Résumé cours Méthodologie 1 24-25 ST PDF

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Université Akli Mohand Oulhadj – Bouira

2024

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writing methodology academic writing note-taking study skills

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This document is a course summary on writing methodology for first-year Bachelor of Science and Technology students at Université Akli Mohand Oulhadj de BOUIRA. It covers topics like note-taking, summarizing, writing motivation letters, CVs, and general writing techniques. It's a course outline, not a past exam paper.

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Université Akli Mohand Oulhadj de BOUIRA Année 2024/2025 Faculté des sciences et des sciences appliquées Département ST Domaine : sciences et Technologie...

Université Akli Mohand Oulhadj de BOUIRA Année 2024/2025 Faculté des sciences et des sciences appliquées Département ST Domaine : sciences et Technologie Niveau : 1ère Année SUPPORT DE COURS MÉTHODOLOGIE DE LA RÉDACTION WRITING METHODOLOGY (Méthodologie 01) Pour les étudiants de la première année LicenceSciences et Technologie For first year Bachelor of Science and Technology students CONTENU 1. La prise de notes 2. Le résumé 3. La lettre de motivation 4. Le CV 5. Notions et généralités sur les techniques de rédaction 1 COURS N° 01 : PRISE DE NOTES Introduction Une prise de notes consiste à écrire l'essentiel tout en étant très rapide. C'est un moyen de présenter des informations enles synthétisant.  Celle-ci ne concerne généralement que la lecture de son auteur. De ce fait, la prise de note pourra être imaginative et créative. L'auteur pourra utiliser son propre système d'écriture pour s'économiser et consacrer plus de temps à la rédaction.  Il s'adaptera aux différentes situations professionnelles et ses propres codes permettront de conserver une certaine confidentialité de ses notes.  La prise de notes permet d'acquérir de l'autonomie. 1) Comment s'effectue la prise de notes ? Tout d'abord la prise de notes demande de la mémorisation, de la concentration et de l'attention ainsi que de l'organisation et de la structuration. 2) Quels sont les moyens de prise de notes ? On a recours à différents moyens pour effectuer la prise de notes :  Les signes : les mots sont remplacés par des signes comme pour l'écriture automatique.  Les abréviations qui sont des raccourcis, exemple : beaucoup = bcp, toujours = tjs, c'est-à-dire = c-à-d.  La suppression des mots qui ne sont pas indispensables comme les articles.  La présentation qui correspond à la structure du texte, exemple : - idée générale, sous-titre 1 (paragraphe 1, paragraphe 2) et sous-titre 2 (paragraphe 1, paragraphe 2) 3) Comment réussir sa prise de notes ? La prise de notes s'effectue en plusieurs temps : écouter – comprendre – synthétiser et noter. Il faudra donc stockerl'information, de ce fait, il sera peut-être utile d'améliorer sa mémoire pour être plus efficace. Pour que la prise de notes soit lisible et claire, afin de ne pas perdre du temps à la relire et à la comprendre, il faut :  Indiquer l'objet de la prise de notes avec indication de la date de cette dernière sur les pages.  Que la prise de note soit éclaircis par l’utilisation des mêmes repères et aux mêmes endroits. La prise de notes ne s'effectue pas seulement à partir de l'oral comme lors de la conduite et de réunion ou pour une prise de note dans un cours donné, elle peut être utilisée pour une source mentale : mémoire et réflexion, ou à partir d'un écrit : documents, livres, ouvrages. N'attendez pas une semaine avant de relire vos notes, au risque de ne plus rien y comprendre. Ce qui vous semblait clair en classe, peut ne plus l'être quelques jours plus tard, lorsque vous aurez oublié le contexte dans lequel les propos ont été énoncés. Donc, chaque soir, prenez le temps de relire vos notes, de les mettre au propre 2 - soulignez, mettez de la couleur - et de les compléter, le cas échéant. S'entraîner ! Même si vous avez le sentiment que vous n'y arriverez pas, que tout va trop vite, accrochez-vous et continuez de prendre le plus possible le cours en note. La pire des choses serait de renoncer trop vite et d'attendre, les bras croisés que le cours passe. Alors que c'est justement à force d'entraînement, que l'on progresse et que l'on trouve petit à petit sa propre méthode. Vous verrez aussi qu'avec certains profs et dans certaines matières, c'est plus facile que dans d'autres... Vous pouvez également vous entraîner chez vous. Pourquoi ne pas une émission de radio, que vous réécoutez tranquillement à lamaison en essayant de prendre des notes ? L'avantage c'est que vous pouvez aller à votre rythme et réfléchir tranquillement à des abréviations... 3 COURS N° 02 : LE RÉSUMÉ Première partie : présentation du résumé 1) Définition : Le résumé consiste à réécrire un texte plus brièvement, en respectant un nombre imposé de mots, tout en retenant les informations essentielles. 2) Intérêt de rédiger un résumé * Du point de vue des compétences : Le résumé répond à des besoins pratiques : lors des études et dans la vie professionnelle, toute recherche documentaire passe par un travail de résumé, nécessaire pour conserver une trace écrite (fiches) des documents consultés. * Du point de vue de l’apprentissage : Le résumé est un exercice formateur. Il apprend à analyser un texte pour le comprendre puis le reformuler. Cela développe les capacités de lecture et de rédaction, en obligeant à respecter une exigence de rigueur. * Du point de vue de l’évaluation : Le résumé constitue un test de : - De culture générale : il est impossible de résumer correctement un texte si l’on n’est pas un peu au courant du thème traité. - D’intelligence : le résumé exige une bonne compréhension du texte (pour éviter les contresens), de la logique et del’objectivité (pour respecter la pensée d’autrui sans l’interpréter) ; - D’expression : une syntaxe claire et rigoureuse, un vocabulaire riche et précis (en particulier le vocabulaire abstrait) sont nécessaires pour reformuler des idées en les condensant. 3) Règles du résumé * Suivre l’ordre du texte d’origine : Il faut respecter le mouvement du raisonnement, la succession des idées. Attention : cela ne signifie pas qu’il faille réduire tous les paragraphes dans les mêmes proportions ; certains paragraphes peuvent être sans grand intérêt. C’est la suite des idées principales qui doit être rendue. * Conserver le même système d’énonciation : Le résumé utilise les mêmes pronoms et les mêmes temps verbaux que le texte d’origine. Par exemple, si le texte d’origine utilise la première personne du singulier (je) et le présent de l’indicatif, le résumé fera de même. Il ne faut pas prendre de distance par rapport au texte ; sont donc exclues les formules du type : « Selon l’auteur… » ou « L’auteur dit que… ». *Reformuler le texte : Il faut absolument éviter de faire un assemblage de citations. Le rédacteur du résumé doit utiliser son propre vocabulaire. Cependant, pour les mots-clés, il est inutile de chercher des équivalents approximatifs qui conduiraient à gauchir le texte. Exceptionnellement, on peut citer entre guillemets une formule courte qui paraît particulièrement significative. Respecter le nombre de mots imparti : Il faut faire figurer à la fin du résumé le nombre exact de mots utilisés (ce total sera vérifié et toute erreur sévèrement sanctionnée). On dispose d’une marge de plus ou moins 10 %. Par exemple, pour un résumé demandé en 200 mots, +/- 10 %, on peut utiliser entre 180 et 220 mots. Toujours se 4 rapprocher de la limite haute. 4) Comment compter les mots ? La règle de base pour le résumé repose sur une définition visuelle : un mot est une unité typographique isolée par deux blancs. Exemple : Jean de La Fontaine = 4 mots ; Charles de Gaulle = 3 mots. Tous les « petits mots » (articles, conjonctions, pronoms) comptent pour un mot. Les dates comptent pour un mot (ex : 1789 = 1 mot), les pourcentages comptent pour un mot (ex : 50 % = 2 mots), les sigles comptent pour un mot (ex : SNCF = 1 mot), les mots composés : on considère que le tiret sépare deux mots au même titre qu’un espace. Exemples : c’est-à-dire = 4 mots, après-midi = 2 mots, chou-fleur = 2 mots. * Mentionner les références du texte : même si ce n’est pas toujours obligatoire, il paraît de bonne méthode d’indiquer à la fin du résumé l’auteur et la source (journal, revue, ouvrage…) du texte. Dans tous les cas, ces indications n’entrent pas dans le décompte des mots. Deuxième partie : Méthode de réalisation d’un résumé Présentation détaillée des différentes étapes : I. Phase d’analyse du texte A) La découverte du texte 1. Observation des références du texte : Avant de commencer à lire le texte, il faut examiner les références qui l’accompagnent : nom de l’auteur, titre du livre d’où il est extrait, date de publication. Même si l’on ignore qui est l’auteur, ces indications donnent une première idée sur la nature et le sujet du texte, éventuellement sur son orientation idéologique. 2. Première lecture : Lors de la première lecture du texte, on peut surligner les références culturelles qu’il mentionne : noms propres, titres d’œuvres, dates, etc et ceci afin de déterminer rapidement le domaine de connaissance dont relève le texte (histoire, sociologie, philosophie, critique littéraire…) Après la première lecture, il faut faire un premier bilan, dont il faut noter en tête d’un brouillon : le thème du texte et la thèse défendue par l’auteur. B) L’analyse préalable du texte 1. Au niveau du paragraphe : La véritable unité de pensée d’un texte est le paragraphe, non la phrase. Un paragraphe bien structuré est construit comme une dissertation en raccourci : énoncé du sujet / argument / exemple / formule conclusive. Même lorsque la structure est plus souple, chaque paragraphe contient en principe une idée importante et la division en paragraphes est révélatrice du plan du texte. Le travail qu’il faut réaliser à l’intérieur de chaque paragraphe est : a) Souligner les mots-clés, les expressions-clés, voire les phrases-clés (mais les passages soulignés doivent être courts). Deux indications principales sont utiles pour repérer les mots et expressions clés, ces 5 indications sont :  Ils sont souvent à droite du verbe, en position grammaticale de régime (complément d’objet ou attribut du sujet).  Ils sont souvent organisés en séries complémentaires ou en paires opposées. b) Encadrer les articulations logiques et rétablir celles qui sont seulement suggérées (en effet, donc, c’est pourquoi, enrevanche, d’abord, ensuite, enfin…). c) Retrouver l’unité du paragraphe et l’énoncer sous forme d’une proposition (« phrase-étiquette »). À ce stade, onpeut utiliser des symboles (= ≠ // →). 2. Au niveau de l’ensemble du texte : Repérer les paragraphes d’introduction, de conclusion, de transition. Rassembler les paragraphes qui se rattachent à la même idée, par exemple, associer un paragraphe d’exemples à l’idée que ces exemples illustrent. Lors de ce rapprochement entre les paragraphes, il faut être attentif aux : - Aux répétitions (relier par un trait les passages qui concernent le même sujet) ; - Aux digressions (se demander si un passage qui s’éloigne du thème principal est important ou non) ; - Aux exemples (distinguer ceux qui n’ont qu’un rôle d’illustration de ceux qui font progresser le raisonnement). II- Phase de synthèse Cette deuxième phase du travail se fait en écrivant au brouillon. Numérotez les feuilles que vous utilisez et n’écrivez qu’au recto, pour avoir tout sous les yeux. A) Établissement du plan du texte et de celui du résumé : L’important, pour établir le plan d’un texte, n’est pas de le diviser en sections successives, mais de faire apparaître les hiérarchies et les enchaînements d’idées. Dans un premier temps, il faut établir un plan très détaillé (parties, sous-parties…). On marque la hiérarchie de ces sous-ensembles par des chiffres et des lettres : I. / A. / 1°) / a), par la suite on regarde ce qui devra être éliminé pour le résumé. Il est obligatoire de conserver globalement le plan du texte dans le résumé, même si quelques changements de détail sont possibles pour clarifier et simplifier sa structure. B) Rédaction du résumé : On fait une première rédaction au brouillon avant de recopier au propre. Au brouillon, il faut toujours prévoir de grandes marges et des interlignes aérés pour faire des corrections et des réajustements. Pour le comptage des mots, une méthode simple : sur sa feuille de brouillon, numéroter les lignes (de 1 à 11 pour un résumé en 100 mots ; de 1 à 22 pour un résumé en 200 mots) et écrire 10 mots par lignes, en utilisant à cette fin dix colonnes tracées à la règle. Cette méthode évite d’avoir à recompter les mots après chaque retouche et permet, en outre, de vérifier tout au long de la rédaction du résumé qu’il conserve le bon rapport de proportionnalité par rapport au texte à réduire (la moitié du résumé doit correspondre à peu près à la moitié du texte). 6 Lors du premier jet, il vaut mieux faire trop long que trop court, car il est plus facile d’éliminer certains éléments que d’en rechercher après coup pour grossir l’ensemble. Résumé d’un document scientifique Le résumé d’un document scientifique est un texte bref et compréhensible qui offre un aperçu complet du contenu de l’article ou de la communication qu’il précède. Il permet aux lecteurs de se mettre rapidement dans le contexte et d’éveiller chez eux un intérêt pour l’étude présentée. Concision, clarté et cohérence sont alors de mise. Nous vous présentons donc les éléments essentiels de la structure ainsi que quelques conseils pratiques pour la rédaction d’un résumé qui fera honneur à votre étude. La structure 1. La problématique : Ce qui vous intéresse et que vous avez exploré dans la présente étude. Tentez de faire ressortir ce qui est intéressant, marquant ou préoccupant. Le tout devrait apparaître en une phrase ou deux. 2. Les objectifs ou buts visés par votre étude. 3. Les participants ou sujets : en précisant les caractéristiques les plus pertinentes à la problématique (p. ex., taille de l’échantillon, âge, sexe, ethnie, pathologie, espèces, etc.). 4. La méthode expérimentale : le « comment » de votre étude ; le type d’étude ou de protocole (quantitatif, qualitatif, type de protocole expérimental, étude de cas, etc.), le matériel utilisé et la procédure de collecte de données. Si vous choisissez d’inclure le nom d’un ou plusieurs tests, indiquez son nom complet et non simplement son acronyme. 5. Les résultats : présentez vos observations ; il est pertinent d’y inclure les tailles d’effet, les intervalles de confiance ou degré de signification des résultats. 6. La conclusion et les implications : discutez brièvement de vos résultats ; aborder aussi les implications ou les applications possibles de ceux-ci. Quelques conseils pratiques  Le résumé, ou abstract, est un élément présent dans tout article ou présentation en congrès. Il est donc possible etfacile de s’inspirer de ceux accessibles pour créer le vôtre.  Consulter au besoin votre guide des normes de présentation d’un travail de recherche pour vous assurer de respecterles normes d’une revue ou d’un journal.  Référencez les citations et les résultats rapportés dans d’autres études, le cas échéant.  Si le résumé couvre plusieurs études, n’incluez pas l’ensemble des informations pour chacune, mais plutôt leur apport spécifique à la problématique étudiée.  Révisez plusieurs fois votre texte pour vous assurer qu’il présente clairement et simplement ce que vous voulez exposer et mettre de l’avant.  Au besoin, demandez à une ou plusieurs personnes qui ne connaissent pas précisément votre sujet de le lire et de commenter. Leur rétroaction est précieuse, car un bon résumé doit être compréhensible et accessible à tous. 7 COURS N°03 : LETTRE DE MOTIVATION (DEMANDE D’EMPLOI) 1- Qu’est-ce qu’une demande d’emploi : Il s’agit d’une lettre qui traduit la motivation et les engagements du futur employé en relation avec le poste de travail qu’il cherche à occuper auprès de son employeur. Le chercheur d’emploi doit traduire dans sa demande ses motivations, ses compétences, ses objectifs et désir à assumer convenablement les responsabilités désirées. Une demande d’emploi est donc une lettre de motivation dont l'objectif est de créer un intérêt favorable et, par conséquent, de décrocher un entretien à court ou moyen terme. 2- Quelques astuces : Ne pas se considérer en demandeur d’emploi mais plutôt en offreur de services car vous disposez d’un savoir- faire et il est question dès les premiers pas de démontrer à votre partenaire que vous disposez de la vocation et donc seriez capable d’assumer un certain nombre de responsabilités. 3- Quelques types de demande 3-1- Selon l'objet de la demande :  Si vous faites acte de candidature à un concours administratif, vous vous adressez à un service préoccupé de savoir si vous remplissez les conditions réglementaires d'âge, de nationalité, d'ancienneté, de niveau d’instruction ;  Si vous postulez à un emploi dans une entreprise, vous vous adressez à un service soucieux de sélectionner, de jugerla valeur du candidat et de son expérience professionnelle. Donc ne jamais utiliser le même modèle de lettre pour toutes les demandes qu’on transmet aux employeurs. 3-2- Selon votre degré d'implication : deux types de lettres vous permettent d’offrir vos services à une entreprise :  En réponse à une annonce, elle est relativement facile à rédiger, puisque le profil du candidat recherché est en principe bien défini. Il s’agit de mettre en avant votre ressemblance avec le « portrait-robot ».  Candidature spontanée (lettre de sollicitation), vous proposez vos services à des entreprises qui n’en ont pas un besoin apparent (pas de publication d’annonces). Il s’agit d’une démarche dynamique grâce à laquelle près d’un tiers des chercheurs d’emploi trouvent un travail. 4- Préparation : Avant de commencer à rédiger, il y a quelques préalables :  Dresser une liste, un inventaire de tout ce qu'il faudra placer dans le texte : informations à donner, questions à poser."[...] préciser des points qu'on ne peut mettre dans le CV. Comme, par exemple, le fait que même s'il a trois enfants, il n'a pas de problème de garde et est prêt à travailler le samedi. Cela montre en plus qu'il a déjà bien envisagé sa place dans l'entreprise. " [...]" S'il est recommandé par un collaborateur de l'entreprise, il faut le préciser car c'est toujours un plus : en principe, on ne recommande que quelqu'un dont on est sûr." 8  Rechercher les informations sur le destinataire est un point positif (identité exacte, adresse précise) et montrer que vous connaissez l'entreprise / l'organisation à laquelle vous vous adressez. "Cela plaît toujours aux entreprises de lire des phrases du style : « J’ai vu que vous aviez tel projet". Il est important de se tenir au courant : on trouve dans certaines lettres des phrases un peu bateau du type "le dynamisme de votre entreprise..." alors qu'une semaine avant, cette société a annoncé des licenciements importants".  Faire une estimation des attentes du destinataire : qu'attend-il de son candidat ? Que craint-il ? Quelles questions se pose-t-il probablement sur le candidat ?  Quels sont, par conséquent, les éléments à mettre en évidence, les compétences à faire valoir ? Listez vos points forts, vos atouts. Dans les expériences de travail que mettre en avant ? La lettre de motivation n'est pas un deuxième CV, c'est une interpellation directe et concise. Formulez au moins une bonne raison pour le recruteur de vous engager. Faire valoir ses qualités et ses compétences en relation au poste recherchée et justifier de l’apport que vous pourriez apporter pour la prospérité de l’entreprise. 5- Composition-Rédaction 5- 1- Structure : Quatre thèmes sont traités successivement :  Circonstances de la demande : réponse à une annonce (à rappeler) ou candidature spontanée.  Connaissance de l'entreprise et projet d'intégration : qualités que vous possédez et montrez en quoi elles sont adaptées au poste sollicité.  Aspect important à faire valoir : exemples concrets ayant donné de bons résultats  Formule de congé, clôture 5- 2- Contenu  Éléments indispensables : en-tête et références, date, adresse, objet, identité du destinataire, appellation, formule depolitesse, signature  Structure APOR o A : AMORCE : il faut attirer l’attention de l’employeur (introduction soignée et personnalisée). Rappeler l’annoncepour laquelle je postule. o P : POURQUOI je postule ? Ma motivation, l’objet de la lettre, le motif de ma demande. La lettre doit donc être accrocheuse. (L’objet de la demande peut être reformulé en tête). o O : OFFRIR (argumentation) : les éléments que vous avez à offrir à cette entreprise d’une part. Et d’autre part, l’explication des raisons pour lesquelles vous souhaitez un entretien. Attention : il ne s’agit pas de recopier votre CV, mais d’illustrer brièvement ses éléments spécifiques. o R : RENCONTRE : Prendre rendez-vous pour un entretien plus approfondi. + formule de politesse. 5- 3- Longueur "Une bonne lettre est courte : 15 à 20 lignes maximum, car elle doit pouvoir être lue rapidement. Montrez votre esprit de synthèse et proscrivez tout verbiage. C'est aussi une forme de respect pour le recruteur. 9 Et si vraiment tout ce que vous avez à écrire ne tient pas sur une seule page, continuez sur une deuxième que vous agraferez à la première." (Cette deuxième hypothèse n’est pas conseillée) 5- 3- Enonciation La règle du Vous, Moi, Nous, doit s'articuler en 3 parties.  Vous : commencez par parler de l'entreprise ou du poste. Malheureusement, c'est une démarche difficile et peu de candidats s'y plient.  Moi : Indiquez au lecteur votre savoir-faire, mentionnez vos "parchemins » ; en un mot vos compétences pour remplir avec succès une fonction donnée, une mission particulière.  Nous : concluez-la par une formulation polie mais assurée et en aucun cas craintif/poltron. 5- 4- Langue, style : Tous les recruteurs sont formels il faut un style direct, simple écrit au présent avec des phrases courtes (15-20 mots !) et claires. Donc n'utilisez que des mots que vous comprenez parfaitement, remplacez les formes négatives par des affirmatives, bannissez, quand c'est possible, les participes présents et les accumulations de qui, que, les verbes trop atténués (conditionnel) ou la voix passive. Privilégiez les verbes d'action. Structurez votre texte en ensembles cohérents qui formeront des paragraphes homogènes de 5 lignes maximum. Au moins trois paragraphes plus une formule de politesse. L'orthographe doit être impeccable, faites-vous relire par quelqu'un d'autre. 6- Mise en pages  Retranscrire le texte selon les usages. A la main, c'est une attention vis-à-vis du lecteur. Pas de photocopie, pas d'impression par ordinateur.  Confectionner un guide-lignes qui permettra, par transparence, d'aligner les phrases horizontalement et de visualiser les marges sans les tracer sur la feuille.  Écrire l'adresse sur l'enveloppe et l'affranchir suffisamment ! Assurez-vous d'adresser votre courrier à la bonne personne. Un simple coup de fil à la société vous indiquera son identité et l'orthographe exacte de son nom. Ecrivez son nom en toutes lettres sans abréviations.  Ne pas agrafer le CV à la lettre.  Présentez votre lettre de façon impeccable : soin, propreté, aucune rature, papier blanc A4 non ligné.  Ecrire les nombres en chiffres, donner le sens des sigles peu connus. 10 COURS N° 04 : LE CURRICULUM VITAE (CV) 1) Comment rédiger un C.V. ? Vous démarrez votre recherche d’emploi ? Vous voulez mettre toutes les chances de votre côté avec un bon curriculum vitae ? Il est peut-être déjà prêt. Vous voudriez sans doute savoir s’il est bien fait... Vous avez raison : posséder un bon C.V. est biensouvent la première étape avant de démarrer sa recherche d’emploi. 2) Avoir un bon C.V. vous permet de : Présenter clairement votre expérience et vos compétences, Prouver aux employeursque votre profil professionnel correspond au poste qu’ils ont à pourvoir et Leur donner envie de vous rencontrer. 3) Un bon CV doit :  Refléter fidèlement ce que vous êtes et être adapté au poste que vous recherchez, à l’entreprise à laquelle vous l’adressez.  Se limiter à l’essentiel tout en donnant envie à votre lecteur d’en savoir plus sur vous, donc, lui donner envie de vous proposer un entretien. 4) Comment rédiger votre CV 4-1) Définissez clairement votre objectif : Le plus simple est de commencer par donner un titre à votre C.V, lequel sera en quelque sorte le «cap » qui guidera votre rédaction, par exemple : le nom de votre métier et, sur la ligne en dessous, votre qualification, le nombre d’années de votre expérience ou bien vos trois points forts dans cette activité, la durée de votre expérience dans le secteur que vous ciblez, votre objectif professionnel... 4-2) Notez tous les éléments qui attestent que cet objectif correspond à vos capacités Réalisez cet exercice sur un brouillon où vous écrivez pêle-mêle tout ce qui, de près ou de loin, présente un rapport, avecvotre objectif :  Votre formation (initiale et continue), vos diplômes, vos stages votre expérience professionnelle avec le détail destâches effectuées,  Les responsabilités que vous avez assumées et les résultats obtenus,  Les qualités que vous avez développées, vos savoir-faire, vos compétences, les milieux de travail, les clients aveclesquels vous avez l’habitude de travailler,  Vos connaissances (langues étrangères, informatique), vos permis, vos activités extraprofessionnelles, etc. 5) Quelles sont les rubriques d’un CV : Les cinq principales rubriques du C.V. sont : a. Etat civil et coordonnées ; La seule obligation est d’indiquer vos prénoms, nom, adresse et téléphone. Il n’y a ni règle ni usage en ce qui concerne la situation familiale, l’âge et la nationalité ; à vous seul d’apprécier s’ils sont réellement des atouts pour obtenir un rendez-vous. b.Titre : Le titre n’est pas obligatoire dans un C.V. Néanmoins, telle la « une » d’un journal, il facilite la lecture. c. Expérience professionnelle : Sauf pour les débutants, cette rubrique est généralement la plus importante du C.V. Pour chaque emploi exercé, elle comprend le plus souvent les quatre informations suivantes : dates, métier exercé, nom de l’entreprise et sa localisation (en général un simple code postal suivi d’un nom de ville). 11 Ces informations sont complétées par le détail des responsabilités, des tâches effectuées et des résultats 6) Les erreurs à éviter : Votre C.V. écrit recto verso, le papier de mauvaise qualité, les photocopies de photocopies... La photo de mauvaise qualité, celle dont vous savez que vous n’êtes pas « à votre avantage » ou bien celle qui est trop ancienne... Le désordre, les surcharges, les rubriques sans titre, l’absence d’éléments mis en valeur, le manque d’aération dans la forme générale et les répétitions : 7) Les 7 règles d’or d’un bon CV 1- Soignez autant la présentation que le contenu. Votre C.V. doit être dactylographié ou, mieux, mis en page grâce à un traitement de texte. De plus, cette dernière formule vous permettra de facilement le modifier en fonction de vos interlocuteurs. 2- Donnez toutes les informations qui vous permettront d’être facilement contacté : Vos nom, prénom et adresse, un ou plusieurs numéros de téléphone, répondeur, fax, téléphone portable, e-mail, si vous en avez un. 3- Mettez en évidence votre objectif professionnel et vos compétences qui sont directement en rapport avec lui. 4- Visez la clarté et la lisibilité. 5- Soyez synthétiques et concis. Une page suffit la plupart du temps (sachez qu’un « C.V » trop long trahit bien souvent la crainte de son auteur de posséder une expérience insuffisante ou une qualification inappropriée). 6- Soyez précis sur : Vos missions, vos responsabilités et vos résultats, les ordres de grandeur de vos réalisations. 7- Parlez d’activités et de tâches (plutôt que de statuts et de fonctions). 7- Vous pouvez à présent commencer à préparer votre C.V. Prenez une feuille de brouillon, et suivez les indications suivantes : 1- Notez votre objectif professionnel, 2-À l’aide de vos fiches de paye, certificats de travail et diplômes, décrivez tous les éléments de votre parcours :  Formation : scolarité, études techniques et universitaires, stages, formation continue.  Expérience professionnelle : Pour chacun de vos emplois, recensez les points suivants : - Employeur + adresse (lieu et code postal) - Secteur d’activité + taille de L’entreprise - Date de début et de fin de contrat de travail - Fonction occupée et tâches effectuées - Résultats obtenus - Responsabilités assumées - Types de problèmes résolus et Principaux interlocuteurs - Difficultés rencontrées (et surmontées) - Environnement humain (seul, avec d’autres) - Taille de l’équipe si vous aviez un poste d’encadrement  Loisirs et activités extraprofessionnelles 12 COURS N° 05 : NOTIONS ET GÉNÉRALITÉS SUR LES TECHNIQUES DE LA RÉDACTION 1. Introduction Dans le cadre de leurs cursus de formation, les étudiants rédigent plusieurs travaux écrits. L’activité d’écriture impliqueun travail de planification, de recherche documentaire et de synthèse souvent difficile. Le but de ce cours est de fournir à l’étudiant un certain nombre de recommandations pour l’aider à rédiger des travaux écrits. 2. Définitions et normes Le mémoire présente la synthèse de l’activité de l’étudiant pendant un stage ou un projet. Il doit mettre en avant la problématique rencontrée, la démarche suivie et les résultats obtenus. C’est un document à caractère scientifique et technique. Afin de définir plus précisément le contenu du mémoire, il est nécessaire de se poser les questions suivantes :  Quels étaient les objectifs de mon travail ?  Quel est le bilan de mon travail ?  Quelles sont les informations essentielles et les informations secondaires (mais nécessaires) relatives à mon travail ?  Comment organiser ces informations pour les rendre compréhensibles à un tiers ? 3. Pièges à éviter Quelques pièges classiques sont faciles à éviter lors de la rédaction. L’auteur doit être conscient du fait qu’il n’écrit pas pour lui-même, mais pour un lecteur qui n’a sûrement pas suivi la progression du travail effectué. A ce propos, une structure basée sur la chronologie du travail est rarement judicieuse. Il convient d’éviter les jugements de valeur intempestifs et les conclusions sans justification. Enfin, il faut s’interroger continûment sur la clarté des propos tenus, sur leur nécessité réelle, sur les moyens d’exprimer une notion de manière simple et concise. 4. Tâches à effectuer avant, pendant et après la rédaction a) Avant… Avant la rédaction d’un travail universitaire, plusieurs éléments sont à considérer. D’abord et avant tout, il est essentiel de prendre connaissance des exigences du professeur à qui l’on remettra le travail. En effet, même si deux professeurs demandent un même type de travail, par exemple une analyse critique, le résultat attendu n’est pas toujours le même. Bien sûr, celui-ci peut varier en fonction de l’objet de l’analyse, du sujet du travail : doit-on effectuer l’analyse critique du projet d’un pair, l’analyse critique d’un article scientifique, de plusieurs articles, d’un ouvrage sur un sujet, d’une situation problématique, etc. ? Mais il y a aussi les attentes du professeur lui-même, qu’on peut généralement déduire de ses consignes et de ses critères de correction. Après avoir pris connaissance de ces éléments, il est important de formuler l’objectif principal visé par le travail ; cet objectif pourra être précisé subséquemment et inséré dans l’introduction du texte qui sera remis au professeur. Ensuite, il faut penser à planifier le travail et le texte à rendre. Deux types de plans peuvent être envisagés à cette étape : un plan de travail, puis un plan de rédaction provisoire. 13 Intérêt et avantages du plan de travail : Organisation des différentes étapes du travail en fonction de la consigne de rédaction, de la question centrale ou desobjectifs du travail ;  Lecture et recherche des informations liées à tous les aspects du sujet, du thème ;  Traitement de la documentation et de l’information à retenir. Intérêt et avantages du plan de rédaction provisoire :  Précision des objectifs ;  Développement de l’idée directrice, du fil conducteur ;  Détermination des thèmes principaux et secondaires ;  Organisation des thèmes principaux ;  Articulation logique des idées : introduction, développement, conclusion. b) Pendant… Le plan provisoire nous permet de commencer la rédaction en suivant un certain fil conducteur. Cependant, il faut réévaluer ce fil conducteur et transformer le plan provisoire en plan détaillé au fil de l’écriture. C’est à cette étape que l’on pense à organiser le texte, tant sur le plan des idées que des paragraphes. Intérêt et avantages du plan de rédaction détaillé :  Hiérarchisation (ordre) des thèmes principaux ;  Organisation et hiérarchisation des thèmes secondaires ;  Titrage des sections et sous-sections ;  Équilibre relatif des sections ;  Articulation logique des arguments et progression du raisonnement ;  Organisation en paragraphes ;  Conception des enchainements entre les parties. Lorsqu’on est en train de rédiger un texte dans le cadre d’un travail universitaire, plusieurs éléments textuels et linguistiques sont à considérer : l’adéquation aux objectifs de départ, l’organisation du texte, la mise en paragraphes, la progression de l’information, l’insertion des discours rapportés, la structure des phrases, le vocabulaire, sans oublier les éléments suivants qui ne font pas l’objet de ce document, la grammaire, l’orthographe, la ponctuation, etc. Bien sûr, il faut également veiller à soigner et à harmoniser la présentation du texte et de la bibliographie. c) Après… Il est bien entendu nécessaire de réviser son texte sur tous les plans mentionnés ci- dessus, mais on ne peut pas tout revoir en même temps. Aussi, il faut effectuer plus d’une révision en mettant l’accent sur un ou deux éléments à la fois. Onpeut d’abord en faire une lecture à haute voix, puis passer le texte au correcteur du logiciel Antidote, qui comprend également des prismes de révision. 5. Quelques caractéristiques communes à plusieurs types de textes universitaires 14 Cette section va du général au particulier : de la mise en texte, à la mise en phrases et en mots, pour terminer par les détails de mise en page et de typographie. a) Organisation en trois parties : introduction, développement et conclusion La majorité des travaux universitaires sont constitués de textes divisés en trois parties principales : l’introduction, le développement et la conclusion. Si le contenu et l’organisation du développement varient, l’introduction et la conclusion sont souvent plus homogènes. b) Organisation en sections et sous-sections titrées et numérotées On s’assurera d’abord que chaque titre annonce bien le contenu de la section ou du paragraphe qu’il chapeaute. Notons que les titres ne constituent généralement pas des phrases complètes et ne se terminent pas par un point final. Ils commencent toutefois par une majuscule, et ceux de niveau supérieur peuvent même être tout en majuscules. La numérotation des chapitres et des sections doit aussi être cohérente. Le texte sera divisé en sections (1, 2, 3…) et, au besoin, en sous-sections (1.1, 1.2; 2.1, 2.2…). On ne devrait pas dépasser trois niveaux chiffrés (2.1.1, 2.1.2...). Voici un exemple d’organisation standard d’un travail universitaire. Notons qu’il y a généralement au moins un paragraphe entre deux titres. c) Organisation en paragraphes Lorsqu’on survole un texte rédigé en français, qu’il s’agisse d’une chronique, d’un article de revue, d’un chapitre d’ouvrage ou d’un mémoire, on remarque qu’il est toujours organisé en paragraphes. Par conséquent, un professeur s’attend à ce qu’un texte d’étudiant soit aussi découpé en paragraphes. Le découpage en paragraphes permet généralement de révéler l’organisation de la pensée et le plan du texte. Ainsi, le paragraphe devrait correspondre à une unité de sens, et la division d’un texte en paragraphes devrait être guidée par le nombre d’idées secondaires à développer : une idée nouvelle par paragraphe (attention aux sauts « du coq à l’âne » et aux redondances inutiles). Quant à sa longueur, elle varie. À titre d’exemple, une page écrite à interligne et demi (1,5) est généralement constituée de deux à quatre paragraphes. Un paragraphe est rarement constitué d’une seule phrase ; cela se produit surtout quand il sert d’introduction ou de brève conclusion à une section du texte. Règles essentielles pour rédiger un travail écrit : Nous citons ci-dessous les 10 règles essentielles pour obtenir un bon travail universitaire :  Règle No 1 : Je réfléchis à la structure du mémoire avant de commencer la rédaction.  Règle No 2 : Mon mémoire doit être dactylographié à l’aide d’un logiciel informatique.  Règle No 3 : Mon mémoire est un document à caractère scientifique et technique présentant une synthèse de montravail ; il doit mettre en avant la problématique rencontrée, la démarche suivie et les 15 résultats obtenus.  Règle No 4 : L’écriture de mon mémoire doit être pédagogique, en particulier l’introduction, la conclusion et le résumé doivent être rédigées clairement et concisément.  Règle No 5 : La structure de mon mémoire doit être logique, et non pas chronologique.  Règle No 6 : Je rédige une introduction concise faisant apparaître le contexte, les objectifs de mon travail et le plandu reste du document.  Règle No 7 : Je discute et je critique la pertinence de mes résultats.  Règle No 8 : Je rédige une conclusion concise faisant apparaître clairement si les objectifs initiaux de mon travail ont été atteints.  Règle No 9 : La présentation globale de mon mémoire doit être aérée : espacements suffisants, mise en évidence destêtes de chapitres, etc.  Règle No 10 : J’utilise les citations bibliographiques, évitant ainsi de m’approprier le travail des autres. Références bibliographiques 1. J.-L. Lebrun, Guide pratique de rédaction scientifique, EDP Sciences, 2007. 2. M. Fayet, Réussir ses comptes rendus, 3e édition, Eyrolles, 2009. 3. M. Kalika, Mémoire de master - Piloter un mémoire, Rédiger un rapport, Préparer une soutenance, Dunod, 2016. 4. M. Greuter, Réussir son mémoire et son rapport de stage, l’Etudiant, 2014 5. F. Cartier, Communication écrite et orale, Edition GEP- Groupe Eyrolles, 2012. 6. M. Fayet, Méthodes de communication écrite et orale, 3e édition, Dunod, 2008. 7. E. Riondet, P. Lenormand, Le grand livre des modèles de lettres, Eyrolles, 2012. 8. R. Barrass, Scientist must write – A guide to better writing for scientists, engineers and students, 2d edition, Routledge, 2002. 9. G. Andreani, La pratique de la correspondance, Hachette, 1995. 10. Ph. Rubens, Science & Technical Writing, A Manual of Style, 2d edition, Routledge, 2001. 11. A. Wallwork, User Guides, Manuals, and Technical Writing – A Guide to Professionnal English, Springer, 2014. 16

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