Anatomie et Physiologie de l'Appareil digestif PDF
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Ibn Tofail
2024
Mustapha Mouilly
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Ce document traite de l'anatomie et de la physiologie de l'appareil digestif. Il décrit les organes composant le tube digestif, les organes annexes et leurs fonctions. Le document est un cours pour l'année universitaire 2024/2025.
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Chapitre 4: Anatomie et Physiologie de l’Appareil digestif Année universitaire 2024/2025 Pr. Mustapha MOUILLY Appareil digestif Définition L'appareil digestif (système digestif) est l'ensemble des organes qui assurent la transformation...
Chapitre 4: Anatomie et Physiologie de l’Appareil digestif Année universitaire 2024/2025 Pr. Mustapha MOUILLY Appareil digestif Définition L'appareil digestif (système digestif) est l'ensemble des organes qui assurent la transformation et l'assimilation des aliments, source unique d'énergie et de matière indispensables au fonctionnement du corps. ❑Le système digestif assure la transformation de la nourriture en des éléments facilement assimilable par les cellules: les nutriments. ❑ Le système digestif assure l’approvisionnement de l’organisme en nutriments. ❑ Après digestion, l’appareil digestif assure le transfert des nutriments vers le milieu intérieur. NB: D’autres rôles : rôle de défense de l’organisme et rôle endocrinien Anatomie de l’appareil digestif Les organes de l’appareil digestif s’étendent depuis la tête jusqu’à la cavité abdominale. Ils comportent: ❑ Le tube digestif: canal alimentaire, environ 4,5 m. Il est constitué par les organes suivants: bouche, pharynx, œsophage, estomac, intestin grêle et gros intestin. ❑ Les organes digestifs annexes: ne font pas partie du tube digestif, mais ils interviennent dans la digestion (dents, langue, glandes salivaires, le pancréas, le foie et la vésicule biliaire). NB: Le tractus gastro-intestinal comprend la cavité buccale, le pharynx, l'oesophage, l'estomac, l'intestin grêle, le gros intestin et le canal anal. La structure de l’appareil digestif 1- Les organes du tube digestif ❑ Bouche, ❑ Pharynx, ❑ Œsophage, ❑ Estomac, ❑ Intestin Grêle, ❑ Gros Intestin, ❑ Anus 2- Les organes annexes: ❖ Dents, ❖ Langue, ❖ Glandes Salivaires, ❖ Vésicule Biliaire, ❖ Foie, ❖ Pancréas La structure de l’appareil digestif ❑ Intestin grêle (duodénum, jéjunum et iléon) ❑ Gros intestin: ❑ appendice, ❑ cæcum, ❑ colon ascendant, ❑ Colon transverse, ❑ Colon descendant Colon transverse ❑ Colon Sigmoïde ❑ Rectum. ❑ Anus Colon ascendant Colon descend ant cæcum Colon Appendice sigmoïde Rectum Anus Anatomie de l’appareil digestif Glandes salivaires Bouche Pharynx Formé du : tube digestif Oesophage organes annexes Fo ❖Dents Estomac ie ❖Langue Vésicu le Pancréas ❖Vésicule biliaire biliaire ❖Glandes salivaires Gros intestin Intestin grêle ❖Foie ❖Pancréas Rectum et anus l’appareil digestif Définition La digestion est la fonction qui permet de dégrader les aliments d’origine animale ou végétale en éléments simples qui seront, après absorption digestive, utilisés soit pour leur pouvoir énergétique, soit comme éléments de base de construction. La dégradation des aliments se fait par: ❑ Digestion mécanique: des moyens mécaniques ❑ Digestion chimique: par des enzymes (salivaires, gastriques, pancréatiques, bactériennes coliques). Les processus digestifs Les processus digestifs Les principales fonctions du système digestif La transformation de la nourriture par le système digestif se résume en 6 activités. Le système digestif exécute six grandes fonctions principales : 1. L’ingestion 2. La Motilité 3. La Sécrétion 4. La Digestion (chimique et mécanique) 5. L’absorption 6. La Défécation Les processus digestifs Le système digestif exécute 6 grandes fonctions principales : 1- L’ingestion: Introduction d’aliments solides et de liquides dans la cavité orale (bouche). 2- La Motilité :Terme général décrivant les contractions et les relâchements des muscles lisses permettant de mélanger la nourriture et de la propulser (péristaltisme) dans tout le tube digestif. 3- La Sécrétion : Production et libération de substances liquides facilitant la digestion, notamment des enzymes digestives, des acides et de la bile, 1. L’ingestion Entrée de nourriture dans le tube digestif 2. La propulsion (Motilité) Déplacement des aliments dans le tube digestif par déglutition et péristaltisme 3. La digestion mécanique Mastication, pétrissage et segmentation. Prépare la nourriture à la digestion chimique (en la fragmentant). DIGESTION Les différentes fonctions de l’appareil digestif 4- La Digestion : Dégradation (ou catabolisme) des aliments ingérés en morceaux plus petits. La digestion : située au niveau de l’intestin grêle (siège principal). Débute dès la mastication (sécrétion salivaire). Classiquement subdivisée en : ⮚ Digestion intra‐luminale (extra‐cellulaire): par les enzymes salivaires, gastriques, pancréatiques, ⮚ Digestion membranaire: par les enzymes de la bordure en brosse des entérocytes (l’entérocyte est la cellule absorbante de l’intestin grêle), ⮚ Digestion intra‐entérocytaire: par les enzymes situées à l’intérieur des entérocytes. Les principales fonctions du système digestif finished 5- L’absorption : Transport des molécules digérées (protéines, lipides, glucides, des électrolytes, des vitamines et de l’eau), qui sont dirigés du tube digestif vers le sang ou la lymphe 6- La Défécation: Expulsion des éléments non digestibles qui ne sont pas absorbés par l’organisme. Histologie de tube digestif ⮚De l’œsophage jusqu’au gros intestin, le tube digestif forme un cylindre creux composé de quatre couches appelées tuniques. ⮚Ces quatre tuniques de la couche interne jusqu’à la couche externe, sont: ❑ la muqueuse, ❑ la sous-muqueuse, ❑ la musculeuse ❑ l’adventice (ou la séreuse) Histologie de tube digestif 1- Muqueuse: ❖Revêtement interne du TD. Couche protectrice, sécrétrice (suc digestif, les hormones digestives) et absorbante (cellules épithéliales). ❖Présence de villosités et microvillosités (intestin grêle). ❖ Absence des microvillosités (gros intestin) Muqueuse Histologie de tube digestif 1- Muqueuse: Muqueuse (3 couches): 1- Epithélium de revêtement, 2- Lamina propria: mince couche de tissu conjonctif 3- Musculaire interne (muqueuse): couches de muscles lisses Histologie de tube digestif 2- Sous-muqueuse: ⮚Couche épaisse de tissu conjonctif lâche (distensibilité et élasticité du T.D.). ⮚ Richement vascularisée: vaisseaux sanguins, lymphatiques, plusieurs terminaisons nerveuses. ⮚ Elle contient un réseau de neurones: plexus sous-muqueux (contrôle des sécrétions du TD). Histologie de tube digestif 3- Musculature externe: La musculeuse externe est constituée de deux couches de fibres musculaires : les unes sont circulaires, les autres sont longitudinales. i. Circulaire interne: fibres disposées de façon circulaire et dont la contraction réduit localement le diamètre. ii. Longitudinale externe: la contraction des fibres longitudinales raccourcit le tube. Elle contient un réseau de fibres nerveuses: plexus myentérique (situé entre les deux couches, contrôle l’activité locale de l’intestin). Histologie de tube digestif 4- Séreuse ou adventice : La séreuse est la couche conjonctive externe qui constitue le péritoine viscéral (Elle a un rôle protecteur) c’est une couche conjonctive externe recouvrant le T.D. ❑ Sécrétion aqueuse lubrifiante (facilite le glissement entre les organes digestifs et les organes voisins). ❑ Absente au niveau de l’œsophage et de certaines parties du gros intestin. Histologie de tube digestif Les organes du tube digestif supérieur Les organes du tube digestif supérieur La bouche et les organes associés: dents Zone d’ingestion des aliments ; tapissée d’une muqueuse, comprenant les dents les glandes salivaires et la longue. Les dents : responsables de la mastication, ils existe 4 sortes de dents (32 dents) 1. Les incisives qui coupent (8 incisives ) 2. Les canines qui déchirent (4 canines) 3. Les prémolaires qui écrasent (8 prémolaire) 4. Les molaires qui broient (12 molaires) Les dents: ⮚ L’ensemble des dents est désigné sous le terme dentition. ⮚ Les dents assurent la mastication. ⮚ La partie visible de la dent est appelée couronne; elle est suivie du collet, puis d’une ou de plusieurs racines ancrées dans la mâchoire Le pharynx L’œsophage LE PHARYNX : c’est le carrefour aéro-digestif, il est tapissé d’une muqueuse, il est équipé de muscles constricteurs qui propulsent le bol alimentaire dans l’œsophage L’ŒSOPHAGE : Tube musculeux d’environ 25 cm de longueur Il propulse les aliments depuis le laryngopharynx jusqu’à l’estomac par une série de contractions péristaltiques. La bouche et les organes associés: langue La langue ❑ Responsable de la gustation, grâce aux papilles gustatives ❑ Malaxe les aliments pour les mélanger avec la salive et former une masse compacte appelée bol alimentaire. ❑ Amorce la déglutition en poussant le bol alimentaire vers l’arrière vers le pharynx. ❑ Rôle important dans l’émission des sons. La mastication C’est l’ensemble des mouvements volontaires de la mâchoire, de la langue, et des joues qui entraîne la dilacération des aliments. Les aliments sont broyés par les dents et ramollis. La langue mélange les aliments à la salive et malaxe les aliments, ce qui augmente l’hydratation du bol alimentaire et le contact avec les enzymes salivaires (amylase et lipase salivaires) qui vont débuter la digestion des aliments. Les glandes salivaires Les glandes salivaires : ce sont des glandes annexes à la cavité buccale Il existe trois paires des glandes salivaires : 1. Les parotides 2. Les sublinguales 3. Les sous –maxillaires Glandes salivaires Glandes majeures ✔90% de la salive ✔À l’extérieur de la cavité Conduit parotidien buccale Glandes mineures (ou orales) ✔10% de la salive ✔Disséminées dans l’ensemble de la muqueuse Glande parotide Glande Glande sublinguale submandibulaire Glandes salivaires Composition de la salive : Débit : 1‐1,5 litres / jour Eau (97% à 99,5%) Solutés ~70 % électrolytes (Na+, K+, Cl-, PO4-, HCO3-) ~ 30% substances organiques : ❑ Amylase salivaire (enzyme digestive) ❑ Mucine (Grosse molécule qui donne à la salive sa viscosité) (forme le mucus quand elle se mélange à l’eau) ❑ Lysozyme (protéine antiseptique) ❑ IgA (anticorps) ❑La Lipase linguale (digère 10‐30% des lipides de la ration) Glandes salivaires Fonctions de la salive : 1. Nettoyer la cavité orale (Bouche) 2. Elle humidifie la nourriture ingérée pour en faire un bol alimentaire. 3. Elle limite la croissance bactérienne dans la cavité orale grâce aux substances antibactériennes qu’elle contient, notamment du lysozyme et des anticorps (IgA). 4. Elle constitue un milieu aqueux dans lequel les particules de nourriture sont dissoutes. 5. Elle amorce la dégradation chimique de l’amidon (par l’enzyme amylase salivaire) Amidon Fragments de 2 à 8 glucoses (glu-glu-glu-glu-...-glu) (glu-glu + glu-glu-glu-glu + glu-glu-glu +... N.B. fragment de 2 glucoses = maltose La vésicule biliaire La vésicule biliaire ❑La vésicule biliaire (ou cholécyste) est un organe en forme de sac attaché à la surface inférieure du foie. ❑ Son rôle consiste à emmagasiner, à concentrer et à libérer la bile produite par le foie. Le pancréas Le pancréas: est un organe rétropéritonéal qui s’étend horizontalement de la paroi latérale gauche du duodénum vers le côté gauche de la cavité abdominale, où il touche la rate. Le pancréas Fonctions du pancréas: Le pancréas possède des fonctions endocrines et exocrines: Les cellules endocrines produisent et sécrètent des hormones telles que l’insuline et le glucagon. Les cellules exocrines (ou acineuses) produisent le suc pancréatique responsable d’une partie de la digestion chimique du chyme de l’intestin grêle. Le foie Le foie ❖ Le foie est un organe digestif annexe situé sous le diaphragme. ❖ le foie est l’organe le plus volumineux du tube digestif, il pèse environ 1500g ❖ Divisé en plusieurs lobes: un grand lobe à droite et un petit lobe à gauche. ❖ Il remplit de nombreuses fonctions, mais son rôle principal dans la digestion consiste à produire de la bile. Le foie Les fonctions métaboliques du foie Le foie remplit quelques centaines de fonctions différentes, dont les suivantes : ⮚ la formation des protéines plasmatiques telles que l’albumine et les facteurs de coagulation; ⮚ la transformation de la bilirubine indirecte en bilirubine directe (déchet de la dégradation de l’hémoglobine); ⮚ la formation et la libération de bile dans l’intestin grêle en vue de l’émulsification des lipides ⮚ la détoxification de l’alcool et de certains médicaments (p. ex., la pénicilline); ⮚ la transformation des hormones stéroïdiennes et thyroïdiennes pour favoriser leur activation ou leur élimination ; ⮚ le stockage des vitamines A, B12, D, E et K et de certains minéraux comme le fer (Fe), le zinc (Zn) et le cuivre (Cu); ⮚ la phagocytose des vieilles cellules sanguines et des bactéries; La déglutition La déglutition: (deglutire = avaler) désigne un processus de propulsion assurant le passage des aliments de la cavité orale vers l’estomac. La déglutition se produit en trois phases : 1. la phase orale 2. la phase pharyngienne 3. la phase œsophagienne Les étapes de la déglutition 1. la phase orale: ⮚ La phase orale suit immédiatement l’ingestion. Elle est contrôlée par le cortex cérébral. ⮚ Les substances ingérées sont mélangées à la salive dans la cavité orale. ⮚ La mastication forme le bol alimentaire que la langue pousse vers le haut, contre le palais dur. Les crêtes palatines du palais dur favorisent le passage du bol alimentaire vers l’oropharynx. Cette phase est volontaire. Les étapes de la déglutition 1. la phase pharyngienne: ⮚ le bol alimentaire traverse rapidement le pharynx (en une seconde environ) jusqu’à l’œsophage. ⮚ La contraction séquentielle des muscles constricteurs du pharynx réduit le diamètre de celui-ci, de sa partie supérieure jusqu’à son extrémité inférieure, créant ainsi une différence de pression qui pousse le bol alimentaire vers l’œsophage. Les étapes de la déglutition ⮚ 2- La phase œsophagienne : une phase involontaire. ⮚ Elle correspond au passage du bol alimentaire dans l’œsophage, jusque dans l’estomac. ⮚ Cette étape dure de cinq à huit secondes. ⮚ La présence du bol alimentaire dans la lumière de l’œsophage stimule les ondes péristaltiques séquentielles qui propulsent le bol alimentaire vers l’estomac. ⮚ La pression est plus élevée dans la région supérieure de l’œsophage que dans la région inférieure. L’estomac Structure de l’estomac : L’estomac est une poche en forme de « J » constitué de 3 parties : 1. Grosse tubérosité : (fundus), partie supérieure qui correspond à la poche d’air, 2. Corps : partie moyenne, épaisse, 3. Antre et région pylorique, fibres musculaires lisses très développées. L’estomac Fonctions de l’estomac : ❑Sécrétion d’HCl ❑Brassage du bol alimentaire ❑Vidange gastrique ❑L’estomac assure la distribution régulière des aliments à l’intestin grêle L’estomac Fonctions de l’estomac Les muscles lisses de l’estomac ont deux fonctions principales: 1) le brassage du bol alimentaire avec le suc gastrique afin de former le chyme 2) l’évacuation (Vidange) du chyme de l’estomac vers l’intestin grêle. L’estomac L’estomac L’estomac Contenu cellulaire de l’estomac : ❖ Cellules principales : contiennent le pepsinogène, forme inactive de la pepsine, enzyme protéolytique, (elles produisent aussi la lipase) ❖ Cellules pariétales (ou bordantes): sécrètent l’acide chlorhydrique et le Facteur intrinsèque : Substance produite par les cellules gastriques et nécessaire à l’absorption de la vitamine B12. ❖ Cellules à mucus : sécrète du mucus, qui protège la paroi gastrique et facilite le coulissement des aliments. ❖ Cellules G (Cellules entéro-endocrines): Cellules sécrétant l’hormone gastrine qui stimule la sécrétion d'HCl par les cellules pariétales situées dans le fundus. ❖ Cellules à somatostatine (cellule D): secrète la somatostatine. ❖ Cellules à sérotonine (le facteur entraînant une vasodilatation des vaisseaux sanguins, neuromodulateur du système nerveux central et présent dans le tube digestif). Contenu cellulaire de l’estomac : Cellules principales: contiennent le pepsinogène, forme inactive de la pepsine, enzyme protéolytique, (elles produisent aussi la lipase) Cellules pariétales (ou bordantes): sécrètent l’acide chlorhydrique et le Facteur intrinsèque : Substance produite par les cellules gastriques et nécessaire à l’absorption de la vitamine B12. Contenu cellulaire de l’estomac : ❖ Cellules à mucus : sécrète du mucus, qui protège la paroi gastrique et facilite le coulissement des aliments. ❖ Cellules G (Cellules entéro-endocrines): Cellules sécrétant l’hormone gastrine qui stimule la sécrétion d'HCl par les cellules pariétales situées dans le fundus. ❖ Cellules à somatostatine (cellule D): secrète la somatostatine. Contenu cellulaire de l’estomac : ❖ Cellules à sérotonine (le facteur entraînant une vasodilatation des vaisseaux sanguins, neuromodulateur du système nerveux central et présent dans le tube digestif). L’intestin grêle Le Rôle des entérocytes Les entérocytes sont les cellules les plus internes de l'intestin grêle, celles qui sont en contact avec le chyme. Leur principale fonction est de permettre le transit sélectif des nutriments de la lumière de l'intestin grêle vers le milieu intérieur en passant par le sang, Ces cellules forment un épithélium dans lequel les cellules sont liées entre elles par des jonctions serrées ("tigh junctions"). Puis les nutriments traversent l'entérocyte et sortent au niveau de la membrane basale dans le milieu intercellulaire, puis ils passent dans les capillaires sanguins HCl Acidifie le chyme pH = 1,5 à 3,5 Dénaturation des protéines Protection contre les bactéries Conversion du pepsinogène en pepsine Favorise l’action de la pepsine (cette enzyme fonctionne mieux en milieu acide) Pepsine Sectionne les protéines en petits segments (appelés peptides) L’estomac Anatomie fonctionnelle de l’intestin grêle ⮚ L'intestin grêle mesure 4 à 6 m de long. Il a un diamètre faible de 3 à 4 cm ⮚ L’entrée de l’intestin est un carrefour: C’est à cet endroit que sont mélangés ❑ les aliments qui sortent de l’estomac, ❑ la bile secrétée par le foie et stockée dans la vésicule biliaire, ❑ les secrétions du duodénum, ❑ et enfin les secrétions pancréatiques. Anatomie fonctionnelle de l’intestin grêle L’intestin grêle comprend : ❖ Le duodénum : 30 cm de long, qui reçoit les sécrétions biliaires et pancréatiques et permet de neutraliser l'acidité du chyme stomacal ❖ Le jéjunum : 3 à 4 m de long, absorption des glucides, des lipides et des protides, ❖ L’iléon : 1 m de long, il se termine par la valve iléocæcale, qui forme une barrière à sens unique entre l’intestin grêle et le gros intestin et prévient tout reflux. Anatomie fonctionnelle de l’intestin grêle ❑ L’intestin grêle est le siège principal de l’absorption des nutriments. ❑ La cellule absorbante est l’entérocyte, ❑ L’absorption est la résultante de flux permanents et abondants d’eau et de substances dissoutes de la lumière vers le milieu extracellulaire ❑ Le débit liquidien duodénal est de 10 l/jour avec une absorption nette de 9l/jour dans l’intestin grêle (1 l/jour atteint le colon). ❑ L'intestin grêle se caractérise avant tout par un système d'amplification considérable de la surface offerte à l'absorption (facteur multiplicatif de 600) Anatomie fonctionnelle de l’intestin grêle Les glandes intestinales (glandes ou cryptes de Lieberkühn) situées entre les villosités de l’intestin grêle sont des invaginations de la muqueuse dont les cellules sécrètent le suc intestinal. Anatomie fonctionnelle de l’intestin grêle Les glandes intestinales comportent trois types de cellules : Les cellules caliciformes produisent de la mucine ; une fois hydratée, la mucine forme le mucus qui lubrifie et protège la paroi intestinale. Les cellules des glandes unicellulaires assurent la synthèse de l’entérokinase. Les cellules entéroendocrines libèrent les hormones cholécystokinine et sécrétine qui agissent notamment sur l’estomac La sous-muqueuse abrite un autre type de glande qui se trouve uniquement dans le duodénum proximal; il s’agit de la glande duodénale, ou sous-muqueuse (ou glande de Brunner). Cette glande produit une sécrétion muqueuse alcaline et visqueuse qui protège le duodénum de l’acidité du chyme Gros intestin 1. Anatomie, histologie ⮚Le diamètre du gros intestin est de 6,5 cm. ⮚Il mesure environ 1,5 m à 2m de longueur, de son origine, la valve iléocæcale (sphincter iléocæcal), jusqu’à l’anus, son extrémité. ⮚Le gros intestin se divise en trois parties : le cæcum, le côlon et le rectum. Il est constituée du cæcum, de l’appendice, du colon et du rectum, et se termine par un sphincter, l’anus. Surface d’échange ❑ Superposition de plis avec augmentation de la surface d’échange x 600, ❑ Des replis, villosités, microvillosités (bordure en brosse des entérocytes) : 200 m2, ❑ L’absorption dépend des villosités et peu de la longueur de l’intestin Les villosités intestinales Les nutriments, molécules résultantes de la digestion, traversent la membrane au niveau des microvillosités présentes sur une des faces de ces cellules (pôle apical), Cette traversée de la membrane cytoplasmique s'effectue par diffusion passive ou par des transports actifs, nécessitant de l'énergie et des structures moléculaires et enzymatiques adéquates APPAREIL CARDIO- VASCULAIRE INTRODUCTION Appareil cardiovasculaire ou circulatoire est l’ensemble des organes qui ont pour fonction: Le transport de l’O2 et des substances nutritives vers les cellules de l’organisme. L’élimination des déchets de l’activité cellulaire. 62 Constitution Pompe: cœur. Conduits: vaisseaux sanguins et lymphatiques. Liquide: sang et lymphe. 63 Le sang est constitué de différents éléments. Si on place LE SANG un prélèvement sanguin dans un tube à essai contenant un produit anticoagulant, et que l'on place ce dernier dans une centrifugeuse, on obtient la séparation suivante (figure 1). On distingue alors -les globules rouges (ou hématies), -les globules blancs (ou leucocytes), -les plaquettes (ou thrombocytes), -le plasma. En calculant le pourcentage représenté par les globules rouges par rapport au sang total, on obtient ce que l'on appelle un hématocrite. Chez la femme, les normes se Figure 1 : Les principaux situent entre 37 et 45% et chez l'homme de 40 à 54%. éléments constituants le sang. Le volume total de sang représente en litres l'équivalent Le pourcentage de globules rouges par rapport au sang de 6 à 8% du poids du corps soit environ 5 litres pour un total représente l'hématocrite. homme de 70 kg. LE SANG a/Le plasma Le plasma est principalement constitué d'eau mais il contient également des protéines, des enzymes, des anticorps, des facteurs de coagulation, des hormones, des nutriments, etc. b/Les globules blancs Leur rôle est d'assurer la défense immunitaire de l'organisme et de lutter contre les agressions affectant l'organisme. LE SANG c/Les plaquettes Elles jouent un rôle fondamental dans la coagulation et stoppent les hémorragies. d/Les globules rouges Les globules rouges sont les cellules responsables des transports gazeux au sein de l'organisme : oxygène (O2) et gaz carbonique (CO2). La fixation de l'oxygène est possible grâce à une protéine riche en fer, l'hémoglobine. En ce qui concerne le gaz carbonique, son transport par le globule rouge est rendu possible grâce à l'action d'une enzyme qui transforme le gaz carbonique en acide carbonique. Les vaisseaux sanguins Artères : transportent le sang du cœur vers les organes (artère est un vaisseau partant du cœur) Veines : à l’inverse transportent le sang des organes vers le cœur ( veine est un vaisseau arrivant au cœur) Les capillaires: Relient entre elles artères et veines dans les organes Définition Muscle: Strié. Creux. À commande involontaire. Qui propulse le sang vers les tissus. 69 Couleur, consistance et mensurations Couleur : rougeâtre. Consistance : ferme. Longueur : 12 cm. Poids : 250 à 300 g. 70 Morphologie interne (1) Le cœur possède 4 cavités : 2 oreillettes (une oreillette droite et une oreillette gauche) et 2 ventricules (un ventricule droit et un ventricule gauche). Les oreillettes ne communiquent pas entre elles et les ventricules ne communiquent pas entre eux. L'oreillette droite communique avec le ventricule droit et l'oreillette gauche avec le ventricule gauche. Morphologie interne (2) Le ventricule communique avec l’atrium (oreillette)m par un orifice atrio-ventriculaire muni de valvules: Valvule tricuspide, à droite. Valvule bicuspide ou mitrale, à gauche. 72 Morphologie interne (3) Les ventricules communiquent avec les gros vaisseaux par un orifice artériel : Orifice pulmonaire, à droite. Orifice aortique, à gauche. 73 74 Structure De l’intérieur à l’extérieur: Endocarde: tapisse les cavités cardiaques. Myocarde: forme la masse musculaire du cœur. Péricarde: enveloppe le cœur. 75 Vascularisation Artères coronaires droite et gauche. Veines se jettent dans le sinus coronaire. 76 Le sinus coronaire 08/01/2008 78 08/01/2008 Dr. ABDALLAH - Appareil circulatoire 79 Innervation (1) Le cœur est doué d’un fonctionnement automatique (automatisme) grâce aux 2 types d’innervation : Innervation intrinsèque. Innervation extrinsèque. 80 Innervation (2) Innervation intrinsèque : Assure l’excitation et la conduction de l’influx nerveux. Représentée par le tissu nodal. Innervation extrinsèque : Contrôle et régule l’automatisme cardiaque. Assurée par les systèmes sympathique et parasympathique. 81 La circulation du sang La contraction cardiaque Le cœur possède un rythme spontané. l'alternance entre contraction (systole) et relâchement cardiaque (diastole ) Chap. 5 Cours d’Anatomie et Physiologie Humaine: Système endocrinien Année universitaire 2024-2025 Introduction Le système endocrinien se compose des glandes endocrines situées à plusieurs endroits de l’organisme; ces glandes assurent la synthèse et la sécrétion de molécules appelées hormones (hormôn = exciter). Avec le système nerveux, le système endocrinien est l’un des deux principaux systèmes de contrôle de l’organisme Principales glandes endocrines Organes contenant des cellules endocrines Les fonctions générales du système endocrinien 1- Le maintien de l’homéostasie dans la composition et le volume sanguins. Les hormones contrôlent la quantité de substances spécifiques dissoutes dans le sang, par exemple: le glucose, les cations (des ions positifs tels que le calcium [Ca2+], le potassium [K+] et le sodium [Na+]) les anions (des ions négatifs tels que le phosphate [PO4−]). Les hormones assurent également la régulation d’autres caractéristiques du sang, notamment: son volume, sa composition en éléments figurés (érythrocytes [ou globules rouges], leucocytes [ou globules blancs] ainsi que thrombocytes [ou plaquettes]). Les fonctions générales du système endocrinien 2- Le contrôle des activités reproductrices. Les hormones affectent le développement et les fonctions du système génital ainsi que l’expression des comportements sexuels. Les fonctions générales du système endocrinien 3- La régulation du développement embryonnaire, de la croissance et du métabolisme. Au cours du développement embryonnaire, les hormones remplissent des fonctions de régulation de la division et de la différenciation cellulaires. Elles participent également de manière importante aux processus anaboliques (synthèse) et cataboliques (dégradation) servant à la croissance et au métabolisme des protéines, des glucides et des lipides. Les fonctions générales du système endocrinien 4- Le contrôle de l’activité digestive. Certaines hormones influencent les activités de sécrétion et le mouvement des substances à travers les parois du tube digestif. Les principales glandes endocrines Une glande endocrine est un organe qui possède uniquement des fonctions endocrines, c’est-à-dire qu’elle synthétise et sécrète des hormones directement dans le sang. Les cinq principales glandes endocrines sont : 1. L’hypophyse 2. Les glandes pinéale 3. La thyroïde 4. Les parathyroïdes 5. Les surrénales Distinction : glandes exocrines et glandes endocrines 1. ENDOCRINES : libèrent des hormones dans le sang (sécrétion interne) Ex: Insuline, glucagon, adrénaline, cortisol 2. EXOCRINES : libèrent des sécrétions non hormonales (s’ouvrant vers l’extérieur) dans un tube ou une cavité Ex: Glandes sudoripares, sébacées, salivaires 93 3. Glandes mixtes Sont à la fois endocrines et exocrines le pancréas Endocrines : insuline et glucagon Exocrines : sucs pancréatiques (digestion) les gonades (ovaires et testicules) Endocrines : hormones sexuelles Exocrines : gamètes (ovules, spermatozoïdes) 94 Les glandes endocrines Les glandes assurent la synthèse et la sécrétion de molécules appelées hormones. Les glandes endocrines ne sont pas munies de conduits spécifiques; les hormones sont donc libérées dans le sang pour être transportées partout dans l’organisme Une fois libérées dans l’organisme, les hormones se lient à des récepteurs spécifiques des cellules cibles. La liaison des hormones aux récepteurs des cellules cibles active ou inhibe certaines activités métaboliques des cellules. Les glandes endocrines 1- La glande pinéale La glande pinéale (pinea = pomme de pin) (ou épiphyse) est une petite structure conique formant la région postérieure de l’épithalamus. Elle se compose essentiellement de pinéalocytes qui sécrètent la mélatonine, une hormone qui cause la somnolence. Glande pinéale Les glandes endocrines 1- La glande pinéale La production de mélatonine est cyclique : elle s’accroît durant la nuit et baisse durant le jour, alors que les concentrations les plus faibles en mélatonine sont observées au milieu de la journée. Avec l’hypothalamus, la mélatonine contribue à la régulation du cycle circadien, c’est-à-dire l’horloge biologique d’environ 24 heures. Les glandes endocrines 2- Les glandes parathyroïdes Les glandes parathyroïdes, de petites glandes d’un rouge brunâtre, sont situées sur la face postérieure de la glande thyroïde. Les parathyroïdes se présentent normalement sous forme de 4 nodules, mais certaines personnes n’en ont que 2, alors que d’autres en ont 6. Les glandes parathyroïdes contiennent deux types de cellules différentes : les cellules principales les cellules oxyphiles. Les cellules oxyphiles sont des cellules qui contiennent une très grande quantité de mitochondries et qui réagissent aux colorants acides durant les préparations histologiques. Les cellules principales synthétisent la parathormone (PTH) (ou hormone parathyroïde). Les glandes endocrines 2- Les glandes parathyroïdes En réponse à une baisse de calcium sanguin, cette hormone (parathormone (PTH)) est libérée pour restaurer l’équilibre homéostatique de la calcémie. Le rôle des cellules oxyphiles est peu connu, mais dans le cas d’un adénome à cellules oxyphiles (une forme rare de cancer), il est démontré que les personnes atteintes sécrètent davantage de PTH et développent des symptômes d’hyperparathyroïdie Les glandes endocrines 3. La glande thyroïde et l’hormone thyroïdienne La glande thyroïde (thureoeidês = en forme de bouclier) est la plus grande structure corporelle destinée exclusivement à l’activité endocrinienne. Les deux formes d’hormones thyroïdiennes, soit la triiodothyronine (T3) et la tétraiodothyronine (T4), sont produites par la glande thyroïde. Elles ajustent et régulent la vitesse du métabolisme basal de nombreuses cellules de l’organisme ainsi que la température corporelle. La libération de l’hormone thyroïdienne est contrôlée par l’hypothalamus, et ce, par l’intermédiaire de l’adénohypophyse. Les glandes endocrines 3. La glande thyroïde et l’hormone thyroïdienne 1. La glande thyroïde est une glande palpable située en avant de la trachée, sous le larynx. Elle est constituée d’un grand nombre de follicules remplis d’une substance gélatineuse, le colloïde. 2. Les cellules épithéliales bordant les follicules (cellules principales ou folliculaires) synthétisent et libèrent dans le colloïde une protéine dérivée de la tyrosine, la thyroglobuline (TG). Les glandes endocrines 3. La glande thyroïde et l’hormone thyroïdienne 1. Dans le colloïde, l’iode s’incorpore à la TG. 2. La TG iodée est ensuite endocytée par les cellules principales, puis dégradée par des protéases, donnant deux hormones iodées : la thyroxine (T4) et la tri-iodothyronine (T3), qui sont libérées dans la circulation. Ces hormones sont impliquées dans le métabolisme énergétique, la thermorégulation et la croissance. 3. La thyroïde contient des cellules claires (cellules C ou parafolliculaires) qui sécrètent la calcitonine, une hormone peptidique participant à l’homéostasie calcique. Les glandes endocrines Les troubles de l’activité thyroïdienne Un goitre est une hypertrophie de la glande thyroïde. Divers facteurs peuvent générer un goitre : une carence en iode, Une consommation de produits alimentaires réduisant la captation de l’iode par la glande thyroïde (p. ex., le manioc), la prise de certains médicaments (p. ex., le lithium) et des facteurs génétiques. Dans le cas d’une carence en iode, bien que l’hypophyse libère alors plus de TSH pour stimuler la thyroïde, le manque d’iode alimentaire empêche cette dernière de produire l’hormone thyroïdienne en quantité suffisante. Les glandes endocrines 4- Les glandes surrénales et le cortisol Les glandes surrénales (sur = au-dessus, renalis = rein) sont deux glandes endocrines jumelles en forme de pyramides situées sur la face supérieure de chaque rein. Chacune d’elles comporte deux parties distinctes : le cortex surrénal (ou corticosurrénal) la médulla surrénale Les glandes endocrines 4- Les glandes surrénales et le cortisol Les surrénales sont des petites glandes coiffant la partie supérieure des reins. Chaque glande comprend deux structures glandulaires distinctes : 1. une partie externe, le cortex ou corticosurrénale, d’origine mésodermique. Elle produit 3 classes d’hormones dérivées du cholestérol : les minéralocorticoïdes (aldostérone) impliqués dans le métabolisme hydrominéral, les glucocorticoïdes (cortisol) impliqués dans le métabolisme glucidique et lipidique, les sexocorticoïdes ou gonadocorticoïdes (progestérone, testostérone...), qui sont des hormones sexuelles. 2. une partie centrale, la zone médullaire ou médullosurrénale, d’origine neuroectodermique. Il s’agit en fait d’un ganglion sympathique produisant des neurohormones catécholaminergiques de type adrénaline et noradrénaline Les glandes endocrines 5- L’hypophyse (hupophusis = croissance en dessous) est située sous l’hypothalamus. Cette petite glande ovale de la taille d’un pois se loge dans la selle turcique de l’os sphénoïde L’hypophyse est reliée à l’hypothalamus par une mince tige en forme d’entonnoir, l’infundibulum (infundibulum = entonnoir). Les glandes endocrines 5- L’hypophyse L’hypophyse comprend deux parties distinctes sur le plan de la structure et des fonctions : la neurohypophyse l’adénohypophyse, parfois désignées respectivement sous le nom de lobe postérieur et de lobe antérieur de l’hypophyse. Les glandes endocrines 5- L’hypophyse: La neurohypophyse stocke deux hormones: l’ocytocine (OT) (ôkutokos = qui procure un accouchement rapide) l’hormone antidiurétique (ADH). Ces deux hormones sont synthétisées dans l’hypothalamus La neurohypophyse ne produit pas d’hormones ; elle n’est qu’un lieu de stockage pour ces deux hormones synthétisées dans l’hypothalamus. Les glandes endocrines 5- L’hypophyse: L’adénohypophyse (trois quarts de l’hypophyse) sécrète six hormones importantes dont 5 sont des hormones trophiques : 1. la thyréotrophine (TSH), 2. la folliculostimuline (FSH), 3. l’hormone lutéinisante (LH), 4. la corticotrophine ACTH 5. l’hormone de croissance (ou somatotrophine). 6. La prolactine (PRL) n’est pas une hormone trophique, Glandes endocrines Organes contenant des cellules endocrines Organes contenant des cellules endocrines Module: Anatomie et Physiologie humaines Appareil respiratoire Pr. Mustapha MOUILLY Année universitaire 2024-2025 La respiration Echanges respiratoires Oxygène (O2) = vital = utilisé pour production d’énergie (ATP) (mitochondries) capté de l'extérieur (air) → transport (sg) vers organes du corps Gaz carbonique (CO2) = produit du métabolisme → transport (sg) vers l’extérieur (air) Système respiratoire = voies respiratoires + poumons – régit ces échanges gazeux entre le sang et le milieu extérieur La respiration Rôles du système respiratoire 1. Mouvement continu d’air entrant et sortant des poumons 2. Surface d’échange pour les gaz respiratoires 3. Epuration (poussières, bactéries) 4. Réchauffement et humidification I. Le système respiratoire: Anatomie fonctionnelle Voies aériennes supérieures Fosses nasales (+cavité orale), pharynx Voies aériennes inférieures Larynx, trachée, bronches, ramifications des bronches Voies aériennes supérieures Entrée d’Air Nez Muqueuse nasale Epithélium cilié Vaisseaux sg (réchauffement air) Cavité Mucus (nettoyage poussière nasale et humification) Froid →↓ mobilité cils →↓ évacuation mucus → nez qui coule Cornets →↑ surface muqueuse et ↑ réchauffement Récepteurs olfactifs (odeurs) Palais = osseux (en avant) puis mou Sinus = cavités dans os → Coupe sagittale allègement os + amplification sons Conduits lacrymonasaux Voies aériennes supérieures Entrée d’Air Nez Cavité nasale Muscle (forme entonnoir) Carrefour air / aliments Choanes = communication avec cavités nasales Pharynx Communication avec Trompe auditive Amygdales (tonsilles) = Voies aériennes défense contre infection inférieures (système immunitaire) = pharyngée (végétations), Coupe sagittale palatine, linguale Voies aériennes inférieures Entrée d’Air Nez Cavité nasale Conduit cartilagineux rigide ou élastique (épiglotte → protège ouverture sup larynx) Soulevé quand déglutition (+ Pharynx fermeture épiglotte) → oriente (gorge) aliments vers œsophage Cordes vocales = replis de la muqueuse laryngienne Glotte = ouverture entre Larynx Coupe sagittale cordes Phonation = émission sons par vibration cordes vocales à l’expiration Voies aériennes inférieures Entrée d’Air Nez Cavité nasale Pharynx (gorge) Anneaux cartilage (fer à cheval) + muscles lisses → Conduit semi-rigide Larynx Devant œsophage Coupe sagittale Muqueuse = épithélium ciliés Mucus évacué (+ poussières) par mvt cils vers pharynx Trachée Tabac →↓ mvts cils Poumons et plèvre Dans cavité thoracique (autour médiastin) Apex et base (vers diaphragme) Lobes poumons – Droit = 3 lobes – Gauche = 2 lobes Plèvre (séreuse) recouvre chaque poumon – Deux feuillets Viscéral (interne): accolé au poumon Pariétal (externe): accolé à paroi thoracique et diaphragme – Entre les 2 feuillets : cavité pleurale remplie de liquide pleural Facilite le glissement des 2 feuillets Exerce une force qui tend à coller les poumons à la paroi thoracique (→ maintien distension alvéoles) L’arbre bronchique -Trachée → 2 bronches S’enfoncent dans poumons Conduit = cartilage+muscles lisses Bronche droite > gauche (accès corps étrangers + direct); Air = réchauffé, nettoyé, humide (saturé en vapeur d’eau) - Bronches → bronchioles Conduit = muscles lisses Contrôle par SNA → bronchodilatation (SNΣ) ou bronchoconstriction (SNParaΣ) -Bronchioles respiratoires portent alvéoles pulmonaires (petits sacs remplis d’air) II. Ventilation pulmonaire Processus mécanique qui conduit à l’entrée (inspiration) et à la sortie (expiration) d’air dans les poumons – Repose sur contraction muscles respiratoires (striés) Principe : – Variations de volume → variations de pression → écoulement gaz (air) – Sens écoulement gaz: du milieu ou il y a le plus de pression vers le milieu ou il y le moins de pression (→ équilibre des pressions) O2 (une partie) de l’air alvéolaire diffuse au travers mb alvéolaire → capillaires pulmonaires → sg → cellules (production ATP) CO2 issu du catabolisme cellulaire → sg → diffuse par capillaires pulmonaires vers air alvéolaire → rejeté dans l’air ambiant (expiration) Les muscles respiratoires et la ventilation Respiration calme (au repos) Inspiration : contraction des muscles -Diaphragme (coupole qui s’abaisse et s’aplatit) -Muscles intercostaux externes → phase active Expiration : relâchement muscles (retour élastique) → phase passive Mécanique ventilatoire Inspiration = phase active Contraction muscles inspiratoires → ↑ volume cavité thoracique → ↓ pression intra- alvéolaire → entrée air dans conduits Expiration = phase passive Relâchement muscles → ↓ volume cavité thoracique → ↑ pression intra-alvéolaire → sortie air Mécanique ventilatoire L’air rentre et sort de la cage thoracique grâce à la différence de pression (gradient) entre la cavité thoracique (P alv) et la pression atmosphérique (P atm) – Inspiration : P alv < P atm → air rentre – Expiration : P alv > P atm → air sort La plèvre, solidaire de la cavité thoracique, permet de transmettre les variations de volume (et donc de pression) au poumon La respiration forcée Survient quand Obstruction partielle voies aériennes Asthme… Exercice physique Mobilisation muscles supplémentaires à l’ inspiration Expiration = active (muscles abdominaux essentiellement) Volumes et capacités ventilatoires Au repos (respiration calme), un certain volume est inspiré puis expiré – Volume Courant (VC) ≈ 0,5 L En forçant sa respiration, on peut mobiliser un volume supplémentaire = Volume de Réserve (inspiratoire et expiratoire) A la fin d’une expiration maximale, il reste encore de l’air dans les poumons: volume résiduel (VR)(≈ 1200 mL) Explorations Fonctionnelles Respiratoires – Mesure des volumes respiratoires en faisant respirer le sujet dans un appareil (spiromètre) Spirogramme Volumes respiratoires VRI = Volume d’air inspiré au cours d’une inspiration forcée au delà Inspiration du VC VRI Expiration VC = volume d’air mobilisé au cours d’une inspiration ou expiration calme VC VRE = Volume d’air expiré au cours d’une VRE expiration forcée au delà du VC VR VR = Volume qui reste dans les poumons après une expiration forcée Spirogramme Volumes respiratoires Capacités respiratoires VRI+VC VRI+VRE+VC VRE+VR CV+VR Les échanges gazeux : schéma général O2 CO2 Poumons O2 CO2 O2 Coeur CO2 CO2 O2 Principe: Diffusion, Tissus selon gradient de pression MERCI POUR VOTRE ATTENTION