L'organe dentaire PDF

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Ce document présente une étude détaillée sur l'organe dentaire, y compris l'émail, la dentine et la pulpe. Il explique également la formation et la structure de l'organe dentaire.

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Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Université Saad Dahleb- Blida. Faculté de médecine. Département de médecine dentaire. Module : odontologie conservatrice et endodontie. 2ème année Médecine dentaire L’organe dentaire: ENSEIGNANT : Dr Griballah EP Ouazene...

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Université Saad Dahleb- Blida. Faculté de médecine. Département de médecine dentaire. Module : odontologie conservatrice et endodontie. 2ème année Médecine dentaire L’organe dentaire: ENSEIGNANT : Dr Griballah EP Ouazene 1 Généralités: Qu’est-ce que l’organe dentaire ? Classiquement la dent est décrite comme étant une unité composée de deux parties: la couronne et la racine. Actuellement; le concept de la dent est différent. La dent ne constitue plus qu’une partie d’un ensemble appelé « organe dentaire » et qui comprend la dent et ses tissus de soutien. Cette nouvelle idée de l’organe dentaire repose non seulement sur des concepts morphologiques mais aussi fonctionnels et dynamiques. Définition: L’organe dentaire: C’est un organe dur, blanchâtre, composé d’une couronne et d’une ou plusieurs racines implantées dans la cavité buccale et destiné notamment à broyer les aliments. L’organe dentaire se compose de deux parties: 1. L’odonte: émail +dentine+ pulpe. 2. Parodonte: cément+ complexe ligamentaire + os alvéolaire + gencive. Organe dentaire = odonte + parodonte. Fig 01 : l’organe dentaire Bien que le cément ait dans une certaine mesure des relations avec la dentine, il appartient au point de vue fonctionnel aux éléments de soutien de l’odonte. Le parodonte ou tissu de soutien est formé par : le cément, le desmodonte, l’os alvéolaire, et la gencive. L’endodonte est composé d’un parenchyme conjonctivo-vasculaire central que l’on appelle: pulpe. 2 RAPPEL EMBRYOLOGIQUE : Les dents se forment à partir des germes dentaires qui ont une double origine: Épithéliale à partir de la lame dentaire Conjonctive à partir du mésenchyme sous-jacent Les deux tissus réagissent par induction réciproque. L’ensemble émail-dentine-pulpe dérive du contenu du follicule dentaire. L’émail provient de l’épithélium interne de l’organe adamantin. Les odontoblastes, cellules périphériques de la papille dentaire élaborent la dentine; le reste de la papille devient progressivement la pulpe. Fig 03 : odontogenèse. Fig 04 : le follicule dentaire. 3 L’odonte : 1. L’émail : C’est une structure minéralisée d’origine épithéliale qui forme un recouvrement protecteur de la couronne des dents. C’est le tissu le plus minéralisé de l’organisme donc le plus dur. A. La formation de l’émail ou amélogénèse : La formation de l’émail résulte d’une séquence complexe d’évènement cellulaires et extracellulaire, la cellule responsable est l’améloblaste qui est détruite lors de l’éruption de la dent dans la cavité buccale, c’est pourquoi l’émail ne peut pas se régénérer en cas d’altération. Toutefois en cas d’altération de l’émail des précipitations de phosphate et de calcium d’origine salivaire ou exogène peuvent se produire (phénomène de reminéralisation). B. Composition de l’émail : 1. La phase minérale : Dans la forme mature de l’émail, elle représente 95% du poids, elle est constituée d’hydroxyapatite dont la plus grande proportion est le calcium, sa formule est Ca10 (PO4) (OH)2 cette maille cristalline peut comporter des éléments étrangers responsables des dyscoloration et défauts de l’émail. 2. La phase organique : Elle représente 1 à 2% du poids, et elle composée de lipides (42%), protéines (58%) et une faible quantité d’hydrate de carbone. 3.La phase aqueuse : Elle représente 3 à 4% du poids, et composée de 4% d’eau dont une partie se trouve à l’état libre, l’autre sous forme hydraté autour des cristaux, la forme libre intervient dans les diffusions ioniques (ions phosphate, Ca, fluor) et moléculaire (au cours des échanges dans le milieu buccal). C. Structure de l’émail : L’émail recouvre la dentine coronaire au-dessus du collet anatomique, son épaisseur est maximale au niveau de la zone occlusale et diminue au fur et à mesure que l’on se rapproche du collet où elle est mince. L’émail aprismatique : comprend deux couches : Une couche d’émail interne au voisinage de la jonction amélo-dentinaire. Une couche d’émail externe au niveau de la surface. L’émail prismatique : situé entre les 2 couches, L’émail prismatique est constitué d’assemblage d’hydroxyapatites arrangés sous forme d’unités compacte appelées: prismes. chaque prisme est enveloppé d’une gaine et séparé de son homologue par un espace rempli d’eau et de matière organique appelé: « l’espace inter- prismatique ». 4 En coupe transversale, ils ressemblent à un trou de serrure, avec la partie supérieure orienté vers la couronne et la base vers la racine. Cette architecture est désignée sous le terme: « Key-hole configuration ». Fig 04 Coupe transversale des prismes : aspect en trous de serrures. Chaque prisme est constitué de cristaux d’hydroxyapatite. Les différences d’orientation de ces substances vont donner naissance à des bandes appelées bandes de Hunter Shreger et aux stries de Retzius considérées comme des lignes d’accroissement. Fig 05 : stries d’Hunter-Schreger. D. Structure histologique de l’émail : 1. Les cristaux d’hydroxyapatite : L’émail est constitué de minces cristaux d’hydroxyapatite (bâtonnets), au microscope électronique leur longueur est d’environ 1040 à 2700 A° (Angstrom). Ils ont une structure hexagonale aplatie en coupe longitudinale. Ces cristaux sont longs, alignés en rangées correspondant aux améloblastes d’origine. 2. Les gaines de l’émail : Les structures prismatiques présentent à leur interface une gaine sous forme de bandes organiques denses et bien individualisées contenant un matériel riche en protéoglycanes. Ces gaines interviennent dans les mécanismes d’élasticité, de résistance de l’émail et dans les phénomènes de diffusion et d’échanges. 3. L’émail de surface : 5 Considéré comme aprismatique à 70% il semblerait que cette structure soit acquise, la surface de l’émail se modifiant avec le temps car exposée aux conditions alimentaires, flux salivaire et à la plaque bactérienne. 4. Cuticule de l’émail appelée cuticule de Nasmith : Une structure transitoire cohabite quelque temps avec la surface de l’émail appelée cuticule, cette cuticule reste présente à la surface des dents ayant fait leur éruption mais elle s’abrase rapidement et disparait. La pellicule acquise d’origine salivaire s’y substitue. 5. Les touffes et lamelles : L’émail contient quelques structures non minéralisées, ce sont des inclusions protéiques. Ces structures ou lamelles parcourent l’ensemble de l’émail, elles vont présenter un aspect linéaire et sont orientées selon le grand axe de la dent. Fig 06 : histologie de l’émail D. Les propriétés de l’émail : L’émail est un tissu dur, cassant, radio-opaque (claire à la radio), translucide (laisse passer la lumière) et vulnérable à l’attaque acide, l’émail sain est lisse et brillant. Au moment de l’éruption de la dent les processus de formation de l’émail sont achevés mais des changements vont se produire dans les première années, c’est la maturation adamantine. La structure de l’émail est conservée mais il y aura acquisition de composés minéraux (salive saturé en ions Ca et phosphate, alimentation, dentifrice, gel…) Ainsi l’augmentation de la charge minérale induire une diminution de la charge organique traduisant un processus de mutation. E. Changement continus de l’émail (après éruption de la dent) : L’émail ne contient aucune cellule mais il est pourtant loin de constituer une structure inerte. 6 Continuellement, des échanges ioniques de Calcium, phosphate et de fluor s’effectuent en fonction de leurs concentrations locales et du PH salivaire. En dessous d’un PH de 5,5 la matière minérale peut disparaitre aussi bien de la surface que de la partie centrale des cristaux d’apatite. Au-dessus d’un PH de 5,5 cette perte peut être compensée par un apport phospho- calcique. F. Rôles physiologiques de l’émail: Rôle d’échange avec le milieu buccal: Grace à sa structure poreuse, l’émail est impliqué dans des phénomènes d’échange avec le milieu buccal. Ses pores, qui sont chargés négativement sur leur surface, permettent la diffusion sélective des cations. Rôle esthétique: L’émail est translucide à l’état normal, il laisse voir la couleur de la dentine sous- jacente et la dent apparait de couleur blanc jaunâtre donc esthétique. Rôle de protection: L’émail protège la dentine sous-jacente conte l’abrasion lors des pressions mécaniques de la mastication. Grace à sa maturation post-éruptive, il protège la dentine et la pulpe sous- jacentes contre l’agression bactérienne. G. Vieillissement de l’émail: Il se traduit par: L’apparition de zones d’abrasion suite aux forces de mastication. La dénudation de la dentine sous-jacente. Le changement de couleur (noircissement). La diminution de la perméabilité. 7 2. Le complexe pulpo-dentinaire : fig07 : complexe pulpo-dentinaire : A. La dentine : Définition: C’est un tissu d’origine ectomésenchymateuse, elle constitue la masse centrale de la dent limitée en direction centrale par la pulpe et en direction périphérique par l’émail au niveau coronaire et par le cément au niveau radiculaire. C’est un tissu conjonctif minéralisé et avasculaire en connexion permanente avec la pulpe. Elle possède des lignes de croissance appelées les lignes de Von Ebner qui ressemblent aux stries Retzius de l’émail. Propriétés physiques: La dentine est une substance translucide. Moins dure que l’émail. Blanche jaunâtre. Moins cassante et plus élastique que l’émail. Opaque sur radiographie mais de moindre intensité que celle de l’émail Composition : elle est constituée de 70% de substance inorganique sous forme de cristaux d'hydroxyapatite ; la matière organique représente 20% de la dentine essentiellement du collagène, peu de protéines et 10% d'eau. 1. La dentine primaire : Elle se forme tout au long de la vie embryonnaire jusqu'à la formation complète de la dent ; elle est composée de 2 couches : ▪ Dentine périphérique ou mantle dentine : est située sous l‘émail et sous le cément. Elle est atubulaire ; chez l'homme d'épaisseur très réduite 80 à 100 u. ▪ Dentine circumpulpaire : elle est formée par la juxtaposition d'unités métaboliques (20000 à 60000/ mm2) parallèles entre elles et perpendiculaires au plafond de la chambre pulpaire. a. L'unité métabolique dentinaire : Elle est constituée par : Un prolongement cellulaire (cytoplasmique) issu d'un odontoblaste appelé fibres de Tomes. 8 Un espace pericytoplasmique qui entoure le prolongement cellulaire, comblé par des plexus polysaccharides et protéines collageniques. On note la présence de terminaisons nerveuses issues de l'innervation pulpaire. Entre 2 unités métaboliques voisines se trouve la dentine inter tabulaire fig 08: Un tubuli dentinaire qui contient le prolongement odontoblastique et une substance fluide appelée fluide dentinaire sécrété par les tissus pulpaires. Un manchon de dentine peritubulaire. b. Les tubuli dentinaires : Définition des tubuli dentinaires : ce sont des canalicules dentinaires qui traversent toute la dentine de la pulpe jusqu'aux jonctions amélo et cémento -dentinaires, ils contiennent les prolongements des odontoblastes, Fig 09 : Tubuli dentinaires et prolongement cytoplasmiques: leur section transversale est arrondie et diminue au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la pulpe par apposition de la dentine peritubulaire à l'intérieur des tubuli. Cette minéralisation progressive des tubuli est fonction de nombreux paramètres physiologiques, pathologiques ou réactionnels Des canalicules secondaires existent et représentent des branches de décision des précédents. C'est la présence de tubuli qui fait de la dentine un tissu perméable donc une voie de passage pour les fluides, les molécules et les bactéries. Le fluide dentinaire reste bien sûr immobile dans les tubuli tant que ces derniers restent fermés. c. Définition de la dentine peritubulaire : 9 elle entoure la paroi des tubuli, sa trame organique est dépourvue de fibres de collagène, on y retrouve des cristaux d'hydroxyapatite. Elle est donc plus minéralisée que la dentine intertubulaire. d. La dentine intertubulaire : Elle comble l'espace entre 2 unités métaboliques adjacentes ; elle résulte de la minéralisation du matériel matriciel synthétisé et sécrété par les odontoblastes. Il faut faire la distinction entre la dentine primaire élaborée lors de l'organogénèse de manière continue et les autres dentines qui se constituent une fois la dent formée et fonctionnelle. 2. La dentine secondaire (ou physiologique) : Elle se forme tout au long de la vie de la dent, elle présente moins de tubuli, son dépôt se fait de manière irrégulière. Il est plus important au niveau du plafond pulpaire que dans le reste de la cellule pulpaire. Cette apparition de dentine secondaire va réduire peu à peu le volume pulpaire (remaniement physiologique de la dentine). 3. La dentine tertiaire (réactionnelle -cicatricielle- de réparation) : Elle représente la réaction de la pulpe à une agression traumatique ou carieuse, c'est une apposition périphérique en réponse à une agression. B. La pulpe dentaire : La pulpe est un tissu conjonctivo-vasculaire qui occupe la cavité centrale de la dent entourée par la dentine minéralisée dont elle est séparée par la zone dentinogénétique. Elle n'est en continuité avec la circulation générale que par l'orifice apical. Aspect histologique de la pulpe : Au microscope optique on distingue deux zones: ✓ une zone périphérique: comportant 03 couches: ✓ La couche odontoblastique. ✓ La couche acellulaire de Weil. ✓ La couche cellulaire de Hol. ✓ une zone centrale : la plus étendue, avec de gros vaisseaux et nerfs. 10 Fig 10 : aspect histologique de la zone périphérique de la pulpe. Structure de la pulpe : 1. La substance fondamentale : C'est un gel colloïdal homogène riche en eau et en mucopolysaccharides. C'est dans cette substance que baignent les cellules, les noyaux et les nerfs, c'est également le lieu d'échanges métaboliques et nutritifs et le lieu où s'organisent les réactions de défense. 2. Les cellules : il existe 4 groupes de cellules. a. Les fibroblastes : Ce sont les cellules principales de la pulpe ; leur rôle est de se différencier en odontoblastes, de synthétiser et sécréter les éléments de la substance fondamentale ; b. Les odontoblastes : (cellules différenciées) Ce sont des cellules conjonctives hautement différenciées situées à la périphérie de la pulpe. Leur fonction essentielle est la dentinogenèse par sécrétion et transport des composants nécessaires à la minéralisation de la dentine. c. Les cellules de relais : Elles sont situées dans la région sous odontoblastique ; ce sont les cellules rondes de Weil ou cellule de Hol. d. Les cellules de défense : elles se retrouvent dans la pulpe au cours des réactions anti-inflammatoires et anti- infectieuses; elles se différencient si nécessaire en histiocytes, macrophages et en lymphocytes. Elles proviennent des cellules de réserve situées le long des vaisseaux qui se différencient si nécessaire. 3. Les fibres : La pulpe contient 2 principaux types de fibres : des fibres de collagène et des fibres élastiques; ces dernières sont situées dans la paroi des vaisseaux. Les fibres de collagène sont synthétisées par les fibroblastes et leur nombre augmente avec l'âge. Le tiers apical du canal contient souvent des canaux accessoires secondaires ou latéraux qui contiennent des diverticules pulpaires. Vascularisation : Elle se présente comme une unité circulaire terminale d'où sa fragilité. C'est un réseau vasculaire très dense et très complexe qui va maintenir le métabolisme cellulaire et le pouvoir réparateurs de la dentine ainsi que 11 les récrions anti-inflammatoires et anti-infectieuses. Cette vascularisation est constituée d'artères, de capillaires et de veines. Le réseau lymphatique : c'est le filtre protecteur et régulateur des fluides interstitiels, il joue un rôle dans les réactions anti-inflammatoires et anti-infectieuses par l'intermédiaire des lymphocytes. DX Innervation : L’innervation du complexe dentino-pulpaire dérive des branches maxillaire et mandibulaires du trijumeau (V). La pulpe est innervée par 2 types de fibres : les fibres sensitives les fibres motrices| La pulpe est un tissu richement innervé (le nombre total des fibres nerveuses qui pénètre l’apex 1900 pour les incisives, 2400 pour les molaires. Des terminaisons nerveuses pénètrent dans les tubuli s’enroulant autour des fibres de Tomes sous forme d’un réseau dense appelé « plexus de Rachkov » Sensibilité dentinaire : La dentine saine ou décalcifiée est sensible au contact, aussi toute irritation de la dentine se traduit par une perception douloureuse. De nombreuses controverses subsistent quant au mécanisme de transmission de la douleur ; cependant 3 théories semblent prévaloir. 1. la théorie de la conduction nerveuse: Existence d’une innervation intra-dentinaire fonctionnelle. Fig 11 : 2. la théorie hydrodynamique : ( Brannstrom 1963) Stimulation des fibres nerveuses par le mouvement du fluide dentinaire: Fig 12: 12 3. La théorie de la transduction: l’odontoblaste est un récepteur sensoriel. Fig13: Physiologie de la pulpe : La pulpe assure différentes fonctions : 1. fonction de formation : La dentinogenèse grâce aux odontoblastes. C'est la principale fonction de la pulpe ; formation de dentine primaire, secondaire ou réactionnelle par les odontoblastes embryonnaires et formation de dentine réparatrice par les odontoblastes de remplacement. 2. fonction de nutrition : La pulpe assure la vitalité de la dentine en apportant l'oxygène, les éléments nutritifs et le fluide dentinaire grâce au plasma pulpaire. 3. fonction de défense : Qui est triple - formation de dentine peritubulaire - formation de dentine péripulpaire - et en cas d'irritation sévère une inflammation pulpaire (cours sur les moyens de défense du CDP). 4. fonction neuro-sensorielle : Sensibilité de l'organe dentaire grâce à la pulpe (signe de vitalité dentaire). 4. Le cément radiculaire: De point de vue fonctionnel: le cément n’est vascularisé ni innervé, c’est un tissu protecteur qui sert d’ancrage aux fibres de SHARPEY De point de vue histologique nous retrouvons 2 types de cément: 1. le cément acellulaire ou primaire : Il se forme en premier juste après l'édification de la racine. Il est formé de collagène et de fibres du tissu conjonctif voisin. Il est peu épais au niveau du collet et augmente progressivement en direction apicale; il est recouvert par le cément secondaire. 13 Fig 14 : 2. Le cément cellulaire (ou ostéo- cément ou cément secondaire) : Il continue à se former longtemps après l'entrée en fonction de la dent. C'est l'équivalent de la dentine secondaire. Ce cément tend à fermer l'apex mais il n'y arrive pas tant que la pulpe persiste. Il y a apparition de nouvelles couches de cément durant toute la vie car la cémentogenèse commence dès l'éruption dentaire et est continue pendant toute la vie de la dent que celle-ci soit pulpée ou dépulpée, incluse ou sur l'arcade. Fig 15: 14

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