Révisions Antiquité Tardive PDF
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Ce document présente un aperçu de l'Antiquité Tardive, couvrant des aspects clés tels que l'édit de Milan, la crise du troisième siècle et l'importance de Constantin. Il fournit un rappel de grandes dates.
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ANTIQUITÉ TARDIVE Rappel de dates importantes : 313 : Edit de Milan — reconnaissance du Christianisme par Constantin. 380 : Edit de Théodose — le christianisme en religion d’État 395 : Partage de l’Empire (suite à la mort de Théodose. - empire d’Occident et empire d’Orient. 410 : S...
ANTIQUITÉ TARDIVE Rappel de dates importantes : 313 : Edit de Milan — reconnaissance du Christianisme par Constantin. 380 : Edit de Théodose — le christianisme en religion d’État 395 : Partage de l’Empire (suite à la mort de Théodose. - empire d’Occident et empire d’Orient. 410 : Sac de Rome par Alaric. 476 : Fin de l’Empire romain d’Occident. 1 Antiquité tardive, qu’est-ce que c’est ? ◊ vision péjorative par les peintres académiques du 19e. ◊ début du christianisme avec une vision des persécutions des chrétiens. /!\ attention, ce sont des clichés /!\ ⇾ l’antiquité tardive est témoin de la disparition de l’empire romain et de l’apparition du christianisme. une période charnière se plaçant entre les études antiques et médiévales. Burckhardt (historien de l’art du 19e) est le premier à utiliser le terme d’Antiquité tardive. Le Bas Empire [235 - 476] concerne principalement l’empire d’Occident comme celui d’Orient se poursuit encore longtemps après. La Crise du IIIe siècle : succession d’événement mettant en difficulté l’Empire. ◊ succession d’empereur avec des règnes courts créant des instabilités politiques. ◊ l’empire à ses dimensions maximales, complexe à gérer, difficultés militaires. des frontières avec des ennemis. les effets des différentes migrations. régions éloignées se considérant capable de s’auto-gouverner ◊ une épidémie avec la Peste de Cyprien entre 250-270, répandu dans l’empire et très meurtrière. ◊ Changements climatiques entraînant des problèmes de cultures et de famine ⇾ Difficulté politique, militaire, sanitaire, climatiques dans l’Empire. Pourtant, un redressement plus tard par la mise en place d’un nouveau système, la tétrarchie (partage de l’Empire entre 4 empereurs). L’art de la Crise du IIIe siècle et de la tétrarchie au début. ◊ représentations figurées à l’antique mais avec éloignement de l’approche augustéenne et naturaliste. ◊ importance de la question d’urbanisme. ◊ apparition d’un art véritablement chrétien, plutôt funéraire. ◊ avec toujours une continuité de l’art domestique de la tradition gréco-romaine. ⇾ Fin de cette période avec une guerre civile dès le début du IVe. Constantin à cette période. ◊ fin IVe, il est vu comme seul vainqueur. ◊ Édit de Milan en 313 : légalisation du christianisme. ◊ Détient l’Orient et l’Occident sous son règne. ◊ 325 : concile de Nicée définissant l’orthodoxie (idée de non existence de hiérarchie dans la sainte trinité, tout le monde est dieu à parts égales, le Christ est comme son père). ◊ À sa mort en 387, partage des pouvoirs entre ses fils et ses descendants. L’empereur Théodose. ◊ 380 : Édit Thessalonique, le christianisme devient une religion d’État. (les autres religions deviennent illégales) ◊ 395 : empire partagé entre ses deux fils, dorénavant empire romain d’Orient et d’Occident. 2 LES PREMIÈRES EXPRESSIONS CHRÉTIENNE Qu’est-ce que le Christianisme ? naissance de la diffusion. ◊ une religion fondée sur une foi liée à la personnalité de Jésus désigné comme le Christ. ◊ la religion un système très différents des croyances du monde romain à cette période (à son apparition). ◊ suite à sa mort et sa résurrection, un mouvement de diffusion de son message : l’évangélisation. car il est vu comme le Messi. la bible. ◊ livre à la base de la religion chrétienne. ◊ les Évangiles racontant la vie du Christ (écrits après sa mort). ◊ les Actes des apôtres (l’activité missionnaire, leurs voyages et la fondation des premières églises). ⇾ des parties narratives. ◊ les Épitres : lettres écrites par les apôtres aux premières communautés chrétiennes. ◊ utilisé pour les points dogmatiques (vérités absolues) de la religion. ◊ l’Apocalypse de Jean : texte prophétique racontant la fin des temps. particularité du christianisme. ◊ une religion du livre, impossible de retrancher ou supprimer les textes. ◊ religion monothéiste (chose singulière dans le monde antique car cultes polythéistes.) dualité avec la religion et les cultes polythéistes. ◊ la religion comprend l’idée de croyance et de foi (passée au second plan dans les cultes antiques). ◊ L’appartenance et la participation à un culte relève plusieurs couches de la vie indépendante de l’individu. ⇾ vie civique et culte impérial. ◊ l’empereur est le chef de la religion de l’État, le culte impérial. ◊ les cultes romaines soulignent l’importance du rite plutôt que de la croyance. ⇾ l’importance se trouve dans l’action de rendre le culte au bon moment. ◊ en dehors du culte impérial, le culte du dieu de la cité et des dieux civiques. ⇾ culte rendu durant l’anniversaire de la cité. ◊ l’empereur a une influence en promouvant certains cultes plutôt que d’autres. ⇾ antiquité tardive, introduction à des nouvelles divinités parfois. ◊ intérêt d’Aurélien pour le dieu Soll par exemple. ◊ la vie privée familiale influence la participation à certains cultes (avec les dieux de la maison). ◊ les banquets en l’honneur d’un dieu présidant notre profession menant à d’autres cultes. ⇾ durant l’antiquité tardive, la croyance est anecdotique pour les romains. Le monde romain est plutôt focalisé sur le culte et les rites qui l’accompagne. Un empire étendu avec des cultes locaux des peuples colonisés acceptés et bienvenus. l’implantation du christianisme. ◊ au départ, dans un monde où il constitue une singularité. ◊ destruction de Jérusalem par les romains, l’apôtre Paul enseigne le message de Jésus à des gens pas juifs (contrairement à avant) donc sortie du christianisme de la Palestine. ◊ une expansion plus importante dans le 2nd moitié du Ier avec la fondation d’Église (communautés). ◊ Au départ en orient puis, au IIe, en Gaule et en Afrique donc centre religieux basé à Rome. 3 l’histoire des premiers chrétiens. ◊ pas connue en image mais en texte jusqu’au IIIe et IVe. ◊ refus d’image à cause des persécutions avec la non reconnaissance de la relation par l’Empire. ◊ premières à Rome en 64 et dernière vers 304. ◊ un chrétien, théoriquement, ne peut participer aux autres cultes donc problématique dans le monde romain. ⇾ car maintenance du monde romain par la question civique des cultes assurant la cohésion sociale. ⇾ refuser le culte impérial est refusé d’être un bon citoyen. ◊ la visée universelle du christianisme pose problème dans l’empire. ⇾ au IIIe la religion est très répandue, déjà une conversation des classes de l’élite. ⇾ s’implante dans toutes les classes sociales donc remise en cause du culte de l’État. ◊ les premières persécutions sont causées par le refus du sacrifice pour l’empereur. ◊ entre 260-303, une période de petite paix de l’Église, le christianisme n’est pas persécuté. ⇾ les images se développent à une plus grande échelle. ◊ en 303-304, dernières persécutions de l’histoire chrétienne mais des milliers de morts. ⇾ le croyance n’a jamais été un problème pour les autorités romaines, c’est le refus du sacrifice qui l’est. La question des images. ◊ Ancien testament « tu ne feras point d’image taillée » interdiction biblique dans la production des images. ◊ pourtant dès le IIe, chrétiens de la société savantes sont favorables à l’utilisation d’images ciblées. ◊ pour reconnaître en se gardant de faire des idoles. ◊ Concile d’Elvire, début IV, continue l’interdiction d’image dans les lieux de culte. ◊ les images posent problèmes périodiquement à cause du risque de l’idolâtrie. ⇾ risque d’adorer l’image plutôt que la personne représentée. ◊ pour les savants, Jésus est l’incarnation humaine de Dieu donc il s’est créé une image vivante. ⇾ si Jésus peut, les hommes peuvent. ◊ de plus, la société romaine du IIIe est un monde où les images sont omniprésentes. ⇾ les penseurs chrétiens mettent des nuances : pas d’adoration de l’image mais un support de dévotion, elle n’est qu’un relais de la parole des prêtres et des textes qui priment sur le reste. ⇾ l’image est utilisé pour diffuser le message, lutter contre l’hérésie. Les premières images. ◊ des images symboliques plutôt que figuratives au début du IIIe. ◊ issus de répertoire courant pour être reconnu dans le contexte de persécutions chrétiennes. ◊ développées dans le contexte funéraire. ⇾ car la mort est le moment pour le chrétien de montrer leur salut pour aller au paradis. [exemple] Sarcophage de Livia Primitiva, 200-225, Louvre. ◊ découvert dans la nécropole sous le Vatican. ◊ seulement la face avant de la cuve, motif de strigiles, simple avec un décor gravé sur le centre. ◊ période où la présence d’image est anecdotique. ◊ inscription signalant qui s’agit d’une défunte mais rien sur la religion. ◊ les images gravées en témoignent par contre. ⇾ ancre de bateau (ne peut représenter le métier car femme sans mari et enfant) ⇾ un berger au centre (identique à l’art funéraire romain du IIe, IIIe et IVe. évocation de la vie après la mort dans une atmosphère bucolique. un Bon Berger. ⇾ un poisson, pas d’intérêt à première vu dans le contexte du sarcophage. ◊ l’ancre est une image de foi en plus du symbole de stabilité et d’espoir (dans le monde grec). ◊ le Bon Berger image anecdotique dans le monde romain mais il devient le Bon Pasteur, le Christ. /!\ ce n’est pas une image du christ mais une image qui l’évoque. ◊ le poisson s’écrit « ichtus » l’acronyme de la phrase « Jésus Christ de Dieu fils Sauveur ». ⇾ ici, une défunte avec la foi, appartenant à la communauté chrétienne et espérant le salut. ◊ des images ponctuelles au IIIe ce qui permet de montrer cette appartenance. ⇾ ainsi que les lettres grecs signifiant « Chrism » pour évoquer le Christ. ⇾ une difficulté à savoir si oui ou non, les images sont des signes. 4 ART FUNÉRAIRE : CATACOMBES ET SARCOPHAGES Qu’est-ce que les catacombes ? Le mot provient d’un transcription latine signifiant « près des cavités ». De nos jours, le terme signifie cimetière sous-terrains. Elles sont formées de galeries et de chambres. L’histoire des catacombes. ◊ elles sont liées à l’intérêt pour les premières images chrétiennes. ◊ dans le monde antique, interdiction d’inhumer à l’intérieur de la cité. ◊ Des grandes villes avec beaucoup de morts donc incinération pendant longtemps. ◊ À partir du II, développement de l’inhumation avec l’influence des religions occidentales. ◊ + le néo-platonisme où l’intégrité du corps est remis en question. ◊ l’évolution des pratiques funéraires ment à creuser un réseau de galeries (près des routes pour l’accès). ⇾ être sous terre permet de gagner de l’espace, multiplier les sépultures et d’agrandir au fil des besoin. ◊ les catacombes ont des origines étrusques, tout le monde est enterré dedans. ⇾ au IIe, les païens sont majoritaires à l’intérieur, pas les chrétiens. ⇾ mais, un lieu où les chrétiens peuvent s’illustrer par le décor. ◊ au IIIe, développement des tailles variant de la simple chambre funéraire à des réseaux de galerie. ◊ le plan en forme de grille typique dans les premières catacombes. [exemple] la catacombe de Calliste. ◊ première partie datant de 230-240 appelée ainsi car gérée par le Pape Calliste. ◊ plan à graticula (forme de grille) formé en petites galeries. ◊ des tombes avec des niches creusées dans du tuf (tombe à Oculi) ◊ Parfois, dans les dalles de fermeture nom d’un défunt ou image signe. mais surtout une uniformité et absence de distinction pour une idée d’égalité et fraternité. l’un des enjeux dans le funéraire paléo-chrétien est un enjeu égalitaire. ⇾ mais, dès les années 235, apparition de sépultures privilégiées à Calliste. des hypogées (construction creusée dans le sol) avec des marques de différences. ⇾ reçoivent plus de décors peints riches, à fresque, que les tombes à Oculi. Un développement des images dans les catacombes. ◊ d’abord dans les cubicula dans la première moitié du IIIe. ⇾ décor de l’architecture domestique (imitation de marbre, corniche au 1er registre) (décors figurés avec une corniche aux décorations végétales au 2ème registre) ◊ début d’images qui ne sont pas des images signes mais des images figuratives. ◊ de grands aplats de couleurs comme dans les maisons. ◊ dans la Capella Greca, l’histoire de Suzanne, banquet eucharistique et adoration des mages. ◊ les premiers décors s’inspirent des formules présentes en surface et dans les décors domestiques. ◊ les ateliers utilisent des modèles non issus d’un répertoire chrétien mais romain. ◊ un système figuratif du IIIe découlant du 4ème style pompéien (style linéraire, fausse fenêtres…) Les différentes thématiques des images. ◊ paradigmes de salut. ◊ images rares du nouveau testament en lien avec l’espérance du salut. ◊ Images de l’ancien testament évoquant les sacrements (programme figuratif pour l’espérance du salut) Catacombes de Rome fin du IIIe. ◊ formation de la Petite Paix de l’Église, la communauté est de + en + importante. ◊ fin IIIe, majoritairement occupée par des chrétiens. ◊ multiplication des sépultures privilégiées avec l’arcosolium (niches semi-circulaire au dessus des tombes). ⇾ multiplication des espaces privés appartenant à des familles très riches. 5 Les cubicula au début du IVe. ◊ reçoivent beaucoup de décors. ◊ petit à petit un intérêt pour le défunt. ◊ des images spécifiquement chrétiennes + évocation des défunts eux-mêmes. ◊ [exemple] Cubiculum de la Velatio, La donna Velata en orante. la défunte à trois moments de sa vie (jeune, mère, attendant la résurrection. ◊ décors de plus en plus centrés sur le commanditaire. ◊ style orientalisant beaucoup plus expressionniste qu’avant. [exemple] la pleureuse, catacombe de Giordani. Monumentalisation des cubicula au IVe. ◊ développement du culte des martyrs attirant les fidèles ce qui engendre la monumentalisation. ◊ conversion des élites pour partager la religion des empereurs. ◊ naissance des hypogées de droits privés pour ces élites dans les catacombes. ◊ avant dans des endroits visibles ou des mausolées. [exemple] Catacombe de la Via Latina. ◊ appartient à une famille pas intégralement convertie. ◊ chambres très architecturées. ◊ des scènes chrétiennes et païennes pas dans la même chambre mais dans le même hypogée. Un déclin des catacombes à la 2ème moitié du IVe. ◊ images évoquant les commanditaires proches du Saint pour montrer l’espérance de salut. ◊ Perte du côté égalitaire des débuts. ◊ Le culte des saints a pris de l’essor entraînent les gens à vouloir être au même endroit. ⇾ fermeture des catacombes (trop de monde). Les autres décors des catacombes. ◊ des parois fermées par des plaques parfois décorées. ◊ présence d’objets personnels : monnaies, poupées en ivoire, verres dorés. ⇾ objets mal datés, incertitude sur l’usage funéraire. ◊ des images pas chrétiennes comme des banquets. ◊ en sigma ou en cercle, banquet funéraire, rites romains en hommage au mort. ⇾ iconographie transmise dans celle chrétienne car facile à christianiser. ◊ l’image du fossor celui accompagnant le convoie funéraire. ◊ symbolise qu’il veille sur la tombe pour l’éternité. ⇾ figure issue de l’art romain païen. Les corporations au sein des catacombes. ◊ la place des corporations et des métiers très important dans le monde romain. ◊ un décor particulier, des scènes illustratrices pour illustrer le fonctionnement social de l’antiquité tardive. Le culte des martyrs. ◊ il est promu par le pape Damase (entre 360-380). ◊ phénomène de l’inhumation ad sanctos. ◊ des aménagements architecturés au sein des catacombes. ◊ avec des colonnes portant des voûtes. ◊ décors de marbres. ⇾ donne une dimension monumentale aux tombes des saints. ⇾ l’Église supporte cette transformation des catacombes d’un lieu d’inhumation à un lieu de pèlerinage. [exemple], basilique des Saints Nérée et Achillée, semi enterrée dans la catacombe de Domitille. ◊ construction d’édifice en contact avec la tombe des saints. ⇾ une phrase d’inhumation ad sanctos, construction d’édifice de culte semi enterré et de surface. [exemple] hypogée des Saints Félix et Adauctus, catacombe de Comodille. ◊ très architecturé, peinture très grande montrant les saints entourant la défunte. 6 Diminution drastiques des inhumations à partir du Ve. ◊ inhumation plutôt dans les églises ou à côté. ◊ Les corps des saints sont sortis pour être plus accessibles dans les églises. ◊ Il est couteaux d’entretenir les catacombes. ⇾ abandon progressif jusqu’au IXe siècle, catacombes oubliées puis retrouvée au XVIe par Antonio Gosio. — Les sarcophages, une production funéraire romaine importante. ◊ une cuve, associée à un couvercle, contenant un mort ◊ souvent sculpté et rectangulaire. ◊ ne sont pas conçus pour être vus des quatre côté, l’arrière avec peu ou pas de décors. ◊ un objet de grand luxe, clientèle venant de l’élite. ◊ commandés dans des centres de productions puis exportés dans l’empire. Systématisation d’inhumation au IIIe, commandes de sarcophages. ◊ les riches romains commandes des sarcophages monumentaux couverts de sculpture. ⇾ témoigne de leur statut important. ◊ avant, exposés aux funérailles ou dans des mausolées. [exemple] sarcophage de Séléné & Endymion et de Dionysos & Arianne, Saint Ménard d’Eyrans. ◊ IIIe siècle, rome. ◊ contrastes avec des jeux d’ombres et de lumières. ◊ commandé par un couple riche. ◊ pas terminé ce qui donne des informations sur la production. ◊ tabula non rempli (pas possible tant que les commanditaires sont vivants). ⇾ doivent être terminés par des ateliers locaux. ◊ une iconographie traduisant les croyances funéraires des païens avec l’histoire de Séléné et Endymion. ⇾ une croyance pour l’au-delà. ◊ un développement dans le paganisme plutôt que le christianisme au début. Les thèmes de l’art païen au IIIe. ◊ croyance en l’au-delà païen transposé au 1er art chrétien plus tard (pas d’atelier d’art chrétien au III). ◊ thème de la chasse montrant la victoire de l’homme sur la nature. ◊ il évoque la vie des commanditaires de manière allégorique. ⇾ montre l’ossium (loisir cultivé des gens de l’élite. ◊ représentation de thèmes bucoliques. ◊ L’au-delà comme un paradis bucolique entraînant la récurrence de la figure du bon berger. ◊ mais encore, l’homme lettré pour le monde cultivé, le pécheur et la figure de l’orante. 7 IMAGE DU POUVOIR ET LES PORTRAITS AU IIIe à partir de la mort d’Alexandre Sévère (222-235) Comment les formes artistes évoluent au IIIe ? Naissance des questions d’abstraction, de désincarnation et des portraits psychologiques. Portraits d’Alexandre Sévère et de Gordien III. ◊ côté juvénile, doux, mou dans les chairs. ◊ volonté de donner une profondeur psychologique aux personnages. ◊ coiffures géométrisées s’éloignant du naturalisme. ⇾ les nouveautés du premier tiers du IIIe. Une tendance à l’abstraction sous diverses formes. ◊ portraits de soldat reflétant la force physique et la brutalité. ◊ insistance sur leur âge pour légitimer la carrière. ◊ plies des rides, arrête du nez, poches sous les yeux. Recherche de l’expression du pouvoir. ◊ s’éloigne de la ressemble fidèle. ◊ [exemple] Trajan Dèce avec un front ridé, poches sous les yeux, sourcils renfrognés, barbe. ◊ jeu d’ombre et de lumières marqué par les rides du sourire. ⇾ sourire juvénile. ◊ des entités faciales traitées de manière structurée. Gallien, un empereur aristocrate. ◊ issu des rangs de l’aristocratie, n’est pas un militaire. ◊ un art plus classique en référence à Auguste pour légitimer son statu d’hériter aristocratique. ◊ volonté de rattacher ses portraits à ceux des grands fondateurs comme Auguste. ◊ à travers la chevelure et le traitement des yeux. ◊ volonté de dynamisme avec une torsion du cou plus important que les portraits d’Auguste. Le courant néo-platonicien grâce au philosophe Plotin. ◊ basé sur la philosophie grec traditionnelle proche de la religion par l’ordre de la croyance. ◊ système philosophique montrant que l’âge peut atteindre une sorte de divinité, l’Un. ◊ philosophie à portée religieuse. ◊ pour Plotin, l’art doit révéler la forme intérieur des idées et des objets sont imiter les choses naturelles. ◊ un retour au classicisme mais pas tout à fait naturaliste par l’influence de Gallien. Le portrait sous Probus. ◊ retour à la tendance géométrisée des formes s’accentuent sous la Tétrarchie. ◊ des caractéristiques habituelles : chevelure courte, lignes marquées, barbe, visage géométrisé, front carré, rides sous formes de vaguelettes superposées, yeux creusés. ⇾ une tendance accentuée durant le IIIe et l’art tétrarchie. Une diarchie avant la tétrarchie. ◊ la frise de Nicomédie en 290 est la seule image témoignant de cet événement politique. ◊ les fouilles dévoilent un bâtiment dédié au culte impérial d’où provient les fragments de frises. ◊ diverses artéfacts sont trouvés et permettent de mieux connaître la cité de Nicomédie. ◊ deux empereurs, scène d’accolade. ⇾ sont différenciés par la taille (l’un plus grand), visages différents, couleurs des cheveux (brun = Dioclétien, roux = Maximien). ⇾ évoque une hiérarchie dans le collège impérial et dans une entente. ◊ similitude de la présence impérial : un chariot, une victoire, un costume pour les deux. ◊ Dioclétien et Maximien se voyaient rarement, Maximien n’est jamais allée à Nicomédie. ◊ image inventée. 8 La tétrarchie et les quatre empereurs, 293. ◊ une sorte de rupture artistique pour mettre l’accent sur l’unité. ◊ L’image la plus célèbre est le Groupe des Tétrarques en porphyre. ◊ présenté sur la place de Philadelphium à Constantinople. [exemple important] Groupe des Tétrarques en porphyre. ◊ deux groupes avec deux scènes d’accolade, geste symbolique. ◊ les quatre ont le même costume : pantalon collant, cuirasse, tunique à manche longues, manteaux tenus par des fibules, bonnet pannonien (marque des soldats). ◊ le porphyre est dur à tailler donc ne permet pas des représentations naturalistes. ⇾ mais quand même une volonté de ne pas distinguer les personnages. ◊ souhait de rupture avec les formes hellénistique. ◊ volonté d’une forme générique des empereurs. [exemple] Groupe de Tétrarque au Vatican. ◊ idée impérial avec une mise en oeuvre géométrique, en porphyre. ◊ deux ainés ensemble et les deux plus jeunes ensembles. ◊ le coté âgé sert à montrer la supériorité des Augustes sur les Césars. ⇾ renforcement de l’idée que l’Auguste exprime une forme de paternité envers le César. ◊ l’Auguste choisit le César qui le remplacera à sa mort. L’art du pouvoir de la tétrarchie. ◊ l’accolade est le motif emblématique. ◊ rejet de la tradition classique en faveur de l’abstraction. ◊ une évolution liée au contexte socio-politique pour une iconographie lié à l’idéologie politique. ⇾ volonté d’unité via des caractéristiques communes avec une image générique de l’empereur et de sa fonction, la fonction impérial est plus importante que la personne qui occupe la fonction. 9 NOUVELLES CAPITALES ET AMÉNAGEMENTS URBAINS La multiplication des empereurs entraîne de nouvelles capitales et de nouveaux aménagements dans les grandes cités de l’antiquité tardive. ⇾ Nicomédié, Milan, Trève, Sirium (avec des capitales régionales où de résidence de l’empereur). Thessalonique, résidence officielle de Galère. ◊ palais de la ville relié à l’hippodrome. ◊ complexe proche des remparts de la ville et s’ouvre sur la mer. ◊ une rotonde du début IV, édifice circulaire surmonté d’un dôme de 30m de haut et 25m de diamètre. ◊ peut être comparé au Panthéon de Rome. ◊ convertie en église avec l’adjonction d’une abside (jusqu’à la chute de l’empire romain d’Orient). ⇾ devient ensuite une mosquée avant de redevenir une église. ⇾ liée à l’Arc de Galère. [exemple] l’Arc de Galère. ◊ chemin professionnel orné d’arcades portées par des colonnes, une parure monumental. ◊ marque l’intersection entre la voie processionnelle, le decumanus (voie ouest-est) et le vestibule. ◊ Il s’ouvre sur l’hippodrome. ◊ une entrée monumentale révélant le complexe palatial. ◊ la salle à l’abside est ornée puis divisée en deux salles chauffées par hypocauste avec décor de marbre. ◊ la basilique appartient au complexe palatial. ◊ sert de salle d’audience et de réception avec un plan basilical à abside. ⇾ grand arc avec huit piliers en marbre couverts de décors et marquant l’intersection de deux voies. ⇾ les faces sont couvertes de scènes mettant en oeuvre les victoires de Galère (sur les Perses). ◊ mélange des scènes symboliques et des scènes historiques. Rome à la fin du IIIe et début du IVe. ◊ reste une cité important lors de la tétrarchie. ◊ perd son statut de capitale unique durant l’antiquité tardive. ◊ contexte historique forçant les villes à construire des enceintes (pas typique dans les cités romaines). ◊ des travaux de murailles à des fins défensifs. ◊ à l’intérieur de la cité, des nouveaux bâtiments pour améliorer les conditions de vie et sanitaires. [exemple] le Thermes de Dioclétien. ◊ le plus grand édifice thermal à Rome. ◊ un monument offert aux romains par l’empereur. ◊ il compote des jardins, des exèdres, des bibliothèques, des rotondes, palestres, salles de sport en plein air. ◊ l’afflux d’eau est très important avec un bloc central de 200 x 180m, une citerne l’alimente. ◊ une architecture inspirée du passé, notamment dans les Thermes de Trajet. ◊ une volonté d’avoir un lieu très décoratif, proche du théâtre. ◊ reprise d’effets d’optiques : colonnes de marbres de différentes couleurs, niches de statues. ◊ statues de tétrarques pour inclure le pouvoir politique dans le lieu. ⇾ une sorte d’évergétisme traditionnelle. [exemple] la Curie du Sénat par Dioclétien. ◊ envie de marquer l’âge d’or de la romanité permis par la tétrarchie. ◊ Reconstruction le lieu du Sénat après un incendie. ◊ un bâtiment avec une forme d’austérité extérieur contrastant avec le luxe déployé à l’intérieur. ◊ une volonté de conservatisme : stuc pour masquer la brique afin de donner l’allure de la pierre de taille. ◊ une envie d’inscrire la tétrarchie dans la tradition du pouvoir augustéen. 10 [exemple] Le monument aux tétrarques, 303. ◊ fête les 20 ans de règne des Auguste et les 10 ans des Césars. ◊ Zeus avec quatre tétrarques et un décor sculpté. ◊ il ne reste que la base d’une colonne couverte de décors sculptés. ⇾ montre une procession de sénateur et une scène de sacrifice de taureau. ⇾ tradition antiquisante. ⇾ éloignement du naturalisme, du classicisme et des formes hellénisme. ◊ un côté présentant deux victoires tenant un bouclier avec mentionné « le 10e anniversaire de la tétrarchie ». ⇾ reprise de la Victoire présente sur la colonne de Trajan. ⇾ mais éloignement de la tradition hellénique dans le traitement. ◊ idée de jeux de reliefs, d’ombres et de lumières. ⇾ un monument s’inscrivant dans la volonté de manifestation de pouvoir de la tétrarchie dans la capitale histoire de l’empire. [exemple] le Palais de Dioclétien à Split, exemple de résidence impériale important. ◊ Split n’est pas une capitale impériale ni un siège de pouvoir (Nicomédie pour Dioclétien). ⇾ un palais de retraite de l’empereur. ◊ palais articulé à l’intérieur d’un rectangle ceint par une muraille. ◊ les quatre blocs rectangulaires montrent un goût de la symétrie avec deux longes axes à colonnades au centre qui se coupent en angle droit. ◊ des tours carrés et des tourelles au quatre angles du mur s’inspirant de l’architecture militaire. ◊ l’aspect militaire de la résidence est une nouveauté sûrement liée à la carrière de Dioclétien. ◊ mais encore, de la migration des peuples d’origines germaniques sur le territoire de l’empire. ⇾ volonté défensive. ◊ la façade donnant sur la mer comporte diverses niveaux. ◊ un supérieur de l’ordre du luxe. ◊ les trois autres sont plus sobres. ◊ des parties privés dédiées à l’empereur et des temples dans un dédié à Jupiter. ◊ un mausolée impérial de plan octogonal couvert d’une coupole. ⇾ le côté monumentale montre les caractéristiques architecturales de la période. ⇾ l’organisation militaire montre une rupture forte avec l’architecture impériale précédente. ⇾ l’architecture est fermée et se retrouve dans les villae agricoles. [exemple] la Villa de Chiragan proche de Toulouse. ◊ probabilité d’avoir été une ville impériale. ⇾ la plus grande collection de sculptures en marbre privée conservée en Gaule. ⇾ datant du Ier au IIe siècle. ⇾ portraits d’empereurs, personnages. ⇾ issus d’ateliers romains. ◊ un édifice du modèle canonique de la villa sur 16 hectares divisé en une partie agricole et une résidentielle. ◊ elle s’organise autour d’un cour à péristyle. ◊ un 1er état datant du Ier siècle. ◊ agrandie dans l’antiquité tardive avec des thermes privées, belvédère, corridor servant de galeries. ◊ un décor sculpté dédié au 12 travaux d’Hercule. ◊ un groupe de sculpture impériales associé à la tétrarchie (tête colossale de Maximien). ◊ avec aussi des portraits de la famille de Maximien. 11 LA TÉTRARCHIE ET L’ART SOUS LES CONSTANTIN La Tétrarchie est un système basé sur l’idée de collégialité, les Césars sont supposés devenir des Augustes après leur retraite. Le pouvoir se veut issu du mérite et de l’apprentissage plutôt que sur la naissance. Les empereurs de la Tétrarchie au début. ◊ Dioclétien et Maximien abdiquent en 305. ⇾ ils passent la main à Galère et Constance Chlore. ◊ Galère et Constance Chlore nomment en tant que César Maximien Daia et Sévère. ◊ Constance a un fils illégitime, Constantin qui sera envoyé dans l’armée de Galère. ◊ Constantin est proclamé empereur par les troupes de son père à la mort de celui-ci Constance Chlore. ⇾ Sévère nommé César par Constance n’est pas Auguste. ⇾ retour vers une idée de pouvoir par la parenté. ◊ en 308, Galère règne en Orient secondé par Licinius en Occident. ⇾ Constantin et Maximien Daia restent Césars. ◊ suite à des assassinats en 311, il ne reste que Maximien Daia, Constantin, Licinius et Maxence (fils illégitime de Maximien, considéré comme un usurpateur). [exemple] Basilique de Maxence et Constantin. ◊ une basilique civile servait de lieu de stockage. ◊ de taille monumentale, 100 x 75 m. ◊ divisée en trois nefs orientées est-ouest. ◊ nef central imposante se terminant par une abside et voûtes d’arrêtes. ◊ les nefs latérales servent à tenir la voûte d’arrêtes avec des milliers de brique. ◊ bâtiment lumineux avec deux niveaux de baies superposées. [exemple] Villa de Maxence sur la via Appia Antica. ◊ dans l’esprit de la tradition impériale romaine. ◊ Complexe palatiale avec une partie résidentielle et une partie relevant du spectacle avec un cirque et un mausolée dit « de Romulus ». ◊ un mausolée inspiré du Panthéon de Rome. ◊ la villa est reliée au cirque par un long couloir desservant les pièces de vie. ◊ une certaine tradition et un conservatisme avec une salle de type basilique privée. ⇾ en mettant Rome au centre, Maxence se place au pouvoir dans le berceau du monde de l’empire romain. ⇾ mais, Maxence vu comme un usurpateur. ⇾ Rome perd son statut de capitale au profit de villes comme Milan. Milan, une ville capitale. ◊ des éléments traditionnels de la ville romaine. ⇾ un cirque, des thermes, des basiliques civiles, un forum. Trèves, ville capitale importante. ◊ située dans l’Allemagne actuelle. ◊ le berceau du pouvoir de la dynastie constantinienne. ◊ l’une des 4 capitales de la tétrarchie. ◊ elle connait un accroissement urbain dans l’antiquité tardive. ◊ elle compte la Basilique Aula Palatina : basilique civile du début IVe. ◊ elle appartenait au palais impérial. ◊ dans un état de conservation remarquable. ◊ système de brique à l’intérieur et extérieur. ◊ abside semi-circulaire avec deux étages de grandes baies. ⇾ le monument le plus emblématique à Trèves. ⇾ la présence impérial se manifeste par des bâtiments s’inscrivant dans une tradition avec des plans témoignes des nouvelles préoccupations et se développe en multipliant ses capitales. 12 CONSTANTIN À LA CONQUÊTE DU POUVOIR : 311 - 324. La prise de pouvoir de Constantin. ◊ à la mort de Galère en 311, Maximien Gaie, Maxence et licinius restent au pouvoir. ◊ Constantin traverse les alpes en partant de Trèves et va obtenir victoire sur toute l’Italie du nord. ◊ En 312, Constantin est proche de Rome ce qui engendre la bataille du pont de Milvius. ⇾ Maxence meurt noyé. ⇾ la veille, Constantin reçoit un songe d’un ange lui montrant le chrism par lequel il vaincrait. ⇾ il est attribué à cette victoire l’édit de Milan Den 313. Récupération du pouvoir en Occident par Constantin. ◊ entre 312 et 324, il règne sur l’Occident. ◊ Licinius règne sur l’Orient suite à sa victoire sur Maximien Gaia. ◊ Constantin décide d’attaquer Licinius pour contrôler l’Orient. Constantin, seul empereur d’Occident. ◊ il cherche à affirmer sa présence en Rome avec un certain nombre de monument. ◊ des bâtiments célébrant son règne et ses victoires. ◊ il utilise d’autres personnages de la famille impérial pour mettre en place son pouvoir dynastique. ◊ la soeur de Maxence, sa femme. [exemple] l’Arc de Constantin célébrant ses 10 ans de règne. ◊ érigé 3 ans après la victoire du pont Milvius. ◊ se trouve sur le parcours des grands triomphes impérieux. ◊ le plus grand Arc de Triomphe romain. ◊ trois portes avec la centrale plus large et plus haute. ◊ architecture traditionnelle (4 grandes colonnes, façades à corniche, grand attique). ◊ une inscription racontant l’érection. ◊ fait allusion à une forme d’inspiration divine, une célébration impériale. La politique de Constantin avec l’Arc. ◊ vise à promouvoir le christianisme mais pas de manière radicale. ⇾ car il reste à la tête d’un empire païen. ◊ il met en avant le sénat et le peuple romain dans la pure tradition de la romanité. ◊ l’Arc de Constantin témoigne de la persistance des modèles classiques. ◊ par son décor sculpté fait de réemplois. ⇾ majorité des décors prélevée sur des monuments antérieurs. ⇾ des frises de victoires sur les barbares venant du forum de Trajan. ⇾ des médaillons venant de monuments de l’époque de Hadrien. ⇾ panneaux de l’attique de l’époque de Marc-Aurèle. ⇾ des reliefs appartenant à 3 époques correspondantes à 3 bons empereurs. ⇾ une volonté de s’inscrire dans la continuité des bons empereurs. [exemple] le siège de Vérone. ◊ il montre le style constantinien qui s’éloigne de la sculpture classique. ◊ la ville est représentée sous forme de murailles. ◊ un rangement des personnages dans un ordre hiérarchique (pas de représentation naturaliste). ◊ les divinités (la Victoire) sont mêlées aux scènes humaines. ◊ retour de la géométrisation. ◊ une scène où Constantin s’adresse aux Roman, une image traditionnelles. ◊ montre des représentant classés par catégories sociales. 13 [exemple] le Domus sous la cathédrale de Trèves. ◊ une découverte majeure car il existe peu de plafonds conservés. ◊ un décor comprenant trois figures de philosophes et de putti (enfant nu) ◊ certains chercheurs voient des figures féminines de la famille impérial. ◊ il est rapporté que Hélène aurait donné la maison pour que l’évêque de Trèves construise la cathédrale. ◊ donc, des représentations de la famille impériale. ◊ les coiffures sont des marqueurs de statut social (donc indique la personne représentée). ◊ trois figures féminines nimbées. ◊ la dame au miroir, Fausta (femme de Constantin) ou Constantia (femme de Constance Chlore) ◊ mais encore, Hélène la jeune. ⇾ elles portent des attributs associés à la haute élite de Trèves. ⇾ mais rien ne prouve que la maison appartenait à la famille royale (juste une légende). ⇾ il pourrait s’agir d’allégorie de divinité. Constantin inscrit dans une tradition. ◊ chrétien mais ne fonde pas son image dessus. ◊ la monnaie est le biais par lequel le portrait impérial touche le plus de personne. ◊ les pièces de Constantin promeuvent le christianisme. ⇾ inscription relevant de la tradition chrétienne. ⇾ le portrait de Constantin est placé devant celui d’un dieu solaire. ⇾ inscription traditionnelle rattachant la figure impériale à une divinité romaine. ⇾ les symboles évoquant le christianisme sont trouvés à la fin de son règne. ⇾ montre un chrisme. [exemple] l’évangéliaire d’Ada (soeur de Charlemagne). ◊ montre une reliure avec un camée de Sardouane datant de 317. ◊ technique de gravure sur pierre fine (comme un bijou, un bas relief). ◊ 3 couches de l’époque constantinienne. ◊ marque le fait que les deux fils de Constantin soit sacrés Césars. ⇾ deux grands aigles impériaux et des bustes de la famille impériale. ◊ il témoigne de la présence impérial à Trèves. ◊ deuxième camée nommé La Gemma Constantiniana. ◊ s’inscrit dans la tradition des grands camée impériaux. ⇾ membres de la famille impériale tirés dans un char par des centaure. ⇾ la famille représentée à la manière des représentation augustéenne. ⇾ on veut inscrire l’image impérial dans l’âge d’or d’Auguste. L’image Constantinienne. ⇾ cherche à s’inscrire dans une tradition, dans la suite de la tétrarchie tout en montrant une rupture avec elle pour inscrire un pouvoir dynastique. 14 L’ARCHITECTURE CHRÉTIENNE ET CONSTANTINIENNE Constantin légalise la religion chrétienne en 313 permettant d’ériger des monuments chrétiens dans l’empire. Dès lors, il fait ériger certain nombre de monuments pour promouvoir le culte chrétien. [exemple] Basilique d’Aquilée. ◊ bâti en 313 dans une zone au sud-est de la ville. ◊ deux basiliques d’un complexe épiscopal assez modeste dans les dimensions, dit « théodorien ». ◊ remaniées en ajoutant des absides, un sol couvert de mosaïque. ◊ haut de la salle présentant une grande scène maritime avec des pêcheurs, des putti. ◊ vocabulaire traditionnel habituel mais christianisé. ⇾ présence de l’histoire de Jonas jeté par ses compagnons et avalé par le monstre. ◊ partie basse avec un répertoire traditionnel de décors animaliers, motifs géométriques. ◊ médaillons avec des bustes : des donateurs, figures de saisons. ◊ au milieu se trouve une figure de « victoire eucharistique » tenant sa couronne, une palme. ◊ figure du berger criophore compris comme une figure de bon pasteur. ◊ pour ce décors du 1er complexe épiscopal conservé que les imagiers empruntent au répertoire classique. ◊ le seul qui connaisse. ⇾ cependant, conçoivent des images explicitement chrétienne dans un décor monumental. [exemple] la Basilique Saint-Jean-de-Latran, à Rome. ◊ complexe épiscopale payé par l’empereur pour Rome. ◊ elle remplace le Castrum Novum des Equites Singulares Augusta, le premier complexe épiscopal. ◊ car sous le règne de Maxence, une caserne militaire. ⇾ un don impérial pour ériger la cathédrale. ◊ elle est dédicacée par Constantin en 318 et elle est achevée en 320. ◊ très grand édifice de plan basilical à 5 nefs. ◊ plus de 100m de long sur 56m de large. ◊ témoigne de l’importance de l’Église de Rome en tant qu’institution. ◊ aujourd’hui, la basilique constantinienne a disparu mais les reconstitutions sont assez fidèle. ◊ un édifice sobre à l’extérieur mais un intérieur riche en décor. ⇾ idée de lumière déjà importante pour symboliser des manifestations de la présence divine. ◊ Constantin paye une très large partie du décor, le luxe réside dedans. ⇾ décor avec des métaux précieux et du marbre. ⇾ le Fastigium au-dessus de l’autel majeur composé de colonnes avec des chapiteaux en bronze. ⇾ fronton triangulaire avec des statues en argent grandeur nature du Christ, apôtres et anges. ⇾ 7 tables en or et en argent. ◊ la baptistère financé par l’empereur, un plan centré autour de la cuve baptismale. ⇾ plan octogonal. ⇾ un rapport direct entre la fonction de l’édifice, son plan et son décor. ⇾ présence d’une résidence épiscopale. ⇾ par ce financement, Constantin marque sa proximité avec la communauté chrétienne de Rome. Une politique visible hors-les-murs. ◊ un rappel que le centre est encore réservé au culte traditionnel. ◊ la famille impériale se christianise et le montre en supportant le culte des saints et des martyrs. ◊ un phénomène de pèlerinage voit le jour et accompagne le culte des saints. [exemple] la Basilique des deux lauriers adjointe au mausolée de Sainte Hélène (mère de Constantin). ◊ nef centrale avec un grand déambulatoire l’entourant, une forme de cirque. ◊ une monumentalité par volonté de marquer le paysage. ⇾ fonction martiale rappelé par la forme de crique. ◊ une zone de tampon pour atteindre le Mausolée de Sainte-Hélène. ◊ rappel du Mausolée d’Hadrien. ◊ 20m de diamètre, sur 2 niveaux avec la supérieur percée de fenêtre. ⇾ l’association à un édifice chrétien est une nouveauté. ⇾ marque un lien physique entre la famille impériale et le culte des martyrs. 15 [exemple] Basilique de Sainte Agnès avec le Mausolée de Santa Constance. ◊ montre encore l’association de la famille impériale à un édifice ambulatoire. ◊ érigé par la fille de Constantin pour attacher son mausolée. ◊ environ une centaine de mètre de long, 22,50m de diamètre pour le mausolée. ◊ surmonté d’une coupole à tambour percé de fenêtre. ◊ un couloir voûté en berceau avec un décor en mosaïque. ◊ reflète les grands décors des édifices constantiniens. ◊ thèmes classiques : rinceau, éléments végétaux, oiseaux, vases, miroirs. ◊ des figures plus christianisée des putti se baladant dans des vignes. Les basiliques funéraires en périphérie de la ville. ⇾ elles forment une ceinture protectrice chrétienne pour la ville. ⇾ pour un coeur de ville toujours païen. ⇾ un façon visuelle de marquer le paysage de Rome. ⇾ marquer le soutien impérial de la religion chrétienne et de l’église. [exemple] Saint-Pierre de Rome. ◊ une basilique martyriale à proximité du lieu de son martyr sur la tombe de l’apôtre. ◊ le crique de Néron. ◊ l’un des premiers édifices martyriaux destiné à garder la mémoire d’un apôtre conservée par la communauté chrétienne. ◊ le plus vaste édifice de la chrétienté jusqu’à sa reconstruction au XVIe. ◊ un témoin des ambitions du siège épiscopal de Rome. ◊ insiste sur le culte de Pierre donc affirme la primauté du siège épiscopal. Une activité édilitaire de la famille impériale ne s’arrêtant pas à Rome. ◊ cherche à apporter une politique mémorielle sur les lieux témoins des épisodes de la vie du Christ. ⇾ Hélène invente la relique de la vraie croix et des cloues de la crucifixion sur le mont Golgotha. ⇾ elle fait construire une grande basilique à la place d’un temple de Vénus, la Saint Sépulcre. ◊ basilique précédée d’un atrium. ◊ 5 nefs séparées par des colonnes. ◊ fait partie d’un complexe important commémoratif et mémoriel. ◊ un édifice de forme de rotonde où se trouvait le tombeau du Christ, l’Anastasis. ⇾ un monument emblématique de la politique édilitaire de Constantin. ◊ en 325, un édifice commémorant la nativité à Bethléem est conservé. ◊ forme de basilique, 5 nefs avec un atrium et une abside. ⇾ tous ces édifices ont un lien avec la famille impériale. ⇾ ils soutienne le développement du phénomène de pèlerinage, prééminent au IVe. 16 L’ART DES CONSTANTINS AUX THÉODOSE Constantin, unique maitre de l’Empire Romain. ◊ en 324, Constantin affronte Licinius et il gagne. ◊ il érige une nouvelle capitale en Orient pour célébrer l’unité. ◊ en 330, Constantinople est une nouvelle cité impériale. ◊ marque une rupture avec l’envie de rivaliser avec les villes d’Occident. Constantinople, cité impériale. ◊ elle est fondée sur l’ancienne cité grecque Byzance. ◊ 324, cérémonie de refondation de la cité. ◊ rite traditionnel avec des sacrifices, des rites divinatoires. ◊ même si l’empereur est chrétien, la ville reste classique. ⇾ nouvelles murailles, palais, forum… ◊ la volonté d’en faire une capitale avec un Sénat et un atelier monétaire. ⇾ il cherche à en faire une capitale dépassant les autres, y compris Rome. ⇾ l’axe central de la ville se termine sur le Million (le km 0 de toutes les routes). ⇾ un bâtiment quadrangulaire au départ de ville. ⇾ contact direct avec le palais impérial. ◊ statues de Constantin et de Hélène. ◊ détruit au XVIe siècle. La Mésé, l’axe central de la ville. ◊ il relie les places importantes. ◊ 25m de large, bordé par deux portiques. ◊ il se termine sur le Million et donne accès à la partie maritime de la ville. Constantin marqué la cité avec des décors des grands centres de l’Empire. ◊ il fait ériger un forum. ◊ la Mésé s’ouvre sur deux arcs triomphaux. ◊ un forum inhabituelle car rond. ◊ d’un côté, le Sénat voulant rivaliser avec celui de Rome. ◊ de l’autre, des nymphées couvertes décors sculptés. ◊ la colonne de porphyre de 37m est le monument qui marque le forum. ◊ grand chapiteau corinthien supportant une statue de Constantin. ◊ peut-être un réemploi de celle d’un empereur en roi soleil, un Sol Invictus. [exemple] l’Église des saints Apôtres. ◊ la première église a avoir été changé en mosquée au XVIe. ◊ un mausolée comportant une partie de la famille impériale. ◊ probablement en forme de rotonde. ⇾ toujours le but de relier la famille impériale à des reliques d’apôtres. ◊ en Orient, la christianisation est plus rapide qu’à Rome où les anciens temples sont durs à retirer. L’image de la femme. ◊ presque absente dans les représentations sous la tétrarchie. ◊ pour promouvoir sa dynastie, Constantin met en avant les femmes de sa famille. ◊ au départ, Constantin est mal vu à Rome donc il met en avant la fille de Maximien, soeur de Maxence. ◊ Fausta, sa femme. ◊ les changements de coiffure sont un marqueur constantinien. ◊ jeune = coiffure simple, elle est placée dans la famille de Maxence. ◊ coiffure plus complexe à la défaite de Maxence pour la rapproche de la figure d’Hélène. ⇾ il fait passer sa femme comme un membre de la famille constantinienne. ◊ sa mère, Hélène, est mise en image pour insister sur la prospérité et la stabilité de la lignée. 17 Après la mort de Constantin, 337. ◊ ses deux fils ainés éliminent la branche collatérale issue de Théodora. ◊ il reste trois héritiers, les petits-fils d’Hélène qui se partage le gouvernement été 337. ⇾ Constantin II : reçoit les Gaules, l’hispanie et la Bretagne. ⇾ frustré car par les régions les plus prestigieuses. ⇾ il s’installe à Trèves. ⇾ Constant : reçoit la partie centrale de l’Empire, l’Italie, l’Afrique, la Panonie et la Macédoine. ⇾ Constance II : reçoit l’Orient et la Trace. ◊ les fils ne sont pas contents du partage mais dès 337, ils montrent des images des deux grandes mères. ⇾ Hélène et Théodora en les associant à des figures personnifiée bienveillante sur des monnaies. ⇾ une manière d’embellir le massacre politique venant de se produire. Des batailles entre les frère pour récupérer les territoires. ◊ Constantin II attaque Constant mais il meurt, tué par ses propres soldats. ◊ pendant une décennie il ne reste que Constant (Occident) et Constance II (Orient). ◊ pour l’art, les deux frère montrent un intérêt pour les représentations de Constantin. ⇾ sert à appuyer la dynastie avec un apparait dans le costume impérial prenant de la place. ◊ après une potentiel malade, Constant serait devenu tyrannique et incohérent. ⇾ l’officier Magnence tente de prendre le pouvoir. ⇾ Constant est tué par les troupes de Magnence en 350. ◊ Magnence est en charge de l’Empire d’Occident pendant quelques années. ◊ les représentations de Magnence s’éloigne de ceux de la dynastie constantinienne. ⇾ des joues très carrée, une image puissance. ◊ Constance II vient à bout de cette usurpation avec le suicide de Magnence en 353 après des batailles. ◊ Constance II récupère tout l’Empire jusqu’en 361. ◊ un empire vaste et attaqué sur divers fronts. ◊ Constance II appelle le frère ainé des descendants de Theodora et Constance pour défendre l’Empire. ⇾ Gallus est un très mauvais gouverneur, il est mis à mort par Constance II. ◊ Julien, le petit frère de Gallus est choisi par Constance. ◊ un bon gouvernant et un bon militaire, il assure la défense des Gaules. ◊ Constance II a peur d’être dépassé par Julien, se lance dans un campagne en 361 pour l’arrêter. ◊ Constance II meurt avant et Julien est le seul empereur. Julien, l’empereur philosophe. ◊ ses monnaies le montrent avec une barre, référence aux empereurs philosophes qui l’ont précédés. ◊ souhaite revenir à une conception plus conservatrice de l’empire. ◊ Julien souhaite rendre les prérogatives au cité pour revenir à un système traditionnel. ◊ il est novateur car il est né chrétien mais décide de renoncer au christianisme. ⇾ il cherche à arrêter le processus de christianisation de l’Empire. ⇾ il souhaite retirer certaines faveurs impériales offertes au christianisme. ⇾ il souhaite étiqueter des loins anti-chrétienne (comme interdiction aux chrétiens d’enseigner) ◊ il ne peut pas mettre en action ses idées à cause de sa campagne contre les Perses. ◊ il est tué en 363 par un de ses soldats à cause de ses lois anti-chrétienne. ⇾ il est le dernier empereur païen a voir mené une politique tournée vers le culte polythéiste. ⇾ il est le dernier empereur issu de la lignée de Constantin. Les successeurs des Constantins. ◊ un tas d’empereur issus du monde militaire se succèdent. ◊ la dynastie des Valentiniens, Valentinien au pouvoir dès 364 dans l’Empire d’Occident. ⇾ Valentinien est modéré et s’attache à la défense des frontières. ◊ Valens est chrétien, il est moins modéré dans son rapport au christianisme. ⇾ il persécute tous les penseurs. ◊ Valentinien et son fils Gracien mène une politique favorisant le christianisme d’une manière moins violente que Valens en Orient. ◊ À la mort de Valens en 378, Gracien nomme un officier espagnol pour le remplace, Théodose. ◊ Théodose est un chrétien Orthodoxe moins modéré que Valens. ⇾ Théodose et Gracien font un tas d’édit en 381 visant à interdire le polythéisme. ⇾ l’édit Thessalonique fait du christianisme la religion d’état. 18 LES EDIFICES APRÈS LES CONSTANTINS À CONSTANTINOPLE Constantinople après les Constantins. ◊ à la mort de Constantin, la ville est encore modeste. ◊ 360, la croissance urbaine de Constantinople devient importante. ◊ une augmentation de la taille de la ville liée à plusieurs choses pratiques. ⇾ capacité portuaire de la ville. ⇾ capacité à stocker des vivres. ⇾ volonté d’amener de l’eau. ◊ un système d’acheminement de l’eau, l’aqueduc. [exemple] Aqueduc de Valens. ◊ l’un des premiers édifices après les Constantiens à Constantinople. ◊ une structure à deux séries d’arcades de 27m de haut et long d’un kilomètre. ⇾ il signe le déploiement de la cité en approvisionnant les nouveaux quartiers. ⇾ ajout de nouveaux forums grâce à cet édifice. ⇾ il utilise 250km de canaux. ◊ en plus de l’aqueduc, construction de citernes comme celle d’Aspart, milieu Ve. [exemple] l’Hippodrome de Constantinople. ◊ achevé sous Constantin, modèle du Circus Maximus de Rome. ◊ un lien direct avec le palais impérial. ◊ lieu important dans la vie de la cité avec les courses de chars. ◊ deux tours avec l’entre-deux orné de statues. [exemple] l’obélisque de Théodose, 390. ◊ lieu important pour la communication impérial. ◊ la base est un témoignage sculpté de sa politique. Un empire divisé en deux à mort de Théodose, 395. ◊ le pouvoir est partagé entre Honorius (Occident) et Arcadius (Orient). ◊ Constantinople n’est plus la Rome d’Orient mais la capitale de l’Empire d’Orient. ⇾ une muraille avec une double capacité d’accueil de la ville, 500 000 habitants. ⇾ s’étend sur 6km, elle est parsème de tour, un triple mur pour protéger la cité jusqu’en 1453. (prise de Constantinople par les Turcs) L’importance de Constantinople fin IVe au Ve. ◊ tous ces éléments montrent l’importance de la ville. ◊ la puissance impérial se retrouve dans des éléments comme des portraits impériaux. ◊ [exemple] Colosse de Barleterra, reprend le type du général vainqueur. ⇾ pourrait représenter Théodose II ou Honorius. ◊ visage frontal, yeux en amandes, traits marqués et creusés. ◊ les images vont tendre vers une forme d’abstraction empêchant de reconnaître les individus. ⇾ met en avant la fonction impériale. Les portraits d’Honorius. ◊ il montre une simplification des volumes. ◊ grandes lignes du visages marquées. ◊ traitement des mèches de cheveux avec des petites boucles. ◊ joues lisses. ◊ importance du regard avec des grands yeux en amandes. Les portraits d’Arcadius. ◊ il reprend les mêmes idées. ◊ empereur enfant donc côté juvénile. ◊ visage oval, mèche côtelée avec ligne ronde qui encadre le visage. 19 La représentation impériale et du pouvoir. ◊ une tendance forte pour l’abstraction. Ve siècle, période où l’Église prend de plus en plus de pouvoir. ◊ Saint-Pudentienne ⇾ une des plus vieilles églises de Rome. ◊ remanié mais la cour à arcade datant de l’ancien bâtiment. ◊ le décor de l’abside intéressant. ◊ 2 registres, christ barbu, impérial nimbé. centre : doubles colonnades. inférieur : apôtres. ◊ Pierre et Paul couronnés par deux femmes, personnifications d’Église. ◊ Pierre prêche le christianisme chez les juifs. ◊ Paul plutôt à tout le monde. ⇾ image en rappel à l’universalisme du Christ. Quatre Vivants ensemble : maiestas domini (une majesté du seigneur). ◊ une scène montrant la gloire céleste du Christ. ⇾ évoquer la grandeur de l’Église. ◊ figure de Pierre et Paul donnant le caractère romain à la peinture. ⇾ le christianisme devient une religion d’État. /!\ période avec plusieurs styles en même temps. /!\ Fin IV et V, déplacement des populations germaniques dans l’empire Romain. ◊ menant à des bouleversement et à la chute de Rome. ◊ déplacement des Goths dans l’empire qui est marquant. ◊ Théodose rétablit la situation en leur permettant de s’installant aux Balkans. ⇾ en fait un peuple fédéré (droit d’être là-bas et de travailler comme militaires pour l’Empire). ⇾ ils sont installés en Illyricum. ⇾ l’empire manque à ses engagements, mené par Alaric ils se rendent en Italie. ⇾ sous Honorius, enfant, le général Stylicon tente de contenir les Goths avec une promesse d’argent. ⇾ ils ne payent pas, alors Alaric profite de l’instabilité pour assiéger Rome. Prise de Rome, 410. ◊ Les Goths, menés par Alaric, mettent en sac Rome pour récupérer l’argent. ◊ récupèrent les richesses : exemple, mobilier de l’église de Latran. ◊ ils ne massacrent pas tout le monde, ils épargnent les gens de l’Église (car Chrétiens aussi). ⇾ un moment traumatisant pour la civilisation Romaine, la Chute de Rome. 20 L’HABITAT ET LES GRANDES VILLAE ET MAISONS DE L’ANTIQUITÉ TARDIVE. L’habitat des élites tardives : tendance à la monumentalisation. ◊ partout : en zone urbaine, périurbaine et à la campagne. ◊ des surfaces sans mesure : exemple Villa du Casale, 3 000 m2. ◊ se traduit par la montée en puissance d’une classe sociale concentrant les terres et le pouvoir. ◊ des patronages : plus le patron à du pouvoir, plus les gens se mettent à le suivre. ◊ à cause des migrations ⇾ l’État perd du pouvoir à cause des individus aux pouvoirs locaux. ⇾ ils construisent ses résidences, ils sont comme des petits seigneurs. Les résidences : des zones de pouvoir et d’influence dans des zones privées. ◊ influence l’architecture des maisons qui s’adaptent à ces changements. ◊ création de salles de réception : apparition de salles d’audience. ⇾ s’apparentent à des basiliques privés : exemple, Villa du Casale de Piazza Armerina. ◊ petites pièces comme des antichambres pour faciliter les déplacement. ◊ des salles de banquets : triclinium d’hiver et d’été, avec des absides / grands / petits. Trois pôles importants dans ces habitations. ⇾ salle d’audience. ⇾ les thermes. ⇾ les jardins. Les thermes dans les Villae : une grosse apparition. ◊ de base, un édifice public. ◊ en avoir des priver c’est se séparer du reste monde. ◊ montre une maitrise de l’eau : atteste de sa richesse. Les jardins dans les Villae. ◊ maisons ouvertes sur des grands péristyles : possibilité de faire des jardins. ◊ le goût de maitriser la nature et les statues. ◊ des lieux de plaisir et d’agrément. ◊ des lieux permettant l’Otium (philosopher, faire du sport, entre des gens cultivés et riches). ◊ pas des lieux de réception mais les clients pouvaient les voir. Des Villae rarement conservées en élévation. ◊ il reste surtout des images avec des mosaïques. ⇾ mosaïque de dominus Julius (villa fortifiée, peu d’ouverture au r-d-c, une enceinte, porte monumentale). ◊ des arcades avec la cour aux jardins, tours de guets. ◊ un pôle jardin, thermes et une salle d’audience ou basilique privée. ⇾ montre le mode de vie des élites autour des villae dans l’antiquité tardive. Les zones importantes de cette Villae. ◊ les cours à portique. ◊ les salles d’audience. ◊ les fortifications. ◊ les zones de nature permettant de se balader. 21 [exemple] Villa de Lullingstone en Angleterre. ◊ vers 280, ajout d’un complexe thermal et structures agricoles plus tard. ◊ vers 330-360, ajout d’une salle de réception à abside avec un grand décor de mosaïques. ◊ implantée non loin d’un cour d’eau (thermes, import, export des revenues agricoles). ◊ Exemple : Mosaïque de Bellérophon et des Saisons. ⇾ pas d’appartenance religieuse clairement identifiable. ⇾ Bellérophon évoque la victoire du bien sur le mal entouré de l’allégorie des saisons. ◊ Exemple : Mosaïque de l’Enlèvement d’Europe par Jupiter sous la forme de Taureau (abside) ◊ fin IVe : transformation d’une partie de la Villa en petite chapelle. ◊ possède un décor peint et sa propre entrée. ⇾ un des rares décors privé d’Angleterre au IVe. ◊ ouverte à d’autres personnes que les propriétaires. ◊ conservation de la mosaïque de l’Enlèvement d’Europe. ⇾ témoigne de la reconnaissance de la valeur culturelle des sujets mythologiques par l’élite. ◊ les symboles chrétiens restent discret. ⇾ présence d’un chrisme témoignant de la religion. [exemple] Villa du Casale à Piazza Armerina. ◊ début construction, IIIe siècle et modifications vers 330-380. ◊ fin IVe, aspect final de la villa. ◊ surface importante et mosaïque + pavement conservés. ◊ propriétaire inconnu mais il s’agit d’un membre de la plus haute élite. ◊ une maison organisée autour de trois grandes cours. ◊ 1ère : portique polygonale ⇾ thermes, latrines, entrée. ◊ 2ème : péristyle quadrangulaire ⇾ éléments de vie. ◊ 3ème : cours ovoïde ⇾ espaces plus privés. ◊ espaces thermales témoignent d’une potentielle séparation entre les femmes et les hommes. ◊ Une salle de « la petite chasse » avec une mosaïque. ◊ propriétaire représenté au centre au banquet de chasse. ◊ autel pour Diane avec un hommage à elle par les chasseurs. ◊ cirque et chasse des thèmes récurrents. 22 LA GAULE : LE COLLECTIONNEUR CULTIVÉ. Axe Bordeaux - Toulouse. ◊ comporte le plus de villae tardo-antiques. ◊ Propriétaires gaulois préférant la sculpture à la mosaïque. ◊ soin privilégié pour les jardins. ◊ auteur de la période soulignant l’importance des décors sculptés. [exemple] Villa Saint-Georges-de-Montagne. ◊ statuettes sculptées : Vénus et Diane. ◊ caractéristiques de la statuette mythologique de la fin de l’antiquité. ◊ importation d’Orient : plates et peu profondes. ◊ faites pour être placées dans les jardins. ◊ évoque le goût d’un collectionneur cultivé. ◊ la chasse par Diane. ◊ Vénus pour sa beauté. [exemple] Villa Montmaurin, 2ème moitié du IV. ◊ groupe sculpté avec la naissance et la chasse d’Adonis avec Vénus et Aphrodite. ◊ mythologie culturelle. [exemple] Villa du Palat Saint-Émilion. ◊ une des plus belles villae de fin IVe et début Ve. ◊ plusieurs mosaïques trouvées. ◊ végétale et géométrique. ◊ pas de sujet figuré. [exemple] Villa de Loupian, fin antiquité tardive. ◊ beaucoup de hypocaustes. ◊ Répertoire décoratif habituel : autour de l’agriculture. ◊ thèmes figurés avec les saisons. [exemple] Villa de Saint-Rustice, début Ve. ◊ dans une salle à 6 absides représentations de thème mythologiques marins. ◊ décor d’Océan avec des amours. ◊ inscriptions en grec pour nommer les figures. ◊ vise à montrer la culture des commanditaires des lieux et la maitrise d’une langue étrangère. ⇾ de l’esthétisme, de la culture et un étalement de cette culture. Phénomène de la Villa partagé dans l’empire avec des variations régionales. ◊ disparait dès le Ve à cause de problèmes politiques et économiques. ⇾ causés par les phénomènes de migrations. ◊ l’archéologie montre que la disparition se fait sur le long terme. ◊ situations très variables d’une région et d’une période à une autre. ◊ jusqu’à dans le moyen âge, les villas sont utilisées de diverses façons. ◊ monastère, complexes culturelles… 23 LES ARTS PRÉCIEUX ET MOBILIERS. Les arts précieux et mobiliers. ◊ productions à destination des élites. ◊ souffrent de leur double-valeur : artistique et financière. ◊ sont parvenus à nous grâce aux trésors d’argenterie du monde tardif. ◊ un manque de sources étant découverts ainsi. ◊ IIIe, IVe et Ve les objets sont enterrés pour éviter les vols suite aux invasions barbares. [exemple] Trésor de Kaiseraugst. ◊ un des plus grands trésors conservés. ◊ découvert en 1961 au pied de la muraille de la caserne sur le site d’Augusta Raurica au bord du Rhin. ◊ composé de pièces d’argenterie de table : vaisselles de banquet. ⇾ le « plat d’Achille » signé par un artisan dans les années 330-340. ◊ 5kg d’argent massif en forme octogonale avec six scènes sur le bandeau extérieur. ◊ tourne autour de l’éducation d’Achille. ◊ Achille un modèle d’éducation pour l’aristocratie romaine. ◊ scène centrale avec Achille et Nicomède avant son départ pour la Guerre de Troie. ⇾ montre le luxe dont s’entouraient ces personnages importants de l’empire tardif. ◊ le plat de la villa maritime représente une mer poissonneuse, motif habituel pour l’élite. ◊ fait au moment où les fils de Constantin était au pouvoir, entre 350 et 353 car il y a Magnence. ⇾ des cadeaux impériaux car une inscription célébrant la decennalia de Constant. ◊ cadeau fait par l’empereur à ses soutiens. [exemple] Trésor de l’Esquilin. ◊ un assemblage relevant du trésor d’une famille. ◊ comporte deux pôles : objets de toilettes et de banquet. ◊ date d’après la fondation de Constantinople. ⇾ présence de la Tyché de Constantinople. ◊ maintenant, une datation autour du milieu du IVe. ⇾ coffret de Projecta : des objets de toilettes. ◊ iconographie culturelle mythologique. ◊ couvercle avec un portrait de couple, les propriétaires. ◊ les objets évoquent des décors connus de mosaïques. ⇾ villa del Casale, Piazza Armerina. [exemple] Trésor de Sevso. ◊ mélange de pièces d’argenterie de table et de toilette. ◊ montre la qualité de l’argenterie tardo-antique et la difficulté de conservation. ◊ la trouvaille reconstituée avec un chaudron de cuivre comportant 14 objets du Ve siècle. ◊ il est probablement incomplet. ⇾ plat de la chasse : argent de 9kg et 70 cm de diamètre. ◊ au centre, une scène de chasse avec le dominais et des convives féminins et masculins. ◊ inscription désignant la rivière Pelso. ◊ deux autres scènes, chasse aux sangliers et à courre. ◊ inscription poétique faisant le tour avec un chrisme au centre. ◊ support de plat de Polgardi permettant de montrer qu’il appartenait au trésor. ⇾ plat de Méléagre avec un décor en cercle concentrique avec un rebord perlé. ◊ bordure extérieure couverte de scène mythologique. ◊ médaillon centrale racontant l’histoire de Méléagre tenant la peau du sanglier. ⇾ donne son nom au plat. 24 [exemple] Missorium de Théodose. ◊ 74 cm de diamètre et 16,3kg d’argent (le plus lourd actuellement connu). ◊ découvert plié en deux dans une ville espagnole. ◊ décor présentant trois empereurs trônant devant une architecture palatiale. ◊ fronton triangulaire, groupes de soldats… ◊ autour du plat, une inscription indiquant qu’il date de 388 pour célébrer les decennalia de Théodose. ◊ les autres empereurs : Valentinien II et Arcadius, les Augustes. ◊ partie inférieur, une figure féminine ⇾ personnification de Telus. ◊ symbolise la prospérité de l’empire et ses richesses. LES OBJETS À DÉCOR CHRÉTIEN. ◊ le clergé commande des objets précieux pour la liturgie et pour rejoindre les trésors des églises. [exemple] Reliquaire de capsella di Brivio, 1er moitié du Ve. ◊ petit objet travaillé au repoussé en argent doré. ◊ évoque l’histoire sainte avec la résurrection de Lazarre et un Christ thaumaturge sur le couvercle. ◊ débuts du culte des reliques. [exemple] Vase d'Emèse, VIe-VIIe. ◊ au centre de la panse, des médaillons avec le Christ entre Pierre et Paul, la Vierge entre deux anges. ◊ le christ n’est pas dans un canon classique. ◊ il est orientalisé avec des yeux en amandes très tombants. ◊ programme iconographique montrant qu’il était destiné à servir dans une église. [exemple] Trésor de Chypre, VIIe. ◊ grands plats et petits plats autour de la vie de David. ◊ issus des plus grands ateliers (Constantinople) et produits pour les plus hautes aristocraties. ⇾ il montre le début de christianisation de la sphère domestique et officielle. ◊ à la place du héros antique, une figure biblique, ici David remplaçant Achille. ◊ une imagine montrant pourtant un style de tradition classique. VIIe montre la fin d’un monde et d’une tradition. ◊ fin de l’argenterie de tradition gréco-romaine qui marque une rupture. ◊ ainsi que l’entrée dans le Moyen Age. ◊ une tradition s’est faite sur le temps et ces objets le montrent mieux. ORFÈVRERIE TARDO-ANTIQUE. ◊ des bijoux, des monnaies, des services de tables en or [etc] existent dans l’antiquité tardive. [exemple] Trésor de Lava. ◊ complètent dispersé et vendu petit à petit à ceux qui le découvrent. ◊ 450 pièces de monnaies actuellement (mais 1400-1500 au départ). ◊ en or frappées en 10 ans et correspondant à 4 règnes. ◊ un plat en or d’un kg et 25cm de diamètre. ◊ médaillon frappé à Milan montrant qu’il célèbre les decennalia de Gracien. [exemple] Trésor de Hoxne. ◊ la bijouterie d’une riche anglaise du Ve siècle. ◊ certains bracelets avec des inscriptions bienveillantes. [exemple] la Dumbarton Oaks collection à Washington. ◊ ceinture de mariage de la fin du VIe siècle. ◊ scènes à la fois mythologiques et chrétiennes. ⇾ jusque dans les années 630, la vocabulaire classique tend à être remplacé par des images chrétiennes. 25 LES ARTS MOBILIERS La production d’Ivoire. ◊ comporte une partie de la production officielle. ◊ matière coûteuse rare. ◊ production de feuillets pour les diptyques réalisé pour des occasions spécifiques. ◊ offert comme cadeau diplomatique pour entretenir les réseaux. [exemple] Diptyque de Stilicon et Sérénade, 400. ◊ général d’origine barbare dans un costume romanisé. ◊ le seul représenté en militaire dans les diptyques conservées aujourd’hui. ◊ Serena présenté comme la continuité de la romanité. [exemple] Ivoire Barberini. ◊ empereur Justinien empruntant les traits de Constantin. ◊ représentations d’orientaux avec tonalités militaire. ◊ un message clair, l’empereur Justinien à la recherche de la conquête du monde. ◊ le seul ivoire impérial conservé de ce type à ce jour. Production plus domestique et profane. ◊ attaché à la représentation de la culture classique. ◊ remarquable sur des pyxides ou des peignes en ivoire. ◊ thèmes proches de ceux de l’argenterie ou de la mosaïque. [exemple] Poupée Nina d’Ivori. ◊ objets de luxes, des poupées d’ivoire, ici poupée articulée. ◊ des poupées retrouvées dans des tombes d’enfants d’un rang social élevé. Production d’Ivoire à sujet religieux à la fin du IVe. ◊ servent à orner les églises. ◊ formes inspirées des objets officiels et profanes. ◊ l’iconographie et la destination des objets changent. ⇾ pour l’Occident, feuillets de diptyque en cinq parties. ◊ scènes du Nouveau Testament. ◊ style dans un renouveau classique avec un canon trapu. ◊ une attention à la présence du corps sous les vêtements. ⇾ pour les scènes narratives, les feuillets latérales. [exemple] Diptyque de Saint Paul. ◊ le saint pour une tunique avec un traitement fins des draperies. ◊ traitement de l’espace, il est sous un tholos avec un effet de profondeur de champ. ◊ une attention aux proportions très classicisant. [exemple] Diptyque de Milan, fin Ve et début VIe. ◊ deux feuillets en cinq parties pouvant avoir servi de reliure à un évangéliaire. [exemple] La Chaise de Maximien. ◊ évêque de Ravenne entre 546 et 556. ◊ en bois et couvert de plaquette d’ivoire. ◊ l’un des ensemble d’ivoire tardo-antique les plus important du monde. ◊ représentations autour de saint Jean-Baptiste et d’autres évangélistes. ◊ Traitement des draperies bien maîtrisé et faciès particuliers. ◊ plaques sur la vie de la Vierge et la naissance du Christ. ◊ les côtés comportent des scènes sur la vie du patriarche Joseph. ◊ le monogramme montre qu’il appartient à Maximien. Après le VIe siècle, la disparition de ce type de production. ◊ à cause du prix de la matière première et de la réalisation des objets. 26 Les arts et les techniques de la verrerie. ◊ compte parmi les objets de grands luxes. ◊ au moyen âge un déclin de cet art, les compositions chimiques changent. [exemple] Coupe de Lycurgue. ◊ représente une scène mythologique, un roi rendu fou par Dionysos. ◊ il a coupé des vignes sacrés et tué un des compagnons de Dionysos. ◊ pour le style, une attention sur le traitement du corps, du rinceau, de l’espace et expression. ◊ puis, une scène de chasse avec la figure du Dieu. ◊ le décor est sculpté sur la pièce de verre et découpé sur l’arrière. ◊ donne une impression d’une résille, un verre diatrète. ◊ comme si un verre se trouvait derrière le verre. ◊ le verre change de couleur en fonction de la lumière. ◊ une coupe à vin témoignant de la complicité des savoirs techniques de l’antiquité tardive. ◊ les verres diatrète ne sont pas figuratifs. 27 ARCHITECTURE ET GRANDS DÉCORS TARDIFS EN OCCIDANT ET EN ORIENT. Ve et VIe, art post-romain. Perte du statut de capitale de Rome depuis 402. ◊ Ravenne l’a récupéré et encore plus avec la chute de Rome en 410. ◊ Le remplacement de capital laisse à Rome de développer le pouvoir épiscopal. ◊ les évêques de Rome incarnent le pouvoir dans la cité. ◊ les grands décors réalisés dans la cité n’exprime plus le pouvoir impérial. ◊ expression du pouvoir épiscopal. [exemple] Sainte-Marie-Majeure, 432. ◊ une des premières grandes fondations post prise de Rome. ◊ plus vaste église romaine offerte par un pape dans l’antiquité tardive. ◊ nef centrale séparée des bas-côtés par 40 colonnes à chapiteaux ioniques. ◊ chapiteaux datant des années 430. ◊ église se terminant par un arc triomphale sur une abside semi-circulaire. ◊ une église célèbre pour ses mosaïques. ◊ 27 sur 42 de la nef témoigne de l’envie de montrer du narratif. ⇾ cycle de Abraham et un cycle de Moïse. ◊ mosaïques de l’arc triomphale divisées en 4 registres autour de la naissance du Christ. ◊ registre inférieur : Beethelem et Jérusalem puis les douze agneaux. ◊ des scènes dédiées à l’enfance du Christ. ◊ adoration des mages inhabituelle avec deux figures féminines. ◊ dernier registre : scène de l’Annonciation, doute de Joseph et présentation du Christ au temple. ◊ centre de l’arc : Pierre, Paul et les 4 vivants de l’apocalypse. ⇾ iconographie centrée sur les scènes de l’enfance du Christ. ◊ concil d’Ephèse, 431, déclare Marie Théotokos. ⇾ le but est de dire qu’intra uteros, le Christ est déjà Dieu. ◊ l’arc est parfois appelé « arc éphésien » par rapport à cela. ◊ première église de Rome dédiée à Marie. ◊ forte présence de l’iconographie traditionnelle. ◊ au centre, un couple se tenant les mains. ◊ scène de l’arrivée de la sainte famille en Égypte avec le gouverneur local. ◊ l’iconographie impérial découle dans les représentations chrétiennes. ⇾ cycle de l’enfance pour montrer la capacité du Christ à régner sur le monde depuis l’enfance. ⇾ arc triomphal évoquant un discours ecclésial montrant la puissance et la légitimité de l’Église. [exemple] Complexe épiscopal de la cité, Porec, milieu VIe. ◊ baptistère et deux basiliques. ◊ unique exemple de groupe épiscopal tardo-antique. ◊ église à 3 nefs séparée par des colonnes de marbres. ◊ l’arc absidiale montre un décor de Christ assis sur un globe bleu vêtu d’une tunique. ◊ geste de la parole et tenant un livre disant « je suis la vraie lumière » ◊ des apôtres sur les côtés. ◊ l’abside avec une mosaïque mettant la Vierge au centre sur un fond d’or. ◊ la main de Dieu couronne la Vierge à l’Enfant. ◊ l’histoire sainte est inscrite dans l’histoire épiscopale locale. ◊ l’évêque tenant une miniature de l’église. ◊ temporalité double avec la scène céleste et l’inscription dans la politique contemporaine de l’église. [exemple] Saint-Apollinaire. ◊ montre que Ravenne repasse au maux du pouvoir impérial, de Justinien. ◊ l’église devient catholique orthodoxe. ◊ engendre memento memoriae dans les décors de mosaïques. ◊ représentation de la cité et des saintes avec une Vierge à l’Enfant et les mages. 28