Infections cutanées  mycosiques (candidose, dermatophytose) (item 155)
76 Questions
4 Views

Choose a study mode

Play Quiz
Study Flashcards
Spaced Repetition
Chat to lesson

Podcast

Play an AI-generated podcast conversation about this lesson

Questions and Answers

Quel symptôme n'est PAS typiquement associé à la stomatite érythémateuse diffuse ?

  • Sensation de cuisson
  • Xérostomie
  • Dysgueusie
  • Enduit blanchâtre (correct)
  • Quelle caractéristique distingue la glossite losangique médiane des autres types de glosite ?

  • Absence de papilles gustatives
  • Inflammation des gencives
  • Localisation au niveau du V lingual (correct)
  • Érythème généralisé de la langue
  • Quel est un facteur typique contribuant à la perlèche ?

  • Inflammation systémique
  • Irritation par prothèse dentaire (correct)
  • Consommation excessive de sucres
  • Sécheresse buccale
  • Quelle phase de la candidose buccale présente un enduit blanchâtre ?

    <p>Phase d'état</p> Signup and view all the answers

    Quel symptôme n'est PAS typiquement présent lors d'une candidose gastro-intestinale ?

    <p>Fissures aux lèvres</p> Signup and view all the answers

    Quel type de candidose est souvent associée à une diarrhée, mais peut aussi être une simple colonisation saprophyte dans un prélèvement de selles ?

    <p>Candidose gastro-intestinale</p> Signup and view all the answers

    Quels facteurs sont souvent associés à l'apparition de perlèche ?

    <p>Infections par des streptocoques ou staphylocoques</p> Signup and view all the answers

    Quel type de glossite est caractérisé par des lésions érythémateuses et un enduit blanchâtre sur les muqueuses ?

    <p>Glossite candidosique</p> Signup and view all the answers

    La candidose anorectale est principalement associée à quelle caractéristique clinique ?

    <p>Prurit érythémateux et suintant</p> Signup and view all the answers

    Quel symptôme est souvent associé à une candidose génitale chez les femmes ?

    <p>Prurit intense</p> Signup and view all the answers

    Quelle lésion est souvent associée à la balanite et à la balanoposthite ?

    <p>Érythème sans pustules</p> Signup and view all the answers

    Quelles sont les caractéristiques d'une atteinte candidosique dans les plis génitaux ?

    <p>Enduit crémeux malodorant</p> Signup and view all the answers

    Quel est le principal signe clinique associé à la périonyxis ?

    <p>Tuméfaction douloureuse de la zone matricielle</p> Signup and view all the answers

    Quelle est une caractéristique de l'onychomycose due à une infection à dermatophyte ?

    <p>Teinte marron verdâtre dans les régions proximales et latérales</p> Signup and view all the answers

    Quel type d'intertrigo est surtout associé à la présence de pustules ?

    <p>Intertrigo candidosique</p> Signup and view all the answers

    Quelles conditions favorisent le développement de l'intertrigo des grands plis ?

    <p>Obésité et manque d'hygiène</p> Signup and view all the answers

    Quelle pathologie est souvent associée à l'héroïnomanie via une septicémie ?

    <p>Folliculite candidosique</p> Signup and view all the answers

    Quel est le symptôme typique de la méatite ?

    <p>Dysurie et prurit</p> Signup and view all the answers

    Quel facteur différencie la candidose cutanée congénitale de la candidose systémique ?

    <p>Sa relation avec un déficit immunitaire congénital</p> Signup and view all the answers

    Quel type d'infection est caractérisé par une pustulose diffuse chez le nouveau-né ?

    <p>Folliculite microbienne</p> Signup and view all the answers

    Quel antifongique est principalement indiqué en première intention pour les candidoses systémiques et profondes ?

    <p>Fluconazole</p> Signup and view all the answers

    Lorsqu'une femme enceinte présente une candidose, quel est le traitement ortho-pharmaceutique autorisé ?

    <p>Nystatine</p> Signup and view all the answers

    Quel traitement est recommandé pour les candidoses oropharyngées et œsophagiennes en cas d'immunodépression ?

    <p>Fluconazole en voie orale</p> Signup and view all the answers

    Quelle alternative au Fluconazole est utilisée en seconde intention pour traiter les mycoses mais est moins efficace sur les dermatophytes ?

    <p>Terbinafine</p> Signup and view all the answers

    Quel est l'usage principal de la suspensions buvables d'Amphotéricine B ?

    <p>Candidoses oropharyngées</p> Signup and view all the answers

    Quel est l'indication principale pour réaliser un diagnostic mycologique ?

    <p>Atypie ou doute diagnostique</p> Signup and view all the answers

    Quel élément est un signe de pouvoir pathogène de C.albicans lors d'un examen direct ?

    <p>Présence de pseudo-filaments ou de filaments</p> Signup and view all the answers

    Les colonies de C.albicans sont généralement interprétées selon quelle caractéristique ?

    <p>Le nombre de colonies et la présence de filaments</p> Signup and view all the answers

    Quel antifongique appartient à la classe des imidazoles ?

    <p>Clotrimazole</p> Signup and view all the answers

    Quel est l'antifongique d'efficacité moindre sur C.albicans ?

    <p>Lamisil</p> Signup and view all the answers

    Quel est l'antifongique systémique recommandé en cas d'atteinte de plusieurs doigts et d'échec des traitements topiques?

    <p>Fluconazole</p> Signup and view all the answers

    Quelle est la durée recommandée pour le traitement antifongique avec Fluconazole lors d'une candidose unguéale?

    <p>6 semaines à 3 mois</p> Signup and view all the answers

    Quelles mesures doivent être prises en plus du traitement antifongique pour traiter une candidose buccale?

    <p>Soins à distance des repas</p> Signup and view all the answers

    Quel est le traitement local recommandé pour la candidose vulvaire récidivante?

    <p>Ovule imidazole LP</p> Signup and view all the answers

    Quel traitement est contre-indiqué avec le gel buccal de Miconazole?

    <p>Anticoagulants</p> Signup and view all the answers

    En cas de candidose buccale chez un patient immunodéprimé, quel est le traitement systémique à privilégier?

    <p>Fluconazole</p> Signup and view all the answers

    Quelle combinaison d'interventions est recommandée pour la gestion de la candidose des doigts?

    <p>Séchage des doigts et bains antiseptiques</p> Signup and view all the answers

    Quel est le traitement antifongique local administré pour la candidose buccale?

    <p>Nystatine</p> Signup and view all the answers

    Quelle durée est indiquée pour le traitement d'une candidose vaginale avec crème imidazole?

    <p>2-4 semaines</p> Signup and view all the answers

    Quel antifongique est utilisé sous forme de lotion, gel, poudre pour traiter la candidose cutanée?

    <p>Miconazole</p> Signup and view all the answers

    Quel champignon est principalement responsable des infections humaines à dermatophyte ?

    <p>Trichophyton rubrum</p> Signup and view all the answers

    Quel réservoir est associé à la transmission des dermatophytes d'origine humaine ?

    <p>Peigne et brosse contaminés</p> Signup and view all the answers

    Quelle est la complication possible associée aux infections dermatophytes ?

    <p>Erysipèle</p> Signup and view all the answers

    Quel facteur favorisant principal contribue aux infections à dermatophyte ?

    <p>Traumatismes cutanés</p> Signup and view all the answers

    Quelle est la principale cause de risque épidémique dans les environnements sportifs liés aux dermatophytes ?

    <p>Macération due à l'humidité</p> Signup and view all the answers

    Quelle caractéristique est typiquement associée à l'intertrigo à BGN ?

    <p>Lésions douloureuses et érosives</p> Signup and view all the answers

    Quel est le principal aspect clinique d'une candidose dans les plis ?

    <p>Placard rouge, surface vernissée et fissurés</p> Signup and view all the answers

    Quelle condition est souvent confondue avec une candidose dans les plis, mais présente une fluorescence red corail à la lampe de Wood ?

    <p>Erythrasma à Corynebacterium minutissimum</p> Signup and view all the answers

    Quel est l'aspect typique d'une dermatophytose dans les plis ?

    <p>Bordure érythémato-vésiculo-squameuse et bien limitée</p> Signup and view all the answers

    Quel élément distingue surtout l'eczéma dyshidrosique dans les diagnostics différentiels ?

    <p>Vésicules bien individualisées et bulles</p> Signup and view all the answers

    Quel type de teigne est associé à une fluorescence jaune-vert à la lumière de Wood ?

    <p>Teigne tondante microsporique</p> Signup and view all the answers

    Quelle caractéristique distingue la teigne du cuir chevelu trichophytique des autres types de teigne ?

    <p>Elle est non fluorescente à la lumière de Wood</p> Signup and view all the answers

    Quelle forme de teigne est décrite comme engluant des cheveux cassés à leur émergence ?

    <p>Teigne tondante trichophytique</p> Signup and view all the answers

    Quels sont les principaux modes de transmission des infections dermatophytiques chez l'enfant ?

    <p>Transmission interhumaine indirecte et transmission animale</p> Signup and view all the answers

    Quelle description correspond à la teigne favique ?

    <p>Elle se manifeste par des plaques alopéciques de grande taille</p> Signup and view all the answers

    Quelles caractéristiques sont associées à la teigne inflammatoire provoquée par des animaux ?

    <p>Lésions inflammatoires douloureuses et écoulement purulent</p> Signup and view all the answers

    Quel type de lésion est caractéristique du kérion dans le contexte de la teigne ?

    <p>Croute pseudo-fistuleuse avec écoulement</p> Signup and view all the answers

    La teigne de la barbe se différencie de la folliculite staphylococcique par quel aspect ?

    <p>Diagnostic confirmé par un prélèvement mycologique</p> Signup and view all the answers

    Quel est un symptôme typique de l'onychomycose associée à Trichophyton rubrum ?

    <p>Leuconychie suivie d'hyperkératose sous-unguéale</p> Signup and view all the answers

    Quelles sont les caractéristiques des formes atypiques de teigne chez les immunodéprimés ?

    <p>Peuvent simuler une dermatite séborrhéique ou un psoriasis</p> Signup and view all the answers

    Quel est l'antifongique systémique recommandé pour les enfants en cas de mycose généralisée ?

    <p>Griséofulvine</p> Signup and view all the answers

    Quelles sont les principales effets indésirables associés à la terbinafine ?

    <p>Toxidermies graves et cytopénies</p> Signup and view all the answers

    Dans quelle situation est-il justifié de débuter un traitement systémique par antifongique ?

    <p>En cas de palmoplantaire avec atteinte unguéale</p> Signup and view all the answers

    Quelle est la durée recommandée pour un traitement local par antifongiques dans les lésions limitées de la peau glabre ?

    <p>2-3 semaines</p> Signup and view all the answers

    Quel est l'antifongique qui doit être administré avec un corps gras pour favoriser son absorption ?

    <p>Griséofulvine</p> Signup and view all the answers

    Quel est le traitement antifongique recommandé pour une atteinte matricielle ou étendue des ongles ?

    <p>Terbinafine systémique</p> Signup and view all the answers

    Quels facteurs de risque sont associés aux infections à Malassezia ?

    <p>Chaleur, humidité et immunodépression</p> Signup and view all the answers

    Quelle est la durée recommandée pour le traitement antifongique local dans le cas d'un pityriasis versicolor ?

    <p>1 semaine</p> Signup and view all the answers

    Quel signe clinique est typique du pityriasis versicolor ?

    <p>Macules de couleur chamois, finement squameuses</p> Signup and view all the answers

    Quelle pathologie est fréquemment observée chez le nourrisson et se manifeste par une dermite séborrhéique ?

    <p>Pityriasis capitis</p> Signup and view all the answers

    Quel facteur est un déclencheur endogène de l'infestation par Candida albicans ?

    <p>Porte d'entrée digestive</p> Signup and view all the answers

    Quel est un facteur exogène rare pouvant favoriser l'infestation par Candida albicans ?

    <p>Vaginite candidosique chez la mère</p> Signup and view all the answers

    Quel est un facteur de risque général de Candida albicans lié à l'immunosuppression ?

    <p>Grossesse</p> Signup and view all the answers

    Quel facteur local favorise le développement de Candida albicans ?

    <p>Prothèse dentaire</p> Signup and view all the answers

    Quel état peut rendre un nouveau-né particulièrement vulnérable à Candida albicans ?

    <p>Prématurité</p> Signup and view all the answers

    Quelle condition représente un facteur environnemental favorisant l'infection par Candida albicans ?

    <p>Humidité/macération</p> Signup and view all the answers

    Study Notes

    Dermohpohypodermite nécrosante

    • Symptômes similaires à l'érysipèle avec des signes de gravité
    • Douleur intense, non soulagée par les antalgiques
    • Extension rapide en quelques heures
    • Evolution défavorable malgré l'antibiothérapie adaptée
    • Signes locaux: placards grisâtres, hypoesthésie, nécrose

    Bilan et Imagerie

    • Bilan préopératoire, hémocultures
    • Prélèvements bactériologiques peropératoires
    • IRM, scanner, échographie ou Rx

    Traitement

    • Hospitalisation d'urgence en réanimation
    • Débridement chirurgical large des tissus nécrosés, lavage abondant, mise en place de drain
    • Reprises si nécessaire
    • Amputation parfois nécessaire
    • Chirurgie reconstructrice si nécessaire
    • Antibiothérapie IV à forte dose

    Myosite

    • Atteinte primitive ou prédominante du muscle
    • Généralement mono-microbien
    • Prolifération bactérienne intense, généralement à streptocoque A
    • Urgence vitale
    • Fascite nécrosante associée en cas d'atteinte des aponévroses
    • Terrain favorisant: diabète, artériopathie, mauvais état général
    • Localisation: membre inférieur, cervico-faciale, thoraco-abdominale, périnéale
    • Classification:
      • Type 1: infection polymicrobienne
      • Type 2: infection mono-microbienne
    • Début brutal avec œdème tendu, très douloureux

    Infections à Candida

    • Candida albicans: levure endo-saprophyte du tube digestif
    • Septicémie ou lésion viscérale profonde (très rare)
    • Facteurs locaux: humidité/macération, pH acide, irritation chronique
    • Facteurs généraux: immunosuppression, diabète, antibiotiques, oestroprogestatifs

    Candidose

    • Affection fréquente touchant 1 ou plusieurs segments du tube digestif, prédominante aux extrémités (bouche et anus).
    • Plus fréquente chez les nouveau-nés, les personnes âgées, surtout avec prothèse dentaire, les immunodéprimés et les personnes sous antibiotiques.

    Candidose buccale

    • Symptômes : sécheresse buccale (xérostomie), sensation de cuisson, goût métallique et/ou désagréable et/ou modification de la perception gustative (dysgueusie), muqueuse (gencives et palais) brillante, rouge, vernissée et douloureuse.
    • Peut se présenter sous différentes formes:
      • Muguet:
        • Phase de début : stomatite érythémateuse diffuse (érythème buccal, dysgueusie, trouble de la mastication ou de la succion chez le nouveau-né).
        • Phase d’état : enduit blanchâtre recouvrant les surfaces érythémateuses, se détachant facilement. Signes fonctionnels identiques mais moins intenses.
        • Evolution : favorable sous traitement, chronicité possible ou extension au larynx (dysphagie) en absence de traitement.
      • Forme localisée: atteignant le palais, la face interne d’une joue, ou la glossite centrale.
    • Différentiels:
      • Stomatite : autres inflammations de la muqueuse buccale (lichen, eczéma de contact…).
      • Muguet : leucoplasie, lichen (muqueuse jugale postérieure, lésions ne se détachant pas au grattage).
      • Glossite : Langue géographique (glossite exfoliatrice marginée) : plaque rouge dépapillée entourée d’une bordure blanche, mobile d’un jour à l’autre, idiopathique ou associée à une dermatose comme le psoriasis, langue noire villeuse (simple oxydation des papilles du dos de la langue), glossites carentielles ou métaboliques.

    Candidose oesophagienne

    • Plus rare, généralement par extension d’une candidose buccale.
    • Doit faire rechercher une immunodépression (notamment VIH avec CD4 < 400, hémopathies, traitements).

    Candidose digestive

    • Généralement accompagnant une candidose bucco-œsophagienne.
    • Possiblement révélée par une diarrhée (mais la présence de C.Albicans dans un prélèvement de selles peut être juste une colonisation saprophyte si pas de symptômes)

    Candidose anorectale

    • Anite prurigineuse, érythémateuse, érosive et suintante, avec atteinte périanale pouvant se prolonger par un intertrigo interfessier avec fines pustules inflammatoires en périphérie.
    • Différentiels : anite streptococcique, macération, hémorroïdes.
    • Caractère sexuellement transmissible controversé (surtout chez la femme).
    • Possible survenue chez l’enfant par extension d’une dermatite fessière ou d’une anite candidosique.

    Candidose génitale

    • Vulvo-vaginite candidosique :
      • Plus fréquente chez les femmes jeunes et d’âge moyen, surtout pendant la grossesse, rare > 50 ans.
      • Lésions érythémateuses et œdémateuses, puis enduit blanchâtre et leucorrhées, souvent abondantes, blanc jaunâtre, stagnant dans les plis de la muqueuse vulvo-vaginale.
      • Prurit, souvent intense, possiblement accompagné de dyspareunie.
      • Fréquente extension aux plis inguinaux et au pli inter-fessier.
      • Possible cervicite érosive ou urétrite (dysurie, pollakiurie) associée.
      • Forme récidivante ou chronique : prolifération répétée d’une colonisation saprophyte, retentissement psychique ++.
    • Différentiels :
      • Infectieuse : bactérienne, parasitaire (trichomonose).
      • Inflammatoire : lichen scléreux (surtout femme ménopausée), eczéma de contact, lichénification, psoriasis.
      • tumorales : carcinome épidermoïde in situ, adénocarcinome intra-épithélial à cellules claires (maladie de Paget extra-mammaire).

    Diagnostic positif

    • Aspect clinique souvent très évocateur et suffisant.
    • Confirmation biologique par examen mycologique (frottement appuyé sur placard blanchâtre). Indication : clinique atypique, DD nécessaire, lésions récidivantes. Examen direct : présence de levures, filaments ou pseudo-filaments. Culture sur milieu Sabouraud + fongigramme.

    Perlèche

    • Intertrigo de la commissure labiale, uni- ou bilatérale, avec un fond érythémateux du pli, fissuraire, voire macéré, et extension possible à la peau adjacente et aux lèvres (chéilite).
    • Etiologies : streptococcique +++ ou staphylococcique (très douloureuses, parfois associée à Candida), syphilitique (symptôme rarement isolé), herpétique (vésicules puis croûtes spontanément résolutives en qq jours), nutritionnelle (carences martiales ou en zinc).

    Glossite

    • Langue érythémateuse et dépapillée, souvent associée à la stomatite.
    • Glossite losangique médiane : en avant du V lingual.

    Candidose génitale masculine

    • La candidose génitale masculine est souvent paucisymptomatique, avec des picotements post-coïtaux sans lésions visibles.
    • Les symptômes peuvent inclure une balanite et une balanoposthite caractérisées par une lésion érythémateuse, rarement pustuleuse, du gland, du sillon balano-préputial et/ou du prépuce. Une biopsie est à réaliser en cas de doute.
    • La méatite, caractérisée par un érythème péri-méatique, une dysurie et des démangeaisons, accompagne souvent la balanite. Un écoulement purulent blanc verdâtre exceptionnel peut également être observé, nécessitant un prélèvement mycologique pour confirmation.
    • L'urétrite masculine est exceptionnelle, souvent associée à un terrain particulier comme une immunodépression. Elle se manifeste par des brûlures mictionnelles, une dysurie et un écoulement urétral.

    Intertrigo candidosique

    • L'intertrigo candidosique est le plus souvent une auto-inoculation à partir d'un réservoir digestif ou vaginal, favorisée par la macération, l'obésité, le diabète, le manque d'hygiène et l'antibiothérapie systémique.
    • L'évolution est souvent chronique et récidivante.
    • Le diagnostic est clinique, avec des lésions prurigineuses à fond érythémateux recouvertes d'un enduit crémeux malodorant et suintant, avec une fissure fréquente au fond du pli, limitée par une bordure pustuleuse ou une collerette desquamative.

    Intertrigo des grands plis

    • L'intertrigo des grands plis affecte préférentiellement les plis génito-cruraux (nourrissons en particulier), interfessiers, sous-mammaires, axillaires ou du repli abdominal chez les personnes obèses.
    • Les atteintes sont souvent intriquées ("complexe des grands plis"), souvent bilatérales et symétriques.
    • La candidose se manifeste par une fissure prurigineuse bilatérale et symétrique au fond du pli.
    • L'évolution est centrifuge, avec des petites pustules ou une fine desquamation en périphérie.

    Intertrigo des petits plis

    • L'intertrigo des petits plis affecte préférentiellement les plis interdigitaux des mains ou des pieds (plus fréquents), le péri-ombilical, le périanal et le rétro-auriculaire.
    • Les facteurs favorisants comprennent le contact avec l'eau (plongeurs, ménagères) ou le sucre (pâtissiers) pour les mains, l'hyperhidrose (transpiration excessive) et l'occlusion (chaussures de sécurité, bottes).
    • Les diagnostics différentiels comprennent les dermatophytoses, la dyshidrose et le psoriasis.

    Candidose des phanères

    • La candidose des phanères se manifeste par un périonyxis (ou paronychie), une tuméfaction douloureuse de la zone matricielle et du repli sus-unguéal, avec une possible sudation de pus à la pression.
    • L'onyxis, l'envahissement de la tablette unguéale, se traduit par une teinte marron verdâtre dans les régions proximales et latérales.
    • Une surinfection bactérienne, en particulier à Pseudomonas, est fréquente et se traduit par une teinte bleu-vert.
    • Les diagnostics différentiels comprennent le périonyxis bactérien, l'onyxis à dermatophyte, le psoriasis (vulgaire, pustuleux), le lichen, la pelade et les microtraumatismes.

    Folliculite candidosique du cuir chevelu

    • La folliculite candidosique du cuir chevelu est une inflammation et une suppuration douloureuse du follicule pilosébacé due à Candida albicans.
    • Elle est souvent associée à l'héroïnomanie IV, témoignant d'une septicémie.
    • Les diagnostics différentiels comprennent la folliculite microbienne, pytirosporique et inflammatoire.

    Candidose cutanée congénitale

    • La pustulose diffuse du nouveau-né est une candidose cutanée congénitale consécutive à une chorioamniotite par vulvo-vaginite maternelle en fin de grossesse.
    • Cette affection est rare et de bon pronostic.
    • Il est important de différencier la pustulose diffuse du nouveau-né de la candidose systémique, une affection grave touchant les nouveau-nés prématurés de faible poids de naissance contaminés au cours du passage dans la filière génitale maternelle.
    • La candidose systémique a un pronostic défavorable.

    Autres

    • La candidose systémique est liée à un déficit congénital de l'immunité cellulaire vis-à-vis de C. albicans.

    Diagnostic mycologique

    • Le diagnostic mycologique est non systématique en routine, la présentation clinique étant souvent évidente.
    • Indication pour le diagnostic : atypie, doute diagnostique avant traitement, lésion récidivante ou résistante au traitement.
    • Prélèvement : lésion cutanéo-muqueuse à l’écouvillon ou de l’ongle (découpage d’un fragment de tablette).
    • Examen direct : recherche de levures bourgeonnantes, présence de pseudo-filaments ou de filaments (signe du pouvoir pathogène de C.albicans).
    • Culture sur milieu de Sabouraud : développement des colonies en 48h pour caractériser l’espèce en cause.
    • Mise en évidence de C.Albicans : diagnostic pour le site cutané (absent de la peau saine). Site muqueux : interprétation selon le nombre de colonies et la présence de filaments.

    Antifongique local

    • Imidazolé : clotrimazole, bifonazole, éconazole, genticonazole, isoconazole, kétoconazole, miconazole, omoconazole, oxiconazole, sertaconazole, tioconazole.
    • Pyridone : ciclopiroxolamine (Mycoster®).
    • Allylamine : terbinafine (Lamisil®), moins efficace sur C.Albicans.
    • Critères de choix : imidazolés en première intention, forme galénique adaptée au site, 1 à 2 applications quotidiennes pendant 2 à 4 semaines, formes particulières pour les muqueuses (suspensions buccales, dragées, ovules).
    • Aucun antifongique oral n'est autorisé chez la femme enceinte.

    Antifongique systémique

    • Fluconazole (Triflucan®) : première intention, IV pour les candidoses disséminées, systémiques et profondes ; ou PO pour les candidoses oropharyngées et œsophagiennes en cas d'ID, nombreuses interactions médicamenteuses.
    • Polyène : prévention des mycoses chez les sujets ID ou TT complémentaire des candidoses vaginales et cutanées. Toxicité rénale et hémato → usage en réa ou chez les transplantés. Suspension buvables pour les candidoses œso-pharyngées (pas d'absorption donc action seulement locale). Exemples : Amphotéricine B (TT de référence des mycoses systémiques) ou nystatine.
    • Terbinafine : en deuxième intention, moins efficace que sur les dermatophytes . A utiliser si CI au Fluconazole.
    • Autres : itraconazole, flucytosine : infections systémiques et ID. Jamais dans les formes superficielles.

    Stratégie thérapeutique

    • Traitement local systématique.
    • Traitement systémique associé en cas d'atteinte étendue, inaccessible à un traitement local simple (ongle...) ou chez l’immunodéprimé et/ou sévère (néonat, septicémie à C.Albicans…).

    Candidose buccale

    • Traitement : Nystatine (Mycostatine®) : 4 à 8 comprimés à sucer/jour. Amphotéricine B (Fungizone®) : en suspension, 4 cuillères à café en 2 prises/jour. Miconazole (Daktarin®) : en gel buccal, 2 cuillères 4 fois/j (CI : AVK/sulfamide) ou cp buccal muco-adhésif (à laisser en place 24h contre la gencive, pendant 7 à 14J, CI avec AVK ou sulfamides hypoglycémiants).
    • Durée du traitement : 1 à 3 semaines.
    • Produits maintenus en contact avec la muqueuse pendant quelques minutes.
    • Soins à distance des repas.
    • TTT adjuvant : bains de bouche alcalin (Eludril® ou bicarbonate de sodium pour alcaliniser).

    Chez l’enfant et le nourrisson

    • Amphotéricine suspension : 1 cuillère à café/10kg/24h en 2-3 prises (50mg/kg par jour).
    • Miconazole gel buccal : 1 cuil mesure (2,5ml) 4/jour.

    Candidose buccale chez le patient immunodéprimé

    • Traitement par voie général associé, surtout en cas d'atteinte œsophagienne.
    • Augmentation des posologies pour éviter les résistances.
    • Fluconazole (Triflucan®, 200mg/j si buccale, 400mg/j si atteinte œsophagienne).
    • Itraconazole (Sporanox®) : en cures courtes de 7 à 14 jours, discontinues pour éviter la résistance (14 à 21 jours si atteinte œsophagienne).

    Candidose vulvo-vaginite aiguë

    • Imidazolé : 1 ovule pendant 1 à 3 jours.
    • Crème antifongique locale type dérivé imidazolé pendant 2 à 4 semaines.
    • Nystatine.
    • Toilette au savon alcalin (Hydralin®).
    • Traitement préventif : ovule antifongique LP 1 fois/mois à J20 du cycle.

    Candidose vulvo-vaginite récidivante

    • Fluconazole per os, à discuter.
    • Traitement prophylactique par ovule d’imidazolé LP avant antibiothérapie si ATCD.
    • Rechercher et traiter une éventuelle candidose chez le partenaire.

    Candidose génitale

    • Toilette au savon alcalin (Hydralin®).
    • 1-2 Applications quotidiennes de dérivé azolé pendant 1 semaine.
    • Si échec, fluconazole per os.
    • Rechercher et traiter une éventuelle candidose chez le partenaire.

    Candidose des plis

    • Antifongique local = lotion, gel, poudre, crème : imidazolé, Amphotéricine B ou ciclopiroxolamine pendant 2 à 4 semaines.
    • Eradication des facteurs favorisants : macération, traitement d'un réservoir buccal, digestif ou vaginal.

    Candidose unguéale

    • Traitement local efficace uniquement pour les atteintes modérées et distales
    • Solution filmogène ou crème sous occlusion
    • Traitement systémique par fluconazole (150 à 300mg/j) pendant 6 semaines à 3 mois en cas d'atteinte de plusieurs doigts ou échec des topiques, après identification mycologique
    • Mesures associées:
      • Séchage des doigts
      • Bains de doigts antiseptique (poly-vinyle-pyrrolidone ou chlorhexidine) pour lutter contre la surinfection bactérienne
      • Port de gants

    Candidose buccale

    • Soins à distance des repas
    • Bains de bouche alcalin
    • Traitement local:
      • Miconazole (gel buccal) - CI : AVK, sulfamide - Durée: 1 à 3 semaines
      • Amphotéricine B (suspension)
      • Nystatine (cp à sucer)
    • Traitement systémique chez l'immunodéprimé:
      • Fluconazole ou Itraconazole - Durée: Discontinues
    • Traitement vaginal:
      • Ovule imidazole - Durée: 1 à 3 jours

    Vulvo-vaginite

    • Toilette au savon alcalin
    • Recherche et traitement des partenaires
    • Traitement local:
      • Crème imidazole - Durée: 2 à 4 semaines
    • Traitement vaginal:
      • Ovule imidazole - Durée: 1/mois à J20 du cycle
      • Ovule imidazole LP si récidivante
    • Avant toute antibiothérapie

    Balanite

    • Toilette au savon alcalin
    • Eradication des facteurs favorisants
    • Traitement local:
      • Crème imidazole - Durée: 2 à 3 semaines

    Dermatophytose

    • Les dermatophytes sont des champignons filamenteux qui provoquent des mycoses superficielles.
    • Ils appartiennent aux genres Epidermophyton, Microsporum et Trichophyton.
    • Les dermatophytes sont des parasites obligatoires de la peau, des muqueuses et des phanères.
    • Ils ne sont pas saprophytes.
    • Ils ont une affinité pour la kératine, ce qui explique leur localisation à la couche cornée de l'épiderme et aux phanères.
    • Ils ne touchent jamais les muqueuses.
    • Les dermatophytes sont responsables d'une variété d'infections cutanées, appelées dermatophytoses.
    • Ils sont généralement transmis par contact avec des poils ou des squames contaminés.
    • Les dermatophytes peuvent être trouvés dans l'environnement (telluriques), chez l'homme (anthropophiles) ou chez les animaux (zoophiles).
    • Les principales causes de dermatophytose sont les espèces Trichophyton rubrum, T. interdigitale, Epidermophyton floccosum et Microsporum canis.

    Transmission

    • Interhumaine:
      • Contamination directe: contact avec une personne infectée.
      • Contamination indirecte: contact avec des objets contaminés (sols, peignes, brosses, vêtements, chapeaux).
    • Mammifère:
      • Zoophiles: Microsporum canis (animaux de compagnie) et T. mentagriphytes (animaux d'élevage).
      • Transmission: par contact avec des animaux infectés.
    • Tellurique:
      • Géophiles: Microsporum gypseum.
      • Transmission: par contact avec le sol (terre, sable) ou par un animal vecteur.

    Dermatophytose des plis

    • Intertrigo inter-orteils:
      • Les plus fréquents.
      • Touchent principalement les adultes et les adolescents.
      • Aspect clinique: desquamation sèche ou suintante, fissures, vésiculo-bulles, prurit.
      • Complications: infections bactériennes (érysipèle), diffusion à l'ensemble du pied (tinea pedis), contamination pied-main.
    • Pli inguinal:
      • Eczéma marginé de Hebra.
      • Aspect clinique:
        • Placard bistre avec bordure érythémato-squameuse, vésiculeuse, prurigineux.
        • Extension centrifuge avec guérison centrale.
        • Contour circiné.
    • Autres plis:
      • Inter-fessier, axillaire, abdominal, sous-mammaire.
      • Moins fréquents.
      • Aspect clinique similaire au pli inguinal.

    Dermatophytose en peau glabre

    • Tinea corporis (herpès circiné):
      • Aspect clinique:
        • Placards arrondis ou polycycliques avec bordure érythémato-vésiculo-squameuse.
        • Evolution centrifuge avec guérison centrale.
        • Prurit.
    • Forme inflammatoire:
      • Causée par des dermatophytes d'origine animale ou tellurique.
      • Aspect clinique: lésion nodulaire et pustuleuse.
    • Kérion:
      • Aspect clinique: kératodermie palmaire unilatérale, kératodermie des deux plantes ("une main, deux pieds").
    • Kératodermie palmoplantaire:
      • Aspect clinique: aspect blanchâtre, farineux, renforcement des plis palmoplantaires, atteinte unguéale.

    Diagnostic différentiel

    • Candidose à Candida albicans:
      • Rare au pied.
      • Placard rouge, souvent vernissé, pli fissuré, recouvert d'un enduit blanchâtre, bords émiettés avec fine collerette ou pustules périphériques.
    • Erythrasma à Corynebacterium minutissimum:
      • Placard brun chamois, finement squameux, sans bordure active.
      • Fluorescence rouge corail à la lampe de Wood.
    • Non infectieux:
      • Dermatite de contact irritative, eczéma de contact, psoriasis inversé.
    • Dermatophytose annulaire:
      • Éliminer un eczéma nummulaire, une dermatite atopique, un psoriasis annulaire, un pityriasis rosé de Gilbert, un lupus cutané chronique.

    Teigne

    • Infection dermatophytique avec parasitisme pilaire
    • Plus fréquente chez l'enfant
    • Transmission interhumaine indirecte (bonnet, matériel de coiffure) ou animale (formes inflammatoires)
    • Plaque alopécique et squameuse, de grande taille, unique ou peu nombreuses, arrondies, extension centrifuge

    Types de teigne

    • Teigne tondante microsporique (d'origine anthropophile ou animale)
      • Cheveux cassés à quelques millimètres de la peau
      • Fluorescence jaune-vert à la lumière de Wood
    • Teigne tondante trichophytique (d'origine anthropophile)
      • Multiples petites plaques alopéciques éparses, squameuses ou squamo-croûteuses, parfois pustuleuse
      • Engluant des cheveux cassés à l'émergence
      • Non fluorescente à la lumière de Wood
    • Teigne favique (exceptionnelle en France)
      • Plaques alopéciques arrondies recouvertes de squames-croûtes à dépression cupuliforme (« godets faviques »)
      • Evolution cicatricielle vers l'alopécie définitive
    • Teigne inflammatoire
      • Souvent en milieu rural
      • Causée par teigne animale (T.mentagrophytes, transmission possible par équidés dans le monde sportif)
      • Lésions nodulaires, crouteuses, inflammatoires et douloureuses, avec orifices pseudo-fistuleux avec écoulement purulent et sanglant
      • Dépilation si atteinte de zones pileuses/cuir chevelu
      • Souvent accompagné d'ADP satellites ± fièvre
    • Sycosis
      • Folliculite aiguë suppurée
      • Papules inflammatoires, pustuleuses, parfois verruqueuses
      • Diagnostic à distinguer d'une folliculite staphylococcique par prélèvement mycologique

    Aspects atypiques de la teigne

    • Pityriasis diffus (état pelliculaire)
    • Formes modifiées par l'application de topiques
    • Teignes des immunodéprimés (surtout VIH) - Simulation d'une dermatite séborrhéique ou un psoriasis

    Diagnostic différentiel

    • Psoriasis du cuir chevelu
    • Fausse teigne amiantacée (non alopéciques)
    • Dermatite séborrhéique
    • Autres causes d'alopécies circonscrites (pelades, pas de squame)

    Onyxis dermatophytique

    • Atteinte unguéale presque toujours associée à l'atteinte des espaces interdigitaux ou des plantes
    • Débute dans la partie distale et/ou latérale par une leuconychie, suivie d'une hyperkératose sous-unguéale, puis d'une onycholyse par décollement distal de la tablette unguéale, sans périonyxis
    • Ongles des orteils principalement (80%) : Trichophyton rubrum (80%) ou interdigitale (20%)
    • Ongle des doigts : beaucoup moins fréquent que l'onyxis candidosique, espèces variées mais T.rubrum toujours prédominant
    • Onychopathie post-traumatique (microtraumatisme de chaussure, notamment du gros orteil)

    Diagnostic différentiel de l'onyxis

    • Psoriasis

    Diagnostic mycologique

    • Indispensable (sauf pour les intertrigos inter-orteils)
    • Faible valeur prédictive de la clinique (polymorphisme lésionnel)
    • Nécessité fréquente d'une enquête pour déterminer l'origine humaine ou animale
    • Avant toute prescription d'antifongique local ou systémique ou après une fenêtre thérapeutique de 2 semaines

    Outils de diagnostic

    • Lampe de Wood : fluorescence variable selon l'agent pathogène, vérifie l'extension des lésions
      • Dermatophytose microsporique : fluorescence jaune-vert des poils
      • Dermatophytose trichophytique : absence de fluorescence
      • Erythrasma à Corynebacterium minutissium : fluorescence rouge corail
    • Prélèvements
      • Squames, cheveux ou ongles atteints
      • Examen mycologique direct : présence de filaments septés  pose le diagnostique
      • Culture sur milieu de Sabouraud (long délai : 3-4 semaines) : précise le genre et l'espèce
    • Biopsie cutanée d'une dermatose inflammatoire non caractérisée : découverte fortuite de filaments mycéliens par coloration au PAS

    Infections mycosiques

    • Traitement des dermatophyties :
      • Traitement local: 1 à 2 applications par jour pendant 3 à 4 semaines
        • Imidazolés, Ciclopiroxolamine, Terbinafine
      • Traitement général:
        • Griséofulvine
          • Fongistatique (associé systématiquement à un traitement local)
          • 1 g/jour (adulte), 20 mg/kg (enfant)
          • Prendre au milieu d'un repas avec un corps gras pour faciliter l'absorption
          • Effets indésirables: Photosensibilité, Interactions médicamenteuses
        • Terbinafine:
          • Fongicide
          • Non disponible chez l'enfant
          • Peu d'interactions
          • Effets indésirables: Troubles digestifs, Modifications du goût, Toxidermies graves, Hépatites, Cytopénies sévères (rares)
          • Suivi: Transaminases avant le traitement et contrôle à 6 semaines
        • Itraconazole:
          • Traitement local pour des lésions de la peau glabre limitées (pendant 2 à 3 semaines)
          • Traitement systémique pour des atteintes plus sévères (atteinte palmoplantaire, multiples lésions de peau glabre, association à une atteinte unguéale ou pilaire)

    Traitement de la teigne

    • Traitement combiné (local et systémique) :
      • Durée > 6 semaines, jusqu'à guérison complète (clinique et mycologique)
    • Traitement local :
      • Désinfection par Polyvidone iodée moussante en shampoing en début de traitement
      • Forme galénique adaptée au cuir chevelu (lotion, crème, shampoing)
    • Traitement systémique :
      • Contre-indiqué chez la femme enceinte ou allaitante et l'enfant de moins de 1 an
      • Griséofulvine en première intention, Terbinafine si non disponible (Contre-indiqué chez l'enfant)
    • Traitement associé :
      • Désinfection des bonnets, capuches et instruments de coiffure avec un antifongique en poudre
      • Coupe des cheveux infectés autour des plaques
      • Eviction scolaire sauf si certificat attestant d'une consultation et d'un traitement adapté
      • Examen de la famille et traitement des sujets atteints si agent anthropophile ou de l'animal si agent zoophile

    Traitement des infections à Malassezia

    • Pityriasis versicolor :
      • Traitement :
        • Kétoconazole topique avec 2ème application à 1 semaine
      • Facteur de risque : Peau grasse, Application de corps gras, Chaleur, Humidité, Sudation, Grossesse, Hypercorticisme, Immunodépression
    • Dermatite séborrhéique :
      • Fréquente ++ (1 à 3%) chez l'homme adulte
      • FDR : VIH, Syndrome de Parkinson, Cancer des VADS, OH chronique
      • Traitement :
        • Kétoconazole en gel moussant
        • Ciclopiroxolamine en topique
        • Dermocorticoïdes dans les formes très inflammatoires
    • Pityriasis capitis :
      • Dermite séborrhéique du cuir chevelu, prurigineuse, fréquente chez le nourrisson
    • Folliculite du tronc :
      • Dermatose de l'homme jeune, souvent prurigineuse, siégeant habituellement au dos
    • Fongémie :
      • Rare, principalement chez le prématuré ou l'immunodéprimé sous nutrition parentérale lipidique par voie IV

    Diagnostic des infections à Malassezia

    • Lumière de Wood : Fluorescence jaunâtre
    • Prélèvement cutané (de squame, Scotch-test cutané) : Examen direct

    Candida albicans

    • Levure endosa-prophyte du tube digestif et des muqueuses génitales féminines.
    • Ne se trouve jamais sur la peau saine.
    • Peut passer de l'état saprophyte à l'état pathogène sous l'influence de divers facteurs.

    Facteurs favorisant l'infestation

    • Endogènes (principaux):
      • Porte d'entrée digestive ou génitale.
    • Exogènes (rares):
      • Chorioamniotite par vaginite candidosique chez la mère.
      • Candidose sexuellement transmissible.
    • Septicémie ou lésion viscérale profonde (très rares):
      • Immunosuppression.
      • Aplasie médullaire.
      • Nouveau-né prématuré.
    • Humidité/macération:
      • Contacts répétés avec l'eau.
      • Occlusion.
      • Obésité.
      • Transpiration.

    Facteurs locaux

    • pH acide.
    • Irritation chronique (prothèse dentaire, mucite post-radique).
    • Xérostomie.
    • Facteurs locaux d'origine exogènes: pâtissiers (contacts répétés avec le sucre).

    Facteurs généraux

    • Immunosuppression:
      • Congénitale.
      • Âges extrêmes.
      • Grossesse.
      • Immunosuppresseurs.
      • Corticoïdes.
      • VIH.
    • Diabète:
    • Antibiotiques généraux.
    • Oestroprogestatifs.

    Studying That Suits You

    Use AI to generate personalized quizzes and flashcards to suit your learning preferences.

    Quiz Team

    Related Documents

    Diagnostic Mycologique PDF
    Candidose Unguéale PDF
    Maladies de la peau PDF
    Document Médical PDF

    Description

    Testez vos connaissances sur la dermohypodermite nécrosante et la myosite. Ce quiz couvre les symptômes, le bilan préopératoire, ainsi que les traitements critiques nécessaires pour ces conditions graves. Préparez-vous à explorer les défis cliniques associés à ces maladies.

    More Like This

    Use Quizgecko on...
    Browser
    Browser