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Cours : De la prévention de l’échec ? PDF

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This document provides an overview of the history of risk, focusing on the development of risk assessment and its connection to insurance. It also touches on the concept of risk in various domains, including the social, technological, and environmental spheres. The author discusses risk in contemporary society.

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Cours : De la prévention de l’échec ? Patrick Peretti-Watel INSERM Ofdt W sur le risque, la manière dont il est construit ds la prévention et les impacts sur la pratique I. Une brève histoire du risque. A- La généalogie du risque. François Ewald, Histoire de l’Etat providence, 1986...

Cours : De la prévention de l’échec ? Patrick Peretti-Watel INSERM Ofdt W sur le risque, la manière dont il est construit ds la prévention et les impacts sur la pratique I. Une brève histoire du risque. A- La généalogie du risque. François Ewald, Histoire de l’Etat providence, 1986 -> phiosophe, explique que notion de risque place ds société contemporaine, morale des assurances (ds le risque) Prolifération des usages du « risque » : - Déclinaison dst s les domaines : majeurs, technologiques, environnementaux, urbains, naturels, financiers, domestique, psychosociaux, routiers…. Individuels/ collectif (on perçois plus les collectif que les indivs), diffus/catastophique, réel/imaginaire. - Prolifération ds domaine sanitaire : ex rapport oms risque > santé - Risqe ds de nvl professions (ex : cyndiniques) ➔ Ns vivons ds un monde de – en – dangereux mais de plus en plus risqué Les origines du risque : Etymologie : rixicare, resecum, risco ? (assurances maritimes du XIVès pr assurer si alées météorologiques – mais pas en cas de mutinerie par ex) + Volonté d’entreprendre, de maitrise + Pas n’importe quel danger pr ces assurances maritime XIXè s : philosophie libérale et nvl conception du mal, « laïque », aiguillon de notre liberté, méthaphore mécanisme : on est nbreux donc il y aura plus de pb - Si le risque est accidentem, alors il devient prévisible - Loi sur risque pro et accident du travail en 1898 : de la faute au risque professionnel : désormais il ne faut plus slm trouver un fautif, il faut donner des indemnisation puis continuer le travail, il peut y avoir des accident sans faute dc mécanismes d’indemnisations via assurances. Un danger prévisible et calculale : - Pdv d’Ewald : « mise en risque » du monde et dev de l’assurance (« technologie du risque »). Cela implique que les dangers « mis en risque » soient prévisibles et calculables. Calculcable c’est aussi être capable de dire cb ça coute (on est ajd ds un monde où on est capable de mettre prix sur tt). - La prévisibilité des risques repose sur deux piliers : o Le premier pilier : La statistique publique (qui se dev au XIXè s : Staatswissenschaft, 1805). L’état a besoin de connaitre sa pop pour pouvoir agir, il faut donc des stats. Premiers statisticiens mettent en évidence des regularités statistiques frappantes : ex John Arbutgnot et le sex ratio très stable (proportion de g et f est quasi tjrs la mm), Durkeim et le suicide, actuariat (stat pour prévoir l’avenir – permettent aussi aux assurances de prévoir par ex le nbr de mort/an pour les assurances vies par ex). o Le deuxième pilier : Le calcul des probabilités : Blaise Pascal et la « geométrie du hasard » (1654) (az-zhar) -> proba en jeu de dé de lancer tel ou tel chiffre : P(X=6) = 1/6 : se placer ds une situation expérimentale ou on contrôle tt (le nbr de boules noires et rouge, le pile ou face…) et donc on peut calculer des proba ➔ On faire donc des stat sur le réel + on calcule des proba Le réel comme un jeu aléatoire répété : les ruades de Borkewicz -> face au monde réel, on fait tât d’hypothèses simplificatrices pour y appliquer les calculs de proba (comme si on contrôlait tt comme pour les proba calculées sur les jeux). Borkewics s’interresse aux décès par ruades de cheval ds l’armée prussienne : pour cela il y a des données de stat pub sur 20 corps d’armée, chaque années sur 10 ans, il y a donc 200 observations. 109 obs avec 0 décès, 65 obs abec 1 mort, 22 obs avec 2 morts, 3 obs avec 3 morts, 1 obs avec 4 morts. Il en conclue que décès sont rares, et calcul occurrence d’un évènement rare (comme si décès ou non = boules blanches et noires) -> utilise la loi de poisson pr calculer : se base donc sur hypothèse simplificatrice de la réalité, comme si chaque décès par ruade était indépendant (par ex si u corps d’armée à connu décs par ruade les soldats feront surement attention et donc moins de mort ds les années qui suivent ce n’est donc pas indépendant mais social). Il calcule la moyenne de la loi de poisson, il y a en moyenne 0,61 morts par corps d’armée par an. La proba qu’il yest au moins 1 décès une année donnée ds un corps d’armée est de 0,48 (calcul par loi de poisson) ➔ Ds ts les domaines ou on cherche à prévoir qqc a partir de stat on a d’un coté des chiffres du monde réel, des calcuk probabilistes de l’autres, on cherche quel modèle simple de jeu pour correspondre le plus au réel en simplifiant et on peut calculer ce qu’on veut : c’est la notion de risque « tt ce qui est simple est faux mais tt ce qui ne l’est pas est inutilisable » (Paul Valéry) : En proba quand une tendance centrale (moyenne), des déviations multiples, petites et indépendantes, on obtient une courbe en cloche. -> loi normale. Cependant cette loi normale va de – infini à + infini, cependant pb de la loi normal de ce cas c’est que ds monde réel les choses ne s’éloignent pas autant de la moyenne (ex pour calculer le poids des conscrits il ne peuvent pas aller en dessous ou au dessus de certains poids). La loi normale est cependant intéressant pour calculer des choses ds le réel mais il faut savoir qu’on fait des hypothèses simplificatrices. Allié à la stat publique, le calcul probabiliste devient un redoutable outil de prévention, mais à l’échelle des populations Physique sociale d’Adoplhe Quetelet : théorie de l’homme moyen, utilise métaphores mécanistes pr décrire la société, l’homme moyen est centre de gravité de la société. B- La « mise en risque » du monde contemporain. Le risque comme attitude et mode de représentation : - Le risque ne désigne pas une catégorie figée d’objets : « en soi, rien est un risque, il n’y pas de risque ds la réalité. Inversement, tt peut ê un risque, tt dépend de la façon dont on analyse le danger » (F. Ewald, 1986) ➔ C’est l’histoire de la mise en risque du monde et de son assurantialisation : vieillesse, pauvreté, invalidité et chômage snt désormais considérés cime des risques qu’il s’agit d’assurer ➔ Qqc devient risque slm si on le conçois comme tel : mariage, monstre du Loch Ness et calcul d’une prime d’assurance au cas où le monstre existe vrm quand une compagnie de wisky propose 1 million d’euros ds les 70’ pour celui qui apportera la preuve de son existence. H1N1 comme virus en 2009-2010 vu comme un risque car on a vu venir et tenter de se prémunir. La « mise en risque » implique à la fois : - Une attitude (volonté de maîtriser, de prévoir, de réparer -> assurance, prévention) - Un mode de représentation particulier (accident, prévisibilité) Dev de l’thique protestante et capitalisme (Weber) : ds éthique protestance dogme predestination (le sort est déjà régler par dieu et on ne peut pas faire pour le changer) + dogme ceritudo salutis (en ayant une existence vertueuse, on a la certitude d’être sauvé : on ne change pas son sort mais on se persuade d’ê sauvé). De la conquète de la sécurité à la gestion des risques (nom d’un coloque), le tournant des années 1980 : - Une utopie mise à mal par quelques catastrophes majeures (Tchernbyl, challenger) -> le risque zéro n’existe pas - Des risques rémanents : sécurité routière et politique des « points noirs » (en ce concentrant sur les points où il y avait le plus d’accident, on voulait réduire le risque, cependant queles tps après les accidents réaparaissaient tjrs plus loins) - Des risques concurrents : Fessenheim, les traitements post cancer et le risque qu’ils donnent de recontracter un cancer, les viticuteurs de Marcoule et risque sanitaire d’enfouissement des déchets radioactifs et le risque comercial associé - L’irruption du facteur humain : la théorie des risques homéostatiques (Georges Wilde) : chacun est près a s’exposer a un certain nbr de risque, si des actions de prévnetion nous fait baisser le nbr de risque, on va y revenir, par ex sur route de campagne on roulait a 120 puis qd construction d’une autoroute on y roule à 140 -< des risques auxuqels les indivs sont prèts à consentir et qui correspondent à leurs préférences + les risques concurrents individuels en particulier en santé (bénéfices et risques consurrents : sexualité et preservatif, prise de poids et arret tabagique…. Et le plaisir ds tt ça ??) + Mauvaises perceptions profanes : pour les experts les profanes évaluent mal les risques et cela complique leur gestion (ex on surestime les risques collectifs comme crash d’avion et sous estime les risques indivs) + en // on tente de democratiser la gestion des risques ds ces dernières années De nvx rapports entre experts et profanes ? Comment communiquer sur les risques ? Les 7 étapes de Fischoff : tout ce que ns avons à faire c’est : - D’estimer correctement le risque - De leur donner les chiffres - De leur expliquer ce que les chiffres veulent dire - De leur montrer que par le passé ils ont accepté des risques similaires (ex utiliser de l’huile de colza ou poivrer son stek aussi risqué que fumer passivement) - De leur montrer que pour eux c’est une bonne affaire (ex pr tabac montrer argent économisé) - D’ê aimable avec eux - D’en faire des partenaires Quels démocraties techniques : michel Callon et 3 modèles de démocraties : - L’instruction publique : l’expert doit éduquer le pub mais n’a rien a en apprendre - Le débat public : la démarcation entre savoir experts et profane demeure mais l’universalité du savoir scientifique est une faiblesse et les experts ont a app de l’exp concrète des profanes -> confrontation des pdv, CLI et conférences de consensus/ forums hybrides… (ex pour le comité local d’information des viticulteurs pr déchets radioactifs) (ex de conférence de consensus sur les OGM en fr : on leur donne d’abord des cours formatifs via les experts puis le pannel de citoyens choisis vont rédiger un rapport pour les autorités qui doivent prendre en compte ce qu’ils ont dit). - La coproduction des savoirs : certains grp de profanes (ex : « patients experts ») participent à la production du savoir (cas de maladies génétiques rares) : premier ex de ça dans la santé sont les associations des malades du VIH pour s’associer avec les experts pour aménager les phases d’essais des médicaments et donc sauver plus de vies. ➔ Historicité distincte mais modèles concurrents ajd Les « forums hybrides » (P. LAscoumes) : quand on réunit divers acteurs pr parler d’un pb donné, diversité d’interets représentés et d’infos partagées Différentiation des furums hybrides : (revoir les termes via le livre a=orange) - Représentation : un forum parapublic ou pluriel ? - Interaction : un forum réceptacle ou inventeur ? - Intégration : un forum univoque ou pluriel ? (un pdv ou on voit les désaccord ou conflits ?) - Productivité : un forum intégrateur ou stimulateurs ? (on integre slm ce que disent les experts ou on prod de la connaissance voire de nvx pbmatiques) Un forum durable et local : la CLI de Marcoule (Y. Barhe) Un forum poncturel et national : conférence de citoyens (OGM 1998, vaccins 2016-17) Ex de conf de citoyens sur vaccins : « comment restaurer confiance ds les vaccins » : comment constituer panel et ne pas avoir slm des gens très pour ou contre? svn tirage au sort représentatif. Ensuite il faut former les personnes : mais qui choisit les experts qui seront auditionnés : ici un panel de citoyen, un panel de soignants et un panel d’experts. Experts vaccinologues et agents associatifs ont pu s’exprimer sur diff journées. Ce projet démocratique repose sur l’idée qu’un consensus est tjrs possible C- De la conquête de la sécurité à la gestion des risques. II. Comment appréhendons-nous les risques ? A- Du pari de Pascal aux paradoxes des économistes. Le pari de Pascal : - Première application « préventive » du calcul probabiliste : le paradis, l’enfer, et la probabilité que Dieu existe - Pascal explique que pas de preuve que dieu existe, on ne peut donc pas écarter le fait qu’il puisse exister - « Il y a une probabilité E que Dieu existe, peut ê très faible mais non nulle ». On a donc le choix entre mode de vie libertin ou mode de vie devôt. Ce mode de vie d’applique soit ds un monde ou dieu n’existe ou n’existe pas : Dieu existe Dieu n’existe pas Mode de vie libertin Plaisir mais enfer infini plaisir Mode de vie devôt Paradis infini Rien - Donc si mode de vie libertin esperance est – infini, sinon mode de vie dévot est + infini donc il vaut mieux choisir de croire (revoir calculs evebtuellement mais plus d’avantage a avoir rien ou + infini que – infini ou un plaisir petit). - Quand on est confronté à une situ perilleuse, si on peut se préserver du risque il faut donc le faire selon pascal, prendre le critère mathématique comme critère de décision. - mm question dans les années 80 avec les campagnes VIH et preservatif ou non (on peut faire le mm tableau avec capote ou non, le préjudice d’attraper le vih est trop grand) seropo seroneg Sans capote Plaisir mais risque mortel Plaisir dans quelques années de vie capote Rien Rien Rationnellement on risque donc rien si on met alors qu’on risque mort sinon. De plus a cela il faut ajouter les préférences temporelles, notamment pr le présent : arbitrages intertemporelle et ds quelle mesure on est près a renoncer à des plaisir ajd pour des bénéfices ou des non impacts sur la santé plus tard. De plus la pluoart de spratiques à risques sont des pratiques qui permettent plaisir immédiats tandis que les couts/dommage de ces pratiques se feront ressentir ds le futur. La plupart des gens se préoccupent peu de plus tard mais surtt de mtn (ex des campagnes prevention contre le tabagisme). Le modèle économiste en bref : - Univers risqué (on peut dc calculer ces risques), incertain (on connait issues possibles mais pas la proba associée), indéterminé (on ne sait pas ce qui peut se passer il faut donc tt prévoir) - pas de valence : un risque peut ê une opportunité, ce n’est pas forcément un danger comme ds le modèle de st pub - modèle multiplicatif (esperance mathématique) : on somme les résultats possibles par proba d’occurrence : ex 200 bllets, 1 ticket gagnat, prix 100 euros, 1 euro le ticket : 1/200x99+199/200x(-1) = -1/2 , le risque est donc de perdre 0,5 euro ?? : c’est un resultat moyen qui n’arrive jamais, soit on va gagner rien ds quasi ts les cas soit on va gagner 100 euros - Aversion au risque et équivalent certain (equivalent certain est ce qu’on est prèt a accepter sans jouer) - De l’esperance mathématique à l’utilité esperée : le paradoxe de St Petersbourg -< on ne prend pas en compte esperance mathématique mais l’utilité, ils prennent plutôt en compte une fonction qui deforme cette utilité a cause de leur aversion au risque ➔ Le modèle économiste ne prend pas en compte le plaisir, le goût du risque est absent de ce modèle. Dans ce modèle, un joueur est donc capable de houer, de miser à l’infini mais qui ne orend aucun plaisir à jouer. D. Le Breton : les prises de risque ordaliques : pratiques des sports extrêmes, ds une société ou perte de sens, le fait de s’adonner à ces activité leur procure sentiment de plaisir et donne sens a leur existence : c’est donc grâce a la prise de risque que épanouissement -> cel ne peut pas entrer ds le modèle économiste Quelques paradoxes de l’approche économiste : - L’aversion à l’incertitude : le paradoxe d’Ellsberg : les gens n’aiment pas se retrouver ds situations ou ils ne savent pas - Les biais cognitifs : biais de disponibilité (on regarde les infos les plus disponibles et cela oriente nos réponses : ex on a l’impressions que plus de mots commencent par lettre R que lettre R en quatrième lettre + surestimation des morts violentes par rapport aux accident domestiques car les médias privilégient certain faiits divers)et rigidité des estimations (on reste sur les estimations qu’on avait de base), biais de représentativité (quand o raisonne sur des proba de manières spontanées il y a des choses qu’on oublie svn de prendre en compte en essayant de calculer la proba d’occurence) - Effet de certitude et inversion de l’aversion au risque : exemple d’une loterie (voir pp) o Aversion pr le risque : les cobayes préfèrent un gain sûr à un plus élevé mais slm probable. o Mais inversement ils préfèrent une perte plus élevé mais probable à une perte sûre. o Effet de certitude : on préfères les issues certaines, notamment pour le gain / les gens sont au contraire plus prêt à prendre des risques quand ils sont confrontés à perte potentielle. On est donc averse au risque en terme de gain mais prêt à prendre des risques quand il s’agit de perte. En st pub les gens sont plutôt prêts à prendre des risques pr avoir chance de perdre moins o -> jugements de préférences et de croyance ne sont pas indépendants - Estimer des combinaisons d’évènements : un ex difficile o Risque conjonctif : procède de la réalisation simultanée de pls evènements (intersection de plusieurs évènements qui se prod à la fois) (A n B n C) o Resisque discjonctif : le risque peut se prod d’une façon ou d’une autre (A u B u C) o Exemple : coureurde hais qui doit sauter 10 haies. Sa proba de sauter une haie : P(sauter 1 haie)= 0,9. Sa proba de sauter les 10 : P(sauter 10 haies) = 0,9^10 = 0,34 - Les experts aussi se trompent : les cobayes de ces ex snt svn des (apprentis) économistes et statisticiens - En psycho etc aussi les études sont svn faites sur des cobayes étudiants et dans une visée de généralisation et d’universalité (prennent moins en compte les contextes comme en socio par ex). De plus la plupart de ces études sont faites dans des pays WEIRD = occidentaux, éduqués, industrialisés, riches et démocratiques, ce qui ne représente que 12% de l’humanité ce qui est embêtant quand on prétend généraliser des résultats. B- Le paradigme psychométrique. (Slovic, Fischoff, Lictenstein) Dépasser les apories du modèle économiste, sans disqualifier les perceptions profanes du risque. Au dela du produit (probabilité)x(gravité), le paradigme psychométrique cherche à percevoir les dimensions « qualitatives » de la perception des risques (ex un nouveaux vaccin….). Cartographie les perceptions du risque à partir d’un large panel de risques et examiner comment se combinent ces dimensions. Voir ex pp sur rayons x et nrj nucléraire et risques que les gens leur attribue sur différents critères (perçu plus ou moins nvx, connu par la science, controllable, immédiat ou dilué ds le tps, savoir si on est exposé, fatal ou non, on peut choisir de s’y exposé ou non, commun ou effrayant, exposition chronic ou d’un coup). Facteurs 1 : liste des facteurs effrayants (incontrôlable/contrôlable, risque qui aumente ou decroit, haut/bas risque pr prochaines générations….) Facteurs 2 : liste des facteurs familiarité (observable ou non, nvx ou vieux,…) Risque auto, alcool, aviation… -> perçu comme familiers Champs électriques, microonde -> perçu comme inconnu Caféine, aspirine -> perçu comme pas effrayant Accident nucléaires, radioactivité -> perçu comme effrayant Les limites du paradigme psychométrique : - Evaluer et mis en place dans contexte des pays riches occidentaux (WEIRD) - Également ces perceptions ne sont pas dynamique donc pas d’évolution ds le tps (ex pour le vaccin les perceptions évoluent) - Ces listes d’activité à risque sont désocialisées et déshistoricisées, la liste est def selon ce qui fait accident mais ce ne sont pas forcément des activités que les gens perçoivent comme des risques (ex faire du skateboard, du trampoline) C- Perceptions vs représentations du risque Perception du risque : Perception = immédiateté du rapport à l’objet Perceptions « sociales » = perceptions biaisées (selon les experts car erreurs, biais…) Un postulat impliciye : une seule perception juste, celle des experts, le pluriel étatnt synonyme d’erreur… mais : - Les risques se prêtent difficilement à la perception (Beck) - Les experts aussi se trompent (Slovic, Saint-Pétersbourg, Ellsberg, Wynne…) : Brian Wynne et les experts britannique après Tchernobyl qui tentent d’évaluer la teneur en radioactivité des sols sans consulter les eleveurs qui pourtant connaissent le terrain, leurs animaux… Les risques font l’objet de représentations, plutôt que de perceptions : - Construction active d’un savoir plutôt que perception passive - Ce sont des bricolages cognitifs qui font sens en mobilisant les représentations pré- existantes (ex : le « steak contaminé » pour vache folle en référence du sang contaminé par le VIH ->de la même manière les autorités ont tardées à prendre des mesures face à un risque avéré) - Ces représentations ont une visée pratique, ce sont des guides pour l’action -> recherche de causes, de responsables (épidemie de peste et théorie du « monde juste ») : quand les gens se représente un risque ils tentent de trouver des responsables et des victimes types. Par ex pour epidémie de peste, le responsable est la socière du coin ou le commerçant juif. On punit donc le responsable et l’épidémie finit de tte manière tjrs par disparaitre. Dans l’idée il suffirait de neutraliser le responsable pour neutraliser le risque. Theorie du monde juste : le risque ne peut surgir que pour les personnes qui ont comportement ou caractéristique particulière, si on ne les a pas on se sent protéger du risque. Dissonances cognitives : plutôt que renoncer à ce qu’on croit, on aménage nos manières de penser pour continuer à y croire. - Ces bricolages persistent et résistent : Ex H. Becker et étude de la déviance : n’importe qui peut devenir déviant s’il se présente à lui un interêt de le faire. Ds outsiders Becker montre comment une personne peut s’interresser à une pratique dév, revenir dedans plusieurs fois voire s’installer ds cette pratique. Il parle de « carrière moral » : a chaque étape de sa carrière déviante, le déviant doit ê capable de justifier ses pratiques pour lui mm. Les représentations découlent de l’experience : par exemple une personne qui entend discours sur dépendance au canna qui arrete sa conso pdn 2 semaine puis reprend car tt se passe bien -> il sera alors plus complexe pour la st pub de le convaincre que s conso est un risque car son exp dit le contraire. - Surtt, ils portent la marque de ceux qui les fabriquent : leur milieu social, leur culture, leur histoire, leur projet. ➔ Il est dc tt a fait normal qu’il y ait DES représentations d’un risque et ilne s’agit pas de démêler le « vrais » du « faux », de savour si les gens ont raison mais de comprendre comment ils pensent Risque ou péril ? (N. Luhman) - Risque : impression de pouv contrôler la menace - Péril : impression que la menace n’est pas contrôlable ➔ Selon leurs ressources les indivs voient la même menace comme un risque ou un péril : ex pour le préservatif qqu qui a l’hab d’en discuter voit l’expo au VIH comme un risque et d’autres par exemple plus jeune et qui ont moins l’habitude vont se représenter comme un péril Risques d’irradiation et identité professionnelle à La Hague (F. Zonabend) : usine de déchets de retraitement de produit nucléaires, les ouvriers snt soumis à des risques de radiation mais leur activité est contrôlée (des zones où il ne faut pas passer plus de 20 min, un compteur de radiation ds la journée…). Cependant, malgré les formations, certains ouvriers se font irradiés : les formateurs rassurent ouvriers sur fait que si respect des consignes de sécu, pas plus de danger que faire vaisselle ou cuisine. Ces ouvriers se vivent comme successeurs des mineurs, se sont pour la majorité des hommes, ils se voient comme des guerriers de l’atome et construisent une identités positive autor de ça. Ils choisissent donc de tester leur limite, ê un bon ouvrier étant qqu qui « en a pris plein les moustaches » donc des prises de risques volontaire pr se construire une iden pro positive et valorisante. Benefice/risque des vaccins infantiles ds des commué du alternatives (Attwell, Sobo) : ds certaines écoles ou snt valorisées pratiques edu alt (pas d’écran….) méfiance envers vaccins infantiles. Ds ces écoles, le fait de ne pas faire vacciner ces enfants fait gagner en capital symbolique. Perception du risque et culture (M. Douglas) : - Typologie cultyurelle de Douglas : 2 axes pour analyse des grp : hiérarchie plus ou moins forte + frontières plus ou moins fortes : ex les castes indiennes sont fortes hiérarchie et frontière forte. Suivant qu’on se situe ds telle ou telle config de grp on a pas le mm portefeuille de risque (= on perçoit pas les mm risques). - Les caractéristiques d’un grp vont jouer sur sa perception d’une menace : ex douglas sur les asso anti nucléaires : ds les asso où hiérarchie entre les membre : des positions de régulation du nucléaire, positions réformistes VS ds les asso égalitaires : des revendications antinucléaires plus radicales, ces radicalités sont nécessaire car aucune autre forme de rétribution aux membres du grp il faut donc marquer la frontière entre « nous » et « eux » (les decisionnnaires) pour que les membres du grp restent. LA façon dont on se représente un risque dépend de la manière de se représenter la science, le corps, et la nature. - Conception du corps, de la nature, de la science (Douglas) (Viel, Wakefield, Lacey, Raoult…) : lorsqu’on doit se représenter u risque, on mobilise nos conceptions de ce qui est confronté à ce risque : ex on perçoit différemment le risque écologique selon notre perception de la nature. Elle parle de « Mythe » = une forme de connaissance qui a du sens, s’appuis sur des exemple, mais n’est pas forcément vrais du pdv expert. Par ex certaines personnes se représentent leur corps comme poreux, d’autres avec un système immunitaire fort, d’autres encore comme vivant dans des groupes protéger de la maladie. On a donc pas les mêmes comportements selon les mythes qu’on a sur nos corps. - Ex mythe de la nature : 4 conceptions (voir ds livre blanc les schémas avec la bille) o Nature capricieuse : petit élément peut déclencher qqc de bcp plus grave -> la théorie du chaos/ l’effet papillon o Nature fragile : comme l’h perturbe la nature avec ses actions, si on perturbe trop on va casser car équilibre fragile o Nature robuste : des mécanismes homéostatiques permettent naturellement de compenser les effets de désequilibrages de la nature o Nature robuste jusqu’a un certain point ➔ On se représente la nature,le corps et les risques associés en fonction des mythes auxquels on adhère - Pour la science, la validité qu’on accorde dépend des conceptions de la science qu’on a : si on pense que la science doit ê indépendante VS si on pense qu’elle doit être collective, faite en laboratoire. Ex J. F. Viel epidémiologiste qui montre ds un article que plus de leucemie autour des usines de La Hague, ses résultats sont significatifs à 5% (mais normalement le risque de première espèce c’est-à-dire de non significativité doit ê en dessous de 5%) : polémique, selon notre concepotion de la science on croira JF Viel mm si tt seul et ce resultat est pas forcement completement signif, soit on préfère les résultats des experts officiels qui travaillent en grp et le remette en question… + Raoult… III. De la construction à la prévention des conduites à risque. A- Paradigme épidémiologique et conduites à risque. Manière de construire les facteurs de risques, comment ça se concrétise ds campagnes de st pub. Depuis quelques décennies explosion du terme risque en épidémio. 1- Paradigme epidémiologique prévoir plutôt que comprendre, un modèle multifactoriel, centré sur l’individu, un « objet frontière » (passe facilement d’un objet à l’autre) et une « boite noire » : o regarde ce qui est significatif à l’arrivé mais on ne sait pas forcement exactement pq a- Prévoir plutôt que comprendre Les mythes fondateurs : - Lind, le scorbut et les oranges : en 1747, il note que les marins qui mangent des agrumes guérissent plus vite du scorbut. Ils sont donc soignés comme ça, même si on ne sait pas pq les oranges soignent. - John snow et le choléra et la pompe : en 1854 épidémie de choléra a Londres, il s’aperçoit que les quartiers les plus touchés sont ceux qui vont chercher leur eau à la même pompe. En fermant la pompe, l’épidémie est arrêtée. ➔ Ds les deux cas on obs les variations d’un mal selon des conditions sur lesquelles on peut agir, on peut agir sur le pb de st pub en promouvant les conditions qui permettent de limiter ce mal, même si on ne comprend pas pq ces conditions permettent d’éradiquer le mal ➔ Idée de prévoir pour agir et même d’agir sans comprendre Les impasses de la clack box epidemiology contemporaine : peut on tjrs prévenir sans comprendre ? : - Ajd on utilise divers facteurs (fumer, âge, sexe…), on regarde selon les facteurs les liens avec des pb de santé ce qui fait qu’on peut améliorer le pb en agissant sur les facteurs modifiables - Cependant on ne peut pas tjrs prévenir sans comprendre : par ex au début de l’épidemie de sida un lien est fait ds des études aux USA entre la consommation de poppers et le virus : cependant ce lien est un facteur de confusion car les personnes homosex sont plus susceptibles de conso du poppers. Pareil on pourrait dire que les personnes qui ont ostéoporose votent plus a droite si on ne prend pas en compte que les osteoporeux sont des vieux, qui votent donc plus à droite. -> donc bien prendre en compte les facteurs de confusions lorsqu’on établit une corrélation - Les indus du tabac ont également financé bcp d’étude sur les maladies du tabac, ce sont donc eux qui choisissent de les publier ou non, ils font par ex des liens entre le fait d’avoir maladie du tabac et consommer des cacahuètes - Controverses tant que les stats ne sont pas expliquées Le « culte du factuel » (Adorno) : une inflation de chiffre mais un déficit de sens à ces chiffres. Il mène svn a agir mm si on comprend pas. b- Un modèle multifactoriel, centré sur l’indiv Relation stat entre cancer du poumon et tabagisme. Cependant à l’époque on n’explique pas pq certains non fumeurs contracte cancer et pq certains fumeurs ne tombent pas malade. La toile des causes : on suppose que résultat est issu d’un faisceau de causes qui chacunes augmentent le risque d’occurrence d’un effet. C’est une rupture paradigmatique : on sait que les relations stat sont significatives + relation cause effet se confirme lorsqu’on voit que dose effet est aussi significatif (ex plus les gens fument plus ils ont de chance de dev un cancer). On s’interresse désormais non pas a une cause mais a une multitude de causes : ex ajd on a plus de 400 facteurs de risque pr les maladies cardiovasculaires. -> cependant cela est contre productif pr faire des campagnes ciblées. Bruno Latour : étudie pasteur et les hygiénistes : la grande réussite de pasteur c’est de montrer que slm certaines voies peuvent conduire à infecter une personne, contrairement à ce que fesaient les hygiénistes avec leurs diff théories (myasmes, humeurs…). L’individu, unité d’analyse privilégié : s’inscrit ds processus de responsabilisation des indiv actuellement. Parfois mm jusqu’à stigmatisation (blaming the victim). On demande ajd a chaque indiv de prendre sa vie en main, d’ê entrepreneur de leur propre santé de manière autonome et responsable… Ex : aux usa origine ethnique ds les enquêtes, afro américains ont plus de pb de santé, on évacue certains facteurs (racisme, discrimination…) on dit alors qu’ils fument plus alors que ces comportements à risque sont liés aux conditions de vie. Individualisme médical et culture du risque : le cas de la médecine préventive (Personal Health Risk Assessment) -> on se centre bcp sur les comportements indivs alors que les facteurs environnementaux jouent un grd rôle ds notre santé (un biais de la st p ➔ Convergence entre un aspect culturel fondamental et un paradigme scientifique c- Un « objet frontière », une « boite noire » Un « objet frontière » : un modèle flexible, stable, qui a essaimé dans de nbreuses disciplines (Shim) -> ex l’épidemiologue, le psy, le sociologue utilisent les mm modèles stat, ce sont des modèles qui prenennt en compte que différentes causes qui mèennent à un effet Une « boite noire » : un outil routinisé, popularisé en dehors de la sphère savante -< cette manière de faire la science est devenu très pregnante ajd Un outil insuffisamment questionné : les limites du ceteris paribus (ex origine et réussite scolaire) -> ça n’a pas de sens de parler de toute chose égales par ailleurs si pleins d’autres variables explicatrices 2- Prolifération des conduites a risque et des controverses Un monde moins dangereux mais plus risque, des équations « poreuses », de la difficulté à clore les controverses a- Un monde moins dangereux mais plus risqué De plus en plus de choses identifiées comme facteur de risque : le retour de la théorie des myasmes ? Ex facteur de risque et maladies cardiovasculaires et ses multiples facteurs. De plus comme pas besoin de donner du sens a la relations stat, on peut dire des betises. Le data dredging : quand l’abondance nuit. Ex Le café et le cancer du pancréas : d’abrod les scientifiques ont cherché a établir des corrélations avec tabac et alcool mais ça n’a pas fonctionné. Pour avoir tt de même des résultats, ils regardent conso de café (sans l’effet dose- effet pcq slm cancer ou non) et établissent une causalité. Cependant c’est faux, le grp de contrôle à des brulures d’estomac (recruté aussi en gastro onterologie) c’est pr cela qu’ils ne boivent pas de café. Le fait de ne pas avoir besoin d’établir un sens à la relation statistique produit ce genre de résultats faux. Paradoxalzameent les avancées informatiques permettent ajd de prod rapidement des résultats statistiques, il faut donc bien faire attention a ce qu’on selectionne comme variable Inflation des conduites à risque : les « risques objectifs » pour quelle santé ? On fait des cohortes prospectives, on effectue 4 contrôles. En fr pdn covid on créer cohorte COMCOR. Comparaison de ce qui est déclaré entre plusieurs semaines, savoir ce que les personnes ont eu comme comportement pr ê malade ou non. On se rends compte que les personnes qui ont été malade ont plus contracté covid donc fermeture des boites de nuit. On se rend aussi compte que les non fumeurs sont plus infectés que les fumeurs ce qui peut être un non sens/pas vrm interpretable. b- Des équations poreuses : conduites à risque ou facteur de risque ? On determunes facteurs de risque pour des maladies (ex facteurs de risque pour avoir cancer), mais aussi des faceurs de risque pour les conduites (ex les facteurs de risque pr ê fumeur). Des facteurs aux conduites : des « conduites à risque » de plus en plus hétérogènes. Pour experts conduite a risque est un comportement corrélé à un pb de st -> ce ne sont pas forcément les mêmes conduites qui sont ressenties et vécues comme pratiques à risque par les profanes (ex les profanes peuvent vivre un rapporte sex chez leurs parents comme une conduite à risque mais ça ne l’est pas pr les experts). Symptômes depressifs, ne pas mettre de casque de vélo…. -> snt des conduites à risque Des conduites au facteurs : qd le modèle devient circulaire : on tente d’expliquer en terme stat une conduite à risque (ex facteurs associé a la conso de canna est le fait d’en avoir déjà consommé et de trouver ça agréable) + sensation seeking = aimer prendre des risques et conduites à risque : on cherche a déterminer les facteurs qui poussent à prendre des risque, un des facteurs de sensation seeking a été a une époque le fait de fréquenter des homosexs, un des facters qui protège de la conso de drogue est de ne pas vouloir en consommer. On explique les conduites a risque par les conduites à risque passées ce qui est pas très scientifique. Confusion ds les résultats. On explique aussi par traits de personnalité des indivs. Ceci est permis par le primat de la représentativité sur l’explication. Une confusion ancré ds le paradigme : primat de la prédiction et centration sur l’indiv c- De la diff à clore les controverses La multiplication des controverses : une conséquence du culte du factuel. On retrouve par ex dans les études « further research is needed » pcq un seul lien stat ne suffit pas a prouver, il faudra d’autres recherches pour renforcer l’hypothèse. Cependant ce n’est pas tjrs comme ça : certaines fois les études trouvent des relations inverses entres certaines variables, par ex entre deux pays différents. Ex du gateway/ théorie de l’escalade (fait que conso de cana fais conso des drogues dures) : en nvl zélande vs au pays bas ils trouvent une relation inverse. Le « durcissment » des faits scientifiques : reproductibilité des résultats et BURP studies. Piur établir validité des faits besoin de reproduire les ressultats. Les Burp studies sont réalisées pr rétablir les résultats d’études antérieurs. Une difficulté qui contribue au désenchantement de la science, et a la prolifération des facteurs de risque. Selon Ulrich Beck, depuis XVIIIè siècle sc s’est deployées en desenchantant discours religieux et magiques, cependant au XXIè siècle de plus en plus de théories scientifiques qui sont contradictoires, science s’utocritique, cela ne clarifie pas et « désanchante » la science. 3- Le déterminisme biologique des conduites à risque La « biologisation du social, « biologisation » et durcissement des fait pour faire plus consensus, génétique comportementale et conduite à risque a- La « biologisation du social » Bourdieu et intériorisation, reflexes appris par cœurs et par corps, habitus/ social deviendrait mm selon chercheurs (plutôt epidmio) une réalité biologique. De la métaphore à la catachrèse : habitus et contagion : épidémiology et epidémie comportementale - Gabriel tarde et théorie de l’ »imitation », les comprtement se diff par imitation - Notion d’épidémie comportementale : épidemie attribuable au pouv de suggestion ou def culturellement, comportement de groupe, pression des pairs - Donne idée par ex que les jeunes succombent à pression des pairs et que c’est pr cela qu’ils fument -> cependant, lorsqu’on interroge les gens sur leurs pratiques, ils ne valident pas ces théories. Cette biologisation a des conséquences concrètes sur les pol pub : si on considère que les perosonnes subissent leur conso par pression des pairs, on aura d’avantage de pol coercitives si on considère que les personnes ne sont pas capbles d’avoir du libre arbitre (car ils ne sont pas capables de se contrôler, par ex ds les consuites addictives). Idée des preventeurs que le social influe mal : il rend les messages préventifs inefficace car pression des pairs…. Le social est dc vu comme un obstacle aux campagnes de prévention sauf s prevention ciblée sur une communauté ou la commu et les relations interpersonnelles sont utilisées pr faire passer prevention (ex pdn VIH avec les homo) b- « Biologisation » et durcissement des faits Complication/standardisation/simplification des expériences : rendre les expériences « mobiles » et « immuables ». « la science en action », Bruno Latour : exp de si un hamster a de l’endorphine de l’hypotalamus qui passe ds l’intestin : ds plusieurs pays pas les mm résultats, les biologistes compliquent, standardisent et simplifient les résultats pour rendre l’exp mobile et immuable. Ils prennent alors hamster mort et un bout de son intestin, grâce a centrifugeuse on prod une endorphine de synthèse pr qu’elle soit la mm partout : l’exp est alors réalisable de la mm manière partout et les résultats seront tous les m^mes pcq condition exactement les mm et plus les soécifités de l’hamster et de son endorphine. « biologiser » le social pr durcir l’analyse des conduites à risque : « thèse de l’escalade » n’arrive pas a ê verifiée, on fabrique donc molécule de synthèse qui simule effet du THC sur les neurorecepteur qu’on injecte au rat puis on injecte mol de synthèse qui simules les effets de l’hero sur le mm neurorecepteur. On voit que le rat réagit mieux lorsqu’il a connu le thc avant à l’hero. Le cannabis preparerais donc selon les scientifique les neurorecepteurs pour qu’ils soient plus réceptifs à l’hero. Cela permet de clore la controverse de la théorie de l’escalade, ce que n’avaient pas fait les études sur les humaines, selon les scientifiques. (Exp de Costentin) Une forme de reductionnisme : passer par le rat, est-ce le chemin le plus sûr pour comprendre un comportement humain ? -> ex on ne prend pas en compte que pr les humains, acheter cannabis donne accès à des dealers et donc d’autres types de drogues… c- La programmation génétique des conduites à risque Le risque est ds nos gènes : une « explication » devenue fréquente, pr « durcir » les faits ? Les twin studies : quelques pb de méthode (boite noires, centration sur l’indiv, construction sciale de la gemellité…) - On obs des conduites à risque chez des jumaux homozygotes et hétérozygotes - Les homozygotes auraient des facteurs explicatifs qui viennent de la génétique - Les hétérozygotes auraient des facteurs familiaux pr expliquer leurs conduites à risque - Le reste auraient des facteurs extrafamiliaux - Pour l’usage du cannabis ça s’expliquerait à 31% par facteurs génétiques, 47% par facteurs familiaux et 22% lié à des facteurs extra familiaux - On impute donc des choses au facteurs familiaux alors que ds enquête on ne pose pas de question sur la famille, pareil on explique pas les facteur extra fam. - Cependant ne oprend pas en comppte la construction sociale de la gemellité (les jumaux ont tendance à se defier pdn leur construction et donc a adopyter conduite à risque pr se différencier par ex. 4- Quelques usages sociaux de l’épidémiologie et de la prévention Un instrument de contrôle social, de médicalisation de la deviance, un instrument à double tranchant a- Des instruments de contrôle social De la lepre à la peste : le pouv de normalisation (Foucault, les anormaux) : les lepreux étaient exclus puis sur dernières epidemies de peste en fr on comptabilise les morts chaque jours, quadrille les ville, cela contribue à etendre le pouv de l’Etat sur les indivs L’obsession contemporaine de la normalité : détecter les « sujets à risque » (GAMIN), les « drogables », les « anormaux » et ce dès la naissance. -> quand e né, on met l’e ds une base stat avec ses critères (monoparentalités de la mère….) Le but était de repérer à l’avance les indivs qui allaient avoir comportement à risque en prédisant a l’avance pr les epidélmiologues puis less surveiller/ éventuellement aussi d’agir a l’avance en terme de prévention. Ce programme est stpoppé ds les années 80/90. Un pouvoir normatif : épidémiologie, prévention et promotion de l’homo oeconomicus/medicus (OMS) pour reformer les conduites à partir de l’epidémiologie. Modèle HBM = le modèle avec lequel on tente de prédire le comportement des gens Adhésion a un comportement préventif pour protéger contre maladie selon HBM (ex décision de se faire depister…): - Gravité perçue de la maladie - Vulnérabilité perçue (chances de la contracter) - Efficacité perçue du comportement préventif qui est demandé d’adopter - Couts ou risques perçus du comportement préventif ➔ lorsque les gens sont en bonne santé, il faut les motiver car ils sont « apathiques » (Hochbaum, psychologue) : il faut dojnc ajouter selon lui la « self efficacy » (sentiment d’auto efficacité » c’est-à-dire la manière dont les indiv se sentent capables de faire des choses, de prendre des décisions, de s’y tenir… ➔ Pour augmenter ce sentiment d’autoefficacité, mouvement de promotion de la santé. On essaye de promouvoir empowerment des patiens qui vise à changer le patient auquel on s’adresse ➔ Le chercheur cherche donc à changer le patient pour avoir le « bon patient », on voit donc bien le pouvoir normatif de la prévention et de la promotion de la santé b- Des instruments de médicalisation de la déviance Médicalisation et analogie médicale (Conrad et Schneider) : pr gérer un pb de déviance, autorité sont svn tentées de la médicaliser, d’en faire un ob de santé (ex homosexualité/transidentité, toxicomanie – il peut choisir entre aller en prison ou injonction thérapeutique, échec scolaire… dans le DSM). On demande donc aux médecins de soigner ces gens. Medicalisation de la déviance est aussi une manière de faire reposer le pb sur l’individu : ce n’est plus un pb de société mais un pb perso, medical. -> ex de la « drapétomanie » pr designer maladie des esclaves noirs qui courent quand on leur demande de travailler. Détournement des chiffres et croisade morale : le cas d’une « épidemie » de crack aux USA - Ds les 80, regan président, lance sa campagne sur guerre contre la drogue - Manipulation d’un graphique sur les chiffres des personnes ayant « experimenté » la cocaïne : il est transformé en graphique qui présente les nombre d’ »usagers », mis en 3D et rapproché pr donner impression que plus grave… Porosité des équations et croisade morale : du porno au joint, une nvl théorie de l’escalade - Conso de cana produirait une deshinibition sex selon études du XXè - Ds les 90 en fr croisade morale contre la pornogrphie, un argment ssanitaire sur le fait que le porno favoriserait la conso de canna Culte de la st : il faut ê entrepreneur de sa st, tt est santé (echec sco…) donc def de st de plus en plus large, la santé est vue comme très important est on est les premiers responsables de notre st. Etrepreneurs de morale (Becker) : grp qui s’alarme d’un pb et lance alerte sur un registre moral. Qd grp veut ouvrir agenda sur un pb,il est imporant de montrer que ce pb à une dimensio sanitaire. Ex pour croisade contre la fessée des enfants, explication que mauvais pr leur santé (plus de depression, fume…). Promotion de valeurs morales comme l’abstinence et la fidélité jusqu’à mariage car « meilleur moyen d’éviter les ist ». -> valeur morales promu au nom de la st B- Des instruments a double tranchant La « carrière morale » du deviant (Becker, Goffman) : a chaque stade de conso, le fumeur de majiruana est capable de prod des arguments pr justifier sa pratique, au moins pour lui-même, sinon pour ses proches -> des techniques de neutralisation (Sges, Matza) : ex j’ai pas fait exprès de faire ça j’étais bourré (psy parlent de « blaming the booze »). PP Wate parle de déni du risque (terme vient de la psychanalyse mais il convient selon lui de l’utiliser) : ds une société, une personne qui a un comportement étiquetté « à risque » est capable de prod des arguments pr mettre le risque à distance : - « victime emissaire » stéréotypée : il y aurait des victimes types de tel ou tel risque, la personne n’en fait pas partie elle n’est donc pas concernée selon elle. Par ex le discours sur les heroïnomanes (dessocialisés, hantent hall d’escaliers) utilisés par les jeunes pour mettre a distance le risque de leur usage de canna, ecstasy, tabac. On remarque aussi que plus on est usagers de canna, plus on a tendance à stigmatiser les usagers d’hero/ les alcooliques. - Affirmation d’une maîtrise individuelle : on maîtrise donc prévu d’arreter dc tt vas bien par ex. Aquatias : des usages doux de drogues dures et des usages doux de drogues dures + affirmation d’une maitrise individuelle se fait collectivement, le grp se surveille entre eux pr affirmer maitrise de chacun sur sa conso. La maj des conducteurs pensent consduire mieux que les autres. - Relativisation des risque : effectivement j’ai une conduite à risque mais exposition à d’autres risque donc finalement ce n’est pas si grave Conduite à risque et maitrise perso : un effet pervers possibe de la prévention (déni et edgework) : on met en avant le fait que les gens doivent maitriser leur vie et les risques donc les gens pensent les maitriser voire recherche des risques de manière delibérer pour affirmer leur maitrise (sports extrêmes). La relativisation du risque : quand l’epidémiologie nourrit la « contre-prévention » : - Campagne médiatique Philip Morris, 1996 - Conclu que exposition à la fumée est moins dangereux que cuisiner à huile de colza, ne pas manger végé….. - Enquête nationale INPES-cancer, 2005 : des opinions des gens qui montrent que moindre perception des effets cancérigènes de l’alcool, en relativisant le risque par rapport à d’autres risque auquel exposés (pollution….). C- Homo medicus et homo addictus : deux fictions nécessaires à la prévention ? Homo medicus (P. Pinell) = recepteur idéal de la prévention Homo addictus = repoussoir des campagnes de prévention Naissance Homo medicus (Naissance d’un fléau, Pinel, 1992) : - 1ère campagne de ligue contre cancer ds les 1920, il faut sensibiliser les gens pour qu’ils se prennent en main et se fasse dépister - Films préventifs, prevention itinérante… - Manière de présenter les choses très medicale « faite attention aux indurations indolores » (un vocabulaire pr les étudiants en medevine et pas pr fr moyen) - On demande aux gens de regarder leur corps, de s’examiner et dc d’ê auxiliaires de la medecine : on explqie que le symptome êut ê très banal, dure longtemps mais qu’en mm tps il faut aller voir vite le médecin - Suite a cette campagne bcp de gens vont chez medecin car peur de dev un cancer - Ces campagnes visent un indiv homomedicus mais ce n’est pas le cas, jamais les gens ressemblent à ce qui est visé - « la croyance en l’homo medicus condamne les médecins à éprouver ds leurs pratiques un perpétuel désenchantement » Faits stylisés du contxt contemporain : - Culture du risque (Giddens) : chacun devient entrepreneur de sa propre existence - Culte de la st, deginition de plus en plus extensive (Lupton) - Biopolitique : gouverner les corps à distance (Foucault) : plus besoin de mettre en place mesures coercitive car on a suffisamment socialiser les gens pr qu’ils prennent leur st/corps en main. Notion d’autonomie du patient assez centrale. Pr kant, ê autonome = trouver en soi mm se spropres normes auxquelles on se conforme. Il faut donc que les patients soient assez socialisés pour se conformer à ce qui est attendu de lui. Pb ds cette réalité pr autonomie du patuent. L’homo medicus contemporain : deux hypothèses fondemmentales : - Sur les preferences individuelles : forte preference pr la santé au long terme (contre les plaisirs immédiats) - Sur l’attitude a l’égard de l’information : confiance et rationalité instrumentale vis-à-vis du discours expert (changement de comportement en fpnction) plutôt que méfiance et rationalisation (adaptation des croyance) ➔ cependant ajd le pb en st pub n’est plus forcément que les poatients sont apatiques (pas capable de se prendre en charge en terme de st) mais plutôt qu’ils sont mefiants par rapport au discours de st pub ➔ Le pb est qu’on cherche ajd à modif le comportement des gens (car on pense qu’homo med) plutôt que leurs croyances Les sujets réels de la préventio sont parfois loins de cet idéal de l’homomed : - Il n’y pas que la st dsla vie - Et le plaisir ds tt ça ? - Certains indivs ont une forte pref pr le présent : enquête inpes : 54% des gens seraient d’accord de moins fumer, boire etc pr gagner quelques années de vie mais 46% pas d’accord - De manière générale une bonne partie des fr n’ont pas confiance envers les actions menées par autorités sanitaires et les informations diffusée est quand mm faible - M. Douglas et les diff conceptions du corps - U. Beck et desenchantement de la science : plus de vérité ajd en science, clientelisme du rapport à la science car des résultats contradictoires, on peut donc tjrs trouver un scientifique qui dit ce qu’on veut entendre - Giddens et confiance. Confiance = croyance en la bienveillance et compétence d’acteurs dont dépend notre bien ê et dont on ne peut pas contrôler les actes (pcq ils sont a distance/pcq on ne les comprends pas). Ex du garagiste à distance et dont on ne comprend pas ses actes a qui on a besoin de croire qu’on peut faire confiance. Ajd selon Giddens on vit ds une société ou les relations sociales sont désenchâssées : prendre l’ascenseur c’est faire confiance à l’entreprise qui l’a fabrique, les personnes qui l’on installés, ceux qui s’occupent de l’entretiens… Pareil pour qd on fait un vaccin. On dépend de personnes avc qui on a plus de liens directs : on est obligé de leur faire confiance inconsciemment. LA vrais confiance selon Gidden est celle qui se fait en face a face : par ex pdn la vache folle, les gens préfèrent aller acheter leur viande chez le boucher qui peut expliquer d’où vient sa viande etc plutôt que sous vide en supermarché. Il en va de mm pr le medecin qui est le seul du sys de soin qu’on a en face, sa mission est donc importante car c’est un des seuls moments ou rétablir cette conf envers st : par ex pr crise H1N1 on a envoyé les gens ds les vaccinodromes au lieu de faire vaccin chez medecin ce qui a fait que peut de gens se sont fait vaccinés. Pb d’apathie est devenu un pb de méfiance ajd. Des indivs rationnels ou raisonneurs ? « dissonance cognitive », « carrière morale » -> déni du risque Cas du tabac : - 97% des fumeurs estiment que fumer provoque cancer - 42% situent ce risque au-delà de leur usage - 28% placent le risque élevé au-delà de leur ancienneté tabagique - Parmi ceux restant : bon nbr relativisent le risque (pollution de l’air, exercice physique…) 3 formes types de déni du risque : - Bouc émissaire (stéréotypé) - Maitrise de sa propre conso - Reativiser le risque Pauvreté/précarité : - Raccourcit l’horizon temporelle - Induit d’autres priorité que la santé - Genère parfois une forme de fatalisme (inverse de ce qui est recherche ds homo medicus) - Les milieux populaires se méfient d’avantage de la prévention + précarité de l’emploi expose à plus de risques (et expose aussi par ex au tabagisme si pas satisfait des condition pro) Rôle des préférences temporelles : - Ceux qui fav la préférence pr le présence : faible niv de dplome, revenus, chômage, emploi précaire. - Ceuxqui pref le présent snt plus svn fumeurs - Voir suite sur schéma PP Moins on est diplômés, plus on est critiques à l’égard du discours préventif ➔ Distance sociale aux discours préventifs Efficacité différentiée des campagnes de prévention : - En 2000 : 36% fumeurs chez les cadre, en 2007 28% - En 2000 44% fumeurs cjez chômeurs, e 2007 40 - En 2000 : 45% chez les ouvriers, en 2007 44% ➔ campagnes de prévention ont augmentés les inégalités L’homo addictus, repoussoire de la prévention : - Un demon populaire, parfait négatif de l’homo medicus - Ex pour les non vaccinés décrient comme indiv irrationnels et egoiste, cause du fait que crise ne s’arrete pas - La préventio crée de la déviance (voir tableau PP) - Merton : consensus ds la société sur des objectifs et sur les moyens d’y arriver : ex obj légitime est gagner de l’argent et manière légitime est de le faire légalement Moyen legitime ➔ Culture du risque accepte rejette Obj légitime accepte Conformité Innovation : (homo rejette les addictus) moyens mis à disposition pour st ➔ Culte de rejette Ritualisme Retrait/rebellion la st (homo addictus) La construction savante de l’homo addictus : - Critères de la dépendance selon le DSM-IV (voir pp) - Une médicalisation des pratiques à risque : on médicalise la déviance par l’explication par la « compulsion » et la non maîtrose de soi : explications centrées sur l’indiv - Addiction, contagion et épidémies comportementales - Addiction, modèles animaux et « durcissement des faits » Homo addictus ds les campagnes de prévention : - « obesity is suicide » avec représentatio n d’un obèse qui se pends avec des saucisses - Représentation du fumeur comme enhaîné au produit et avec plus de cerveau car celui- ci se consume - LA personne en suproid a perdu le contrôle, la dignité… Se orendre en charge permettra d’avoir meilleure image de soi, propre, en bonne santé et rendra plus seduisant envers les autres, la personne cessera d’ê un paria scial ➔ Question du stigmate Pour prévenir le tabac par ex, on auglente svn les coûts pr que les gens abandone leur pratique : ce cout doit ê non slm financier mais aussi scial : c’est pour cela que les campagnes ont tendance à stigmatiser les fumeurs (ils ne s’occupent pas de la st de leur proches…). Stigmate (Goffman) : marque que porte l’indiv et sucite à son égard des attitudes/comportements de rejet et des jugements moraux dépreciatifs. ➔ Depuis quelques années les campagnes de prévention experimentent ses stratégies de stigmantion, nommées strat de « dénormalisation » pour le tabagisme notamment. Denormaliser revient a etiquetter le comportement comme déviant. On a fait la mm chose avec le vaccin covid ou les personnes étaient empechées de faire des choses si non vacciné : cela donne pb de confiance encore ajd envers ce vaccin pr les personnes mm vaccinées. ➔ On dégrade avec cela les condi de vie et la st mentale d’une partie de la pop. L’augmentation du cout social et éco du tabac fait que les personnes se trouvent ds des situations pires qu’avant : les personnes qui tiennent à leur cigarette car permet de decompresser sont ds une situ plus difficile. ➔ Les arguments à ces stigmatisations sont que me stigmate est reversible lorsque la personne arrête de fumer par ex (mais a relativiser car quand cancer les anciens fumeurs sont quand mm moins bien traité car fume est la cause) Marketing social/ contre marketing : la prevention des conduites à risque comme entreprise morale : le bon (pr la st), le bien, le beau : manipulation des gens pr les inciter d’arreter de fumer, comme on l’avait fait avant pour les inciter : ex « fumer c’est glamour » ds les années 60 avec jolie femme VS « fumer c’est très glamour » avec une vieille dame moche aux ongles sales. On insiste sur le fait que pr avour beau corps il faut renoncer à pratiques à risques. « embrasser un fumeur c’est comme embrasser un cendrier/manger un rat mort »… -> ces formes de marketing social sont plus efficace qu’apporter des informations mais pose des pb éthiques. L’homo addictus, une fiction deletère ? - Vecteur de stiglatisation - Une ressource pr le déni du risque (ex canna vs hero) - Un obstacle à la compréhension des « conduites addictives » : ces conduites snt aussi des pratiques sciales, or, l’homo addictus n’a pas d’autres motivations que la satisfaction d’un manque et ses compulsions - Ex : les personnes en surpoids passent plus de tps au chômage et ont proba plus faible de trouver empli + 30% des médecins généralistes fr ont une opinion négative sur les patients en surpoids car trouvent que manque de volonté L’homo medicus : trop idéal, trop implicite, un modèle a abandonné ou reformer ? + accroissement des inégalités sociales de st Homo addictus : un antimodèle utile ou dangereux (accroissement des inégalités sociales de st voire des inégalités sciales tt court) + un moyen de préserver l’homo medicus ? (rethorique de la belle au bois dormant : on pourrait le réveiller pour devenir homo med) Ces deux fictions illustrent la nécessité de : - Développer la réflexivité des pol pub, sur les gens auxquels ils s’adressent… - Mieux comprendre les « consuite à risque », les raisons de faire ce que les gens font… Conclusion : - Se méfier de l’homo med et l’homo add - Se méfier des usages de « l’addiction » au dela de la sphère savante - Noublions pas que les pratiques addictives sont aussi des pratiques sciales : il faut les comprendre pr les prévenir - N’oublions pas que les indiv sont raisonneurs, et peuvent déformer l’information : effets contreproductifs de certains messages Pas de crise de confiance en la science en fr ajd mais crise de la confiance envers les gens qui parlent de la science. + le nudging/nudge : du marketing social qui marche de manière plus douce : enlever salières ds restaurants, mettre les moins bons prod en bas ou en haut des rayons de supermarché… D- Du recours à la peur en prévention. Drogue « troue le cerveau », pdn Covid les annonces par gouv sur nombre de morts et de tocuhés par covid, image de corps mutilés sur paquets de tabac, s’adresser direct a la personne « toi fumeur arrete » -> but est de provoquer la peur pour que lesgens changent leur pratique. Pq les préventeurs utilisent autant la peur ? - Ont impressions que les gens ne snt pas suffisamment rationnels pr changer leur compportements et la peur est une bonne solution - Voient cela comme une des seules alternatives alors qu’il y en a d’autre C’est quoi ? messages qui font peur comment ça marche ? Est ce que ça marche ? pas tjrs -< voir pp 1- Le recours à la peur du XIXè s à nos jours. Un rdoutable fléau : (voir pp) - 1926-1930 :campagne fr contre le cancer : décrit comme un fleau, « long supplice de la decomposition de chaire vivante », « tuez le cancer avant qu’il ne vs tue » - Obj est de faire en sorte que les diagnostics soient plus précoce en incitant les gens à se rendre chez medecin. Lucien Viborel défend une pédagogie de la « crainte salutaire » : « il est prouvé que la crainte n’a jamais tué personne et ce n’est que sous le coup de l’émotion qu’on est porté à l’action - Quels résultats de cette campagne ? bof mais bcp de « cancrophobes », les recommandations snt a la fois inadaptées et ambigües : se hater ou attendre car symptômes snt longs. Cette campagne comprends 3 elements caractéristiques du recours à la peur : la menace, les ppeurs qu’elle sucite et les recommandations pr se soustraire à la menace (surveiller les premiers signes, méfiez vous avec une liste de choses très médicales) Fin XIXè au XXè, la peur omniprésente : - campagnes de rpevention utilisent massivement la peur (choléra, syphilis, alcoolisme). - Sont présentées des menaces pour la « race » par des « fléaux » a grd renfort de phrases choc et de mises en scène graphique dramatiques - « une pédagogie de la peur et de l’horreur est déployée ds le but de terrifier l’opinion publique » (Alain Corbin, historien) - Svt des ces affiches il y a bien le registre de la peur mais il y a peu de recommandations Les années d’après guerre : la peur discrédité : - Pas éthique ? manipuler émotions negative du publique ne serait pas souhaitabke car met en peril leur capacité a agir rationnellement. Coïncide avec les nvx obj de la st pub de promotion de la st : il ne s’agit plus de manipuler mais de sensibiliser et informer les cytoyens afin qu’ils prennent en main leur st - Pas efficace : quand on fait peur aux gens ils vont réagir mais pas forcement en adoptant les recommandations, ils peuvent aussi rejeter le message préventif considérer que la menace est exagrée ou qu’elle ne les concerne pas - A cette époque il parait préférable d’informer la pop sur la base de données epidémio disponible et donc de donner des chiffres Années 80 : le retour de la peur - Retour a la peur encouragé par ncl approche, notamment neuromarketing qui vient des pays anglo-saxons. Neuro marketing cherche à déterminer ce qui fait le plus peur aux indivs - Recours au marketing scial se concrétise de diverses façons : slogans mémorisables facilement, démarche préventive vers pop cible, recours à des personnalités pour faire passer le message preventif… Les cas du tabagisme et du sida : voir pp - Le tabac : o 1950 : les campagnes de prevention informent fumeurs en utilisant messages comme « fumer deux paquets par jours multiplie par 52 les risques de cancer du poumon » Elle se base sur deux convictions : les preuves sc bien ^resenté suffisent pr convaincre + tenter d’effrayer n’est plus efficace Cependant des résultats peu efficace face a ce qui est deployé par indus du tabac o 1960 : »savoir ne suffit pas », retour du recours a la peur ds les 70, tentatives de denormaliser le tabagisme o Campagne « révélation » en 2002 : annonce sur les produits type ammoniac contenus ds la cigarette, peur bien provoquée mais on a pas mesurer de baisse de la conso - Le sida o 80’ d’abord éviter la panique (mode de transmission) et stigmatisation (Gay, injecteurs) o 2000’ : le sida progesse encore, d’une maladie mortelle a court terme elle devient maladie chronique avec les antiretroviraux. Crainte d’un relâchement des gestes préventifs car savoir que traitement peut faire baisser les gestes de protection. Nouvelles campagnes avec le soutient d’une partie de la commu gay, ds l’obj de cibler et effrayer les homosexuels. Elles detaillent crument les inconbvégnients que vivent au uotidien certains séropositifs « le VIH n’est pas une partie de plaisir » ➔ Ds les deux cas recours à la peur intervient a^l’echec relatif d’autres approches préventives, ds des contxt particuliers (effort de l’indisutrie pr vendre ig, chornocisatopn du sida). La peur est ajoutée a d’autres mécanismes : recommandations… Ds quel but fait on peur ? Emotion comme moteur de l’action, peur est emotion puissante, la peur permet de capter attention avec image et propos choc. D’autres émotions peuvent jouer rôle de pulsion motivante : tristesse, honte, colère…) LA peur : une vertue ou un mal ? pdv philo : voir pp - Descartes : peur est « trouble de l’ame » qui tétanise, desarme face à l’advesité et prive de l’usage et de la raison - Hobbes : peur de mourir de mort violent a pousser les h a vivre en société De quoi fait-on peur ? - XIXè : peur effondrement social, moral, degenerescence de la race - XXè : peurs plus individuelles comme mourir prematuremment et ds la douleur + son corrolaire : priver les siens d’affection de soutiens, laisser ses proches ds le besoin provoque culpabilité - Campagne sus a l’alcool : mise en sc de l’alcoolisme en milieu ouvrier, l’alcoolique perd son emploi, sa famille, sa liberté, sa raison puis meurt en prison. - Campagnes plus récentes jouent sur d’autres menace : ex le tabac rend infertile, impuissant, alaidit Comment fait-on peur ? - Magnifier la menace : souligner sa gravité, sa sévérité, son ampleur o Souligner conséqunces les plus grave o Se focaliser sur le risque mortel o Recour a allégorie de la mort (sport VIH autralien de 1987) o Souligner nbr de victimes annuelles imputables (ex pdn covid avec annonces quot du directeur general de la st) - Accroitre le sentiment de vulnérabilité personnelle à la menace : o interpeller le recepteur : « tuer le cancer » dans campagne de la ligue contre cancer des années 1920 + sur syphilos : « femmes, combattez là » o représenter la cible pr qaccroitre sentiment de vulnérabilité personnelmme : messages ciblés (alcoolisme envers h ouvriers, antitabac pr jeunes) ou a l’inverse spot tv qui concernent tt le monde comme le spot australien contre vih - Faire apparaitre ma menace crument/ la rendre plus concrète : o Peur/dégout : image sur les paquets de cig incadrne le danger ds le corps des victimes o Inscription de cette menace ds le corps des victimespeut aussi ê verbale o Images trash sont courantes ds le monde contemporaib mais on en trouve déjà ds prevention sur l’alcoolisme et les « mauvais alcools » en 1895 ds programme des écoliers fr (voir pp) En bref : (voir le pp) - Peur svn utilisée comme moyen de persuasion, empotion puissante qui cate l’tatt et pousse a réagir « pulsion motivante » Depuis 60 a,s pls modèles proposés pr décrire réactions aux messages preventifs utilisant la peur. Ils attestent de la place centrale des « stratégies defensives » des recepteur », provoquée par la peur. Important de proposer des solutions ou des recommandations pr un effet préventif : ces revendications doivent être perçues comme efficace pour être adoptées par les indiv et pas slm que l’indiv recour a des strat defensives. Ds quelles conditions un message sucite-il la peur :* - Menace mise en sc doit apparaitre sévère au recepteur - Le recepteur doit se sentir vulnérable face a menace, donc concerné par la menace Comment est gérée la peur éprouvée ? Pr dissiper la peur qu’il éprouve, l’indiv dispose de deux optios : - recours a des stat defensives : « desamorçage » du message préventive et donc de la peur - Adoption des recommandations pr lutter contre la menace Modèle d’évaluation d’un appel a la peur en deux étapes : voir schéma sur PP Ex des recommandation du vaccin contre le tétanos : voir PP Le ob est que svn les recommandations snt insuffisantes : voir pp - Autrefois elles étaient mm svn absentes En abs de recommandations perçues comme efficaces, modèle d »évaluation en deux étapes prédit que pr réduire sa peur les in (Voir pp) Les écanismes defensifs : voir pp LE traitement defensif de l’information : voir pp Les limites et prérequis à l’usage de la peur : - Des effets delétères à ne pas négliger (voir pp) - Le rôle clef de l’autoefficacité (Voir pp) - Faire peur et/ou promouvoir la st (voir pp) En bref (voir pp) IV- Etudes de cas. A- Perception des risques, préférences et choix éclairé : le cas des fumeurs. Obj/psotulat de la preventoion primaire : informer des indiv rationnels afin de faire choix elairés et « bonnes décisions » pour leur st En réalité ça ne suffit pas : 99% savent que risque cancer Pourquoi ? - Relativisation du risque tabagique pour soi : 38% pensent qu’ils fument trop peu de cig / jours, 22% depuis trop peu de tps pr être à risque élevé (voir le pp) - Motifs pour fumer la plupart du temps : o 23% car c une habitude o 25 pr plaisir o 24% pr réduire stress o 15% pr socialiser o 10% pr oublier pb o 5% pr concentration o 7% pr réguler point - Des relations intimes et emotionnelles fortes à la cig (ex rappel le père d’une des interrogée) - C’est moins cher que d’autres activité comme restaurant, cinémas selon certains Lorsqu’on augmente prix du tabac : - Directement baisse des ventes - Cependant un pic d’achat avant l’augmentation des prix (donc les gens font des reserves de cig moins chères) - Au bout d’un moment les ventes repartent a la hausse 3 strats : tentative d’arret ou reduiction conso / reduction du cout de la consommation (taxer ou arrêter de donner pr les j fumeurs)/ arrêter de fumer. Ceux qui fument « pr gérer stress » ou pour « écarter les pb » résduisent moins leur pratique de conso dc les raisons sont liées. De plus ceux qui fument pr ces raisons sont svn de classe pop tandis que « pr le plaisir » sont plutôt des cadres Conclusion : Voir pp - Informer ne suffit pas : il faut convaincre en detricotant mes perceptions des fumeurs et donc d’abord mieux les comprendre - B- « Conduites » ou « pratiques » à risque des jeunes. Voir le pp Un pb de santé pub devenu majeur : - Jeunes fr « champions d’europe » - Une catégorie « experto centrée » :catégorie « a risque » ne sont pas les mm ppur les pro et les profanes. Conduite a risque est donc diff des prisess de risque sbjective (Voir pp) Des « conduites » ou des « pratiques » ? (voir pp) Deini du risque qui s’apui sur l’exp : ex beker de l’usager qui arrete sa conso pdn deux semaines, ex fille ds etude ESCAPAD qui compare sa conso de canna qui serait moins grv que la conso d’alcool de son père Des pratiques aux motivations multiples (voir pp) Jeunesse, santé et avenir (voir pp) Nvx ppb de st pub ou vieille question sociale ? (voir pp) Derière discours préventifs svn des questions morales (promotion du mariage et fidélité car vbon pour la st, lutte contre porno pcq mauvais pr st) Le stéréotype du jeune (voir pp) : - Imprudent cf eplications psyho des consuites à risques juvéniles (sentiment de tte puissance, inconscience, illusion de contrôle, biais d’optimisme) - Influençable : soumis a epidemies compportementale et pression des pairs, victime de l’escalade des drogue - Impulsif : des jeunes qui régressent à l’etat de primate : conduites à risques juvéniles et « frontaux ». Le Sénat invite des experts qui présentent leur travaux sur conso de drogue des jeunes en 2003 : un medecin explique que les jeunes deviennent c des primates ds leur fonction cérébrales car ils écoutent de la musique avec de basses fréquences, consomme de la drogue, regarde du porno. Ils deviennent donc des frontaux. Du risque à l’addiction (voir pp) : - Des addiction de plus en plus nobreuses - Médicalisation de la deviance et compulsion - « conduites suicidaires », « conduites antisociales » pour designer usage de drogue on parle très peu de « pratiques sociales ». Cependant mm pour les injecteurs de drogue il y a des pratiques sociales : svn ils fonctionnent par duo pour surveiller que pas overdose et surveiller affaire de l’autre pdn la conso si ds la rue. Conclusion (voir pp) C- Cannabis, ecstasy : du stigmate au déni.

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