Partiel Economie Monétaire PDF
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This document contains a partial exam paper on monetary economics, covering topics such as central bank operations, cryptocurrencies, and the functions of money. The paper includes questions testing students understanding of key concepts.
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Partiel Economie monétaire Question 1 : Lesquelles de ces opérations donnent lieu à l'émission (ou la mise en circulation) de monnaie centrale ? A) L'octroi d'un crédit par une banque de second rang à l'un de ses clients. B) L'achat de titres par la banque centrale. C) Le retrait de billets par un m...
Partiel Economie monétaire Question 1 : Lesquelles de ces opérations donnent lieu à l'émission (ou la mise en circulation) de monnaie centrale ? A) L'octroi d'un crédit par une banque de second rang à l'un de ses clients. B) L'achat de titres par la banque centrale. C) Le retrait de billets par un ménage. D) Le refinancement d'une banque de second rang auprès de la banque centrale. E) Le dépôt de monnaie fiduciaire par un ménage sur son compte courant. Monnaie centrale (ou base monétaire) : somme des engagements monétaires de la banque centrale vis-à-vis des agents non bancaires et des autres banques. Question 2 : Les cryptomonnaies : A) Sont des actifs financiers sur un marché non régulé. B) N’ont qu’un rôle de monnaie mais ne remplissent pas les trois fonctions d’une monnaie classique. C) Possède une volatilité faible contrairement aux taux de change euro-dollar. D) Seront bientôt contrôlées par les banques centrales. E) Intéressent particulièrement les banques centrales qui souhaitent créer leur propre monnaie numérique. Question 3 : La fonction de réserve de valeur de la monnaie : A) B) C) D) E) N’est pas un rôle principal pour Aristote. Est apparue avec la dématérialisation de la monnaie. Est l’une des deux fonctions remplies par la monnaie. Permet de transférer un pouvoir d’achat dans le temps. A été formulée par Keynes. 4) La monnaie papier : A) Doit être émise en quantité suffisante pour faciliter l’activité économique d’après la currency school. (Faux : c’est d’après la banking school) B) Est apparue en Europe au XVIIe siècle. C) Est apparue en Europe au Xe siècle. D) Est aussi appelé monnaie fiduciaire. E) Ne doit pas être émise dans une proportion supérieure au stock d’or détenu par une banque d’après la banking school. (Faux : c’est d’après la currency school) Question 5 : Dans la zone euro, la monnaie au sens de l’agrégat M3 peut être détenue sous forme de : A) B) C) D) E) Chèques. Dépôts sur livrets. Dépôts à vue. Parts d’OPCVM monétaires. Actions. Question 6 : La valeur de l’euro sur le territoire économique où elle a cours légal : A) Est déterminée en référence au poids en or du dollar tel que défini dans les accords de Bretton-Woods. (N’est plus déterminée en référence au poids en or du dollar dans le cadre des accords de Bretton-Woods. B) Dépend du stock d’or détenu par la banque centrale. (Faux : Ne dépend plus du stock d’or détenu par la banque centrale ou le souverain) C) Reste inchangée si elle est mesurée en termes nominaux. (Précision : Est stable si elle est mesurée en terme nominal) D) Dépend du niveau général des prix si elle est mesurée en termes réels. E) Dépend de la convertibilité des billets en or. (Faux : Ne dépend plus de la convertibilité des billets en or) Question 7 : Les shadows banks (ou banque de l’ombre) : A) B) C) D) Ne peuvent pas titriser les crédits. Font partie du système bancaire traditionnel. Créent de la quasi-monnaie. Ont été réglementées depuis la crise financière. E) Sont notamment des fonds monétaires. Question 8 : Selon Aglietta et Orléan, la monnaie : A) B) C) D) E) Répond aux limites posées par le troc. A une dimension sociale. A pour objet de satisfaire un « désir de marchandises ». A pour caractéristique intrinsèque la liquidité. A pour objet de satisfaire un « désir de richesse ». Question 9 : La valeur nominale de la monnaie : A) Correspond à sa valeur faciale. B) Evolue en fonction du taux de change. C) Correspond à sa valeur travail. D) Correspond à sa valeur intrinsèque. E) Ne varie pas avec l’inflation. Question 10 : Chez Keynes, la demande de monnaie est : A) B) C) D) Faiblement élastique au taux d’intérêt. Emprunte d’une forte stabilité. Une fonction croissante du revenu courant. Une fonction croissante du taux d’intérêt. (Faux : Fonction décroissante du taux d’intérêt) E) Affectée par les anticipations des individus. Question 11 : Les motifs de la demande de monnaie selon Keynes sont : A) B) C) D) E) Le motif de précaution. Le motif professionnel. Le motif de spéculation. Le motif de revenu. Le motif d’endettement. De plus, il y a le motif de transaction. Question 12 : Si la banque centrale accroît le taux de réserves obligatoires, les conséquences seront : A) Une contraction immédiate de M1. B) Une diminution immédiate des réserves obligatoires des banques commerciales. C) Une diminution à terme du taux de croissance de M3. D) Une diminution à terme des crédits offerts par les banques commerciales. E) Une diminution immédiate des réserves excédentaires des banques commerciales. Question 13 : Dans la théorie de Friedman, la demande de monnaie d’un individu dépend : A) B) C) D) E) Des dépenses publiques. Du rendement des différents actifs financiers. Du patrimoine de l’individu. Du capital humain. Du revenu permanent. Question 14 : Le principe du multiplicateur de base monétaire : A) B) C) D) E) Est lié à un montant élevé de réserves excédentaires. Renvoie au Currency principle. Implique une causalité de la monnaie centrale vers la masse monétaire. Renvoie au Banking principle. Implique l’endogénéité de la monnaie. (Faux : la masse monétaire en circulation M est exogène et indépendante du coût du crédit) F) Implique une causalité de la masse monétaire vers la monnaie centrale. Question 15 : Sur quelles hypothèses reposent les conclusions de la théorie quantitative de la monnaie ? A) L’offre de monnaie est endogène. B) La vitesse de circulation croît à un rythme constant. C) Les variations de la masse monétaire engendrent les variations du niveau général des prix et non l’inverse. D) La croissance du PIB ne dépend que de variables réelles (gains de productivité, croissance démographique, etc…) E) Les agents économiques sont victimes de l’illusion monétaires. Question 16 : A l’actif du bilan d’une banque, on trouve : A) B) C) D) E) Les crédits accordés. Les obligations acquises sur les marchés financiers. (Passif) La dette de long terme des administrations publiques. (Passif) Les dépôts collectés. (Passif) Les dettes financières. (Passif) Pour actif : crédit, titres, réserves, découvert, devises, créances, compte auprès de la BC (banque centrale). Pour passif : Dépôt, emprunts, capital, obligations, bénéfices, dettes. Question 17 : La crise économique et financière de 2007 a entraîné : A) B) C) D) E) Une diminution de la préférence pour la liquidité. Une diminution de la masse monétaire en circulation. Une augmentation de la base monétaire. Une diminution des contreparties sur l’Etat. Une diminution de la vitesse de circulation de la monnaie. Question 18 : Lesquelles des opérations suivantes conduisent à une augmentation de la masse monétaire : A) B) C) D) E) Achat par un particulier de devises à une banque commerciale. Retrait de billets au distributeur automatique par un particulier. Octroi d’un crédit par une banque commerciale à un particulier. Vente de titres par la banque centrale lors d’une opération d’open market. Refinancement d’une banque commerciale auprès de la banque centrale. Création monétaire : Crédits accordés aux clients, conversion des devises étrangères en devises locales. Destruction monétaire : Remboursement de crédits, conversion des devises locales en devises étrangères. Question 19 : Soit une économie dont le système bancaire est composé d’une banque centrale et de deux banques de second rang, appelées respectivement Bancor et Bankia. Bancor accorde un crédit de 2000 euros à l’entreprise Fructos, qui l’emploie pour verser un salaire de 800 euros à son employé M. Dumian, qui détient un compte courant chez Bankia. A la suite de ces deux opérations : A) Bancor dispose d’un excédent de ressources de court terme de 800 euros, qu’elle prête à Bankia. B) Le montant total de monnaie créée s’élève à 2000 euros. C) Le montant de monnaie centrale en circulation n’a pas varié. D) Le montant total de monnaie créée s’élève à 2800 euros. E) Bankia dispose d’un excédent de ressources de court terme de 800 euros, qu’elle prête à Bancor. Question 20 : Le corridor de la BCE : A) S’établit à partir du taux de la facilité de prêt marginal. B) Délimite les valeurs que peut prendre le taux interbancaire au jour le jour en zone euro. C) A toujours été proche de 0. D) Désigne le couloir où se discute les décisions de politique monétaire. E) S’établit à partir du taux des réserves obligatoires. Question 21 : L’EONIA : A) Correspond à la moyenne pondérée des transactions au jour le jour de prêts interbancaires non garantis. B) Porte sur les opérations dites en blanc sur le marché interbancaire. (Faux : EURIBOR) C) Se calcule à partir des données fournies par les banques retenues pour le calcul des Euribor. (Faux : ESTER) D) A été créé en 2019 à la suite d’un scandale financier. E) N’est plus conforme aux exigences de la nouvelle réglementation. Question 22 : Les banques constituent des réserves : A) B) C) D) E) De manière obligatoire, en proportion des dépôts collectés. Auprès des autres banques pour se régler entre elles. Auprès de la banque centrale. En proportion du montant total de leur endettement. De manière obligatoire, en proportion des crédits accordés. Question 23 : Pour réduire la création monétaire, il faut : A) B) C) D) E) Augmenter l’offre de liquidité et augmenter les taux directeurs. Baisser l’offre de liquidité et baisser les taux directeurs. Augmenter l’offre de liquidité et baisser les taux directeurs. Baisser l’offre de liquidité et augmenter les taux directeurs. Augmenter les réserves obligatoires. Question 24 : Si la banque centrale accroît le taux de réserves obligatoires, les conséquences seront : A) Une diminution immédiate des réserves obligatoires des banques commerciales. B) Une diminution immédiate des réserves excédentaires des banques commerciales. C) Une diminution à terme des crédits offerts par la banque commerciale. D) Une diminution à terme du taux de croissance de M1. E) Une contraction immédiate de M1. Question 25 : Dans la théorie de Friedman, la demande de monnaie d’un individu dépend : A) B) C) D) E) Du patrimoine de l’individu. Du revenu permanent. Des dépenses publiques. Du rendement des différents actifs financiers. Du capital humain. Question 26 : L’effet de richesse implique : A) Que la monnaie est neutre. B) Que la hausse des prix de l’immobilier s’accompagne d’une baisse de la consommation. C) Que l’inflation est un phénomène monétaire. D) Est aussi appelé « effet d’encaisse réelle ». E) Que la baisse des prix de l’immobilier s’accompagne d’une baisse de la consommation. Question 27 : Selon les monétaristes, la monnaie est : A) B) C) D) E) Un facteur de lien social. Un facteur d’instabilité. Un bien réel. Emise uniquement par des autorités élues. Un substitut aux autres actifs. Question 28 : Selon Friedman, une hausse du revenu nominal à la suite d’une augmentation de la masse monétaire peut résulter : A) B) C) D) E) D’une hausse du revenu réel. D’une baisse du revenu réel. D’une baisse des prix. D’une hausse des prix. D’une inflation nulle. Question 29 : Chez Keynes, la demande de monnaie pour motif de spéculation : A) B) C) D) Est fortement élastique au revenu courant. Est décroissante avec le revenu courant. Est croissante avec le taux d’intérêt. Est infiniment élastique au taux d’intérêt pour des niveaux très faibles de ce taux. E) Dépend inversement de la demande de titres. Question 30 : Par leur activité les banques contribuent à réduire : A) B) C) D) E) Le risque non garanti. Le risque de crise économique. Le risque systémique. Les coûts de transaction des opérations financières. L’asymétrie d’information. Question 31 : Le shadow banking : A) Représente près de la moitié de l’intermédiation financière au sens large. B) Fait référence aux activités illicites et au blanchiment d’argent. C) Concerne des institutions financières qui pratiquent une firme d’intermédiation. D) Est moins réglementé que le secteur bancaire. E) Fait référence aux sociétés financières distribuant des crédits non assis sur une base de dépôts. Question 32 : Les fonds de pension : A) Proposent des contrats dont le rendement est garanti lorsqu’ils sont dits à prestations définies. B) Sont plus présents en France que dans les pays anglo-saxons. (Faux : les fonds de pension en France n’existent pas mais il existe des complémentaires retraite) C) Proposent des produits d’épargne de court terme. (Faux : Long terme) D) Sont spécialisés dans les pensions livrées (ou repos) sur le marché interbancaire. E) Sont nécessairement des institutions publiques. (Faux : Ils peuvent être privés) Question 33 : Pour quelles raisons l’intermédiation financière au sens strict a-t-elle diminué en France dans les années 1980 ? A) B) C) D) E) L’augmentation des financements de marché. La financiarisation de l’économie. Une diminution du montant total de crédits bancaires distribués. Une fuite des capitaux vers les paradis fiscaux. Une diminution de l’activité bancaire. Question 34 : Dans les années 2000, l’intermédiation financière au sens large diminue en France. Pourquoi ? A) Il y a de moins en moins d’autofinancement. B) L’acquisition de titres par des institutions financières non-résidentes augmente. C) On observe une baisse de l’activité financière. D) Les titres émis sont désormais de plus en plus acquis par des non-résidents. E) Les entreprises ont davantage recours aux crédits bancaires. Question 35 : Parmi les institutions suivantes, lesquelles sont des institutions d’intermédiation financières : A) B) C) D) E) La Direction Générale du Trésor. La Banque de France. Les assureurs. (Plus précisément : Les compagnies d’assurance) Les fonds de pension. Les banques commerciales. (Il y a aussi : Les banques d’investissement ou d’affaire comme Goldman Sachs ou Morgan Stanley, les investisseurs en capital-risque, fonds mutuels) Question 36 : La réforme du taux de référence au jour le jour des emprunts bancaires : A) B) C) D) E) Permet la mise en place d’une politique monétaire plus accommodante. Doit être mise en place au plus tard en 2022. Fait suite au scandale de la manipulation des taux LIBOR. A un impact sur de très nombreux produits et contrats financiers. Est opéré par la Commission européenne. Question 37 : Les mesures conventionnelles de la politique monétaire. A) B) C) D) E) Incluent les facilités permanentes. Permettent de piloter les taux d’intérêts à court-terme. Incluent les opérations d’open-market. Répondent aux besoins de refinancement des établissements de crédit. Incluent les « TLTRO » : opérations d’apport de liquidité à long-terme et ciblée. Question 38 : Quels sont les gouverneurs de banque centrale en activité : A) B) C) D) E) Alan Greenspan. Christine Lagarde. Jerome Powell. Janet Yellen. Jean-Claude Trichet. Question 39 : Les opérations d’open-market : A) Prennent la même forme aux Etats-Unis et dans la zone euro. B) Sont pratiquées quotidiennement par la BCE. (Faux : Quotidiennement pour Fed et BoJ mais hebdomadaire pour BCE) C) Constituent le principal instrument de la politique monétaire en temps normal. D) Sont destinées au pilotage des taux d’intérêt. E) Sont destinées à la gestion de la liquidité bancaire. Question 40 : L’« helicopter money » est une : A) « Expérience de pensée » proposée par Milton Friedman en 1969. B) Politique visant à créer de la monnaie. C) Politique visant à distribuer directement aux agents économiques de la monnaie. D) Politique mise en œuvre par l’Etat Fédéral américain pendant la crise Covid. E) Est une alternative aux politiques monétaires non-conventionnelles. Questions CM 2023-2024 : Question 1 : Dès lors que la déflation s’installe : A) Les agents sont incités à augmenter leur consommation présente par rapport à leur consommation future. B) La valeur réelle de la monnaie s’accroît. C) Les emprunteurs sont perdants. D) Elle peut toucher les prix d’actifs. E) Les créanciers sont gagnants. Question 2 : Parmi les fonctions suivantes, quelles sont celles qui servent généralement à définir la monnaie ? A) B) C) D) E) Fonction de financement. Fonction d’intermédiaire des échanges. Fonction d’unité de compte. Fonction de réserve de pouvoir. Fonction de transfert d’épargne. (La 3e est la réserve de valeur). Question 3 : Un client d’une banque de second rang effectue un retrait de billet de 300 euros sur compte courant. On suppose que la banque de second rang concernée par cette opération dispose de réserve excédentaire suffisantes : A) Le total du bilan de la banque de second rang diminue de 300 euros. B) Au bilan de la banque centrale, le total du passif est impacté par cette opération. C) Le total du bilan de la banque centrale augmente de 300 euros. D) La quantité de monnaie en circulation ne varie pas. (Précision : ∆M = 0) E) Il y a création monétaire pour un montant de 300 euros. Question 4 : La création monétaire des banques commerciales est limitée par : A) B) C) D) E) L’accès au refinancement. La demande de billets des agents économiques. L’accord du parlement. Le taux de réserves obligatoires. La constitution. Question 5 : Soit une banque possédant 100 000 euros de réserves excédentaire, un coefficient d’encaisse e=25% et un taux de réserve obligatoire de r=20%. A) Les réserves excédentaires se réduisent de 89,10% de leur valeur précédente. B) La banque est obligée de garder 20 000 euros en réserve. (Car taux de réserve de 20%, 20% de 100 000 est 20 000) C) Les réserves excédentaires se réduisent de 80% de leur valeur précédente. D) La création monétaire est de 500 000 euros. E) Les réserves excédentaires se réduisent de 60% de la valeur précédente. Question 6 : Dans une situation de trappe à liquidités : A) Le cours des titres est à son maximum. B) Il n’est plus possible de relancer l’investissement en augmentant la masse monétaire. Question 7 : Dans l’approche de Friedman, le revenu réel est déterminé à long terme par : A) B) C) D) E) Le taux de croissance des facteurs de production. Des variations nominales. La masse monétaire. Le progrès technique. Des variables réelles uniquement. Question 8 : Soit une banque possédant 100 000 euros de réserves excédentaires, un coefficient d’encaisse e=10% et un taux de réserve obligatoire de r=9%. A) B) C) D) E) Les réserves excédentaires se réduisent de 90% de leur valeur précédente. La banque est obligée de garder 10 000 euros en réserve. Les réserves excédentaires se réduisent de 81% de leur valeur précédente. La création monétaire est de 81 000 euros. Il y a une fuite de monnaie fiduciaire de 10 000 euros. Question 9 : Selon la TQM : A) A court terme, les prix s’ajustent rapidement, reflétant toute modification de l’offre de monnaie. B) L’inflation est un phénomène monétaire. C) A long terme, toute modification de l’offre de monnaie induit une modification proportionnelle de l’offre de biens et de services. D) Le taux de liquidité de la monnaie est à peu près constant à long terme. E) La vitesse de circulation de la monnaie est différente au cours du temps. Question 10 : Si la vitesse de circulation de la monnaie est constante : A) L’équation générale des transactions (ou équation de Fisher) n’est pas respectée. B) Toute croissance de la masse monétaire est inflationniste. C) Un taux de croissance de l’économie inférieur au taux de croissance de la masse monétaire est inflationniste. D) Le stock d’encaisses réelles varie nécessairement dans un sens opposé à celui du revenu réel. E) Le stock d’encaisse réelles est nécessairement constant. Question 11 : Les contreparties de la masse monétaire comprennent : A) B) C) D) E) Les placements financiers des non-résidents. Les créances nettes sur les non-résidents. Les créances sur les administrations publiques. Les créances sur le secteur privé. Les dettes des non-résidents. Question 12 : La nouvelle stratégie de la BCE récemment communiquée : A) B) C) D) E) A été annoncée à Jackson Hole en août 2020. Consiste en une cible d’inflation moyenne flexible. (Précision : 2%) Doit ingérer un volet climatique. Intègre pleinement la gestion des changes comme l’EUR-USD. Consiste en un objectif d’inflation plus symétrique. Question 13 : Parmi ces objectifs potentiels, lesquels sont antagonistes : A) B) C) D) E) La stabilité des marchés financiers. La stabilité des prix. La stabilité des taux de changes. Le niveau d’emploi. La stabilité des taux d’intérêts. (Autre antagoniste : Lutte contre le chômage) Question 14 : Quel a été le niveau d’inflation en octobre 2023 ? Comment appelle-ton cette période ? Réponse : 4% sur 1 an et désinflation car en septembre 4,9% Question 15 : Les mesures non-conventionnelles de la politique monétaire : A) Incluent le « forward-guidance », une banque centrale qui fournit des indications futures de la politique monétaire. B) Incluent les achats d’actifs. C) Permettent de contourner le problème de taux d’intérêts court proche de 0. Question 16 : Le marché interbancaire est un marché sur lequel : A) Les banques s’échangent leurs excédents et leurs déficits en monnaie centrale. B) Les banques effectuent entre elles des opérations de refinancement à court terme. C) Les banques peuvent se refinancer auprès de la banque centrale à un taux d’intérêt directeur. Question 17 : Dans le modèle de régulation bancaire, l’orfèvre (ou le détenteur d’or) qui décide d’imprimer plus de reçus qu’il ne possède en réserve doit arbitrer entre : A) B) C) D) E) Ses actifs non liquides et ses actifs liquides. Son avarice et l’anxiété d’être insolvable. Prêter de l’or qu’il n’a pas et des prêts aux particuliers. Etablir des prêts bancaires et acheter de l’or. Fournir de la liquidité aux déposants et des prêts non liquides aux entreprises. Question 18 : Dans le modèle de régulation bancaire, quelles hypothèses font que la régulation n’est pas nécessaire ? A) Il n’y a qu’une seule banque et un seul déposant. B) La banque ne peut prêter de l’argent. C) La banque possède toute l’information nécessaire sur les déposants et les marchands. D) Les marchands paient toujours leurs dettes. E) Les déposants ne peuvent pas savoir si les marchands vont faire faillite ou non. Question 19 : Soit L la valeur de liquidation des marchands si ces derniers font défaut. Supposons que L soit beaucoup plus petit que K*, le cash-flow attendu du marchand. Si tous les déposants souhaitent retirer des fonds à t=1 alors : (notations : a proportion des déposants qui vont retirer à la première période, N nombre de déposants, S montant de l’épargne, M nombre de marchands, X montant du prêt accordé, § coût associé au stockage de l’argent, u probabilité de défaut) : A) Afin de rassurer les déposants, la réglementation stipule qu’un marchand ne peut pas faire défaut B) si L < (1-u) K* alors la liquidation permet de rembourser les déposants C) a[NS-(NS-MX) §/S] + ML est le montant qui peut permettre de payer les déposants D) a[NS-(NS-MX) §/S] + MK* est le montant qui peut permettre de payer les déposants E) Si L < (1-u) K* alors la liquidation ne permet pas de rembourser les déposants Question 20 : Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ? A) B) C) D) Le coût du crédit augmente quand les taux d’intérêt directeurs diminuent. Les banques gèrent un risque de taux d’intérêt. Le coût du crédit augmente quand les taux d’intérêts directeurs augmentent. Le coût du crédit ne varie pas en fonction du niveau des taux d’intérêts directeurs. E) Les banques résolvent les problèmes d’asymétries d’informations entre le prêteur et l’emprunteur. Question 21 : Le crédit pose un problème de sélection en raison : A) De sa nature spéculative. B) Du manque d’incitation de l’emprunteur à solliciter un prêt pour des investissements à haut risque. C) De la volatilité des actifs financiers. D) De l’incapacité du prêteur à exiger légalement des garanties suffisantes pour couvrir une perte en cas de défaillance de l’emprunteur. E) D’un manque relatif d’information du prêteur sur les risques des activités d’investissement de l’emprunteur. RATTRAPAGE : Question 1 : La règlementation bancaire : A) B) C) D) Est notamment constituée de l’assurance-dépôt. Vise notamment à limiter la prise de risques par les banques. Permet aux déposants de garder confiance dans le système bancaire. Relève de la compétence des différents gouvernements nationaux dans la zone euro. E) Relève de la compétence de la BCE pour toutes. Question 2: Le troc : A) B) C) D) E) Pose un problème de double coïncidence des besoins. Pose un problème de démultiplication des taux d’échange. Est une forme stable d’échange selon Michel Aglietta et André Orléan. N’a que très peu été utilisé dans les échanges commerciaux. N’est qu’une fable selon Adam Smith. Question 3 : Le taux de refinancement de la BCE : A) B) C) D) E) Est en principe l’instrument principal de la politique monétaire. A été fixé à 0% en 2016. Est aujourd’hui négatif. Est remonté en 2017 et 2018 avant la crise Covid. Va permettre de guider les taux interbancaires de la zone euro. Question 4 : La monnaie électronique : A) B) C) D) E) F) Prend notamment la forme de virements. Prend notamment la forme de portefeuilles/porte-monnaie électroniques. Comprend les crypto-monnaies. A cours légal sur le marché des changes. Est une monnaie internationale. Est déjà beaucoup plus utilisée que la monnaie fiduciaire. Question 5 : Dans les systèmes financiers contemporains, les banques exercent leur fonction d’intermédiation financière : A) B) C) D) E) Uniquement sur les marchés financiers. En achetant des actions. En achetant des biens immobiliers. Uniquement par le crédit bancaire. En achetant des titres de la dette publique. Question 6 : Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies : A) B) C) D) Tous les marchés de valeurs mobilières sont des marchés de court terme. Le marché des changes ne fait pas partie des marchés de valeurs mobilières. Le marché interbancaire est un marché de valeurs mobilières. Tous les marchés de valeurs mobilières participent au financement de l’économie. E) Le marché de l’immobilier est un marché de valeurs mobilières. (Marché de valeurs mobilières comprend les marchés monétaires (marchés interbancaires + marché des titres de créances négociables) et comprend les marchés financiers (marché des actions + marchés des obligations). Ce marché fait partie des marchés de financement (A NE PAS CONFONDRE AVEC FINANCIER). Question 7 : Les banques font de l’intermédiation financière : A) B) C) D) E) En achetant des biens immobiliers. En prêtant aux entreprises. En étant acteurs des marchés financiers. En achetant des titres de la dette publique. En prêtant aux ménages. Question 8 : Une opération de refinancement interbancaire : A) Se traduit par une hausse de l’agrégat M3. B) Augmente les réserves de la banque prêteuse. C) Se traduit par l’acquisition d’une créance interbancaire par la banque prêteuse. D) S’effectue en monnaie centrale scripturale. E) S’effectue sur le marché boursier. Question 9 : Quels pays ont connu des vagues d’hyperinflation ? A) B) C) D) E) F) Les Etats-Unis à la fin des années 2000. La France dans les années 1980. L’Allemagne dans les années 1920. Le Japon dans les années 1990. Le Venezuela en ce moment. Le Zimbabwe dans les années 2000. Question 10 : Le motif de précaution donne lieu à une demande d’encaisse : A) B) C) D) E) Qui ne dépend pas du taux d’intérêt. Qui ne dépend pas d’autres placements financiers proposés par la banque. Pour spéculer. Nulle. Qui est une fonction croissante du revenu national. Autre(s) partiel(s) : Question 1 : Le Bitcoin : A) B) C) D) E) Est coté sur le marché des changes. Est une monnaie décentralisée. Est une monnaie nationale. Ne remplit qu’imparfaitement la fonction d’intermédiaire des échanges. Remplit parfaitement la fonction de réserve de valeur. Question 2 : Définir « valeurs mobilières de placement » : A) B) C) D) E) Elles sont composées d’obligations à long terme. Elles sont composées d’actions. Elles sont composées des crédits grâce à la carte bancaire. Elles sont composées de crédits immobiliers. Elles sont composées des crédits à court terme octroyés aux agents économiques ayant un besoin de financement. Question 3 : Selon la théorie quantitative de la monnaie : A) La vitesse de circulation de la monnaie est différente au cours du temps. B) A court terme les prix s’ajustent rapidement, reflétant toute modification de l’offre de monnaie. C) Le taux de liquidité de la monnaie est à peu près constant à long terme. D) L’inflation est un phénomène monétaire. E) A long terme, toute modification de l’offre de monnaie induit une modification proportionnelle de l’offre de biens et de services. Question 4 : L’ESTER : A) Est calculé et publié par la Banque centrale européenne (BCE). B) Est calculé à partir des échanges monétaires entre des banques centrales nationales de la zone euro. C) Repose sur des enquêtes. D) A remplacé l’EONIA. E) Est un taux d’intérêt de référence utilisé depuis plus de 10 ans par les banques de la zone euro. Question 5 : L’évolution des formes de monnaie est caractérisée par un processus de : A) B) C) D) E) Matérialisation stable dans le temps. Dématérialisation stable dans le temps. Dématérialisation qui s’est accru récemment. Démonétisation progressive. Matérialisation progressive. Question 6 : Pour les économistes classiques, la monnaie : A) B) C) D) E) Se caractérise uniquement par sa fonction d’unité de compte. Se caractérise essentiellement par sa fonction de réserve de valeur. Se caractérise essentiellement par sa fonction des échanges. Ne saurait être demandée pour elle-même. Ne possède qu’une valeur d’usage. Question 7 : L’effet d’encaisses réelles : A) Est associé à une demande d’encaisses réelles proportionnelle au revenu nominal courant. B) Suppose une reconstitution des encaisses réelles lorsque les prix diminuent. C) Est incompatible avec la théorie quantitative de la monnaie. D) Repose sur une approche en termes de demande d’encaisses. E) A été développé notamment par l’école de Cambridge au début du XXe siècle. Question 8 : Mme Richard, client à la Société générale, remet un chèque à M. Henri, client à la BNP. Cette opération affecte : A) B) C) D) E) Le circuit monétaire des autres banques commerciales. Le circuit bancaire américain. Le circuit bancaire britannique. Le circuit bancaire de la Société générale. Le circuit bancaire de la BNP. (Précision : Impacte seulement le circuit bancaire de la banque qui encaisse le chèque). Question 9 : Au passif du bilan d’une banque, on trouve : A) B) C) D) E) Les crédits accordés. (Passif) Les dépôts collectés. Les capitaux propres. Les emprunts. Les dettes financières. Pour actif : crédit, titres, réserves, découvert, devises, créances, compte auprès de la BC (banque centrale). Pour passif : Dépôt, emprunts, capital, obligations, bénéfices, dettes. Question 10 : Si le taux de réserves obligatoires est de 10%, un dépôt de 100 000 euros peut créer : A) 100 000 euros. B) Jusqu’à 1 000 000 euros. (Précision : 10% de 100 000= 10 000, création monétaire= Dépôt/ Taux de réserves obligatoires, donc 100 000/ (1/100)= 1 000 000. C) Jusqu’à 10 000 000 euros. D) 5 000 000 euros. E) 0 euros. Question 11 : Qu’est-ce que la désinflation ? A) B) C) D) E) Une baisse des prix. Un ralentissement de la hausse des prix. Une inflation négative. Un ralentissement de l’inflation. Un synonyme de la déflation. Précision : Déflation signifie diminution/baisse des prix, inflation signifie augmentation/hausse des prix ; et désinflation signifie ralentissement de l’inflation (qui est lui-même la hausse des prix). Question 14 : La monnaie banque centrale : A) Comprend la monnaie fiduciaire. B) Est utilisée sur le marché interbancaire. C) Permet une transmission directe de la politique monétaire aux ménages et entreprises. D) Est comptabilisée dans M1. E) Est émise par les banques commerciales.