F4 Histoire du TS PPT1&2.docx

**[De la charité à l'aide sociale ]** **[Winston Churchill (1874-1965) :]** « Plus vous saurez regarder loin dans le passé plus vous verrez loin dans le futur. » - Le message transmis est que notre présent est forcément issu du passé. **[Code Hammourabi :]** Roi de Mésopotamie, vers 1750...

**[De la charité à l'aide sociale ]** **[Winston Churchill (1874-1965) :]** « Plus vous saurez regarder loin dans le passé plus vous verrez loin dans le futur. » - Le message transmis est que notre présent est forcément issu du passé. **[Code Hammourabi :]** Roi de Mésopotamie, vers 1750 avant J-C « ... Faire en sorte que le fort n'opprime pas le faible » - Gestion & Équilibre entre différents types de populations **[Loi du Talion : ]** Ce sont les règles de sagesse, de vie sociale & familiale, d'organisation économique et salariale, de justice. **[Objectifs : ]** Situer l'évolution de la perception et du traitement des questions de : - Pauvreté/ Mendicité - Maladie - Handicap - Enfance abandonnée De l'Antiquité jusqu'au XXI^ème^ siècle. **[Gravures : ]** Montre les condtions de misère de personnes en situation de pauvreté. Elle montre que cette misère était très importante/grande. La mendicité se faisait dans des endroits dans lesquels cette pratique serait interdite de nos jours, la mendicité pouvait se faire à proximité d'une église ou d'un hospice par exemple :  [**Préambule : le don** : ] Charité : aux origines du travail social - Introduction : Nicolas Rolin, chancelier du Duc de Bourgogne 15^ème^ siècle - Charité : ordres religieux & actions de l'Église - Doctrine de l'église - Pauvreté, mendicité,... : de valorisation à répression **[Préambule : ]** Altruisme -- don : sentiment & pratique universels ? fin du 19^ème^ siècle Solidarité : fondement & nécessité pour l'équilibre & la survie d'un groupe Un mécanisme sociétal, il n'y a pas de société ou groupe sans solidarité. Un mécanisme de solidarité fait en sorte que la société mette en place un mécanisme d'entraide composer de règles plus ou moins formelles qui doivent être mises en place dans une société. **[Introduction :]** Exemple de Nicolas Rolin, Chancelier du Duc de Bourgogne 15^ème^ siècle Contexte historique du 15^ème^ siècle : - Guerre de 100 ans (1337-1453) - Rivalité France-Bourgogne - Épidémies de peste - Grande pauvreté - Mendicité, vagabondage en augmentation But : - Rattraper les choses en faisant. Les bonnes actions dans sa vie pour avoir une place au paradis. À cette époque les personnes faisaient des bonnes actions dans le but d'échapper à la sanction de dieu. La jeune épouse de Nicolas (Guigone de Salins) - « Échappera-t-il à la sanction de Dieu quand pour lui, l'heure de quitter ce monde de Dieu quand pour lui encore espérer sa modeste part de paradis ? » Acte fondateur des Hospices de Beaune (ouvre de miséricorde) :... faire échange des biens temporelles qui m'ont été élargis pour la bonté divine (...) dès maintenant et à perpétuité j'érige & fais construire & bâtir avec dotation un hôpital de la ville de Beaune pour la réception, usage miséricorde = empathie Soins & Assistance : C'est un moment clé pour le développement de la charité. **[Charité : aux origines du Travail Social]** **[Charité, ordres religieux & actions de l'Église : ]** « La charité prend patience, la charité rend service, elle ne jalouse pas, elle ne plastronne pas, elle n'enfile pas d'orgueil, elle ne fait rien de laid, elle ne chercher pas son intérêt. Elle ne s'irrite pas, elle n'entretient pas de rancune, elle ne se réjouit pas de l'injustice, mais elle trouve sa joie dans la vérité. Elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout », (...) Paul de Tarse, 1^ère^ épitre aux Corinthiens 12, 13 : - La motivation de la charité a évolué, elle est passée d'une envie de se sauver à offrir des moyens aux personnes dans le besoin pour les sortir de leur situation. Il y a une idée dans l'amour de l'autre. Elle est souvent représentée par une femme qui donne les 2 seins à 2 enfants. Caritas : œuvre d'entraide d'origine religieuse 1901 Bénévole : qui veut bien **[Ancrage religieux de l'assistance : ]** « Il faut tout et surtout se préoccuper de l'assistance aux infirmes de manière à les servir exactement comment servirait le Christ en personne, car il a dit : j'étais malade et vous m'avez visité » Règle de Saint Benoit (480-547) - Obligation et devoir de charité - Soins du corps et soins de l'âme - Administration hospitalière (dès le 5^ème^ siècle) code justinien - Maladreries, léproseries, Hospices - Hôtel-Dieu dans les grandes villes (12^ème^ siècle) - Ordres hospitaliers (début du 12^ème^ siècle en France) Cette règle se soucie des personnes infirmes (qui souffre pour le Christ on valorise la pratique de la charité. Ça doit être la pratique du bon chrétien. Ce sont des aspects d'éducation morale & religieuse. **[Conséquences de cette réflexion théologique : ]** Il y a des œuvres de miséricorde codifiés 12^ème^ siècle qui implique un devoir pour les chrétiens : - Nourrir les affamés - Désaltérer les assoifés - Vêtir les démunis - Soigner les malades - Visiter les prisonniers - Enterrer les morts - Implique devoir pour chaque chrétien Les ordres religieux s'emparent jusqu'à s'en faire une règle pour certains. Ainsi les Antonins, les Trinitaires, les frères du Saint-Esprit et les Hospitaliers transforment la charité en une pratique d'assistance collective. **[Doctrine de l'Eglise : fonctions et acteurs de la charité :]** - Aumône : Assistance (moine aumône) : rôles et fonctions spécifiques - Fonction du riche (aumône) et du pauvre (prière) : échanges de bons procédés - Pauvreté volontaire : image du Christ (dès 12^ème^ siècle) - Ordres mendiants : dénonciation des abus dans le clergé Dans l'islam (Zakat) et dans le judaïsme (Tsedaka), l'entraide est un pilier important. **[Typologies des pauvres & organisation de la charité : ]** Catégories (30 à 50 % de la population) - Femmes seules, veuves - Compagnons, manouvriers, saisonniers - Paysans, petits artisans, Domestiques Distinction peu à peu entre « valides » et « non-valides » - On se demande si la personne a vraiment besoin de la charité. L'image de la précarité et mendicité change aussi. La société et les autorités se posent des questions sur la pratique de la mendicité. L'église, comme évoqué, actrice principale de la charité dans les premiers temps. La charité de pratiquait dans les : - Abbayes, monastères, Eglise - Hospices, Hôpitaux, Asile - Maladreries, Léproseries (lieux où les personnes dans le besoin peuvent se rendre pour avoir de l'aide. **[L'Hôpital St-Jean Sion ]** L'hôpital de St-Jean est mentionné pour la première fois en 1164. Il se trouvait (comme une maladrerie/léproserie) en dehors des murs de la ville. L'hôpital accueillait des pauvres (adultes locaux, vagabonds, vieillards ou enfants/orphelins), et des malades physiques et psychiques. La population et la prise en charge changeait bien au fil des siècles, les personnes de l'institution devaient si possible travailler pour leur pension. L'hôpital a été reconstruit à la fin du 18^ème^ siècle à l'endroit initial. En 1937 l'ancien « hôpital » est divisé en 2 secteurs : 1. Institution exclusivement médicale 2. Institution qui s'occupait/aidait les pauvres (depuis 1987 une association le gère comme centre culturel). **[Perception de la richesse et de la pauvreté : ]** L'ordre social (et son maintien) est considéré comme légitime (œuvre divine) La question de l'égalité ne se pose pas (sauf égalité devant Dieu) Principes de solidarités communautaires et familiales Connotation « positive » de la pauvreté (pas un problème social) Pauvreté et Charité : des vertus chrétiennes, doctrines/discours de l'église mais pas seulement... Zakat, un des piliers de l'islam, Tsedaka dans le judaïsme **[Mendicité et vagabondage : vers contrôle et répression :]** L'exemple du Valais : 1^ères^ mesures (supposées au 16^ème^ siècle 1514, Bailli Augustini : Il faut « réprimer totalement la mendicité et cette multitude de rôdeurs et de vagabonds, qui ne font qu'une pépinière de voleurs. » Les pauvres, comme menace Les « dizains » doivent entretenir leurs pauvres **[L'ordre social : les puissants (potentes) et les pauvres (pauperes) :]** « Les pauvres étant nés tels ou étant réduits à cette condition par l'ordre de la Providence (la volonté de dieu), ne doivent pas songer à vivre ni abondamment ni délicieusement. Ce n'est leur ôter la liberté que de les enfermer, c'est leur ôter leur libertinage. » l'Évêque de Grasse 17^ème^ siècle Il y'a un mécanisme de répression de la pauvreté en disant que c'est l'ordre des choses. Ces pratiques font que la pauvreté et sa perception se péjore, on perçoit les personnes précaires comme des paresseux et inutiles. Ce changement s'explique par le développement d'une forme de capitalisme (colonisation) et de la classe sociale du le bourgeoisie. Il y'a des mécanismes de criminalisation qui se met gentiment en place. Il y'a gentiment une distinction de valide et non-valide, les gens sont mis au travail. Cette mise au travail se fait par des contres prestations. Une valeur du travail nait. Dès le 14ème siècle jusqu'au 19ème siècle (interventions croissantes). Le travail a une place sociale et une reconnaissance, avec la contre prestation, enfermement, privation de droit. Toutes ces mesures se mettent en place (pas dans les mêmes temporalités). On commence à se poser des questions sur le pourquoi du comment. Les fonctions et les tâches passent de l'église/religion à du laïque et de l'état. Mais cela se fait sur une grande période. La charité portée par l'église évolue vers la charité libre et philanthropique (aider les autres sans rien attendre en retour) (19ème siècle). **[L'exemple de la France de Louis XIV et du « Grand renfermement » :]**  Louis XIV décide que la population marginalisé (pauvres, malades, etc.) doit être recensée, contrôlée et rassemblée dans des lieux spécifiques) d'où l'appellation hôpital de la charité/enfants). C'est quelque chose à la fois laïque de par la prestation/administration mais les traitements qui ont toujours un côté religieux. **[De la charité à l'aide sociale Partie 2]** **[Introduction : RAPPELS : ]** Mesures de lutte contre la mendicité et le vagabondage Identification -- contrôle Interdictions (chasse-gueux (ceux qui chassés les mendiants) à FR) -- Restrictions -- Autorisations Mendiants étrangers renvoyés dans leur lieu d'origine (CH décision Diète 1551) Punitions -- Amendes -- emprisonnement Moralisation -- redressement Obstacles / Limitations (mariage) Mise au travail des valides /maison de Force -- Dépôt des pauvres (contre-partie ou « contre-don ») Organisation de l'assistance (ex. : glockmann à FR) **[Fin de l'Ancien Régime et Révolutions : fin 18^ème^... : ]** 1^ère^ moitié du 18^ème^ siècle ressemble au siècle précédent (ex. Grand Renfermement Louis XIV) : - Amende, enfermement et déportation : mise au travail -- Assistance 1^ères^ critiques des conditions d'enfermement émises par les humanistes des « Lumières » : - « Tri des pensionnaires » : malades, prisonniers et pauvres. - Intervention de médecins progressistes ; développement des sciences Distinction / séparation entre hôpital, asile, orphelinat et prison : - Séparation des populations : malades, personnes âgées, personnes handicapées (progressivement physiques, mentales, psychiques), enfance « abandonnée », délinquant.e. s mineur.e. s / adultes, ... **[Pour en savoir plus : les Lumières : ]** Mouvement littéraire, culturel et philosophique du XVIII^ème^ siècle, les Lumières sont incarnées par des philosophes comme Rousseau, Montesquieu ou Voltaire. But à la connaissance, l'égalité, la liberté face à la superstition, l'intolérance et la tyrannie. « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire. » Voltaire A ce moment-là, les choses se développent en termes d'approche, de pédagogie et d'éducation mais aussi en termes de rationalisme et individualisme. **[De la charité à la bienfaisance/philanthropie :]** *Suzanne Necker et son Hospice de la Charité* : - Vaudoise, née Curchod à Crassier : une personnalité des « Lumières » - Protestante et philanthrope - Fondatrice de l'Hospice de la Charité, 1778 Paris, elle le fond avec une méthode qui tient compte des progrès. Elle va mettre l'accent sur la santé, le rôle social. - Hospice qui deviendra hôpital Necker, actuel - Conception « moderne » application de connaissances médicales du moment, bienfaisance plutôt que Charité (santé, corps, société plutôt que gagner son paradis) *JJ Rousseau et les révolutions américaines et françaises :* - Le contrat social (1746) Le pouvoir appartient au peuple qui délègue à des élu.e.s (convention/contrat) les élu.e.s s'engagent pour le peuple = représentant.e.s du peuple. Fondements de la démocratie moderne. - Les Révolutions - L'Indépendance Américaine (1776) : - « Tous les hommes sont créés égaux. Ils sont doués par le créateur de certains droits inaliénables : parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. » (Abolition de l'esclavage 1865 seulement) **[La Révolution Française (1789) :]** Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen : - « Les hommes naissent et demeurent égaux en droits, les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité comune. » - « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme : ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression. » Constitution Française (1793) - « Les secours publics des personnes hors d'état de travailler sont une dette sacrée » pauvreté = responsabilité collective, de la société et de l'État. - L'État défend : Liberté -- Égalité -- Fraternité **[La gestion de la pauvreté : de la mendicité à l'assistance : ]** Développement de la législation contre la mendicité : l'exemple du Valais au 19^ème^ siècle - Loi de 1803 à limitation territoriale, Droit pour les « bons » ou interdictions pour les « mauvais » mendiants - Loi de 1827 à la mendicité est interdite, Assistance obligatoire de la parenté (4^ème^ génération) - Arrêté de 1850 (Lié à art. de Cst. CH de 1848) à organe de recensement et de surveillance : comité de bienfaisance, sanctions / amendes / enfermement / distribution de l'assistance selon catégories **[Catégorisation et mesures face aux mendiants / pauvres en CH :]** 19^ème^ et début 20^ème^ siècle Distinctions entre : 1. Valide -- invalide (capacités physiques et mentales) 2. Digne -- indigne (comportement sociale, moral, religieux et fonction de cela la personne sera classée) 3. Bourgeois -- non bourgeois (spécifique à la CH ; offre d'assistance, bourgeoisie qui gouvernait) 4. Indigène -- étranger (du lieu, de la région ou venant d'ailleurs) Rejet/Exclusion -- Astreinte au travail -- Interdiction Bienfaisance -- Contrôle -- Répression -- Enfermement Entre aide & contrôle **[Mesures mises en place ou développées : ]** Le décret de 1850... la loi de 1898 sur l'assistance en Valais Obligations faites aux communes : - Organisation -- identification -- Contrôle -- Collecte - (Re)Distribution (bienfaisance) - Comité de Bienfaisance (non plus charité mais assistance ciblée et contrôlée) - Caisse des pauvres - Solidarité et obligations familiales - Début de laïcisation mais trop de besoins : apports de l'Église - L'Église et la logique communale **[Rôles et tâches du Comité de Bienfaisance : ]** - Récolter les dons et gérer la caisse des pauvres - Distribution des dons et contrôle des situations de nécessité ; mais également comportements et droits - Superviser et contrôler les possibilités de soutien intrafamilial - Rentre compte à l'autorité cantonale - Rôles réduits de l'Église et développement des associations de Charité Libre / Philanthropiques - Aide et contrôle de populations pauvres - Nouvelle finalité : prévenir et insérer, réinsérer les personnes pauvres ou nécessiteuses. - Moralisation de la société et des groupes à risques - Tentative de limitation du mariage afin de limiter les naissances et donc la reproduction des problèmes (eugénisme, stérilisation forcée années 1970-80) - Naissance et développement de tâches et fonctions spécifiques, dans un cadre « institutionnalisé » préfigurant une forme de Centre Médico-Social. - Renforcement accru de la laïcisation (rôle et responsabilité de l'État) de l'assistance **[1850-1950 : évolution de la question sociale : ]** Laïcisation et structuration de la Bienfaisance / Assistance Charité libre/privée -- Œuvres de charité -- mouvements philanthropiques Mouvement « hygiénistes » (croix bleue puis ligues...) Initiative privée Assistance (fin 19^ème^ siècle et début 20^ème^ siècle, puis Aide Sociale (après 1945) Responsabilité collective et sociale ; rôles de l'État Mise en pratique lente des principes de la Révolution française : Liberté -- Égalité -- Fraternité **[Entre conservatisme et progressisme 1850-1918 :]** - Révolution industrielle - Mouvement ouvrier et social (luttes, revendications) ; pacifisme - Doctrine sociale de l'Église : catholicisme social - Solidarisme : théorie de la justice sociale / droits et obligations individuels et collectifs - Mouvement féministe (suffragettes) - Mouvement de laïcisation (surtout France) - Influencent le passage de la notion de la Charité / Philanthropie vers l'assistance (puis dès 1945 vers l'aide sociale / action sociale) **[Réponses politiques et sociales : fin 19^ème^, début 20^ème^ siècle : ]** **[Solidarisme (Léon Bourgeois)]** - Dette sociale (chacun.e est redevable) et quasi-contrat (engagement moral) - Droit et devoirs ; protection sociale - Contribution commune ; donner -- recevoir -- rendre - Justice sociale, répartition des richesses / Salaire minimum et impôt sur revenu **[Mutualisme (Peter Kroptkin 1842 -- 1921)]** - Coopération = mécanisme de survie des sociétés ; pérennité, évolution - Entraide (coopération) = facteur déterminant de l'évolution des institutions - Solidarité indispensable à l'entraide, non attente de récompense mais instinct de solidarité **[Formalisation de l'assistance, puis de l'aide sociale : ex. du VS]** Loi de 1898 - Élargissement des bénéficiaires : indigents, nécessiteux, malades pauvres/aliénés/vieillards/infirmes, enfants malheureux et abandonnés - Répression de la mendicité et du vagabondage - Devoirs d'assistance des parents, de la commune d'origine, de l'Ett - Idem pour l'enfance malheureuse et abandonnée - Aide/secours ne sont pas un droit (idem encore dans loi sur l'assistance de 1926) Loi de 1926 - Selon CO responsabilité première des parents - Apparaît la notion d'enfant vicieux - Répartition État -- Commune d'origine et de domicile - Restrictions selon le comportement social, moral,... - Principe d'un remboursement de l'aide reçue - Pénalisation des manquements et erreurs des instances ou personnes responsables Loi de 1955 Pas d'étatisation stricte de l'assistance Répartition plus équitable entre commune d'origine et commune de domicile Augmentation de la participation du canton Pas d'impôt supplémentaire (maîtrise des coûts) Complétementaire à l'AVS (1947) *Rem. L'enfant vicieux (indiscipliné, désobéissant, délinquant) est devenu un enfant difficile « caractériel » ou inadapté « cas social »* Loi (VS) sur l'intégration et l'aide sociale de 1996 (règl. 2011) - Principe de solidarité : cohésion sociale, prévention de l'exclusion - « L'unité » familiale pourvoit à l'entretien - Subsidiarité de l'aide sociale - Domiciliés, séjournant ou de passage dans le canton (ne s'applique pas aux demandeurs d'asile) - Part grandissante à charge du canton - Normes sociales CIAS **[Développement de la sécurité sociale en CH :]** 1850 -- 1918 - Réglementations nationales - Protection de travailleurs (1877) - 1911 CC promotion des CCT (Élaboration des assurances sociales de type « mutuelles ») 1918 -- 1945 - Mise en place des premières assurances sociales - Assurance accident (1918) - Assurance perte de gain (service militaire 1940) - Subventions et allègements fiscaux aux caisses maladies -- de pension -- de chômage - Assurance invalidité (AI 1961) **[En résumé :]** Les 4 temps dans la gouvernance des pauvres (selon Tabin, Frauenfelder, Togni, Keller, 2008) 1. Les principes fin 19^ème^ siècle : quels sont les destinataires ? Qui paye ? Mesures complémentaires car crises et migrations ; enjeux communaux 2. L'adaptation 1905 -- 1940 : différencier chômage et assistance 3. La contingence 1945 -- 1974 : 30 glorieuses, dernier filet face à l'inadaptation sociale ; assistance considérée comme inutile mais au cas où... 4. La gestion 1990... : formalisation de l'aide sociale = droit / limites de la solidarité : entre remise en question / conditions d'octroi et projet de RMI Ancrage du principe de prestations / contre-prestations