Adaptations Chroniques à l'Exercice PDF

Summary

Ce document détaille les adaptations chroniques du corps à l'exercice, en couvrant les systèmes cardiovasculaire, respiratoire, musculaire et les réponses aux efforts prolongés. Il décrit les ajustements physiologiques à long terme aux demandes de l'activité physique et aborde des facteurs clés comme la fréquence cardiaque et la composition corporelle.

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Adaptation chronique à l’exercice SYSTEME CARDIOVASCULAIRE : ➔ Adaptations aigues (immédiat) o ↗ FC (demande accrue O2 pdt exercice, syst nerveux sympathique stimule ♡ pour ↗ FC) o ↗ volume d’éjection systolique (le ♡ ↗ le volume de sang éjecté à ch...

Adaptation chronique à l’exercice SYSTEME CARDIOVASCULAIRE : ➔ Adaptations aigues (immédiat) o ↗ FC (demande accrue O2 pdt exercice, syst nerveux sympathique stimule ♡ pour ↗ FC) o ↗ volume d’éjection systolique (le ♡ ↗ le volume de sang éjecté à chaque contraction (volume systolique) pour muscles actifs) o ↗ débit cardiaque (↗ assurer circulation sanguine vers muscle en activité) ➔ Q=VES x FC o Vasoconstriction et vasodilatation (vaisseaux sanguins vers les muscles en activité se dilatent (vasodilatation) pour permettre meilleur et vaisseaux vers les organes non essentiels subissent une vasoconstriction pour rediriger le sang vers les muscles. ➔ Adaptations chroniques (long terme) o ↗ capacités cardiaques (entrainement régulier ↗ capacités à pomper sang, ↗ volume systolique et ↘ FC repos) o Amélioration contractilité cardiaque (stimulation hypertrophie = augmentation du nombre de myofibrilles, du contenu en protéines contractiles, et parfois du sarcoplasme) o ↘ FC repos (économie cardiaque accrue) o Amélioration récupération ( meilleure capacité à ajuster plus rapidement la fréquence cardiaque et le débit cardiaque) o Stimulation angiogenèse (favorise la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins, améliorant ainsi la distribution d'oxygène vers les tissus) ➔ Adaptations de la Tension Artérielle Aiguës: = force exercée par le sang sur les parois des artères lorsqu’il est pompé par le cœur o ↗ tension artérielle systolique (= pression dans les artères lorsque le cœur se contracte augmente pour répondre à la demande accrue en oxygène et en nutriments par les muscles actifs o ↗ FC (exercice aigu stimule le SNS, ↗ la FC et ↗ tension artérielle) o Distribution du débit sanguin (↘ résistance périphérique totale donc ↗ pression systolique) o Maintien ou légère augmentation de la tension artérielle diastolique ( la tension artérielle diastolique (la pression dans les artères entre les battements cardiaques) reste stable ou augmente légèrement pendant l'exercice aigu) ➔ Adaptations de la Tension Artérielle chronique: o ↘ tension artérielle repos o ↘ réponse tension artérielle (tension artérielle plus stable pendant effort) o Amélioration compliance vasculaire (=capacité des vaisseaux sanguins à se dilater et à se contracter de manière plus efficace) o ↘ tension artérielle nocturne o ↘ risque hypertension o Amélioration santé vasculaire (santé vaisseaux sanguins) o Effets antihypertenseurs SYSTÈME RESPIRATOIRE : → Adaptations Respiratoires Aiguës pendant l'Exercice : o ↗ fréquence respiratoire : En réponse à la demande accrue en O2 pendant l'exercice, la fréquence respiratoire augmente pour permettre une inhalation et une expiration plus rapides. o ↗ du volume courant : Le volume d'air inspiré et expiré à chaque cycle respiratoire (volume courant) peut augmenter pendant l'exercice pour répondre à la demande accrue d'oxygène. o Stimulation du système nerveux sympathique : L'activité physique active le système nerveux sympathique, ce qui peut augmenter la ventilation pulmonaire pour assurer une oxygénation adéquate du sang. o Expansion des voies respiratoires : Pendant l'exercice, les voies respiratoires peuvent se dilater pour permettre un flux d'air plus important. → Adaptations Respiratoires Chroniques à l'Entraînement Régulier : o Amélioration de l'efficacité respiratoire : muscles respiratoires renforcés avec entrainement , tels que le diaphragme et les muscles intercostaux. o ↗ capacité pulmonaire : L'exercice aérobie régulier peut entraîner une expansion des poumons, augmentant ainsi la capacité pulmonaire et la quantité d'air que les poumons peuvent contenir. o ↘ de la fréquence respiratoire au repos : Les individus entraînés ont souvent une fréquence respiratoire au repos plus basse, ce qui témoigne d'une adaptation à une respiration plus efficace. o Amélioration de la diffusion pulmonaire : L'entraînement peut améliorer la capacité des poumons à diffuser l'oxygène dans le sang, ce qui contribue à une meilleure utilisation de l'oxygène par le corps. o ↗ de la sensation de dyspnée : réduction de la sensation de dyspnée (essoufflement) pendant l'exercice en raison d'une meilleure adaptation du système respiratoire. o Optimisation du rapport ventilation-perfusion : L'entraînement peut contribuer à une meilleure correspondance entre la ventilation (apport d'air aux poumons) et la perfusion (circulation sanguine dans les poumons), améliorant ainsi l'efficacité de l'échange gazeux. SYSTÈME MUSCULAIRE : ➔ Adaptations Musculaires Aiguës pendant l'Exercice : o ↗ flux sanguin vers les muscles (flux sanguin vers les muscles actifs ↗ pour fournir davantage d'o2 de nutriments pour production d'énergie) o Activation du système neuromusculaire : SN stimule les unités motrices des muscles, entraînant des contractions musculaires pour générer le mouvement. o Recrutement des fibres musculaires : différentes fibres musculaires peuvent être recrutées, des fibres lentes (de type I) =endurance ; aux fibres rapides (de type II) activités plus intensives. o Ex : Lors d'un embouteillage, je roule en 1ère (long et lent), puis j'accélère en 2ème (rapide) o Production accrue d'ATP : Les cellules musculaires augmentent leur production ATP, la principale source d'énergie pour les contractions musculaires. o Production de chaleur : contraction musculaire entraine production chaleur contribuant au maintien de la température corporelle pendant l'exercice. ➔ Adaptations Musculaires Chroniques : o Hypertrophie musculaire (entrainement avec résistance) o Amélioration de l'endurance musculaire : (exercice aérobie favorise adaptation des muscles pour une utilisation plus efficace de l'oxygène, améliorant ainsi l'endurance musculaire) o Augmentation de la densité capillaire (croissance de nouveaux vaisseaux sanguins dans les muscles) o Amélioration de la coordination intermusculaire : coordination entre différents groupes musculaires, améliorant précision des mouvements. o Optimisation du métabolisme énergétique o Réduction du risque de fatigue musculaire o Adaptation de la composition musculaire SYSTEME SQUELETTIQUE ➔ Adaptations osseuses aiguës : o ↗ Circulation sanguine osseuse : ↗ flux sanguin vers les os, fournissant nutriments pour la santé osseuse o Stimulation cellules osseuses : AP stimule cellules osseuses, favorise régulation de la densité minérale osseuse ➔ Adaptations osseuses chroniques : o Ostéogenèse : AP stimule formation os et incite dépôt de calcium/phosphate grâce à l'entraînement. o ↗ densité minérale osseuse : permet ↘ ostéoporose o Renforcement structure osseuse : AP renforce structure osseuse et stimule trabécules + résistance compression. o ↗ Résilience osseuse : ↘ risque fractures. o Adaptation géométrie osseuse : élargissement os dû charges mécaniques o ↘ Perte osseuse liée à l’âge : protection contre ostéoporose. o ↗ Production hormones (œstrogène/testostérone) : responsable régulation densité osseuse. o ↗ Équilibre : ↘ risque chutes/fractures. SYSTEME METABOLIQUE ➔ Adaptations métaboliques aiguës : o ↗ VO₂ max : ↗ consommation d’oxygène pour répondre à la demande accrue des muscles actifs en énergie. o Utilisation substrats énergétiques : alternance glucides/graisses/protéines selon intensité AP. o ↗ lipolyse : exercice stimule décomposition triglycérides dans cellules adipeuses triglycérides → acides gras pour énergie. o Activation métabolisme anaérobie : activation anaérobie lors efforts courts et intenses (générer énergie sans o2) ➔ Adaptations métaboliques chroniques : o ↗ efficacité énergétique : meilleure utilisation de l’oxygène (endurance). o Optimisation glucides : ↗ stockage/utilisation glycogène (muscles + foie). o ↗ Capacité aérobie : développement systèmes aérobies (exercice cardio) o ↗ Lipolyse : meilleure mobilisation des graisses (intensité modérée). o Adaptation mitochondriale : ↗ densité mitochondries (énergie aérobie). o Sensibilité insuline : meilleur contrôle glycémie o ↘ Résistance insuline : prévention diabète type o Adaptations spécifiques : selon type d’entraînement (endurance vs musculation). SYSTEME IMMUNITAIRE ➔ Adaptations immunitaires aiguës : o ↗ Circulation cellules immunitaires (globules blancs) : évite infection o Stimulation anticorps/cytokines : libération d'anticorps et de cytokines régulation réponse immunitaire. o ↗ Activité cellules tueuses naturelles NK : défense contre infections/tumeurs. o Modulation inflammation : réponse immunitaire équilibrée. ➔ Adaptations immunitaires chroniques : o ↘ Risque infections respiratoires : (sauf surentraînement) o ↗ Fonction cellules immunitaires : efficacité des cellules T à reconnaître et à combattre les agents pathogènes o Régulation inflammation chronique : meilleure santé globale o Effets anti-inflammatoires : modération intensité (exercice modéré) o ↘ Stress oxydatif : ↘ dommages inflammation o ↗ Production immunoglobulines : renforcement défense immunitaire. o Modulation réponse inflammatoire aiguë : meilleure régulation. SYSTEME NERVEUX ➔ Adaptations aiguës : o Activation système sympathique : ↗ adrénaline (FC, PA, énergie). o Recrutement unités motrices o Amélioration coordination neuromusculaire : l'amélioration de la coordination entre le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) et le système musculaire, favorisant des mouvements plus précis et efficaces o ↗ Neurotransmetteurs (sérotonine, noradrénaline) : humeur/stress. ➔ Adaptations chroniques : o Coordination intermusculaire : mouvements complexes optimisés. o Réflexes moteurs : + rapides/efficaces. o Plasticité synaptique : renforcement connexions neurones. o ↘ Réponse au stress : relaxation améliorée. o Changements structure cerveau : mémoire, apprentissage, motricité. o ↘ Risque troubles neurologiques (Alzheimer, Parkinson). o Proprioception : perception mouvements/positions renforcée. o Transmission nerveuse : signaux plus rapides. FATIGUE ➔ Fatigue aiguë : o Accumulation métabolites (lactate). o Épuisement glycogène (muscles + foie). o ↓ Substrats énergétiques (glycogène). o Accumulation ammoniac (métabolisme protéines). o ↑ Effort perçu (fatigue mentale via système nerveux). ➔ Fatigue chronique (entraînement) : o ↑ Efficacité énergétique : retard fatigue. o ↑ Résistance fatigue musculaire : muscles + performants. o Adaptation mitochondriale : ↓ lactate grâce à mitochondries. o ↓ Perception effort : intensité supportée + longtemps. o ↑ Récupération : temps de repos réduit. o Adaptations neuromusculaires : meilleure coordination/synchronisation. o ↓ Production lactate : grâce à entraînement endurance. MALADIE VEINEUSE CHRONIQUE (MVC) Caractéristiques : Anomalies retour veineux : douleurs, lourdeurs, varices, ulcères (C0 → C6). 50,3 % femmes, 20,4 % hommes (France, stade C2 : varices). Effet de l'âge : Capacité aérobie : VO2 max ↓ (débit sanguin, VMA ↓). Atténuation avec exercice régulier. Composition corporelle : Sarcopénie ↑, masse grasse ↑. Réversible avec musculation et aérobie. Densité osseuse : Risque ostéoporose ↑. Maintien par musculation/exercice à impact. Fonction musculaire : Force ↓. Maintien/amélioration par musculation. Système cardiovasculaire : Maladies cardiovasculaires ↑. Prévention par exercice régulier. Souplesse/mobilité : ↓ avec âge. Amélioration par étirements. Réponse hormonale : Hormones sexuelles ↓. Compensation via exercice. Effet du sexe : Composition corporelle : Masse musculaire ↑ (hommes), masse grasse ↑ (femmes). Gain musculaire > chez hommes. Hormones : Testostérone (croissance musculaire) vs œstrogène (gestion des graisses). Capacité aérobie : VO2 max ↑ chez hommes. Améliorations similaires avec entraînement. Récupération : Femmes récupèrent plus vite après exercices intenses. Effet de la génétique : VO2 max : Variabilité génétique, gains d’entraînement limités chez certains. Force musculaire : Réponse à l’entraînement influencée génétiquement. Composition corporelle : Distribution des graisses/muscles génétique. Risque blessures/récupération : Génétique affecte réponse inflammatoire et récupération. Effet de la condition physique initiale : Gains rapides : Chez individus moins en forme (force, VO2 max, endurance). Ralentissement : Avec progression du niveau. Récupération : Fatigue plus marquée au départ. Amélioration progressive. Adaptations spécifiques : Endurance : VO2 max ↑, cœur + efficace, meilleure circulation. Musculation : Hypertrophie, force ↑, densité osseuse ↑. Flexibilité : Mobilité/articulations améliorées. HIIT : Gains rapides (cardio et force), tolérance lactate ↑. Durée des programmes : Cardio : 3-5x/sem., 30-60 min. Musculation : 2-3x/sem., 45-60 min. HIIT : 2-4x/sem., 20-30 min. Flexibilité : Quotidien/3-4x/sem., 10-30 min. Combiné : 3-5x/sem., 30-60 min.

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