TD 5: Les manières de vivre en Institution pour les personnes âgées PDF
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Summary
Ce document traite des manières de vivre en institution pour les personnes âgées, en particulier des aspects psychologiques et sociaux liés à ce changement de vie. L'auteur aborde les différents chocs ressentis par ces personnes, la perte d'autonomie et la difficulté d’adaptation à un nouveau mode de vie collectif.
Full Transcript
TD 5 : Les manières de vivre en Institution pour les personnes âgées 1-Expliquez en quoi l’entrée en institution de retraite peut constituer un choc chez les personnes âgées. Structurer votre réponse en plusieurs paragraphes. En France (indicateurs), les personnes ayant atteint un niveau de d...
TD 5 : Les manières de vivre en Institution pour les personnes âgées 1-Expliquez en quoi l’entrée en institution de retraite peut constituer un choc chez les personnes âgées. Structurer votre réponse en plusieurs paragraphes. En France (indicateurs), les personnes ayant atteint un niveau de dépendance trop important ont deux solutions qui s'offrent à eux. Soit elles sont placées en maison de retraite pour les moins dépendantes, soit elles sont placées en EHPAD pour celles nécessitant un accompagnement plus poussé avec un suivi médical. La dépendance désigne, chez les personnes âgées, l’incapacité totale ou partielle d’effectuer des activités du quotidien. Ce placement peut être un véritable choc car il peut créer un traumatisme, un bouleversement ayant un impact sur le psychisme de la personne âgée ou même sur son physique, dû au changement de son mode de vie. En effet, souvent, une entrée en EHPAD fait suite à des événements douloureux, avec notamment la perte du conjoint aidant. Cette entrée n’est pas facile également puisqu’elle n’est généralement pas choisie par le résident mais par sa famille. Cette décision est prise soit car la famille est trop loin et ne peut pas s’occuper de la PA, soit suite au décès du conjoint (enfant) aidant ou alors, la personne âgée ne peut tout simplement plus être seule pour des raisons de santé et de sécurité (nombreuses chutes,...). Aussi est-elle confrontée à la vie collective, avec des personnes qu’elle ne connaît pas. Un fois entrée en EHPAD, la personne âgée fait face à un choc au niveau des repères spatiaux. Elle n’est plus dans la maison dans laquelle elle a vécu toute sa vie et perd donc ses repères en lien avec son environnement : son jardin, son voisinage, ses meubles, ses animaux,... En plus de la perte de repères spatiaux, la personne âgée est déstabilisée puisqu’elle perd son rituel au niveau de ses activités quotidiennes. Ces habitudes de vie ne sont plus orchestrées par elle-même car elle doit maintenant s’adapter au temps très réglé de son institution que ce soit au niveau du repas, des activités,... Enfin, un choc peut également se faire ressentir au niveau des relations sociales qui sont bouleversées. En effet, la personne âgée se retrouve dans un milieu où il y a des personnes qui meurent, des personnes handicapées ou parfois même des personnes démentes. Vivre avec ces personnes est compliqué au quotidien puisque le PA se voit à travers ces personnes, comme un effet miroir. Elle se dit qu'elle va finir comme eux. Ceci est source de perturbation d’autant plus qu’il y a également le personnel soignant avec qui il faut s’entendre. Les PA dépendantes entrant en institution peuvent être bouleversé face à ces nombreux changements. leur identité peut être mise à mal. L'identité et un concept unifié du soi composé d’objectifs, de valeurs, de croyances en laquelle la personne est fortement attachée. Les PA peuvent se retrouver face à des questionnements, des bouleversements identitaires liés à leurs pertes de repère (spatiaux, sociaux,...) qui constituent une part de leur identité. L’image de soi peut être déstabilisée, accentuée par le changement des habitudes, des activités ou des relations sociales de la personne. C’est aux équipes (médicales, animations,...) des institutions de retraite d’aider la personne à garder son identité en les respectant, en les écoutant et en n'ayant pas un comportement infantilisant. Pour Erikson, la personne âgée devra atteindre le stade d'intégrité et de la sagesse en ayant le sentiment d'avoir eu une vie remplie et utile, en s’acceptant telle qu’elle est et en acceptant tant ces imperfections et celle des autres. Elle doit également pouvoir faire face sereinement à la mort. 2-Relevez et expliquez les trois types d’adaptation à la vie en maison de retraite que peuvent mettre en œuvre les personnes âgées. Trois types d’adaptation à la vie en maison de retraite sont mis en œuvre par des personnes âgées. En premier lieu, nous avons des personnes âgées qui sont plutôt rassurées d’arriver en maison de retraite car cela fait écho pour elles à un train de vie stable avec un confort particulier (chauffage, nourriture,...). Ces personnes âgées sont souvent des personnes ayant vécu leur vie dans l’incertitude à cause d’une vie vécue dans la précarité et/ou des personnes ayant vécu avec un entourage malveillant. Une fois en maison de retraite, ces personnes s’adaptent alors plutôt bien aux différents espaces (cafétéria, restaurant, bibliothèque,...) lui offrant un confort qu’elles ne connaissaient pas auparavant. En second lieu, nous avons les résidants les dotés en capitaux économiques, culturels et sociaux. Ceux-ci sont mes plus entourés par leurs enfants et mènent une vie personnelle au sein de la maison, dans la continuité de leur existence à domicile. L’entrée de ces personnes en maison de retraite est stratégiquement élaborée, c’est-à-dire “l'emploi du temps est construit autour de la poursuite des anciennes relations familiales et amicales et de voisinage également. L’entrée en maison de retraite de ces personnes est préparée en amont des problèmes de santé pour prévenir le vieillissement, il y a moins de participation aux activités collectives et elles ne se mêlent pas trop à la population de l’EHPAD. Enfin, en troisième lieu, nous avons des résidents qui ne vivent pas bien leur entrée en maison de retraite qu’ils voient comme une contrainte. Ils ne voient pas la nécessité pour eux d’y entrer et le vivent donc très mal puisque ce n’est pas eux qui prennent la décision mais les enfants ou les services sociaux et médicaux. Ils refusent donc de créer des liens dans une institution où ils estiment ne pas être à leur place et sur qui ils ne s’appuient pas par peur d’être assimilés aux plus handicapés. Cela vaut également pour leurs enfants. Ces personnes ont un sentiment d'enfermement car soit elles ont été placées de force, soit elles n’ont plus de famille. Les interactions sociales sont donc très limitées. 3-Que signifie un comportement apathique? Un comportement apathique est le fait qu’une personne est dans un état d'indifférence totale. La personne ne ressent plus rien, le corps finit d'ailleurs par se mettre au repos ce qui peut conduire à la mort.