Réforme et Éducation : Quiz Historiques

La vente d'indulgences était un moyen pour l'Église catholique de collecter des fonds. Une indulgence était une réduction de la peine à purger au purgatoire qui était vendue à des personnes vertueuses. Cela était considéré choquant d'un point de vue moral.

Luther proteste contre l'Église catholique car il considère que la vente d'indulgences est un abus. Il appelle à une relation directe entre l'individu et Dieu, sans l'intermédiaire du clergé, de la vierge Marie ou des saints. Il promeut l'accès aux Écritures et la liberté d'interprétation.

La Contre-Réforme est la réaction de l'Église catholique aux idées de la Réforme. Elle comprend plusieurs mesures : mettre fin aux abus les plus flagrants, réaffirmer la doctrine catholique, et créer des écoles.

La Compagnie de Jésus, fondée par Ignace de Loyola en 1540, est un ordre religieux qui combat le protestantisme par la formation de haut niveau. Les jésuites s'occupent de l'éducation des jeunes et développent un programme d'études rigoureux basé sur le latin et la religion.

Les jésuites mettent en place un système d'éducation basé sur une progression progressive et détaillée. Les élèves suivent cinq classes avec un emploi du temps précis. La religion occupe une place importante dans leur journée : la journée commence par une messe, les cours par une prière.

Les jésuites mettent l'accent sur la discipline et le contrôle des consciences. Ils encouragent les élèves à se confesser régulièrement auprès d'un directeur de conscience et à rendre des comptes.

Les jésuites utilisent des textes de l'Antiquité latine, purgés de contenus jugés licencieux. Ils privilégient la tradition catholique et accorde peu de place aux sciences.

Le latin est la langue de l'éducation jésuite car c'est la langue de la religion catholique et la langue de communication internationale. L'enseignement en latin crée une rupture avec la société.

La notion que les enfants apprennent mieux lorsqu'ils sont libres d'explorer et d'expérimenter par eux-mêmes.

Le conflit qui existe entre l'adulte qui souhaite éduquer l'enfant et l'enfant qui souhaite sa liberté.

La croyance que l'enfant a un plan de développement naturel que l'adulte ne doit pas perturber.

Le concept de l'enfant sauvage, une personne qui n'a jamais reçu d'éducation.

L'idée que l'éducation doit être une relation entre l'enfant et son environnement.

L'éducateur qui utilise des méthodes éducatives non traditionnelles pour aider les enfants avec des besoins spéciaux.

L'ensemble des actions qui aident à faciliter l'apprentissage chez les enfants.

Une tentative de combiner la liberté de l'enfant avec les objectifs éducatifs.

Une approche pédagogique qui utilise de courtes phrases pour apprendre, en les comparant ensuite entre elles.

L'apprentissage est organisé en fonction d'intérêts, comme des thèmes (Noël, Carnaval).

Céline Freinet était un instituteur français qui a développé une pédagogie alternative.

Apprendre par l'expérimentation et l'essai-erreur.

Laisser les enfants s'exprimer librement, exprimer leurs émotions et leurs idées.

Une éducation qui respecte l'enfant et son rythme d'apprentissage.

Conseils à l'intérieur de l'école pour discuter de problèmes et trouver des solutions.

Permettre aux enfants de s'exprimer par l'écrit.

Les écoles primaires n'étaient accessibles qu'aux enfants ni trop pauvres (car payantes) ni trop riches (ayant un précepteur). Les collèges étaient réservés à la bourgeoisie et la petite noblesse. Et les universités, bien que réservées aux privilégiés, n'étaient pas nécessairement fréquentées par les plus élevés socialement.

Comenius et Condorcet partagent une vision de l'égalité dans l'éducation, mais pour des raisons distinctes. Comenius voit l'éducation comme un bienfait universel, prolongeant le travail de la nature. Condorcet ajoute la dimension politique, voyant l'égalité comme le droit à la citoyenneté et à l'accès à toutes les fonctions.

L'obligation scolaire, apparue en Belgique vers 1914, pourrait faire croire à une égalité scolaire. Cependant, cette égalité reste illusoire car des inégalités persistent malgré l'accès universel à l'école.

Le "Rapport Coleman" (1966), réalisé aux États-Unis, met en lumière la persistance des discriminations raciales dans le système scolaire américain et réfute le mythe de l'égalité scolaire.

La capacité pour tous d'accéder aux apprentissages fondamentaux, même avec des aptitudes différentes, en reconnaissant qu'il y aura des résultats inégaux même avec les mêmes conditions.

L'idée que chacun a le droit de recevoir le même enseignement, quel que soit son origine sociale ou ses aptitudes.

L'idée que les groupes culturels ou sociaux doivent avoir la possibilité d'adapter l'éducation aux besoins spécifiques de leurs communautés.

Une organisation hiérarchique des filières d'études, des disciplines et des institutions scolaires, souvent basée sur une logique de tri et de sélection.

Le processus de classement des élèves selon leur niveau académique, souvent avec des conséquences négatives pour ceux qui sont classés plus bas.

Permet de différencier les élèves les plus talentueux des autres et les attire dans les établissements prestigieux.

Lorsque des élèves sont tenus de répéter une année scolaire, ce qui peut souvent les marginaliser davantage.

Un processus qui conduit les élèves vers des filières d'études moins valorisées et moins stimulantes.

Le principe d'égalité des acquis vise à garantir que tous les élèves acquièrent les compétences essentielles, indépendamment de leur origine sociale ou de leur potentiel.

Un tronc commun est un ensemble de matières et de compétences que tous les élèves doivent acquérir dans une certaine période de leur scolarité. Un tronc commun permet de garantir un niveau minimal de connaissances et compétences pour tous.

La sectorisation est un système d'affectation des élèves à des écoles en fonction de leur lieu de résidence. Elle vise à garantir une répartition plus équitable des élèves dans les différentes écoles d'un territoire.

On parle de discrimination négative lorsqu'un système d'éducation pénalise certains élèves en fonction de leur origine sociale ou de leur profil. Exemple: un système d'évaluation qui privilégie les compétences linguistiques des élèves issus de milieux favorisés.

On parle de discrimination positive lorsqu'un système d'éducation met en place des mesures spécifiques pour compenser les désavantages de certains élèves, comme des aides financières ou des programmes de soutien scolaire.

Les compétences essentielles sont les compétences fondamentales qui sont considérées comme nécessaires à tous les citoyens pour réussir dans la société. Exemples: lire, écrire, calculer, raisonner logiquement.

L'obligation de moyens est le devoir de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour atteindre un objectif. Exemple: un professeur a l'obligation de moyens d'enseigner à tous ses élèves, mais il ne peut garantir que tous réussissent.