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This document discusses the history of philosophy, covering different time periods such as Antiquity, the Middle Ages, and the modern era. It highlights key figures and events in each period, drawing connections relevant to Western philosophy.
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PHILOSOPHIE REMARQUES PRÉLIMINAIRES La philosophie se réfère à un mot grec sur base d’un type de réflexion ainsi qu’à l’occident. C’est parfois lié à la religion monothéiste mais aussi à d’autres pensées Est -> orient = oriri (soleil levant) Ouest -> occident = ob (contre), quadere (tomber) = so...
PHILOSOPHIE REMARQUES PRÉLIMINAIRES La philosophie se réfère à un mot grec sur base d’un type de réflexion ainsi qu’à l’occident. C’est parfois lié à la religion monothéiste mais aussi à d’autres pensées Est -> orient = oriri (soleil levant) Ouest -> occident = ob (contre), quadere (tomber) = soleil couchant PRÉHISTOIRE Antiquité Seconde moitié du 4 e En Mésopotamie (milieu des fleuves) et dans le delta = siècle AV-JC invention des écritures pictogrammiques qui va créer doucement des civilisations ains i que parfois des empires Au 16 e siècle AV-JC Début de la religion juive e Vers le 12 siècle AV- Naissance de l’écriture alphabétique JC Développement de la métallurgie Naissance des premières grandes villes Au 5 e siècle Siècle Périclès = apogée de la Grèce = âge classique - - 480 mort de Bouddha en Inde - - 399 mort de Socrate à Athènes À partit du 2 e siècle Rome devient la plus grande puissance sans rivale en AV-JC Occident L’an 0 Naissance de Jésus en Palestine Début du christianisme avec la bible qui contient - Livres (nouveau testament) - Textes juifs de la Torah (ancien testament) Moyen-Age En 395 Mort de l’empereur romain Théodore conduisant à la séparation de l’empire en - Empire occidental (Rome comme capital) - Empire oriental (Byzance devient Constantinople) En 406 Commencement des invasions barbares = peuple germanique qui franchissent le Rhin donc inauguration d’une période de guerre ainsi qu’un recul de la civilisation en Occident 6e siècle Fondation de l’ordre monastique des Bénédictins 7e siècle Naissance de l’islam Mort de Mahomet en 632 en Arabie Saoudite Autour de l’an 1000 = époque féodale en Début d’une certaine expansion Europe (démographique, économique,…) 3 ordres traditionnels - Seigneurs - Ecclésiastiques - Peuple des non-libres Plus un 4e - La bourgeoisie en ville Temps modernes Naissance des temps modernes au 15 e +/- 1450 = découverte de l’imprimerie siècle 1453 = chute de Constantinople prise par les Ottomans = devient Istanbul 1492 = découverte de l’Amérique + mort de Laurent de Médicis à Florence Aux 15e et 16e siècle = la renaissance 15e siècle Quattrocento = renaissance en Italie = Léonard de Vinci, Copernic 16e siècle Renaissance en Europe (Michel-Ange) + réformes protestantes au sein du christianisme - Luther en 1520 (Allemagne) - Calvin en 1533 (France) Au 17 e siècle = âge classique Début de l’essor en Europe des sciences naturelles, mathématiques et philosophie : Galilée, Newton,… John Locke (théoricien du libéralisme politique) e Au 18 siècle = siècle des lumières Les sciences progressent, les idées démocratiques aussi Donne beaucoup moins de poids à la religion Voltaire, Montesquieu, Rousseau Adam Smith (théoricien du libéralisme économique) Époque contemporaine 1789 Naissance de la révolution française = contestation du pouvoir monarchique entre l’Etat et l’Eglise 19e siècle = âge démocraties libérales et de Nombreuses découvertes scientifiques et la révolution industrielle techniques = début des sciences humaines 20e siècle = âge des démocraties sociales - Accroissement progressif du secteur tertiaire - Accélération des découvertes scientifiques dont la révolution informatique - Côté dictatures, communistes (URSS, Chine,…) et fascistes (Allemagne, Nazie,…) - Grands conflits mondiaux (14-18 et 40- 45) - Décolonisation (politique) progressive + émancipation des femmes + mondialisation et globalisation de l’économie - Guerre froide (est-ouest) + fin du communisme à l’est (chute du mur de Berlin en 89) INTRODUCTION QU’EST-CE QUE LA PHILOSOPHIE ? André Comte-Sponville = philosophe matérialiste/ humaniste, français contemporain Né à Paris. Professeur, il écrit beaucoup permettant une vulgarisation de la philosophie. Il se présente comme athée non-dogmatique. Il ne croit pas que Dieu existe, c’est donc une opinion et non un savoir. L’athéisme est la position philosophique consistant à affirmer que Dieu n’existe pas o Athéisme = le « a » devant est un alpha privatif ce qui veut dire qu’on se prive de la chose qui suit donc, on se prive de Dieu, c’est une conviction, on ne sait pas si Dieu existe ou pas o Agnostique = alpha privatif aussi, c’est une personne qui ne sait pas mais qui avoue aussi qu’il n’a pas d’opinion sur le fait que Dieu existe ou non o La spiritualité c’est la vie de l’Esprit. Les athées n’ont pas moins d’esprit donc pas moins de spiritualité o Théiste = les personnes qui croient que Dieu existe. Certaines n’appartiennent à aucune religion on ne se fient à aucun texte, ne se rattachent à aucune institution. Quelques notions o Athéisme = la personne ne croit pas en Dieu o Théisme = la personne croit en Dieu o Monothéisme = la personne croit qu’en un seule Dieu o Polythéisme = la personne croit en plusieurs Dieu o Agnosticisme = o Croyance = forme d’opinion, c’est quelque chose qui est soit sale ou variable qui peut reposer sur pas grand-chose o Conviction = forme d’opinion, c’est quelque chose qui soit est moins variable et plus stable, soit on peut retrouver des opinions religieux ou des opinions philosophique qui sont des convictions qu’on va vouloir prouver et chercher à les prouver, il y a une stabilité dans cette conviction sur la chose qu’on va chercher de manière réfléchie o Connaissance = désigne un rapport de la pensée à la réalité extérieur en engageant la notion de vérité. Cela désigne aussi le contenu de la pensée correspondant à une chose visée et s’oppose à une erreur ou une illusion (processus dynamique permanent) o Savoir = état de la conscience d’une personne qui sait et à pleine connaissance de quelque chose (il est « figé » mais évolutif et formalisé par périodes) o Foi = une croyance mais pas seulement, si quelqu’un à la foi mais aussi la confiance. La foi et la confiance envers quelque chose vont ensemble, il y a une confiance quand on prie ou on va espérer que ce qu’on demande va se réaliser (exemple : lors d’une prière de demande). On espère que quelque chose se passe -> dans la foi on espère. o Religion = toutes religion est une tradition donnée de génération en génération, il y a une morale au sein de la religion. Il y a des rites/ mythes dans les religions durant des évènements, des moments de l’année. La religion est constituée d’une organisation. On parle alors d’institution religieuse avec des personnes pour transmettre des règles,… On retrouve aussi dans la religion des hiérarchies. o Laïcité = d’abord une organisation de la société qui fait qu’il y a une indépendance de l’état pour gérer les affaires humaines et la religion pour gérer les affaires du cœur et de l’âme. L’état affirme la neutralité, la liberté des citoyens pour le culte, la conscience. L’état est neutre mais chaque individu est libre de croire -> c’est la conscience libre et la liberté de culte o Anti cléricalisme = anti religieuse, c’est militant contre le pouvoir que les églises détiennent o Clergé = ensemble des responsables religieux, qu’ils soient dans un monastère ou dans la vie active (dans le monde) o Laïque = il renvoi à quelqu’un qui n’est pas religieux ou prêtre donc qu’il n’a pas fait de vœux o Spiritualité = manière de vivre, la recherche de vivre, son rapport à l’infini, l’absolu , à l’éternité (l’éternité ce n’était pas du temps après la vie qui dure définitivement mais d’abord vivre dans le présent) Le matérialisme C’est une doctrine qui est opposée à l’idéalisme Le courant majoritaire est l’idéalisme dans l’histoire occidental et le matérialisme est minoritaire À l’heure d’aujourd’hui, ou les sciences du vivant ont progressées, beaucoup des gens adhèrent à la doctrine matérialiste qui pendant de nombreux siècle était minoritaire. o Épicure (4e siècle AV-JC) = quand on veut lire Epicure on tombe sur des lettres o Karl Marx (19e siècle) = son œuvre principal est « Le capital » qui est une critique du capitalisme. C’est un des premiers théoriciens socialistes qui fait des critiques sur le capitalisme. Matérialisme = doctrine philosophique affirmant le primat (pas strictement équivalent mot priorité, primat, ce qui est premièrement essentiel) du corps sur l’esprit. Tout est matière ou produit de la matière Ce qui revient généralement à nier qu’il y ait des esprit sans corps, qu’il y ait une vie après la mort, ou que des Dieux existent Qu’est-ce que la philosophie ? A. C’est un mouvement d’interrogation radical (1)Quand on fait de la philosophie on se met en mouvement car c’est une démarche scientifique qui implique un engagement ou un déplacement On se met à la recherche ou en quête à partir d’un point de départ. Ça part de la mise en question et de l’interrogation C’est un questionnement qualifié de radical par André Comte-Sponville, les questions sont fondamentales, c’est pour aller en profondeur. B. Comme un commencement de la raison, ou un recommencement A propos de « raison » (logos) est un mot grec, qui est très polysémique (donc plusieurs sens) Signifiant parole ou langage, puis discours, promesse, étude ont été ajoutés au terme logos C’est encore après que chez les Grecs qui ont pu regrouper différents termes dont la raison -> donc la faculté de pensée à s’en doute avoir avec le langage Langage animal Langage humain - Permet de communiquer, se présenter - Transmettre des informations sur le soi-même, le monde et d’autres, de moment penser - Messages qui permettent à répondre - Le langage produit des langues aux besoins vitaux - Système de signes et de syntaxe - Ce sont des signaux innés et naturels - Les langues sont inventées par les - Fonctionnent au sein de séquences hommes, elles sont conventionnelles et « naturelles » culturelles - Les animaux font partis de la nature, - Les langues s’acquière ou leur langage est transmis de manière disparaissent génétique - La parole est l’utilisation de la langue, elle est personnelle - Le langage produit du sens via la construction de phrase (créatif) Résumer du tableau o Les signes Mots, langage verbal. Les signes sont inventés et évolutifs. Ils ne peuvent pas fonctionner seuls, il faut la syntaxe. Le signe sert à représenter des objets concrets (présents ou non présents) et abstraits o Les signaux Caractéristiques des animaux. Les odeurs, les gestes,… Ils sont innés, naturels, ils servent à répondre à des besoins ici et maintenant Descartes Courte bibliographique de Descartes 1596 = naissance de René Descartes et perd sa maman jeune 1637 = discours de la méthode 1641 = méditations métaphysiques 1650 = décédé à Stockholm, d’un refroidissement Projet de mathesis universalis et le doute méthodique o Projet cartésien (adjectif qui vient de Descartes) Il va l’appeler le mathesis universalis, à l’époque Descartes va souvent écrire ses ouvrages en français et en latin Sa discipline préférée était les maths, son projet est alors de développer la connaissance dans toutes les disciplines avec le même degré de perfection qu’en math absolue. Il va passer les disciplines au crible du doute et voir ce qui y résiste o La doute étape par étape jusqu’à la « table rase » Étape 1 = les ressources -> contradictions abandons Il commence avec toutes les ressources disponibles à son époque (bible, commentaires de la bible, vieux textes,…) Il constate qu’entre ces textes, il existe de nombreuses contradictions. Il décide de mettre tout de côté, tout ce qu’il prétend être un savoir Étape 2 = la perception Dans la perception, il constate que dans certaines circonstances, ses sens se trompent (effet d’optique) Il met alors sa perception de côté. Il renonce à ses sens Étape 3 = le rêve Descartes va douter de l’existence du monde Il ne sait pas s’il rêve ou non À ce stade de la recherche, on ne pouvait pas différencier l’état de veille et l’état de conscience Étape 4 = l’hypothèse et non une affirmation d’un malin génie Il n’est pas impossible qu’il existe un malin génie qui s’insinue dans mes pensées et qui me trompe (qu’il me souffle des mauvaises réponses) sans que je me rend compte Question possible à l’examen = Est-ce que Descartes affirme que le malin génie existe ? Non, car ce n’est pas une affirmation mais une hypothèse de l’existence d’un malin génie o Découverte du « cogito » preuve ontologique et critère de vérité 1ère vérité Je pense donc je suis -> donc j’existe = je suis un être pensant Cette vérité est découverte instantanément, intuitivement et n’est pas le résultat d’un raisonnement (il y a toujours l’hypothèse d’un malin génie) « Pensée » = je comprends (entendre, vouloir, imaginer,…) = quelque chose de conscient, ce qui nous construit 2e vérité L’être parfait existe (comme il est parfait, il ne manque de rien, donc il existe) Dieu existe (= preuve ontologique) en partant de la 1ère vérité L’existence est découverte à partir de l’idée 3e vérité L’évidence ou la clarté et la distinction comme critère de vérité Par définition, Dieu ne peut pas exister. Il ne doit pas se laisser exposer à l’erreur sans trouver le moyen de découvrir quand je (me) suis trompé Il faut trouver cet outil, car c’est pour trouver la solution pour déjouer ce malin génie Dieu lui permet de bénéficier de sa propre raison, il est le garant du critère découvert par l’homme -> dieu doit donner la vérité, doit garantir le critère de vérité Descartes découvre un critère de vérité avec la n°1 et 2 -> elles sont évidentes o Implication et influence de la pensée cartésienne La tradition -> sa pensée va être dans un renforcement et la tradition orientale La renforcement d’idéalisme en lien étroit un mépris du corps Idéalisme = primat de l’idée (esprit) sur la matière (corps) (ce qui est premier dans l’ordre de l’être est le premier dans l’ordre spirituel, la matière arrive en second et à moins de valeur) -> priorité à la pensée, ce qui me définit comme être humain est l’esprit. Avoir un corps (machine, automate) est accessoire, secondaire. Descartes considère que le corps est une machine bien faite, mais « ce n’est qu’une machine » Ce qui me définit est d’abord mon esprit. Le corps est une substance qui fait partie de mon être mais secondairement. Ce qui est actif en moi, c’est la pensée. Le corps occupe un espace, il est étendu, il est animé et correspond à cette vie dans le corps un certain nombre de fonctions automatiques. C. La philosophie serait la pensée neuve, li bre libératrice Neuve = chaque philosophe va reposer des questions, ils vont s’autoriser de mettre les théories/ connaissances actuelles de côtés Libre = pas d’obligation de prendre pour acquis ce que les autres philosophe ont pu penser avant lui. Chacun va être libre de poser les questions qu’il veut, où il veut. Elle est libre mais exigeante Libératrice = c’est la raisonnement qui va se plier à une recherche de vérité, à la logique. La philo cherche la vérité. Elle serait une pensée libératrice car elle fait le pari que l’homme est libre de ses choix mais il peut aussi décider du sens que les évènements de sa vie vont avoir pour but. Le but de la philo est de pouvoir faire des choix en connaissance de cause. Il existe alors plusieurs types de discours = discours religieux , scientifiques,… (2)La philosophie ne transforme pas le monde (ce qui transforme le monde c’est la science), mais elle peut changer la vie (l’homme peut changer le monde) La philosophie n’a pas de sens si ce n’est qu’au service de la vie -> il s’agit de vivre mieux, d’une vie à la fois : Lucide = il s’agit de voir clair, d’éclairer son chemin pour pouvoir changer de chemin Libre = on n’est pas le fruit du hasard, Dieu ne choisit pas tout ce que je fais. La liberté dois se conquérir (déjà expliqué précédemment) Heureuse = niveau individuelle -> cette quête du bonheur mais aussi collectif -> la vie en commun est plus heureuse. La philo consiste à essayer de penser mieux pour vivre mieux La philo consiste à essayer de penser mieux (mais pas gratuitement) pour vivre mieux Philo morale = celle développée par les individus qui cherchent le bonheur, qui se posent la question « comment dois-je vivre avec moi-même et avec les autres Philo politique = comment vivre ensemble ? Philosophie qui s’intéresse de savoir ce qu’est la justice, comment organiser la vie en société, quel type de gouvernement mettre en place, quel gouvernement est le plus adapté à rendre les gens heureux (3) A. La philosophie est une pratique discursive La philosophie est une pratique discursive -> philosopher = pratiqué quelque chose. C’est une démarche. La philo vise l’action/ discursif = relatif au discours Le discours dont il est question ici est pris de manière générale, discours = ensemble de signes(signes verbaux et non-verbaux) combinés, coordonnés et qui permettent de produire et d’exprimer une pensée ou un sens La discours scientifique utilise des signes = mots, nombres, opérations), qui à la vie pour objet (elle est au service de la vie), qui a la raison pour moyen et le bonheur pour but Exemple discours artistique = la danse va utiliser une chorégraphie sur une musique B. qui à la vie pour objet, la raison pour moyen, et le bonheur pour but a. Point commun entre discours religieux et discours philosophie : Dans une certaine mesure, le discours philosophique et le discours religieux partagent le même objet et le même but. La religion à comme objet la vie, elle cherche à ce que nous soyons heureux, elle a donc aussi pour but le bonheur. Ils vont se distinguer sur le moyen. Le moyen privilégié de la philo = la raison -> celui de la religion sera la raison dans un autre sens Petit fragments de discours La terre est bleue comme une orange -> discours artistique -> poésie du courant surréaliste Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre -> discours religieux L’univers est l’ensemble de tout ce qui existe. Et les lois qui régissent, en cosmologie, l’univers est appréhender comme l’ensemble de la matière distribuée dans le temps et dans l’espace -> discours scientifique b. Distinctions : principalement le moyen Extrait des textes sur Moodle 1er texte = dieu a créé l’humain qui n’a pas la notion du bien et du mal, n’a pas cette distinction. C’est quand l’homme va enfreindre les règles (Adam et Eva), qu’il va pouvoir connaitre cette distinction entre le bien et le mal. Quand ils acquièrent la connaissance du bien et du mal, une question de pudeur se pose et ils cachent leur sexe. La pudeur va donc avoir avec le bien et le mal. Il posent des feuilles de figuier pour se cacher. Quand Dieu va rappeler Adam à l’ordre, l’homme va accuser la femme de lui avoir donner le fruit interdit, tandis que la femme va accuser le serpent. L’homme ne se reconnait pas à l’origine du mal, c’est toujours la faute de quelqu’un avant. Il répond à qlq chose qui l’a poussé à faire ça, mais il n’est pas à l’origine. Dieu va donc punir le serpent. Il fait payer la femme (elle accouchera de fils dans la douleur). La punition de Eva est d’obéir à Adam. L’humain est celui qui après Dieu à la possibilité de connaître le bien et le mal, les animaux n’en ont pas le pouvoir. 2e texte = la femme qui accouche est impure, elle doit donc se purifier en faisant un rite sacrificiel (faire couler le sang d’un agneau) Conclusion = la femme va être dominée par l’homme et ce qui va avoir un lien avec la sexualité va être impureté qui demande réparation. La femme est responsable du désire de l’homme. L’homme n’est pas capable de se retenir. Si l’homme a violé la femme, c’es à cause de la femme qui est provocante, l’homme ne peut pas se retenir. Il domine la femme. « Ce n’est pas moi, c’est elle ». Les femmes saignent de manière régulière et pendant l’accouchement (pq c’est aussi les organes du désir ? Pq seulement la femme ?) c’est un phénomène qui a fait peur à tout le monde à l’époque. C’est la raison pour laquelle ont dit que les femmes étaient responsables. La femme n’a pas de contrôle sur ses saignements Définitions Mythe = cela raconte une histoire que ce soit oral ou écrit. Il est fictif. Ce n’est pas un récit de type historique, c’est qlq chose qui suscite l’imagination en touchant à la sensibilité. Ce récit peut nous toucher émotionnellement. Il met en scène Dieux ou encore des forces surnaturelles Il cherche à répondre à des questions existentielles, à des angoisses mais aussi à guider les hommes pour qu’ils puissent vivre en harmonie. De vivre en harmonie avec soi-même, avec les autres, la nature, l’univers, le monde,… C’est donc une manière de guider vers l’action Les éléments du récit se déroule dans un temps ou dans un espace hors de l’ordinaire (il était un fois, pas situer dans le temps, dans un pays lointain) Les mythes ne sont pas clairs, ils sont mystérieux, ils sont donnés comme un ensemble d’indices qu’on doit chercher à décrypter, à interpréter, même s’il restera toujours des parts d’ombre Ils s’accompagnent de croyances, donc il faut croire. Cela s’accompagne parfois des formes de dogme (présenté comme une vérité indiscutable, comme des objets dont on n’a pas besoin de discuter, dont on n’a pas besoin de preuves -> exemple : dieu est le créateur) Un autre dogme c’est que Dieu à crée l’homme et la femme et leur a interdit de manger du fruit de l’arbre défendu et que l’on a un couple d’ancêtre qui s’est laissé tenter Les mythes n’ont pas d’auteur connu, ils ne sont pas signés, ni datés, ils font partis d’une tradition qui se transmet de générations en générations de manière figée : il n’y a pas de place à la créativité pour celui qui raconte le mythe, le mythe est fixe et stable Exemple : les rois Majes Lois religieuses = Commandements = Rites = ensemble de signes qui cherchent en les combinant, à produire ou à exprimer du sens. Les signes dont son parle ne sont pas que des signes verbaux, mais aussi un ensemble de paroles, des gestes, des déplacements. Le corps parle aussi Les rites ont une forme fixe. Ils font partis d’une tradition et va se transmettre de génération en génération, c’est fixe et stable Il n’y a pas de place pour la créativité. Il s’accompagne de croyance même s’il ne se passe pas souvent dans un espace et dans un temps qui est extraordinaire Il va souvent se pratiquer selon le calendrier liturgique, dans lequel on prend du temps pour se consacrer à un rite. Il s’adresse au corps et est pratiqué par le corp-> le corps est central. Le rite est mystérieux (on le fait sans comprendre) On s’adresse aux forces naturelles et aux dieux, on leur demande de maintenir ou de rétablir un ordre, de purifier ce qui est impur. Il y a un rite sacrificiel dans chaque religion. Le sacrifice consiste à faire couler du sang pur pour laver du sang impur-> laver la faute commise Texte sur moodle : réponse philosophique à la question du pur et impur. Réponse fait partie du discours philo. La philosophie développe un discours de raisonnement. En philo, on créé et on définit les concepts. Avec ces concepts, on cherche à découvrir des vérités. C’est la raison qui réfléchit, c’est celle qui va fournir des arguments. Argument = ensemble de propositions dont certaines sont censées être justifiées par les autres. Énoncé = propos (écrit ou oral) qui doit être censé. Phrase ou l’on peut dire si c’est vrai ou si c’est faux Ce ne sont pas des propositions, les énoncés qui sont grammaticalement incorrects ou qui consistent en une question, une interpellation, un ordre, une interjection 4. la philosophie n’est pas une science, ni ne peut l’être. Mais enfin, je constate aussi qu’une pensée n’est possible que sous l’exigence de vérité, je constate aussi qu’une pensée n’est possible que sous l’exigence de vérité, et que, quand même bien cette vérité n’est jamais donnée absolument, ce qui accorde volontiers, on ne peut pas non plus s’en passer, ni faire comme si elle n’existait pas du tout. La philo et la science n’ont pas été distincts pendant très longtemps ; Jusqu’au début des Temps Modernes, le projet de connaître englobait les recherches scientifiques. On retrouvait alors dans la philo des éléments purement scientifiques. Aujourd’hui, on entend que les sciences s’émancipent face à la philosophie La philosophie n’est pas une science… Remarque préliminaire : A. Point commun : le moyen et le but intermédiaire Les deux discours (philo et science) utilisent comme moyen la raison. La philo comme la science on pour but intermédiaire la poursuite de la vérité-> le but final n’est pas commun entre eux Texte moodle vérité : B. Distinction : la méthode, l’objet et le but final a. La méthode (outil et chemin) : Ce qui les distinguent c’est la méthode. La science utilise les maths et la méthode expérimentale (observation, hypothèse, expérimentation, faire une théorie) La philo quant à elle, n’utilise pas la méthode expérimentale. Dans la philo il y a une part d’observation, elle a besoin d’un outils conceptuel. Une chose que la philo fait comme méthode est de créer des concepts, de réfléchir de manière critique, d’évaluer, de se faire des réflexions b. L’objet L’objet de la science est le réel observable et la philo ne s’intéresse pas que au réel. L’objet de la philo est de l’ordre imperceptible, elle nous dit qu’il existe du réel qui ne soit pas matériel. EN philo, il y a des objets qui ne se voient pas, que l’on ne peut pas expliquer c. Le but final La science cherche à expliquer le fonctionnement des choses, expliquer comment les phénomènes apparaissent, comment fonctionne le réel. La philo cherche davantage à comprendre les chose, le sens, ce qui est différent d’expliquer le réel. Maitriser et transformer le monde soi-même. La philo essaye d’améliorer la vie, de la rendre meilleure, de la rendre plus lucide, plus libre, plus heureuse C. Question de vérité, d’universalité et d’objectivité Est-ce que les vérités scientifiques sont définitives ? Non, en sciences, il n’existe pas de loi définitive voir de théorie définitive. Il existe plusieurs théories contradictoires entre elles en sciences humaines. En vérité loi ou théorie tant qu’elle n’a pas été infirmée par une expérience ou événement. Rien n’est venu la remettre en question. Même dans les sciences naturelles, il existe des théories difficiles à rendre compatibles. La question du temps par exemple -> varie d’une théorie à l’autre. Il arrive que dans les progrès de la sciences, on abandonne certaines lois ou théories au regarde de nouvelles découvertes. Elle progresse parfois par soustraction. L’objectivité de la science = les connaissances scientifiques passent pour être parfaitement objectives. Non. C’est une connaissance permettent de connaitre la totalité de l’objet. Mais en sciences, ce que l’on connait de l’objet dépend de nos capacités humaines. Ce que je connais du monde dépend de mes capacités à le connaître (mon intelligence qui diffère d’un espace à l’autre, mes sens que le corps à…) La connaissance scientifique objective = c’est la connaissance que l’Homme est capable d’appréhender de l’objet D. Exigence de la vérité Il n’y a pas de vérité définitive, mais on ne peut pas s’en passer. Ce n’est pas parce que l’on ne trouve pas LA vérité définitive et objective que l’on doit cesser de chercher. Il n’existe pas de vérité définitive ou universelle. Le reproche fait à la philo de ne jamais trouver la vérité est en réalité peut être notre raison de vivre. Ça fait partie de l’humanité de chercher à vivre en vérité. La vérité c’est un horizon que l’on vise. La vérité est quelque chose qui s’éloigne quand on s’en approche. C’est quelque chose que l’on ne possède pas, que l’on n’atteint pas. Dans la vérité, il y a une part de vécu -> en philo, la vérité s’éprouve Il n’y a donc pas de preuve en philosophie au même titre que la science. Il n’existe pas vraiment de preuve en philosophie mais une épreuve, celle du vécu -> celle de notre propre vie. Si ce que raconte un philosophe nous fait sens par rapport à notre vécu, c’est qu’il y a une part de vérité. Qu’est-ce que l’éthique 1 Le fait moral existe (que « le bien existe » ou non) Remarques préliminaires Le mot moral va progressivement se transformer en le mot éthique. Les mots morale et éthique sont difficiles à distinguer et il n’existe pas de consensus pour différencier les deux. Éthique est d’origine grecque et morale est d’origine latine mais ils ont tous les deux la même signification. On va progressivement proposer une distinction. A. « Preuves » (pas les mêmes preuves qu’en sciences) par l’expérience de sentiments o Sentiment d’injustice Dès notre petite enfance et avant même de pouvoir parler, il nous arrive déjà d’éprouver que certaines situations soient injustes. La preuve est qu’en vivant ce sentiment, nous faisons o Sentiment d’horreur Nous avons déjà été tous horrifié. En position de victime, en étant témoin direct/ indirect… Horrifié devant des actes monstrueux produits par des être humains, souvent violent, dégradant et qui nous font éprouver ce sentiment. Ces être humains sortent de la norme, au sein de ces actes , ils peuvent être disqualifié comme être humain. Ce terme d’horreur concerne l’être humain (si notre chat mange une souris nous n’allons pas trouver ça monstrueux) Lorsque qu’on éprouve ces sentiments, nous savons faire une distinction entre le bien et le mal. On sait venir prouver que le fait moral existe B. « Preuves » par l’interprétation de mythes grecs Mythe = discours religieux et non philosophique. Ce qui nous intéresse dans ces mythes c’est une sorte de vérité psychologique et peut-être même philosophique. On va essayer d’interpréter ces mythes, de trouver leur sens a) Le mythe de Gygès : Socrate vs Glaucon (texte sur Moodle : l’anneau de Gygès) Socrate (-470/ -399 il se suicide à Athènes)= maître Athénien d’origine modeste, qui participa comme soldat à plusieurs campagnes militaires avant de se consacrer à la recherche et l’enseignement philosophiques. Il pratiquait la maïeutique, art d’accoucher les esprits : il amenait ses interlocuteurs, à remettre en question leurs préjugés, idées reçues, opinion.. ; et à découvrir la vérité en s’appuyant sur la raison. Il finit par être accusé d’impiété, de désordre public et de corruption de la jeunesse Jugé, il fut arrêté et condamné à mort : entouré de quelque disciple , il mourut en prison (après avoir bu de la ciguë) Platon (-428/ -348)= disciple de Socrate Athénien d’origine aristocratique. À 20 ans, il rencontre Socrate dont il devient le disciple. Après la mort de son maître, Platon quitta la cité d’Athènes et voyage dans divers pays du bassin méditerranéen où il enseigna et servit parfois de conseiller en politique auprès de chefs d’Etat. De retour à Athènes, il fonde l’académie et rédige des « dialogues » mettant en scène Socrate avec différents interlocuteurs sur différents thèmes (la mort, l’amour, l’univers, la politique,…) Progressivement, Platon mettre du sien dans ces dialogues, au point que les derniers traduisent davantage sa pensée qu’ils ne sont sans doute pas fidèles à l’histoire et à la pensée de Socrate : de plus en plus théoriques. À la fin de sa vie, il se mettra à nouveau au service de quelques homes d’Etat étrangers (exemple : le « tyran » de Syracuse en Sicile) mais sans grand succès (1)Thèse et argumentation de Glaucon Thèse = « on ne pratique la justice que malgré soi et par impuissance de commettre l’injustice -> indice = « pour prouver que » Thèse = « on n’est pas juste par choix par contrainte » Indice = « on pourrait voir là une grande preuve » Selon Glaucon, il n’y a pas de morale, l’être humain est un individu amorale ((ni moral ni immoral, ne fait pas de distinction entre le bien et le mal), un être calculiste (cherche à avoir moins de déplaisir et + de plaisir) qui, de manière égoïste, cherche à maximiser son plaisir et à minimiser son déplaisir. Ce n’est pas un jugement de valeur mais un jugement de fait. Lorsque nous pratiquons ce qui est juste dans la société, nous le faisons par intérêt ou pas peur du risque d’être sanctionné Vertu = la disposition à faire le bien (courage, simplicité, générosité,…), s’oppose au Vice : disposition à faire le mal (égoïsme, trahison,…). Nous faisons la publicité de la vertu par peur d’être victime du vice Texte d’André Compte-Sponville : Freud va proposer deux modèles du psychisme humain (l’âme) : 1ère topique : 3 entités composant l’âme : l’inconscient, le subconscient et le conscient 2e topique : le ça, le surmoi et le moi Le « ça » = impersonnel, anonyme, constitué de pulsions inconscientes chaotiques. Une pulsion est une énergie qui cherche à se décharger donnant du plaisir. Il faut donc satisfaire les pulsions pour avoir du plaisir. Le désir est travaillé par la culture et se développe au fur et à meure des représentations, des expériences… Dans ce grand chaos intervient un principe -> le plaisir. Il régule les pulsions. Le « surmoi » = se construit petit à petit dans l’enfance jusqu’à bien plus tard. Instance de censure constitué de normes et de valeurs. Elles ne viennent pas de l’individu lui- même, mais sont intériorisés sur base de modèles extérieurs. La résolution du complexe d’Œdipe intervient dans la construction du « surmoi » C’est un conflit apparaissant vers 4 ans complexe : on aime le parent du sexe opposé, mais on le déteste en même temps. En imitant le parent du même sexe, l’enfant s’intériorise les normes et valeurs du parents. Le « moi » = partie du psychisme en contact avec la réalité. Le « moi » doit être réaliste. Il va y avoir des outils pour arbitrer dans les conflits intérieurs ou des impasses. C’est le siège de la personnalité. Chaque « moi » a des stratégies pour donner satisfactions à ses pulsions personnelles. C’est le principe de réalité. Le « moi » doit faire la part des choses entre ce qui est possible et impossible. IL doit composer avec le réel, ses conflits intérieurs et à pour ça des mécanismes psychiques. -> mécanismes de défenses (Anna Freud). Le « moi » = instance arbitrer et accommoder On y retrouve des mécanismes adaptés à la vie sociale couramment employés par des gens en grande santé. Il y a ensuite des mécanismes employés par des gens en bonne santé mais ayant des troubles psychiques graves. Parmi ces mécanismes : Le refoulement = consiste à garder le « couvercle » sur la marmite du « moi », repousser la pulsion qui ne peut pas se réaliser. Elle demande de l’énergie psychique pour refouler ces pulsions. Chez les personnes qui accumulent les frustrations et qui refoulent trop, on trouve des individus névrosés comme le dépressif. C’est une sorte d’usure des énergies à ne pouvoir trouver des satisfaction à ces pulsions. Il y a des gens qui tombent dans la dépression car ils n’arrivent pas à satisfaire leurs pulsions. Introjection = s’approprier les émotions, les valeurs de quelqu’un et les faires siennes. Lorsqu’on va au cinéma on s’identifie au personnage et on vit ce qu’il vit, on ressent ce qu’il ressent. C’est une manière indirecte de vivre des pulsions en faisant comme si c’était nous qui vivions la situation. C’est une autre manière de vivre sa vie psychique. Ça peut être le ressort d’une maladie. Projection = consiste à ne pas reconnaître comme sien une émotion, capacité, compétence… et à projeter sur quelqu’un d’autre ou à quelque chose d’autre un sentiment ou une émotion qui est l’autre mais qu’on ne peut pas reconnaître comme l’autre (exemple : l’étudiant qui considère que si il est en échec c’est la faute du prof). Le paranoïaque projette sur l’autrui la responsabilité de son angoisse, etc… La sublimation = sublimer consiste pour un sujet à détourner l’énergie d’une pulsion d’un premier objet l’objet naturel de cette pulsion, vers un autre objet. Pourquoi ? Parce que l’autre objet premier est dévalorisé socialement (voir interdit), et on se détourne vers un objet valorisé (exemple : envie de tuer son prof de philo -> socialement interdit, dévaloriser) Thèse de Socrate et contre-argument Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)