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CM 3 de psychologie sociale : Comment nous comprenons le monde ? Théories de l’attribution et Locus of Control : LOC 1. Attribution (explication) causale :  C’est un domaine clé de la psycho sociale, premières expériences : années 70-80 en Amérique. On cherchait à comprendre cmt les personnes d...

CM 3 de psychologie sociale : Comment nous comprenons le monde ? Théories de l’attribution et Locus of Control : LOC 1. Attribution (explication) causale :  C’est un domaine clé de la psycho sociale, premières expériences : années 70-80 en Amérique. On cherchait à comprendre cmt les personnes donnent du sens à leur vie, comprennent ce qu’ils font et ce qu’ils leur arrivent et comprennent ce qui arrive aux autres. Quelle signification à mon comportement et à celui d’autrui ? Pour un même évènement, on peut expliquer nos réactions de manière différentes. Cela dépend de ce que nous percevons, du sens que l’on donne. Qd on donne du sens => on interprète => il arrive que l’on se trompe. Il y a plusieurs théories de l’attribution : Point commun => elles postulent que ns cherchons à donner du sens au monde ds lequel nous vivons et souvent ns expliquons les actions des gens par des causes qui sont liées au contexte ou bien par des caractéristiques personnologiques (traits de caractère), autrement dit des caractéristiques liées à la personne qui agit. Un même acte peut donner lieu à des interprétations différentes. Selon l’explication que l’on préfère, cela entraîne des conséquences sur mon comportement à venir ainsi que sur le jugement que je vais porter à l’autre (le jugement social). Résumé de l’attribution causale : Expliquer les évènements du quotidien. Un même acte peut donner lieu à des différentes explications. Attribution = Aller au-delà de ce qui est observable pr lui donner du sens. Processus d’attribution selon Moscovisi en 1972 « l’attribution consiste à émettre un jugement, à inférer qlqch, pouvant être une intuition, une qualité, un sentiment sur son propre état ou bien sur celui d’un autre individu à partir d’un objet, d’une disposition spatiale, d’un geste, d’une humeur. » C’est donc le champ de prédilection de la psycho sociale car ns nous livrons à ces attributions causales sans même que l’on ne s’en rende compte. On juge constamment ce que l’autre fait ou dit. Dès lors que l’on se pose la question de pq je n’ai réussi pas mon examen et l’autre l’a eu ? Ce qui suit le « parce que » c’est une attribution causale. Théories de l’attribution causale par les psy : 1) Explications vont avoir un impact direct sur ce que nous pensons (attitudes) et ce que nous faisons (comportements). 2) La façon dt les gens en général expliquent les evnts du quotidien ns renseignent sur leur façon de voir le monde. Ex : certaines prsn pensent que le monde est juste (il nous arrive ce que ns méritons, et nous méritons ce qu’ils nous arrivent), d’autres pensent l’inverse. Ceux qui pensent que c’est juste vont interpréter les evnts en donnant la responsabilité à l’acteur. A l’inverse, les autres vont penser que si un tel a eu tel comportement c’est parce que le contexte l’a poussé a avoir ce cpt. Croire que le monde est juste amène à des biais de jugement qui sont terribles. (ex : femme qui se promène en jupe à minuit). 3) Mieux connaître ces processus permet aux psys chercheurs de mieux cerner les stratégies auxquels les individus vt avoir recours pr expliquer les evnts du quotidien. (ex :la manière dt on explique un arrêt de travail va avoir des conséquences différentes). 4) Illustration expérimentale de Stroms & Nisbett (1970) : mesure de l’impact d’un médicament placebo. Ds leur étude, ils ont travaillé avec des prsn insomniaques, souffrant dc de trbles du sommeil. Les insomniaques devaient alors ingérer une gélule, la VI (manipulé expérimentalement) c’est ce qu’ils disaient de la gélule. A la moitié des prsn insomniaque (groupe 1) on leur a dit que la gélule était un excitant qui risquait de provoquer un état d’éveil. A l’autre moitié (grp 2), on leur a dit que ct un calmant (ce qui était vrai). Qlq temps après, ils ont revu ces personnes insomniaques et ont mesuré si leur insomnie s’était améliorée : - Les sujets du groupe 1 : déclaraient qu’ils s’endormaient + vites que les sujets du grp 2. - Explication : le groupe 1 pense que s’il n’arrive pas a dormir c’est dû à la gélule et non à leur état. Le grp 2 pense que la pilule calmante n’arrive pas à les apaiser et s’attribue donc la cause de leur insomnie. - Ainsi, en fonction de l’explication que les sujets donnent de leur trouble du sommeil, on obtient des effets différents d’un unique placebo. L’attribution causale que les théoriciens vont avoir de la vision de l’homme de la rue (du quotidien) : comme étant actif qui organise son univers de ts les jours de façon non seulement à le comprendre mais à le maîtriser (le contrôler), cela permettrait d’appréhender la réalité, prédire les evnts et de maîtriser la réalité. Ils attribuent un lien casual => inférer les causes de ce cpt à partir de effets qu’il peut observer. Le pionnier des théories de l’attribution Heider (1958) : Heider : influencé par le mvmt gestaltique (théories de la forme), donc il conçoit le cpt humain comme un tout et pas comme une succession de réactions indépendantes. Théorie de l’équilibre cognitif : premier modèle de la consistance cognitive : chercher à maintenir notre univers cognitif ds un état de consistance, d’harmonie cognitive. La façon dt les individus maintiennent une consistance entre leurs attitudes et celles de leur entourage. L’individu cherche un équilibre ds la sphère cognitive => chercher à être cohérent dans nos jugements et attitudes. Souvent, nous sommes en déséquilibre cognitif : on est alors motivé à restaurer un équilibre : - Soit on modifie son environnement - Soit on modifie nos idées, croyances, opinions relatives à cet envrnt. Un individu (Pierre), une prsn de son entourage (Jacques), un objet d’attitude (livre, Paul) : Cas 1 : équilibré car l’ami de mon ami est mon ami. Cas 2 : équilibré car l’ennemi de mon ami est mon ennemi. Cas 3 : déséquilibré Cas 4 : déséquilibré (tlm se déteste) Heider a aussi proposé une vision de l’être humain dans laquelle ce dernier est comme un scientifique spontané ou naïf. L’être humain quelconque contiendrait les possibilités de la science et s’en servirait pr dvlp une psychologie naïve ou de sens commun. Celle-ci permettrait à chaque individu d’inférer les causes d’un evnt auquel il est confronté, et donc d’élaborer sa conception des structures relationnelles.  Cette analyse porte sur le fait que le cpt observable est lié à des causes inobservables. On cherche tjrs à trouver des causes inobservables au cpt observable. Pq ? Pour nous permettre de créer une structure, organisation à partir du chaos ds lequel nous vivons.  Structurer notre environnement c’est essayer de mettre en lien, un rapport de stimuli qui changent continuellement avec des propriétés stables du milieu. Schéma :  On part de ce qu’on voit pour expliquer un cpt. (Ex : elv qui prend des notes)  Une fois l’observation réalisée, j’infère des facteurs qui sont à l’origine de ce cpt. (Pq il prend des notes ?)  Chercher des causes possibles, 2 types. (Plusieurs raisons)  1) Causes liées à l’acteur du cpt (ex : il veut réussir son examen)  2) Causes liées au contexte (ex : il fait trop chaud dehors donc ils sont ds l’amphi climatisé) Heider entend par causes possibles : - La motivation (vouloir), l’habileté (pouvoir) : forces personnelles. - La difficulté de la tâche : forces liées au contexte. - => Le cpt serait la résultante de l’effet de ce cpt, de l’intention et la capacité. L’individu se livre à l’analyse factorielle : on voit comment les modalités de la VI évoluent. Cmt choisit-on d’expliquer le cpt par des causes liées à l’acteur ou au contexte, quel facteur fait que nous faisions un lien direct entre l’effet de ce cpt par l’acteur et l’acteur lui-même ? La responsabilité selon Heider : Lorsqu’un observateur explique le cpt d’autrui par le trait de caractère, il lui attribue aussi la responsabilité de ses actes. Mais qu’est-ce que la responsabilité ? - On peut imputer la responsabilité de son acte à un acteur selon différents niveaux. 5 niveaux de responsabilité : 1) L’action peut être associée à l’acteur : responsabilité globale & la prsn va être tenue pr responsable de tt effet ayant un lien avec elle-même s’il est minime. (ex : renvoie à attribuer la resp d’un acte commis à ses ancêtres) 2) L’acteur est une condition nécessaire à la production de cet acte : Cela correspond à ce que Piaget appelle la responsabilité objective. 3) Si l’acteur peut prévoir ou empêcher l’action 4) Si l’action est commise intentionnellement par l’acteur : Piaget appelle cela la resp subjective. 5) Si l’action commise ne peut pas être interprétée comme produite par l’environnement. L’attention est le facteur primordiale pr pvr attribuer la responsabilité de l’acte à l’acteur & donc pr expliquer le cpt de l’autre en provoquant sa personnalité ou ses traits de caractères. Jones et Davis (1965) – Le modèle des inférences correspondantes : Ils vont exclusivement s’intéresser aux hétéro attributions = essaie d’expliquer le cpt des autres. Auto-attribution : essayer d’expliquer mon cpt. Comment les gens expliquent et prédissent le cpt d’autrui ? (schéma diapo) Sujet d’étude : observateur => observe acteur qui effectue un cpt L’observateur va plutôt expliquer le cpt d’autrui comme étant directement relié à des traits de personnalité. Le postulat central serait que les observ tentent de connaître autrui avec le présupposé que si autrui fait ce qu’il fait c parce que ce qu’il fait est directement relié à ce qu’il est. La conception défendue par ces auteurs est une conception du déterminisme personnologique des conduites (ce que ns faisons renseigne sur ce que ns sommes). Autre schéma diapo: Pr qu’un observ puisse avoir accès aux intentions non observables de l’acteur, il faut qu’il repère les effets de l’action. Action 1 : effet 1, effet 2  Il faut repérer que les effets de l’action soient voulus par l’acteur. Donc que l’acteur connaissent les effets de ses actions. (vouloir)  L’acteur est apte à la réalisation de ces effets. (pouvoir)  Alors je vais inférer qu’il a une intention dans ce qu’il fait => j’attribue donc que ce que l’auteur fait reflète un trait de caractère.  En tant qu’observateur, je dois penser que l’acteur est libre de ses choix.  Pour une même action, il y a des effets différents. Donc certains effets peuvent relever de certaines actions différentes.  Effets non commun/discriminant : permettent de discriminer les 2 cpts, ou 2 actions. Modèle de la co-variation de Kelley, porte sur :  Hétéro-attributions  Autos-attributions. Attributions Internes : expliquer cpt en attribuant caractéristiques personnologiques. Attributions externes : renvoie à l’environnement, contexte Kelley se porte sur les Attributions externes : cette Attibrution serait la seule capable de permettre aux individus d’atteindre les propriétés stables de l’environnement. Sa théorie permet : 1) De rendre compte des attributions émises lorsque le sujet (celui qui attribue) a à sa disposition plsrs sources d’infos 2) Principe de la co-variation : l’effet est attribué à l’une des causes possibles avec laquelle il co varie. Je vais attribuer l’effet du cpt (le sourire) à la cause qui varie comme lui (le pantalon vert).  Lorsque ns avons à disposition plsrs sources d’infos, l’effet du cpt sera attribué au facteur présent lorsque l’effet est présent et au facteur absent lorsque l’effet est absent. (ex : les gens sourient lorsque je porte pantalon vert pomme et ne sourient pas qd je ne le porte pas : facteur est donc le pantalon vert pomme) 3 causes possibles qui peuvent varier comme varie le cpt : 1) La prsn qui se comporte 2) Le stimulus vers lequel est dirigé le cpt 3) Les circonstances (contexte) ds lequel a lieu ce cpt Sur une situation sociale simple : Alphonse (1) cherche à séduire Albertine (2) sur une croisière en mer de Chine (3). 3 sources d’infos : 1) La distinctivité du stimulus (Albertine) 2) La consistance du cpt (Alphonse : s’il glr à la séduction la consistance est élevée) 3) Le consensus entre les pairs (si tous les autres hommes essaient de la séduire : consensus fort, s’il y a uniquement Alphonse : faible).

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