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3_Psychoses_Schizophrenie_Formes cliniques_Blandamour_D.pdf

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Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Normandie Psychoses La schizophrénie – Formes cliniques Isabelle Blandamour Auteurs : ] Isabelle Blandamour , Cadre formateur à l'IFSI de Cherbourg Relecture et validation : ] Anca-Cristina Roulland , , ] Perrine Brazo , , ]...

Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Normandie Psychoses La schizophrénie – Formes cliniques Isabelle Blandamour Auteurs : ] Isabelle Blandamour , Cadre formateur à l'IFSI de Cherbourg Relecture et validation : ] Anca-Cristina Roulland , , ] Perrine Brazo , , ] Médecin psychiatre - Praticien hospitalier Centre hospitalier spécialisé Le Bon Sauveur Professeur des universités – Praticien hospitalier Service de psychiatrie de l'adulte au CHU de Caen Hervé Menaut , Cadre formateur à l’IFSI de l'Aigle Cette ressource fait l'objet d'une relecture et d'une validation par l'ensemble des contributeurs (universitaires, cadres formateurs, intervenants extérieurs) référents pour cette UE. ] La schizophrénie paranoïde ] La catatonie ] L’hébéphrénie ] Autres formes cliniques ] Évolution Isabelle Blandamour © CEMU Sommaire 3 Schizophrénie paranoïde ] Forme la plus fréquente. Le sujet structure ses expériences d’étrangeté, de dépersonnalisation, son sentiment de perte d’identité. ] Il les organise en un univers purement subjectif, autistique, dans un monde fermé à toute communication. ] Association des syndromes délirant, autistique et dissociatif. Isabelle Blandamour © CEMU ] 4 ] ] ] Délire et hallucinations (auditives, cénesthésiques, psychiques, psychomotrices) au 1er plan. Parfois le délire n’existe qu’au début de la maladie et il est remplacé secondairement par des signes déficitaires. Parfois le délire existe tout au long de la durée de cette affection, qui peut alors évoluer par poussées; (meilleur pronostic, plus grande efficacité des médicaments) Isabelle Blandamour © CEMU Schizophrénie paranoïde 5 ] ] ] ] ] Forme assez rare actuellement (devenue exceptionnelle). Caractérisée par une prédominance de la discordance comportementale ou psychomotrice. Catalepsie : persistance indéfinie des attitudes passivement imposées aux membres, flexibilité cireuse. Négativisme : attitudes de refus actif dans tous les domaines (immobilité, enfouissement sous les draps, fermeture crispée des paupières, contracture des mâchoires, raideur diffuse, refus de serrer la main, opposition à toute mobilisation, mutisme, etc.). Stupeur : perte de toute initiative motrice, patient replié sur lui-même, absence de réaction aux stimulations. Isabelle Blandamour © CEMU Schizophrénie catatonique 6 ] ] ] ] ] ] Il s’agit d’une forme quasi pure de dissociation sans manifestation délirante importante (Pas de délire manifeste mais il peut être latent, quoique toujours pauvre). Symptomatologie déficitaire, (retrait autistique au 1er plan). Début précoce (entre 15 et 25 ans), progressif (sur une personnalité prédisposée) ou brutal (troubles majeurs du comportement apparaissant brusquement). Les affects semblent éteints. Impression d’une importante détérioration. Évolution, parfois entrecoupée de poussées délirantes, vers un autisme majeur. Isabelle Blandamour © CEMU Schizophrénie hébéphrénique 7 ] ] ] ] Schizophrénie dysthymique : Évolution d’allure cyclique, (avec des périodes d’amélioration ou le patient a une relative adaptation sociale et des périodes moins favorables nécessitant un suivi psychiatrique important.) Des troubles de l’humeur accompagnent la symptomatologie (exaltation thymique alternant avec épisodes dépressifs) Schizophrénie simple : (installation insidieuse et progressive de symptômes négatifs. Peu ou pas de délire ni d’hallucinations. Forme peu grave) Héboïdophrénie : pseudo-psychopathie dissociée. Schizophrénie résiduelle : forme évolutive comprenant la persistance de symptômes négatifs Isabelle Blandamour © CEMU Autres formes cliniques 8 ] ] ] ] Taux de mortalité élevé (10% de décès par suicide). Par poussées : réapparition du délire, des hallucinations, des troubles du cours de la pensée, des symptômes thymiques (formes paranoïde et dysthymique). Continue : régression, incohérence idéo-verbale majeure. Symptômes installés. Mixte : fond symptomatique permanent (symptômes négatifs en particulier) et recrudescences transitoires (symptômes productifs). Isabelle Blandamour © CEMU Évolution 9 ] ] ] 20-25% des patients ne présenteront plus de signe patent de la maladie et auront une insertion socioprofessionnelle considérée comme normale. 50% des patients présenteront une forme intermédiaire (accès récurrents ou symptomatologie modérée) provoquant une altération variable des domaines affectif, relationnel et professionnel. 20-25% présenteront une forme grave de la maladie (délire permanent ou symptômes déficitaires interdisant toute activité soutenue) nécessitant une hospitalisation prolongée ou du moins le maintien dans un milieu exerçant une surveillance permanente. Isabelle Blandamour © CEMU Évolution 10

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