Le stade opératoire concret PDF
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Ce document détaille les stades du développement cognitif, selon la perspective de l'intelligence opératoire concrète. Il explore les différences dans l'intelligence entre la pensée sensorimotrice et conceptuelle, et les conditions de transition. Il inclut les concepts clés tels que la réversibilité, l'invariance et le développement du langage en lien avec des stades spécifiques.
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a. Le stade opératoire concret Introduction De l’intelligence sensorimotrice à l’intelligence conceptuelle Différences o Intelligence sans représentation reliant des mouvements et perceptions successifs o Pratique et non réflexive: Tournée vers la réussite plus q...
a. Le stade opératoire concret Introduction De l’intelligence sensorimotrice à l’intelligence conceptuelle Différences o Intelligence sans représentation reliant des mouvements et perceptions successifs o Pratique et non réflexive: Tournée vers la réussite plus que l’explication o Travaille sur des réalités et non des signes ou symboles o Par essence individuelle (ne pense qu’à lui” et non collective Conditions de transition - Accélération générale des mouvements conduisant à une représentation intérieure - Prise de conscience qui ordonne les états et les relie (cause à effets) - Système de signes permettant la construction de concepts (ex: langage) - Socialisation et insertion de la pensée individuelle dans une pensée commune et objective Mêmes mécanismes et lois d’évolution - Assimilation des objets aux concepts existants - Accommodation de ces concepts à l’expérience - Assimilation réciproque des schèmes = raisonnement à nouveaux concepts Stade pré-opératoire finit à 8 ans, développement du stade opératoire à représentation Les deux aspects des fonctions cognitives - L’aspect figuratif => Les représentations Formes qui nous apparaissent comme des copies du réel Correspondances approximatives Les représentations au sens large: Perception, imitation, image mentale, langage - L’aspect opératif => Les opérations Formes consistant à transformer l’objet ou l’évènement à connaître Transformations et non plus seulement états statiques à tout ce va permettre de transformer l’action Actions sensorimotrices, actions intériorisées, opérations - Statique / Dynamique L’entrée dans le jeu symbolique est primordiale pour un enfant de 8 ans Les représentations Les débuts de la représentation Le jeu symbolique - Toutes les RC peuvent donner lieu à un jeu. - Poser des questions, faire des récits « sans queue ni tête » - Une gradation au cours des sous-stades 2 – 4 ans - Schèmes symboliques sur des objets - Assimilation d’un objet à un autre - Jeux d’imitation 4 – 7 ans - Imitation exacte et symbole collectif Le jeu symbolique est la pensée égocentrique à l’état pur à centré sur lui-même. L’image mentale Figure 1: chiffre = pourcentage de réussite Jeu : l’enfant regarde le bâton, s’il est lâché comment tombera-t-il - L’observation quotidienne n’ait pas suffisante pour construire une représentation claire de la transformation - L’image mentale est statique et inapte à saisir les transformations L’observation quotidienne n’ait pas suffisante pour construire une représentation claire de la transformation. L’IMAGE MENTALE EST STATIQUE ET INAPTE À SAISIR LES TRANSFORMATIONS La langage Les débuts de la représentation 3. Le langage § Les premiers mots: des préconcepts § Pas de définition fixe L’adulte pense socialement § Transduction même lorsqu’il (du particulier est solitaire au particulier) alors que l’enfant en dessous de sept ans et parle de manière égocentrique même lorsqu’il est en société. § Langage égocentrique § Répétition d’un mot ou d’une syllabe § Monologue: l’enfant parle pour lui comme s’il pensait à haute voix § Monologue collectif: très fréquent L’égocentrisme intellectuel - Tendance § Langage profonde de la pensée enfantine de 2 à 7 ans. socialisé -§Information Ensemble des adaptée : contraire attitudes du monologue pré-objectives collectif, il(de de la connaissance y aladialogue nature, des autres §ou de soi).et moqueries Critiques -§Ordres, menaces Ignorer les liaisons objectives au profit des liaisons subjectives, imposer des schémas §Questions et réponses arbitraires aux choses, remplacer l’adaptation au monde extérieur par l’assimilation au moi. § L ’adulte - Une pense socialement incapacité même à se décentrer de lorsqu'il son propreest solitaire point dealors que l'enfant vue pour en dessous coordonner divers de sept ans points depense et parle de vue possibles dumanière réel. En égocentrique même fait, l’enfant est lorsqu'ildeest prisonnier saen société subjectivité. L’égocentrisme s’oppose donc à l’objectivité. 12 Vidéo expérience : - Le petit de 5 ans quand dame lui demande ce qu’elle voit, il raconte seulement ce qu’il voit de son côté. à il pointe les objets qui sont de son côtés. - Celui de 7 ans, détache ses yeux du plateau et réfléchit/se remémore ce qu’il a vue lorsqu’il était à la place de la dame. Réversibilité et opérations Une opération est d’abord une action quelconque de source perceptive, motrice ou intuitive : elle découle d’un schème. Une opération est une action intériorisée. La pensée opératoire prolonge l’action en l’intériorisant. Une opération est réversible. La réversibilité logique permet plus de mobilité à la pensée qui est alors capable de détours ou retours Ainsi, une action du sujet ou une action en sens inverse: Inversion une transformation percçue dans le monde physique peut être annulée en pensée par: Une action réciproque qui vient compenser l'action: Réciprocité Exemple : Après avoir transformé une boule de pâte à modeler en « saucisse ». - Inversion L’enfant peut annuler cette transformation en pensée en imaginant de façon inverse qu’il pourrait lui redonner sa forme initiale. - Réciprocité L’enfant peut compenser en pensée : « c’est plus long, mais c’est plus mince ». Ainsi, la quantité de matière est invariante. La réciproque n’annule pas l’action mais son effet. Opérations logico-mathématique et infra-logiques Opérations Organisent les quantités et les objets discontinues logico- mathématique Se fondent sur les di:érences entre éléments, leurs ressemblances, leurs équivalences Conduisent auyx classifications, sériations, nombre Opérations Portent sur les quantités continues infra-logiques Se fondent sur les voisinages, les séparations Conduisent aux notions d'Espace, Temps, Mesure Les classifications Intuition simple (primaire) CLASSIFICATIONS : CLASSER LES OBJETS, LES REGROUPER SELON DES CRITÈRES COMMUNS Les collections figurales (de 2 à 5 ans) - Petits alignements partiels o Selon un critère de ressemblance qui joue de proche en proche sans plan préétabli - Alignements continués mais avec changement de critères o Ex : d’abord la couleur, puis la forme - Intermédiaires entre alignements et objets collectifs - Objets collectifs o Rassembler des carrées en formant un grand carré - Objets complexes à formes géométriques Intuition articulée Les collections non-figurales Sont de simples collections et pas des classes manquent de hiérarchie inclusive ignorent l’inclusion. La quantification de l’inclusion (vers 8 ans) Y’a-t-il plus de pommes ou plus de fruits ? Avant 7 ans, il y a plus de pommes Coordination Réversibilit Conservation é Fruits = Pommes + Retrait d’une partie Oranges pour Pommes = Fruits - Oranges la comparer au tout Réussite vers 8 ans à réversibilité Les sériations Intuition articulée Sériation : l’enfant doit regrouper des objets de tailles différentes du plus petit au plus grand. Dans l’intuition simple, l’enfant va faire plusieurs groups dans lesquels les objets seront placés du plus grand au plus petit L’enfant va réussir à faire un ensemble du plus grand au plus petit en regroupant toutes les baguettes. Opération Ou Pour se faire, l’enfant se réfère à des objets qu’il connaît, Bonne ex. : l’escalier forme perceptive Réussite opératoire La réussite opératoire résulte de la construction d’opérations, de schèmes réversibles. C’est le signe de la structuration de la pensée. Le nombre Synthèse des classifications et des sériations Aspect cardinal Aspect ordinal Classification Sériation Dans un paque de 6, il y a un Compter, énumérer paque de 4… Intuition simple et intuition articulée Avant 7ans, l’enfant n’a pas de notion opératoire du nombre. Il n’arrive pas à la conservation des ensembles numériques. Intuition simple Intuition articulée La conservation - Espace/Nombre - Infralogique/Logico-mathématique - États statiques/Transformation - Nombre = Invariant des opérations logico-mathématiques Les opérations spatio-temporelles La quantité de matière OPÉRATION DE PARTITION Liquide Pâte à modeler La longueur Similaire ? Avant 7 ans : ” oui” Similaire ? Avant 7 ans : ”non” Le poids Les éléments même déplacés constituent la même quantité de matière, mais ont-ils toujours le même poids ? La galette n’appuie-t-elle pas plus ? - Grâce à la partition et au déplacement à création de la mesure - Après 8 ans, acquisition de l’invariance.