Sociologie Politique PDF

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Ce document présente une introduction à la sociologie politique, abordant les définitions de la sociologie et de la politique, ainsi que les différents types de régimes politiques tels que la typologie d'Aristote et de Montesquieu. Il explore également les concepts d'idéaux-types et comment les sociologues analysent les phénomènes politiques.

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13.09 Sociologie politique I - Chapitre introductif 1) définition du terme « sociologie » La sociologie, c’est la science de la société, il implique une démarche scientifique dont le principal auteur est Emile Durkheim (1858 - 1917). Durkheim à...

13.09 Sociologie politique I - Chapitre introductif 1) définition du terme « sociologie » La sociologie, c’est la science de la société, il implique une démarche scientifique dont le principal auteur est Emile Durkheim (1858 - 1917). Durkheim à permit la naissance de la sociologie (fin du 19e siècle). Il y a des auteurs qui faisaient de la sociologie sans le savoir, Montesquieu (1689 - 1755), c’est un auteur qui avait une curiosité sur les normes, les coutumes des sociétés de différents pays. Durkheim, dans les « règles de la méthode sociologique », 1895, il y énonce les bases méthodologique de cette science qu’est la sociologie. Qu’est-ce qu’un sociologue doit faire pour être un bon sociologue ? - Tout bon sociologue doit, quand il étudie un phénomène social, doit éviter tous préjugés, tous lieux communs qui contribue à obscuriser la réalité. « Il faut considérer les faits sociaux comme des choses » c’est-à-dire qu’il faut considéré les faits sociaux en eux-même détachés des sujets conscients qui se les représentent. Durkheim considère que les faits sociaux peuvent être objet de science (ex: avant la lumière été objet de science), il est convaincu que l’on peux étudié des faits sociaux, toute situation que l’on peux observer, ex : la famille, il y a des sociologues de la famille, du travail, le suicide est un fait social, ex de phénomènes sociaux : vote, l’absentéisme (le fait de ne pas aller voter). - Le sociologue va employer une démarche scientifique pour étudier des faits sociaux. Comment étudier scientifiquement des faits sociaux ? On mesure des faits sociaux avec des éléments, des données statistiques. Durkheim, dit, que comme les phénomènes naturels répondent à des lois en terme de « lien de cause à effet », n’importe quel cause naturelle pourrait expliquer un fait social pour une seule cause, ex : étudier la délinquance (fait social), on cherche à comprendre pourquoi il y a un phénomène de délinquance. Durkheim, dit que la raison pour laquelle il y a un phénomène de délinquance est l’exclusion. Aujourd’hui, la plupart des sociologues considèrent qu’il y a plusieurs causes pour expliquer un fait social. On considère que l’individu s’inscrit dans un milieu et va faire des choix induits de ce milieu -> déterminisme social. Durkheim accorde de l’importance à la surdétermination du milieu par le fruit social. Selon Durkheim, le milieu dans lequel on grandit à une influence sur sa vie, ses décisions. Pierre Bourdieu (20e), il met en évidence dans la lignée de Durkheim, ce déterminisme social. Il y a une forte reproduction social. Max Weber (1864 - 1920), auteur du 19e, autre père de la socio, (« le savant et le politique », « économie et société »). En sociologie il y a plusieurs école de pensée, Weber accorde une importance au valeur et aux représentations que les individus pouvaient avoir de ce phénomène social. Pour lui, l’analyse d’un fait social est inséparable des représentations que lui attribue des individus dans une société donnée, ex : étudie le fait social de la famille, on met en évidence les évolutions de la société, les sociologues interrogent les individus pour savoir selon eux qu’est-ce qu’est la famille, avant on avait une notion valorisée de la famille. Aujourd’hui il y a une évolution sociétal (ex: famille monoparentale : 2 pères, 2 mères, 2 mères et 1 père…). Le sociologue, aujourd’hui, se situe dans l’analyse par rapport aux représentations que les individus se font à un moment donnée. Weber, considère que le sociologue ne peut pas tout expliqué, l’interprétation sociale est relative et partielle. Idéal-type / idéaux-types L’idéal type est une grille d’analyse que le sociologue va construire pour chercher à différencier des éléments qui semblent très proche. Elle permet de montrer par ex qu’il y a different type d’autorité, pourquoi une population obéit à des gouvernements. Weber a essayé de montré plusieurs types d’autorité, il a fait des modèles pour montrer qu’on peut obéir à des autorités pour plusieurs raisons. Les idéaux-types existent pas à l’état dur cad qu’on va rarement trouver dans la réalité, c’est une grille construite. Comme les idéaux-types c’est théorique il n’y a pas d’incompatibilité entre des idéaux-types entre eux dans la réalité, il se peut qu’on puissent croiser les 2 idéaux-types. Weber distingue 3 idéaux-types d’autorité : 1 - la domination traditionelle 2 - la domination charismatique 3 - la domination légale et rationnelle I - la domination traditionnelle 1 - La domination traditionnelle s’observe dans les états patrimoniaux (sphère politique, religieuse, économique) on va obéir aux chefs en vertu de celle d’autorité traditionnelle, « la domination traditionnelle est établit par le caractère sacré de dispositions transmises par le temps et des pouvoirs du chef (…), déterminé en vertu de la dignité personnelle qui lui est conférée par la tradition » l’idée c’est qu’on va respecter un chef parce qu’il a été désigné et parce que la tradition se répète. 2 - élément psychologique, on va penser que c’est une bonne règle. On va considérer que le chef est toujours l’ainé du mort défunt -> tradition. Ces sociétés sont associées à un idéal-type -> présentent des représentations. 3 - il existe peu de règle écrite et plus de règle de coutume. 4 - le gouvernant gouverne seul et ne se repose pas sur une administration. La légitimité du chef est basé sur le fait qu’il respecte les traditions et coutumes orales. II - domination charismatique Une personne charismatique est une personne doué de force, un envoyé par Dieu, un exemple, une personne considérer comme un chef. Une personne va s’imposer comme gouvernant, les gens vont l’accepté de par son charisme, une autorité particulière, aura. Weber met en évidence la spécificité de cette domination charismatique. Dans ce modèle, il montre que les règles de droit sont particulièrement absente. C’est une forme de domination affranchi de règle irrationnel (gouverner selon une dimension affectif). C’est la fin du régime quand la personne meurt, changement de domination qui repose sur une personne. III - Domination légale et rationnelle Toute la pensée de Weber est de construire tous ces idéaux-types, de montrer que l’état moderne repose sur des bases de légitimité qui n’existent pas. Ce type de domination légale et rationnelle renvoie au loi, au droit écrit, ce qui est nouveau car ce sont des règles impersonnelles qui valent pour tout le monde. Weber parle de « droit établi rationnellement (qui) est composé de règles abstraites, impersonnelles, logiquement agencées, auxquelles obéissent le détenteur légal du pouvoir lorsqu’il ordonne et le membre du groupe auquel s’applique l’ordre légal ». 16e siècle, en Europe, des États vont avoir des règles de droit qui vont encadrées les pouvoirs faites aussi pour les gouvernants. La légitimité du chef est faite pour qu’il respecte des règles pré-établi -> notion d’ « Etat de droit » = une forme d’état où des règles comportent des droits et des devoirs pour le gouvernant et les gouvernés. Tant que c’est respecté on doit obéir au gouvernant, c’est ce que met en évidence Weber, cette domination repose sur une administration, avec des agents administratifs distinct de l’autorité qui nous gouverne. On a donc différencier ce qui repose sur de l’administration et de la politique. 2) définition du terme « politique » En français, le terme « politique » a 3 sens différent selon si on parle « du politique », « de la politique » et « des politiques ». a - « le politique » renvoi au champ politique, renvoi à tout ce qui relève du gouvernement, de la société, à tout ce qui touche l’Etat (ex: les régimes politiques -> du politique). b - « la politique » c’est ce qui recouvre l’ensemble des mécanismes et des procédures relatifs à la conquête et à l’exercice du pouvoir. Weber employé ce terme en ce sens « l’ensemble des efforts que l’on fait en vue de participer au pouvoir ou d’influer sur la répartition du pouvoir, soit entre les Etats, soit entre divers groupes à l’intérieur d’un même Etat ». c - « des politiques publics », ensemble de mesures concrètes, contenue dans des textes, articulées entres elles, formant un programme. Il y a 2 types de politiques publics : 1 - politique sectorielle (secteur) 2 - politique collectivité territoriale (commune, région, département). 3) définition de « sociologie politique » Branche de la science politique qui a pour objet d’analyser les phénomènes considérés comme politiques -> peu d’histoire, la sociologie politique est comme une science de l’Etat, la sociologie politique c’est avant tout de LA politique c’est une science de pouvoir, une étude de parti politique. 20.09 Chap 1 : la sociologie du politique (gouvernement, état) 2 notions propres à la nation « sociologie politique » : 1) régime politique (1), 2) participation politique (2). 1) le régime politique Déf de régime politique : « ensemble des éléments d’ordres idéologiques, institutionnel et sociologique qui concourent à former le gouvernement d’un pays donné pendant une période déterminée » (Jean-Louis Quermonne), c’est une définition sur laquelle s’accorde les sociologues. Cette notion permet de se questionner sur le mode de fonctionnement d’une société. On va s’intéresser au régime démocratique. I - genèse des typologies des régimes politiques 3 typologies des régimes politiques : A - typologie d’Aristote B - typologie de Montesquieu C - typologie de Jean Jacques Rousseau A - typologie d’Aristote Aristote est une philosophe grec du 4e siècle av J-C, période de l’antiquité -384 J-C mort en -322 J-C, c’est l’un des premiers auteurs, il avait déjà des grands intérêts sur les différentes formes de gouvernement « éthique à nicomaque », « la politique » il a cherché a travers de cette typologie de voir quelle été la meilleur forme de régime politique, de gouvernement. Dans ces écrits, il va classer les différentes formes de gouvernement, d’institutions d’un point de vue moral. Il va distinguer les formes « correctes » de gouvernements parce que ce sont des formes de gouvernement qui ont pour but : « la justice », pour lui ça signifie des gouvernement qui visent l’interêts communs/générale. Il distingue 3 formes de gouvernement en fonction du nombre de gouvernant : 1- s’il y a une personne qui gouverne, on est dans une configuration de royauté 2- s’il y a quelques gouvernants, on est dans une configuration d’aristocratie (aristos = les meilleurs) « ce sont les personnes parmi les plus honnêtes » 3- grand nombre de personne qui gouvernent -> politea -> vise l’interêt commun, multitude qui gouverne pour l’utilité publique -> forme correcte. Ces formes correctes de gouvernements peuvent être corrompu donc être des formes déviantes de forme politique. Une forme déviante c’est lorsqu’un gouvernement perd de vue l’interêt commun, si l’interêt commun est perdu de vue alors les gouvernants gouvernent pour leur propre interêt, pour leur classe sociale. 1- la royauté va dégénérer en tyrannie quand la seule personne qui gouverne est pour son propre interêt -> confusion entre l’interêt personnel et l’interêt général. 2- l’aristocratie peut dégénérer en oligarchie (au sens d’Aristote, l’aristocratie c’est une gouvernance de quelques-uns mais pas dans l’interêt commun mais dans le leur), il considère que l’oligarchie est une forme de gouvernement où ceux qui gouvernent sont pour l’interêt des riches. 3- politea, Aristote appelle la forme déviante « la démocratie » -> forme de gouvernement où beaucoup gouvernent dans l’interêt des pauvres. Pour Aristote, la démocratie c’est une gouvernement des pauvres contre les riches. Aspect constitutionnel -> nombre de gouvernement Aspect moral -> bonne ou mauvaise institution Aspect socio-économique -> pauvreté et la richesse Aristote nomme les formes déviantes « corrompu » toutes les formes déviantes qui présentent un caractère despotique. La différence qui sépare la démocratie et l’oligarchie c’est la pauvreté et la richesse. Il recherche la meilleure forme de gouvernement, il défend une constitution (régime politique) « mixte » ou « moyenne », on est plus sur la politea, il dit que dans ce régime politique tous les citoyens sont appelés à un moment donnée a gouverner, a exercer le pouvoir. Un citoyen peut être gouvernant et gouverné mais doit avoir l’expérience de gouverner. Aristote dit que ce qui est important c’est « que la classe moyenne (ni riche ni pauvre) accède et exerce le pouvoir politique » si la classe moyenne est assez nombreuse pour conserver l’équilibre des pouvoirs l’Etat pourrait avoir une forme de stabilité. Un auteur Machiavel (« discours sur la première décade de Tite-live ») à parfaitement intégré la typologie d’Aristote, il a une vision pessimiste « nulle précaution ne peut empêcher que chacune de ces espèces réputées bonnes, quelle qu'elle soit, ne dégénère dans son espèce correspondante », pour Machiavel c’est comme si il y avait un mouvement contre lequel on ne peut pas résister, les formes correctes dégénèrent à un moment donné. Il considère qu’à un moment donné, les gouvernants vont gouvernés pour leur propre interêt général. B - typologie de Montesquieu Montesquieu (1689-1755), de son nom noble il fait parti de la noblesse , il est élu à l’académie française, 1728, il a passé les 4 années suivantes à voyager sur le continent européen et va en Angleterre, il observait les meures des pays qu’il visitait, il voyait que tous les états ne fonctionnaient pas de la même manière. Dans on ouvrage « de l’esprit des lois » 1948, Montesquieu va chercher à classer les différentes formes de gouvernement qu’il a pu observer. Il va chercher à comprendre et non à juger à la différence d’Aristote. Dans son ouvrage, pour classer les différentes formes de gouvernement il va indiquer la « nature » (répartition des institutions du pouvoir souverain -> nombre de gouvernant) des formes et des gouvernements. A la diff d’Aristote, c’est que Montesquieu va associer aux différentes formes de gouvernement « un principe », une logique qui anime chaque forme de gouvernement, il indique que ce principe repose sur une dynamique sociale -> habitudes, mœurs des habitants pour définir le principe. Sa typologie peut présenter des éléments communs de ceux d’Aristote « 3 espèces de gouvernements » (il va introduire des déclinaisons) : 1 - gouvernement républicain, ce gouvernement se décline en 2 formes : 1) « la république démocratique » = « république où c’est un régime dans lequel le peuple tout entier exerce en corps sa souveraine puissance ». Montesquieu ici se réfère aux cités, états de la Grèce antique (faible population où les citoyens pouvaient directement gouverner -> démocratie directe). 2) « république aristocratique », régime où la puissance souveraine (gouvernement) appartient à une petite parti du peuple gouverné, généralement la noblesse, Montesquieu se fonde sur les exemples des républiques de Venise et de Gênes. 2 - gouvernement monarchique, la monarchie c’est un régime où 1 gouverne mais par des lois fixes et établies. Montesquieu indique que le roi doit oeuvrer en accorder avec « les pouvoirs intermédiaires subordonnés et dépendants ». Ici intermédiaire -> corps intermédiaire, groupe qui s’intercalent entre gouvernant et gouverné (la noblesse en faisait partis). Le roi doit impérativement s’appuyer sur la noblesse. La monarchie allait de paire avec la noblesse. « Abolissez dans une monarchie les prérogatives des seigneurs, du clergé, de la noblesse et des villes, vous aurez bientôt un Etat populaire ou bien un Etat despotique ». Pour qu’un Etat monarchique fonctionne correctement l’Etat doit communiquer avec les classes sociales autrement on risque de glisser dans un Etat despotique ou un Etat populaire. 3 - Etat despotique, gouvernement critiqué par Montesquieu, c’est un régime arbitraire (personne gouverne sans loi). Dans toute sa critique il visait la monarchie absolue française. Pour Montesquieu, le principe de la monarchie c’est « l’honneur » alors que le principe des républicains c’est la « vertu », c’est une forme de patriotisme passionné (habitants défendent ardemment leur Etat). Au début de « l’esprit des lois » Montesquieu a tendance à venter cette vertu mais au fur et à mesure il va mettre en évidence le côté inhumain et irrationnel de ce patriotisme passionné, nécessitant que tout le monde aille du même sens. Pour lui c’est néfaste car ce conformisme altère à la liberté individuelle des hommes. Montesquieu est libéral, il défend les libertés individuelles, ce conformisme est condamné par Montesquieu, c’est une forme de soumission. Parallèlement, il va mettre en avant les aspects positifs de l’ « honneur » monarchique qui contribue à élever les libertés individuelles. C’est ainsi que Montesquieu prépare le lecteur à l’éloge de la Constitution anglaise, un gouvernement monarchique qui repose sur la noblesse. La séparation des pouvoirs est beaucoup apprécié par Montesquieu, séparation des pouvoirs -> exclue une seule autorité, concentre Il différencie 3 pouvoirs : exécutif, législatif, judiciaire. Il faut que des autorités différentes soient associées à des pouvoirs. -> système de frein contre des poids : lorsque des autorités s’écartent de ces prérogatives. C - typologie de Rousseau (1712 - 1778) Pensée politique -> concept de volonté générale. En ce qui concerne la monarchie, Rousseau dit que « le but de la monarchie n’est point la félicité (bonheur) publique » c’est assez qu’un gouvernement monarchique gouverne pour l’interêt général. L’aristocratie n’est pas assez critiqué. Rousseau distingue 3 types d’aristocratie : 1 - l’aristocratie « naturelle » -> conformation chez les indiens d’Amérique, « peuple simple » qui pense à ses tribus, ça consiste a donné le pouvoir au plus anciens qui sont considérés comme les plus « sages ». 2 - l’aristocratie « héréditaire » gouvernement par la noblesse, Rousseau il l’a critique fortement, « il n’y a pas de légitimité de sang pour gouverner », c’est le pire gouvernement. 3 - l’aristocratie « élective », proche d’une démocratie indirecte, l’aristocratie « élective » = gouvernement qui consiste à confier aux peuple par élection l’administration des affaires publiques aux plus sages (lettré, compétente) ainsi qu’à ceux qui peuvent mieux y donner tout leur temps ». Rousseau va considérer que chacune de ces formes peuvent dégénérer, cette démocratie peut dégénérer en ochlocratie (gouvernement par la foule) = ochlos (grec) = foule l’aristocratie peut dégénérer en oligarchie, monarchie peut dégénérer en tyrannie Rousseau dit que si les différents types de gouvernement peuvent dégénérer c’est parce que la volonté des gouvernements interférent avec la recherche de la volonté générale. Il existe plusieurs lectures de pensée : défenseur de la démocratie, il est précurseur du totalitarisme. Ex: dans « le contrat social », Rousseau dit que il faut faire en sorte que « chaque citoyen soit dans une parfaite indépendance de tous les autres et dans une excessive dépendance de la cité : ce qui se fait toujours par les mêmes moyens ; car il n'y a que la force de l'Etat qui fasse la liberté de ses membres ». Ici il place la cité au-dessus des citoyens. Si un citoyen n’est pas d’accord il peux recourir à la violence (force de l’Etat). Pour lui il y a liberté que si il ya conformisme. II - les régimes démocratiques A - le concept de démocratie 1. les critères des régimes démocratiques Etymologie démocratie -> gouvernement par le demos = peuple. Démocratie c’est le gouvernement du peuple. Abraham Lincoln, 1809 - 1865, 16e président des Etats-Unis, républicain, « gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». Depuis le 18e siècle, le principe représentatif (élection), aujourd’hui on distingue une démocratie directe et indirecte : Démocratie directe : peuple prend une décision sans intermédiaire, le peuple va avoir le pouvoir de décision, le referendum -> procéder démocratique Démocratie indirecte : « démocratie représentative », peuple va élire des représentants qui vont prendre des décisions à leur places -> députés. Il y a 577 députés -> 289 -> majorité absolue. Cohabitation politique : - 1986-1988 : Président François Mitterand (PS) / Premier Ministre Jacques Chirac (RPR) - 1993-1995 : Président François Mitterand (PS) / Premier Ministre Edouard Balladur (RPR) - 1997-2002 : Président François Mitterand (RPR) / Premier Ministre Lionel Jospin (PS) 27.09 les critères des régimes démocratiques 1er critère : le choix des gouvernants par le peuple et le principe représentatif 2e critère : séparation des pouvoirs Fait major, à l’Assemblée Nationale il y a une majorité absolue de député de la même couleur politique que le Président et le Premier Ministre. Dans tous les démocraties quand les lois sont adoptées, l’origine des textes qui sont proposés à l’Assemblée Nationale et au Sénat pour adopter une loi, il faut regarder l’initiative du texte -> d’où vient le texte? Qui l’a rédigée? Quand il s’agit d’une initiative gouvernementale -> projet de loi = équipe d’un ministre qui rédige un texte et qui le soumet au Parlement en vu d’être voté, texte qui est destiné à devenir une loi. Dans 95% des cas les lois adoptées par le Parlement sont issus de projet de loi. Les députés débattent mais le Parlement peut compter sur sa majorité à l’Assemblée Nationale, le Parlement n’est qu’une « chambre d’enregistrement ». La séparation des pouvoirs -> effectif politique. initiative parlementaire -> proposition de loi -> députés et sénateurs mais ça reste marginal, les lois sont issus de projet de loi. 3e critère : il faut garantir aux citoyen(ne)s un haut degrés de liberté et de pluralisme (= libre confrontation des idées et des opinions -> liberté d’expression). Tous les citoyen peuvent défendre ses opinions dans un certain cadre, si on respecte ce cadre il ya pluralisme 4e critère cumulatif : il faut une Constitution dans laquelle on doit tout garantir (liberté, droit..) et définir les règles régissant les différentes autorités politiques -> terme de séparation des pouvoirs et de compétentes. Avec tous ces critères nous sommes dans un régime démocratique. 2. Distinction entre République et Démocratie Du point de vue étymologique latine, République : res publica = le bien/chose public. Au sens étymologique le bien/chose public est proche de la démocratie -> affaire du peuple, affaire de tous, étymologiquement il y a une similitude. Def République : construite à partir de la révolution française, une rupture avec la monarchie d’ancien régime, la république s’oppose à la monarchie. Point commun : la monarchie à une désignation héréditaire. A l’inverse de la république, régime républicain : régime politique où les fonctions du chef d’Etat ne sont pas héréditaire mais procèdent au contraire à l’élection. En principe, dans une République il y a un Président il y a une logique élective. La République ne peut pas être une monarchie. Par rapport à la démocratie, la République et la Monarchie peuvent être une démocratie. La démocratie n’est pas forcément une République. Ex: au Royaume-Uni, régime monarchique mais qui est aussi une démocratie car tous les critères sont remplis, cependant c’est une démocratie constitutionnelle, le pouvoir du roi est symbolique. Une République n’est pas forcement une démocratie, ex: Allemagne de l’est est un régime autoritaire. La République Française La France est attaché à ce terme « République », devise républicaine : « liberté, égalité, fraternité ». Art 1, Constitution « la France est une République, indivisible, laïque, démocratique et sociale… » « Fraternité » : principe de solidarité, « indivisible » : principe constitutionnel qui a une incidence particulière au niveau de l’absence de reconnaissance juridique des minorités qui s’intercalent et l’Etat -> principe d’unicité du peuple français, ex: peuple corse n’existe pas juridiquement. « Laïque » : séparation des Églises et de l’État, liberté de conscience et de culte, fonctionnaires ne doivent pas porter de signe religieux, loi du 24 août 2021 : renforcement de la neutralité religieuse. B - régimes démocratiques et systèmes de parti politique Il y a plusieurs partis politique dans le cadre démocratique. 1. Les systèmes de parti - désigne le nombre de parti politique sur le plan politique et électoral dans un pays donné - intègre une distribution de différentes forces politiques et leur degré de stabilité - permet de préciser les relations entre les partis politiques Il y a plusieurs typologies en matière de système des partis a. Bipartisme et multipartisme Différents types de bipartisme (= 2 partis politiques disposent un quasi monopole de la représentation politique, État où il y a 2 grands partis politique). Il y a traditionnellement 2 grands Etats qui font exemple de bipartisme : - États-Unis et le Royaume-Uni : parti démocratie (Biden/Harris) et républicain (Trump). Bi cameral -> 2 chambres -> basse/haute - Grande Bretagne : parti conservateur Sunak / parti travailliste Starmer. Depuis le Brexit il y a d’autre parti mais pas avec la même force. Selon les sociologues, il faut distinguer des choses au sein de ce bipartisme américain et anglais : Bipartisme rigide / bipartisme souple : Degré de cohésion des partis -> « discipline de vote », forte discipline de vote lorsqu’a l’occasion d’une vote de loi les parlementaires d’un parti politique vont tous voter de la même façon en fonction de ce que le chef de parti leur a dit de faire ça revient à comme s’il porter tous une voix cependant ils restent tous indépendants. A l’inverse, il y a une faible disciple de vote quand les parlementaires ne votent pas comme le chef leur a indiqué. Généralement, on considère que la Grande-Bretagne illustre bien la configuration d'une bipartisme rigide. À l'inverse des États-Unis, on est dans une configuration de bipartisme souple -> main de docilité aux niveaux du congrès. Bipartisme parfait / bipartisme imparfait : Concerne le nombre de vote rassembler par les 2 principaux partis politiques. - Bipartisme parfait : lorsque les 2 partis politiques représentent environ 90% des suffrages, conséquence : la configuration du parti qui arrive en tête va gouverner sans alliée. - Bipartisme imparfait : quand 2 formations politiques recueillent environ 75/80% des suffrages, conséquence : le parti majoritaire doit le + souvent solliciter à 3 parti pour gouverner -> coalition. Différents types de multipartisme (= situation de concurrence entre + de 2 partis politiques). Multipartisme intégral / multipartisme avec parti dominant Multipartisme intégral : quand aucun parti politique ne dispose d’une position hégémonique -> aucun parti ne remporte, aucun de sort du lot Multipartisme avec un parti dominant : il y a un parti dominant qui sort du lot, au moins 30% des suffrages. B. La polarisation des systèmes des partis Giovanni Sartori, a cherché à dépasser l’opposition entre bipartisme et multipartisme dans son oeuvre « partis et système de partie : un cadre d’analyse, 1976. Il distingue multipartisme modéré et multipartisme extrême et polarisé. - Selon lui, dans le multipartisme moderne le nombre de parti politique dans un Etat donné est limité à 5, il introduit les idéologies portés dans le parti politique, il n’y a pas de parti extrême dans un multipartisme modéré - Multipartisme extrême et polarisé : il y a + de 5 partis politiques -> on a des partis extrême et idéologie extrême et polarisé. Il accorde une place centrale au niveau d’une polarisation. Bipolarisation / Multipolarisation « Par bipolaire, je veux dire que le fonctionnement effectif du système de partis tourne autour de deux pôles (que les parties soient au nombre de 2,3 ou 4. Dans ce cas, le système est dépourvu de centre, il n'y a pas de pôle central. Par multipolaire, je désigne un système de partis organisé autour de + de 2 pôles et qui, dans ce cas, a un centre. L’important cependant ce n'est pas seulement le nombre de pôles mais la distance qui les sépare. Quand l'éventail des opinions politiques est extrême, autrement dit quand les pôles de droite et de gauche d'un système politique représentent véritablement 2 pôles opposés, je dirais que le système a de la polarité, que nous nous trouvons en face d'un système de partis polarisé » (1966). Pour lui on est dans le cadre conf centrifuge. Système multipolaire -> fruit du centre, système bipolaire centripète -> aimant le centre -> centrifuge. La naissance du parti politique extrême est radicale. 04.10 2. Influence des modes de scrutin sur les systèmes de partis Mis en évidence de ce mode par Maurice Duverger, grand auteur « les partis politiques » 1951. Il établit une sorte de lien de causalité entre plusieurs modes de scrutin et sur plusieurs modes de parti politique. 3 grands types de mode de scrutin : 1. Scrutin majoritaire à un tour, ce mode se pratique en Grande-Bretagne, c'est le mode le plus simple il est un uninominale -> 1 candidat. C’est un scrutin qui consiste à élire le candidat arrivé en tête lors d'une élection, ne comprenant qu'un tour. Le candidat arrivé premier est élu, quelque soit l'avance sur ses concurrents et de son pourcentage. « le scrutin majoritaire à un seul tour tend au dualisme des parties » on parle de dualisme car les 2 parties vont s’affronter. 2. Majoritaire à 2 tours « scrutin de ballottage », en France, on peut être élu dès le premier tour, mais le candidat doit avoir la majorité absolue donc plus de 50 % des suffrages exprimés et avoir le quarts des électeurs inscrits. Généralement, il y a des règles pour les candidats du 2e tours, parfois ça peut être que les 2 premiers qui sont concernés, ils doivent avoir eu au moins 20 % des voix. « le scrutin majoritaire à 2 tours tend à un système de partis multiples, souples et dépendants les uns des autres » généralement soit avant ou entre le 2e tour, il y a des alliances entre partis pour remporter les élections. 3. Majorité proportionnelle : scrutin de liste, les parties politiques présentent une liste, des électeurs votent le programme attribué à chaque partie. Il y a un nombre de sièges proportionnel au nombre de suffrages obtenus par le parti. Un parti qui a 20 % des voix va avoir 20 sièges c'est le mode le plus démocratique parce que même ceux qui ont un petit pourcentage vont avoir des sièges, exprimé leur voix. « la représentation proportionnelle tend à un système de partis multiples, rigides et indépendants les uns des autres » c'est-à-dire que tous les partis ont leur chance d'être représentés et n'ont pas besoin de s'unir avec un autre partie. Maurice Duverger établit un lien de causalité entre mode des parties et mode de scrutin. Dès 1960, des auteurs ont nuancé cette théorie, dont Maurice Duverger, il a observé que, malgré un scrutin proportionnel, l'Autriche a reconnu un système de bipartisme et indique que le Canada connaît un système de multipartisme. Ce que veut dire, Maurice, c'est qu'on ne peut pas établir un lien entre multipartisme et bipartisme pour une explication multi factoriel. Maurice dit que la taille des circonscription (territoires découpée) dépend. + les circonscriptions qui sont grandes + il y a de suffrages et siège qui ont tendance à se disperser entre parties politiques ce qui favorise le multipartisme : configuration. À l'inverse, + les circonscriptions sont petites + le système de bipartisme ne fonctionne pas. Il faut pendre en compte le contexte de ses états. Ce que l'on peut dire avec certitude, c'est que le bipartisme est fortement lié avec le système majoritaire à un tour. Ce mode conduit un système bipartisme parce que les électeurs sont amenés à voter utile dès le premier tour, faut voter tout de suite pour le parti qui leur plait le plus. Ce mode de crétin vient à éliminer les modes de partie les moins élus ex: l’Inde (1 tour) ne connait pas de bipartisme. Scrutin majoritaire à 2 tours : « au premier tour on choisit au 2e tour on élimine » cad qu’au 1er tour on choisit le parti politique qu'on veut même si ce parti est minoritaire. Au 2e tour, on va plutôt éliminer le parti que l'on veut pas. Les citoyens ne se positionnent pas de la même manière selon les modes de scrutin. Il y a des alliances qui se créent pour le 2e tour ex: front républicain -> le nouveau Front populaire et la renaissance -> ils répartissent leurs fonctions. Ça conduit à une sorte de bipolarisation -> 2 pôles opposés sauf si le 3e parti est élevé. Le mode de scrutin a une influence sur les élections. La représentation proportionnelle favorise la multiplication des parties on parle de fragmentation politique. La représentation proportionnelle entraîne une instabilité politique c’est quand il n'y a pas de majorité suffisante pour soutenir le gouvernement. 1946 - 1958, 4e République été appliqué le mode de la représentation proportionnelle qui a conduit à une fragmentation politique et instabilité politique. La durée de vie moyenne d’un gouvernement été de 6 mois. La représentation proportionnelle conduit a favoriser le multipartisme, dans certains états ça conduit pas à l’instabilité politique et à la fragmentation. Tous les politiques connaissent les effets de mode de scrutin, on peut les changer (ex: sous la 5e République, le mode de scrutin pour les élections législatifs étaient de 2 tours) c’est inscrit au niveau de la loi ça peut être changer par une autre loi ex: élection François Mitterand 1981, en 1986 lors des élections législatifs il demande au parlement de voter une loi qui modifie le mode de scrutin qu’il passe d’1 tour à un scrutin proportionnel. La loi a été modifié et en 1986 on adopte le mode de scrutin proportionnel. Certains auteurs ont attribué la montée d'Hitler au pouvoir dû à une responsabilité de scrutin proportionnel ce qui a pu favoriser la montée du parti extrême, sauf que la représentation proportionnelle n'est pas le seul facteur de sa montée au pouvoir. § 3 - les régimes autoritaires et totalitaires les régimes autoritaires et totalitaires ne sont pas démocratiques. A. Les régimes autoritaires 1. Les critères d’identifications des régimes autoritaires : a. L’absence de réel pluralisme politique En premier lieu, les règles autoritaires se caractérisent par le refus du jeu démocratique dans ces règles. Les gouvernants restent en tête, parce qu'il refuse de se faire sanctionner par un vote des citoyens. Les dirigeants mettent en œuvre différentes stratégies : - stratégie radicale qui consiste a interdire toute activité politique organiser : interdire aux partis politiques de se constituer à des associés, syndicats, tout groupement mettant en péril ce gouvernement est sanctionné. Les consultations électorales sont quasi inexistante dans 2 types de régimes autoritaires : 1) états où il y a jamais eu de forme de parti politique, jamais eu d’élection 2) lorsque il y a un fonctionnement démocratique mais suite à un coup d’état il y a un régime autoritaire, le régime autoritaire est violent dans lequel l’opposition ne peut être exprimé ex: régime de la Grèce colonelle : régime militaire qui est instauré après un coup d’état de 1967 jusqu’a 1974. - Contrôle étroitement de la vie politique, ça consiste de faire en sorte qu’il n’y a pas trop de révolution face à un parti. Des élections ont lieu, 2 hypothèses : 1) soit elle concerne pas le groupe qui est au pouvoir soit 2) des élections sont organisées mais elles sont truquées, dans ce cas-là l’ancien gouvernant est réélu avec un score de + de 75% ex: élection en Algérie + de 94% de vote pour Tebboune, les élections ont été truquées. Généralement pour contrôler la vie politique ils veillent a avoir des relais des états b. Absence de la liberté d’expression Ce critère commun peut se décliner de différentes façons. La plupart des régimes autoritaires veillent à contrôler l'expression politique des citoyens. Ça passe aussi par le contrôle des médias, la population sait qu'elle ne peut pas tout dire et qu'il y a de la désinformation des vraies informations donc de la censure. Leur perspective est de rester sur le pouvoir. On censure ceux qui ne soutiennent pas le gouvernement. Généralement ça touche que des domaines proches du champ politique, mais il arrive que ce contrôle s'exerce dans d'autres sphères comme la sphère culturelle (via les livres, théâtre, film) tous ces ouvrages qui vont à l'encontre de cette opinion politique et économique on parle de « corporation ». Dans tous les cas à ce niveau de contrôle, on est sur un contrôle de l'expression des opinions. L'opinion ne doit pas s'exprimer publiquement. Il y a un mouvement de contestation du point de vue de différents entre autoritaires et totalitaires. Il n'y a pas de liberté de manifestation, la liberté d'aller et venir il y a un couvre-feu afin de contrôler les mouvements des citoyens et la surveillance de la population avec différents relais. 2. Différents types de régimes autoritaires « Aux frontières de la démocratie » 1983, Guy Hermet, il a distingué plusieurs typologies de régime autoritaire. Il a mis à l’évidence 4 régimes autoritaires : 1 - l’autoritarisme patrimonial : caractérise ce que Max Weber appelé le « mode de domination traditionnelle » : lorsque le souverain distingue mal ce qui relève de sa sphère, patrimoine personnelle et le patrimoine de l'État. Il y a une confusion complète dans ce type de régime patrimonial entre intérêt général et son propre intérêt. Cette confusion s'observe dans les monarchie d'un ancien régime appelé les régimes « néo patrimoniaux » qui fonctionnent encore comme ça. Dans ces régimes il n'y a pas de séparation des pouvoirs. L'enrichissement personnel des gouvernements à un écart de richesse considérable. C'est une élite extrêmement riche en contraire à la majorité de la population qui vit considérablement. La richesse du gouvernement est extrême qui est comparable à la dette publique du pays -> trait caractéristiques des « néo patrimoniaux ». 2 - oligarchie clientélisme c’est une forme d’échange de service qui est illégal, c’est de la corruption les dirigeants restent en place parce qu'ils font des échanges avec des personnes. Le nombre de soutien est important car ils sont de bons intérêts personnels grâce aux échanges avec les groupes de personnes qui ont des relais sur la société. Les élections sont truqués ça succède des clans familiaux. Ils ont des relais dans le monde des affaires ce qui leur donne une apparence démocratique. Paradoxalement, l'État apparaît faible, il y a beaucoup de justice privée et de règlement de compte ce qui conduit à beaucoup de meurtres d'individus. Les individus se font justice eux-mêmes ex: la Colombie et le Pérou. 3 - régime bonapartistes autrement dit, « dictature populiste », ce régime caractérise une commune avec un 1er (1804-1805) et 2e empire (1862-1870) c'est un régime ayant un exécutif très fort qui est plutôt aimé soutenu par le peuple il y a un consensus, le chef a plus de pouvoirs qui n'est pas beaucoup contesté. Par ailleurs, ce type de régime mobilise les valeurs patriotiques qui permettent de fédérer la population. Sa caractéristique principale c'est de prendre en compte politiquement les peuples, être attentifs aux besoins du peuple. Pourquoi parle-on de régimes autoritaires ? parce que le peuple a l'impression que les revendications sont pris en compte parce que ce régime est plébiscitaire, c'est-à-dire que le chef va régulièrement demander l’avis du peuple à travers un référendum, en faisant à ce que le « oui » est majoritaire, ce qui donne l'impression que le peuple donne sa confiance au titulaire du pouvoir, ça bénéficie moins aux classes populaires qu'aux classes moyennes, une place importante et donner à l’armée -> vecteur d’ascension social ex: Turquie sous Kemal, Tunisie sous Bourguiba, l’Égypte sous Nasser. Certains auteurs considèrent qu'ils font le pont entre régime autoritaire et régime démocratique du moins près démocratique. d. Les bureaucraties autoritaires / semis dictatures libérales Portugal Salazar (1933-1974), l’Espagne de Franco (1936-1975). Ces états autoritaires (1930-1970) se distinguent de tous les autres. On est dans un système où le pouvoir administratif est très important qui se manifeste en dehors de l'État, et notamment dans la sphère économique, vie professionnelle. Dans ces bureaucraties tous ces administrations encadrent l'ensemble des activités sociales en s'appuyant sur un système corporatisme système basé sur (des branches de métiers) des corporations et une obligation pour les individus de s'inscrire à la corporation qui correspond à leur métier. Cette corporation est contrôlée par le gouvernement. C'est un système qui permet d'avoir un contrôle de la population et de la société. e. Démocratie il libérale Expression a été inventée par Fareed Zakaria, qui l'a employé en 1997. Il observait que un certain nombre d'État avait de nombreux états organisés avec des élections clean et quand ils arrivaient au pouvoir ils mettaient en place une rétraction de liberté -> contraste entre le gouvernement élu démocratique et la restriction de certaines libertés. Il constate que ces démocraties il libérales avaient tendance a contenir l'indépendance de la magistrature. Le contrôle de constitutionnalité était critiqué car ces juges ne sont pas élus il faut donc restreindre leur pouvoir. Il distingue les libertés politiques (vote, élection convenable) en revanche, les liberté civiles étaient entravées. L'expression s'est polarisé car un gouvernement se l'approprier, Victor Orban, c'est le 1er premier ministre hongrois, il a été élu démocratiquement. Selon lui les démocraties dites il libérales ne sont pas des vrais mais des oligarchie aux mains de technocrates qui défendent l'idéologie multiculturalisme. L'état de droit comporte des entraves -> discours du ministère de l'intérieur fr Bruno et son conseiller mettent l'accent sur l'importance à l’accord et aux valeurs morales de la communauté sont défendus, les valeurs traditionnelles (les femmes ne travaillent pas, pas de famille homoparental). Tout cela va avec la volonté de donner une place à la religion catholique il prône « la démonstration chrétienne à l’ancienne" qui est « un modèle de vie bonne ». 11.10 Élection présidentielle tunisienne du 6 octobre 2024, la démocratie libérale se met en place. Kais Saied est élu avec 90,7 % des suffrages. Le taux de participation est de 28,8 % le taux est très faible. Cette absentéisme est vu comme défaut de la part de la population tunisienne, l'opposition n'a plus sa place. B. Les régimes totalitaires Différences fondamentales entre les régimes totalitaires et les régimes autoritaires. 1. La notion de totalitarisme C’est une notion récente qui apparait entre la 1ere et 2e guerre mondiale c’est en 1930 que cette notion va émerger. Hannah Arendt fait un ouvrage sur les régimes totalitaires, Raymond Aron est un auteur français il est spécialiste des régimes totalitaires. En 1930, cette notion apparait pour rendre compte des ressemblances entre 2 nouveaux types de régimes qui apparaissent de manière compromettantes : 1. Régime nazi : Hitler 2. Régime stalinien : Staline. Ces 2 régimes sont non assimilable. Ils présentent des caractères similaires. Historiquement au début 1930, le régime soviétique et le régime nazi étaient violent, obsculant en terreur qui viser des groupes sociaux tout entier particulièrement stigmatiquement (URSS viser des paysans enrichis, communistes non stalinien et qui adhèrent au thèse de Leon Troski, les croyants / le régime nazi viser les groupes sociaux entier : les juifs, tziganes, les handicapés, les homo vu comme déviant du fonctionnement commun). Dans les cas, ce qui apparait au nom d’une idéologie qui ne doit être nuancer, naît dans ce régime une autorité, une volonté d’anéantir dans une société toutes les différences culturelles, religieuses… le but était de porter un projet de société uniforme et uniformisé, tous les individus doivent adhérer à cette idéologie, pour cela des techniques d’endoctrinement sont mises en place par un lavage de crâne, de cerveau afin que les individus ne peuvent penser d’eux-mêmes il y a une abolition de la liberté d’opinion et de penser. On est dans une extrême violence qui repose sur 1 seul homme charismatique : caractéristique de ces 2 régimes ce sont des régimes paradoxalement fragile car il repose sur une personne. Dès lors qu’une personne meurt le régime s’effondre. 2. Les caractéristiques du totalitarismes Bernard Bruneteau « les totalitarismes » (1999) distingue les régimes autoritaires et totalitaires. 1) l’absence de relation différente entre l’État et la société, on voit pas ce qui ressort des 2. Ça signifie que dans un régime totalitaire, l’État est partout, l’État ne se restreint pas, il va avoir des tentacules pour contrôler cette société civile et va s’infiltrer de partout c’est la conception totale de l’État. Le fait que ces régimes vont nier non seulement le pluralisme politique et le pluralisme sociale c’est la non admission des personnes qui s’opposent. L’État intervient sur la liberté d’expression et d’opinion, l’objectif des régimes totalitaire c’est d’éliminer toute autorité humaine. Les dirigeants vont engagés du terrorisme policiers et Hannah Arendt note qu'il ait des doublons administratifs qui permettent de circuiter, lutter contre toute tentative de sabotage, 4 caractéristiques : 1. Le culte du chef (charismatique), ces vertus sont louer par différentes communications (affiches..) 2. Monopole idéologique, le fait d’admettre qu’une seule conception de la vérité (aucune tolérance d’opposition). La doctrine vise à combattre des ennemis construits de toute pièce par le chef afin s’effrayer la population et le permet d’avoir un statut de protecteur (régime nazi). 3. Le contrôle des moyens de pouvoir et de persuasion, surveillant généralisée de la société. 4. Système policier et concentrationnaire qui sont très puissants dans ces régimes, elle est omniprésente, ce sont 2 types de police : 1) la police visible, 2) la police invisible (civil) afin d'assurer la loyauté de la doctrine Différence entre régime autoritaire et régime totalitaire : - les camps de concentration et d’extermination mis en place dans les régimes totalitaires, le nombre de camps nazi de 1933–1945 : 42 500 camps, + 15 millions de personnes tuées ou emprisonnés dans ces camps il y avait 6 millions de juifs parmi les 15 millions de personnes. Dans le camp stalinien, il y avait une dizaine de millions de personnes, entre 10 et 18 millions de personnes qui sont passer dans ces camps. La mortalité était moins grave que dans le régime nazi. La Corée du Nord est-elle un régime autoritaire ou totalitaire ? Qu'en est-il aussi pour la Chine ? On considère que la Corée du Nord retient des éléments des caractéristiques du régime totalitaire, ce qui fait basculer est la question de mortalité. En 2024, la commission d'enquête de l'ONU a estimé que des centaines de milliers d'opposants auraient péri dans des camps. En ce qui concerne le régime chinois, il y a la question de camp de concentration avec les ouïgours appeler pour eux « des camps de formation », mais on sait que leurs conditions est déplorable, 1 million de ouïghours sont interné dans des camps d’endoctrinement, ils sont dit dangereux parce qu’ils sont de confession musulmane qui soi-disant engendre le terrorisme. Section 2. La participation politique L’ensemble des activités, individuelle ou collectives, susceptibles de donner aux gouvernés une influence sur le fonctionnement du système politique. Il y a une forme centrale c'est le droit du vote. Quand les citoyens ont voté il y a une influence sur le système politique, on analyse le comportement électoral. Il n'y a pas que le vote qui relève de la participation politique. Il y a également les formes prestataires (les manifestations, les grèves etc.) § 1 - Le vote et les principales analyses du comportement électoral En France, le suffrage universel a été acquis en 1848, au début de la IIe République, les pouvoirs publics vont décider que c'est pas que les riches qui vont pouvoir voter : suffrage censitaire. De 1848 jusqu'à 1945 les femmes étaient exclues du droit de vote. 21 avril 1944, ordonnance du générale De Gaulle qui a étendu la citoyenneté aux femmes. Seuls les citoyens peuvent voter, les personnes sans nationalité française ne peuvent pas voter à certaines élections on distingue les élections européennes les citoyens européens peuvent voter qu’aux élections municipales et aux élections européennes. Principales analyse des comportements électoral A. Analyse stratégique. L'analyse stratégique s'appuie sur la notion de marché stratégique. On considère que les candidats proposent une offre politique via leur programme politique. En parallèle, il y a une demande politique : demande des électeurs. Les électeurs sont des êtres rationnels cad qu'ils vont élire les candidats qui ont les meilleures répercussions sur la société. Cette analyse considère que l'électeur est stratégique. Cela suppose que l'électeur sache identifier ses intérêts et de les classer sur une échelle des préférences. Antonie Downs est l'auteur de cette analyse. Il explique que l’électeur va s’intéresser aux conditions de l’offre politique cad il englobe le nombre de candidature, formation politique et les alliances susceptibles d’être anticipées. Un électeur peut préférer un programme d’un parti minoritaire donc il va voter pour une parti ayant un programme semblable mais qui a plus de chance de gagner : vote unitaire. On considère que ces analyses ne sont pas partiellement pertinente elle ne concerne pas les candidats déjà convaincu mais peut valoir pour les électeurs « flottant ou volatif » ils n’ont pas d’idées et peuvent s’informer et adapter leur vote. Une parti des électeurs ne sont pas informer, votent pour le physique, l’affection. Critiques : électeurs ne se réduisent pas aux critères, aux consommateurs. Des personnes vont prendre en compte leurs intérêts personnels ex: 2012, Hollande indique dans son programme une augmentation des impôts en fonction du niveau de richesse et pourtant il a été réélu cela montre que les électeurs ne sont pas que des consommateurs individualistes. Les électeurs ne sont pas que des stratégistes. B - les analyses écologiques Elle considère que les électeurs sont considérés par leur environnement qui peut être géographique, sociale, sociologique. 1. Analyse écologique d’inspiration géographique C’est une analyse est extrêmement connu et qui est remis sur le devant de la scène André Siegfried fait une étude sur le comportement électoral des habitants qui habitaient à l’ouest en 1973 il propose un modèle géographique. Il va chercher à trouver une explication électorale dans les facteurs, morphologie des territoires : nature du sol, régime de propriété va établir un lien de causalité entre certains facteurs moraux et tel comportement électoral. Dans les zones étudiées il constate que la combinaison des différents facteurs morphologiques (..) Il constate que l'église catholique à plus ou moins d'influence sur le comportement électoral. Dans les zones gravitique d’habitats dispersés dominent la grande propriété associée à l'exploitation. Il constate que il y a des permanences. À l'inverse il considère dans les zones des sols calcaires (eau est rare) il constate que le tempérament du climat social et l'église est moins présente. Ils vont majoritairement voter à gauche. Dans les années 2010, le RN obtient une augmentation d’électeurs. Les sociologues politiques ont eu une analyse de vote à travers ce prisme d'analyse géographique. Il considère que cette signification dans les zones urbaines signifie qu’on est à la limite des grandes métropoles. 2. Analyses économiques d’inspiration sociologique Apparut aux états-unis, Paul Lazarsfeld analyse populaire, il fait un lien entre variable sociologique lourde et comportement électoraux. On l’applique a travers les comportements. a. Variable sociologique démographique - Le genre, pendant longtemps on constaté que les femmes étaient plus conservatrice que les hommes, c’est pendant l’ordonnance le parti gauche était pas favorable au droit de vote afin que la droite n’emporte pas. - L’âge peut avoir une influence sur le comportement électoral, les personnes âgées à partir de 65 ans vote massivement pour la droite. Généralement plus on avance dans l’âge plus le patrimoine augmente et donc on regarde ceux qui protège ce patrimoine. Concernant le vote des jeunes (18-25ans) depuis des dizaines d’années ils sont ni à droite et ni à gauche leur vote a tendance a amplifier le vote. - variable socioéconomique, surtout les professions, niveau de revenu des individus. Ils (avocat, médecin…) votent plus à droite. Les ouvriers votaient pour les communes (RN votent massif des ouvriers). - analyse psychosociologique, nombre des individus qui ont des convictions profondes dû à leur identification partisanes c’est le fait de s’identifier à un parti politique de manière royal, attache sentimentale à un parti elle se construit à travers d’un héritage culturel : valeur transmise de génération en génération, l’héritage culturel se construit à travers la famille, enfants votent pareils que les parents ça joue un rôle de filtre, quand on a une forte identité partisane on est convaincu que le candidat est meilleur. 18.10 L’abstentionnisme : personnes qui ne votent pas par méconnaissance. En ce qui concerne le sexe il y a assez peu de différence entre le vote masculin et le vote féminin. 24% des femmes ont votés pour Marine contre 23% d’hommes pour Marine, en ce qui concerne le vote féminin la réticence se voit pour Eric Zemmour 9% pour les hommes, 5% pour les femmes. Le vote en faveur de Macron vient essentiellement des personnes âgées ou même plus âgées (60 ans et +) 41% des 70% votent pour lui et très peu pour Mélanchon 9% et 13% pour Marine. En ce qui concerne les professions, 25% des cadres (ouvriers..) ont voté pour Mélanchon a part les retraités qui sont minoritaire. Le vote ouvrier est massif en faveur de Marine : 36%, 28% pour Mélanchon et 18% pour Macron, 57% des ouvriers ont votés pour le RN c’est massif, retraité de classe socio professionnel supérieur 32% pour Ensemble. Catégorie agglomération : vote en fonction du lieu de résidence. Le RN est plus important dans les petites agglomération : 40%. Plus le nombre d’habitant augmente plus le vote octroie, le LFI est plus important dans les grandes agglomérations. La catégorie d'âge qui s'abstient le plus c'est les 25/34 ans aux élections de 2024. Le profil des absentéistes vis-à-vis des abstentions ce sont les retraités de cadre sociaux politique supérieur qui vote le plus pour les candidats centristes. Le vote n’est pas le seul vecteur de la participation politique. Participation politique = « action volontaire, réussie ou non, organisée ou non, épisodique ou continue, employant des moyens légitimes ou illégitimes, visant à influencer le choix des politiques, l’administration des affaires publiques ou le choix des leaders politiques à tout niveau du gouvernement local ou national ». § 2 - les formes protestataires des participations politiques Elles font parti de notre quotidien. A. Les manifestations Manifestation = rassemblement sur la voie publique visant à influencer politiquement les gouvernants. Les manifestations sont très anciennes elles doivent être spontanées et organisées. Pour être légal la manifestation doit être organisé, les manif aujourd’hui se sont pacifiées, banalisées cad qu’elles sont de plus en plus nombreuses relevant de secteur de plus en plus varié avant c’était plus les travailleurs maintenant c’est varié. Quand les enseignants manifestent c’est pour influencer les gouvernants. Il y a des manifs en soutient à d’autre pays, il y a des manifs festifs par ex: la gay Pride en vue d’influencer le politique. Parmi les manifs des travailleurs historiquement et plus des ouvriers (entreprises privées) au cours du 20e siècle c’est plutôt les fonctionnaires (organisation syndicale) tous les travailleurs n’ont pas tous la même culture de la manif. Parfois on proteste contre les réformes des avocats, notaires, médecins, magistrats. En France il y a des sociologues spécialistes des manifs : Olivier Fillieule, il considère que la France est un pays où l’on manifeste le plus par ex: le royaume-uni durant les 6 derniers mois c’était vrm rare. Olivier considère que manifester est un signe de vitalité démocratique il dit que c’est un engagement de citoyen de manifester. Pierre Favre dit que toutes les manif ne doivent pas être confondu, en 1990 il met en évidence 3 types de manif : - manif « initiatrice » : principales fonctions d’imposer sur la sphère politique un problème ignoré par les pouvoirs publics, ex: manif féministe, 1960-1970 : mouvement qui vient de la société civile, 1970 : mouvement écologique qui ont contribuer à la sensibilité du climat avec des effets (loi). Il distingue ces « manifs initiatrices » des « manifs routinières », manif syndicale et classiquement exprimant le désaccord des travailleurs. - Manif « associée à des crises politiques plus global » : manif du 6 février 1934, 30 mai 1968. Il montre que ce sont des manifs visant le maintient ou la chute des pouvoirs publics. Dans la plupart des cas ce sont des manifs légales des procédures doivent être suivi : - Régime d’autorisation : demande d’autorisation - Régime de déclaration provient en France dans le régime cad quand on veut organiser une manif il faut informer les autorités. La déclaration doit être faite au préfet ou au maire au moins 3 jours à l’avance. Cette déclaration doit comporter des mentions : nom, domicile, signature des 3 organisateurs, le lieu, la date, l’heure de la manif, le tracés/trajectoire du cortège afin de prévoir un dispositif de sécurité. Dans ces cas-là l’autorisation n’est pas nécessaire. Il peut y arriver que pour des raisons d’ordres publics le préfet refuse (ex: risque de dérive, affrontement, le préfet a le droit d’interdire les manifs). Si le préfet refuse pour des raisons non légitimes on peut saisir le juge administratif qui examinera si les motifs d’interdiction ne sont pas disproportionnés. Il y a eu une nouvelle loi récente : la loi anti casseurs qui vise a garantir un meilleur ordre elle s’inscrit dans le mouvement des gilets jaunes qui a ramener des casseurs les gens en profiter pour dégermer le matériel public la principale disposition de la loi c’est introduire une nouvelle infraction lorsque l’on dissimule son visage aux abords d’une manifestation ce qui est punit d’1 ans d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende. C’est une loi qui n’est pas neutre puisque lors des bombes lacrymogènes les gens se masqués. B. Les gréves Gréve = interruption collective et concertée du travail en vue d’appuyer une revendication professionnelle, interessant la défense ou l’amélioration de la situation juridique des agents, de leurs conditions de travail et de leur rémunération. Le droit de grève existe depuis la fin des années 1864 pour les salariés des entreprises privées, pour les fonctionnaires en 1946. Arrêt du conseil d’état en 1950 qui affirme le droit des grèves aux fonctionnaires. Il y a des grèves qui n’ont pas d’influence sur les politiques et sur les grandes entreprises ex: Ubisoft. La force politique vient nécessairement des fonctionnaire. Selon les professions les faits sont différents, il faut que ça touche du monde. La gréve des professeurs n’a jamais été vraiment gênante. Dès lors qu’il y a une grève de la RATP, SNCF, compagnie aérienne c’est conséquent. En terme d’efficacité ça dépend des secteurs, l’opinion publique dépend et joue sur le succès ou l’échec des gréves ex: plan Juppé de 1995, grève qui a paralysé la France pendant des semaines a tel point que le ministre a suspendu son projet de réforme, l’opinion a été très solidaires des grévistes. Le rapport de force a été concluant. C. La désobéissance civile Début des années 2000, José Bové, Noël Mamère étaient des militants économiques qui combattaient l’agriculture. Ils avaient détruit des plans de maïs trangénique. D’un point de vue juridique c’est illégal, Noël Mamère ancien maire au début des années 2000, célèbre un mariage homosexuel alors que c’était illégal, il voulait mettre l’accent sur la restriction du mariage homo. La désobéissance civile vient d’Henry David Thoreau, il revendiquait son droit de transgresser une loi publique, il a été emprisonné en 1846 pour avoir refuser de payer ses impôts en disant qu’il ne voulait pas payer un État qui admettait l’esclavage et qui avait déclarer une guerre au Mexique. La désobéissance civile est toujours illégale c’est une action non violente mais contraire au droit en vigueur, visant à dénoncer l’injustice ou la non adoption de certains textes juridiques et éventuellement à inciter les pouvoirs publics à réformer le droit existant, c’est une forme illégale mais qui répond à certaines normes. Il dit que celui ou celle qui désobéit, le fait à titre personnel mobilisé dans un collectif sans se soucier à se soustraire aux sanctions, il agit de façon non violente, au grand jour et en dernière recourt. D. Les révolutions Forme illégale mais la différente avec la désobéissance civile c’est que la révolution s’accompagne de violence c’est un mouvement populaire visant une transformation sociale qui utilise la violence pour aboutir a l’institutionnalisation d’un nouvel ordre politique ce qui rejoint la phrase célèbre de Sartre « la fin justifie les moyens ». Au sein de la révolution française il y a eu plusieurs révolutions. En décembre 2010 il y a eu la révolution des arabes, des cas de révolution inédites très rapide et surtout des révolutions très peu violente. Elles sont peu efficace. En 2010, l’utilisation d’internet a permis l’efficacité de l’organisation des révolutions. Dans certains cas on confond révolution et révolte/émeute, les révoltes sont anciennes, on parle de Jacquerie de l’ancien régime, c’était des protestations populaires contre des seigneurs et des mouvements violents avec une grande exaspération il n’y avait pas de projet politique porter par ces mouvements. E. Les nouvelles formes protestataires de participation politique a. Les gilets jaunes Le mouvement des gilets jaunes est inédit du fait de son ampleur et une absence d’initiative syndicale. La sociologie des gilets jaunes étaient très homogènes majoritairement des petits entrepreneurs et des personnes de classe très modernes. Le noyau venait de la France périphérique, c’était les personnes qui devaient prendre la voiture avec la taxe carbone qui augmentait. Pierre Rosanvallon a en 2021 publié les épreuves de la vie compliquées des français, il explique ce mouvement du fait que tous les gilets jaunes avaient le même ressenti à différents niveaux que ce soit classe populaire ou quoi c’est un sentiment de mépris des élites qui été ressenti. C’est le lien fédérateur de ce mouvement politique. L’importance des réseaux sociaux dans le cadre de la participation politique, ex: - Groupe Facebook pour les gilets jaunes - #metoo est une forme de participation politique c’est un mouvement féministe, influence en terme de def politique au État-Unis qui promulgue la violence sexuelle et l’égalité homme femme. C’est aussi en terme de comportement et en terme politique qui ce mouvement a été influencé. - Cancel culture : depuis 3/4 ans c’est une culture qui vient des États-Unis qui consiste a dénoncer publiquement les individus, groupes, instituts responsable d’acte, de propos perçu comme inadmissible (sexiste, raciste, discriminatoire). On cherche a échapper ce fléau de la société. Il y a une opposition de la société civile au niveau de ce mouvement pour certain il y a une censure, boycott des pièces de théâtre, des hommes sont hués lors de la remise des prix c’est un moralisme qui n’a pas lieu d’être. 25.10 Chap 2 : sociologie de la politique Section I : les partis politiques Def des partis politiques de la Palombara et Weiner requiert 4 critères : 1. On doit être en présence d’ « une organisation durable, cad une organisation dont l’espérance de vie est supérieure à celle de ses dirigeants en place » c’est le critère de la continuité de l’organisation. Ce critère permet de distinguer les partis politiques d’une durée de vie faible, limitée. 2. « Une organisation locale bien établie et apparemment durable, entretenant des rapports réguliers et variés avec l’échelon national », une organisation complété on a toujours au moins 2 niveaux avec les partis politiques, distinguer des partis politiques des 5 groupes parlementaires, historiquement à la fin du 19e il y avait un radicalisme parlementaire cad qu’il y avait un groupe radical (gauche modérée) pourtant il n’y avait pas de groupe parlementaire, 1er groupe radical en France : 1901 le parti radical est née avec un niveau national. 3. « La volonté délibérée des dirigeants nationaux et locaux de l’organisation de prendre et d’exercer le pouvoir, seuls ou avec d’autres, et non pas simplement d’influencer le pouvoir » un parti politique doit avoir cette une volonté de prendre et d’exercer ce pouvoir et pas que l’influencer, « les groupes d’intérêts » sont des organisation qui ont vocation a influencer le pouvoir. 4. « Le souci enfin de rechercher un soutien populaire à travers les élections ou de tout autre manière » cette volonté permet de distinguer les partis politiques de simple société de pensée, groupe de réflexion. Un parti politique est une organisation durable, agencée du niveau national au niveau local visant à conquérir et à exercer le pouvoir, et recherchant, à cette fin, le soutien populaire. § 1 - Les différents types de partis politiques a. La naissance des partis politiques Les partis politiques datent concrètement du 19e siècle, surtout dans la seconde moitié du 19e siècle. Max Weber indique que « c’est dans l’État légal à constitution représentative que les partis prennent leur physionomie moderne » il fait un lien entre la naissance des partis politiques. Maurice Duverger a théorisé les partis politiques dans « les partis politiques » il va d’abord s’intéresser à la naissance et aux conditions des partis politiques il va distingué les partis de création électorale + les partis de création extérieure. La plupart des partis de création électorale possèdent une origine électorale et parlementaire, Duverger montre que la plupart des partis politiques apparaissent dans 2 éléments : 1) lorsque le parlement va avoir + de pouvoir, 2) établissement du suffrage universel (1848 en France). Il montre qu’au 19e la conjugaison de ces 2 éléments vont faire en sorte que l’on va avoir plus besoin de s’organiser au niveau national et vont naitre des groupes parlementaires en parallèle, avec le suffrage universel il va guider les électeurs qui n’avaient jamais votés avant pour les guider, les comités électoraux vont apparaitre dans les grandes communes (1832 en Grande Bretagne, 1848 en France). Les partis parlementaires vont apparaitre pour coordonner les comités électoraux et les groupes parlementaires. Il dit que ces premiers partis politiques vont être lâches ils sont au départ que des machines électorales au moment des échanges électorales. Maurice Duverger montre qu'un notre groupe est apparu en dehors du mécanisme électoral et parlementaire : - le parti de création extérieure, ce sont des partis qui naissent à partir d’institutions pré existantes cad qu’au 19e il y avait déjà des syndicats, un certain nombre de partis politiques sont nait de la transformation des syndicats c’est le cas du parti travailliste anglais de la transformation des syndicats qui est née en Grande Bretagne. - Il y a une société de pensée qui va avoir une vocation d’exercer le pouvoir qui va également se transformer, en France le parti radical est née par une société de pensée. - ça peut aussi être des associations religieuses, en France en 45 une association chrétienne a donné naissance à un parti radical chrétien. - il peut s’agir de groupement clandestin, en France a la suite de la 2nde guerre mondiale, plusieurs mouvements on décider de se transformer en plusieurs partis politiques. L’origine des partis politiques peuvent être totalement différentes. Duverger montre qu’il y a des traits communs entre ces 2 partis, il indique que les partis politiques extérieurs ont une discipline et cohérence plus importante que les partis de créations électorales, les partis politiques extérieurs ont un caractère plus centralisé. Les partis de créations électorales ont des élues contrairement aux partis politiques extérieurs. Les partis de créations électorales accordent moins d’importance au jeu parlementaires que les partis politiques extérieurs. B. Typologies des partis politiques 1. Partis de cadre et partis de masse Cette distinction est très connu, elle vient de Maurice Duverger, un grand nombre de parti de cadre correspondent à des partis de créations électorale, les partis de masses sont des partis de création extérieure, on se réfère plus a l’origine. Les partis de cadre appelé également les « partis notables » sont des grands notables bourgeois. Ces partis de cadre recrutent leur membre parmi les notables qui ont des fortunes et un réseau de relation important, les élections coûtent chères c’est pour cela qu’ils recrutent des notables et des bourgeois. Ils sont vocations a gagner les élections, ils cherchent des adhérents fortunés. Les partis de cadre ont pour caractéristique d’être très décentralisé cad que le niveau national est faible il y a surtout des structures au niveau local. Ils sont dynamiques surtout en période électorale. Ce sont des parlementaires qui assurent la direction du parti (le parti conservateur britannique est l’ex type du parti de cadre, le parti radical français). En parallèle, Duverger met en évidence le parti de masse, le parti de masse recherche leur adhérent dans les classes populaires, le parti de masse au sens qualitatif mais il y a aussi les masses populaires a distinguer des cadres. Le parti de masse est issus des mouvements ouvriers à la fin du 19e , des organisations syndicales. Il va y avoir besoin de beaucoup d’adhérents pour payer, leur vocation première est de former une nouvelle élite politique qui ne serait pas issus de la bourgeoisie, il y a une vocation d’éducation. L’activité des partis de masses continu et intense contrairement au parti de cadre. Par ailleurs, les partis de masse sont très hiérarchisé avec différents échelons qui apparaissent très tôt avec des sections locales, sections locales qui sont coordonner à un niveau de fédération qui sont dépendant du niveau local qui repose sur une adhérence, ces partis de masse sont financés à partir des cotisations des adhérents. Les adhérents des partis de masse vont élire en interne les membre de la structure dirigeante c’est une sorte de démocratie interne ex de parti de masse : parti social allemand. Sigmund Neumann a dresser une autre typologie politique il fait la différence entre les partis de représentation individuelle et le parti d’intégration sociale. Il dit que les partis de représentation individuelle sont des partis réduit à un simple comité électoral qui regroupe ses membres peu nombreux et peu actif. Pour les partis d’intégration sociale regroupement massivement et sont plus exigeants vis-vis de leur adhèrent. Ils correspondent beaucoup au parti de masse. 2. Les partis « attrape tout » et les partis d’électeurs Ces notions sont plus récentes, ces 2 typologies cherchent a montrer que ces 2 partis politiques ont évolués. La notion de parti attrape tout se doit à Otto Kirchheimer, dans les années 1960 il met l’accent sur l’évolution du fait partisan dans les sociétés avancées qui bénéficient de progrès économique et sociaux, ce progrès fait que les clivages économiques et sociaux vont s’atténuer. Ces partis politiques vont refléter l’atténuation des clivages politiques. Il dit que dans les années 60 il y a une perte de spécificité des partis de cadre, le fonctionnement est moins intense. En parallèle, les partis de masse vont évoluer il va y avoir une base sociale qui va s’élargir au-delà du prolétariat (classe moyenne qui va adhéré). Il observe que tous les partis européens « développent des objectifs d’importance nationale » qui dépassent les classes. Ces partis attrape tout cherchent a capter une diverse catégorie d’électeurs, ils cherchent a séduire le max de personne, ils sont un faible bagage idéologique qui se comprend car le programme doit convenir à tout le monde car ils cherchent a séduire tout le monde, il y a ici un programme plus consensuel, ces partis sont des partis de rassemblement. Otto montre que contrairement aux partis de masse, les partis attrape tout défendent leur programme avec moins de passion mais avec un programme consensuel , les partis attrape tout vont plutôt se concentrer sur les élections, il n’y a plus de formation d’élection et d’éducation. Cette typologie de parti attrape tout est qu’un idéal-type qui est destiné a montrer les évolutions des partis politiques et leur transformation. Jean Charlot a crée une typologie distinguant les partis d’électeurs et les partis de notables et partis des militants : - Les partis d’électeurs cherchent a conquérir un max d’électeur, ce sont des partis qui interclasse les classes sociales. - Les partis notables sont des partis orienter bers des électeurs influant qui vont convaincre les électeurs - Les partis de militants sont des partis porteurs d’une idéologie forte porté vers l’encadrement des adhérents. Charlot fait une étude propre aux partis gaullistes (1957) et l’UNR (union pour la nouvelle république 1958), il montre que l’UNR n’est pas un parti du même type que le RPF (rassemblement du peuple français). Il montre qu’alors que le RPF était un parti militant au sens de l’idéologie marqué, les « républicains sociaux » sont plutôt un parti notable. l’UNR cherche a avoir max d’élus et va chercher a élire un max d’électeurs favorables à la 5e république qui soutienne le générale de Gaulle. Les partis électoraux sont pas des partis élitistes. Il montre que lorsqu’un parti politique a des chances d’accéder au pouvoir il va changer son programme, ses dispositions. § 2 - Les fonctions des partis politiques L’art 4 de la Constitution qui concerne les partis politiques, on lie les partis politiques et regroupement politique qui concourent aux suffrages. Les sociologues indiquent que les partis politiques ont d’autres fonctions que l’élection électorale. Robert Merton distingue : A. Les fonctions manifestes des partis politiques, ce sont des fonctions « comprises et voulues par les participants du système politique ». Il y a avoir 3 fonctions : 1. La fonction programmatique (ou fonction de formation de l’opinion), c’est la fonction la plus importante qui consiste a présenter des programmes, a animer les débats politiques et émettre des opinions politiques. Généralement les électeurs se prononcent en fonction du programme 2. Fonction sélective : les partis politiques sélectionnent les candidats et candidates, ils recrutent les personnels politiques. On risque que quelques-uns ai la main sur le pouvoir et décider de cette désignation. Au États-Unis il y a des élections pour designer les candidats pour contre primaire les élections au éventuelle vice oligarchique. Il faut avoir une autorisation pour adhérer aux partis, il y a aussi les partis primaires « ouvertes » n’importe quel partisan pouvait s’exprimer au niveau de la nomination des élections présidentielles. 3. La fonction d’encadrement consiste a contrôler et coordonner les élus par les partis politiques à travers 2 mécanismes : 1. les partis politiques maintiennent un contact permanent entre les élus et les électeurs, les militants ont un rôle interface entre les élus et les électeurs dans un sens descendant, les militants expliquent aux électeurs les décisions des élus et les défendent mais également dans un sens ascendant, les militants vont remonter les informations. 2. mécanisme d’encadrement parlementaire : les partis politiques l’assurent via le biais des groupes parlementaires. 2 types de partis politiques : 1) parti politique rigide : quand il y a une forte discipline, 2) le parti politique souple : quand il y a une marge de vote, manœuvre au niveau du vote. Traditionnellement en France on est + sur des partis politiques rigides. B. Les fonction latentes des partis politiques 1. La fonction de socialisation politique Consiste a diffuser des valeurs portées par des partis politique (valeur défendu par les partis politiques). La thématique de la justice sociale est portée par la gauche et la thématique de l’autorité, de l’ordre sont portées par la droite. 2. La fonction d’intégration sociale Les partis politiques sont des vecteurs d’intégrations sociales, ils permettent aux militants soit une ascension sociale soit de se faire des composantes qui partagent les mêmes valeurs, les mêmes projets. Ils sont porteurs d’une identité bien porté ex: la lutte ouvrière, parti politique où il faut être parrainé par un membre qui va se porter garant et qui va s’engager a respecter des obligations. Il peut y avoir des codes sociaux, vocabulaire, ex: lutte ouvrière où ils s’appellent entre eux « camarades ». 3. La fonction « tribunitienne » Fonction des partis d’extrêmes gauches, Georges Lavau est l’auteur de cette fonction, il fait référence aux tribuns de la plèbe, c’était des majorités élus pour défendre des classes marginalisées. Cette fonction constitue a assurer la défense et la représentation de certaines catégories sociale en voie de marginalisation. § 3 - le fonctionnement des partis politiques A. Les moyens humains des partis politiques Ces partis politiques vont fonctionner grâce a des hommes et des femmes. 1. la distinction : sympathisants / adhérents / militants Sympathisants : personnes qui ont de la sympathie pour tel ou tel parti politique, ils qui vont toujours voter pour le même parti politique, ils vont s’intéresser aux débats politiques. Adhérents : personnes qui ont adhérer aux partis politiques, ils sont payés, il y a une cotisation pour avoir une cadre de membre du parti politique. Cette notion n’existe pas dans tous les pays donc c’est compliqué de le comparer entre les pays, ex: au États-Unis il y a entre 50 milles adhérents au parti travailliste. Militants : terme latin de « miles » = soldat, Maurice Duverger disait que les militants étaient des adhérents actifs, Max Weber disait qu’ils étaient des agents intéressés politiquement qui exerce une action continue et non pas ponctuelle du service des partis politiques. 2. Types de rapports existants au sein des partis politiques Majoritairement les militants sont des bénévoles, il existe plusieurs niveaux du plus bas au plus haut dans les tâches des militants : quand on assiste aux réunions des partis politiques, participation aux activités de propagande qui consistent a distribuer des tractes, les militants qui collent des affiches, lorsqu’ils participent aux tâches des partis : organiser des réunions, rédaction des programmes ect. Au niveau du fonctionnement des partis politiques tout est régler dans les statuts des partis. Au niveau des communes on parle de « cellule ». Au niveau des départements on a des « fédérations » c’est ce qui permet de donner des directives au niveau régional, au niveau national on parle de « conseil national ». Il y a un organe délibérant du conseil (collégiale composée de personnes élus par les adhérents ou nommées) et un organe exécutif. Il y a 2 organes exécutifs : organe collégial qui prend le nom de « bureau » et un autre organe « président du parti ». Les sociologues ont distingués 3 modèles : 1. parti leadership : le pouvoir d’impulsion vient d’en haut (les organes nationaux sont essentiellement de l’organe exécutif personnalisé président du partis), dans les échelons (fédération, cellules et section, les responsables sont dépendants de l’organe exécutif personnalisé) ça pourrait être presque totalitaire. Les partis politiques se sont rapprochés de ce modèle gaulliste. 2. Partis de masse à direction démocratique : dans ce type de partis ce sont a opposé les militants qui sont censés déterminer la ligne du parti et ce sont également les militant qui vont élire leur représentant, on va consulter les militants et élections régulières qui vont designer les responsables des partis, organisation de beaucoup de consultations et d’élections, les sociologues montrent que beaucoup de partis veulent fonctionner comme ça mais ils sont du mal il y a un décalage entre ce qui est prévu dans les statuts et la réalité, en parallèle il existe des individus influent qui vont influencer le vote au sein des partis (bourrage d’urnes au sein des partis). 3. Les partis a direction cooptative : c’est les partis de cadre de Duverger qui repose sur nombre limité de militants et partis qui ont une visée électoraliste ce sont des coquille vides entre les périodes électorale et au moment des élections ils sont actifs au moment des élections, ces partis ne distinguent pas les élus et les dirigeants des partis, ce sont les députés du partis qui auront le pouvoir au sein de ces partis. Ils ont une visée électoralistes, ils ne vont pas « éduquer les militants ». Robert Michel a chercher a relativisé les différences. Aucun parti politique important n’échappe au pesanteur oligarchique (oligarchie : qlq uns gouvernent parfois dans leur propre interêt). Il constate que dans tous les partis politiques il existe une minorité dirigeante et une majorité dirigée. Il montre que dans les partis politiques il existe une dimension qui impose ses décisions c’est ce qu’il appelle la « loi d’airin de l’oligarchie », l’oligarchie repose sur la tendance des chefs à s’imposer. Il y a des leaders qui vont s’imposer, prendre et donner des décisions. B. Les moyens matériels des partis politiques 1. Les moyens d’actions des partis politiques Pour convaincre les électeurs, les partis politiques disposent de plusieurs moyens d’actions : réunion, meeting, louer des salles, concevoir le matériel de propagande (fiches, tractes…). Depuis les années 1980, les partis politiques n’hésitent plus a déloger ses actions à des professionnels tout cela est très coûteux (tractes…) + coûts de financement interne (paiement du loyer des locaux, frais de secrétariat, coût des archives..). depuis les années 1980, il y a de plus en plus de dépense de formation des candidats et des élus en terme de communication. 2. Les modes de financement des partis politiques Pendant longtemps, la France s’est appuyé sur des modes de fonctionnement privé (entreprise qui donne pour financer les campagnes électorales), les individus finançaient les partis politiques. On a considéré que c’était inéquitable certains partis allaient être favorisé par les entreprises ce qui créer une inégalité de financement. Dans les années 90 on a considéré qu’il faillait changer ce système de financement. Les différentes sources de financements : - Les cotisations des adhérents, la somme d’argent qu’un adhérent va payer en échange de son adhérence (vote). - Libéralités / dons des personnes privés : il n’y a pas d’échange, elles sont plus avantageuses pour les partis de droite que de gauche, loi du 15 janvier 1990 qui encadre le montant des sommes, elle a plafonné le don à 50 milles francs par an pour les personnes physiques et 500 milles francs par an pour les entreprises le législateur a considéré que c'était encore inégalitaire, loi du 19 janvier 1995 interdit les dons des personnes morales de droit privé aux partis politiques. Depuis cette loi les entreprises n'ont plus le droit de donner de l'argent aux partis politiques, le don des personnes physiques est limité à 7 500 € par an et par personne. - Les financements occultés cad c'est un financement secret donc illégal. Ces financements sont très variés, tous les partis politiques ont bénéficier de ses financements occultés il y a un certain nombre de financement en nature : le fait de prêter des locaux au lieu de les faire louer, les emplois fictifs : personnes payées par des contribuables (argents publics) , fausse facture dans le cadre de marché public. Il y a rarement d’enrichissement personnel. - Les aides publiques, dans les années 90, l’État a décidé de financer les partis politiques : l’État rebrousse une parti des dépenses électorales mais il faut que les candidats aient obtenus au moins 5% des votes, l’état finance en parti les groupes parlementaires c’est une enveloppe qui va être déterminé en fonction du nombre de parlementaire inscrit au groupe (+ il y a de personne + augmente l’argent), l’aide directe au parti politique, chaque année le gouvernement déterminé une somme d’argent qui va être reparti au parti politique. Cette somme est divisé en 2 fractions égales : 1er et 2e fonctions égales, 1ere fonction égale : la plupart des partis politiques peuvent prétendre à cette participation (+ le score est bon + l’aide est importante), 2e fonction : la somme est proportionnelle au nombre de parlementaire, quand il y a des partis qui n’ont pas de parlementaire ils n’auront pas de somme relative à cette fraction, les partis politiques au niveau législatif qui ne respectent pas la parité homme et femme auront une sanction : l’Etat va garder une partie de l’argent qu’ils pourront avoir au vue de cette aide : pénalité financière. Section 2. L’élite politique Désigne les individus qui font une carrière politique ou qui ont ponctuellement des responsabilités importantes dans la sphère politique qui ce soit dans les assemblées ou au gouvernement, et à un niveau national ou local. § 1. Les origines sociales l’élite politique A. Portrait sociologique de l’élite politique Il s’agit d’un homme blanc âgée de plus de 40 ans et issus de milieu privilégié (milieu différent selon la couleur politique de la personne). Quand on regarde, l’élite politique français il y a encore plus d’homme que de femme et peu varié en fonction de l’âge (au Sénat il y a majoritairement que des hommes blancs de + de 60 ans et de milieu privilégié). Il y a une surreprésentation des classes supérieures au niveau nationale. En France il y a une part importante de fonctionnaires, au niveau national les hauts fonctionnaires sont très présents (personnes qui ont fait l’ENA ou INSP). Super élite : personne qui relève des grands corps administratifs de l’État : conseil d’État, la cour des comptes, inspection générale des finances. Jusqu’à présent c’était les 15 premiers qui choisissaient l’un de ces 3 corps de l’état. Parmi les présidents de la 5e république il y a une grande proportion de fonctionnaires qui relèvent de ces 3 corps. Il y a souvent une corrélation entre le niveau d’étude et niveau social d’appartenance. B. Le problème de la démocratisation de l’élite politique Le fait que les représentants ne sont pas à l’image des représentés pose problème. Les citoyens voient des hommes politiques qui viennent de milieu avantagé et qui n’ont pas les mêmes préoccupations qu’eux. De plus en plus les citoyens observent cette homogénéité de l’élite politique, ils ressent un fossé entre les membres de l’élite politique et eux, les membres de l’élite politique ont adopté un vocab et un comportement commun. De temps en temps, il y a des membres de l’élite politique qui vont adopté un vocab régulier pour « être comme eux », cependant il ne faut pas que les citoyens se fassent berner. Cela ne veut pas dire que ces membres sont incompétents, mai ça pose le problème de la représentativité des représentants politiques, est ce que assemblée nationale devrait être le reflet de la population française.Du point de vue de la légitimité des représentants politiques il faut diversifier le profil des députés. Juridiquement il n’y a pas le besoin d’introduire de la représentativité? § 2. Fonctionnarisation de la politique C’est le fait qu’un grand nombre de fonctionnaire quitte le service de l’état pour embrasser une carrière politique, statuer dans la fonction publique. Quand on est fonctionnaire on dispose des positions administratives et on peut se mettre en position de disponibilité ça signifie qu’on est plus payé par l’administration on reçoit un salaire en tant que parlementaire ou membre du gouvernement, mais quand le mandat est terminé on peut retourner immédiatement dans sa fonction d’origine concrètement il n’y a donc pas de période de chômage pour eux. C’est quelque chose qui a pu être critiqué parce que c’est pour cette raison qu’il y a beaucoup de fonctionnaire et qu’il faut choisir entre ses 2 fonctions. En Grande Bretagne un fonctionnaire doit démissionner pour se présenter, on estime qu’en France il y a une sorte d’inégalité entre les fonctionnaires et les gens en entreprise, il a des facilités pour que les fonctionnaires s’engagent en politique. A. Pourcentage important de fonctionnaire au sein de l’élite politique En France ça n’a pas toujours été le cas, il y a eu beaucoup de fonctionnaire de l’élite politique depuis la 5e République. Ces fonctionnaires sont présents à différents niveaux et notamment au niveau des cabinets ministériels. Ce processus de fonctionnarisation des cabinets ministériels a commencé sous la 4e République, la proportion de membres de fonctionnaires dans les cabinets ministériels s’élevait à 65%. La proportion ne va cesser d’augmenter avec la 5e République jusqu’au année 1980 (1980 en moyenne 90% de fonctionnaires) ce taux a baissé, aujourd’hui ils sont de 75% à 80% dans les cabinets ministériels. Ce ne sont pas n’importe quel fonctionnaire ce sont des hauts fonctionnaires parmi eux, il y a une proportion des 3 corps de l’État qui finance les cabinets. Gouvernement et Président de la République Sur les 8 Présidents de la 5e république, il y en a 6 qui ont été fonctionnaires : Général de Gaulle, George Pompidou (Conseil d’Etat), Valéry Giscard d’Estaing (membre de l’inspection générale des finances), Jacques Chirac (membre de la Cour des Comptes, énarque), François Hollande (membre de la Cour des Comptes, énarque), Emmanuel Macron (membre de l’inspection générale des finances). Il y a 2 Présidents qui n’étaient pas fonctionnaires : François Mitterand, Nicolas Sarkozy, ils étaient au départ tous les 2 des avocats. En ce qui concerne le gouvernement il y a toujours eu un nombre significatif de fonctionnaire. Selon les gouvernements, il y a des différences substantielles ex: Jacques Chirac avait demander au Premier Ministre d’avoir un gouvernement plus varié « d’ouvrier les membres du gouvernement à la société civile », le gouvernement de Raffarin au début des années 2000, il était constitué de peu de fonctionnaire parmi les ministres il y avait des médecins, infirmiers, avocats, des personnes venant de la classe supérieure, il y a un carnet d’adresse de l’ENA, carnet de réseau de relation. Il peut arriver qu’il y a des enseignants ça arrive quand il y a un gouvernement de gauche, le 1er gouvernement de la présidence de gouvernement était Jean-Marc Ayrault c’était un prof qui avait constitué son gouvernement avec des fonctionnaires et beaucoup d’enseignants et un nombres significatifs d’énarques. L’Assemblée Nationale peut à certaines périodes comprendre un nombre signifiant de fonctionnaire, le taux de fonctionnaire parmi les députés a augmenté depuis la 5e République : 1958 : 19,5 %, 1973 : 35%, 1981 : 50%. En 1981, il y avait une forte majorité socialiste élu parmi les députés, plus la gauche faisait un score élevé plus le nombre de fonctionnaire augmenté. Il y a des fonctionnaires parmi les députés du RN, ce sont essentiellement des policiers et des militaires. Parmi les fonctionnaires en 1981, on comptait 175 enseignants par le 577 députés. Depuis 10

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