l'une des réformes les plus importantes du XXe siècle en matière de droits des femmes en France. La loi a permis aux femmes de disposer librement de leur corps en matière de reproduction et de mettre fin à des pratiques dangereuses et illégales d'avortement. → 10 semaines. 1983 : remboursement sécurité sociale. 1992 : délit d'entrave à l'IVG (complétée la désinformation en 2017). 4 juillet 2001 : 12 semaines. 2 mars 2022 : 14 semaines. 8 mars 2024 : inscription dans la constitution. II ] Maternité et paternité. 1 – Le rôle de la mère. Valorisation de la fonction maternelle. "Ange du foyer" : Coventry Patmore (1823-1896) est un poète et écrivain anglais, principalement connu pour son œuvre The Angel in the House (1854-1856), qui a été publiée en deux parties : The Angel in the House et The Espousals. Cette œuvre est l'une des plus célèbres de Patmore et a profondément influencé la vision victorienne de la femme et du mariage. Politique familiale : – Loi Engerand, 1909. – Assurance maternité, 1928. – Allocations familiales, 1932. Fête des mères : Mother's Day (USA, 1908 – 1914 officialisation de même en Grande-Bretagne). En France, officialisé en 1926 et 1941 sous Vichy. Médaille de la famille française (1920). → Récompense les mères de familles nombreuses. Médicalisation de la maternité. Accouchement sans douleur (dans les années 30 en Grande-Bretagne / Année 50 en URSS / 60 en France par Pierre Simon). → Autorisé par l'Église en 1956. Péridurale en 1921. Diffusé en 1970. Accouchement à l'hôpital en France : 1927 : 50%; 1974 : 98,5%. → Baisse de la mortalité maternelle. → Rupture des solidarités traditionnelles. Naissance assistées à domicile. ( Pays-Bas : 30% des naissances sont assistées). Développement de la puériculture. Disparition progressive des nourrices, baisse de la mortalité infantile. – 1900 : 142% pour mille personnes. – 1938 : 66% // – 1970 : 18% // – 2023 : 3,7% //. Essor du biberon : au début, biberon Robert. → Problème, difficulté à nettoyer le tube = bactérie. Fin de l'emmaillotement. Puéricultrice (1947). Prénatal (1947). Docteur Spock (1946) : athlète et un pédiatre américain qui publia en 1946 le livre The common sense book of baby and child care. Laurence Pernoud (1956) : figure française bien connue, principalement pour ses livres sur la maternité et l'éducation. En 1956, elle commence sa carrière d'écrivaine et devient surtout célèbre pour son ouvrage "J'élève mon enfant", publié pour la première fois en 1975, qui a profondément marqué plusieurs générations de parents. Les évolutions du rapport à l'enfant. La génération du refus. → Éducation anti-sexiste. → Le droit à l'enfant. → PMA (1884 : L'insémination artificielle (c'est la technique d'AMP la plus simple et la moins coûteuse. Elle consiste à recueillir et préparer le sperme du conjoint ou d'un donneur pour l'injecter directement dans l'utérus de la femme de façon synchronisée avec l'ovulation.) 1953 : sperme congelé, Sherman et Bunge ont congelé du sperme humain équilibré avec 10 % de glycérol sur de la glace sèche avec un taux de survie de 67 %. 1978 : premier bébé éprouvette. Lois de bioéthique (1994). 2 – Le rôle du père. La lente remise en cause de la toute puissance paternelle. → Diderot / Rousseau avec L'Émile. Code civil de 1804 rétablit la correction paternelle jusqu'en 1935. Image du "bon" et du "mauvais" père. La loi de 1889 sur la déchéance paternelle fait référence à une législation qui modifie les conditions relatives à l'autorité parentale en France, en particulier en ce qui concerne les droits du père. Cette loi visait à protéger les droits de l'enfant et à rétablir l'ordre moral dans certaines situations où le père n'exerçait pas correctement son autorité parentale. Mise en place de l'autorité parentale (4 juin 1970). Choix du nom de famille (4 mars 2002). L'image du nouveau père. Congé parenité (2002, 2021). Congé parental (2001, 2015). III ] Enfance et jeunesse. 1 – Le relations familiales. du milieu du XIXe aux années 1950. Fort contrôle parental. → Les enfants doivent le respect. → Peut donner lieu à des conflits. André Gide, 1897 : écrivain français majeur, publie son premier roman significatif, Les Cahiers d'André Walter, un ouvrage qui marque une étape importante dans son parcours littéraire. Cet ouvrage est une introduction à sa vision de la littérature et de la vie, tout en annonçant des thèmes récurrents qui imprègneront son œuvre à venir, comme le conflit entre la liberté individuelle et les contraintes sociales. Notion d'adolescence observé chez les garçons, dans la bourgeoisie. Du à l'allongement de la scolarité : → 1882 : 13 ans. → 1936 : 14 ans. Réglementation du travail des enfants : – Factory Act de 1833 en G-B. Interdit pour les enfants de moins de 9 ans. En France, Villermé interdit ça à 8 ans. Des années 50 aux années 70. Allongement de la scolarité : – 1959 : 16 ans. – 1965 : mixité. Renversement des équilibres générationnels, "enfant roi". Culture jeune (Salut les copains, 1959, 1962). Disparition des châtiments corporels. → 1979 en Suède, interdiction de la fessée. → 2019 pour la France. Depuis les années 70. La reconnaissance des droits de l'enfant (SDN, 1924). Déclarations des droits de l'enfant de l'ONU, 1959. Convention des NU, 1989. Phénomène Tanguy (2001) : Ce terme désigne les jeunes adultes, souvent dans la vingtaine ou la trentaine, qui choisissent de vivre chez leurs parents au lieu de s'établir de manière autonome, ce qui est en contraste avec les attentes traditionnelles de la société, qui considèrent l'indépendance et l'autonomie comme des étapes normales de la vie adulte. → En 2023 : – 18 ans = 47%. – 21 ans = 31%. → Paris = 25 ans = 46%. 2 – L'encadrement de la jeunesse. Politique de la jeunesse. Front Populaire. Secrétariat général de la jeunesse (1940). Maisons des jeunes et de la culture (1944).

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