Infections respiratoires basses
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Infections respiratoires basses

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Questions and Answers

Quelle structure est située dans la zone antérieure du médiastin?

  • La trachée
  • Le thymus (correct)
  • Le cœur
  • L'œsophage
  • Quel type de liquide peut être présent dans la pleurésie purulente?

  • Hémorragique
  • Purulent (correct)
  • Séreux
  • Transsudatif
  • Quelle phrase décrit le mieux la phase transitoire fibrino-purulente de la pleurésie purulente?

  • Aucune bactérie n'est présente dans le liquide.
  • Il n'y a pas de cloisonnement dans l'épanchement.
  • Elle présente un épanchement exsudatif stérile.
  • Les bactéries franchissent la plèvre endommagée. (correct)
  • Quelles sont les indications pour une échographie pleurale?

    <p>Repérer et évaluer un épanchement liquidien.</p> Signup and view all the answers

    Quelle est la principale caractéristique du liquide pleural normal chez un sujet sain?

    <p>Faible quantité de protéines.</p> Signup and view all the answers

    Quelle complication sévère peut résulter d'une pleurésie purulente?

    <p>Choc septique</p> Signup and view all the answers

    Lors d'un examen clinique pour une pleurésie purulente, quel signe peut être observé?

    <p>Matité à la percussion</p> Signup and view all the answers

    Quel est le rôle principal de la plèvre dans le système respiratoire?

    <p>Maintenir les bronches et les alvéoles ouvertes.</p> Signup and view all the answers

    Qu'est-ce qui peut provoquer un épanchement pleural?

    <p>Une pneumopathie.</p> Signup and view all the answers

    Quelle est la proportion de macrophages dans le liquide pleural normal?

    <p>75%</p> Signup and view all the answers

    Quel est le pH typique du liquide pleural normal?

    <p>7,6</p> Signup and view all the answers

    Quelle imaging est particulièrement utile après évacuation du liquide pour évaluer l'attélectasie pulmonaire?

    <p>Tomodensitométrie</p> Signup and view all the answers

    Quel type d'épanchement pleural est considéré comme non compliqué?

    <p>Épanchement para-pneumonique non compliqué</p> Signup and view all the answers

    Quel est un symptôme potentiel d'une pleurésie purulente?

    <p>Douleur thoracique pleurale</p> Signup and view all the answers

    Quelle situation nécessite d'éviter une ponction pleurale évacuatrice ?

    <p>Épanchement pleural de faible abondance</p> Signup and view all the answers

    Quelle procédure est souvent utilisée pour traiter la pleurésie purulente ?

    <p>Drainage thoracique</p> Signup and view all the answers

    Quels facteurs de risque favorisent l'aspiration bactérienne causant des infections pulmonaires ?

    <p>Dysphagie</p> Signup and view all the answers

    Qu'est-ce qui caractérise un empyème pleural ?

    <p>Présence de pus</p> Signup and view all the answers

    Quelle est la première étape dans le traitement de la médiastinite descendante nécrosante ?

    <p>Chirurgie de débridement</p> Signup and view all the answers

    Quel facteur épidémiologique est associé à la médiastinite descendante nécrosante ?

    <p>Terrain diabétique</p> Signup and view all the answers

    Quelle méthode de diagnostic est essentielle pour la médiastinite ?

    <p>Tomodensitométrie cervico-thoracique</p> Signup and view all the answers

    Quels micro-organismes sont fréquemment impliqués dans les médiastinites ?

    <p>Streptocoques</p> Signup and view all the answers

    Quelle complication redoutée peut survenir à cause de la médiastinite descendante nécrosante ?

    <p>Péricardite</p> Signup and view all the answers

    Quel mécanisme pourrait aggraver la progression des infections bactériennes sous l'effet des AINS ?

    <p>Inhibition de la réponse inflammatoire</p> Signup and view all the answers

    Quelle est la conséquence d'une mauvaise hygiène bucco-dentaire en ce qui concerne les infections respiratoires ?

    <p>Augmentation des infections pulmonaires</p> Signup and view all the answers

    Quelle est l'importance du bilan étiologique dans le traitement des infections respiratoires ?

    <p>Identifier la cause des infections</p> Signup and view all the answers

    Quelle procédure est nécessaire après le traitement d'une pleurésie purulente ?

    <p>Traitement des foyers infectieux dentaires</p> Signup and view all the answers

    Study Notes

    Rappels anatomiques

    • Le système respiratoire est divisé en deux régions anatomiques : supérieure (nez, pharynx) et inférieure (larynx, trachée, bronches, poumon).
    • Le médiastin est l'espace entre les deux poumons, divisé en trois zones:
      • Antérieure: thymus et ganglions lymphatiques.
      • Moyenne: cœur, péricarde, aorte ascendante, veines brachio-céphaliques, trachée, ganglions lymphatiques.
      • Postérieure: œsophage, veines azygos, ganglions nerveux sympathiques, ganglions lymphatiques, aorte ascendante.
    • La plèvre a deux feuillets de séreuse:
      • Pariétale : recouvre la paroi thoracique.
      • Viscérale : recouvre le poumon.
    • Les feuillets se rejoignent au niveau des hiles pulmonaires et forment un espace pleural virtuel.
    • Le liquide pleural est secrété et réabsorbé, permettant le glissement lors de la respiration, maintenant les bronches et alvéoles ouvertes et participant à la défense anti-infectieuse et anti-inflammatoire du thorax.
    • Chez les sujets sains, chaque cavité pleurale contient 0,1 à 0,2 ml/kg de liquide séreux.

    La pleurésie purulente

    • Synonymes: empyème ou pyothorax.
    • Résulte d'une inflammation de la plèvre avec excès de sécrétion.
    • L'accumulation de liquide dans la plèvre peut être uni ou bilatérale.
    • Le liquide peut être purulent ou non purulent.
    • Origine primaire : dissémination hématogène.
    • Origine secondaire : pneumopathie (++), traumatisme.
    • Situation grave : jusqu'à 57% de décès dans certaines séries.
    • Dans le cadre de la pneumopathie, les épanchements sont appelés para-pneumoniques.
    • Trois phases :
      • Phase initiale exsudative (aiguë): extension d'un processus inflammatoire du parenchyme pulmonaire à la plèvre viscérale, épanchement exsudatif stérile, non cloisonné, de faible abondance, riche en PNN non altérés.
      • Phase transitoire fibrino-purulente : franchissement de la plèvre endommagée par les bactéries, cloisonnement de l'épanchement, liquide purulent, germes présents à l'examen direct ou en culture.
      • Phase d'organisation ou d'enkystement (chronique) : apparition d'une pachypleurite viscérale, altération de la capacité du poumon à s'expandre et de la fonction respiratoire.

    Diagnostic positif:

    • Anamnèse et tableau clinique :
      • Douleur thoracique pleurale (positionnelle, aggravée par la toux et l'inspiration profonde, inhibition inspiratoire liée à la douleur).
      • Dyspnée.
      • Toux sèche accentuée par les changements de position.
      • Fièvre (peut être absente).
      • Insuffisance respiratoire aiguë/choc septique dans les cas les plus graves.
    • Examen clinique :
      • Abolition des vibrations vocales.
      • Matité à la percussion.
      • Abolition du murmure vésiculaire.
      • Apparition d'un frottement pleural.

    Examens complémentaires :

    • Radiographie pulmonaire (face + profil en inspiration profonde) :
      • Diagnostic positif d'épanchement pleural.
      • Orientation vers une pleurésie non compliquée ou un empyème.
    • Échographie pleurale :
      • Diagnostic positif : présence d'une image anéchogène confirmant l'épanchement liquidien.
      • Repérage précis de l'épanchement.
      • Évaluation de la quantité de liquide et de la présence d'un cloisonnement.
      • Guide pour la ponction/drainage.
    • Tomodensitométrie (scanner) thoracique injectée :
      • Diagnostic positif.
      • Évaluation de la quantité d'épanchement.
      • Recherche d'un cloisonnement.
      • Évaluation du parenchyme pulmonaire sous-jacent et de la plèvre.
      • Intérêt après évacuation du liquide et levée de l'atélectasie pulmonaire. ### Ponction pleurale vs drainage thoracique
    • La majorité des épanchements pleuraux doivent faire l’objet d’une ponction pleurale évacuatrice à visée diagnostique
      • Exception: Épanchement pleural de faible abondance
        • Rapport bénéfice/risque défavorable
        • Guidage échographique améliore le rapport bénéfice/risque
      • Exception: Insuffisance cardiaque gauche sauf si:
        • Épanchement unilatéral ou asymétrique
        • Douleur ou fièvre
        • Échec du traitement diurétique
        • Mauvaise tolérance clinique
    • Dans le cadre d’une pleurésie para-pneumonique, les épanchements non compliqués nécessitent une ponction à visée diagnostique simple.
    • En cas de mauvaise tolérance clinique, évacuer 1 à 2L de liquide.

    Drainage thoracique

    • Pleurésie purulente:
      • Évacuation du pus et drainage continu de la cavité pleurale
      • Prélèvements diagnostiques
      • Lavage pleural
      • Fibrinolyse intra-pleurale

    ### Traitement

    • Pleurésie para-pneumonique non compliquée:
      • Traitement de la pneumopathie par antibiothérapie
    • Empyème pleural:
      • Lavage/fibrinolyse intrapleurale par voie transcutanée
      • Traitement chirurgical:
        • Thoracoscopie: débridement/lavage
        • Thoracotomie: débridement/lavage/décortication pleurale
          • Permet la ré-expansion pulmonaire
    • Pleurésie purulente:
      • Antibiotherapie probabiliste puis adaptée suite aux prélèvements bactériologiques
      • Analyse du liquide pleural
      • Bilan étiologique

    ### Bilan étiologique

    • Fibroscopie bronchique:
      • Prélèvements bactériologiques
      • Recherche d’une pathologie endobronchique
      • Attention: la pleurésie purulente peut être satellite d’un cancer du poumon
    • Echocardiographie transthoracique (ETT):
      • Recherche de végétations sur les valves cardiaques
    • Bilan dentaire:
      • Orthopantomogramme (OPT) et consultation dentaire
      • Recherche de foyers infectieux dentaires

    L’étiologie buccale

    • Pleuro-pneumopathie par aspiration:
      • Détachement des bactéries du biofilm dentaire et stagnation au niveau salivaire -› Aspiration et colonisation du système respiratoire
        • Micro-aspiration: fréquente chez le sujet sain sans conséquences
          • Inoculum bactérien éliminé par les défenses respiratoires et/ou parenchymateuses
      • Altération des mécanismes de défense
      • Caractère pathogène ou non de l’inoculum
      • Volume et fréquence de l’inoculum
        • Aigue vs chronique
      • Bactéries:
        • Sécrétion d’enzymes et protéases lytiques
        • Modification de la surface des muqueuses respiratoires
          • Favorise l’adhésion et la colonisation des muqueuses respiratoires par les pathogènes oraux
        • Plus fréquent en cas de parodontite: activité protéasique bactérienne élevée
    • Facteurs de risque d’aspiration:
      • Altération de l’état de conscience
        • AVC, encéphalopathie, anesthésie générale
      • Anomalies des réflexes de toux et de bâillement
      • Vomissements et rupture de l’œsophage
      • Dysphagie et pathologies œsophagiennes
      • Sondes naso-gastriques
      • Alcoolisme
        • Perte de conscience, vomissements, altération de l’effet des polynucléaires neutrophiles (PNN)
      • Syndrome d’apnées du sommeil obstructives (SAOS)
      • Reflux gastro-oesophagien (RGO)
      • Paralysie des cordes vocales
    • La maladie parodontale et la gingivite:
      • Lien entre mauvaise hygiène bucco-dentaire et pathologies pleuro-pulmonaires par aspiration
      • Anaérobies responsables des pathologies pulmonaires issus du microbiome oral dans 40% des cas
      • Favorisée par le tabac
      • Mauvaise hygiène bucco-dentaire:
        • Densité microbienne augmentée en cas de pathologie parodontale -› Augmentation du risque d’aspiration microbienne
        • Patient édenté: la langue est le point focal de la colonisation
        • Organismes plus virulents
    • La bactériémie à point de départ dentaire:
      • Peut survenir à chaque fois que l’intégrité de la cavité buccale est compromise
      • Colonisation de la circulation sanguine ou lymphatique suite à une action mécanique
        • Interventions dentaires (avulsion, détartrage, etc.)
        • Brossage
        • Mastication
      • Au cours des traitements dentaires:
        • Incidence de bactériémie allant jusqu’à 80%, dont 30% pour l’actinomycose
        • Habituellement éliminées par le système réticulo-endothélial, mais peuvent pénétrer dans les tissus
      • Voies d’entrée possibles dans la circulation sanguine:
        • Canal radiculaire: formation de lésions péri-apicale et latérales, passage dans les vaisseaux sanguins alvéolaires et adjacents, y compris ceux du sinus maxillaire
        • Parodonte: dans les capillaires et autres petits vaisseaux sanguins de l’épithélium de jonction et tissus conjonctifs gingivaux ou dans les vaisseaux sanguins alvéolaires
        • Lésions des muqueuses et capillaires de la cavité orale: lésions causées par mastication d’aliments durs, morsure de langues ou de joues, ulcères liés aux prothèses dentaires, candidose
    • Facteurs de risque de bactériémie à point de départ dentaire:
      • Mauvaise hygiène bucco-dentaire
      • Diabète
      • Tabagisme
    • Après traitement de la pleurésie purulente, il faut traiter les foyers infectieux dentaires.

    ### Médiastinite descendante nécrosante

    • Médiastinite: infection rare et très grave du médiastin
    • Descendant: évolution naturelle de la cellulite nécrosante cervicale
    • Associée à une mortalité élevée:
      • 100% en l’absence de traitement
      • 50% si traitement non optimal

      • < 20% si traitement adapté
    • Epidémiologie:
      • Pathologie plus masculine (sex ratio: 1,38)
      • Age moyen de 50 ans
      • Terrain alcoolo-tabagique (avec mauvaise hygiène bucco-dentaire associée)
      • Diabète
    • Portes d’entrée:
      • Dentaire (alcoolo-tabagique +++): 35%
      • Pharyngées (angines et phlegmons péri-amygdaliens): 35%
    • Histoire naturelle:
      • Phase 1: abcès dentaire ou péri-amydalien le plus souvent traité par une antibiotherapie simple
        • AINS souvent retrouvés (43% dans les séries)
        • Corticoïdes (21% dans les séries)
      • Phase 2: cellulite cervicale avec ou sans emphysème sous-cutané
      • Phase 3: aggravation brutale du syndrome infectieux, apparition de:
        • Toux
        • Dyspnée
        • Trismus
        • Douleur et rougeur sternale
        • Dysphagie douloureuse
    • Symptômes aspécifiques: délai tardif de prise en charge (2 à 60 jours)
    • Physiopathologie:
      • Continuité cervico-médiastinale des fascias et espaces celluleux
        • Propagation des coulées de nécrose le long des aponévroses qui délimitent les espaces cervico-médiastinaux
      • Facteurs favorisant « l’immunodépression »:
        • AINS +++
        • Corticoïdes
        • Diabète
      • Facteurs mécaniques accélérant la colonisation du médiastin depuis la porte d’entrée:
        • Gravité
        • Pression négative intra-thoracique
        • Variation de la pression liée à la respiration
    • L’infection cervicale peut diffuser par trois voies:
      • Espace pré-trachéal: met en relation le cou et le médiastin antéro-supérieur (7%)
        • Continuité avec péricarde et plèvre (péricardite, empyèmes)
      • Espace périvasculaire (20%)
      • Espace rétropharyngé (70%): voie élective de communication entre le cou et le médiastin postérieur
    • Bactériologie:
      • Le plus souvent infections à germes multiples (57% des cas):
        • Streptocoques (73%)
        • Anaérobies (63%)
        • Staphylocoques (17%)
      • Plus rares:
        • Entérocoques
        • Bactéries à Gram négatif (BGN)
        • Levures (Candida Albicants)
    • TDM cervico-thoracique avec injection:
      • Diagnostic positif de la cellulite cervicale et de la médiastinite
      • Guide le geste chirurgical

    Prise en charge

    • Urgence vitale immédiate:
      • 100% en l’absence de traitement
      • 50% si traitement non optimal

      • < 20% si traitement adapté
    • Prise en charge chirurgicale urgente:
      • Antibiotherapie large spectre probabiliste puis secondairement adaptée aux prélèvements
        • Ne doit pas retarder le geste chirurgical
    • Prise en charge multidisciplinaire:
      • Anesthésiste réanimateur
      • Chirurgiens ORL
      • Chirurgiens thoraciques
    • Objectifs:
      • Mise à plat / drainage de l’ensemble des collections
      • Résection des tissus nécrosés
      • Prélèvements à visée bactériologique

    ### Chirurgie

    • Etage cervical:
      • Cervicotomie en collier
      • +/- trachéotomie
      • Drainages laissés en place
    • Etage thoracique:
      • Voies d’abord dépendante de l’atteinte
        • Thoracotomie bilatérale séquentielle
        • Sternotomie
      • Dans tous les cas:
        • Débridement pleural et médiastinal (ouverture large des loges médiastinales)
        • Excision des tissus nécrosés
        • Drainage de la cavité pleurale et médiastinale

    Complications

    • Pleurésies
    • Pneumopathies -› syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA)
    • Péricardites
    • Erosion des gros vaisseaux
    • Fistules trachéales et trachéo-oesophagiennes
    • Thrombophlébites suppurées de la veine jugulaire interne
    • Reprise chirurgicale (ré-évaluation systématique à 48h par TDM, puis régulièrement si besoin)

    ### Les AINS

    • Effet débattu sur l’évolution péjorative des infections bactériennes
    • Retardent la prescription d’antibiotiques efficaces en masquant la progression de la maladie, en supprimant la réponse inflammatoire induite par l’infection (immunité innée)
    • Inhibent l’adhésion leucocytaire, la phagocytose et l’activité bactéricide in vitro
    • Augmentent la production d’Interleukine 1 et de TNF alpha -› Augmentation de la mortalité en cas de sepsis

    ### Conclusion

    • Participation de la sphère dentaire et ORL aux infections respiratoires basses
    • Importance de rechercher une infection dentaire dans le bilan étiologique des infections respiratoires basses
    • Rôle probable des AINS dans l’évolution des médiastinites à point de départ dentaire ou ORL (prudence sur les AINS et les douleurs dentaires)

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