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This document discusses various aspects of animal feed, including its composition (carbohydrates, lipids, proteins, vitamins), digestion in ruminants, and the nutritional needs of animals.
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Aliments - bases MLF – CS Lait Sommaire Qu’est ce qu’un aliment Fourrages Racines et tubercule Concentrés Digestion Besoins Capacité d’ingestion Unité d’encombrement Aliments Composants matière organique : - Glucides - Lipides - Matières azotées - Vitamine Glu...
Aliments - bases MLF – CS Lait Sommaire Qu’est ce qu’un aliment Fourrages Racines et tubercule Concentrés Digestion Besoins Capacité d’ingestion Unité d’encombrement Aliments Composants matière organique : - Glucides - Lipides - Matières azotées - Vitamine Glucides 2 catégories : - constituant la paroi des cellules végétales, les glucides pariétaux (« les fibres ») qui comprennent la cellulose, l’hémicellulose et les pectines - contenus à l’intérieur des cellules végétales, les glucides cytoplasmiques, qui comprennent l’amidon et les sucres solubles (glucose, lactose,…). Glucides Conformation aura un impact sur digestibilité Lignine : totalement indigestible = substance, qui s’associe aux glucides pariétaux et dont la teneur augmente avec l’âge de la plante Lipides Lipides = matières grasses. Différentes classes de lipides principaux constituants lipidiques des végétaux sont triglycérides Les matières grasses sont caractérisées par la nature des acides gras qui les composent. On peut classer les acides gras selon leur longueur : - acides gras volatils (AGV) avec 2, 3 ou 4 atomes de C - acides gras à courte chaîne (entre 5 et 10 atomes de C) - acides gras à chaîne moyenne (12 à 16 atomes de C) - acides gras à longue chaîne (18 ou plus de 18 atomes de C) Autre classement possible avec présence/absence double liaison Lipides Particularité AG et ruminants ? Certains acides gras sont considérés comme « essentiels » pour toutes les espèces animales. doivent impérativement être apportés par l’alimentation car l’animal ne peut les synthétiser. Matière azotée Matières azotées = protéines + l’azote non protéique. Protéine = longue chaîne d’acides aminés (AA). En alimentation, 20 AA différents ½ sont essentiels car ne pouvant être synthétisés par l’animal. Ils doivent donc être impérativement présents dans les aliments consommés Ruminant : part acides aminés digérés dans l’intestin a été synthétisée dans le rumen grâce aux microorganismes hébergés. Mais méthionine + lysine =« limitants » : leur synthèse via les microorganismes du rumen ne couvre pas toujours les besoins de la vache en production. Matière azotée L’azote non protéique = - peptides (chaînes d’AA limitées) - AA, - l’urée - l’ammoniac (NH3) Fourrages Base de l’alimentation des bovins Constitués par l’appareil aérien des plantes fourragères (tiges, feuilles et appareil reproducteur) –Lafeuille est la partie la plus intéressante du fourrage car elle contient une grande quantité des constituants intracellulaire très digestibles, possédant une excellente valeur nutritionnelle assez constante dans le temps –La tige a une bonne valeur nutritionnelle mais attention à la lignification Un fourrage présente un intérêt alimentaire d’autant plus grand qu’il est plus jeune et plus feuillu Fourrage 3 catégories de fourrage selon le mode de conservation Les fourrage verts 10 à 30 % de MS Les ensilages 15 à 40 % de MS Les fourrages secs (foins et fourrages déshydratés) 85 à 95 % de MS Fourrage Replacer les stades - Ensilage - Foin - Pâturage Fourrage Mode de conservation : Par voie sèche - humidité maximale de 16 % pour assurer la stabilité - Fanage : très dépend condition climatique - Déshydratation : très couteuse, à appliquer sur excellent fourrage Impact mode de conservation Par voie humide : Fermentation des glucides solubles par des bactéries anaérobie (bactéries lactiques) → Permet une baisse du pH qui inhibe le développement bactérien et assure une stabilité de l’aliment. Bonne conservation lorsque le pH ultime prend une valeur ≤ à 4 1ère phase en aérobie ou on assiste à une perte de MO 2éme phase en anaérobie. Attention si l’acide lactique est insuffisant ou l’humidité excessive une population sporulée se développe et dégrade l’acide lactique compromettant ainsi la conservation Fourrage Ensilage Une bonne anaérobiose doit s’instaurer le plus rapidement possible (fort tassement dans le silo facilité par le hachage du fourrage + étanchéité des parois et la couverture du silo) Le pH de la masse ensilée doit diminuer le plus vite possible pour cela L’aliment doit contenir une quantité suffisante de sucres solubles, utilisables par bactéries lactiques. La MS doit contenir au moins 12 % de sucres (le hachage accélère la dégradation des constituants solubles) Les végétaux ne doivent pas présenter un fort pouvoir tampon (du à certains sels minéraux et aux protéines), Existent en plus grandes quantités dans les légumineuses que dans les graminées Fourrage Replacer : - Oxygène - Bactéries lactiques - pH - Entéroba ctéries et levures Fourrage Ensilage pH objectif suivant la matière sèche Fourrage L’enrubannage Conservation de l’herbe sous forme de balle rondes dans un film plastique étanche Herbe fauchée, fanée et pressée en balles rondes Une fois la balle ouverte le fourrage doit être consommé rapidement 2 jours en été / 3/4 jours en hiver Qualité dépend de : - Teneur en MS (idéal 56 à 60 %) - Les conditions climatiques - Des espèces végétales (une fétuque sèche plus vite qu’un RG) Racine et tubercules Résultent de l’accumulation de réserves glucidiques dans les parties souterraines des végétaux (betterave, carotte, rutabaga ou encore manioc) Riches en eau 75 % pour la pomme de terre ou encore 80 à 88 % pour la betterave fourragère Parois peu ou pas lignifié Manioc et pomme de terre : 2/3 de leur MS est constitué d’amidon Navet, betteraves fourragère et rutabaga : 50 a 75 % de leur MS est constitué de glucides solubles Rutabagas et navet contiennent des substances volatiles qui distribué peu avant la traite donnent un goût au lait Pauvre en matières azotées et protéines → Intéressant pour leur apport énergétique Fourrage Concentrés Ils sont caractérisés par une teneur élevée de leur MS - en énergie - richesse en matières azotées On distingue : Aliments concentrés simple (grains des céréales, graines oléagineuses, ect.) Aliments concentrés composé : mouture et mélange d’aliments simples sous formes diverses (poudre, granulé ou miettes) Digestion Etape 1 Le rumen = fermenteur dans lequel vit une flore bactérienne Fermentation anaérobie qui permet la production d’Acides Gras Volatil L’absorption d’Acide Gras Volatil (AGV) au niveau du rumen représente 60 à 80 % de l’énergie des bovins Digestion Etape 2 = Les parties suffisamment fines passent dans le réseau et le feuillet pour atteindre la caillette Caillette = lieu de digestion (correspond à l’estomac des monogastriques) Digestion Etape 3 = L’intestin grêle est le lieu d’absorption des nutriments (glucides, lipides, protides, aa alimentaire et aa microbienne) Etape 4 = Le gros intestin est le lieu d’absorption de l’eau et des minéraux en solution Etape 5 = Déjection Digestion Rumination Caractéristiques Rumen Milieux aqueux (eau de consommation, eau des aliments et salivation abondante) Température constante 38 à 42 °C Teneur en oxygène faible → anaérobiose permanente Particules de taille réduite grâce à la rumination → augmentation de la surface d’attaque par les micro-organismes Zone étroite de pH 6,2 à 6,5 (salive tampon avec un pH de 8,2) Brassage permanent → motricité du rumen réseau Digestion glucides 2 étapes : hydrolyse + fermentation en oses simple Suite fermentation produits finaux = déchets métabolisme bactéries = principale source d’énergie pour les ruminants : AGV C2 : acide acétique / C3 : acide propionique / C4 : acide butyrique C2 produit à partir glucides pariétaux C3 : glucides solubles + amidon Protozoaire stockent glucides = régulation fermentation Digestion des glucides ÞAlimentation a un rôle dans production AGV et pH rumen détermine proportion AGV formés Digestion azote Etapes : hydrolyse en ammoniac, peptides, AA libres dans rumen Ammoniac : utilisé par les bactéries AA libres fermentés en AGV Protéines évacuées dans intestin = source protéines ÞÉquipement particulier permet de valoriser protéine végétale Digestion azote Digestion Lipides Hydrolyse rejoignent circuit des sucres Besoins L’alimentation sert à fournir les éléments nutritifs nécessaire à l’ensemble des besoins de l’animal Besoin d’entretien (Maintient de la température Besoin de production corporel, maintient des (production de lait et/ou de fonctions vitales, viande, croissance de renouvellement des cellules, l’animal, gestation, ect.) ect.) PRIORITAIRE Si les apports sont inférieur aux besoins = baisse de la production et/ou de l’état Capacité d’ingestion (CI) Capacité d’ingestion = quantité d’aliments distribués à volonté qu’elle ingère volontairement. Elle est influencée par plusieurs facteurs - taille du rumen/le format de la vache. VL/G P/M stade de gestation - besoins énergétiques de la vache. - état des réserves corporelles. La capacité d’ingestion diminue lorsque la vache s’engraisse. Capacité d’ingestion Capacité d’ingestion d’une vache laitière dépend de - - - - - - Unité d’encombrement Chaque fourrage se caractérise par une valeur d’encombrement = UE fonction de son temps de séjour dans le Rumen pour être digéré Encombrement aliment = l’inverse de son ingestibilité. Plus un fourrage est ingestible, moins il est ? UEL = unité utilisée pour exprimer CI Unité d’encombrement Tableau présentant valeur de différents fourrages (en UEL/kg de MS) Niveau d’ingestion réelle en kg MS/j Quantités ingérées dépendent CI mais autres facteurs influencent - - - CI permet de prévoir ration Ingestion réelle = quantités réellement ingérées, ajustements possibles Quantité réellement ingérée = quantités distribués - refus Niveau ingestion réelle Connaitre : - Quantités distribuées Outils pour évaluer : Considère que 1 fourrage est distribué à volonté si reste refus consommables Refus = indicateur indirect ingestion sur quantité et qualité Permet d’ajuster Savoir s’il y a du tri Pâturage suffisant Niveau d’ingestion réelle Connaitre - Taux de MS : Concentrés stable = 87/90% MS Fourrages analyses à différents moment Méthode empirique : 100g de fourrage + verre d’eau au microonde pendant 3 min, on pèse, remet pendant 2 min, on pèse On répète le processus jusqu’à ce que le poids final soit stable % MS = (poids final / poids initial ) x100 Besoins et cycle de production Besoins VL varient de façon - - Lié exportation du lait = 740 kcal, 30g de protéines, 1,2g de calcium et 0,9 de phosphore par kilo Besoins en énergie Capacité d’ingestion varie beaucoup en début/fin de lactation Besoins en énergie aussi = évolution dans le même sens Début de lactation, pic de lactation besoins en énergie capacité d’ingestion ÞBesoin vache pas couverts , animal doit puiser dans ses réserves Besoins en énergie Evolution des besoins énergétiques, de la capacité d’ingestion et du score corporel d’une vache laitière multipare produisant 9500 kg de lait/an en fonction du stade physiologique (à partir de Brocard et al 2010) Capacité d’ingestion : Quantité MS consommée est minimale au vêlage = 60-80% du maximum observé en pleine lactation Augmente rapidement Diminue régulièrement, modérément Réduction du volume disponible Tarissement Besoins en énergie État corporel Capacité d’ingestion Début de lactation Bilan énergétique négatif Pareil pour les minéraux Couverture en besoins azotés plus facile moins de dépendance CI ÞSous-alimentation nécessite que VL disposent de réserves : bon état, capable de les mobiliser Outil : NEC sur vaches taries Début de lactation - NEC NEC - lactation Besoins en énergie Totalité énergie pas valorisée EB Pertes : fèces ED = pertes : urines + gaz EM : dissipation sous forme de chaleur EN = énergie utilisable par l’animal pour couvrir ses besoins d’entretien et de production Efficacité de l’énergie différente si utilisation - Entretien - Production lait / viande ÞÉnergie aliment exprimé en UFL ou UFV Besoins en azote Particularité des ruminants conduit à établir système particulier = PDI Protéines Digestibles dans l’Intestin 2 origines : - issues des protéines des aliments non dégradées dans le rumen (protéines digestibles dans l’intestin d’origine alimentaire : PDIA) - issues de la synthèse microbienne (protéines digestibles dans l’intestin d’origine microbienne : PDIM) Besoins en azote PDIM : Protéosynthèse microbienne a pour facteur limitant - soit la disponibilité en ammoniac issu de la dégradation des matières azotées alimentaires PDIMN - soit l’énergie produite par la digestion des glucides PDIME ÞPDIN = PDIA + PDIMN Protéines Digestibles dans l’Intestin permises par Azote ÞPDIE = PDIA + PDIME Protéines Digestibles dans l’Intestin permises par Energie Recommandations énergie et azote Besoins en minéraux Dans vos tables de rationnement, recherchez les besoins en CALCIUM et PHOSPHORE des vaches laitières : LES BESOINS D’ENTRETIEN Minéraux majeurs : Phosphore, calcium, EN CALCIUM EN PHOSPHORE magnésium, 6 g/100 kg de poids vif 4.5 g/100 kg de poids vif sodium, chlore et souffre LES BESOINS DE PRODUCTION Calcium et phosphore présent dans le lait EN CALCIUM 3.5 g/kg de lait EN PHOSPHORE 1.7 g/kilo de lait Besoins en minéraux Vitamines Apport recommandé Vit A : 80 000 à 100 000 UI par jour Vit D : 10 000 à 25 000 UI par jour Vit E : 200 à 300 UI par jour A : nécessaire à la croissance + à la protection des tissus. D : aide à l’absorption du calcium et la fixation du calcium et du phosphore par l’os. Besoins couverts par animaux en plein air car synthèse de la D au niveau de la peau avec le soleil E : antioxydants. Besoins oligo - éléments Cuivre, zinc, sélénium, manganèse, iode, cobalt ou encore le fer Ils sont aussi indispensables Jouent un rôle catalytique dans l’organisme Symptômes de carence sont très divers et peu spécifiques ayant pour conséquence une baisse de croissance, de production et de fécondité Besoins en minéraux et oligo- élément et vitamines Macro-éléments + vitamines Besoins de l’animal exprimés en besoins absolus = g/jour (ou UI). Par exemple, les besoins en Ca d’une vache laitière de 650 kg produisant 25 L sont de 107,5 g/jour. Ses besoins en vitamine A sont quant à eux de 90 000 UI/jour. Oligo-éléments = différent Besoins en oligo-éléments pas connus avec précision. Exprimés en termes de besoins relatifs Recommandations à suivre avec fixation d’un seuil de carence et d’un seuil de toxicité. Besoins en minéraux et oligo- élément et vitamines Besoin en eau Elément indispensable de la ration doit être fourni avec le moins de restriction possible Þconditionne l’ingestion et donc les productions. En moyenne, VL consomme 3 à 4 L d’eau/L de lait collecté. Facteurs variation consommation vache eau - - - - Besoin en eau Nombre suffisant d’abreuvoirs doit être prévu : 1 abreuvoir individuel pour 10 vaches longueur minimale de 65 cm si l’eau est présentée dans un bac débit soit suffisant (> 10 L/minute) abords des points d’eau soient facilement accessibles (pas de sols glissants ou boueux). ÞL’idéal est de disposer de 2 points d’eau pour un même groupe de vache afin de diminuer les problèmes d’accès pour les vaches dominées. Elaboration de la ration Déterminer les besoins des animaux en fonction - - - Vérifie si les fourrages par leurs apports énergétiques et azotés permettent de couvrir les besoins. Si ce n’est pas le cas, un concentré supplémentaire est apporté afin d’avoir une ration de base équilibrée Rationnement Rationner un animal = satisfaire ses besoins nutritifs par l'ajustement d'apports alimentaires suffisants, équilibrés, adaptés à ses facultés digestives et les plus économiques possibles. Pour cela, on dispose des tables indiquant: -normes admises pour les besoins nutritifs d'entretien et de production. -composition moyenne des divers aliments auxquels on peut avoir recours => Réaliser par le calcul, l'équilibre théorique entre les besoins et les apports. Indicateurs équilibre ration Densité énergétique : doit se situer entre 0,92 et 0,93 UFL/kg de MS PDI (limitant) / UF : traduit l’équilibre énergétique. Pour rappel doit se situer vers 100g de PDI/UF (PDIN – PDIE) / UF : traduit l’équilibre entre les PDIN et les PDIE. L’écart ne doit pas dépasser les +/- 4 pts /UF Calcul ration Pour établir la ration d'un troupeau, nous devons disposer de 3 documents : - - -