Mariage et société dans la Rome antique

Le chef de famille à Rome, qui exerce l'autorité sur tous les membres de la famille, y compris les enfants, les femmes et les esclaves.

La femme romaine avait des rôles principalement domestiques et maternels. Elle ne pouvait pas participer à la vie politique.

La forme de parenté à Rome, qui se base sur la lignée paternelle et inclut les personnes adoptées.

La citoyenneté romaine, initialement réservée aux hommes libres de Rome, a été étendue aux hommes libres de l'empire sous l'empereur Caracalla en 212 de notre ère.

La possibilité d'avoir des enfants par un autre homme que le mari, avec le consentement de ce dernier, afin de pallier l'infertilité du mari.

La possibilité pour un homme marié à Sparte de prêter sa femme à son ami, afin d'avoir des enfants, avec l'accord du mari et si la femme a déjà des enfants.

La pratique d'un homme entretenant des relations sexuelles avec un jeune garçon, notamment populaire à Sparte dans l'Antiquité.

Une courtisane de luxe dans la Grèce antique, payée très cher pour sa beauté et son intelligence.

Pratique sociale consistant à confier durablement un enfant à un membre de la parentèle pour son éducation.

Enfants nés hors mariage.

Le taux d'enfants illégitimes était plus élevé en ville car les femmes enceintes cherchaient à accoucher loin de leur village.

L'abandon d'enfant était plus fréquent en Europe du Sud qu'en Europe du Nord.

Le nombre d'abandons d'enfants a augmenté au XVIIIe siècle, en particulier en Italie.

En France, les seigneurs étaient légalement responsables des enfants abandonnés, mais la prise en charge était souvent inefficace.

Saint-Vincent de Paul a fondé un hôpital pour les enfants abandonnés en 1638, qui a pris en charge des milliers d'enfants.

Les abandons d'enfants étaient motivés par la misère, l'illégitimité et la limitation des naissances.

Au XIXe siècle, il n'y avait pas d'éducation sexuelle formelle. Les jeunes étaient souvent dans l'ignorance totale sur l'anatomie et la reproduction.

À la fin du XIXe siècle et au début du XXe, les dictionnaires incluaient des termes sexuels, mais souvent associés à la peur et à la résistance.

Le concept de 'décorporalisation' se réfère au fait de ne pas comprendre son propre corps, notamment à l'époque où les femmes portaient des sous-vêtements restrictifs et où les règles étaient considérées comme un sujet tabou.

La masturbation était condamnée au XVIIIe siècle et considérée comme un acte déviant et dangereux.

Freud a été l'un des premiers à évoquer la sexualité enfantine et à dédramatiser la masturbation.

Madeleine Pelletier a prôné une éducation sexuelle pour les femmes afin de prévenir les maladies vénériennes.

L'école des parents a été créée en 1929 pour aider les parents à parler de la sexualité avec leurs enfants.

Françoise Dolto a joué un rôle important en popularisant le discours sur la sexualité enfantine à travers ses émissions de radio et de télévision.

La citoyenneté romaine conférait des droits et des devoirs. Les droits incluaient le droit de vote, de servir dans l'armée, d'accéder à des postes de magistrat, de posséder des biens, de pratiquer une religion, de faire un testament, de porter la toge et de se marier légalement. Les devoirs comprenaient le service militaire et le paiement des impôts.

Le cursus honorum était un parcours politique réservé aux citoyens romains les plus riches. Il permettait d'accéder progressivement à des fonctions importantes, de la questure à la fonction de consul. Ce circuit permettait aux riches de gravir les échelons.

Le mariage à Rome était une institution importante, mais son importance a diminué avec le temps. Les femmes avaient un statut plus élevé que dans la Grèce Antique, elles pouvaient posséder des biens et hériter. A partir du 1er siècle avant J-C, les femmes étaient soumises à une tutelle et perdaient progressivement des droits.

Le divorce à Rome était simple. La séparation pouvait être décidée par l'un des conjoints. Il suffisait de 'casser les tablettes du mariage' pour se divorcer. Le divorce était jugé négativement par la société romaine.

La loi Julia, instaurée par Auguste en 17 av. J-C, sanctionnait l'adultère. Si le mari ne divorçait pas et ne poursuivait pas sa femme adultère, il risquait d'être inquiété. La femme et son amant étaient exilés.

La loi Papia Poppaea, promulguée en 9 ap. J-C, visait à relancer la natalité en accordant des primes aux familles nombreuses et en taxant les célibataires et les familles avec moins de trois enfants. Cette loi a été abandonnée 40 ans plus tard.

Les enfants romains étaient élevés par leurs pères. Ils pouvaient être émancipés, abandonnés ou avortés. Un enfant sur deux perdait son père avant l'âge de 20 ans.

Les années 1960 et 1970 ont vu l'émergence de la sexualité comme un sujet de débat public en France, avec des mouvements sociaux et des affaires judiciaires marquant un tournant dans les normes sociales.

Cette affaire a remis en question les normes morales et les tabous concernant la sexualité et l'éducation sexuelle en France.

Ce mouvement social a largement contribué à transformer les attitudes et les mentalités en France concernant la sexualité et l'éducation sexuelle.

Nicole Mercier, professeure de philosophie, a été accusée d'outrage aux bonnes moeurs pour avoir fait lire un document traitant de sexualité en classe.

Ce rapport a révélé une évolution importante des moeurs en révélant une augmentation des rapports sexuels avant le mariage chez les plus jeunes générations.

La première introduction officielle de l'éducation sexuelle dans l'enseignement en France après les mouvements sociaux et les affaires judiciaires.

Le modèle suédois d'éducation sexuelle a influencé la France et d'autres pays européens.

L'éducation sexuelle est devenue un sujet de débat international, avec des initiatives et des politiques variées selon les pays.

Le mouvement néo-malthusien qui encourage les femmes à refuser d'avoir des enfants dans un système injuste.

La pratique qui vise à limiter les naissances en utilisant des méthodes contraceptives ou d'autres moyens.

L'utilisation de méthodes naturelles de contraception pour éviter la grossesse, basées sur le calcul des jours fertiles du cycle menstruel.

Une méthode contraceptive mécanique qui combine une barrière physique et chimique, en utilisant une éponge imprégnée de spermicides pour bloquer les spermatozoïdes.

L'interruption du rapport sexuel avant l'éjaculation pour éviter la fécondation.

Une militante américaine du mouvement pour le contrôle des naissances et la planification familiale, connue pour son travail et ses prises de position parfois controversées.

L'idée que la croissance démographique rapide peut avoir des conséquences négatives, notamment la pauvreté et la guerre.

Une période en URSS où l'avortement était autorisé, puis interdit, puis autorisé à nouveau.