Psychopathologie - CM1 PDF
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This document is about psychopathology, and focuses on historical perspectives and early treatments of mental disorders in children. It discusses different periods and influential figures in the understanding of childhood mental illness. The document provides a comprehensive review of the history and development in the field of psychopathology specifically in relation to children.
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Psychopathologie CM1 - psychopathologie Description sémiologique : analyse des signes et symptômes présentés par l'enfant. - - Trouver la pathologie présente. infantile = analyse médicale (symp...
Psychopathologie CM1 - psychopathologie Description sémiologique : analyse des signes et symptômes présentés par l'enfant. - - Trouver la pathologie présente. infantile = analyse médicale (symptômes) # Psychopathologie = analyse psycho (Individu) Psychiatrie ① Repères historiques Moyen âge (IV au XV s) : Vision religieuse du trouble chez l’enfant → origines naturelles aux déficiences intellectuelles inquisition (13e-15e) → "fous" et " idiots" = incarnation du diable mm A la Renaissance (15e - 16e) Opposition entre les opinions → Montaigne : vision naturaliste du trouble mental, s'intéresse aux variations observées M faits humains = œuvres naturelles → Luther : faute du diable, troubles représentation du mal -- Parceles : ignorance des causes de l'état mental des idiots - L'époque classique ( 17e) Loch : existe en chaque enfant 1- génie naturel dont il faut s'inspirer Felix Platter (1665) : imbécilité héréditaire + incurable mais m - - traitement pédagogique Thomas Wallis ( 1672) : solutions m thérapeutiques ( médecin + pédagogue) pour "redresser" l'intelligence Époque des lumières (18e) ère scientifique de la psychiatrie des enfants : → réflexion étiologie des déficiences mentales → art. "Idiot" + "imbéciles" en 1765 Enclp de Diderot → nosographie (≠ traitements car intensité et causes ≠ ) XIXe - récemment Philippe Pinel = acte de naissance de la psychiatrie « Traité médico philosophique sur l'aliénation mentale » - 1800 Jean Itard = creation de la pédopsychiatrie : cas de Victor l'enfant sauvage de l'Aveyron, pratique et réflexions scientifiques → 1er traitement psychothérapeutique ("traitement moral") publié avec autant de détails -ins => → aspect humain de sa condition mis en avant m → pose i? de l'envrnmt et de l l'origine psycho étiologie des troubles? Pinel US Itard →origine organique VS origine psychologique Délasiauve : étiologie secondaire, traitement pédagogique = priorité → déficience profonde / partielle ② Premiers services pour enfants S Jean Farlet (1821) : 1ere école pour les enfants de la section des "idiots" de la Salpêtrière → étiologie organique et causalité anato-clinique → 1830 : origine psycho à idiotie et imbécilité Ferrus (1828 ) : centre pour enfants "idiots" et épileptiques à hp Bicêtre 3 tentatives → idiotie = engourdissement donc "réveiller le corps" car "organes dorment" pionnières pour les 2 axes étiologiques : enfants Causes somatiques Causes psychogènes "idiots" = Pathologies organiq = mauvaise éducation Felix Voisin → 1833 : service temporaire pour enfants IetE → 1834: fonde école orthophrénique ( enfants nés "pauvres d'esprit ", reçue une éduc aptes aux plus grands vices (crimes) + nés de parents aliénés) ③ Un nouveau souffle dans la réflexion Delasiuve (1854) : "Des principes doivent présider à l'éducation des idiots " → soucis étiologique 2nd → préoccup° : instruction + pédagogie ( interêt pour qualités restées intactes) 2 cat de déficiences intellectuelles : Déficience profonde Déficience partielle → étiologie organique → se prononce sur causes Bourneville, 1879 : prend direction du service ( même conception étiologique que D) → pathologie lourde : étiologie somatique grave → ensemble hétéro de troubles regroupés sous qual "imbécile" et "arriéré" Hippolyte-Tranquille Vallée → Instituteur et thérapeute → 1847 : fonde institut, centre de traitement à Gentilly (fondation vallée) : créer sa propre méthode éducative → influence sur la prise en charge des enfants déficitaires en 1890, la fondation est attachée à Bicetre (Bourneville direction + même souci médico- pédagogique) ④ Les asiles - écoles 1875 : rapport d’inspection sur les asiles → 12 asiles réservent une section spéciale aux enfants (surencombrées, insalubres, sans équipement) Bourneville crée un « asile-école » dans son service→ 5 autres asiles créés début 20ème siècle Traitement médico-pédagogique ( prôné par b) → Traitement hygiénique + éducation adaptée : apprentissage de l’autonomie, enseignement du dessin et de la musique, exercice de la mémoire Sommet de ce mouvement pédagogique = projet de Binet et Simon → Échelle de mesure de l’intelligence → 1907 : Binet créer des classes de perfectionnement ⑤ idiotie, démence et psychoses Premières descriptions des troubles pédopsychiatriques Décris par Higier (1924) E Kraepelin : "traité de psychiatrie" → démence précoce infantile Sanctis (1906) → démence précocissime Heller (1908) →démence infantile Bleuler (1911) : reconsidère le cadre des démences précoces infantiles → « désagrégation de la personnalité » + que d’un « effondrement démentiel » → Introduit le terme de « schizophrénie » → « démence précoce » et « démence précocissime » rebaptisées « schizophrénie infantile » → 1ère description détaillée des symptômes faite par Louise Despert à l’Institut Psychiatrique de l’état de New York Leo Kanner (1943) → Définit autisme infantile précoce schizophrénie infantile → « maladie de Kanner » → Besoin intense de s’isoler et de maintenir leur environnement inchangé → « inaptitude à établir des relations normales avec les personnes et à réagir normalement aux situation » Margaret Malher (1942) → résume les axes de la compréhension de la schizophrénie → terme « psychose » préféré Lebovici (1949) : essai de compréhension des psychoses infantiles (théorie psychanalytique) 1959 : psychoses infantiles officiellement reconnues (article de Diatkine, stil et Kalmanson) Parallèlement, intérêt pour des troubles les plus bénins → consultations de guidance infantile, de conseil, de dépistage et d’orientation médico- pédagogique pour « l’enfance en danger » -> modèles des futurs offices publics d’hygiène sociale et de l’après guerre Internats et externats pour les enfants dits « caractériels » 1ers centres medico-psycho-pédagogiques (CMPP) 1948 : 1ere Chaire de Neuropsychiatrie Infantile à Paris (1er titulaire : Heuyer) ⑥ Le secteur de la psychiatrie enfanto- juvénile Né d’un mouvement de critique des asiles → 1945 : apparition terme secteur dans les états généraux de la renaissance de psychiatrie (rapports écrits pour en préciser les principes) E Réalisations > Centre de guidance infanto-juvénile (Male) de l’hôpital Rousselle en 1946 pionnières > Centre Binet (Lebovici) dans le secteur expérimental du 13ème en 1958 > Ouverture des 1ers hôpitaux de jour pour enfants à partir de 1960 Dispositifs de soins et de prévention en santé mentale pour les enfants, les adolescents et leurs familles → Aire géographique donnée (concerne pop de 200 à 300 000 habitants) → Équipe pluridisciplinaire de professionnels (coordonnée par un médecin psychiatre, chef de secteur) → lieux de soins diversifiés et articulés entre eux (lieux d’accueil, de consultation et de traitement (CMP) et lieux de soins institutionnels à temps partiel ou à temps plein) → L’émergence de cette politique de soins s’affirme en 1960 - Plusieurs principes · jo lutter contre les discriminations sociale Destigmatistion des troupes mentaux Respecter les personnes mettre ne avant le soin plutôt que l’assistance intervenir dans le social mais aussi sur le social pour réduire les attitudes de rejet promouvoir la prévention et la recherche => principes inscrits série de texte réglementaires qui posent le cadre du secteur Texte inaugural = circulaire du 15 mars 1960 → chaque département doit mettre en place un « programme d’organisation et d’équipement »pour lutter plus efficacement contre la maladie mentale Circulaire de 16 mars 1972 → secteur de psychiatrie infantojuvénile = « intersecteur » + maladie mentale définie comme un fléau Dispositif sectoriel actuel : organisé autour d ‘un ou plusieurs lieux de consultations médico-psychologiques (CMP) → chaque secteur développé ses outils de soins Hôpital de jour et centre d’action unité du soir Accueil familial → structures extra-sectorielles en lien avec des équipements de secteur : CMPP, CAMSP, SESSAD, IME, pédopsychiatres, psychologues CM2 - théories de référence et classifications Psychiatrie : spé médicale, cherche à poser 1 diagnostic + traitement troubles mentaux Psychopathologie : objet = conduites pathologiques, but = décrire fonctionnements genèse et processus de changement, s’appuie sur la connaissance du fonctionnement normal Psy clinique : étude approfondie de cas ind. But = meév les particularités ou les altérations du fonctionnement psy de la personne) pas réductible à psycha ① Le normal et le pathologique Comportement normal/ordinaire Comportement anormal Dans tout groupe social : Excès ou insuffisance → fréquence, intensité des compt Règles de conduites stipulant s'écarte de la moyenne normale comment chacun doit se →écart pas forcément pathologique comporter enfant doit les acquérir Enfreinte aux normes (soc, fam, enfant doit apprendre à s'y cult) conformer Retard dév, frein le dév de l'enfant → compétences affectives, sociales et instrumentales Répercussions le sur fonctionnement adaptatif → relations sociales, familiales → progrès scolaire quadruple évaluation : 1) symptomatique : signes qui interrogent, symptômes comportementaux, affectifs, relationnels 2) structurelle : organisation mentale de l’enfant en cours de construction 3) Génétique : transgérenationnel d’un pdv biologique, ecq l’enfant est né avec un organisme qui fonctionne bien, histoire organique, génétique, héréditaire particulière 4) Environnementale : certains comportements s’expriment dans 1 environnement et pas un autre ③ Les théories de référence Fonctionnement pathologique est complexe → dépend de facteurs hétérogènes facteurs somatiques facteurs cérébraux facteurs psychologiques : comment l’enfant perçoit le monde dans lequel il vit, en lien avec l’environnement relationnel facteurs culturels, sociologiques : l’enfant est pensé de telle ou telle manière dans l’environnement dans lequel il grandit ce qui influence son développement Psychopathologie behavorviste lois générales de l’apprentissage Paradigmes de conditionnement classique (Pavlov, 40s) et du conditionnement opérant (Skinner, 50’s) étude du comportement réflexe chez l’animal : > chiens, cloche, nourriture => le comportement peut être provoqué > boite à Skinner → variable du renforcement, environnement qui déclenche le comportement, on peut le renforcer ou le diminuer par une action extérieure → le comportement est lié à l’environnement → pas de cause interne aux comportements → Thérapie centrée sur les variables environnementales Psychopathologie cognitiviste Behaviorisme social (Staats, 60s) = Adaptation des individus à Cognition = ensemble des processus mentaux qui l’environnement social se rapportent à la fonction de connaissance, mettant en jeu différentes fonctions (mémoire, → Lacunes comportementales intelligence, attention, prise de décisions…) (absence) Centrée sur les processus cognitifs → discrétion → comportements incorrects, cognitives ,« l’entrée » informationnelle (kelly, inadéquats 1955) Paradigme du traitement de l’information → comment l’information provenant de l’environnement et l’information interne sont traitées et utilisées ? (Ingram et Kendall, 1980) Beck, théorie cognitive sur la dépression : certaines personnes pré-disposées à présenter + que d’autre des distorsions négatives sur soi, sur le monde et sur l’avenir ④ Les classifications : une approche athéorique jusque dans les années 70 peu d’intérêt pour l’utilisation de diagnostics nuisibles car conséquences psy+soc pour l’individu ainsi « catalogué » → classification était stigmatisante, on pensait pathologie de l’enfant ou de l’adulte de manière assez pauvre « imbécile », « caractériel » => puis, nécessaire pour mieux communiquer entre médecins, chercheurs OMS (1948) : Section sur troubles mentaux dans la classification internationales des maladies (CIM6) 1952 : asso Américaine de Psychiatrie publie le 1er manuel des troubles mentaux (DSM1) très influencé par psychanalyse → athéorique ⑤ Les classifications Divergences dans les rapports épidémiologiques Taux de prévalence des troubles diffèrent d’un pays à l’autre → Fragilité des entités cliniques définies + besoin imp de standardiser diagnostics Classification au coeur de toutes les sciences permet d’ordonner et d’équiper les objets d’étude facilite la communication entre professionnels Permet de comparer les résultats Classifications inter des troubles mentaux traduites en France : ⁃ DSM 5, 2015 ⁃ CIM-11, 2022 ⁃ DC:0-5, 2022 En France —> CFTMEA, 2020 A) Le DSM Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) de l’APA → concernait ess l’adulte DSM III (1980) marque un changement : → Les critères exprimés en termes de comportement (améliorer fidélité inter-juges + Approche descriptive neutre, pas d’orientation théorique) → Décrit des troubles spécifiques à l’enfance DSM-5 = 5ème révision Organisation : Approche davantage dimensionnelle → concept de spectre Troubles présentés : ordre cherchant respecter les É du dvlpmt → troubles internalisés / externalisés / cognitifs / autres → Éléments d’ordre psychosocial énumérés rubrique « autres situations pouvant faire l’objet examen clinique » Utilisation de « spécifications » → Niveau de sévérité, présence d’un déficit intellectuel, langagier Troubles répertoriés dans le DSM-5 Troubles neurodéveloppementaux (Handicaps intellectuels, Trouble du spectre de l’autisme, Déficit de l’attention / hyperactivité, Trouble spécifique des apprentissages) Spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques Troubles bipolaires et apparentés Troubles dépressifs Troubles anxieux Troubles obsessionnels compulsifs et apparentés Troubles liés à des traumatismes ou à de facteurs de stress Troubles dissociatifs Troubles à symptomatologie somatique et apparentés Troubles des conduites alimentaires et de l’ingestion d’aliments 2) La CIM-11 = Classification Internationale des Maladies (OMS) 11ème révision : CIM-11 (2018, en anglais) Mono-axiale, athéorique et catégorielle Beaucoup de correspondances avec le DSM-5 Classification psychiatrique de l’OMS correspond au 6ème chapitre de la CIM-11 (26 chapitres en tout) 3) La classification DC:0-3 R Classification diagnostique de la sm et troubles du dvlpmt de la 1ere et petite enfance 1ere publi 1994 (DC:0-3) Reconnaissance internationale → 14 langues + étude de validité démontrent sa fiabilité Révisée en 2005→ DC:0-3 et 2019 → DC: 0-5 4) La classification DC:0-5 S’appuie sur différents fondements théoriques - Théories du développement - Théories de la relation, interactions précoces et attachement - Modes de régulations et différences individuelles - Développement émotionnel, tempérament - Théories de la régulation neurophysiologique - Influences environnementales S’organise en 5 axes - Troubles cliniques - Contexte relationnel - Informations sur l’état de santé physique de jeune enfant - Facteurs de stress psychosociaux - Compétences développementales 5) La CFTMEA = francophone des troubles mentaux de l’enfant et de l’adolescent Publiée 1ère fois : 1988 Spécifique à l’enfant et à l’adolescent Tient compte également de la pathologie du bébé Classification multiaxiale Correspondances avec la CIM-10 Réflexion psychanalytique 9 catégories sur l’Axe I: catégories 8 catégories sur l’Axe I: sur le bébé clinique de base (0-3 ans) Troubles globaux et envahissants Bébé à risque de troubles sévères du dév. et du fonctionmt mental du développement Organisations névrotiques Les dépressions du bébé Pathologies limites Bébés à risque d’évolution Troubles réactionnels dysharmonique Variations de la normale Les états de stress Déficiences mentales (arriérations, Hypermaturité et hyperprécocité débilités mentales, démences) pathologiques Troubles du développement des Distorsions du lien fonctions instrumentales Retards d’acquisition divers Troubles du comportement et des Troubles des grandes fonctions conduites psychosomatiques (sommeil, Troubles à expression somatique alimentation…) Autres manifestations et symptômes CM3 : écologie du développement : facteurs de risques et protection ① Contextes de développement L’enfant évolue dans différents contextes (famille, école, groupe culturel, religieux, etc) subit des influences de ces différents milieux → facteurs de risque et protection sur le dvlpmt de l’enfant - enfant subit violences ds foyer : environnement violent = facteur de risque, situa° stress quotidien - enfant né prématurément face défis dvlpmtx pour survivre : regarder facteurs protection autour de lui : parents + famille présents, couple parental stable… Modèle de Bronfenbrenner Postule que chaque enfant est au centre de cercles d’influences Autosysteme Microsysteme Mésosysteme = traduit interac° microsystèmes, échange, travail autour dvlpmt -> influ dvlpmt (+ou-) Exosysteme = influ indirecte sur le dvlpmt de l’enfant, temps que passent parents au travail etc permet de mieux comprendre certains Macrosysteme = politique, lois qui encadrent le suivi des enfants, organise comportements : tdc avec agressivité → son quotidien (bilan de santé à 4 ans en enfant faible tolérance bruit - maternelle : service obligatoire, école hyperacousie (caract indiv) + contextes obligatoire) non adaptés (pairs bruyants, pas d’espaces pour s’isoler, cara Chronosysteme = concerne le parcours institutionnelles ne permettent pas la de vie de l’enfant, les changements quiétude) communication difficile entre extérieurs, temporalité, événements plus parents et école (défaut du mésosysteme) larges ② Rappel sur le développement de l'enfant - · jo Rappel : psychopatho s’appuie compréhension du dvlpmt ordinaire Développement de l’être humain comprend plsrs aspects, interagissent entre eux + participent au dvlpmt global, intriqués, ne se dvlpt pas mm vitesse Développement psychomoteur et postural Développement et fonctionnement cognitif Développement communicatif et socio-adaptatif Développement affectif et de la personnalité Développement = processus discontinu, fait d’oscillations, équilibre + ou - stable mais tjrs en mvmt Compétences se dvlpt suivant mm grandes É pour chaque enfant mais rythmes variables, différences inter-individuelles (explosion lexicale à 18 mois puis impression régression, enfant fait ses propres règles quand il comprend qu’il y a des irrégularités etc jusqu’a ce qu’il apprenne) Auteurs qui ont permis d’éclairer la compréhension du développement dans sa globalité Lézine : aspect psychomoteurs Potager et Vygotsy : aspects cognitifs Wallon : aspects biologique, sociale et culturel -> pec ≠ domaines de dvlpmt de l’enfant, se centre sur l’enfant Freud, Klein, Winnicott : aspects affectifs, dvlpmt personnalité de l’enfant sur les aspects psycho-affectifs Bowlby, Ainsworth, Main : théorie de l’attachement, dvlpmt de l’enfant sous dimension ontologique, assurer sa survie ③ Repères développementaux Les apports de Piaget 4 stades de développement : Sensori-moteur (0-2 ans) : enfant dvlp sa compréhension du monde à partir de lui et de ses expériences Pré-opératoire (2 à 6-7 ans) : langage prend 1 place importante pour comprendre le fonctionnement du monde : l’enfant va, par le langage, prendre conscience qu’on a pas mm pdv Opérations concrètes (6-7 ans à 11-12 ans) : enfant accède à notions + abstraites en s’appuyant sur concret (jetons) Opérations formelles (à partir de 11-12 ans) Les apports de Freud Dvlpmt affectif défini selon plusieurs stades : Stade oral (0-2 ans) Stade anal (2 et 4 ans) Stade phallique (2-5 ans) → complexe d’œdipe Stade de latence (6 ans et début de la puberté) Adolescence Les apports de Wallon Dvlpmt résulte de l’interaction entre l’environnement et l’individu → appréhendé dans ses composantes Affectives Biologiques Sociales Culturelles Décrit différents stades de développement Les apports de Vygotsky zone proximale de développement : comment l’enfant acquiert des connaissances en s’appuyant sur l’autre Les apports de Bowlby, Ainsworth et Main Théorie de l’attachement → Relations rassurantes et sécurisantes = accélérateur du dvlpmt → Enfant besoin de dvlp relation d’attachement avec au moins 1 pour évoluer → sensation d’être en sécurité (physique, affective et mentale), dispo pour apprentissages ≠ types d’attachement liés à la qualité des soins reçus sécure = enfant se dit qu’on répond tjrs à besoins quoiqu’il arrive, digne d’être consolé, encouragé, construit idée que ses émotions sont légitimes insécure évitant = enfant confronté parents qui mettaient à distance quand il cry, en colère → pas un moyen pour que sa figure d’attachement reste donc inhibe ces cmprtmt, signalent pas détresse, se prend en charge insecure ambivalent/anxieux = enfant sur-signale signaux de détresse, bébé pleure bcp, maximise pour garantir réponse → stratégie adaptative Insécure désorienté/désorganisé = enfant confronté à un dilemme, pas pu dvlp stratégie adaptative car envrnmt instable, contradictoire -> figure fait aussi peur ou est elle mm terrorisée, ne sait pas comment faire pour être aidé à réguler ses émotions CM4: troubles du sommeil et troubles alimentaires ① Troubles du sommeil chez le nourrisson Pas tjrs signalés spontanément (sauf sévères) Doivent être systématiquement recherchés Fin 1er tri = période sensible → mère reprend + crèche / nourrice faire ≠ entre retard dans l'acquisition du sommeil et trouble EX : parents se plaignent de réveils nocturnes mais interrogatoire montre que le sommeil se maintient en quantité suffisante → rythmes circadiens n'arrivent pas encore à s'installer : rassurer parents - Insomnie commune du nourrisson Insomnie précoce & sévère du nourrisson Fréquente & passagère assez rare déficit en total modéré → parents déficit en intense et durable : bébé ne dort que qlq h voire dizaines de doivent apprendre à l'enfant à dormir min /jour seul, doit s'auto-apaiser 2 formes : calme et agitée en lien avec : affection somatique banale (poussée dentaire, affection Étiologie : rhino-pharyngé) pathologie organique (douleur, fièvre) conditions inopportunes ou condit° puériculture : incohérence/ agitat° dans les soins, difficultés chez maladroites : repas à contre temps ou la mère (angoisse de mort, de séparat°, excès, mauvaises conditions carence précoce de stimulat°, dépress° acoustiques (milieu agité, mater, psychose puerpérale), séparat° promiscuité), - - ou ++ de stimula précoce mère-enfant affective et ou sensorielle échec des capacités de l'enfant disparaît avec amélioration des régresser dans le sommeil (attirer conditions l'attention) = Insomnie sévère forme agitée Insomnie sévère forme calme Tableau d'aspect dramatique : bébé hurle, souvent6 + tolérée par parents crie et s'agite pendant de longues h. ; peut passer inaperçue tentatives consoler= vaines ; s'apaise gravite potentielle n'est pas moindre pendant courts moments bébé = immobile dans son lit, s'accompagne de mouvements rythmés: silencieux, yeux grands ouverts de violents balancements, conduites auto- jour comme de nuit - agressives → manif cara douloureux parents souvent num désarmés (comportements violents et inadaptés) Conduites à tenir ; exploration étiologique : santé du bébé , conditions de vie familiales, qualité des interactions parents-bébé mep une prise un charge parents-bébé prescription médicamenteuse (si besoin) surveillance attentive de l'évolution du bébé Difficultés apparaissant au moment Parasomnies = troubles perturbant le de l'endormissement sommeil proprement dit fréquentesz 2-6 ans Angoisses mum nocturnes (terreurs opposition au coucher m nocturnes, rêve d’angoisse, réveil rituels du coucher mu anxieux) phobies du coucher num num Somnambulisme => en présence de troubles du sommeil : explorer santé physique de l'enfant. rechercher les éventuels troubles relationnels ou difficultés existentielles agir sur les causes du trouble ( anxiété, conditions de vie, relations parents enfant ) traitements médicamenteux 🧒 ② Troubles des conduites alimentaires de l'enfant A. Alimentation de l'enfant Difficultés alimentaires fréquentes dans les premières années de vie s 20 à 35% d sans antécedants médicaux mummum Si40 à 70% d prématurés ou atteint de pathologies chroniques m ummm Souvent difficultés mineures → gérées grâce à l’accompagnement parental par un pédiatre maisSa 3 à 10% d dvlpt de réels troubles précoces du comportement alimentaire Repères sur l’alimentation de l’enfant : S Jusqu’a 6 mois, alimentation = lait - - 4-6 mois diversification alimentaire m num ⁃ lait = base alimentaire ⁃ minin Intro progr de légumes et fruits mixés m À partir de 6/8 mois, , - mixés Jusqu’à 12 mois, au - 500ml de lait/j - 8 mois-3 ans : 4 repas/j → après 1 an, max 800ml produits laitiers/jour - B. Alimentation et interactions précoces Alimentation est au cœur de la relat° mère-enfant Interact° précoces mère-enfant = noyau de réf des divers stades ultérieurs du dvlpmt mum Multiplicité de facteurs influençant cette dyade et ces interactions → Père = tiers fondamental Rép à des besoins physiologiques et affectifs → Constitue une expérience relationnelle privilégiée (portage maternel) ~ → Permet de satisfaire l’activité motrice et sensorielle de la sphère oro-pharyngo-digestive (oralité) → D’éprouver une sensation de plaisir (succion, apaisement de la faim) C. Troubles des conduites alimentaires 1. Vomissements dits psychogènes Si cause organique éliminée S conditions relationnelles conflictuelles → exprimées sur le plan alimentaire Liés à des mum Apparaît vers le= 2e semestre de vie de l’enfant Souvent associés à une num - « anorexie » Et à des comportements alimentaires particuliers → Refus des morceaux qui -> déclenchent vomissements m → Goût électif ou attitude « boulimique » S’estompent avec l’âge Ou persistent en contexte contraignant ou angoissant 2. Anorexie du nourrisson Survient entre=5 et 8 mois Apparition progressive ou brutale → Parfois à l’occasion d’un changement mum de régime alimentaire (intro des morceaux) m Refus de nourriture + ou - total → Suscite réaction anxieuse chez les parents Peut s’accompagner d’une2 constipation Appétence pour les liquides → compense refus de solides & pas de cassure courbe de poids Deux types : anorexie simple & grave Anorexie simple Anorexie grave TroubleE réactionnel &Refus d'alimentation persistant m passagère après quelques difficultés associées : sommeil, colères -m aménagements des conduites intenses, spasmes du sanglot, sélectivité - parentales alimentaire, vomissement -m csqc somatiques : croissance pondérale s'infléchit csqc relation parents enfants - 3. Le Pica = ingestion de substances non comestibles Au-delà de la période normale (4 ( mois à 9/10 mois)I Enfant absorbe : petits objets (clous, boutons, pièce de monnaie), cendre de cigarette, m m ~ papier, mmmm plâtre, herbe, terre, etc. S’observent chez les enfants en carence affective Chez les enfants autistes Associé à d’autres troubles de la fonction digestive (Diarrhée, constipation, incontinence) - - 4. Le Mérycisme = régurgitation provoquée Avec rejet partiel +/- important m Suivi d’un mâchonnement interminable des aliments Survient au cours du= 2e semestre de vie Au cours de cette rumination, enfant immobile, atone, avec regard dans le vide Autres manifestations possibles : balancement de la tête, succion des doigts, trichotillomanie (arrachage poils/cheveux) Appétit conservé, voire exagéré D. Vécu parental Souvent désemparés → Sentiment de culpabilité important, estime mum de soi diminuée m → Représentations - de leur parentalité m Important de valoriser les compétences parentales → Éviter désespoir, attitudes démissionnaires → Encourager le soutien parental (père peut se sentir exclu, ou s’exclure) - Facteurs aggravants → Séparations précoces (hospitalisations) → Absence de préoccupation affective 🧒 CM5 - psychopathologie des conduites motrices chez l'enfant ① Développement de la motricité- rappels Évolution motrice Acquisition progressive d’une motricité + en + fine Phase d’instabilité psychomotrice normale avant&3 ans Puis se stabilise : meilleur contrôle tonique · Latéralisation Préf latérale s’établit prgrsvmt au niveau de la main, du pied, de l’œil et de l’ouïe 5 5 ans : 1/2 droitier, 1/10 gaucher (autres, préférence pas encore établie) Schéma corporel L’enfant reconnaît prgrsvmt les ≠ parties de son corps et du corps de l’autre - 15-18 mois : sait montrer les parties de son corps - Vers 3 ans, représenter de manière grossière → Dessin du bonhomme têtard mu Parallèlement, investit son propre corps : image du corps Organisation spatio-temporelle Notion d’espace s’élabore prgrsvmt (l’intermédiaire du corps & en relation avec les expériences kinesthésiques et visuelles) Notions haut/bas, devant/derrière, dessus/dessous, dedans/dehors acquises versJ 4 ans Verss 6 ans, enfant situe droite et gauche sur son corps →s7 ans sur le corps d’autrui = 6-7ans : orientation dans le temps Acquisitions capitales pour les 1ers apprentissages scolaires Principales étapes du développement moteur I À la naissance : 2 ans : Hypotonie qui disparaît prgsvmt Court Réflexes archaïques --- Monte et descend un escalier Couché, bouge la tête latéralement Tape du pied dans un gros ballon Positions toniques du cou - Construit des tours avec des cubes 4 mois : 3 ans : Tient sa tête Fait du tricycle - Coordination occulomanuelle Saute petites hauteurs - Copie un cercle, une croix - - - 6/8 mois: Se tient assis et se tourne 4 ans : Tient sur un pied quelques secondes 9 mois : S’assied seul - - Descend un escalier un pied après l’autre Grimpe 5 ans : Montre de l’index Saute un pied après l’autre Marche à quatre pattes Contrôle sphinctérien Coordination fine 12/18 mois : Marche 6 ans : Dit au revoir (geste du coucou) Fait du vélo Lance une balle Acquisition de l’écriture ② Pathologies de la motricité A. Retard simple S tableaux B. Dyspraxie purs ou C. Tics et syndrome de Gilles de la Tourette spécifiques D. Instabilité motrice A. Retard simple Retard des acquisitions posturales ou du tonus Causes somatiques possibles (consultation spécialisée en neuropédiatrie) mum Après élimination des causes organiques → Consultation en pédopsychiatrie → Causes possibles : trouble psychopatho, carence affective, dysfonctionnements interactifs m m m précoces, maltraitance) un ~ num B. La dyspraxie Praxies = coordination volontaire de mouvements intentionnels orientés vers un but Dyspraxie = trouble de l’apprentissage, de la planificat° et programmat° des gestes complexes intentionnels → incapacité m d’accomplir séquences de gestes ou ~ m fait de façon maladroite → décalage acte voulu & acte réalisé → mummu ≠ du retard psychomoteur qui touche gestes inscrits génétiquement (marche) - Enfant = motivé & non opposant, difficultés pas liées à une insuffisance d’apprentissage ni déficit intellectuel (QI > 85) persévération des fonctº de raisonmt, classificatº, catégorisatº, déductº logique (matériel verbal) persévération des fonctº verbales, mnésiques, attentionnelles et exécutives Echec aux épreuves/activités sollicitant fonctº visuo-practo-spatiales + graphique => Bilan doit explorer aspects sensori-moteurs, neuro- visuels, visuo-spatiaux et gestuels X Aussi fréquente que la dyslexie mais moins bien dépistée (3 à 8%) → fréquentes chez les prématurés ou anoxie à la naissance → Dyspraxie développementale quand non prématuré ou pas de lésion décelable → Causes génétiques ? → Syndromes génétiques Trouble de la coordination globale et fine..... → Gestes lents et maladroits - → Réalisation des gestes fluctuante (réussite occasionL et non reproductible ou échec) - Trouble du tonus et fatigabilité → Gestes jamais ~ automatisés (rééducation pr progresser mais tjrs ctrl volontaire) Anomalies du regard Trouble cognitif (traitement des infos) Répercussions scolaires →m Difficultés dans les apprentissages u (lecture, écriture, orthographe, arithmétique, géométrie, graphisme) Signes d’appel en maternelle → Maladroit dans les gestes moteurs quotidiens (chaussures, lacets) → Mal à l’aise en graphisme → Difficultés à sauter, lancer un ballon, à courir → Souvent difficultés comportementales et attentionnelles → Difficultés à se repérer dans l’espace → Problèmes pour le découpage, collage, gommettes, coloriage, puzzles, jeux de constructº, comptage Signalement tardif en élémentaire → Accès difficile à l’écriture cursive et à une lecture courante (déchiffrage) - - → Difficultés à recopier, s’organiser dans son travail, → Difficultés attentionnelles & → En géométrie : tracés et utilisation des outils → Difficultés à coordonner plusieurs actions : pointer, compter et dénombrer, écrire et aligner pour effectuer les opérations, recueillir, organiser et traiter les infos pour résoudre un problème Solutions pour aider l’enfant dans ses apprentissages Valoriser le langage Valoriser le projet de l’enfant et ses commentaires plutôt que la réalisation Entrainer l’attention auditive et mémoire verbale Lire les textes et faire travailler à l’oral Repérer et surligner les passages utiles →~ Apprend mieux en écoutant et en observant Conscient de ses difficultés et de ses mauvaises performances → Valoriser tout progrès même minime → Faciliter les gestes du quotidien C. Les tics et syndrome de Tourette Les tics Syndrome de Gilles de la Tourette - m Manif motrices et vocales i anormales, Prévalence moyenne : 1% des enfants brèves, soudaines, involontaire, - - - et ados stéréotypés et répétitives - Apparition précoce Clignement des yeux, raclement de gorge, Expression variée toux, etc. Aggravation à l’adolescence mais mum Présentation, fréquence et complexité très - - généralement amélioration à l’âge 6 - > - variables (d’un à un autre et au cours adulte - de la vie) Sévérité varie de formes légères à Apparaissent génrlmt entrez - 5 et 7 ans sévères Pic de sévérité entre↳ - 9 et 11 ans → Légère : sans retentissement sur - Aggravés par le stress, disparaissent pdt scolarité et intégration sociale le sommeil → Sévère : associée à des troubles E Transitoires : réactionnels à un événement psychiatriques (TOC, TDAH, etc.) - stressant ou intermittents - Disparaissent spontanément X Caractérisé par des① tics complexes Séquences motrices, gestuelles ou phrases inadaptés par rapport au contexte m u m - → grognements, hurlements → jurons, insultes, obscénités : 15 à 20% des patients Echolalies et phalilies : m m → répétition de mots ou phrases émises par l’interlocuteur → ou émis par le patient lui-même (dernier mot, dernière syllabe) D. Instabilité motrice Grand motif de consultation en pédopsychiatrie Attention à distinguer comportement pathologique des enfants « plein de vie » Début des troubles : entre 5 et 6 ans 7 garçons pour 1 fille Demande de consultation vient généralement de la famille → « Il n’arrête pas », « Il ne tient pas en place », « Il n’écoute rien », « Il m’épuise » Double polarité de l’instabilité → Pôle moteur → Pôle attentionnel S Instabilité motrice Instabilité psychique Hypermotricité désordonnée Inattention et difficultés de concentration Mouvements incessants, bruyants intellectuelle Indiscipliné, ne supporte pas de rester Distraction : happé par tous les stimuli assis extérieurs Impulsif : incapable de différer, travail bâclé, réponses trop rapides Réprimandes et punitions généralement inefficaces X Symptômes associés plus ou moins marqués Angoisse masquée par l’agitation Agressivité, colères déclenchées par les frustrations Attitudes de provocation (opposition, défi, indifférence aux remontrances) Variations de l’humeur (passage du rire aux larmes) Faible investissement du langage Difficultés relationnelles (rejet par les pairs) Anomalies de la coordination, maladresse Troubles des apprentissages (20-50 % des cas) : lecture, calcul => Conséquences Sur le plan familial : exaspération, dramatisation, rejet, banalisation déni, contre attitudes violentes → Attitudes qui peuvent aggraver le tableau clinique Sur le plan scolaire : résultats médiocres, mesures disciplinaires inopérantes (exclusions répétées) → Retard voire échec scolaire Diagnostic repose sur : Entretiens avec les parents Examen de l’enfant : → bilans psychomoteur, psychologique, orthophonique → échelles de Conners avec parents + enseignants (lorsque tableau clinique stable et invalidant dans le temps → diagnostic de TDAH) Observation des relations parents-enfant CM6 - déficit de l'attention / hyperactivité et trouble oppositionnel avec provocation ① Déficit de l'attention / hyperactivité ! Dans le DSM-5, diagnostic à partir de 7 ans Dans la DC 0-5, diagnostic à partir de 2 ans avec A. Critères diagnostiques du DSM-5 prudence Selon la Haute Autorité de Santé, pas d’âge limite 18 manifestations caractéristiques : 9 symptômes d’inattention et/ou 9 symptômes d’hyperactivité et impulsivité Pendant au moins 6 mois Apparition avant l’âge de 12 ans (à partir de 7 ans) Symptômes présents dans au moins 2 contextes différents (à la maison, à l’école ou au travail ; avec des amis ou de la famille, autres activités) Altération significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel B. Les symptômes d’inattention · prêter attention aux détails soutenir son attention au travail ou dans les jeux écouter quand on lui parle personnellement se conformer aux consignes organiser ses travaux ou ses activités réaliser des tâches qui nécessitent un effort mental soutenu enfant perd souvent les objets se laisse facilement distraire par des stimuli externes oublis fréquents dans la vie quotidienne Aspect temporel Aspect organisationnel Incapable de prêter une attention Difficultés à s’organiser dans de soutenue et prolongée dans diverses nombreuses activités activités Incapable de répéter une consigne simple Abandonne + facilement face à un et de mener à bien une tâche facile obstacle/échec C. Les symptômes d’hyperactivité et impulsivité Niveau d’activité excessif et perturbateur enfant remue les mains, les pieds, se tortille sur sa chaise se lève souvent en classe court ou grimpe partout à du mal à se tenir tranquille dans les jeux toujours en action parle souvent trop laisse échapper la réponse à une question qui n’est pas encore entièrement posée à du mal à attendre son tour interrompt les autres ou impose sa présence D. Spécifier le type Présentation combinée → symptômes d’inattention et symptômes d’hyperactivité- impulsivité pdt 6 derniers mois Présentation inattentive prédominante → symptômes d’inattention présents pdt 6 derniers mois, mais pas (ou -6) d’hyperactivité-impulsivité Présentation hyperactive/impulsive prédominante → symptômes d’hyperactivité- impulsivité pdt 6 derniers mois, mais pas (ou -6) d’inattention E. Spécifier la sévérité actuelle Léger : peu de symptômes au delà de ceux requis au minimum pour poser le diagnostic + altérations mineures du fonctionnement Moyen : symptômes et altération du fonctionnement sont présents sous une forme intermédiaires Grave : plusieurs symptômes présents au delà de ceux requis au minimum pour poser le diagnostic + altération marquée fonctionnement F. Étiologie Facteurs génétiques Epidemiologie Taux de concordance chez les jumeaux + fréquent chez → 2/1 enfants et monozygotes de 67 à 81% 1,6/1 adultes Taux de prévalence 5 à 6 X + élevé dans taux de prévalence varient bcp (pour les familles où 1 membre présente un études utilisant les reco inter) : prévalence TDA/H que dans les familles contrôles pour les enfants = 5%, adultes = 2,5%(+ 80% manifestent un TDAH avec une Gènes de la dopamine qui seraient présentation hip ou combinée) impliqués présentation inp = 1% de la pop,+ fréquente chez les ados et les filles Facteurs neurobiologiques Dysfonctionnements structures cérébrales → jouent un rôle dans le contrôle de l’éveil, de la vigilance, de l’attention et de l’inhibition comportementale (système limbique, cortex préfrontal) Facteurs de risque environnementaux Maltraitances et négligences précoces Anoxie périnatale Co-morbidité Expo tabac, alcool ou autres drogues Principalement associé (concomitance Expo produits toxiques (ex. : plomb) fréquente) Traumatismes cérébraux Trouble des conduites (25%) TOP (25 à 50%) Facteur de maintien/influençant l’évolution Troubles anxieux Relations familiales perturbées Troubles dépressifs Rejet social, difficultés d’apprentissage Trouble spécifique des apprentissages Mode de vie agitée Trouble du Spectre de l’Autisme G. Évolution Atténuation ou disparition sympt lors de l’adolescence ou jeune adulte (30% sj) Persistance symptômes âge adulte + survenue de difficultés pro et relationnelles modérées (40% sj) Aggravation sympt + survenue de troubles tels que la toxicomanie, l’alcoolisme, comportements antisociaux, etc. (30% sj) H. Impact développemental du TDAH Troubles du Difficultés Instabilité pro, comportement scolaires, sociales, relationnelle au premier plan pb avec la loi Abus substance et ↳ scolaires adolescents collège te années Difficultés Troubles du cpt d’orientation pro, Difficultés sco accidents, abus de Faible ES substance faible ES I. Traitement et interventions Traitement multifocal recommandé 1. Guidance parentale et/ou familiale 2. Collaboration avec l’école 3. Auprès de l’enfant Psychotropes (not. Ritaline ou Concerta) Psychothérapie : action sur estime de soi, retentissement familial et social Actions sur les difficultés d’apprentissage : rééduc psychomotrice ou orthophonique (ind. ou petit groupe) & aménagements scolaires (AVS, aides pédagogiques) ② Trouble oppositionnel avec provocation A. Manifestations comportementales Comportements d’opposition De provocation De transgression Conduisant à des conflits avec l’entourage Origines : manif comportementales normatives → distingue au plan quantitatif B. Critères diagnostiques du DSM-5 Au moins 4 comportements (colériques, provocateurs ou vindicatifs) pendant 6 mois L’enfant se met souvent en colère Susceptible ou facilement agacé par les autres Souvent fâché et plein de ressentiment Conteste ce que disent les adultes S’oppose activement ou refuse de se plier aux demandes ou aux règles des adultes Embête les autres délibérément Fait souvent porter à autrui la responsabilité de ses erreurs ou de sa mauvaise conduite Se montre méchant ou vindicatif Diagnostic possible que si : Cpt perturbateurs récurrents (au moins 6 mois) Clairement excessifs par rapport à l’âge et au stade dvlpmtl de l’enfant Perturbation associée à une détresse de ou d’autrui dans son entourage proche Entraînent des répercussions négatives sur le fonctnmt social, sco, pro et adaptatif → Nature extrême et prolongée des comportements qui définissent le trouble C. Spécifier la sévérité actuelle Léger : symptômes confinés à 1 contexte (maison, école, travail, avec les pairs) Moyen : symptômes présents dans au - 2 contextes Grave : symptômes présents dans 3 contextes ou + L'opposition La provocation enfant fait preuve de résistance enfant teste les limites active aux exigences et aux limites conteste les exigences imposées imposées par la vie en groupe prends plaisir à provoquer, ennuyer refuse le compromis ou agacer les autres refuse d’accepter la responsabilité accepte mal d’être provoqué ou de ses actes quand ils simplement taquiné occasionnent des ennuis manque de tolérance à la frustration fait des crises de colère fréquentes et de patience et prolongées quand il se voit se vexe facilement forcer d’obéir D. Troubles associés Trouble déficit de l’attention/hyperactivité (30 à 60%) : + particulièrement aux symptômes d’hyperactivité-impulsivité = mauvais pronostic Toxicomanies diverses : conso dès l’enfance de tabac et d’alcool, adolescence conso établie de diverses drogues Troubles de l’humeur et troubles anxieux (humeur + fréquent chez , anxieux + fréquent chez ) E. Étiologie Épidémiologie taux de prévalence varient entre 1 Facteurs biologiques à 11% Facteurs génétiques apparaît + tôt chez les Facteurs neurobiologiques jusqu’à l’âge de 10-12 ans, + fréquent chez les à l’adolescence, la prévalence Facteurs de risque environnementaux devient comparable Relations parent-enfant conflictuelles ou de rejet Pratiques éduc inadaptées (dures, contradictoires, négligentes) Exposition à un environnement violent Échec scolaire Contexte social défavorisé F. Interventions Généralement mauvaise adhésion aux traitements Proposer une double approche → thérapie centrée sur la gestion des comportements parentaux → thérapie centrée sur l’entraînement à la com et à la résolutº de pb pour l’enfant Prévention importante : vise à réduire les cpt inadaptés et à favoriser le dvlpmt des compétences perso et sociales