Corrigé Liste d'étude de la SAÉ 1 - PDF

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Summary

Ce document est un corrigé d'une liste d'étude sur l'histoire et la culture des Autochtones d'Amérique du Nord. Il décrit les migrations, les différentes familles linguistiques et les modes de vie des premiers occupants.

Full Transcript

Liste d’étude SAÉ 1 - L’expérience des Autochtones et le projet de colonie Consignes : Réponds aux 10 questions suivantes en composant un texte suivi (d’un ou de quelques paragraphes) dans lesquels tu fais des liens entre les différents aspects de la question posée. Essai...

Liste d’étude SAÉ 1 - L’expérience des Autochtones et le projet de colonie Consignes : Réponds aux 10 questions suivantes en composant un texte suivi (d’un ou de quelques paragraphes) dans lesquels tu fais des liens entre les différents aspects de la question posée. Essaie d’abord de répondre sans consulter tes notes (exercices et corrigés), puis consulte les corrigés pour compléter tes réponses. 1. Nommer et expliquer les migrations à l’origine du peuplement du nord-est de l’Amérique. Il y a environ 30 000 ans (p.12), lors de la période glaciaire, se produit la première migration des ancêtres nomades des Autochtones de l’Asie vers l’Amérique. Selon l’hypothèse la plus répandue chez les historien.nes, les premiers occupants auraient passé du continent asiatique au continent nord-américain par la Béringie, un passage terrestre formé de glace reliant l’Asie et l’Amérique du Nord, qui est aujourd’hui submergé par l’eau. C’est en suivant le gibier qu’ils chassaient pour survivre que les ancêtres des Autochtones auraient emprunté ce passage. 1 1 Service national du RÉCIT, domaine de l'univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA). Pendant des milliers d’années, ils occupent ce qui correspond aujourd’hui aux territoires de l’Alaska, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest, parce que des glaciers les empêchent de se déplacer ailleurs en Amérique du Nord. Il y a environ 12 000 ans, la fonte des glaciers causée par le réchauffement climatique libère des corridors libres de glace, donnant accès aux animaux - et aux premiers occupants qui les suivent - à de nouveaux territoires dans le nord-est de l’Amérique, notamment le territoire actuel du Québec (p.15 du manuel). 2 2. Nommer et caractériser les premiers occupants du territoire : familles linguistiques, territoire occupé, mode de vie. Expliquer les liens entre ces trois éléments. Les premiers occupants s’établissent sur des territoires très variés et adaptent leur mode de vie à leur environnement. Ainsi, les ancêtres des Autochtones développent des cultures, des langues et des activités de subsistance distinctes, liées au territoire qu’ils occupent et aux ressources naturelles s’y trouvant, ce qui les divise en trois familles linguistiques : la famille inuite, la famille algonquienne et la famille iroquoienne. Au sein d’une même famille linguistique, on compte différentes nations autochtones qui partagent des caractéristiques communes liées à leur mode de vie. 2 Service national du RÉCIT, domaine de l'univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA). Par exemple, les Iroquoiens (regroupant toutes les nations appartenant à la famille linguistique iroquoienne, par exemple les Hurons-Wendats, les Ériés, les Iroquois, etc.) s’installent sur des terres fertiles, souvent près de l’eau, et réalisent que leur milieu est propice à l’agriculture. Cette activité de subsistance nécessite toutefois un travail quotidien, c’est pourquoi les Iroquoiens fondent des villages durables/permanents près des champs qu’ils cultivent. Ils construisent donc des maisons longues pouvant accueillir entre 25 et 60 personnes (p.26). Les nations que regroupe la famille linguistique iroquoienne développent donc un mode de vie sédentaire en raison de leur principale façon de se nourrir : la pratique agricole. Ils cultivent principalement le maïs, la courge et le haricot (souvent appelés les Trois sœurs dans les communautés autochtones3), et complètent leur alimentation par la chasse et la pêche (p.24). Par ailleurs, les Algonquiens (regroupant toutes les nations appartenant à la famille linguistique algonquienne, par exemple les Innus, les Micmacs, les Malécites, etc.) occupent un très grand territoire dont le climat et la végétation varient énormément selon les saisons (p.21). Ils se déplacent donc à des moments précis de l’année pour suivre les animaux qu’ils chassent et pour profiter des ressources disponibles sur le territoire. Leur principale activité de subsistance est la chasse, mais ils complète avec la pêche et la cueillette de fruits et de noix. Ainsi, leur mode de vie est nomade, puisqu’ils ne s’établissent pas définitivement au même endroit et installent des habitations faciles à monter (et à démonter) appelées wigwams (p.22). Il s’agit de tentes coniques dont la structure est construite à l’aide de perches (longues tiges de bois) et recouverte d’écorce et/ou de peaux d'animaux. Au printemps, ils s’établissent près de cours d’eau navigables pour faciliter leurs déplacements en canot. À l'automne, ils se déplacent vers la forêt, leur territoire de chasse, pour y trouver du gros gibier (caribou, orignal, chevreuil) et des animaux à fourrure (castor). L’hiver, ils utilisent des toboggans, une sorte de traineau, pour déplacer de lourdes charges comme le gros gibier, et ils portent des raquettes pour éviter de s’enfoncer dans la neige. Finalement, la famille linguistique esquimo-aléoute (p.18) (constituée d’une seule nation : les Inuits) occupe les régions de l’Arctique, où le climat est difficile, le sol est gelé à longueur d’année et la végétation est presque inexistante. Comme les Algonquiens, les Inuits sont nomades, car ils déplacent leur campement selon les saisons pour suivre les animaux qu’ils chassent. Les Inuits vivent donc de la chasse et de la pêche, mais complètent leur alimentation avec des œufs, des algues et des fruits de mer (p.19). L’hiver, ils construisent des igloos sur la 3 https://agriculture.canada.ca/fr/science/science-racontee/realisations-scientifiques-agriculture/trois-soeurs-valori sation-dune-culture-autochtone-ancestrale-son-potentiel-alimentaire banquise, et pour se garder au chaud, ils portent des parkas, une combinaison fabriquée avec plusieurs couches de fourrure. Sur la neige, ils se déplacent à l’aide de traineaux dont les patins sont en os et en ivoire (p.20). L’été, les Inuits installent leur campement sur la terre ferme et près de l’eau avec des tentes (appelées tupiqs4) pouvant ressembler aux wigwams des Algonquiens, conçues avec des perches (longues tiges de bois) et des peaux d’animaux (caribou/phoque). Ils se déplacent en kayaks ou en oumiak (+ gros que le kayak) pour chasser et se déplacer sur l’eau (p.20). 4 https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/tupiq 3. Définir les rapports sociaux chez les Autochtones : structures patrilinéaires et matrilinéaires (dossier 2), rôles des chamans (dossier 2), rôles des hommes et des femmes (dossier 1), éducation des enfants (dossier 1), partage des biens (dossier 2), tradition orale (dossier 2), don et contre-don (dossier 2). Famille Responsabilités des femmes Responsabilités des hommes linguistique Chasser le petit gibier Chasser le gros gibier Préparer les repas Pêcher Éduquer les jeunes enfants Construire les habitations et les Initier les filles aux tâches domestiques palissades entourant le village Cueillir des fruits et des noix Fabriquer des armes et des outils Iroquoiens Fabriquer des objets (poterie) Enseigner aux garçons les techniques de Récolter sève des érables chasse, de pêche et de construction Travaux agricoles Commercer (p.25) Se battre en temps de guerre (p.24) Chasser le petit gibier Chasser le gros gibier Préparer les repas Pêcher Éduquer les jeunes enfants Construire les habitations Initier les filles aux tâches domestiques Fabriquer des armes et des outils Algonquiens Cueillir des fruits et des noix Enseigner aux garçons les techniques Fabriquer les vêtements et les objets chasse et de pêche (contenants d’écorce) Commercer Pêcher (à l’occasion) (p.22) Se battre en temps de guerre (p.22) Chasser le petit gibier Chasser le gros gibier Préparer les repas Chasser les mammifères marins Éduquer les jeunes enfants (phoque/morse) Initier les filles aux tâches domestiques Pêcher Fabriquer les vêtements Construire les habitations et les Inuits Ramasser des œufs, des algues et des embarcations fruits de mer Fabriquer les outils et les armes Pêcher (harpons) Dépecer les animaux ramenés par les Initier les garçons aux techniques de hommes chasse et de pêche et à la fabrication des (p.18) embarcations (p.19) Famille Structure Organisation Prise de décision linguistique Matrilinéaire Élaborée (car beaucoup de monde réuni) Grande influence des femmes (p.30) Famille élargie : plusieurs familles nucléaires Clan : chef de guerre et chef civil La filiation (transmission de descendant de la même lignée maternelle dans une désigné par une « mère de clan » la parenté) s’établit de mère maison longue Village : chefs civils des clans, + en fille Clan : réunit les familles élargies descendant d’une ainé.es respecté.es Iroquoiens même lignée maternelle autour d’un animal Nation : les chefs de tous les clans Les mères transmettent leur totémique (clan de la tortue) Confédération : chefs de toutes les nom aux enfants Village : formé de plusieurs maisons longues nations L’homme marié vit dans la Nation : plusieurs villages famille de son épouse Confédération : union de nations en temps de guerre (p.32) Patrilinéaire Simple et souple Décisions complexes : débattues (p.29) Adaptée aux déplacements saisonniers en conseil (guerre, paix, alliances) La filiation (transmission de Variable d’une nation à l’autre la parenté) s’établit de père Famille nucléaire : père + mère + enfants par Décisions quotidiennes : prises par les Algonquiens en fils wigwam chefs algonquiens (diriger les Les pères transmettent leur Groupe de chasse : automne/hiver, 10 à 20 déplacements, organiser la chasse, nom aux enfants personnes se déplacent ensemble où installer le campement) Bande : l’été, 100 à 200 personnes (abondance des (p.31) ressources) Nation : ensemble des bandes partageant la même langue/culture Patrilinéaire Simple et souple Prise de décision rapide qui (p.28) Adaptée aux déplacements saisonniers. implique tout le monde La femme mariée vit auprès Famille nucléaire : père + mère + enfants Consensus : assemblée réunissant Inuits de la famille de son époux Campements : les chefs pour prendre une La filiation (transmission de Hiver : 100 personnes regroupées (partage des décision la parenté) s’établit de père ressources accumulées durant l’été) Pour jouir d’une influence : qualités en fils Printemps : campements de 10 à 20 personnes de meneur et de chasseur + décisions (facilite la chasse et la pêche) orientées vers le bien commun, et non individuel. (p.31) Tradition orale Les Autochtones n’écrivent pas. Ils transmettent leur culture et leurs savoirs par la tradition orale, notamment par le biais de légendes expliquant les origines du monde. Ce sont souvent les ainé.es qui jouent ce rôle, et iels ont d’ailleurs une très grande influence au sein de leur nation, en raison de leur expérience de vie considérée comme sacrée. (p.32) La tradition chamanique Chez les Autochtones, tout le monde peut interpréter des rêves, avoir des visions ou entrer en communication avec l’au-delà, mais les chamans le font avec plus de précision et plus de profondeur. Les chamans sont également en mesure de prédire l’avenir et de chasser les mauvais esprits, ce qui les rend particulièrement importants et respectés dans leur communauté. (p.34) Le partage des biens et les notions de don/contre-don Pour les Autochtones au sein d’une même nation, la notion de propriété privée n’existe pas vraiment : iels considèrent que le territoire et les ressources s’y trouvant constituent un bien collectif. Les nations entre elles peuvent toutefois se disputer un territoire ou des ressources. Le profit et l’accumulation de richesses ne font pas partie de leur culture ; au contraire, iels partagent les ressources équitablement entre les membres de la nation pour que personne n’en manque. (p.34) D’ailleurs, c’est une obligation, pour les Autochtones, de donner et de recevoir. Offrir un présent est une marque de respect, tout comme en accepter un. Le contre-don importe tout autant, par exemple pour former, maintenir ou consolider une alliance. (p.35) 4. Décrire le mode de fonctionnement pour la prise de décision chez les Autochtones : désignation et rôle des chefs, conseil des anciens. Voir la colonne de droite dans le tableau précédent. 5. Décrire les réseaux d’échange amérindiens: activités économiques, échanges entre nations amérindiennes et étendue sur le continent, utilisation des voies d’eau. Les Autochtones pratiquent le troc, c’est-à-dire l’échange de ressources ou de marchandises. Cette activité commerciale permet aux Autochtones d’obtenir des produits (naturels ou fabriqués) qui ne sont pas présents sur leur territoire. Il convient de rappeler que le troc n’a aucune visée lucrative, c’est-à-dire qu’il ne sert pas à générer du profit, mais à combler les différents besoins des nations autochtones. (p.38-39) Les réseaux d’échanges s’étendent sur tout le territoire de l’Amérique du Nord et les Autochtones utilisent principalement les cours d’eau pour transporter les produits à échanger en canot. Les échanges se font souvent au confluent des cours d’eau, qui correspond à l’endroit où deux cours d’eau se rencontrent. Par exemple, sur l’image5 ci-dessous, le cercle rouge entoure le confluent de la rivière Saguenay et du fleuve Saint-Laurent. Quand la navigation est impossible, les Autochtones empruntent les sentiers forestiers. Le cuivre est un matériau particulièrement convoité dans le cadre des échanges, car il peut servir à fabriquer différents outils, notamment des hameçons et des pointes de flèches. (p.39) 5 https://www.alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/histoire/le-systeme-d-echange-des-autochtones-h1368 Ressources et objets échangés par les Autochtones6 Nations iroquoiennes Nations algonquiennes Nation inuite Produits agricoles (maïs, Viande Ivoire courge, haricot) Fourrures et peaux animales Viande de mammifères Poteries Coquillages marins Tabac Cuivre Peaux de caribou Cuivre 6. Expliquer les alliances et rivalités amérindiennes : objets (causes) des alliances, des rivalités et des guerres. Des nations autochtones pratiquant entre elles le troc sont très susceptibles de conclure une alliance, ce qui les rend non seulement alliées commerciales, mais également alliées politiques et militaires. Les nations alliées peuvent donc, oui, commercer entre elles, mais aussi se défendre mutuellement et combattre un ennemi commun. Chez les Autochtones, les systèmes d’alliance sont souples : les nations peuvent se retirer des alliances, ou s’y ajouter. (P.40) En effet, il arrive que des nations alliées entrent en conflit et mettent ainsi fin à leur alliance. Elles peuvent, par exemple, se disputer un territoire de chasse ou le monopole d’un produit commercial. Une nation peut aussi imposer à une autre de payer un droit de passage pour circuler sur son territoire lors d’échanges commerciaux, ce qui peut générer des désaccords et éventuellement des conflits. Ces derniers tentent d’abord d’être réglés à l’aide de discussions et de compromis, mais lorsque c’est impossible, les nations peuvent entrer en guerre. (p.40) 6 https://histoire.recitus.qc.ca/periode/explorer/des-origines-a-1608/page/les-reseaux-d-echange-le-systeme-d-alli ances-et-les-lieux-de-rassemblement 7. Décrire les premiers contacts entre Autochtones et Européens : explorations européennes en Amérique, produits échangés, ambiance des premiers contacts. Les explorations européennes visent surtout à trouver une route maritime pour atteindre l’Asie (et ses richesses) sans passer par les marchands turcs (après la Chute de Constantinople). En explorant de nouveaux territoires, les Français ont 4 objectifs (souvent partagés par les autres puissances européennes) : 1. Trouver une route maritime pour atteindre l’Asie 2. Créer un empire colonial (fonder des colonies) 3. Trouver des métaux précieux 4. Évangéliser les peuples autochtones. (p.43) Les premiers contacts entre les Autochtones et les Européens ont lieu sur les côtes est de l’Amérique (Terre-Neuve), là où les Européens font sécher leur poisson (principalement de la morue) pour le conserver lors de leur voyage de retour en bateau. La méfiance règne, lors des premiers contacts, puisqu’ils ne partagent ni la même langue ni la même culture. À force de se côtoyer, les Autochtones et les Européens commencent à échanger certains produits, pratique commerciale qu’on appelle le troc. (p.44-45) Produits fournis aux Autochtones par les Européens Produits fournis aux Européens par les Autochtones Perles de verre Haches Fourrures Couteaux (la fourrure de castor est très appréciée par les Marteaux Européens, qui en font des chapeaux de feutre ultra Clous in en Europe) vêtements 8. Décrire l’exploration et l’occupation du territoire par les Français : premiers voyages de Jacques Cartier, colonie de peuplement sur le cap Rouge, autres tentatives de colonisation par la France dans le nord-est de l’Amérique, établissement de postes de traite. En 1534, Jacques Cartier effectue son premier voyage. Il plante une croix sur ce qui correspond au territoire actuel du Québec (Gaspésie) pour en revendiquer la prise de possession au nom de la France. Le chef Donnacona, qui pêche avec les siens dans la baie de Gaspé lorsque les Européens débarquent, manifeste son désaccord. Jacques Cartier retourne en Europe les mains vides, puisqu’il n’a pas trouvé de métaux précieux (souviens-toi que le roi de France, François 1er, le mandate de trouver des richesses et un passage vers l’Asie). Il enlève toutefois deux des fils de Donnacona et les amène en France. (p.47) Lors de son deuxième voyage, en 1535, Jacques Cartier et ses trois navires naviguent sur le fleuve Saint-Laurent jusqu’à Hochelaga (Montréal), mais les rapides de Lachine7 l’empêchent d’aller plus loin. Son équipage et lui passent l’hiver à Stadaconé (Québec), mais près du quart des hommes meurent du scorbut. Les relations entre Français et Iroquoiens sont tendues, car Cartier n’a pas exaucé le souhait du chef Donnacona en commerçant exclusivement avec lui. (p.47) Lors de son troisième voyage, en 1541, Cartier a deux nouveaux objectifs venant du roi (en plus de trouver des richesses et un passage vers l’Asie) : évangéliser les Autochtones et établir une colonie de peuplement dans la vallée du Saint-Laurent. Cartier emmène 400 colons, du bétail (chevaux, bovins, porcs) et beaucoup de provisions. Il fait construire deux forts (appelés Charlesbourg-Royal) près de la rivière du Cap Rouge et les colons y passent un hiver très rude. Le manque de diplomatie de Cartier lui nuit, puisque les Iroquoiens auraient engagé des hostilités, voire tué des colons français. Un an plus tard, en 1542, Jacques Cartier abandonne sa mission et retourne en France, croyant avoir trouvé de l’or et des diamants qui s’avèrent finalement être de la pyrite et du quartz, deux ressources sans valeur. Sur le chemin du retour, il croise son supérieur Roberval, nommé par le roi pour s’occuper de la colonie. Roberval lui ordonne de rebrousser chemin, mais Cartier refuse et rentre en France. Roberval s’installe avec 200 colons sur le site déserté par Cartier, mais l’hiver est si difficile qu’il met fin à l’expérience de colonisation dès 1543 et rentre en 7 https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1118291/montreal-histoire-autochtones-rapides-lachine France avec les survivants. Ces échecs et la reprise des guerres en France forcent les Français à cesser l’exploration de la vallée du Saint-Laurent. (p.48) En 1599, il y a une autre tentative vaine de colonie de peuplement sur l’Île de Sable, sur laquelle le marquis de La Roche transporte 60 colons et quelques soldats. En 1602, le ravitaillement annuel de la colonie n’arrive pas et la colonie dépérit. L’année suivante, 1603, les 11 survivants sont rapatriés en France, ce qui signe l’échec de la colonie. La double tentative de coloniser l’île Sainte-Croix et Port-Royal se solde aussi par un échec en 1607. En 1600, Pierre Chauvin, un commerçant, établit le premier poste de traite à Tadoussac. Son but est de mieux organiser la traite des fourrures, qui s’opérait de façon improvisée pendant le 16e siècle. Le poste de traite sert donc de lieu d’échange précis et de lieu d’entreposage pour les fourrures et les produits européens à échanger contre elles. (p.50) Résumé des trois tentatives d’établir une colonie de peuplement : 1. Cap Rouge (p.48) - En 1541, Cartier part avec 400 colons, bétail et provisions - Cartier abandonne et retourne en France en 1542 avec de l’or (pyrite) et des diamants (du quartz) ; pauvre gars. - Roberval essaie de peupler le Cap Rouge avec 200 colons, mais abandonne en 1543 ➔ Les échecs et Cartier et Roberval + les guerres en France interrompent les explorations et les tentatives de colonisation en Amérique du Nord jusqu’à la fin du 16e siècle (1598). 2. Île de Sable (p.49) - Le marquis de La Roche est mandaté par le roi Henri IV en 1598 - 60 colons (mendiants et criminels) et quelques soldats - En 1602, la colonie ne reçoit pas son ravitaillement annuel - La colonie dépérit et en en 1603, les 11 survivants rapatriés en France 3. Île Sainte-Croix/Port-Royal - En 1603, le roi Henri IV demande à Pierre Du Gua de Monts (commerçant de fourrure) de peupler la Nouvelle-France à raison de 60 colons par année - Hiver très froid, manque de vivres, colonie isolée - Déménagent à Port-Royal (Nouvelle-Écosse) - 1607, le roi retire le monopole du commerce des fourrures, fin de la colonie. 9. Expliquer l’impact de la traite des fourrures sur le système d’alliances économiques des Autochtones. Les fourrures sont particulièrement précieuses pour les Français, puisqu’elles permettent la confection de différents vêtements (chapeaux, manteaux, etc.) qui se vendent très bien en Europe. Ainsi, la demande élevée en fourrures pousse les Autochtones à chasser davantage, quitte à délaisser certaines autres activités, comme la pêche, pour approvisionner les Français et obtenir, en échange, des produits européens, notamment des outils qui facilitent leur vie. En délaissant des activités de subsistance secondaires comme la pêche, les Autochtones sont privés de certains aliments et deviennent dépendant.es de produits provenant d’Europe, par exemple la farine, pour compléter leur alimentation. Ceci dit, l’arrivée des produits européens dans les réseaux d’échanges autochtones crée un déséquilibre dans leurs rapports commerciaux. En effet, les nations qui commercent directement avec les Français sont avantagées par rapport aux autres, puisqu’elles servent d’intermédiaires. Cela génère des conflits et des rivalités entre certaines nations autochtones. (p.46) 10. Caractériser et expliquer l’alliance franco-amérindienne de 1603. Certaines nations (Innus, Algonquins et Malécites) s’allient aux Français de Tadoussac pour se garantir un approvisionnement en produit d’Europe et un pacte militaire contre leurs ennemis. Pour les Français, cette alliance leur assure surtout un approvisionnement en fourrures. (p.50) Autres documents à étudier pour se préparer à l’examen : - Fiches remplies et corrigées en classe (fiches 1.7 et 1.8) - Corrigés fournis par l’enseignant (en PDF et en mp3) - Lecture des pages de la SAÉ 1 dans votre manuel d’histoire (p. 12 à 51)

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