Cours 2 : L’État et l’institutionnalisation de la violence PDF
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2024
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This document is a lecture on political science, specifically focusing on the topic of the state and institutionalised violence. The lecture discusses concepts such as the nature of the state, its origins, theories of the state, and the role of interest groups and factors in the formation and maintenance of a state.
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✏️ S1:Cours 2: L’Etat et l’institutionnalisation de la violence Date de création @10 septembre 2024 15:04 Matière Politics Sélection...
✏️ S1:Cours 2: L’Etat et l’institutionnalisation de la violence Date de création @10 septembre 2024 15:04 Matière Politics Sélection CM PARTIE 1 DU COURS Partie 1 : L’Etat 1. Définition : Etat → Selon Weber : Entreprise politique à caractère institutionnel qui revendique avec succès le monopole de l’usage légitime de la force physique sur un territoire donné. (Voir Economie et Société) La revendication de cette entreprise : je veux être un état lorsque il n’y a que moi qui peut infliger des contraintes. (Je peux pas enfermer mon voisin dans une chambre mais l’état peut le mettre en prison). L’état fait des choses qu’il interdit lui-même (interdit de raquetter mais il fait payer des impôts par exemple) S1:Cours 2: L’Etat et l’institutionnalisation de la violence 1 Seul l’Etat peut légitimement user de la force physique. L’Etat est solide quand la violence qui ne vient pas de lui est délégitimé/ rendu mauvais. Si la violence en dehors est considéré, du moins par une partie, comme légitime, l’Etat est fragile. L’Etat, c’est quand il revendique ce monopole avec succès (il y arrive, du moins plutôt) (On s’en fiche du consentement des autres en soi, tant qu’il y arrive c’est état) Concept de territoire : un état a toujours une revendication sur un territoire. Il peut être défini et connu mais ça peut aussi être flou et non reconnu. Selon le droit constitutionnel, 3 conditions pour être un état : Une population, un territoire (avec des frontières) et un gouvernement. La reconnaissance des autres pays peut s’y ajouter. → Voir le conflit territorial entre la croatie et la Serbie (une partie que personne ne revendique, la Serbie dit que c’est à la Croatie et la Croatie dit que c’est à la Serbie. C’est une terra nullius. Le Liberland, un état fondé en 2015 sur ce territoire a pris place mais n’est reconnu par personne. Néanmoins, il a des relations d’entente avec la Somaliland, un état qui, malgré qu’il a tout d’un état, n’est reconnu par aucun membre des nations Unis. Rappel : Ne pas mettre tous les régimes autoritaires “dans le même panier” dans la mesure où l’un peut être si différent de l’autre. On le verra dans le cours 3. Vulnérabilité des états : Guerres civiles et révolutions 2. Théories de l’origine de l’Etat : Théorie de la discontinuité : (Voir Leviathan de Hobbes; Locke(Le Traité du gouvernement civil ?), Rousseau(Les gens vont essayer de faire un état où chacun veut son poids dans la décision collective et avoir souveraineté) → des philosophes qui recherchaient à justifier l’Etat) 🔖 Fiches de lectures Un moment y’avait pas d’état puis y’a eu une rupture un moment dans l’histoire de l’humanité à cause de certaines raisons et après y’a eu état. L’Etat émerge comme une entité extérieure aux individus. Théorie de continuité : → Des formes de violence légitime et territoire a tjr existé même à l’époque du chasseur cueilleur ds populations pré-étatiques et non-sédentaires (De la S1:Cours 2: L’Etat et l’institutionnalisation de la violence 2 division du travail social, Durkheim, Malthus) Malthus → Le contrôle de l’Etat et la spécialisation émergent au fur et à mesure que les gens se reproduisent et que la population s’accroit. Des gens crèvent et ceux qui restent sont plus spécialisés (c’est lui qui a d’une certaine manière “inventé” théorie Darwin.) Ces théories du contrat social → impact historique (on verra ça dans les prochains cours) Rousseau : “Le premier qui, ayant enclos un terrain, s’avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile.” La propriété produit l’Etat : (Ici propriété = agriculture, ça avez commencé comme ça, les vaches étaient compatibles avec le nomadisme au passage). Quand vous êtes propriétaire/agriculteur (ceci est à moi), on attire les pilleurs (quand t’es nomade, c’est dur de te voler, mais quand t’es sédentaire, on peut venir te prendre de ton truc) Idée de la thèse de Rousseau : Le contractualisme (ou théorie du contrat social) est un courant de philosophie politique datant du XVIIe siècle qui pense l'origine de la société et de l'État comme un contrat originaire entre les humains, par lequel ceux-ci acceptent une limitation de leur liberté en échange de lois garantissant la perpétuation du corps social. Le contrat social en question ne fait pas référence à un contrat physique, mais à un contrat hypothétique. Livres en rapport : Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalités parmi les hommes - Rousseau De l’inégalité parmi les société → reprend des théories de Rousseau en good good. → Jared Diamond Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. Les espagnols ont vite fait de les réduire en esclavage, les anglais qui sont arrivés en retard un siècle plus tard ont voulu en Amérique du Nord, aussi, exploiter des populations indigènes pour les faires travailler et s’enrichir. Mais en faisant des colonies, ils ont fini par mourir de faim car les indigènes, S1:Cours 2: L’Etat et l’institutionnalisation de la violence 3 nomades, se cassaient et donc dur d’en prendre sur place. Les anglais n’arrivaient pas à les réduire en esclavage. Des villages se sont créés en Amérique du Nord où c’était carrément écrit “celui qui travaille pas ne mange pas” pour les anglais. En gros, ça aurait été plus facile d’exploiter les indigènes si ils n’auraient pas été nomade mais sédentaire. L’Etat vient aussi de cette tradition. La propriété nous rend alors vulnérable → du moment qu’il y’a propriété, faut une hiérarchie pour assurer l’ordre/la sécurité. Création d’armes pour se protéger, création des soldats donc 2 catégories : les soldats et les agriculteurs. Paradoxe de l’agriculture (Diamond) : Today quand on analyse les os des gens → on découvre que l’état des os des chasseurs-cueilleurs étaient meilleurs (en meilleur santé) que ceux des agricultures. Pk agriculture alors ? Car augmentation de la population donc on a dû passé “de la qualité à la quantité” selon Diamond. (Cf L’Agriculture ou la pire erreur de l’histoire d l’humanité, article de Jared Diamond et Clives Dennis, mai 1987, revue “Discover Magazine”) C’est L’Etat qui se crée autour de la propriété et de la volonté de piller les autres (prédation) (Prédation au pouvoir politique de Tilly , Collier) On revient sur la thèse de la continuité Une autre théorie : La propriété n’a pas eu un si big impact. (Voir Nobert Elias, la civilisation des meours) La spécialisation font que bcp sortent de lagriculture → bureautisation (phonétique) → pour taxer les gens faut les identifier (besoin de taxation). Les états les plus organisés engloutissent les moins organisés; Tilly : “War makes states and the state makes war” (Les guerres font les états autant que les états font les guerres.) Certains disent que l’état se créent par la guerre mais ici on dit pas ça, on dit que la guerre les fait juste grandir. L’augmentation de la population mène à la spécialisation comme à la guerre. Au moyen-âge, il y’avait des centaines d’états, en 1815, que 25. Livre de Robert Elias → son livre observe d’un pts de vue historien que la violence privée baisse (le meurtre n’était pas le pire des crimes, trkl qu’une mère tabaissait son fils). On observe de plus en plus une pénalisation de cette violence privée (avant les duels à l’épée c’était trkl mais mtn c’est invraisemblable) Ici, l’Etat, au fur et à mesure qu’il est installé, va revendiquer S1:Cours 2: L’Etat et l’institutionnalisation de la violence 4 de plus en plus le monopole de la violence, la violence légitime. Avant si on se faisais giflé par son père, trkl. Aujourd’hui, c’est truc big grave. La violence est de moins en moins tolérée par les individus. 2- Théories du fonctionnement de l’Etat En 1815, dans le monde, y’avait que 25 états, vers 1942, big boom au niveau des états : 4 grandes explications : Guerres entre empires → éclatement des empires (tel que l’empire Russe, Autriche-Hongrie, Ottoman, au début 1900). Les guerres ont produit les états Décolonisation (1945-1980) Chute du bloc de l’Est (URSS et Yougoslavie, en 1990) La norme internationale d’intégrité territoriale produit moins de guerres et plus de sécessions (paradoxe de sécession, 1945) Info : La sécession est l'action conduite volontairement par une population pour se retirer, se séparer de la collectivité à laquelle elle appartenait historiquement : Etat, cité, parti politique, groupe, école, etc. L' objectif est de former une nouvelle entité autonome ou de se joindre à une autre. (Voir la Revue de Rota graziozi, la fragmentation politique, une revue de la littérature) Le droit des états de disposer d’eux-mêmes → arrivé lors de années 20. C’est pour protéger les pays notamment au niveau de la conquête et de la colonisation. Suite à conflits sécessionnistes, le nombre d’états à augmenté. (Voir guerre de sécession USA) Que deviennent les états ? (Deux livres : Economie et société de Weber, l’idéologie allemande de Louis Demony) Comment les états se perpétuent ? Tradition marxiste : -Théorie des classes : Les bourgeois (prédateurs) vivaient sur les pauvres. Il applique cet exemple sur les capitalistes, à présent les prédateurs. On considère l’Etat comme quelqu’un qui a réussi à opprimer les autres. Les moyens de production sont controlés par un grp de gens qui controlent l’Etat. C’est une perception de l’Etat assez pessimiste en plus d’être plutôt instable (cette perception). Ici des moyens mis en place pour assoir son pouvoir. S1:Cours 2: L’Etat et l’institutionnalisation de la violence 5 Pour Bourdieu, l’école c’est un outil pour la classe bourgeoise d’assoir son pouvoir (en parlant de sujets que cette classe parle). Tradition weberienne : L’Etat va se créer avec certes domination mais aussi spécialisation. On a un état qui échappe de la mains des gens dont des dirigents, l’Etat est indépendant. Un président come, il peut pas tout changer. L’Etat devient une grosse machine qui marche toute seule. Ici, c’est plus un grp qui domine un autre grp, un état c’est un indépendant neutre (ni negatif, ni positif) qui fonctionne tout seul. → Bureaucratisation croissante Comment un état arrive à se légitimer ? (Selon Weber) Légitimité charismatique, lié au charisme du dirigent (ici on voit que l’état n’est pas totalement exogène) (Ex : Staline) Légitimité traditionnel, ça se fait depuis toujours donc on continue à le faire (ça a le mérite de bien coordonner la population) Légitimité légale → c’est écrit dans la loi donc on doit le faire. La constitution était demandée sans être écrite avant car si on l’écrivait, même le roi pouvait pas s’en affranchir. Une fois que c’est écrit, les systèmes d’inplimentation (phonétik) vont faire de l’état un état exogène (y’a un processus pas clair mais j’ai pas suivi). Au niveau des états entre eux, il y’a une légitimité intérieure et une légitimité extérieure. Point de vue internationaliste : Un état doit être reconnu par les autres, en droit international, y’a des théories. -Théorie constitutive : Une unité politique doit être reconnue par un Etat au moins pour être reconnue comme telle. -Théorie déclarative : Une unité politique est qualifiée d’Etat si elle possède un territoire permanent, une population permanente, un gouvernant et la capacité d’entrer en relation avec d’autres états. (c’est à ce moment là que l’on peut se déclarer être un état à la communauté international, c’est les conditions) Etat de fait → tous les attributs sauf la reconnaissance. Ex : Somaliland qui a son économie, gouvernement..Ect mais qui est pas reconnu (phonétik) La reconnaissance limitée implique souvent une souveraineté extérieure limitée dans la pratique S1:Cours 2: L’Etat et l’institutionnalisation de la violence 6 Partie 2 : Nation et Souveraineté 1- Théories de la nation Etats, nations et peuples : Etat = Structure institutionnelle Peuple = Groupe de personnes avec une identité commune (pas très clair comme def) Nation = synonyme de peuple, il devient progressivement synonyme d’Etat (c’est un glissement de sens/glissement sémantique) -Comment ce glissement s’est fait ? → Il s’est fait au moment où on a décidé que les contours d’un état devait être celui d’une nation. Av. c’était pas ça (état avec plusieurs nations, et langues). Y’a eu la création d’états assez homogènes. Deux concepts de la nation : Tradition allemande : Fichte (philosophe allemand) (1807)(Voir avec le peuple allemand, les valeurs communes, l’identité commune, la même façon de voir les choses, usages et meurs. Y’a des trais premiers pour reconnaitre d’où la personne vient (je pense). C’est une conception primordialiste) Définition : Le Primordialisme (en anglais : Primordialism) est un concept sociologique suivant lequel il existe des liens entre les membres d'une nation qui sont fondamentaux et irrationnels et qui sont basés sur la religion, la culture, la langue. Il en découle que l'identité de la nation peut être considérée comme une donnée ancienne, un phénomène naturel. Tradition française : Renan (1887) (Il dit que le peuple se défini par la volonté d’en être un, “le peuple est un referendum de tous les jours”) 2- L’évolution des nations européennes Big 4 moments en Europe où les états se sont constitués : S1:Cours 2: L’Etat et l’institutionnalisation de la violence 7 Traité de Westphalie (1648) : Un Etat souverain reconnu par les autres états (Avant c’était la norme les cités-Etat, maintenant on en a que 4 en Europe comme Saint-Marin, Vatican, très récemment c’était Mulouse, en FR. La commune avait pour ambition (je crois) d’être comme une cité-Etat. Congrès de Vienne (1815) : Recherche de l’équilibre des forces. Traité de Versailles (1919) : Y’avait des questions ethno-linguistiques qui a provoqué des mouvements de populations et des mouvements de frontières. Traité de Paris (1947) : Traité qui marque la fin de la Seconde guerre mondiale. (Voir sur Wikipédia l’évolution des frontières de la Pologne au cours du temps) (Voir sur les slides les cartes qu’il faut savoir) (Se faire un planning et une liste de trucs à regarder) 3- Le concept de souveraineté : Voir livres : Carré de Malberg de Guillaume Bacot et “l’Etat moderne et son droit” de Jellinek (def de Jellinek : compétence de la compétence) Souveraineté : droit de décider de qui a le droit de prendre quelles décisions (la compétence de donner des compétences en interne (chosir assemblée..Ect) mais aussi externe (faire des traités internationaux, engagement international qu’on peut déléguer, reprendre) Autonomie : droit de décider de tout le reste. (définition de l’Académie française dans le sens politique du terme : Qui se gouverne totalement ou partiellement par ses propres lois ; qui bénéficie d’une certaine liberté de s’administrer soi- même dans un cadre déterminé.) Souveraineté royale : un roi / Souveraineté nationale : c’est la nation qui a le pouvoir / Souveraineté populaire : le peuple a le pouvoir. En interne, c’est la nation qui rule. En externe, on rappelle qu’en France, c’est la nation française qui rule en terme de politique extérieure par exemple. (demande à quelqu’un qui t’explique) Souveraineté interne (interne au pays, contrairement à la souveraineté extérieure qui renvoi aux politiques extérieures) → lorsqu’on parle qui qui est le souverain. Le peuple est représenté par la nation. La nation est abstraite, il S1:Cours 2: L’Etat et l’institutionnalisation de la violence 8 faudra alors qu’elle soit incarnée par les représentants choisi par le peuple. Tout ça d’un point de vu juridique. D’un point de vu réel, celle qui peut redessiner les compétences attribuées, c’est la Constitution qui peut être changée (on verra ça au cours prochain). Partie 3 : Fragilité des états : guerres civiles et révolutions (On va ici sortir de l’Europe) Voir livre : Le choix des armes, Raul Magni-berton et Sophie Panet Qu’est-ce qu’une guerre civile : Quand on a une guerre de mafia, c’est pas une guerre civile, faut qu’il y est un état impliqué, que la violence soit intense (sinon on peut mélanger avec la criminalité. Des cartels de drogue qui n’ont pas de revendications politiques (voir Haïti pour le cas contraire) et qui ne veut pas se mettre à la place de l’etat, c’est pas une guerre civile. Donc ne pas essentialiser les def ) et réciproque (sinon ça peut être un génocide si y’en a qu’un qui dégome l’autre) Dans le droit international, si l’armée est impliquée, c’est une guerre civile. Evolution des guerres civiles : Nombre d’Etats en conflit par type de conflit : Les guerres coloniales ont fini par disparaitre dans les années 70, les guerres inter-étatiques tendent à disparaître. Guerres civiles y’en a beaucoup, les états nouveaux sont plus fragiles, on a vu tout à l’heure que le nombre d’état est croissant et le nombre de guerres civiles internationalisés (d’autres pays interviennent de l’extérieur). Après la seconde guerre mondiale, y’a eu une reconstruction du monde avec un système économique global (globalisation financière, Cf Conférence de Bretten Woods), les états Unis qui se sont revendiqué gendarme du monde et, dans ce monde multipolaire, les autres pays qui veulent s’affirmer. De ça, les états se mêlent quand il est question d’une guerre civile. Dans les années 60 y’avait des guerres civiles et s’est fini, mais les conflits se rallongent et c’est pour cela que celles commencées dans les années 80 sont toujours en cours. (Cf Afrique et Moyen-Orient) On remarque que + les guerres sont internationalisées et plus elles durent longtemps (ici c’est le cas des guerres civiles) (voir la carte orange des guerres civiles contemporaines de 89 à 2017) S1:Cours 2: L’Etat et l’institutionnalisation de la violence 9 On peut se dire “droit d’ingérence” mais en situation urgente, les pays interviennent (ex : génocide) mais à partir du moment qu’on parle d’une situation d’urgence, une guerre civile en est une aussi. Donc les pays interviennent, ce qui explique pourquoi on n’empêche pas l’internationalisation des guerres civiles. 4- Motivations pour contester le monopole de l’Etat Les griefs : injustices et contestation de l’Etat, on s’en plaint quoi. Qu’est-ce qui fait une guerre civile ? Mythe : c’est quand y’a une injustice terrible et une oppression très forte (c’est largement faux) → Voir logique de l’action collective de Mancur Olson → Grief : parfois on est prêt de faire tord à soi-même pour faire du mal à un autre (On est prêt à perdre un petit peu pour que l’autre ne recommence plus par exemple). Ex : Zoro (Il risquait sa vie à chaque fois) (Faut en perdre de son côté pour que ce soit un Grief) Pourquoi les gens opprimés ne se révoltent pas ? (Voir la Servitude volontaire de La Boétie) Olson a répondu très clairement : On est dans une situation où j’ai peu de chance pour que la manif fonctionne et si ça fonctionne, même si je ne serais pas parti, je bénéficierait du bon résultat (C’est le paradoxe de l’action collective et le attitude du passager clandestin(free rider) non ?) Grief → non suffisantes et non nécessaires pour qu’il y est une contestation. Pause récap à partir d’ici hehe : Qu’est-ce qui fait la vie et la mort des états, comment les états fonctionnent (s’indépendantisent…etc) La mort des états -> lorsqu’un état n’arrive plus à revendiquer le monopole de la violence, il n’a plus lieu d’être (il est mort). Il y’a parfois des états qui sont reconnus mais qui n’ont pas le monopole de la violence (trouver exemple) (par opposition aux états non reconnus mais qui ont toutes les conditions pour, comme la somaliland par exemple). Un état légitime n’est pas forcément juste, c’est juste que l'opposition n’est pas suffisamment armée/forte pour remettre en cause le monopole de la violence soit l’état, le gouvernement en place. Quand l'État perd sa légitimité, les gens se révoltent. S1:Cours 2: L’Etat et l’institutionnalisation de la violence 10 > Problème de l’action collective qu’on avait vu la dernière fois avec le free rider > Les griefs ne sont ni suffisants, ni nécessaires pour qu’un état s’éffondre, y’a déjà le problème du passager clandestin (faut que tout le monde se mobilise de manière intense, tous ensemble). Des états qui ne sont plus légitimes fonctionnent encore. Des états tombent sans griefs, des états légitimes tombent. Ex : Si je suis deux fois plus riche que la france, je peux tenter de monter au power. La Suiiiite : Le rôle des intérêt : → Les intérêts incluent tout ce qui nous motive à prendre les armes parce que les bénéfices dépassent les coûts. Les intérêts des combattants : La plupart du tps, quand on va dans l’armée, c’est car on a pas de money, on est au chômage, on a R à faire. Livre Wars, Guns and Votes -> ceux qui s’étaient engagés au Tchad dans l’armée irrégulière n’étaient pas forcément contre l’armée régulière. Des gens y rentrent juste pour la money. (Voir : “le métier des armes au Tchad”) Les choses sont plus faciles à faire si y’a un intérêt individuel, quand les bénéfices dépassent les côuts. Intérêts des financeurs : → Les inégalités horizontales (entre groupes, niveau ethnie, langues..ect) amènent plus à l’effondrement de l’état que dans les pays où big inégalités verticales. Car dans les pays riches, y’a pas des financeurs quand les pauvres se soulèvent. Dans les pays où inégalités horizontales, y’a les riches de chaque grp qui peuvent financer. → les guerres civiles sont plus courantes qu’elles ne seraient, en réunissant les conditions pour qu’il y ait intérêt à les faire. Facteurs économiques Plus facile de faire une guerre civile quand des gens sont prêt à se battre pour avoir un salaire car il n’y a pas d’autres alternatives. Si y’a pas d’autres S1:Cours 2: L’Etat et l’institutionnalisation de la violence 11 alternatives, ça peut montrer un niveau de développement bas (1) avec des combattants à faible coût. La récession -> Toqueville suppose que si y’a croissance ou amélioration de vie ça peut mener à effondrement car ça stagne (amélioration limitée) et les gens avaient des attentes -> impatience. Toqueville avait tord, c’est la récession, le manque de money qui peut pousser les gens à faire la guerre. Mais il a quand même soulevé ce système d’attente qui reste intéressant. Phénomène -> Malédiction des ressources naturelles (ex : diamants) qui fragilise les états. La seule extraction du diamant peut financer la guerre, y’a très peu de gens pour les extraires donc beaucoup de chômage mais beaucoup d’argent en sort. Il suffit de contrôler les mines de diamant pour canaliser le gros de la richesse en ne créant que très peu d’emploi (contrairement au café). Plus une ressource est facile à extraire et rapporte beaucoup (petrole..ect) et plus y’a le risque qu’il y’a une guerre civile et que le monopole de la violence est maintenu. > Lorsqu’il y’a aide humanitaire, les conflits deviennent plus violents. C’est parce que vu que les états ne s’en préoccupe plus, on peut se défouler. De plus, effet de substitution, vu que les hôpitaux et la bouffe voire de la money est ramené par les aides humanitaires, on peut utiliser l’argent qu’on aurait utilisé pour ça à acheter des armes (les parties peuvent piller les ressources ramenées dont les ressources financières.). Récap : Facteurs économiques ▪ Deux grands types d’explications économiques: ▪ Impact du niveau de développement économique ▪ Impact du type de développement économique ▪ Niveau: ▪ Pauvreté (griefs, intérêts, manque d’information) ▪ Récession ▪ Inégalités horizontales ▪ Type: ▪ Ressources naturelle (selon leur valeur ajoutée, leur concentration géographique, ratio S1:Cours 2: L’Etat et l’institutionnalisation de la violence 12 valeur/poids, couts d’extraction) ▪ Aide internationale, en particulier humanitaire Facteurs éthniques Durent plus longtemps que les autres conflits. On mesure le degré de différence éthnique dans les pays -> c’est dans les pays où y’en a pas forcément beaucoup que y’a le plus de conflit -> c’est parce que, par exemple, si y’en a que deux de taille similaire, la concurrence est plus forte. Si y’en avait 80, y’aura beaucoup moins de pression car c’est plus difficile pour 1 de s’opposer à tous les autres. Après c’est pas qu’une question de nombre mais surtout une question géographique (se mélange-t-ils ou pas). Primodialisme -> les inégalités (qui sont naturelles) sont l’origine des conflits Constructivisme -> y’a des inégalités mais c’est d’autres raisons qui provoquent les conflits. Parfois, l’ethnicité est récente (c’était pas vraiment un groupe) -> primordialisme *not equal* constructivisme, et on se demande si c’est le conflit qui se nourri de l’ethnicité ou l'ethnicité qui se nourri du conflit. Récap : Facteurs ethniques ▪ Saillance et stabilité des propriétés ethniques. ▪ 2/3 des guerres civiles opposent deux groupes ethniques ▪ Les conflits ethniques sont plus violents et durent plus longtemps (14 vs 8) ▪ Fractionalisation ethnique non corrélée aux guerres civiles ▪ En fait, la situation plus explosive est: ▪ Deux groupes ethniques de taille similaire ▪ Ségrégation géographique ▪ Explications: ▪ Hétérogénéité des groupes ethniques. ▪ Primordialisme vs constructivism Facteurs politiques C’est que des théories, on a pas de preuves que c’est vrai. Des théories disent démocratie mène à paix sociale. Selon les études faites, les pays démocratiques sont plus paix sociales sauf les nouvelles démocraties. S1:Cours 2: L’Etat et l’institutionnalisation de la violence 13 L’alternance au pouvoir a un effet pacificateur, les elections sont pacificatrices même dans les régimes totalitaires. Et il y’a aussi les monarchies où paix sociale. La démocratie met en scène déjà les conflits, mais au lieu de faire par les armes, on les fait par le vote -> théorie minimaliste. La démocratie a l’avantage d’avoir une méthode qui permet de mesurer le rapport de force en comptant les voix. Quand on fait une révolte, on ne sait pas combien sont prêts à nous suivre mais si y’a une élection, y’a une valeur informative. Récap : Facteurs politiques ▪ Démocratie et paix sociale: les faits ▪ Relation positive si l’on exclut les jeunes démocraties ▪ Supériorité des systèmes proportionnels ▪ Rôle positif de l’alternance dans les non démocraties ▪ Les élections sont pacificatrices même dans les non démocraties ▪ Monarchies très pacifiques ▪ Démocratie et paix sociale: les théories ▪ La théorie minimaliste ▪ Compter les voix (systèmes majoritaires, violences pré-electorales) ▪ Opportunités et motivation Le rôle de l’information Guerres civiles: menace ou exécution de la menace? Influence sur la négociation ou échec de la négociation? Principe de Fearon d’inefficience ex-post des conflits : quelle que soit l’issue finale du conflit, chacun des belligérants aurait gagné à parvenir au même résultat sans recourir à la violence Asymétrie d’information Crédibilité des engagements Enjeux indivisibles S1:Cours 2: L’Etat et l’institutionnalisation de la violence 14