Fiche Axe Hypothalamo-Hypophysaire PDF
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This document details the anatomy and physiology of the hypothalamic-pituitary axis. It explains the location of the hypothalamus and pituitary gland, their interaction via the hypothalamic-pituitary portal system, and discusses the hormones produced by each region. The document also provides detailed information on the neurohormones ADH and oxytocin, explaining their function.
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CM5 : AXE HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRE : ❖ INTRODUCTION : Les glandes endocrines sont sous le contrôle de l’axe hypothalamo-hypophysaire (lien système nerveux-système hormonal). L’hypothalamus, l’hypophyse, les glandes endocrines forment le système neuroendocrinien (sans l’hypothalamus -...
CM5 : AXE HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRE : ❖ INTRODUCTION : Les glandes endocrines sont sous le contrôle de l’axe hypothalamo-hypophysaire (lien système nerveux-système hormonal). L’hypothalamus, l’hypophyse, les glandes endocrines forment le système neuroendocrinien (sans l’hypothalamus -> système endocrinien). LOCALISATION DU COMPLEXE HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRE : L’hypothalamus est une région du cerveau située au-dessus de l’hypophyse et entourant la 3ème ventricule (dans le diencéphale). Il est lié à l’hypophyse par l’infundibulum. L’hypophyse ou glande pituitaire est une glande endocrine qui se compose de l’antéhypophyse/adénohypophyse (partie avant) et la neurohypophyse/posthypophyse (arrière). L’hypophyse par l’action de neurohormones (sécrétées par l’hypothalamus) sécrète des hormones contrôlant diverses glandes endocrines. Les deux parties ont des origines embryologiques différentes, la posthypophyse provient d’un neuroépithélium (origine nerveuse) contrairement à l’antéhypophyse provenant d’un tissus épithélial dans la cavité buccale (poche de Rathke). Au fur et à mesure qu’ils se développent, ces deux parties se rejoignent formant l’hypophyse. L’hypothalamus se compose de cellules gliales, VS, corps cellulaires des neurones envoyant des axones au niveau de la posthypophyse. Ces corps cellulaires sont regroupés sous forme de noyaux, dont certains étant court s’arrête à l’infundibulum et d’autres sont long (allant jusqu’à la posthypophyse). C’est un centre nerveux d’intégration d’informations périphériques et centrales : régulateur de l’homéostasie et du comportement, centre régulateur de la faim et de la satiété sensible aux variations de la glycémie, récepteurs thermiques, reproduction. L’hypothalamus synthétise des neurohormones (ADH, ocytocine) agissant sur l’hypophyse et sur le SNA (via le tronc cérébral et la ME). L’hypophyse est protégée par l’os sphénoïde, elle se loge dans la selle turcique. SYSTEME PORTE HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRE : Les neurohormones hypothalamiques sont déversées dans l’adénohypophyse sans passer par la circulation générale. Met en lien l’hypothalamus et l’adénohypophyse par des petits capillaires (veineux). Dans ces capillaires, on trouve des terminaisons nerveuses de l’hypothalamus qui libèreront leurs neurohormones. Celle-ci atteindront la circulation veineuse, l’adénohypophyse et agiront sur les cellules endocrines (provoquant la libération de hormones : hormone adénohypophysaire). Dans la posthypophyse, le système porte n’intervient pas, les neurones sont directement liés aux VS de la posthypophyse et vont libérer des neurohormones dans le sang (ceci sera libérée dans la circulation générale via les VS de la PH). La posthypophyse ne produit pas elle-même les hormones mais sert de site de stockage et de libération pour les neurohormones hypothalamiques. CONNEXIONS DE L’HYPOTHALAMUS : La posthypophyse reçoit les terminaisons de neurones ayant pour origine les noyaux paraventriculaires, supraoptique. Ces neurones envoient des axones dans la posthypophyse et ces terminaisons axonales libèrent les neurohormones dans les vaisseaux sanguins et puis dans la circulation générale. Donc ces noyaux produisent ces neurohormones, celle-ci sont transportée le long des axones jusqu’au lobe postérieur de l’hypophyse, où elle est stockée et libérée en réponse à des stimuli appropriés. * L’ocytocine et l’ADH sont des neurohormones capables de se déplacer dans la circulation sanguine. HORMONE ANTIDIURETIQUE (ADH OU VASOPRESSINE) : L'ADH, ou hormone antidiurétique, est principalement produite dans le noyau supraoptique et le noyau paraventriculaire de l'hypothalamus, qui sont des régions du cerveau. Après sa production, l'ADH est ensuite stockée et libérée à partir de l'arrière de l'hypophyse, également appelée lobe postérieur de l'hypophyse. L'ADH joue un rôle crucial dans la régulation de la quantité d'eau dans le corps en contrôlant la réabsorption d'eau au niveau des reins. En cas de déshydratation, l’ADH agit sur le tube collecteur, tube contourné distal permettant une réabsorption d’eau et donc une diminution de volume d’urine. In fine, la volémie augmente (volume sanguin). 1/ Récepteurs ADH : Les reins possèdent des récepteurs spécifiques appelés récepteurs V2 pour l'ADH. Ces récepteurs sont principalement situés sur les cellules des tubules rénaux, qui sont les structures responsables de la filtration du sang et de la formation de l'urine. 2/ Perception de l'osmolalité sanguine : L'ADH est libérée en réponse à des signaux tels que l'augmentation de l'osmolalité sanguine (concentration de solutés dans le sang). Lorsque la concentration de solutés dans le sang augmente, ce qui indique une déshydratation potentielle, l'hypothalamus stimule la libération d'ADH. 3/ Augmentation de la perméabilité à l'eau : Lorsque l'ADH se lie aux récepteurs V2 présents sur les cellules des tubules rénaux, cela déclenche une cascade de signaux intracellulaires. En conséquence, les cellules des tubules rénaux augmentent leur perméabilité à l'eau. 4/ Réabsorption d'eau accrue : La perméabilité accrue à l'eau signifie que davantage d'eau peut être réabsorbée à partir de l'urine filtrée dans les tubules rénaux, à travers les parois cellulaires et dans le sang. Cela réduit la quantité d'eau excrétée dans l'urine et augmente la concentration d'urine, ce qui contribue à maintenir l'équilibre hydrique du corps. 5/ Réduction de la quantité d'urine : En réduisant la quantité d'eau perdue dans l'urine, l'ADH aide à prévenir la déshydratation et maintient la concentration d'électrolytes dans le sang dans une plage normale. L’OCYTOCINE : L'ocytocine est principalement produite dans les noyaux supraoptique et paraventriculaire de l'hypothalamus, qui sont des régions du cerveau. Une fois synthétisée dans l'hypothalamus, l'ocytocine est ensuite transportée le long des axones jusqu'au lobe postérieur de l'hypophyse, où elle est stockée et libérée en réponse à des stimuli appropriés. La contraction des muscles lisses dans l’utérus successives permet d’expulser le bébé. L’ocytocine libérée dans la posthypophyse se retrouve dans le sang et permet la contraction simultanée du col de l’utérus. Les mécanorécepteurs stimulé par la voie nerveuse permet la sécrétion d’ocytocine par l’hypothalamus (boucle positif). L’ocytocine stimule la lactation après l’accouchement à chaque tétée (stimulé par voie nerveuse sensitive permettant de contracter des cellules myoépithéliales et donc in fine permet la sortie de lait). Le système porte hypothalamo-hypophysaire fonctionne comme ci- suit : 1/ L'hypothalamus détecte les besoins du corps en hormones spécifiques ou les niveaux d'hormones circulantes. 2/ En réponse à ces besoins, l'hypothalamus produit des facteurs de libération (ou facteurs hypothalamiques) qui sont transportés par un réseau vasculaire spécialisé, le système porte hypothalamo- hypophysaire, vers l'antéhypophyse. 3/ Dans l'antéhypophyse, les facteurs de libération stimulent ou inhibent la production et la libération d'hormones spécifiques, appelées hormones adénohypophysaires. Ces hormones hypophysaires sont ensuite libérées dans la circulation sanguine. 4/ Les hormones hypophysaires voyagent dans tout le corps et atteignent d'autres glandes endocrines, telles que la glande thyroïde, les glandes surrénales ou les gonades, où elles stimulent ou inhibent la production d'hormones spécifiques. 5/ Les hormones produites par les glandes cibles influencent ensuite divers processus physiologiques dans le corps. Ce système complexe permet de maintenir l'homéostasie hormonale et de réguler de nombreuses fonctions corporelles, notamment la croissance, le métabolisme, la reproduction, le stress et bien d'autres. Les neurohormones sont de deux types : statines (inhibitrice) et libérine (activatrice stimulant la libération d’hormone hypophysiotrope) et permettront la libération d’hormones par l’antéhypophyse. Dans l’antéhypophyse, il y a des cellules glandulaires nommée hormonopoïétique (synthèse d’hormones) sécrétée dans la circulation sanguine. Donc l’hypothalamus, régule la libération d’hormones hypophysaires agissant sur le corps !!! * Diapos 22 à 24 à apprendre ! L’hypothalamus produit des neurohormones agissant sur l’hypophyse et permettant de libérer des hormones adénohypophysaires dans le sang (celle-ci agissent sur des glandes endocrines qui elles-mêmes produit des hormones périphériques provoquant une action dans le corps). Les tissus cibles sont innervées composées de neurones sensitifs reliées au SNC (ME -> TC agissant sur l’axe hypothalamo-hypophysaire). Par voie sanguine, l’hypothalamus perçoit certains phénomènes induit un rétrocontrôle nerveux (comme lorsque la concentration en neurohormones à la périphérie est élevée (rétrocontrôle négatif).