Antiseptiques et Désinfectants PDF
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This document provides an overview of antiseptic and disinfectant practices, including definitions, hospital use, terminology, methods of study, and procedures. It is not an exam paper.
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RECOMMANDATIONS D'UTILISATION DES ANTISEPTIQUES ET DÉSINFECTANTS INTRODUCTION : Definitions : Antisepsie : opération permettant d’éliminer/tuer les micro organismes et/ou inactiver les virus au niveau...
RECOMMANDATIONS D'UTILISATION DES ANTISEPTIQUES ET DÉSINFECTANTS INTRODUCTION : Definitions : Antisepsie : opération permettant d’éliminer/tuer les micro organismes et/ou inactiver les virus au niveau de tissus vivants Antiseptique : produit/procédé utilisé pour l’antisepsie dans des conditions définies. Si activité sélective (ex: fongicide) --> précision activité + conditions nécessaires Désinfection : opération permettant d’éliminer/tuer les micro organismes et/ou inactiver les virus au niveau de surface inerte (lieu, objets) Désinfectant : Au sens strict produit/procédé utilisé pour l’antisepsie dans des conditions définies sur des milieux inertes. Terme général regroupant antiseptiques, désinfectants et agets de conservation. Le bon usage des atiseptiques CCLIN sud ouest version n°1 juin 2008 A L'HOPITAL : SOURCES MULTIPLES : PATIENTS HOSPITALISÉS FRAGILES : L'homme : patients, visiteurs, personnel Etat immunitaire (souvent fragilisé) -> médical -> système pileux, peau patients moins résistants (mains++),bouche, nez, vêtements... Portes d'entrées susceptibles nombreuses L'environnement : aliments, air, eau, linge, surfaces Incidence des infections hospitalières : 5 à 10% 90% des infections hospitalières sont d'origine bactérienne L'antisepsie et la désinfection participent à la lutte contre les infections nosocomiales TERMINOLOGIE : ANTISEPTIQUE DESINFECTANT Peau lésée, plaie, irrigation Peau saine, Double matériel click to add inerte task or events PRE-DESINFECTION DESINFECTION Matériel souillé Double click to add task or events Matériel propre Double click to add task or events DESINFECTION STERILISATION Traitement Prévention Résultat Double momentané click to add task or events Maintien d'un étatMqstérile Efficacité relative Efficacité absolue Normes AFNOR et Européennes (CEN) FACTEURS INFLUANTS SUR L'EFICACITE : Température PHYSIQUES : Lumière pH CHIMIQUES : Dureté de l ’eau : charge en Ca et Mg Matières organiques MICROBIOLOGIQUES : Nature du germe Nombre de germes METHODES D'ETUDE : Normes AFNOR (Association Française de Normalisation) : règles établies depuis 1975 Evaluation d'une concertation minimale de produit qui dans des conditions déterminées de température et de temps de contact, provoque la réduction, dans des conditions préalablement définies, d'une population initiale microbienne. Normes EN (CEN = comité européen de normalisation) : Normes de base : phase 1 Normes d'application, adaptées au domaine d'utilisation : phase 2 et 3 Phase 1 : Essais en suspension en eau distillée Détermination de l'activité de base du produit, sélection de neutralisants Phase 2 : Essais en laboratoire pour déterminer la concentration efficace Etape 1 : essais en suspension + conditions particulières (micro organismes, souillures..) Etape 2 : essais simulant la pratique Phase 3 : Essai sur le terrain Reproduit la pratique et confirme la concentration efficace NORMES : PRINCIPE Phase I : mise en contact produit / suspension microbienne Phase II : arrêt d ’activité du produit / élimination filtration sur membrane dilution neutralisation spécifique Phase III : dénombrement des germes survivants analyse de la diminution du nombre de germe Activité bactéricide : tuer les germes Activité bactériostatique : inhiber la croissance des germes NORME BACTERICIDE DE BASE : NF EN 1040 Première étape : essais en suspension Mise en contact d'une suspension de germes avec le produit étudié Temps de contact déterminé Température déterminée 1 2 3 Temps de contact : -1min -5min -15min -30min -45min Staphylococcus aureus Désinfectant à étudier (dilué) Pseudomonas aeruginosa NORME BACTERICIDE DE BASE : NF EN 1040 Deuxième étape : Elimination du désinfectant Filtration sur membrane et Dilution dilution Neutralisation NORME BACTERICIDE DE BASE : NF EN 1040 Troisième étape : dénombrement des bactéries survivantes sur milieu gélosé Dilution neutralisation Filtration : membrane filtrante ANTISEPTIQUES GENERALITÉS : STATUT : CLASSIFICATION : Antiseptiques avec Préparations sans AMM Majeurs : Intermédiaires : Mineurs : AMM = Médicaments = biocides Diamides 1. Halogènes produits iodés, Alcools solution dérives chlorés Acides produits chlorés Ammoniums hydroalcoolique dérivés iodés (Dakin®, Amukine®) quaternaires 2. Biguanides Dérivés métalliques PHARMACOVIGILANCE TOXICOVIGILANCE Législation européenne “biocides” directive 98/8/CE Spectre d'activité : Légende : +++ = forte , ++ = moyenne,+/- = faible, 0 = nulle SPECTRE D’ACTIVTÉ : Virus enveloppés : Herpès virus, Cytomégalovirus (CMV) , Virus de la grippe, HIV, HCV, Rougeole, rubeole, rage Virus nus: Adénovirus, Rotavirus, Papilloma virus, HAV GRAM + : Staphylocoque, Streptocoque, Enterocoque, Clotridium GRAM - : Escherichia coli, Salmonelle,Pseudomonas Champignons Spores Délai d'action des antiseptiques LES HALLOGENES 1. Produits iodés Principe actif = iodophores : Polyvidone iodée (PVP) ou Polyvinylpyrrolidone iodée SOLUTION ALCOOLIQUE : SOLUTIONS DERMIQUES: Bétadine alcoolique 5 % Bétadine solution dermique 10 % (flacon/unidose) produits Poliodine 10 % - Povidone iodée Merck 10 % aqueux Antisepsie de la peau saine avant acte Lavage des plaies et irrigation des plaies de petite chirurgie Antisepsie du champ opératoire Antisepsie chirurgicale : préparation du champ opératoire Antisepsie plaies ou brûlures superficielles et peu étendues Traitement d ’appoint des affections de la peau primitivement bactériennes ou susceptibles de se surinfecter LES HALLOGENES 1. Produits iodés SOLUTIONS MOUSSANTES : PRÉPARATIONS GYNÉCOLOGIQUES : Titre 4 % : Bétadine scrub Comprimé vaginal - ovule : Bétadine Povidone iodée Merck Solution gynécologique : Bétadine 10 % produits aqueux Titre 5 % : Poliodine scrub Povidone iodée Merck 10% Lavage antiseptique et chirurgical des mains Traitement d ’appoint des affections vaginales à du personnel germes sensibles Détersion et antisepsie de la peau et des muqueuses saines ou lésées Douche pré-opératoire, détersion du champ opératoire LES HALLOGENES 1. Produits iodés SOLUTION POUR IRRIGATION OCULAIRE : SOLUTION POUR BAIN DE BOUCHE : produits Bétadine 5 % Bétadine 10 % produits aqueux solution pour irrigation oculaire solution pour bain de bouche aqueux Antisepsie préopératoire, cutanée péri Traitement local d’appoint des infections oculaire et conjonctivale de surface limitées à la muqueuse de la cavité notamment en chirurgie des yeux buccale et soins postopératoires en Ne doit pas être employée comme stomatologie collyre Ne doit pas être injectée en péri oculaire ou en intraoculaire LES HALLOGENES 1. Produits iodés Gamme de produits betadine : 1 couleur par type de bétadine BETADINE®5% alcoolique BETADINE®10% vaginale BETADINE®10% dermique BETADINE® 10% bain de bouche BETADINE® 5% lavage ophtalmique BETADINE®4% SCRUB LES HALLOGENES 1. Produits iodés Contre-indications : Précautions d'emploi : Absolues : Antécédents d ’allergie à l ’un des constituants, en Utilisation avec prudence de 1 à 30 mois : éviter particulier la povidone -> pas d‘allergie à l‘iode ! l’application sur peau lésée, sous les couches, sur Pas de réaction croisée avec produits de contraste iodés une surface corporelle étendue (application brève, peu Nouveau né (0 à 1 mois) et prématuré. étendue, avec un rinçage à l ’eau stérile) Utilisation prolongée : 2 et 3 trimestre de Grossesse, allaitement (risque d ’hypothyroïdie de l ’enfant et de Exploration de la fonction thyroïdienne, goitre néonatal) dysfonctionnement thyroïdien Relative : Ne pas utiliser sur les muqueuses avant l ’âge de 5 ans Proscrire l ’emploi simultané avec les dérivés mercuriels Brûlé si surface de brûlure supérieure à 10 % et les mercuriels LES HALLOGENES 1.Produits iodés Délai d'utilisation après Effets indésirables : ouverture : Rare réaction allergique grave (choc anaphylactique) Gamme Bétadine : 6 mois après ouverture Dermites de contact d’origine allergique ou non Effets systémiques possibles surtout si pansement Information pratique : occlusif ou si applications étendues ou répétées en Tachent de manière irréversible les tissus et métaux particuliers chez prématuré, nourrisson et grand brûlés Application sur larges surfaces et grands brûlés, effets systémiques observés : trouble de la fonction rénale avec acidose métabolique LES HALLOGENES 2. Produits chlorés Principaux produits : Solutions aqueuses d’hypochlorite de sodium Dakin COOPER stabilisé 0,5 % Antisepsie de la peau et/ou des muqueuses Amukine 0,06 % Possibilité d’utilisation sur peau lésée Utilisation particulière en cas d ’accident d’exposition au sang (AES) : recommandations à mettre en œuvre devant un risque de transmission du VHB et du VHC par le sang et les liquides biologiques (circulaire du 08/12/99) LES HALLOGENES 2. Produits chlorés Contre-indications : Effets indésirables : Sensations (subjectives) de brûlure ou d’irritation Aucune contre-indication n’est mentionnée quand la peau est lésée Précautions d'emploi : Délai d'utilisation après ouverture : Ne pas utiliser sur une plaie souillée de sang et 15 jours après ouverture de pus (les matières organiques diminuent Efficacité diminuée en présence de matières l’efficacité de l’hypochlorite) organiques Corrosif pour les métaux LES BIGUANIDES : Principaux produits : Principalement utilisés sous forme de digluconate ou de gluconate de Chlorhexidine SOLUTION AQUEUSE : SOLUTION MOUSSANTE : Titre 0,05 % : Chlorhexidine aqueuse Titre 0,4% : Hibiscrub Chlorhexidine aqueuse colorée Hibidil (contenant un tensio-actif) Titre 0,2 % : Chlorhexidine aqueuse Lavage antiseptique et chirurgical des mains, Antisepsie des plaies superficielles et peu Détersion et antisepsie de la peau et des étendues muqueuses saines ou lésées, Douche pré-opératoire, détersion du champ opératoire. LES BIGUANIDES : Principaux produits : SOLUTION ALCOOLIQUE : SOLUTIONS ALCOOLIQUES À 0,5 % DE SOLUTIONS ALCOOLIQUES À 2 % DE CHLORHEXIDINE : CHLORHEXIDINE : Chlorhexidine alcoolique (Gilbert-Gifrer) Bactiseptic (Solvirex) Hibitane champ (avec colorant) Chlorhexidine alcoolique 2% (Gilbert) Septéal Antisepsie de la peau saine avant acte de Biocide petite chirurgie Médicament utilisé pour désinfecter la peau Antisepsie de la peau du champ opératoire avant une intervention médicale invasive (avec colorants) LES BIGUANIDES : Contre-indications : Effets indésirables : Hypersensibilité à la chlorhexidine ou à sa Effets systémiques possible surtout si pansement classe chimique (biguanides) occlusif ou si applications étendues ou répétées, Lésions de l’appareil auditif Rares cas d’idiosyncrasie (choc anaphylactique), eczéma allergique de contact Précautions d'emploi : Délai d'utilisation après ouverture : Neurotoxique : pas de contact avec le cerveau, Hibitane champ dilué avec l’azorubine (colorant) : les méninges, le tympan (ni même conduit péremption de 10 jours auditif en cas de tympan perforé) -> contre indiqué pour la chirurgie de l’oreille moyenne Hibiscrub : 1 mois La présence d ’un excipient tensio-actif contre- indique l’usage dans les cavités internes ASSOCIATION D'ANTISEPTIQUES : BISEPTINE : Forme galénique : Solution incolore pour usage externe Composition : Chlorhexidine : 0,25% BISEPTINE : Chlorure de benzalkonium : 0,025% --> propriétés légèrement détergentes Alcool benzylique : 4% --> activité légèrement anesthésique et analgésique locale (à la concentration utilisé) Indications : Antisepsie de la peau et du champ opératoire : NON Antisepsie des plaies chirurgicales et traumatiques peu profondes : OUI Traitement d ’appoint des affections de la peau primitivement bactériennes ou susceptibles de se surinfecter. ASSOCIATION D'ANTISEPTIQUES : BISEPTINE : Contre-indications : Effets indésirables : Hypersensibilité. Passage systémique possible surtout si occlusion. Pas d’usage dans les cavités internes, pas de contact avec le cerveau, les méninges, le tympan Rares cas d ’idiosyncrasie choc anaphylactique, (ni même conduit auditif au cas ou tympan eczéma allergique de contact. perforé). Pas d ’application sur les muqueuses notamment génitales (effet nécrosant). LES ALCOOLS PRÉSENTATION : Alcool éthylique 70° modifié (camphré) et coloré en jaune (tartrazine)125 ml, 250 ml, 500 ml (Gifrer, Gilbert, Cooper) Antisepsie de la peau saine (prélèvement sanguin, intra-musculaire, Alcool éthylique 70° coloré en bleu pour usage pédiatrique 125 ml (Gilbert) sous-cutanée). ACTIVITÉ FONCTION DU DEGRÉ D'ALCOOL : 0-30% 30-50% 50-95% 95-100% Conservateur Antiseptique Antiseptique Inactif Bactériostatique Bactéricide LES ALCOOLS : Contre-indications : Effets indésirables : Pour l ’alcool 70° modifié Hypersensibilité au colorant tartrazine (croisée Irritant : ne doit pas être appliqué sur les muqueuses avec allergie à l ’aspirine) ni sur les plaies. Enfant de 0 à 30 mois. Prudence d ’utilisation chez les enfants de 30 mois à 15 ans. Délai d'utilisation après Eviter l ’application large sur la peau du nourrisson. ouverture : Aspect médico-légal : ne pas utiliser lors des Délai d ’utilisation après ouverture du flacon : 15 jours prélèvements d’alcoolémie. FRICTION HYDRO-ALCOOLIQUE : Généralités : Intérêts : simple, rapide (30s), efficace et bien tolérée Composition : Alcools, émollients ± antiseptiques (chlorhexidine, ammonium quaternaire) Présentation : Produits présentés en gel ou en solution : Sterillium, Hibisprint …. Flacon de 500mL avec pompe doseuse, flacon de 100mL... Propriétés : bactéricide, fongicide ± virucide Indications : Avant et après contact direct non salissant avec un patient et son environnement immédiat Entre deux soins non salissants à des patients différents ou à un même patient. Avant et après des soins à des patients en isolement protecteur ou septique. Avant un geste aseptique ou invasif Immédiatement après retrait des gants (non poudrés) s’ils sont portés lors des soins. FRICTION HYDRO-ALCOOLIQUE :: RECOMMANDATIONS : Contre-indications : Effets indésirables : mains visuellement souillées Effets systémiques (surface, pansement occlusif, peau lésée, muqueuse, prématuré ou nourrisson) mains humides Ne pas utiliser sur peau mouillée "mains poudrées ou talquées" Tenir à l’abri de la chaleur : concentration d ’alcools "mains lésées élevée : précautions produits "inflammables". PRODUITS INFLAMMABLES RECOMMANDATIONS : Alcool à 70° Hibisprint - Hibitane Champ Solution ou Gel Hydro-Alcoolique SOYEZ VIGILANT Des alcools entrent dans la composition de ces produits. Précautions de manipulation et de stockage à prendre : Protéger de la chaleur et du rayonnement direct du soleil ! Tenir à l’abri des sources d’inflammation ! Ne pas fumer ! Prendre des mesures contre une charge électrostatique ! Veiller à une aération suffisante ! Stocker dans les armoires de stockage de liquides inflammables, tenus hors de la portée du public ! ANTISEPTIQUES : Remarques : Dérivés mercuriels : Chromaplaie, Les antiseptiques à déconseiller : Mercuresceine, (toxicité et effets indésirables importants) Dermachrome, Pharmadose Soluchrome Colorants : Les produits considérés à tort comme Eosine aqueuse antiseptiques : Solution de Millian Violet de Gentiane Peroxyde d’hydrogène: eau oxygénée à 10vol ANTISEPTIQUES : RECOMMANDATIONS : Limiter le nombre d ’antiseptiques utilisés dans le même service (après avis du Comité du Médicament et/ou du CLIN) Toujours privilégier : solutions alcooliques sur peau saine et formes aqueuse sur peau lésée Appliquer sur une peau propre (sauf le savon antiseptique) : du plus sale vers le plus propre sans jamais passer 2 fois au même endroit Respecter les protocoles d’établissement : respecter la concentration et le temps de contact Ne jamais mélanger ou employer successivement 2 antiseptiques différents (utiliser un savon antiseptique et un antiseptique de la même famille) Surveiller la tolérance locale Ne pas rincer (exception en néonatologie, en pédiatrie), sinon perte de l ’effet rémanent Un antiseptique moussant doit être dilué et rincé ANTISEPTIQUES : RECOMMANDATIONS : Conserver les solutions dans le flacon d ’origine afin d ’éviter les contaminations, la perte des informations notées sur le flacon et pour respecter les compatibilités contenu/contenant : ne pas reconditionner, ne pas transvaser ! Noter la date d ’ouverture et/ou la date limite d ’utilisation après ouverture sur le flacon Respecter la date de péremption indiquée par le laboratoire Si une dilution est nécessaire : utiliser de l’eau stérile dans un conditionnement stérile et appliquer immédiatement la solution diluée Utilisation extemporanée des dilutions d’antiseptiques Préférer l’utilisation de petits conditionnements ou monodoses Jeter les présentations placées dans la chambre ou le box après le départ ou la levée de l’isolement septique du patient ANTISEPTIQUES METHODOLOGIE DES RECOMMANDATIONS : Hiérarchiser les mesures préventives du risque infectieux : 3 niveaux de catégorie de mesures proposées par le CDC (Center of Diseases Control of Atlanta) : Catégorie A Mesures ayant prouvé leur efficacité pour la réduction du risque infectieux. Elles devraient être appliquées dans l’ensemble des établissements de santé. « Il est fortement recommandé de faire... » Catégorie B Mesures dont l’efficacité est très probable, justifiée par des études cliniques concordantes ou par des conférences de consensus d’experts. Cependant, elles entraînent un coût non négligeable. Leur application dépendra de la stratégie de chaque établissement ou service. « Il est recommandé de faire... » Catégorie C Aucune recommandation n’a été élaborée à ce jour, faute de consensus ou d’études concluantes. « Il est possible de faire ou de ne pas faire... » METHODOLOGIE DES RECOMMANDATIONS : Niveaux de recommandations : A. Il est fortement recommande de faire… B. Il est recommande de faire… C. Il est possible de faire ou de ne pas faire… D. Il est recommande de ne pas faire… E. Il est fortement recommande de ne pas faire… Niveaux de preuve : 1. Au moins un essai randomise de bonne qualité 2. Au moins un essai non randomise ou une étude cas/ témoins ou une étude multicentrique ou une série historique ou au moins des résultats indiscutables d’études non contrôlées 3. Opinion d’expert, résultats d’une expérience clinique, étude descriptive ou résultats d’un consensus de professionnels SF2H octobre 2013 METHODOLOGIE DES RECOMMANDATIONS : Gestion préopératoire du risque infectieux Douche pré - opératoire : détersion de la peau afin d’éliminer les matières organiques et faciliter l'action des antiseptiques (tous +/- inactivés par les matières organiques) Infections d’origine endogène -> complications inféctieuses du site opératoire Il est recommandé de réaliser au moins une douche préopératoire (B3). Aucune recommandation ne peut être émise sur le type de savon (savon antiseptique ou savon non antiseptique) à utiliser pour la douche préopératoire (C2). Aucune recommandation ne peut être émise concernant le nombre de douches préopératoires (C3) Aucune recommandation ne peut être émise concernant le moment de la douche préopératoire (C3). Aucune recommandation ne peut être émise concernant la réalisation systématique d’un shampoing (C3). Un shampoing peut être prescrit lors d’une chirurgie de la tête ou du cou (C3). Il est recommandé de réaliser un shampoing préopératoire quand le cuir chevelu est dans le champ opératoire (B3). Aucune recommandation ne peut être émise sur le retrait systématique du vernis en prévention du risque infectieux (C3). Il est recommandé d’enlever le vernis avant toute intervention lorsque le doigt (main ou pied) est compris dans le champ opératoire (B3) Aucune recommandation ne peut être émise sur l’utilisation de tissus imprégnés pour la réalisation de la douche préopératoire (C2) SF2H octobre 2013 METHODOLOGIE DES RECOMMANDATIONS : Antisepsie de la peau saine avant un geste invasif chez l’adulte Le nettoyage de la peau avec un savon doux avant antisepsie est recommandé uniquement en cas de souillure visible. (B-3) COMMENTAIRES 1. Le terme « nettoyage » est proposé pour favoriser l’utilisation de savon doux, pour le différencier du terme « détersion », encore trop souvent associe a l’emploi de savon antiseptique. 2. Peau propre = absence de souillure visible. 3. Les termes « souillure », « propre », « macroscopiquement souillé/propre » sont subjectifs et difficiles a définir. Le terme souillure a été retenu par le groupe de travail à l’instar des recommandations précédentes. 4. Cette recommandation est valable pour tous les actes invasifs (abords vasculaires, abords nerveux, préparation cutanée de l’opéré). 5. Cette recommandation s’applique à la préparation avant un geste invasif sur peau saine, hors muqueuses et peau lésée. 6. Pour la préparation cutanée de l’opéré, les recommandations de 2013 concernant la douche préopératoire doivent être appliquées. Recommandations pour la pratique clinique - Mai 2016 SF2H METHODOLOGIE DES RECOMMANDATIONS : Antisepsie de la peau saine avant un geste invasif chez l’adulte Avant geste chirurgical sur peau saine, il est possible d’utiliser une solution alcoolique de chlorhexidine ou de PVP-iodée. (C-2) Avant l’insertion d’un cathéter intravasculaire, il est fortement recommandé d’utiliser une solution alcoolique de chlorhexidine à 2 % plutôt qu’une solution alcoolique de PVP iodée en réanimation (A-1) ainsi que dans tous les autres secteurs (A-3) Points non résolus, questions de recherche : 1. Efficacité clinique respective de la Chlorhexidine a 2 % et a 0,5 % en solution alcoolique. 2. Efficacité clinique des différents types d’alcool. 3. Efficacité d’un applicateur en comparaison de l’utilisation de compresses. 4. Impact des différentes modalités et du choix des antiseptiques, notamment la Chlorhexidine en usage large, sur le risque d’émergence de résistance aux antiseptiques et/ou antibiotiques. 5. Efficacité respective de la Chlorhexidine alcoolique et de la PVP iodée alcoolique pour l’antisepsie avant chirurgie. Recommandations pour la pratique clinique - Mai 2016 SF2H METHODOLOGIE DES RECOMMANDATIONS : Antisepsie en 2 temps Indications : Pratique : Produits : Uniquement sur peau saine et visiblement 1 application de Bétadine® alcoolique propre l’antiseptique avec respect du temps de ou Injections IM,IV, SC, Prise séchage de sang Chlorhexidine alcoolique METHODOLOGIE DES RECOMMANDATIONS : Antisepsie en 5 temps Indications : Pratique : Produits : Ponction ou prélèvement de 1. Détersion : savon doux ou Savon doux ou liquides stériles antiseptique antiseptiques (iode ou Champ opératoire 2. Rinçage : à l’eau stérile, sérum Chlorhexidine) Dispositifs intraveineux physiologique stérile ou eau du centraux et périphériques réseau, Antiseptique en solution Dispositifs intra-artériels, 3. Séchage : tamponnement avec Alcoolique (iode ou périduraux compresse (stérile ou non) Chlorhexidine) Fistules artério-veineuses important pour ne pas diluer Drains d’antiseptique Ponctions-biopsies, ponctions 4. Application de l’antiseptique : évacuatrices (lombaires, – compatible avec le savon utilise, selon le geste deuxième application pleurales), ponctions avec et gamme alcoolique injections ou infiltrations 5. Séchage Prélèvements en vue d’analyses biologiques (hémocultures) STABILITÉ ANITSÉPTIQUES APRÈS OUVERTURE : DESINFECTANTS : DESINFECTANTS TERMINOLOGIE : Désinfection : opération au résultat momentané et temporaire, résultat limité aux micro-organismes présents au moment de l ’opération : réduction de 5-6 log (destruction +/- élimination) Désinfectant : produit contenant au moins un agent antimicrobien dont l’activité est déterminé par un système normatif (AFNOR, CEN) : les produits désinfectants utilisés dans le secteur médical relèvent du statut de dispositif médical ou de biocide Détergent : substance permettant l ’élimination par l’eau des souillures insolubles dans l’eau Détergent-Désinfectant : allie les propriétés des deux Stérilisation : Longue durée sous réserve de l’intégrité de l’emballage, réduction > 6 log (destruction) DESINFECTANTS DISPOSITIF MEDICAL : Directive européenne 93/42/CEE, transposée en droit français par la loi n° 94-43 et le décret n° 95-292 du 15 mars 1995 relatifs aux DM : “Un désinfectant ne peut être considéré comme accessoire de dispositif médical, et par conséquent avoir le statut de dispositif médical, que s’il est spécifiquement destiné à la désinfection de dispositifs médicaux qui nécessitent, pour être utilisés, d’être désinfectés conformément à leur notice d’instruction.“ (DM classe IIb) Ces dispositions impliquent : Fabricants tenus de fournir des instructions appropriées Matériovigilance : recueil des incidents en relation avec la désinfection des DM Un désinfectant relevant du statut de dispositif médical : est spécifiquement destiné aux DM qui nécessitent d’être désinfectés conformément à leur notice d’instruction porte le marquage CE est conforme aux directives Agence nationale de sécurité du médicaments et des produits de santé (ANSM) CLASSIFICATION DM CLASSIFICATION DM : Les 4 grandes classes de DM Classification des DM en fonction du risque (art. R.5211-7 du CSP) Classe I : Faible degré de risque Classe I non stérile et sans fonction de mesurage Classe I stérile Classe I avec fonction de mesurage Classe IIa : Degré moyen de risque Classe IIb : Potentiel élevé de risque Classe III : Potentiel très sérieux de risque DESINFECTANTS BIOCIDE: Il existe 4 groupes et 23 types de produits biocides : groupe 1 : désinfectants et produits biocides généraux TP1 : savon et gel antiseptiques TP2 : produit sol et surface… TP4 : produit de restauration groupe 2 : produits de protection groupe 3 : produits antiparasitaires groupe 4 : autres produits biocides Un désinfectant relevant du statut de produit biocide : porte des revendications de type usage général ou multi usage doit-être conforme au règlement 528/2012 relatif à la mise à disposition sur le marché et à l’utilisation des produits biocides. Agence nationale de sécurité du médicaments et des produits de santé (ANSM) DESINFECTANTS TERMINOLOGIE : Desinfection des surfaces par voie aérienne (DSVA) DSVA manuelle : DSVA automatique : Désinfection des surfaces par dispersât dirigés Désinfection hors présence humaine (SPRAY): désinfection en présence humaine Réalisée après le nettoyage-désinfectant des surfaces Réalisée après le nettoyage-désinfectant des sols Couple appareil-produit, agréé par le Ministère de la Santé et surfaces Assurée par projection d’un liquide désinfectant sur des surfaces à l’aide d’un sprayeur DESINFECTANTS TERMINOLOGIE : Aérosolisation : émission de particules d’un diamètre < à 5µ, diffusibilité jusqu’aux alvéoles Brumisation : diffusion multidirectionnelle à partir d’un appareil électrique, particules liquides d’un diamètre de 20µ Pulvérisation : émission unidirectionnelle sous pulsion électrique ou mécanique de particules liquides d’un diamètre > à 50µ DESINFECTANTS LES ALDEHYDES : Fonction aldéhyde PRODUITS : MECANISME D'ACTION : ACTIVITE : INCONVÉNIENTS : Formol Réduction Bactéricide ± inactivés par les Dénaturation des Fongicide matières organiques Glutaraldéhyde protéines Virucide légèrement instables Alkylation des Sporicide en solution acides nucléiques produits allergisante et ± toxique en fonction des concentrations d’utilisation RAREMENT UTILISÉS DE NOS JOURS DESINFECTANTS ACIDE PARACÉTIQUE (APA) : Activité : Mécanisme d’action Concentration bactéricide oxydation fongicide solutions de 0,15% à 0,33% dénaturation des virucide et protéines et des sporicide acides nucléiques activité partielle sur le prion Avantages : Inconvénients : activité rapide, décomposition en produits altération du caoutchouc, corrode l’acier ordinaire inoffensifs, peu inhibé par les matières organiques, le cuivre et le bronze, stabilité variable en faible pouvoir irritant. fonction des formulations, coût élevé DESINFECTANTS ACIDE PARACÉTIQUE (APA) : Produits liquide ou poudre, prêt à l’emploi ou solution à activer avant utilisation (15 à 30 min), pH acide à neutre Facteurs d ’instabilité : température, lumière, dilution, ventilation, matériaux incompatibles, impuretés Contrôle de la CME par bandelettes, fréquence de contrôle à définir en fonction du dossier de stabilité-fabricant, toutes les 4 heures ou fonction d’un nombre de trempage Bandelettes : attention à la spécificité et à la sensibilité Protection du personnel : port de gants de masque et lunette CME= concentation minimale efficace DESINFECTANTS ACIDE PARACÉTIQUE (APA) : TOXICITÉ DE L'APA : voie occulaire et cutaneo- mucqueuse ++ cutanée : irritant (0,4 % à 2 %) PORT DE GANTS, LUNETTES, MASQUE, PIÈCE VENTILÉE, oculaire : fortement irritant (0,4 %) RINÇAGE ABONDANT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX toxicité par inhalation : -> VLE non définie pour APA (Ac. acétique : VLE=10 ppm, peroxyde d’hydrogène : VME = 1 ppm) VLE : valeur limite d’exposition VME : valeur limite de moyenne exposition DESINFECTANTS ACIDE PARACÉTIQUE (APA) : SOLUTIONS À BASE D'APA CONTRÔLE DU MARCHE DES DESINFECTANTS Obtention de compléments d’études sur la stabilité des produits : dans le conditionnement et en condition d’utilisation --> Agence + fabricants Obtention de dossier de validation des bandelettes auprès des fabricants Incitation des fabricants d’endoscopes et de désinfectants à des études sur la compatibilité Incitation des fabricants à évaluer l’activité de leur produit sur les prions DESINFECTANTS CHLORÉS : EAU DE JAVEL Solution aqueuse d'hypochlorite de sodium Réaction entre le dichlore et de soude : Cl2 + 2 NaOH → NaCl + NaClO + H2O sel hypochlorite de sodium eau Activité : Bactéricide, virucide et sporicide, prions !! Extrait de Javel : Berlingot 250ml 9,6 % chlore actif, Péremption : date de fabrication + 3 mois ou à utiliser avant Eau de Javel : 250ml/1 litre, 2,4 % chlore actif Stabilité fonction de la conservation : -> conserver à l’abri de la lumière, de la chaleur et de ne pas utiliser d’emballages métallique Inactivation : matières organiques, savon Inconvénients : corrosion des métaux utilisation ponctuelle (siphon, générateur de dialyse, eau) DESINFECTANTS CHLORÉS : EAU DE JAVEL Berlingot de 250mL (9,6%) + Préparation eau de javel : Eau 750mL = 1L à 2.4% Toujours verser le concentré ou l’acide dans l’eau, jamais l’inverse ! Ne jamais mélanger l’eau de Javel avec d’autres produits : produits de nettoyage qui contiennent de l’ammoniac +++ (émanations toxiques, très irritantes et corrosives pour les yeux et les poumons, peuvent être produites) S’assurer de travailler dans un endroit bien aéré Porter des gants, lunettes de protection et vêtements protégeant la peau DESINFECTANTS AMMONIUMS QUATERNAIRES : Tensioactif (agent de surface/surfactant) : molécules amphiphiles = affinité pour les interfaces huile/eau et eau/huile Mécanisme d'action : modification de la perméabilité membranaire (pouvoir solubilisant) -> pouvoir détersif Activité : bactéries GRAM - et + , détergent Types de tensioactifs : Les anioniques chargés – Les cationiques chargés + : ammoniums quaternaires Les amphotères + et – Les non ioniques Avantages : activité détergente, utilisés en association avec des principes actifs antiseptiques ou désinfectants DESINFECTANTS AMMONIUMS QUATERNAIRES : Actifs contre les : champignons, les amibes, les virus enveloppés en provoquant la rupture de la membrane cellulaire Molécule récente : chlorure de didecyldimethyl ammonium (CDDA) -> amélioration du spectre d ’activité Utiliser en association à d’autres molécules dans des formulations pré-désinfectantes Intérêt : activité bactéricide + détergente DESINFECTANTS SPECTRE D'ACTION : Légende : activité + = forte, +/- = faible, 0 = nulle DESINFECTANTS BONNE UTILISATION : Respecter les dates de péremption Respecter les dilutions et temps de contact Rinçage abondant si nécessaire Désinfecter du matériel pré-désinfecté Respecter la fréquence de renouvellement des bains Respecter les conditions de conservation indiquées Ne pas mélanger les produits (dégagement dangereux) Protection du personnel : port de gants, lunettes et masques Remplir d'eau puis verser le désinfectant Conserver les produits dans leur emballage d'origine, terminer tout récipient entamé, puis éliminer les emballages vides CLASSEMENT DM : *Désinfection de haut niveau en cas d’impossibilité d’appliquer un procédé de stérilisation et s’il n’existe pas de dispositif à usage unique stérile NIVEAUX DE TRAITEMENT REQUIS ET RESISTANCE DES MICROORGANISMES A LA DESINFECTION : taille Désinfection correspondant à leur niveau de risque TRAITEMENT DES DM : stérilisateur basse température (SBT) de plus en plus DM THERMOSENSIBLES : Aujourd’hui : stérilisation à basse température pour les DM thermosensibles +++ RINCAGE FINAL DES DM RÈGLEMENTATION EAU : RINCAGE FINAL NIVEAU DE RISQUE QUALITÉ REQUISE DE L'EAU DU DM CONCERNÉ eau stérile critique flacon versable renouvelée à chaque utilisation -Qualité d’eau adaptée au niveau eau filtrée par cartouche filtrante 0.22µm d’exigence semi critique "eau utra propre" - Pas de normalisation des critères contrôle microbiologique régulier microbiologiques de l’eau eau du réseau non critique ''eau propre '' contrôles réguliers * Comité Technique Régional de l ’Environnement Hospitalier (COTEREHOS) PROTOCOLE MANUEL DM THERMOSENSIBLE : Endoscope souple (DM flexible) : matériaux fragiles et très souvent thermosensibles -> ne peuvent pas être stérilisés en autoclave ETAPES : 1.Prétraitement : 5. Rinçage intermédiaire Essuyage externe de la gaine Aspiration + rinçage des canaux 6.Désinfection Test d’étanchéité Immersion complète de l’endoscope dans APA + irrigation de tous les canaux 2.Premier nettoyage Validité du bain Produit détergent Ecouvillonnage de tous les canaux/irrigations 7.Rinçage terminal 3.Premier rinçage 8.Séchage et stockage : intérêt des enceintes spécifiques 4.Second nettoyage : irrigations TRAITEMENT MANUEL : ETAPES OBJECTIFS SPECIFIQUES -éliminer les salissures Pré Traitement -abaisser le niveau de contamination (3 log) et -importance de l’effet mécanique Nettoyage -protéger le personnel et l’environnement -éliminer les salissures,-éviter les interférences entre les Rinçage produits Désinfection -détruire ou inactiver les microorganismes -éliminer les résidus de produits désinfectants,-éviter la Rinçage final recontamination des DM Séchage -protéger le DM de la contamination Stockage DESINFECTANT CIRCUIT DE DIALYSE : Acide peracétique (H2O2, acide acétique) : action détartrante et désinfectante, réalisée entre chaque patient Eau de Javel : action désinfectante et limitation du biofilm , dilution manuelle ou automatique, réalisée 1 fois par semaine Désinfection thermo-chimique ou thermique DESINFECTANTS : Sols et surfaces : Produit à diluer : Aniosurf Prémium, Surfanios, Phagosurf DD … –> 1 sachet-dose/8 litres, –> En fonction du risque aspergillaire la dose peut-être doublée Produit prêt à l’emploi : Surfa’Safe Prémium Protocole : – Temps de contact : 15 min. minimum – Pas de rinçage après application Remarques : - Produits détergeant fournis par le magasin hôtelier (produits avec ou sans rinçage) Conception d’alternance des produits pré-désinfectants et détergents DISPERSAT DE SURFACE: Exemple : Phagosept spray, Aniospray 29 Utilisation et précautions : - pulvérisation d’un film uniforme sans ruisseler à 30-50cm - ne se rince pas, laisser sécher 15 min. - s'utilise sur des surfaces propres - ne pas fumer pendant l'application - si concentration > 30 % : diffuseur pneumatique, si concentration 30 % : diffuseur électrique Indications : CLIN, de moins en moins utilisé ! DÉSINFECTION DES SURFACES PAR VOIE AÉRIENNE : Indication : fonction des orientations du CLIN (Acinetobacter, contaminations fongiques), utilisation très ponctuelle, réalisée par un sous-traitant (étanchéité, température, hygrométrie) Désinfection hors présence humaine Agrément ministériel donné pour le couple machine/produit Cycle de désinfection - diffusion : 15 min - contact : 2 à 3 heures 3-4 heures - élimination du désinfectant : 30 min Produit : aérosolisation de produit à base d’acide peracétique ou de peroxyde d’hydrogène