Les théories des organisations PDF

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Xavier ZANCHI

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organizational theories management theories organizational behavior business management

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These notes cover different organizational theories, including classical approaches, human relations, and contingency theory. They detail various concepts like the roles of managers and workers and various factors influencing organizations. The document also includes several figures and charts illustrating the different theories.

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Les théories des organisations L’école des relations L’école de la humaines contingence L’école classique Approches des organisations L’école...

Les théories des organisations L’école des relations L’école de la humaines contingence L’école classique Approches des organisations L’école Les La gestion de la sociologique professionnel connaissance s Xavier ZANCHI 1 Les classiques (organisation scientifique et administrative du travail) Taylor Ford Les principaux auteurs Weber Fayol Xavier ZANCHI 2 Les hypothèses de base Un seul mode d’organisation optimal. - Les tâches sont parcellisées. - Le travail sera organisé, coordonné et contrôlé par la hiérarchie car l’homme est un simple exécutant, incapable d’initiative. Xavier ZANCHI 3 TAYLOR Frederick L’Organisation Scientifique du Travail. L’entreprise est assimilée à une machine : - Division horizontale du travail : Parcellisation et spécialisation des tâches après analyse des postes de travail pour déterminer la meilleure façon de faire (One best way). - Division verticale du travail en séparant les tâches de l’exécutant et du manager. - Contrôle du travail réalisé par des 1856 – 1915 : ingénieur contremaîtres. Américain - Rémunération au rendement pour améliorer la productivité. Xavier ZANCHI 4 FORD Henry Standardisation des produits et OST Ford rationalise l’organisation de la production en reprenant les principes de Taylor : - Production en grandes séries de produits non différenciés pour réaliser des économies d’ échelle. - Travail à la chaîne : le produit se déplace sur une chaîne de montage. 1863 – 1947 : industriel - Spécialisation horizontale : le processus de Américain production est découpé en tâches élémentaires. Xavier ZANCHI 5 FAYOL Henri Les fonctions dans l’entreprise et l’administration Le directeur des mines de Decazeville identifie 6 fonctions : - Technique : production. - Commerciale : achats, ventes, échanges. - Financière : recherche et gestion de capitaux. - Sécurité : protection des biens et des personnes. 1841 – 1925 : ingénieur - Comptable : compte de résultat, bilan, Français. inventaire… - Administration : Direction. Xavier ZANCHI 6 FAYOL Henri Les missions de la fonction administrative (de direction) Pour Fayol, l’administration consiste à : - Prévoir : réaliser des hypothèses sur l’avenir. - Organiser : mobiliser des ressources pour atteindre ses objectifs. - Commander : gérer les hommes en donnant des ordres. - Coordonner : actions faisant converger vers le 1841 – 1925 : ingénieur même objectif. Français. - Contrôler : vérifier que les objectifs fixés seront atteints. Il énonce 14 principes généraux d’administration. Xavier ZANCHI 7 WEBER Max Les sources du pouvoir dans trois types d’organisations Le fondement de l’autorité dépend du type d’organisation : - L’organisation traditionnelle : le pouvoir est dû au statut (propriété de l’entreprise). La succession est souvent familiale. - L’organisation charismatique : l’autorité provient des qualités du dirigeant. Elle n’est pas transmissible. - L’organisation rationnelle : la fonction exercée confère le pouvoir. Weber considère ce type 1864 – 1920 : sociologue et d’organisation comme le plus efficace. avocat Allemand. Xavier ZANCHI 8 WEBER Max Les propriétés de l’organisation bureaucratique - La structure hiérarchique et les compétences de chaque emploi sont clairement définis. - Les rémunérations sont fixes et dépendent des responsabilités et du niveau hiérarchique. - La discipline est stricte. - Une séparation existe entre l’emploi et la personne qui n’est pas propriétaire de son poste. - Des règles écrites anticipent toutes les situations. - L’avancement est déterminé par le supérieur hiérarchique. 1864 – 1920 : sociologue et avocat Allemand. Xavier ZANCHI 9 Les limites du modèle. L’hétérogénéité des organisations n’est pas prise en compte. Un grand nombre de besoins humains (appartenance, reconnaissance…) ne sont pas retenus. Les relations entre les personnes et les groupes ne sont pas traitées. Les interactions et inter-relations entre l’environnement et l’organisation sont ignorées. Xavier ZANCHI 10 L’école des relations humaines McGREGOR MAYO MASLOW Douglas Elton Abraham Les principaux ARGYRIS HERZBERG auteurs Chris Frederick LIKERT LEWIN Kurt Rensis Xavier ZANCHI 11 MAYO George Elton L’étude au sein de la Western Electric Company L’enquête est basée sur le postulat Taylorien que la productivité des salariés dépend des conditions matérielles de travail. D’autres variables psychosociologiques apparaissent : - Un style de direction plus participatif améliore les rapports avec la hiérarchie. - Le besoin de reconnaissance (statut social). 1880 – 1949 : Professeur et - Le sentiment d’appartenance à un groupe. chercheur en psychologie. - La satisfaction de besoins sociaux (sécurité…). - La participation à la recherche d’objectifs communs. - L’existence de leadership informel en dehors de toute structure hiérarchique. Xavier ZANCHI 12 MASLOW Abraham La Théorie des besoins Un besoin non satisfait reste source de motivation. 1908 – 1970 : Psychologue Américain. Xavier ZANCHI 13 McGREGOR Douglas Les Théories X et Y La nature des hommes peut être différente : Selon la théorie X, l’homme n’aime pas travailler, n’est pas ambitieux et rejette les responsabilités. Cette vision, en général celle des dirigeants, sous entend que l’homme doit être dirigé, contrôlé. D’après la théorie Y, l’homme est motivé par son travail qui est source de satisfaction. Il accepte les 1906- – 1964 : responsabilités et sait faire preuve de créativité, Psychologue Américain. d’initiative. MCGREGOR considère que ce type de management est plus adapté à l’homme. Xavier ZANCHI 14 HERZBERG Frederick La théorie des deux facteurs - Les facteurs d’insatisfaction peuvent susciter le mécontentement s’ils ne sont pas satisfaits mais ne sont pas source de motivation (ex : conditions de travail, rémunération, sécurité de l’emploi…). - Les facteurs de motivation ou satisfaction influencent positivement le comportement individuel (ex : la reconnaissance de soi, l’appartenance à un groupe, l’intérêt du travail...). 1923 - 2000 : Professeur Américain de psychologie Ces deux facteurs ressemblent à ceux de MASLOW. industrielle. Il est difficile de différencier facteurs de satisfaction et d’insatisfaction car ils ne sont pas précisément listés. Pour motiver le salarié, HERZBERG préconise l’enrichissement des tâches. Xavier ZANCHI 15 LEWIN Kurt La dynamique de groupe Selon Kurt Lewin, il est plus aisé de faire évoluer un groupe qu’une personne isolée. Il teste trois modes de commandement : - Le leader autoritaire donne des ordres et est éloigné de ses subordonnés. - Le leader démocratique dirige le groupe en acceptant les remarques, la discussion. - Le leadership du laisser-faire implique que les directives, 1890 - 1947 : Docteur en les informations sont sollicitées par le groupe. Le philosophie. manager ne s’implique pas. - LEWIN recommande la deuxième forme de gestion de groupes. Xavier ZANCHI 16 LIKERT Rensis Le principe de la relation intégrée et le leadership Selon ce principe de la relation intégrée, le travail de groupe permettrait l’amélioration des relations interpersonnelles. Son travail concerne aussi les styles de directions (leadership) : - Style autoritaire : Le pouvoir est centralisé. Un ensemble de règles et des modes de contrôles sont mis en place. - Style consultatif : Le personnel donne son avis mais ne 1903 - 1981 : Psychologue participe pas à la prise de décision. Les relations Américain. humaines sont améliorées. - Style participatif : Chacun participe à la prise de décision. Xavier ZANCHI 17 ARGYRIS Chris L’efficacité de l’organisation par l’accomplissement du personnel Tout homme doit avoir un sens à sa vie, il est donc nécessaire de lui faire confiance. L’efficacité organisationnelle dépend de l’aptitude à intégrer les mutations et l’apprentissage organisationnel pour transformer la structure en organisation apprenante. Né en 1923 : Professeur de Il préconise donc un style de direction basé sur l’ management Américain. élargissement des tâches qui consiste à prendre part aux décisions et à la conception du travail. Xavier ZANCHI 18 L’école de la contingence WOODWAR BURNS ET LAWRENCE D Joan STALKER ET LORCH Les principaux auteurs CHANDLER MINTZBERG Alfred Henry Xavier ZANCHI 19 La notion de contingence La notion de contingence réfute l’hypothèse classique qu’il existe une structure idéale. L’efficacité d’une structure dépend de son environnement et des caractéristiques (ex : stratégie, culture, taille, technologie…) de l’organisation. L’organisation est assimilée à un système organique évoluant dans son éco-système. Xavier ZANCHI 20 BURNS et STALKER Le facteur de contingence déterminant le type de structure est le lieu de vie de l’entreprise : son environnement. Structure Mécaniste Organique Environnement stable Environnement instable Les décisions sont centralisées et Les décisions sont décentralisées des procédures décisionnelles sont et le travail n’est pas spécialisé, mises en place. standardisé. Xavier ZANCHI 21 WOODWARD Joan (1916-1971) L’organisation dépend du système de production. Pour cette professeur de sociologie industrielle, il n’existe pas de structure meilleure qu’une autre. Le facteur de contingence est la technologie. Technologie à production Hiérarchie longue, peu de continue personnel productif Organisation de la Technologie de production Hiérarchie courte, personnel production en grandes séries productif nombreux. Technologie à production Structure souple, unitaire organisation par projet. Xavier ZANCHI 22 LAWRENCE et LORCH (Professeurs d’organisation à Harvard) Environnement et structure « La structure est la somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches ». Elle dépend de l’ environnement. Une entreprise n’est pas homogène. Elle est composée d’entités différentes, soumises à des environnements variés. Chaque composante doit être capable de s’adapter à son milieu naturel. Xavier ZANCHI 23 MINTBERG Henry Les 4 facteurs de contingence d’une organisation - L’âge et la taille : l’ancienneté d’une structure et sa taille influencent son degré de complexité et son formalisme. - Le système technique est l’ensemble des procédés utilisés pour fabriquer des biens et services. - Un environnement complexe nécessite une structure de type organique. Professeur de management - Le pouvoir est en général centralisé au niveau du à Montréal sommet, formalisé. MINTZBERG identifie 7 types de structures et 5 mécanismes de coordination nécessaires à la cohérence des actions menées. Xavier ZANCHI 24 MINTZBERG Henry Modélisation des relations au sein d’une organisation Sommet stratégique : équipe dirigeante. Technostructure : Logistique : Ligne hiérarchique : cadres experts qui planifient fournitures de services opérationnels animant les et organisent le (ex : conseil juridique, équipes. travail. restauration) Centre opérationnel : Ressources humaines qui produisent des biens et services. Xavier ZANCHI 25 CHANDLER Alfred Structure et stratégie. La stratégie est l’ensemble des décisions et actions relatifs au choix des ressources et leur articulation en vue d’atteindre un objectif. Elle conditionne la structure de l’entreprise (facteur de contingence). 1918 : Historien Types de structures professeur à Harvard Forme M Forme Unitaire (multidivisionnelle) (fonctionnelle) Xavier ZANCHI 26 CHANDLER Alfred Structure fonctionnelle ou unitaire (U) : Elle concerne des organisations produisant un seul bien, organisée selon les fonctions traditionnelles (production, commerciale, administrative…). Cette structure simple est peu coûteuse, les niveaux hiérarchiques sont peu nombreux. Par contre, il peut apparaître des résistances au changement. Un risque de confusion entre décisions opérationnelles (CT) et stratégiques (LT) existe. Structure sous forme de divisions opérationnelles (M) : Chaque division est responsable d’un type (ou gamme) de produit. La qualité décisionnelle est optimisée car les décisions à LT relèvent de la direction générale et celles à CT des responsables de la division. L’entreprise est plus flexible donc réactive. La difficulté est de coordonner les décisions (certains intérêts sont parfois divergents…), de motiver. Xavier ZANCHI 27 Les professionnels. DRUCKER SLOAN GELINIER Peter Alfred Octave Les principaux auteurs Xavier ZANCHI 28 SLOAN Alfred Le centre de profit. Sloan accorde l’autonomie aux divisions qui deviennent des centres de profits (responsabilité des prix de vente, de la gestion des achats, de la rentabilité des investissements…). La direction se concentre sur les décisions 1875-1986 : PDG de Général stratégiques. Motors pendant plus de 30 ans Des mécanismes de coordination sont mis en place pour que la décentralisation soit véritablement source d’initiatives et de prises de responsabilités. Xavier ZANCHI 29 DRUCKER Peter La mission du manager Fixer les objectifs à atteindre Organiser le travail Fonctions du Motiver et communiquer manager Évaluer (standards, normes, Né en 1909 : Consultant de firmes ratios…) multinationales et universitaire. Former Il préconise aux entreprises de se recentrer sur leur cœur de métier. Xavier ZANCHI 30 GELINIER Octave La Direction Participative Par Objectif Pour Octave GELINIER, le point fondamental du management est la politique générale de l’entreprise. Il y a concordance entre croissance à LT et profits à LT. Il est donc nécessaire de fixer des objectifs datés. La Direction Par Objectifs (P. DRUCKER) consiste à demander leur avis aux subordonnés avant la mise en 1916 – 2004 : directeur du place des décisions prises. Octave GELINIER propose que CEGOS (cabinet en ces objectifs soient fixés par la direction avec le personnel management) (Direction Participative Par Objectifs). Ceux-ci sont sont accompagnés de programmes d’application et budget. Xavier ZANCHI 31 GELINIER Octave La compétitivité de l’entreprise L’innovation. Origines de la La motivation et l’imagination générées par la compétitivité concurrence. La finalité humaine directe (objectifs sociaux) à l’extérieur de l’entreprise (satisfaction des clients…) et à l’intérieur (motivation, satisfaction des salariés). Xavier ZANCHI 32

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