Santé et Souffrance au Travail (PDF)

Cours Althaus : ***Santé et souffrance au travail :*** ccccccccccc***Les stratégies des travailleurs face aux contraintes de l\'activité :*** Introduction : Pourquoi s\'intéresser, aux stratégies/mécanismes/pratiques de résistance des travailleurs ? exemple : Frédérique déclina l\'offre qui lui...

Cours Althaus : ***Santé et souffrance au travail :*** ccccccccccc***Les stratégies des travailleurs face aux contraintes de l\'activité :*** Introduction : Pourquoi s\'intéresser, aux stratégies/mécanismes/pratiques de résistance des travailleurs ? exemple : Frédérique déclina l\'offre qui lui était faite d\'un poste en raison des risques chimiques car il peut être exposé à des risques au travail (protection des yeux). Cela permet de voir l\'intérêt d\'étudiés ces choses selon Rosch. Pour Nina, elle est seule au travail donc décide d\'arrêter mais se retrouve au chômage. On voit que ils vont développé des manières d\'agir faces à ces contraintes. La définition de stratégie est l\'ensemble d\'action coordonnée, d\'opérations habiles, de manœuvres en vue d\'atteindre un but précis. Pour Rosch, il ne faudrait pas parler de stratégies pour les exemples précédentes car les pratiques ne s\'inscrivent pas dans la définition. Dans ces travaux, on parle de pratique de résistance qui montre qu\'une mise en ouvres de ces pratiques de résistance ne constitue pas nécessairement une étape donné/déterminer qui fait partit d\'une stratégie (car c\'est pensé, réfléchit en amont). Il distingue 2 types de résistance : - contournement (cas de Fred) : décline l\'offre, cela peut faire pensé à la stratégie d\'évitement. - retrait à temps (cas de Nina) : partir au bon moment avant que l\'état de santé soit dégradé qui peut porter atteinte à la santé physique et/ou mental. Quand on parle des pratique de résistance, cela signifie que toutes les manières d\'agir des travailleurs ne s\'inscrit pas forcément dans un cadres stratégiques. C\'est une occasion d\'opportunité saisit par les personnes afin de se soustraire à des structures de travailles usantes ou dangereuses pour la santé. En psycho du travail, on s\'intéresse aux contraintes pro et aussi des stratégies des travailleurs ou du moins les processus de contournement ou de dégagement de ces contraintes. Les stratégies que les travailleurs mettent en places peuvent être plus ou moins spontané voir automatiques (si on parle des mécanismes de défenses). Elles sont plus ou moins concrètes, transformatrice de la situation (selon la manière de réagir avec les pratiques, la personne peut se retrouver dans des situations différentes) ou symbolique (pensé, de voir des choses). Le courant qui s\'est intéresser aux travailleurs sur leur stratégie (cela apporte beaucoup de choses sur la manière de réfléchir et la compréhension des travailleurs) est l\'approche clinique du travail, où on retrouve différentes orientation. On retrouve la psychodynamique du travail, la clinique de l\'activité, la psychosociologie du travail. Ici, on va se focaliser sur la psychodynamique du travail car dans ce cadre la notion de stratégie de défense a été définit où on a différents mécanismes de défenses. Ces différentes approches fournissent des appuies théoriques de méthodologie pour l\'intervention dans le milieux du travail (condition de travail, souffrance..). Bien qu\'elles s\'inscrivent dans des filiations théoriques différentes, on retrouve des points communs. Pour cela, il faut revenir dans le passé, la psychologie du travail dans les années 50 était un courant psychiatrique qui a donné lieu au approche clinique du travail. Il se centre sur le fonctionnement pathologique et ils s\'est construit à partir d\'un double problème. Le statut du travail dans la réadaptation des personnes souffrant de pathologie mental et les caractères pathologiques du travail pour des travailleurs ordinaires. Le travail est au centre du questionnement qui est soit une structures pour la santé mental ou pathogènes. Les sœurs Papin étaient des bonnes à tout faire, pour une maison bourgeoises dans les années 30. Elles ont eu une enfance difficiles, placé dans des familles pour travaillé en tant que domestiques, et en 1933 suite à une panne de courant, les patronnes sont scandalisées par leur erreurs alors les sœurs décident de les tuées brutalement. Elles ont été jugées en septembre 1933 et en décembre Lacan donne son interprétation du crime : actes qui relève de psychose paranoïaque et évoque l\'histoire infantile, la haine de soi, et une homosexualité refoulé. 30 ans après (1963), On a Leguillant qui est en activité (fondateur dans la psychopathologie du travail en France) reviens sur l\'analyse de Lacan. Il s\'étonne que Lacan dans son analyse n\'a pas mentionné qu\'elles étaient servantes et complètement occulté dans le procès. Pour les il aurait fallut prendre en compte les condition de travail notamment le ressentiment à l\'égard des patronnes, l\'isolement et dépersonnalisation dont elles étaient l\'objet (situation social et condition des personnes). Leguillant dans les années 50-60 parler du métier des téléphonistes en parlant de névrose du téléphoniste pour illustré une activité répétitifs et fragmenté aboutissant à une détérioration rapide du déséquilibre psychique. Mais tout les téléphonistes n\'étaient pas concerné. En 1960, on a une approche psychanalyste qui domine, les chercheurs s\'appuyaient sur l\'approche freudienne et la psychologie du travail s\'est éloigné de la réalité du travail (dimension concrète de la situation de travail). Pour Billiard, la faute de ne pas prendre en compte le vécu concret des travailleurs et de la focalisation de la seule vie fantasmatique, la psychopathologie n\'arrive pas à penser ce que ressent le travailleurs et reste sans lendemain. Alors que l\'approche clinique du travail prend en compte la situation concrète des travailleurs, on repart en 1980-90 sur la psychopathologie du travail qui propose les approches cliniques du travail. Le premier à parler de cela est Christophe Dejours où la genèse du travail tiens de la psycho du travail. Les approches cliniques du travail permet de s\'appuyer sur la psychanalyse en prenant en compte l\'activité des travailleurs. Les points de proximité qu\'on retrouve dans l\'approche clinique du travail sont : postures cliniques (différentes positivité/expertise : comprendre la conduite des sujets en situation d\'agir et ces sujets son considéré expert de leur travail). On retrouve la subjectivité qui est au cœur des investigations et de l\'intervention (sans réduire les activités aux formes pathologiques), on s\'intéresse aussi aux travailleurs ordinaires. On a un postulat de la centralité du TCT, quelque chose de central dans nos existence, permettant l\'identité de la personne et un équilibre psychiques. Ces approches visent à soigné le travail et non l\'individu (garantir de bonne condition de travail sans considéré la pathologie du travailleur qui serait dû à des caractéristiques personnels), il ne faut pas donné une psychologénisme des problème de santé des travailleurs, il faut prendre en compte les situation de travail. Ils ont recours à des méthodes qualitatives (entretien collective, des fois des questionnaires). On a des dispositifs qui sont adaptés à la singularité des situations (contextualisé). I Il y a donc une importance de la demande et de l\'analyse de la demande. On retrouve des travailleurs d\'investigation (diagnostique) basé sur le volontariat garder l\'importance des travailleurs qui souhaite des thérapies (thérapies systémiques). Les principes fondamentaux de ces approches sont qu\'ils sont focaliser sur le sujet engagé dans des situations concrètes de travail où la subjectivité et l\'activité sont au cœur de leur investigation théoriques et méthodologiques (2020) différentes et on est moins sur des facteurs individuels qui occultent la réalité des situations concrètes de travail. Le terme clinique va se démarché partout au terrain, se déployant sur le terrain et retournement constamment au terrain. I. Les cliniques du travail : *I.1. La psychodynamique du travail :* *I.1.1. Les bases théoriques :* Elle a été initié dans les années 80 par \"Travail: Same mental\" de Dejours. On ne prend plus appuis sur la pathologie mais la normalité. Elle s\'intéresse à la souffrance mais aussi au plaisir dans le travail. On rencontre l\'ergonomie et la psychopathologie au travail à travers la lumière de la psychanalyse.