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Psychologie générale. Chapitre 1 : la psychologie et ses méthodes de recherche I. Définition de la psychologie **Psychologie** : étude scientifique des comportements et processus mentaux. But de la psychologie : comprendre et expliquer les comportements et les processus mentaux. Il atteint ce b...
Psychologie générale. Chapitre 1 : la psychologie et ses méthodes de recherche I. Définition de la psychologie **Psychologie** : étude scientifique des comportements et processus mentaux. But de la psychologie : comprendre et expliquer les comportements et les processus mentaux. Il atteint ce but grâce à la démarche scientifique. - Application thérapeutique : améliorer le bien-être. - Distinction sciences et pseudosciences : des faits mesurés et observés avant d'être confirmés. Psy = psyché en grec = âme ou esprit humain. Logie = logos en grec = discours ou étude. **Comportements** : actions visibles d'un organe vivant. **Processus** **mentaux** : ensemble de fonctions intellectuelles, motivationnelles et émotives. **Méthode** **scientifique** : procédure permettant d'établir des connaissances basées sur des faits mesurables et observables. Les théories sont discutables et peuvent évoluer dans le temps. **Pseudo**-**psychologies** : confirme les croyances et les préjugés du moment, formulations simplistes. Psychologies scientifique : - Met en doute les croyances et préjugés. - Envisage la complexité du comportement humain. - A une pensée critique. - Interroge la valeur de toute affirmation. - Porte des jugements objectifs sur base d'arguments fondés. II. Les 4 objectifs de la psychologie 1. Description : quoi, quand, où ? Consiste à identifier, nommer et classer les comportements. Il est plus simple de décrire les comportements que les processus mentaux. 2. Explication : pourquoi ? Faire des liens entre les phénomènes. C'est une explication qui se joint à l'explication sociétale. Recherche fondamentale : vise à établir en psycho des connaissances théoriques explicatives. 3. Prédiction Tel comportement devrait se produire dans telles circonstances. 4. Intervention : comment ? L'explication et prédiction des comportements permettent d'intervenir afin de favoriser les comportements et processus mentaux désirables et contribuer au mieux-être de tous. Cette partie du travail en psycho se nomme la recherche appliquée (ou recherche clinique). **Recherche** **appliquée** : recherche qui vise à développer et à tester les retombées concrètes de modèles théoriques. **Recherche** **clinique** : recherche qui vise à développer et à tester des applications de modèles théoriques servant à améliorer le bien-être ou à réduire la détresse psychologique. III. La différence entre les psychologues et les autres psy Comme tous les membres d'ordre pro reconnus par la loi, les psychologues sont soumis à un code de déontologie. Psychologue : pro dont la formation universitaire permet de comprendre les comportements et processus mentaux et d'outiller ses clients pour mieux résoudre leurs difficultés psychologiques. Cette profession est protégée par la loi et fait partie de la commission des psychologues belges. Psychothérapeute : pro de la santé mentale autorisés à pratiquer un traitement psychologique et exercer la psychothérapie (proposition de loi pas encore d'application). Psychanalyse : clinicien qui applique les principes de la théorie freudienne (psychanalyse). Psychiatre : médecin spécialisé dans le traitement des troubles de la santé mentale. Permet de prescrire des médicaments. Psychoéducateur : pro intervenant dans l'environnement de personnes présentant des difficultés d'adaptation. Psychothérapie : traitement psy visant à modifier les comportements ou pensées qui engendrent des souffrance s psy ou physio dans el but d'améliorer le bien-être des personnes qui les consultent. Code de déontologie : code des principes éthiques qui régit une profession et qui a force de loi pour ses membres. IV. Disposition légales belges 1. La loi du 8 novembre 1993 protégeant le titre de psychologue Pour obtenir le titre de psychologue en Belgique, 2 étapes sont essentielles : - Détenir un diplôme universitaire de niveau master - Obtenir un agrément officiel délivré par la commission des psychologues (organisme public fédéral indépendant chargé de réguler la profession de psychologue dans le pays). La commission des psychologues tient une liste officielle des psychologues agréés en Belgique, ce qui contribue à promouvoir la confiance du public envers ces professionnelles. 5. Arrêté royale du 2 avril 2014 fixant les règles de déontologie du psychologue Quel est l'objectif de ce code de déontologie ? - La protection du public : grâce aux règles de conduite, les clients des psychologues agréés sont mieux protégés contre les pratiques qui n'ont pas leur place dans une relation psychologue/client. - La professionnalisation du métier de psychologue : la déontologie d'un psychologue constitue le système de valeurs et de normes qui encadre ses activités professionnelles. En garantissant la qualité de ses services, le code contribue à la dignité et à l'intégrité de la profession des psychologues. Les 5 piliers du code de déontologie : - Secret pro - Respect de la dignité et des droits de la personne - Responsabilité - Compétence - Intégrité et honnête 6. Loi du 4 avril 2014 réglementant les professions des soins de santé mentale (pas encore d'application) Prévoit 4 cadres de référence psychothérapeutiques dans lesquels doit s'inscrire toute intervention psychothérapeutique accomplie par un psychothérapeute habilité : - La psychothérapie à orientation psychanalytique et psychodynamique - La psychothérapie à orientation comportementale et cognitive - La psychothérapie à orientation systémique et familiale - La psychothérapie à orientation humaniste centrée sur la personne et expérientielle 7. Loi du 1^er^ septembre 2016 reconnaissant la psychologie clinique en tant que profession des soins de santé L'exercice de la psychothérapie est considérée comme une spécialisation, exclusivement réservée aux psychologues cliniciens, aux orthopédagogues, cliniciens et aux médecins. Point + : clarification des critères pour exercer la profession et assurance pour les patients d'avoir affaire à des pro qui auront suivi une réelle formation. Point - : restriction aux personnes détentrices d'un diplôme en soins de santé. V. Les principales spécialités en psychologies et leur champ d'intervention Psychologie clinique : psychothérapie en bureau privé ou institution. Il y a des rencontres individuelles, en couple ou en groupe pour fournir des traitements psychologiques selon l'approche théorique du psychologue et les besoins de ses clients. Psychologie du travail et organisations : porte sur la sélection, formation et évaluation du personnel. Prévoit un programme d'aide aux employés. Médiation familiale : médiation entre les parents dans les cas de séparation et des élaborations d'ententes pour la garde des enfants, séparation, ect. Psychologie scolaire : aide les enfants qui ont des difficultés d'apprentissage ou de comportement ainsi qu'une évaluation du retard mental d'enfants qu'on pense inscrire dans des programmes particulier. Psychologie du sport : aide à la gestion du stress et de la motivation d'athlètes. Aide aussi à l'amélioration de la performance. Psychologie communautaire : permet l'interaction entre les individus et leur environnement et la création d'une élaboration et «évaluation de programmes. Neuropsychologie : va évaluer les déficits neurologiques associés au vieillissement, accident, handicap ou un trouble comme l'hyperactivité ainsi qu'une élaboration de plans d'intervention. Pratique psycho légale : va évaluer l'état mental d'un accusé qu'on croit inapte à subir un procès et une évaluation de famille dans le cadre de décisions de garde d'enfants. VI. Du microscopique au macroscopique : niveaux d'analyse différents Dans la psychologie, il y a des niveaux d'analyse, des théories, des domaines d'applications, de slieux d'exercices et des pratiques différentes. La psychologie se rend multiple grâce à ses visées et techniques. **Psychologie** : champ disciplinaire unique dans les sciences humaines et sociales par son unité d'analyse. La psychologie se rend unique par l'individu, son comportement, ses processus mentaux, ect. VII. Les étapes de la démarche scientifique Les psychologues doivent suivre des procédures qui vont permettre à d'autres de comprendre, interpréter, vérifier leurs résultats. 1. La revue de littérature et la question de recherche Recenser les connaissances existantes sur un sujet donné, s'interroger sur les limites ou les nouvelles applications de la théorie. 8. Hypothèse ou objectif L'hypothèse va nous permettre de tester une théorie. Quand les connaissances ne sont pas suffisantes pour pouvoir émettre une hypothèse alors on détermine un objectif. Pour qu'une hypothèse soit scientifique, elle doit être mesurable = doit pouvoir être confirmée ou infirmée par des faits. **Hypothèse** : prédiction d'une relation entre les événements ou comportements. **Objectif** : énoncé précisant les aspects et l'échantillon étudiés, sans prédiction de relation. Cette vérification des faits va nous permettre de distinguer la science des pseudosciences. 9. Les choix de la méthode de recherche La méthode dicte les stratégies qui permettront de recueillir les données. Le choix dépend de 3 critères : - L'avancement des connaissances - Le degré de contrôle que l'on peut exercer sur les variables - Les considérations pratiques ou éthiques 10. La collecte, l'analyse et l'interprétation des données La collecte : accumulation des faits, recueillir des données Les résultats : chiffres ou catégories Les données : ensemble des résultats obtenus L'interprétation des résultat : examen critique de sa façon de procéder pour s'assurer que les variations entre résultats ne sont pas des erreurs. Etablir des liens avec la littérature scientifique et précise la portée des résultats. L'analyse : déterminer si les résultats confirment ou infirment l'hypothèse. 11. La diffusion des résultats - Consiste à soumettre son travail au regard critique de la communauté scientifique - Rapporte les résultats et la méthodologie utilisée - Permet de poursuivre la recherche L'objectif de la démarche scientifique : décrire, expliquer, prédire, contrôler et donc intervenir. VIII. Les méthodes de recherche en psychologie - L'étude de cas : Méthode de recherche qui vise à analyser en profondeur un individu ou un petit groupe d'individus afin d'en découvrir de nouveaux aspects. Dans une étude de cas, la désirabilité sociale peut biaiser les données. La désirabilité sociale : tendance des participants, au cours d'une étude, à fournir des réponses qui donnent d'eux une image favorable plutôt que de rapporter la vérité. - L'observation naturelle : Méthode de recherche qui permet d'enregistrer divers comportements d'individus ou animaux dans leur milieu de vie. - L'observation systémique : Méthode de recherche qui vise à établir avec une grille préétablis les comportements d'un individu ou animaux en laboratoire ou en milieu naturel. On cherche à déterminer la fréquence et la durée de certains comportements. - L'enquête : Méthode de recherche qui consiste à interroger une échantillon de la population sur des thèmes précis. - Méthode corrélationnelle : Calcul statistique permettant d'établir la force et la direction d'un lien entre des variables, sans pouvoir la manipuler. - Méthode expérimentale : Méthode de recherche qui vise à établir une relation de causalité entre les variables étudiés. Le chercheur manipule la variable indépendante et en observe l'effet sur la variable dépendante : - Variable indépendante : c'est la cause présumée du comportement étudié - Variable dépendante : c'est l'effet de la variable indépendante On doit former plusieurs groupes lors de ces tests : - Groupe contrôle ou groupe témoin : groupe de participants qui ne reçoit aucun traitement - Groupe auquel on administre un placébo - Groupe soumis au traitement (groupe expérimental) Travis nous dit qu'on peut classifier : - La recherche descriptive - La recherche corrélationnelle - La recherche expérimentale **Méthode clinique** : observation clinique = objectivité de la subjectivité. **Méthode expérimentale** : observation systématique = observation objective. **Introspection** : procédé de collecte de données qui consiste à rapporter soi-même des éléments de ses cognitions. ![](media/image2.png) IX. Les approches théoriques en psychologie Chaque approche théorique a des méthodes différentes et des explications qui forment des écoles de pensées. Aucune de ces approches ne permet à elle seule d'expliquer l'ensemble des comportements et des processus mentaux humains. 1. Les origines des approches théoriques A. Les penseurs de l'Antiquité - Platon : l'être humain nait avec des idées supérieurs. - Aristote : la psyché est inscrite dans le corps. B. La naissance de la psychologie moderne Wilhelm Wundt : crée le 1^er^ labo de psycho en Allemagne (1879). Il veut appliquer les méthodes d'observation systématique des sciences naturelles à l'étude des comportements et des processus mentaux. C. Les approches théoriques actuelles - Psychanalyse - Psychologie humaniste - Psychologie cognitivo\--comportementale - Approche systémique interactionnelle - Approche psychobiologie - Modèle biopsychosocial X. La psychanalyse **Psychanalyse** : approche théorique qui met l'accent sur l'inconscient afin d'expliquer les comportements et les pensées. 1. L'objet d'étude L'inconscient. L'inconscient ce sont des pulsions, forces psychiques internes, innées. Pulsions de vie et de mort. Ce sont aussi des traumatismes infantiles refoulés. Le psychisme provient des conflits intrapsychiques. Elles sont présentent à la naissance : - Les pulsions de vie (Eros) : poussées d'énergie sexuelle inconscientes et tous les plaisirs qualifiés de sensuels. Ces pulsions nous poussent à aller de l'avant et de s'adapter au monde. - Les pulsions de mort (Thanatos) : présente chez tous les être vivants = agressive. Tous les plaisirs résultent de l'agressivité. Ces pulsions nous pousse à retourner à l'inanimé, au repos et au calme. **Inconscient** : force constituée de pulsions et de contenus refoulés hors du contrôle conscient mais qui détermine l'humain. 12. Caractéristiques des pulsions - La source : un besoin présent dès la naissance, une tension, un processus physiologique, une excitation corporelle. - Le but : l'activité à laquelle la pulsion incite. - L'objet : la chose extérieure nécessaire pour accomplir cette activité. - La poussée : l'intensité de la pulsion, la force avec laquelle elle incite l'individu à agir. 13. La psychodynamique freudienne pulsions et développement psychosexuel Refoulement dans l'inconscient mais cela s'échappe par des rêves. **Orientation** **psychodynamique** : approche théorique inspirée de la psychanalyse qui met l'accent sur l'inconscient et els expériences passées afin de résoudre les difficultés actuelles du patient. A. Déterminant (comment est expliqué le comportement) Pulsions et conflits intrapsychiques qui nous amène à ces comportements (les troubles, les lapsus, les rêves). Pour Freud, tous les comportements sont déterminés par l'interne. D. Le représentant Freud, médecin neurologue et psychiatre à présumé que les causes des affections physiques étaient psychologiques. E. Théories et concepts La structure de l'appareil psychique : - Etude de la structure mentale - Différenciation des parties de l'appareil psychique en système 2 topiques : - 1^er^ topique : les niveaux de conscience = conscient/préconscient/inconscient - 2^e^ topique : les structures de la personnalité= ça/moi/surmoi Les mécanismes de défense nous permettent d'éviter l'angoisse. 14. Les niveaux de conscience - Conscient : conscience active - Préconscient : souvenirs ordinaires - Inconscient : tout ce qui est trop troublant ou dérangeant pour rester dans la conscience active provenant de nos pensées, désirs, idées, souvenirs, conflits, ect. 15. Les structures de personnalité A. Ça - Siège de nos pulsions - Partie fondamentale de l'individu, existe à la naissance, est inconscient - Confond les fantasmes avec la réalité - Géré uniquement par le principe de plaisir qui exige la satisfaction et égoïste des pulsions sexuelles et agressives - Cherche à diminuer la tension, éviter la douleur Lorsque la quantité d'énergie pulsionnelle augmente dans le ça, il en résulte un état de tension désagréable. Le ça décharge cette tension sous formes d'actions réflexes et de symptômes physiques. Pousse l'individu à agir impulsivement recherche la satisfaction immédiate. - Je veux cela maintenant. F. Moi Structure psychique inconsciente et consciente tentant de faire l'équilibre entre les exigences du ça, du surmoi et de la réalité. Il va ensuite développer la 1^er^ instance. Il se développe durant la 1^er^ année de vie car les désirs du bébé ne sont pas toujours immédiatement satisfaits. Il est géré par le principe de réalité qui représente la raison, le bon sens, il distingue les fantasmes du monde réel. Fonctionne selon le principe de réalité : - Met un frein aux pulsions du ça - Joue un rôle d'arbitre entre les demandes des pulsions et les exigences du monde réel ou du surmoi - Tu pourras l'avoir en partie mais plus tard. G. Surmoi Consciente et inconsciente. Il se développe durant l'enfance, au moment de l'identification au parent du même sexe (4-5 ans). - Acquis - Représente la voix de la moralité, des règles émises par les parents et la société ainsi que le pouvoir de l'autorité - Fonctionne selon le principe de morale ou perfection : se forme par l'intériorisation par l'enfant des règles et des principes moraux qui lui inculquent ses parents et par leur intermédiaire : la société - Juge ce qui est bien et ce qui est mal 2 instances du surmoi : - La conscience morale : la voix intérieure qui avertit que nous avons fait quelque chose de répréhensible. Notre conception de ce qui est mal - L'idéal du moi : normes morales et sociales que l'individu finit par faire siennes, notre conception de ce qui est bien Le surmoi juge les activités du moi : il suscite des sentiments agréables lorsqu'elle a bien agit. Suscite des sentiments désagréable lorsqu'elle a enfreint les règles. - Tu ne peux pas l'avoir parce que c'est mauvais pour toi. - L'équilibre entre les instances = harmonie Une personnalité normale : équilibre relatif entre les 3 instances, les conflits qui les opposent sont d'une intensité modérée. Une personnalité perturbée : déséquilibres marqués ou conflits particulièrement aigus. - Déséquilibre entre les instances Avoir un ça trop fort : personne impulsive et gouvernée par ses désirs égoïste. Avoir un moi trop faible : personne incapable de faire la juste part entre ses besoins perso, désirs et de l'autre les exigences sociales et limites imposées par la réalité. Incapable de concilier le tiraillant et l'intensité des conflits intrapsychiques, actes manquées, angoisse, ect. Avoir un surmoi prédominant : personne rigide, moralisatrice et tyrannique. 16. Les mécanismes de défense **Mécanisme de défense** : protection inconsciente contre des idées ou émotions générant de l'anxiété. Les mécanismes de défense permettent un évitement de 'l'anxiété ou de l'angoisse. Le refoulement est le mécanisme de défense le plus important par lequel le moi empêche les pulsions inacceptables de parvenir à la conscience. A. Les différents mécanismes de défense - Déni : refous d'accepter la véritable nature d'une réalité - Déplacement : transfert d'idées et pulsions menaçantes ou inopportunes vers des sources moins menaçantes - Formation réactionnelle : manifestation de comportements opposés aux pulsions véritables dans le but de refouler les pulsions - Intellectualisation : ignorer les émotions troublantes en se concentrant sur des idées abstraites - Projection : attribuer à autrui ses pulsions inacceptables - Rationalisation : utilisation de justifications cohérentes ou logiques pour un comportement inacceptable - Refoulement :: maintien des idées anxiogènes hors du champ de la conscience - Régression : retour en période de stress à une forme de comportement immature - Sublimation : canalisation de pulsions vers des efforts bien vus et acceptés par la société 17. L'angoisse selon la théorie freudienne Cela joue un rôle essentiel, il force la moi à recourir à ses mécanismes de défense. Il y a 3 types d'angoisse : A. L'angoisse devant un danger réel : - Cause réelle dans le monde extérieur - Réactions : fuite ou combat - Expérience traumatisante H. L'angoisse névrotique - Cause à l'intérieur de la personne (traumatisme) - Perte de la maitrise des pulsions du ça - La personne croit que l'angoisse provient d'un danger extérieur alors qu'en réalité sa peur est disproportionnée par rapport à la menace réelle I. L'angoisse morale - Cause à l'intérieur de la personne - Exigences du surmoi, de la conscience sociale ou des règles sociales - Généralement perçue comme un sentiment de culpabilité ou de honte Les mécanismes de défense c'est un ensemble de manifestation de protection du moi contre les agressions intérieures (pulsions) et extérieures. Ils sont susceptibles de constituer des sources d'excitation c'est-à-dire d'être des vecteurs de plaisir. 18. Méthodes et outils d'observation La méthode d'observation est l'étude de cas et d'introspection ou l'introspection dirigée ou expérimentale. Les outils sont l'association libre, test projectif, observation, test, questionnaire et entrevue. C'est l'observation de la subjectivité = individualiser. **Introspection** : observation de soi-même par un sujet conscient. **Introspection dirigée ou expérimentale** : le psychologue ne tient dans sa relation à l'autre que la description de l'expérience vécue par le sujet. 19. La cure verbale ou cure par la parole - L'examen approfondi du passé et du psychisme provoque une prise de conscience des pulsions et sentiments refoulés - Le patient découvre la cause de ses symptômes et de son angoisse - La compréhension et le déblocage émotionnel qui en résulte éliminent alors les symptômes - En psychanalyse traditionnelle, le client allongé sur le divan est invité à dire tout ce qui lui vient à l'esprit en faisant appel à l'association libre **Symptôme** : terme d'origine médicale. Comportement visible ou sentiment conscient que le patient décrit comme pénible. Manifestation en surface d'un processus non directement visible = un conflit psychique inconscient. **Association libre** : méthode d'exploration psychanalytique qui vise à faire resurgir les conflits inconscients et qui consiste pour le patient à dire spontanément ce qui lui vient à l'esprit. **Interprétation** : hypothèses que fait le psychanalyste à propos de la signification inconsciente des paroles et gestes du patient et qu'il peut communiquer à ce dernier au moment jugé opportun. **Résistance** : réaction d'évitement qu'à le patient quand la thérapie met à jour certaines idées inconscientes fortement refoulées. **Transfert** : phase critique de la thérapie durant laquelle le patient transfère sur le thérapeute des émotions et des réactions inconscientes, comme ses réactions émotionnelles à l'égard de ses parents. 20. L'interprétation des rêves 10 notions de base pour comprendre la théorie freudienne du rêve. Les rêves permettent de mieux intégrer nos émotions. L'interprétation du rêve est la voie royale vers l'inconscient. - Inconscient - Conscient - Préconscient - 1^er^ topique - Rêve : quand on se souvient d'un rêve on sait en faire un récit = contenu manifeste - Contenu latent : l'inconscient ne peut exprimer des choses trop agressives donc censure - Travail du rêve : mécanismes principaux - Analyse/interprétation : passer du contenu manifeste au contenu latent - Association libre : à partir d'un morceau de rêve d'évoquer ce que l'élément veut dire sans logique = à quoi ça nous fait penser - Synthèse = lien entre tous les éléments émergés ![](media/image4.png)Pour appréhender les niveaux de conscience : un lapsus = l'interprétation des rêves. A. Evaluation - 5 principales critiques : - Difficulté de vérifier expérimentalement certains concepts - Importance exagérée de déterminants biologiques et inconscients : risque de réductionnisme - Insuffisance des faits : généralisations hâtives ou excessives et recours abusif au concept de résistance - Sexisme - Absence ou insuffisance de données interculturelles - Apports de la perspective psychodynamique : - Conception de l'inconscient et influence de celui-ci sur le comportement - Notion de conflit entre le ça, le moi et le surmoi et les mécanismes de défenses qui en découlent - Importance des expériences infantiles dans le développement de la personne J. Agressivité - Réaction à des frustrations causées par des obstacles au plaisir, tels que l'autorité injuste - Voit l'agressivité d'un adulte comme un déplacement de l'hostilité qu'il ressentait enfant pour ses parents XI. La psychologie humaniste **Psychologie humaniste** : approche théorique qui met l'accent sur les émotions et la conscience. A. Objet d'étude L'expérience humaine : subjective, unique, inobservable, mentale, accessible seulement à l'individu et accessible par sa conscience. Tous ce que l'individu ressent par rapport à un élément. Elle a un libre arbitre, des émotions, une conscience de soi et la réalisation de soi. La personnalité va se forger à partir de la manière dont chacun perçoit et interprète le monde. Il y a une importance des forces intérieurs positives. 1. L'humanisme - Postulat (croyance) : l'être humain est la valeur ultime et suprême de toute chose. - Concept : la liberté de disposer de la propre vie et de se réaliser pleinement. Opposée au principe de déterminisme des behavioristes et des psychanalystes. - But : plus thérapeutique que scientifique. Va favoriser l'auto-actualisation = l'estime de soi et la réalisation de soi. - Idées : la possibilité d'agir en toute liberté et de faire des choix : 1. Le libre arbitre opposé au déterminisme 2. Principe de responsabilité morale La propension naturelle à réaliser pleinement leur potentiel : l'auto-actualisation : un environnement social inadéquat freine l'harmonie de la croissance psychologique. K. Déterminant Le comportement d'auto-actualisation. Il n'y a pas d'explication, c'est une croyance = concept phénoménologique. L. Représentant Maslow et Rogers M. Théories et concepts Actualisation de soi : tendance innée de l'être humain à s'épanouir, tendance qui oriente son comportement et se traduit pas une pleine réalisation de tout son potentiel. Seules quelques personnes y parviennent. 21. Théorie des besoins A. Motivation - Elle nait d'un besoin - C'est un processus qui pousse l'individu à agir, à trouver l'être, l'objet ou l'activité susceptible de satisfaire son besoin - Combler nos besoins nous procure du plaisir et satisfaction - La privation va engendre la frustration et la maladie - La satisfaction même totale des besoins de type D n'est pas un gage de santé, seule la satisfaction des besoins de type E procure du bonheur et santé, mais très peu d'individus parviennent à vraiment satisfaire l'ensemble de leur besoin de croissance. L'auto-actualisation : la motivation qui pousse l'individu à se maintenir, se développer et se réaliser pleinement ne se manifeste chez l'individu qu'à la condition qu'il perçoive clairement ses choix en accord avec la réalité. **Actualisation de soi** : tendance innée à accomplir son potentiel et à exprimer ses talents. B. A l'origine, cela vient d'un besoin de considération positive - Besoin de chaleur, sympathie, respect et acceptation - Besoin comblé par les individus importants à nos yeux (personnes critère) - Considération positive inconditionnelle : fournie sans conditions restrictives par les personnes critères. Reconnaissance de la valeur d'une personne sans condition imposée - Considération positive conditionnelle : accordée à la personne qui satisfait d'abord à certaines conditions - Considération de soi : le fait de s'aimer, s'accepter soi-même. Il nait du besoin de considération positive, l'individu doit entrer en relation avec les autres pour obtenir d'eux de la considération positive inconditionnelle N. La structure de la personnalité Organisme : lieu de toute l'expérience Soi (soi réel, concept de soi) : - Structure mentale qui regroupe toutes les perceptions qu'une personne a d'elle-même - Formé de 3 composantes 1. La perception des caractéristiques personnelles 2. La perception de ses relations avec les autres 3. Les valeurs que la personne attache à ses perceptions Soi idéel : se développe à partir des jugements du soi et représente tout ce que la personne voudrait être. **Soi** : concept central de la personnalité lié aux perceptions qu'une personne a d'elle-même. O. Congruence -- incongruence ![](media/image6.png) - Congruence Correspondance entre le soi et les expériences vécues. - L'individu est en accord avec lui-même - Il y a 3 types de congruences : 1. Accord soi-organisme 2. Accord soi-soi idéal 3. Accord réalité subjective-réalité objective - ![](media/image8.png)Incongruence L'individu est en désaccord avec lui-même. Il existe un lien entre la maladie, l'incongruence et l'estime de soi 22. Méthodes et outils d'observation La méthode d'observation est l'étude de cas et les outils sont l'empathie et la non-directivité. C'est une observation de la subjectivité = l'individualiser. 23. Evaluation Il y a : - Des hypothèses naïves - Une testabilité restreinte et des preuves insuffisantes - La portée restreinte 24. Agressivité Les individus cherchent les valeurs personnelles et les conditions sociales qui engendrent l'agressivité et l'automutilation plutôt que les expériences de partage et de développement. XII. La psychologie cognitivo-comportementale **La psychologie cognitivo-comportementale** : approche théorique mettant l'accent sur l'acquisition de comportements et de croyances. Provient du behaviorisme et de la psychologie cognitive. Elle met l'accent sur l'acquisition de comportements et croyances. **Béhaviorisme** : approche théorique qui étudie le comportement observable et mesurable en fonction des conditions du milieu, notamment pour expliquer les apprentissages et le conditionnement. Ce sont des stimulus environnementaux qui apporterait des réponses à la façon dont on se comporte. Une image contenant texte, Police, ligne, capture d'écran Description générée automatiquement **Psychologie cognitive** : approche théorique qui décrit les processus mentaux. A. Objet d'étude Le comportement observable : le behaviorisme P. Déterminant Ce sont des stimulus environnementaux qui expliquerait le comportement. Déterminisme interne (tout comportement à une cause et est donc prévisible). Q. Représentant Watson, Skinner et Pavlov R. Théories et concepts - Apprentissage **Apprentissage** : tout changement de comportement relativement permanent qui découle de l'expérience. **Comportement** : tout mouvement, toute activité, toute manifestation observable ou potentiellement observable d'un organisme. **Personnalité** : ensemble des comportements observables d'une personne. La personnalité est acquise par le conditionnement répondant ou opérant. [Apprentissage par conditionnement] ![](media/image10.png)**Conditionnement** : forme d'apprentissage caractérisée par des associations entre les stimulus de l'environnement et les comportements d'un organisme. Il y a 2 types de conditionnement : - Répondant (Pavlov et Watson) - Opérant (Skinner) [Objet d'étude] Le cognitivisme. [Déterminant] Ce sont des stimulus environnementaux qui expliquerait le comportement. Déterminisme externe. ![](media/image12.png)[Théories et concepts] A. L'apprentissage social : la théorie sociale cognitive **Théorie sociale cognitive** : théorie qui s'intéresse à la transmission de comportements et de valeurs par l'observation et le conditionnement. B. L'apprentissage par observation : par modèle ou apprentissage vicariant L'être humain peut apprendre des comportements en regardant les autres agir. - Ce n'est pas une simple imitation - Cela est fait en 2 temps : 1. Observation 2. Reproduction dans des circonstances similaires - Il peut demeurer latent - Apprentissage des règles du comportement social - Le modèle : l'objet, l'être humain ou l'animal observé C. La perspective cognitiviste ou cognitivisme - La perspective s'intéresse à la pensée humaine et à tous les processus du savoir - Les pensées \> le comportement - C'est la réalité subjective du monde intérieur de ses pensées et de son imagination - Le degré d'attente d'efficacité Le degré de confiance d'un individu en sa capacité d'atteindre un but. Les attentes liées au succès ou à l'échec résultent de l'expérience de toute une vie et exercent une profonde influence sur les décisions et comportements. - L'individu apprend avec le temps que certains de ses comportements sont renforcés et que d'autres sont punis - Il nourrit des attentes généralisées quant aux situations et aux conduites qui lui procureront un renforcement - Les attentes de succès n'augmentent pas chez certaines personnes même si celles-ci réussissent dans les tâches assignées. - La psychologie cognitive C'est l'étude des processus psychiques de haut niveau et des structures des cognitions : perception, mémoire, langage, résolution des problèmes et prise de décision. A. Déterminant **Déterminisme réciproque** : interaction des cognitions, des comportements et de l'environnement dans la formation de la personnalité. Le processus cognitif est un ensemble d'activités mentales telles que le langage ou la pensée abstraite : - Caractéristiques fondamentales de l'être humain - Utilisation constante de ces processus complexe, que ce soit pour assister à une conférence spécialisée ou suivre l'intrigue d'un roman de gare Comment de la cognition= façon dont on manipule les objets mentaux pour construire et interpréter notre monde pour nous y adapter. La cognition est un terme générique qui désigne la formation de toute forme de connaissance. L'étude de la cognition correspond à l'étude de notre vie mentale. Quoi (le contenu, la pensée) de la cognition : les concepts, les faits, les règles, les souvenirs. La psychologie cognitive est la perspective qui domine actuellement la psychologie au niveau mondial. B. Représentants Piaget, Tolman, Bandura, Rotter, Beck, Ellis, ect C. Méthodes et outils d'observation C'est l'observation du comportement de sujet quand ils réalisent une tâche spécifique. Ce sont des expérimentations rigoureuses à différents niveaux : - La circulation dans le cerveau pendant différentes tâches cognitives - Le souvenir d'un événement de la petite enfance - Les modifications des capacités mémorielles tout au long de la vie Cela met en lien la neuropsychologie cognitive. D. Evaluation - Il y a une influence réciproque environnement -- individu - Il respecte des normes de recherche scientifique : 1. Hypothèses objectives et vérifiables 2. Termes définis de manière opérationnelle 3. Données empiriques - Manque d'envergure ? - Non prise en compte des données inconscientes et émotionnelles ? - Non prise en compte des données biologiques ? - Neuropsychologie cognitive E. Agressivité Par l'observation et conditionnement. XIII. L'approche systémique communicationnelle **Approche systémique** : approche théorique qui conçoit l'humain come un élément influencé par plusieurs ensembles dont il fait partie. A. Objet d'étude Les systèmes et la communication. La systémique provient de 4 éléments scientifique : - Théorie générale des système - Théorie de la communication - Cybernétique - Constructivisme **Système** : ensemble de personnes, idées, et comportements dont els interactions réciproques créent un équilibre. S. Déterminant Le système de communication qui explique le comportement. Hypothèse systémique. Un changement au sein du système peut modifier plusieurs éléments. Etude des mécanismes des systèmes. Les origines de l'approche systémique par Dessoy. T. Représentant Bertalanffy, Bateson, Watzlawich et Satir. U. Théories et concepts La pensée systémique : Théorie générale des systèmes de Von Bertalanffy : système, structure, fonction. Théorie de la communication de Watzlawick, Beavin, Jackson : axiomes, paradoxe. Cybernétique de Wiener : circularité, rétroaction, homéostasie. Constructivisme de Von Glaserfeld : autoréférence, résonance. V. Méthodes et outils d'observation La méthode sera des données empiriques. W. Evaluation Prudence X. Agressivité Est expliqué par le disfonctionnement du système. XIV. La psychologie et ses méthodes de recherche A. Objet d'étude Les processus biologiques et génétiques se déroulant dans le cerveau. Y. Déterminant Les structures du cerveau, les neurotransmetteurs et gènes explique le comportement. Déterminisme biologique. La perspective biologique est le fonctionnement des gènes, du cerveau, du système nerveux et endocrinien. C'est la structure psychique et le processus biochimiques sous-jacents qui influe le comportement. L'expérience peut modifier le comportement en altérant ces processus et structures biologique, cela produit des changements produits dans le cerveau. Z. Représentant Broca A. Théories et concepts - Identification des régions du cerveau qui sont activées quand on produit un comportement enregistré dans une situation bien définie et contrôlée - Cartographie cérébrale des systèmes sensori-moteurs B. Méthodes et outils d'observation Les méthodes sont les données empiriques : études portant sur les jumeaux, familles et enfants adoptifs ainsi que l'imagerie cérébrale. C. Evaluation Prudence D. Agressivité Les ondes produits cette agressivité mais un comportement n'a pas qu'une explication. Le modèle biopsychosocial est une interaction de facteurs biologiques, psychologiques et sociaux éclectisme : capacité de choisir les éléments d'explication adéquats parmi différentes approches. La critique : application ardue, exige des connaissances étendues de tous facteurs. **Modèle biopsychosocial** : conception expliquant le comportement et les processus mentaux par l'influence de plusieurs facteurs biologiques, psychologiques et sociaux. **Prophétie autoréalisatrice **: attente positive ou négative face à un événement qui influence le comportement d'un individu, augmentant par le fait même les probabilités qu'elle se réalise. **Psychobiologie** : approche théorique qui étudie l'influence de la biologie sur le comportement et les processus mentaux. Chapitre 2 : la sensation et la perception I. De la sensation à la perception Les sens donnent l'illusion qu'ils captent passivement et fidèlement le monde extérieur. En réalité c'est le cerveau qui construit les perceptions. 1. Comment définit la sensation C'est un processus physiologique de saisie et de transmission au cerveau de stimulations provenant de l'environnement. La 1^er^ étape de la perception : stimulation des récepteurs sensoriels. Les données brutes sont traitées par les récepteurs sensoriels. **Stimulation** : élément de l'environnement que captent les organes des sens. 25. Comment définir la perception C'est un processus physiologique de sélection, organisation et interprétation des sensations. Ce sont les 3 étapes de la perception. Processus d'ensemble : processus de sélection, organisation et interprétation de données sensorielles en représentations mentales utilisables. La perception agit indépendamment de la volonté, d'où l'illusion qu'elle est la réalité. **Organisation** : processus perceptif qui consiste à structurer l'information sensorielle. 26. Les taches de la sensation et de la perception A. Traitement ascendant Traitement de l'information sensorielle depuis l'environnement jusqu'au cerveau. E. Traitement descendant Ensemble des attentes, apprentissages et autres facteurs psychologiques qui influencent le traitement de l'information sensorielle. XV. La sensation Le traitement ascendant : captation et transduction. **Captation** : saisie des stimulations par les organes sensoriels. **Transduction** : transformation d'une stimulation en influx nerveux. Il y a 3 sens : les sens cognitifs, les sens chimiques et le toucher. 1. Les sens cognitifs La vision et l'audition sont 2 sens qui alimentent la pensée. Le cerveau humain permet d'alimenter les fonctions cognitives à partir d'autres sens. A. La vision Elle est colorée et tridimensionnelle, varie selon l'intensité lumineuse, la rétine est frappée par la lumière. Il y a des cônes de 3 types : rouge, vert et bleu ainsi que le thalamus qui filtre les couleurs. Les bâtonnets : + sensible aux formes et moins la lumière, sont plus nombreux, + efficaces dans la nuit. **Cônes** : cellules qui régissent à la lumière de longueurs d'ondes différentes et participent à la perception des couleurs. **Bâtonnets** : celle qui réagissent à la lumière et qui sont surtout responsable de la perception des formes. L'aire visuelle primaire située tout à l'arrière du cerveau dans le lobe occipital, est la zone du cortex où les images se forment. F. L'audition La perception des sons. 27. Les sens chimiques L'odorat : muqueuse olfactive, bulbe olfactif,, mucus, système limbique. Le gout : papilles gustatives, bourgeons gustatifs. 28. Le toucher A. Le sens cutané Sensations externes - La pression : les capteurs de pression sont très sensibles au niveau de la peau des mains et des lèvres - La température : les capteurs de température sont moins sensibles au niveau des mains car ils y sont moins nombreux. Face à des températures extrêmes, les capteurs de température vont cesser de réagir et vont laisser place aux capteurs de la douleur - La douleur : les capteurs de douleur sont très sensibles sur la cornée de l'œil G. L'équilibre et la kinesthésie **Equilibre** : sensation qui permet d'éviter les chutes et de s'adapter à la gravité. Sensation internes. Organes internes, oreille interne, muscles, articulation et tendons. XVI. La perception C'est un processus très actif d'enregistrement (de traitement) de l'information. Il y a 3 étapes : sélectionner, organiser, interpréter. 1. La sélection Il y a 5 mécanismes attentionnel pour éviter la surcharge d'informations pour le cerveau : A. 2 mécanismes pour réduire la quantité d'informations à traiter - L'adaptation : mécanismes physiologiques, dépend des organes sensoriels, varie selon les organes sensoriels, les sensations ne plus disponibles - L'habituation : réalisé par le cerveau, concernent les sensations visuelles et auditives, les sensations demeurent disponibles H. 3 mécanismes pour réduire l'effort nécessaire pour traiter l'information - l'automatisation : est apprise, économiser des ressources limitées de l'attention, est inconsciente, est incontrôlable - L'attention sélective : sélection et traitement volontaires de l'information se concentrer sur une partie de l'information et élimine l'information inutile Les facteurs psychologiques influent sur les mécanismes attentionnels : 1. Humeurs et motivations 2. Etat de santé physique ou psychologique 3. Attentes et croyances - La cécité d'attention : 1. Non perception d'une stimulation sensorielle évidente causée par la distraction ou par les attentes 2. Explique pourquoi nous ne percevons pas toujours les stimulations pourtant évidentes 3. Distraction ou aveuglement 3 types de distractions : manuelle, visuelle, cognitive 4. On ne voit pas els stimulations évidentes si on ne s'attend pas à les voir, quand on s'attend à voir quelque chose, on développe des automatismes perceptifs = devient automatique 5. On fait attention à ce à quoi s'attendre et on ne fait pas attention à ce à quoi on n'attend pas 29. L'organisation perceptive Une fois que l'information a été sélectionnée, le cerveau doit l'organiser et l'interpréter. Les principes de l'organisation perceptive : - La forme - La constance - La profondeur - Du mouvement **Organisation** : processus perceptif qui consiste à structurer l'information sensorielle. A. La perception d'un monde organisé en formes : les lois de la gestalt [Loi du contraste figure-fond] Les théoriciens de la Gestalt : Koffka, Kohler et Wertheimer. Gestalt = forme et tout organisé. Nous percevons le stimulus dans sa totalité et nous organisons nos perceptions selon un certain nombre de principes. Illustration du principe figure-fond : figure = objet à l'avant plan, fond= arrière-plan. Identification de 5 principes organisationnels (loi de la Gestalt) : - Figure fond - Proximité - Loi de continuité - Loi de fermeture (ou clôture) : à partir de quelques indices, on va percevoir des représentations complète - Loi de similitude (ou similarité) Les phénomènes psychologiques ne peuvent être compris que si on les considère comme un tout, organisé et structuré. I. La perception d'un monde stable : les constances perceptives La stabilité d'un milieu changeant, grâce aux constances perceptives on sait trouver de la stabilité dans notre milieu sinon cela est chaotique. Les constances perceptives : notre perception consiste à détecter les propriétés invariantes de notre environnement malgré les variations que perçoivent nos rétines : - Constance de taille - Constance de forme - Constance de couleur J. La perception d'un monde en 3 dimensions : les indices de profondeur Les humains et prédateurs ont les yeux à l'avant de la tête et permet une vision en 3 dimensions, 2 indices sont nécessaires : - Les indices binoculaires La disparité rétienne : 1. Différence de position des images fournies par les 2 yeux 2. Le système visuel les fusionne en une seule image et procure la perception de profondeur La convergence oculaire : 1. Fournit l'info de la distance des objets grâce aux muscles des yeux. Un angle se forme grâce aux muscles des yeux et définit l'objet fixé. 2. Des capteurs kinesthésiques dans les muscles donnent l'info que le cerveau va intégrer dans la perception visuelle **Kinesthésie** : sensations concernant la position et les mouvements du corps. - Les indices monoculaires ![](media/image14.png)A partir de 15m de distance, la perception se perd car les images captées par les yeux deviennent similaires. Notre cerveau est capable de percevoir des images éloignées en 3 dimensions en utilisant ces indices monoculaires de la profondeur. - Taille relative - Gradient de texture - Perspective linéaire - interposition - Parallaxe du mouvement La perception de la profondeur et de la distance de l'objet sont nécessaires pour la perception tridimensionnelle. Certains cas montrent que cela relève d'un apprentissage. L'expérience de la falaise virtuelle, avec la modification du rythme cardiaque chez des bébés de 2 mois, tend au contraire à démontrer que la perception de la profondeur est innée. K. La perception du mouvement Images fixes qui se forment sur la rétine durent quelques secondes il faut plus de temps que la stimulation qui les a formées. C'est possible grâce au cerveau qui assemble les images fixes pour créer une perception de mouvement. 30. L'interprétation **Interprétation** : processus qui consiste à donner une signification à l'information sensorielle. Le cerveau traduit nos sensations de façon subjective. Cette traduction est influencée par des facteurs : - L'expérience - L'apprentissage - L'humeur - Les normes culturelles - Les besoins [Processus ascendant] : traitement des données qui débute à la base avec les données sensorielles brutes. [Processus descendant] : traitement des données qui débute au sommet avec les pensées, les attentes et les connaissances de l'observateur et qui est ensuite ramené au niveau sensoriel. [Nos attentes influent nos perceptions] : être préparé à percevoir d'une certaine manière selon nos attentes. [Le contexte] : influe sur notre perception des gens, objets ou situations. [Un stimulus ambigu] : le cube de Necker L'ambiguïté est : - Une même image au niveau sensoriel peut générer de multiples interprétations au niveau perceptuel et de l'identification - L'exactitude de l'interprétation du stimulus dépend du contexte [Les illusions d'optique] : - Image qui comporte des indices ambiguës ou faussées qui induisent une interprétation erronée - Prouvent que le cerveau se laisse facilement leurrer en perception visuelle Le cerveau nous dupe. [Les illusions] : - Notre système de perception nous dupe en interprétant un stimulus de façon incorrecte - Du fait de la physiologique des systèmes sensoriels, les mêmes illusions sont perçues de façon identique chez presque tous les individus [La perception sociale] : - C'est l'interprétation des perceptions qui portent sur des personnes dont soi même - Identique aux perceptions d'objets : on part d'indices perceptifs partiels pour en faire une perception d'ensemble - Décode les intentions des autres et découvre les causes de leur comportement via des indices non verbaux comme l'expression faciale ou le ton de la voix A. Le schéma Modèle utilisé en perception sociale pour déterminer les attentes et les comportements les schémas déterminent les comportements des individus. L'activation de ces schémas se fait de manière automatique et inconsciente = la perception subliminale. L. L'effet de halo Biais qui consiste à évaluer l'ensemble d'une personne à partir d'une seule caractéristique si on a une mauvaise impression d'une personne, on risque d'interpréter de manière négative son comportement. Ces caractéristiques sont déterminées par le trait central. M. Les préjugés et les biais perceptifs - Ce sont des jugements portés à la suite d'une expérience négative - Ils proviennent du groupe social auquel on appartient - Ce sont des généralisations personnelles - Ils se transmettent d'une personne à l'autre ou sont construits par nous-mêmes sur bases de croyances et de suppositions les préjugés sont des biais perceptifs - = la perception que nous avons de ce qui nous entoure va influencer nos croyances N. L'effet pygmalion (ou prophétie auto réalisatrice) Tendance à créer des situations sociales conformes aux attentes. XVII. Conclusion La réponse à un stimulus environnemental est la réponse d'un individu dans son intégralité : - La réponse dépend des infos qui stimulent les récepteurs sensoriels mais aussi de notre personnalité, des gens qui nous entourent, de nos attentes, nos volontés, nos valeurs - L'équilibre entre l'expérience la réalité terre à terre (processus ascendant) et de nos fantasmes sur le monde (processus descendant) est l'objectif fondamental de la perception : vivre l'environnement de façon à satisfaire du mieux possible nos besoins en tant qu'être biologiques et sociaux, nous permettre d'évoluer et de nous adapter à notre environnement physique et social **Sélection de l'information** : mécanisme de l'attention qui déterminent comment l'information sensorielle est sélectionnée pour être traitée par le cerveau. **Fonction symbolique** : attribuer une signification à des images, à des couleurs, à des gestes ou à des sons. **Portillon de la douleur** : distraction d'une sensation de douleur causée par l'activation d'autres sensations. Chapitre 3 : les états de conscience I. Qu'est-ce que la conscience 1. Comment définir la conscience Connaissance des perceptions qu'on a de soi-même et de son environnement. Elle s'appuie sur [plusieurs fonctions] : - La vigilance : niveau d'éveil - L'attention sélective : capacité de négliger les informations non pertinentes - La concentration : traitement actif de l'information C'est à la base des comportements et des processus mentaux courant continu. 31. Le continuum de la conscience Varie en intensité sur une échelle qui va de la vigilance totale au coma. Cette définition issue d'une approche psychobiologique n'est pas juxtaposable avec la 1^er^ topique de Freud. Il y a [4 niveaux de conscience influencés] par : - Des facteurs internes : intérêt, fatigue, ect - Des facteurs externes : stimuli sensoriels et drogues L'état de [conscience altérés] peuvent être associés à différent niveaux de conscience : - Etat mentaux autres que l'état de vieille normal - Sommeil, rêves, drogues, hypnose, médiation **Conscience** : connaissance des perceptions qu'on a de soi-même et de son environnement. Le [traitement de l'information] : - Volontaire : 1. Contrôlé 2. Etat de conscience élevée 3. Haut niveau de concentration 4. Grande dépense d'énergie et efforts soutenus - Automatique : 1. Faible niveau de vigilance 2. Faible niveau de conscience 3. Automatismes perceptifs et moteurs 4. Faible niveau d'attention 5. Résulte de la répétition et de l'entrainement 6. Libère l'attention contrôlé pour d'autres taches XVIII. Le sommeil et les rêves 1. Rythme circadien et horloge biologique Changement biologiques et psychologiques suivant une période d'environ 24h. A. Alternance des états de vieille et de sommeil au fin des 24h d'une journée : - Sommet de vigilance durant le jour = espèce diurne - Différents degrés de conscience durant le sommeil O. Influence d'autres fonctions : - Physiologiques (digestion, température du corps, libération d'hormones, ect) - Psychologiques (humeur, mémoire, ect) **Horloge biologique** : système interne indiquant la mesure du temps à l'organisme. La lumière bloque la production de la mélatonine. P. Les éléments perturbateurs du rythme circadien et leurs conséquences : - Age - Manque de lumière - Décalage horaire - Travail de nuit - Cancer - Troubles cardiaques - Désordres du système immunitaire - Obésité - Vieillissement prématuré Q. [Une carence de sommeil] de qualité est souvent compensée par des périodes de micro sommeil. Un manque [ ] important de [sommeil entraine des effets proches de ceux de l'ivresse] : - Pertes de concentration - Mauvaise coordination motrice - Diminution du jugement - Augmentation de l'instabilité émotive Le manque de sommeil accentue les troubles psychologiques comme la dépression et l'anxiété et diminue la maitrise de soi. R. [Favoriser le sommeil] (bonnes habitudes) : Avant d'aller se coucher, il est préférable de : - S'accorder un temps de relaxation où on met de côté les inquiétudes - Le soir, éviter le café, nicotine, chocolat et activité physique - Eviter de manger une grande quantité de nourriture - Éviter l'alcool - Favoriser l'obscurité et éviter les sources lumineuses 32. Les stades du sommeil A. Les 5 stades du sommeil - Stade 1 : L'amplitude des ondes augmentent et les fonctions corporelles ralentissent, les muscles se détendent. Etat hypnagogique où la réalité se mêle à des sensations étranges = endormissement, état hypnagogique, sommeil lent très léger. - Stade 2 : Apparitions de quelques ondes thêta entrecoupé par des stimulations internes ou externes = sommeil lent léger. - Stade 3 : Phase de transition = sommeil lent profond. - Stade 4 : Sommeil profond dont il est presque impossible de se réveiller, cerveau non réceptif aux stimuli externes = sommeil lent très profond. - Stade 5 : Sommeil paradoxal avec accélération des fonctions cérébrales et corporelles. Paralysie motrice, rêves intenses et complexes. Nécessaire à la rétention et la consolidation des connaissances = sommeil paradoxal. **Etat hypnagogique** : état altéré de conscience lors de l'endormissement comprenant des sensations visuelles, auditives et kinesthésiques étranges. **Sommeil lent** : stades 1 à 4 du sommeil, associé à une activité neurologique et oculaire lente. **Sommeil paradoxal** : stade du sommeil caractérisé par une paralysie motrice et une intense activité oculaire, physiologique et neurologique liée au rêve. S. L'alternance des stades au cours du sommeil 1 cycle = 90 mins et il y a environ 5 cycles par nuit. Le sommeil profond est surtout présent aux 2 premiers cycles. 33. Les fonctions du sommeil - La théorie de la restauration : 1. Réparation des tissus corporels et le réapprovisionnement des énergies 2. Sommeil lent - La théorie liée au développement : 1. Composition des stades du sommeil varie selon les âges de vie 2. Sommeil paradoxal chez les enfants - La théorie liée à l'apprentissage et à la mémoire : 1. L'apprentissage entraine une augmentation du sommeil paradoxal 34. Les rêves Etat de conscience altérée spectaculaire. Hallucinations élaborées = expériences perceptives non causées par des stimulations sensorielles. A. 3 théories explicatives - L'explication psychanalytique : Le souvenir de nos rêves reflète des pulsions de vie et de mort ainsi que des traumatismes infantiles refoulés. - L'explication neurobiologique : Activation -- synthèse de l'activité du cerveau durant le sommeil paradoxal du cerveau. Le surplus de neurotransmetteurs est libéré, active au hasard certaines zones du cerveau et crée des perceptions, émotions, idées en fonction de la personnalité, des motivations et expériences vécues. - L'explication cognitive : Traitement de l'information. Trie, classe et entrepose les éléments dans la mémoire à long terme. Augmentation du sommeil paradoxal durant les périodes d'apprentissages. **Contenu manifeste** : éléments du rêve dont on se souvient consciemment. **Contenu latent** : éléments cachés du rêve qu'on tente de déchiffrer pour atteindre l'inconscient d'une personne. 35. Catégories de troubles du sommeil A. Parasomnies Troubles du sommeil liés à des activités inhabituelles lors du sommeil. - Somnambulisme : trouble du sommeil qui consiste à agir en dormant - Somniloquie : trouble du sommeil qui consiste à parler en dormant - Terreurs nocturnes : troubles du sommeil profond caractérisé par un état de panique qui ne laisse aucun souvenir au réveil - Cauchemars : trouble du sommeil paradoxal caractérisé par le souvenir d'un rêve suffisamment désagréable pour provoquer le réveil - Paralysie du sommeil : trouble du sommeil caractérisé par l'incapacité temporaire et consciente de bouger lors de transitions de sommeil et d'éveil - Syndrome des jambes sans repos : trouble du sommeil caractérisé par l'envie de bouger les membres inférieurs à cause de sensations désagréable T. Dysosmies Troubles du sommeil affectant la quantité et la qualité du sommeil. - Insomnie : trouble du sommeil qui se manifeste par des difficultés à s'endormir ou à demeurer endormi ou par des réveils précoces - Narcolepsie : trouble du sommeil provoquant un passage subit de l'état de veille au sommeil - Apnée du sommeil : arrêts fréquents et temporaires de la respiration pendant le sommeil XIX. Les psychotropes - Cela altère volontairement notre état de conscience - Naturelles/synthétiques effet sur les neurotransmetteurs - Modifie notre humeur, sommeil et attention - Augmentation/diminution de nos perceptions - Hallucination - Consommation récréative relaxation, liens sociaux, sexualité, vigilance, créativité ou spiritualité 1. Le comportement en consommant Avant : autochtones d'Amérique du nord feuille de coca et cannabis Maintenant : en occident alcool et café Depuis le 20^e^ siècle il y a une augmentation des quantités psychotropes. Le risque du à la consommation diminue grâce à la connaissance de ces molécules. 36. Les types de consommation A. Usage récréatif Recherche de plaisir, pas de problèmes. U. abus Plus de maitrise sur son comportement et sur les quantités consommées, conséquence négatives pour le consommateur et son entourage. Jeunes entre 14 et 25 ans les plus touchés. V. Dépendance Il y a 2 formes de dépendance : - Dépendance physique : tolérance - Dépendance psychologique : 1. Symptômes de sevrage : psychologique et physique 2. Tolérance : indice de dépendance physique **Toxicité** : effets notifs d'une substance sur le corps. Facteurs biologiques, psychologiques et sociologiques. Activité compulsive. 37. Les catégories A. Les dépresseurs Ralentissent le système nerveux central. Dépendance physique et psychologique. Les effets : - Insensibilité à la douleur - Favorise la détente - Provoque le sommeil - Euphorie - Décontraction musculaire - Levée des inhibitions Les différents types de dépresseurs : - Alcool - Anxiolytique - GHB - Kétamine - Rohypnol W. Les stimulants Augmentent l'activité du système nerveux central. Les effets : - Euphorie - Diminution de l'appétit - Accroissement de la vigilance - Détente - Sociabilité Les différents types de stimulants : - Caféine - Nicotine - Cocaïne - Amphétamines X. Les analgésiques Les opiacés, dérivés de l'opium sont de la drogue dures avec une toxicité importante. Les effets : - Diminue la douleur - Etat de bien-être - Euphorie - Dépendance psychologique et physique Types d'analgésiques : - Morphine - Codéine - Héroïne - Oxycodone Y. Les hallucinogènes Les effets : - Somnolences/réduction de la fatigue - Faim/satiété - Augmentation du bien-être - Rire - Agitation - Hallucination - Pulsions sexuelles - Paranoïa - Délires Types d'hallucinogènes : - Cannabis - LSD - Ecstasy 38. La médiation par l'hypnose A. La médication - Etat altéré de conscience - Volontaire - Bénéfique pour la santé physique et psychologique - Centration de l'attention sur la respiration, sur une image ou sur la vie - Effort de concentration et abandon : on laisse couler les distractions sans s'y arrêter La médiation nous permet de vivre le moment présent plutôt que de ressasser le passé ou bien de s'inquiéter de l'avenir afin de calmer le corps et l'esprit. [Les bienfaits de la médiation de pleine conscience :] On ne cherche pas à éviter de ressentir des émotions mais à constater leur existence et à les accepter. - Augmentation de la matière grise sur 8 semaines - Active le cortex préfrontal intervenant dans la prise de décision Z. L'hypnose - Etat altéré de conscience - Volontaire - Utilisé en thérapie et parfois en spectacle [Les étapes de l'hypnose :] - Focalisation de l'attention - Attitude détendue, passive et réceptive - Augmentation de la suggestibilité ou une plus grande volonté à répondre aux altérations de perceptions - Diminution de la sensibilité à la douleur - Propension à l'imagination et aux hallucinations L'hypnothérapie permet de soulager chez une personne les souffrances psychologiques et physiques. Chapitre 4 : l'apprentissage I. Qu'est-ce que l'apprentissage ? 1. L'apprentissage Acquisition durable de comportements et d'habiletés mentales au contact de l'environnement : - Physique - Social - Interne 39. Les dimensions du comportement Différentes dimensions : A. Volontaires - Possibilité d'exercer un contrôle conscient - Prennent naissance dans le cortex A. Involontaires ou réflexe - Absence de contrôle conscient - Contrôle par le système nerveux autonome 40. La réponse Tout comportement, action ou réaction potentiellement observable d'un organisme. On distingue : - Les réponses innées : inscrites dans les gènes, n'est pas un réflexe involontaire simple - Les réponses acquises : requièrent un apprentissage **Instinct** : séquences comportementales complexes déterminées par les gènes. Les comportements appris sont différents des séquences comportementales complexes. Des réponses involontaires simples peuvent être apprises. **Réflexe** : comportement involontaire régi par le système nerveux autonome. [La capacité d'adaptation] : Les espèces disposant d'un système nerveux plus complexe acquièrent leurs comportements par apprentissage et sont capables de s'adapter aux changements qui surviennent dans l'environnement. Le potentiel inné des êtres humains dépend des apprentissages pour se réaliser. A. Déterminant Stimulus environnemental : récompenses, punitions ou modèles amène au comportement. Déterminisme externe. B. Approches théoriques Béhavioristes, théorie de l'apprentissage social et cognitif. XX. ![](media/image16.png)Le conditionnement **Conditionnement** : forme d'apprentissage associatif. **Stimulus** : évènement susceptible de stimuler une réponse chez un organisme. **Réponse** : action ou réaction d'un organisme qui s'adapte à l'environnement. 1. Le conditionnement classique **Conditionnement classique (ou répondant)** : processus par lequel l'organisme associe des stimuli neutres à des stimuli inconditionnel grâce à l'apprentissage le stimulus neutre devenu conditionnel déclenchera une réponse semblable à celle déclenchée par le stimulus inconditionnel. **Stimulus neutre** : stimulus qui ne déclenche pas de réponse particulière chez un organisme. **Stimulus** **inconditionnelle** : stimulus apte à déclencher une réponse involontaire et innée chez un organisme. **Stimulus conditionnel** : stimulus qui a acquis la capacité de déclencher une réponse involontaire et apprise par association à un stimulus inconditionnel. **Réponse inconditionnelle** : réflexe, réponse involontaire et innée. **Réponse conditionnelle** : réponse involontaire et apprise déclenchée par un stimulus conditionnel. A. L'aversion gustative conditionnée - Processus identique - Explication des goûts : 1. Aimer ou détester des aliments 2. Réactions physiologiques : nausées ou allergies **Aversion gustative** : réponse de dégoût acquise par conditionnement. C. Le conditionnement des émotions [Le contre conditionnement] : - Stimulus inconditionnel agréables : messages apaisants, relaxation, ect - Réponse inconditionnelle détente - Association progressive au stimulus redouté : avion, ascenseur **Contre conditionnement **: apaisement d'une réponse émotionnelle indésirable par son association à un nouveau stimulus agréable entrainant une nouvelle réponse agréable. [La publicité] : - Stimulus inconditionnel - Réponse inconditionnelle - Association progressive au produit D. Les applications du conditionnement répondant [Explication des goûts] : - Aimer ou détester des aliments - Réactions physiologiques : nausées ou allergies [Apprentissage de la peur] : - la majorité des peurs sont des réponses conditionnelles à des stimuli initialement neutre - le souvenir de l'incident qui a causé le conditionnement n'est pas essentiel à la persistance de la peur - la définition de la phobie - contre conditionnement et désensibilisation systémique [Thérapie comportementale] : Traitement des phobies. [Evaluation de techniques comportementales thérapeutiques] : - désensibilisation systématique - relaxation musculaire et visionnement d'un film - modelage avec participation guidée 41. Le conditionnement opérant **Conditionnement opérant** : processus par lequel la probabilité d'émission d'un comportement de l'organisme est modifiée par les conséquences que ce comportement entraine. A. La loi de l'effet -- Thorndike Les comportements dont l'effet est désirable pour l'organisme ont tendance à réapparaitre. Ceux dont l'effet est indésirable ont tendance à disparaitre. **Stimulus agréable** : stimulus que recherche l'organisme. **Stimulus désagréable** : stimulus que l'organisme veut éviter. [Opérant -- volontaire :] Forme d'apprentissage dans laquelle les réponses volontaires sont contrôlées par leurs conséquences. ![](media/image18.png)[Le comportement est régi par ses conséquences :] - Certaines vont augmenter l'apparition du comportement - Certaines vont diminuer l'apparition du comportement - La probabilité qu'un comportement se produise dépend des conséquences qui y sont associées E. Les effets du renforcement -- Skinner - Applique la loi de l'effet aux formes complexes du comportement - Pour analyser un comportement, il faut exclusivement examiner les stimuli et réponses observables, extérieurs ou environnementaux **Renforçateur primaire** : stimulus qui satisfait un besoin biologique de l'organisme. **Renforçateur secondaire** : stimulus dont la valeur agréable dépend d'un apprentissage. F. Les 4 types de conditionnement opérant - Renforcement positif - Renforcement négatif - Punition positive - Punition négative [Renforcement et punition] : **Renforcement** : évènement qui augmente la probabilité de répétition d'une réponse (= comportement). **Punition** : évènement qui diminue la probabilité de répétition d'une réponse (= réponse). [Renforcement positif et négatif] : Accroissement de la fréquence d'apparition d'un comportement. **Renforcement positif** : comportement suivi par la présentation d'un stimulus appétant ( ajout d'un stimulus = appétant). **Renforcement négatif** : comportement suivi par le retrait d'un stimulus aversif ( retrait d'un stimulus = aversif). [Renforçateurs primaires et secondaires] : Agents de renforcement primaires : - Satisfont les besoins physiologiques : eau, sexe, nourriture, ect - Influent sur le comportement en l'absence de tout apprentissage antérieur - Nécessitent un état de privation de l'organisme pour agir Agents de renforcement secondaires : - Résultent de l'apprentissage de l'organisme : argent, compliments, ect - Acquièrent leur capacité à influer sur le comportement par leur association avec des agents de renforcements primaires - Associés à plusieurs types de renforcement primaires, il devient un agent de renforcement généralisé [Punition positive et négative] : **Punition positive** : comportement suivi par la présentation d'un stimulus aversif (ajout d'un stimulus = aversif). **Punition négative** : comportement suivi par le retrait d'un stimulus appétant (retrait d'un stimulus = appétant). [Les dangers de la punition] : - La punition n'est pas synonyme des habituelles mesures disciplinaires - Manque d'attention au bon résultat d'un enfant - La punition est nécessaire et jour un rôle significatif dans notre univers social - Efficace = immédiate, constante, permet d'acquérir le comportement attendu - Les punitions inappropriées peuvent engendre : l'intensification de l'agressivité, agressivité passive, comportement d'évitement, modelage, suppression temporaire, impuissance acquise 42. Les concepts avancés du conditionnement - Extinction : disparition de la réponse quand les stimuli changent - Le recouvrement spontané : après extinction d'une réponse, elle tend à réapparaitre spontanément dès que l'organisme est réintroduit dans l'environnement dans lequel il a été conditionné (réapparition de la réponse quand les stimuli reviennent) - La généralisation : stimulus semblable au stimulus conditionnel est susceptible de déclencher la réponse conditionnelle (réponse identique en présence de stimuli similaires) - La discrimination : stimuli semblables au stimulus conditionnel ne sont pas associés au stimulus inconditionnel réponse différente en présence de stimuli différents) - Le stimulus discriminatif : stimulus qui informe le sujet que son comportement sera ou non suivi d'une conséquence - Le conditionnement d'ordre supérieur (second degré) Conditionnement classique Conditionnement opérant ---------------------------------------------------- ------------------------------------------------- ---------------------------------------------------- Mécanisme d'apprentissage Réponses involontaires (réflexes et émotions) Réponses volontaires Ordre de présentation du stimulus et de la réponse Le stimulus vient avant et déclenche la réponse La réponse d'abord, le stimulus est sa conséquence Rôle de l'organisme passif actif XXI. L'apprentissage cognitif et social - Approches théoriques : Le behaviorisme et le cognitivisme - Déterminant : Importance des processus cognitifs pour expliquer le comportement. **Habileté mentale** : capacité, connaissance ou compréhension qui peuvent se manifester par des comportements. **Attitude** : disposition à agir basée sur un jugement ou une croyance. Déterminisme réciproque. Une image contenant texte, capture d'écran, Police, Rectangle Description générée automatiquement 1. L'apprentissage latent Les rats semblent développer une carte cognitive ou une représentation mentale. A. Expérimentation 3 groupes de rats dans un labyrinthe - N'ont jamais de nourriture lors du parcours - Ont de la nourriture à la sortie - Ont de la nourriture à partir du 11^e^ jour lors de la sortie G. Conclusion - Les rats ont acquis une représentation mentale de l'agencement du labyrinthe, une carte cognitive qui guide les comportements vers un but - Les rats ont fait la démonstration de l'apprentissage latent qui : 1. Ne s'exprime pas direct sous forme de comportement 2. Consiste en un savoir à propos des comportements et leurs conséquences 3. Se produit en l'absence apparente d'agent de renforcement - Les perceptions et interprétations de l'individu modifient son apprentissage : les individus abordent un même événement avec des attentes et des savoirs différents, ils ne remarquent pas les mêmes aspects de la situation 43. L'apprentissage par déclic mental ou intuition Compréhension soudaine qui émerge pendant la résolution d'un problème. **Apprentissage par déclic mental (ou intuition)** : forme d'apprentissage cognitif issu de la compréhension subite des données d'un problème. 44. L'apprentissage par concepts ou catégorisation Il existe un cortex assez développé pour permettre une capacité d'abstraction et la fonction symbolique. **Apprentissage par concepts **: forme d'apprentissage cognitif basé sur un travail d'élaboration et de raffinement des notions abstraites. Représentants : - Bruner - Goodnow - Austin - Roudder - Ratckiff A. Le principe de la catégorisation Pour définir un catégorie, on est sensibles : - Aux similitudes des caractéristiques - A la cohérence 45. L'apprentissage par observation et apprentissage social L'être humain peut apprendre des comportements en regardant les autres agir : - Pas une simple imitation - En 2 temps : observation et reproduction dans des circonstances similaires - Peut demeurer latent - Apprentissage des règles du comportement social - Modèle : objet, être humain ou animal observé A. 4 temps des processus cognitifs inférés ![](media/image20.png) - Attention : tri et sélection - Rétention : stockage sous forme d'images ou mots - Reproduction ou motrice : traduction en actions plus ou moins complexe - Motivation : extrinsèque, intrinsèque, vicariante **Extrinsèque** : qui provient de l'environnement = renforcement. **Intrinsèque** : qui provient de l'individu = auto-renforcement. **Vicariante** : qui provient des conséquences du comportement d'un modèle. [L'apprentissage par observation commence très tôt :] - Les jeunes enfants peuvent imiter avant même d'être capables de parler - Expérience sur des enfants d'un an qui imitent des adultes mais aussi d'autres enfants **Apprentissage par observation** : acquisition d'habiletés ou d'attitudes par observation d'un modèle. La compréhension de l'apprentissage par observation implique la prise en compte des processus cognitifs de l'apprenant : pas seulement le conditionnement opérant. [Application] : observation de la violence à la télé. [Apprentissage social] : - Forme d'apprentissage cognitif basé sur la transmission d'attitudes ou de valeurs par observation et conditionnement - Mécanisme qui amène à penser que tel métier n'est adéquat que pour les personnes d'un autre milieu social que le sien - Intégration des rôles sociaux - Cognitions défaitistes et mauvaise estime personnelle - Idées suicidaires et mauvaises habitudes de consommation - Les neurones miroirs qui permettent l'empathie et facilité la reproduction des mouvements du modèle **Apprentissage social** : forme d'apprentissage cognitif basé sur la transmission d'attitudes et de valeurs par observation et conditionnement. H. Les comportements appris et le mécanisme d'apprentissage ![](media/image22.png) **Réflexe conditionné** : réponse involontaire apprise. **Façonnement** : renforcement graduel de réponses partielles qui permet l'acquisition d'une séquence complexe de comportements. **Stimulus discriminatif** : stimulus qui annonce une différence significative ans les conditions de l'environnement. **Concept** : notion abstraite portant sur les caractéristiques communes à des objets ou à des événements. Chapitre 5 : la mémoire I. Le fonctionnement de la mémoire **Mémoire** : capacité cognitive qui permet le traitement et la conservation de l'information ou des habiletés à plus ou moins long terme. 1. Objet d'étude Le comportement observable : - Le behaviorisme : behavior = comportement - Le cognitivisme 46. Les 3 processus fondamentaux de la mémoire A. L'encodage - Saisir l'information via les organes sensoriels - Transformer la lumière, les sons, les odeurs en influx nerveux organisés en perceptions stables (= en représentation, format psychologique) **Encodage** : transformation de l'information captée dans l'environnement en un format permettant de la traiter. I. Le stockage - Enregistrement graduel de l'information en la traitant - Analyse et interprétation en fonction des connaissances, des expériences antérieures et des attentes - Copies altérées en fonction de l'interprétation **Entreposage** : stockage de l'information qui permet sa conservation. J. La récupération de l'information - Rappel d'un souvenir - Souvenirs humains transformés et reconstruits à chaque récupération **Récupération** : localisation et rappel à la conscience de l'information mémorisée. 47. Les 2 niveaux de traitement de l'information Ces traitements de l'information influent sur le stockage : - Superficiel - Profond **Traitement de maintien** : traitement superficiel de l'information afin de la maintenir active dans la mémoire à court terme. **Traitement d'intégration** : traitement en profondeur de l'information qui consiste à l'interpréter et à la lier à l'information déjà en mémoire. Craik et Lockart : - Il existe une hiérarchie des niveaux de traitements - Les représentations qui résultent des différents traitements durent plus ou moins longtemps = principe de profondeur A. La répétition : le traitement de l'information De maintien : - Superficiel - Code acoustique et visuel - Apprentissage par cœur - Maintient dans la mémoire à court terme D'intégration : - En profondeur - Interprétation en code sémantique - Lien de l'information déjà en mémoire - Augmentation de la probabilité de mémoire à long terme 48. Les 2 types de liens entre les éléments d'information - Lorsqu'on traite l'information en profondeur, on établit 2 types de liens - Hiérarchiques : relation logique entre 2 catégories de concepts dans un système d'organisation de l'information - Parallèles : intégration de l'information par des associations d'idées multiples et simultanées, parfois émotionnelles 49. Les 3 paliers de la mémoire - La mémoire sensorielle - La mémoire à court terme = mémoire de travail - La mémoire à long terme A. ![](media/image24.png)Les 3 types de mémoire en interaction Selon le temps de traitement de l'information. - La mémoire sensorielle ou perceptive : Condition de rappel complet rappel de 33% Condition de rappel partiel la mémoire iconique capte plus de lettres **Mémoire sensorielle** : brève conversation de l'information par les capteurs sensoriels. - La mémoire à court terme ou mémoire de travail : 1. Empan mnésique 2. Calepin visuo spatial 3. Boucle phonologique 4. Administrateur central Va : 1. Stocker l'information pour une durée brève 2. Capacité limitée 3. Tronçonnage : regroupement d'éléments significatifs pour augmenter la capacité de la mémoire à court terme **Mémoire à court terme ou mémoire de** travail : mémoire consciente responsable du travail cognitif d'encodage, d'entreposage et de récupération de 5 à 9 éléments d'information pendant 20-30 secondes. - Mémoire à long terme : 1. Réservoir de souvenirs 2. Capacités illimitées **Mémoire à long terme** : réservoir illimité des souvenirs. **Mémoire déclaratives (ou explicite)** : contient des souvenirs pouvant se raconter en mots. Comporte la mémoire épisodique et la mémoire sémantique. **Mémoire implicite** : mémoire à long terme des conditionnements classiques et des habiletés motrices. Souvenirs de réflexes acquis et de procédure motrices. **Mémoire sémantique** : partie de la mémoire déclarative qui contient les connaissances accumulées. **Mémoire liée à des conditionnements classiques** : partie de la mémoire implicite réactions conditionnées à des stimuli conditionnels. **Mémoire procédurale** : partie de la mémoire implicite qui porte sur les mouvements. XXII. Le cerveau et la mémoire 1. 2 troubles de mémoire du cerveau blessé A. Amnésie Une perte de mémoire, les causes peuvent être : - Un choc au cerveau - Un choc émotionnel - Une dégradation physique du cerveau 2 types d'amnésié : - Amnésie rétrograde : incapacité à récupérer les souvenirs qui précèdent un traumatisme = perte de souvenirs déjà stockés - Amnésie antérograde : incapacité à former de nouveaux souvenirs à la suite d'un traumatisme = difficulté à créer de nouveaux souvenirs K. Alzheimer Pour les personnes âgées sur l'hippocampe (souvenirs) et le cortex (amnésie rétrograde). Les conséquences : - Difficultés à retenir de nouvelles informations - Perte de mémoire **Maladie d'Alzheimer** : dégénérescence du cerveau associée à des pertes de mémoire. 50. Le stockage des souvenirs L'imagerie cérébrale : permet d'observer l'activité du cerveau sans intervention chirurgicale ou techniques +/- invasives. - Le cortex : partie la plus développée du cerveau - Le système limbique (cerveau des émotions) : hippocampe et amygdale A. L'hippocampe Quand : pendant le stockage des souvenirs. But : - Transférer de l'information de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme - Lier tous les éléments d'un souvenir - Aussi actif lors du rappel d'un souvenir dans la mémoire à court terme L. L'amygdale Il est responsable des émotions primaires (peur ou colère). 2 phénomènes inverses : - Stockage instantané des souvenirs - Amnésie rétrograde Des chocs émotionnels provoquent souvent un mélange d'enregistrement instantané et d'amnésie rétrograde. Lorsqu'on vit de fortes émotions, le corps est mis en alerte par les hormones de stress : le cortisol et l'adrénaline. But : contribuer à la vigilance cognitive et stocker des souvenirs. **Souvenir éclair** : entreposage rapide et profond de souvenirs épisodiques qui se forment lors d'un évènement bouleversant à forte valeur émotive. 51. La conservation des souvenirs A. Potentialisation à long terme - Facilitation de la communication synaptique - Communications entre neurones qui deviennent plus efficaces à la suite d'apprentissage - Plasticité cérébrale au travers de : 1. La création de nouvelles connexions 2. La facilitation des connexions existantes **Potentialisation à long terme** : création et multiplication des connexions entre des neurones. M. Consolidation - Période de stabilisation pour les nouvelles connexions entre neurones - Transfert de l'information de la mémoire à court terme à la mémoire à long terme - Quand : durant le sommeil paradoxal - Conséquence : une amnésie rétrograde peut s'expliquer lors d'un événement traumatique **Consolidation** : stabilisation de nouvelles connexions entre des neurones. N. Engramme mnésique Réseaux de neurones qui conservent la trace des souvenirs dans le système nerveux. Différents types de souvenirs : - Les souvenirs déclaratifs (cortex temporal ou frontal) : Souvenirs sémantiques : 1. Où : sur toute la surface du cortex 2. But : activation du lobe temporal manipulation des outils Souvenirs épisodiques : 1. Où : cortex frontal 2. Conséquences : amnésie rétrograde - Les souvenirs implicites (cervelet) : 1. Conditionnements classiques 2. Souvenirs procéduraux XXIII. La rétention et l'oubli 1. Les causes de l'oubli L'oubli permet de se concentrer sur l'information essentielle en rejetant les détails les plus inutiles. [Causes :] - Un encodage déficient - Un mauvais entreposage - Une interférence entre les souvenirs au moment de leur récupération [La perte d'information à l'encodage : ] - Pas d'encodage ou encodage trop superficiel - Surcharge d'information : le cerveau peut avoir du mal à encoder de nouvelles informations parce que la limite de la capacité de la mémoire à court terme est atteinte - Effet de position sérielle : l'ordre dans lequel l'information est présentée influe aussi sur l'efficace de l'encodage qu'on peut faire : 1. L'effet de primauté 2. L'effet de récence - Pas de traitement en profondeur - Encodage spécifique : 1. Les informations peuvent sembler perdues parce que les circonstances entourant l'encodage sont trop différentes de celles prévalant lors de la récupération 2. Le contexte émotionnel fournit des indices de récupérations déterminants. [Les déformations au stockage :] La mémoire effectue une organisation et un regroupement de l'information. Mais il peut y avoir : - Distorsion de l'information : il est possible d'ajouter des éléments inexacts dans les souvenirs quand on les entrepose - Oubli motivé : oubli causé par la charge émotionnelle négative des souvenirs ![](media/image26.png)[Oubli au moment de la récupération] : Un souvenir stocké dans la mémoire à long terme peut subir des altérations importantes lors de sa récupération. - L'interférence rétroactive : tendance de l'information nouvelle à chasser de l'information déjà stocké - L'interférence proactive : tendance de l'information ancienne solidement ancrée dans la mémoire à gêner la récupération d'une nouvelle information 52. Améliorer la rétention de l'information Les connaissances sur le traitement de l'information, sur le cerveau ainsi que sur la rétention et l'oubli ont permis d'identifier 10 stratégies pour faciliter la mémorisation. [Les stratégies de la mémorisation] : - Utiliser l'attention soutenue - Fragmenter l'étude en plusieurs petites séances - Dormir - Créer des schémas - Imaginer des histoires - Appliquer concrètement l'information - Utiliser des stratégies mnémotechniques - Contracter l'effet de position sérielle - Se créer un état d'esprit d'étude reproductible - Se tester soi-même **Stratégie mnémotechnique** : stratégie visant à faciliter la mémorisation grâce à des indices visuels ou sonores. [Complément d'information : mémoriser à long terme] - Association - Visualisation - Association révision - Le tronçonnage : 7 grandes information s - Moyens mnémotechniques - Répétition élaboratrice - Métamémoire **Lien hiérarchique** : relation logique entre 2 catégories de concepts dans un système d'organisation de l'information. **Liens parallèles** : intégration de l'information par des associations d'idées multiples et simultanées, parfois émotionnelles. Chapitre 6 : la motivation et les émotions I. La motivation Les motivations humaines sont complexes et entrainent parfois des comportements étonnants. Motivation : - Facteur qui active les comportements, les maintien ou les oriente vers un but - Ne peut être observé directement - On peut mesurer le comportement qui en résulte 1. Les composantes de la motivation **Besoin** : état de manque physiologique ou psychologique. 53. Un modèle de la motivation : la hiérarchie des besoins selon Maslow A. ![](media/image28.png)besoins psychologiques - Faim, soif, fatigue, élimination des déchets organiques - Produisent des tensions désagréables que l'organisme est motivé à apaiser - La régulation des besoins physiologiques, ne s'effectue pas de manière isolée - Désir sexuel ressemble aux besoins physiologiques, même si les comportements sexuels peuvent répondre à de nombreux autres besoins O. Baisse des tensions ou besoin de stimulation La recherche de stimulation semble correspondre à un besoin inné chez la plupart des organismes. Elle comporte un aspect de recherche physiologique ainsi qu'un aspect de recherche de motivation cognitive. P. Besoins liés à la sécurité - Situation d'urgence : une émotion envahissante active et oriente le comportement face au danger - Situation d'insécurité diffuse : comportements d'évitement activés par le stress - Situation d'insécurité perçue : même si on sait rationnellement qu'aucun danger réel n'existe L'insécurité conduit à négliger la satisfaction d'autres besoins. Q. Besoins liés à l'appartenance et à l'amour - Besoin d'affiliation : de s'associer à autrui, de coopérer, à l'origine des liens de solidarité - L'être humain constitue une espèce sociale dont la survie dépend de sa capacité à s'unir et à s'entraider R. Besoins liés à l'estime de soi - L'estime de soi = sentiment de la valeur de sa propre personne : 1. Une bonne estime de soi est un facteur de motivation et de dépassement 2. Une mauvaise estime de soi peut inhiber la motivation ou susciter des comportements défaitistes - Besoin de pouvoir : exercer une influence sur autrui et affirmer son statut dans le groupe d'appartenance S. Besoins liés à l'actualisation de soi - Besoin d'accomplissement = besoin de se réaliser - Universel mais sujet à des variations individuelles importantes : les personnes avec un besoin d'accomplissement élevé sont compétitives, persévérantes et ont le sens des responsabilités. Elles préfèrent des tâches difficiles qui constituent un défi tout en offrant des possibilités de succès. 54. Le lieu de contrôle : Rotter Croyance générale des individus de maitriser ou non le résultat de leurs actions : interne et externe. A. Lieu de contrôle - Interne : les personnes pensent qu'elles sont responsables de ce qui leur arrive et qu'elles orientent leur propre destinée - Externe : les personnes ont tendance à croire qu'elles sont victimes ou parfois bénéficiaires du hasard, du destin ou de personnes toutes puissantes - Le degré de contrôle : niveau de pouvoir qu'on s'attribue sur les évènements - Répercussions de l'internalité ou de l'externalité du contrôle : domaines médical, scolaire, social - Autoréalisation de la prophétie : attente qui se réalise car la personne a tendance à agir de manière à que sa prédiction s'accomplisse 55. Les motivations intrinsèques et extrinsèques A. Intrinsèques Pousse une personne à s'engager spontanément dans une activité pour la satisfaction qu'elle lui procure. Motivations intrinsèques plus puissantes que les extrinsèques. T. Extrinsèques Pousse une personne à s'engager dans une activité pour obtenir des gratifications extérieures ou éviter des conséquences désagréables. Motivations extrinsèques peuvent réduire motivations intrinsèques. XXIV. L'émotion **Émotion** : état affectif à des évènements déclencheurs, à une activation physiologique, à des manifestations corporelles et à une interprétation cognitive. Le rôle des émotions est de nous mettre en alerte afin de prendre soin des besoins en jeu dans une situation donnée. **Évènement déclencheur** : circonstance extérieure qui déclenche une émotion. 1. État affectif lié à - Des évènements déclencheurs - Une activation physiologique - Des manifestations corporelles - Une interprétation cognitive 56. Rôle Nous mettre en alerte de prendre soin des besoins liés ç une situation donnée. 57. Émotion et sentiment - Une émotion met en cause des réactions physiologiques - Un sentiment est un phénomène plutôt cognitif A. Les composantes de l'émotion - Évènement extérieur - Interprétation cognitive - État affectif subjectif - Activation physiologique qui se manifeste par des signes extérieurs - Préparent à l'action 1. Évaluation émotionnelle d'une situation donnée 2. Modifications biologiques et expressives 3. Tendance à l'action 4. Domaine cognitif L'information sensorielle transite dans le thalamus avant de parvenir au cortex. Le thalamus est une structure du cerveau limbique qui est utilisé comme une gare de triage avec des connexions multiples vers plusieurs structures du cerveau aux fonctions spécialisés. L'hypothalamus, l'hippocampe et l'amygdale sont des structures du système limbique : - L'amygdale est mobilisée par la peur et le sentiment d'agression - L'hypothalamus participe en partie à la réponse sexuelle - L'hippocampe est une structure responsable d'enregistrer les souvenirs Après leur évaluation des événements déclencheurs, les structures limbiques déclenchent une réponse physiologique grâce au système nerveux autonome. Cette réponse peut s'enclencher avant que le cortex n'est fait son interprétation cognitive de la situation. L'évaluation émotive des événements déclencheurs dépend en partie de l'apprentissage par conditionnement. Les pensées peuvent atténuer mais aussi accentuer la réponse émotionnelle, à partir de l'interprétation qu'on se fait des événements déclencheurs. 58. Neuroanatomie des émotions A. Les 3 cerveaux - Le cerveau reptilien : 1^er^ couche, la plus ancienne et profonde. = tronc cérébral et noyaux gris centraux. Assure les fonctions vitales de l'organisme. - Le cerveau paléo-mammalien : 2^e^ couche. = système limbique. Impliqué dans le déclenchement des réponses émotionnelles, joue un rôle dans la conservation de l'espèce et de l'individu. - Le cerveau frontal ou néo-mammalien : 3^e^ couche, caractéristique des animaux supérieurs. = néocortex. Siège de la pensée rationnelle. U. L'amygdale - La sentinelle du cerveau (prévient des dangers) - Point de convergence de tous les messages sensoriels en provenance des aires associatives, du thalamus, du cortex frontal et de l'hippocampe 1. Contrôle des réponses émotionnelles, mémoire émotionnelle 2. Si destruction : perte des émotions et des interactions sociales 3. Si stimulation électrique : crises violentes d'agressivité - L'attention, la perception et la mémoire d'une situation dangereuse influencent les connexions entre l'amygdale et le cortex V. Le cortex préfrontal - Une lésion de cette zone entraine une série de modifications comportementales et d'expressions émotionnelles perturbées - Siège de plusieurs fonctions cognitives et possède de nombreuses connexions avec l'amygdale : processus d'extinction de la peur et contrôle de l'anxiété - Fonction importante