Microéconomie Synthèse Complète PDF

Summary

Ce document présente une synthèse complète de microéconomie, abordant les trois grandes questions fondamentales de la science économique : que produire, comment produire et pour qui produire. Il explore également la notion de système des prix, les différents types de capitalisme, la main invisible d’Adam Smith et la loi de l’offre et de la demande. Le document est une ressource pédagogique pour comprendre les concepts de base de la microéconomie.

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**[MICROECONOMIE ]** **[CHAPITRE I : L'objet de la science économique]** I. **[Trois questions ]** Satisfaire les besoins d'une population. La sc eco s'intéresse à la meilleure façon d'essayer d'allouer des ressources productives Soucis entre ce qui est disponible et les ressources dues aux fac...

**[MICROECONOMIE ]** **[CHAPITRE I : L'objet de la science économique]** I. **[Trois questions ]** Satisfaire les besoins d'une population. La sc eco s'intéresse à la meilleure façon d'essayer d'allouer des ressources productives Soucis entre ce qui est disponible et les ressources dues aux facteurs de production **Légende :** L = facteur travail K = facteur capitale = variable capitale t = temps Rm = recette marginale Cm = coût marginal RT = recette totale CT = coût total P = profit X = variable s = supplies (quantité offerte) \_ = constante Q = quantité \*= prix d'équilibre *[1. Quels biens et services (B&S) faut-il produire, en quelle quantité et à quel moment dans le temps ?]* - pain, logement, services enseignement, justice - machines (K), B&S de consommation, bien investissement - biens consommations ou échanges de biens à l'étranger, exportations et importations Ex : Belgique exporte ses chocolats en France et la France le vin *[2. Cmt ces B&S doivent-ils être produits ? ]* *Quelles ressources utiliser et en quelles quantités ?* \- + de L (travailleurs) ou + de K (capital/machines) Ex: boulanger produit le pain avec plus d'employés mais moins de machines = choix laboristique Boulanger choisit les machines et non plus de nv employés = choix capitalistique \- combinaison (L, K) laboristique ou capitalistique *Quels procédés/processus techniques choisir ?* Cout total = prix du travail + le nbr de travailleurs + prix → Q = f (L, K) où L et K sont les facteurs de production, Q la quantité du bien ou service produite et où f représente le processus technique de production f = fonction ou processus de prod Ex : boulanger doit commander la farine, faire la pâte, la cuire etc 3. [Pour qui ces B&S doivent-ils être produits ? ] - Quels individus/ ménages consommeront les B&S produits ? Non, les individus ne savent pas tous acheter - Cmt répartir les revenus entre les individus/ménages pour leur permettre de consommer les B&S ? Redistribution des revenus aux ménages des plus riches vers les plus pauvres, des plus jeunes vers les plus vieux Ex : cotisation de la retraite (sécurité sociale) -- donné par l'état Les pouvoirs publics doivent-ils influencer la répartition des revenus et si oui, comment ? L'état intervient à \# niveaux de la redistribution en fonction de l'échelle gauche droite du pays en question (cela dépend d'où on se trouve) - *[Pourquoi ces trois questions ? ]* Les ressources (matières premières, terre, L et K) existent en quantité limitée or les besoins des individus sont « illimités » (cf. pauvreté dans les pays en développement mais aussi en Belgique avec des besoins en matière d'alimentation, de logement, de soins de santé, \...) → allocation optimale/ efficiente des ressources Allouer : répartir \- Si les ressources existaient en quantité illimitée, on pourrait produire de grandes quantités de tous les B&S et/ou utiliser des combinaisons inefficientes de facteurs de production Rmq : L'air est une ressource « libre » dont la quantité est illimitée II. **[Définitions de la science économique ]** Elle explique comment les agents économiques affectent à la satisfaction de besoins « illimités » des ressources rares ou limitées - Science des choix Elle cherche à savoir pourquoi ces choix ne conduisent pas toujours à utiliser les ressources le plus efficacement possible (sur/sous-production de B&S, chômage, sous-investissement,...) Prblm que les syst eco n'arrivent pas à régler Elle propose des solutions pour améliorer l'utilisation des ressources économiques **La science économique** [Permet de comprendre :] les choix individuels des agents économiques : - [du producteur] (techniques de production, quantité offerte de B&S, prix fixés,...) - [du consommateur] (choix entre plusieurs B&S en fonction de son revenu limité, du prix des biens, de ses préférences,...) cmt s'exprime sa demande, en fct de ses goûts les choix collectifs (du gouvernement) : production de B&S publics (enseignement, justice, santé, \...), mesures permettant de contrôler l'inflation, types d'impôts (directs, indirects) pour financer les dépenses publiques,... **L'objet de la science économique** [Ne se limite pas :] Aux aspects monétaires (euros, dollars, \...) - les sociétés primitives ignoraient souvent la monnaie mais avaient des activités économiques (troc,...) - il existe des activités économiques et sociales bénévoles sans contrepartie monétaire (asbl, \...) A l'étude des échanges internationaux (importations et exportations de B&S, versements de salaires aux travailleurs frontaliers) **La science économique** [Prend en compte la dimension temporelle] : - utiliser des ressources naturelles non renouvelables aujourd'hui implique de ne plus pouvoir en disposer demain - réduire la production de biens d'équipement (K) aujourd'hui conduit à renoncer demain à certains biens de consommation par manque de machines pour les produire - épargner aujourd'hui permet de consommer davantage lors de la retraite durant laquelle le revenu de remplacement est plus faible que le salaire III. **[Science économique et politique économique ]** Le rôle de l'économiste est [d'analyser et d'expliquer] **L'économiste** explique par exemple : les [effets d'une ↑ de la quantité de monnaie] sur les prix des B&S les effets d'une ↑ des revenus des ménages sur la consommation les conséquences d'un allongement des carrières, d'une ↓ de la fiscalité sur le travail (IPP),... sur le solde des finances publiques Le rôle des responsables politiques (ministres) [est d'agir], notamment sur base d'analyses des économistes **Les responsables politiques** mènent la politique économique qui consiste à agir sur les faits par des mesures en fonction d'objectifs : Croissance réelle du PIB (par ex. 1,5%) Plein-emploi (/réduction du taux de chômage à, par ex., 4%) Stabilité des prix (inflation par ex. de 2%) Equilibre des échanges internationaux (entre M et X) Les responsables politiques utilisent pour atteindre ces objectifs des mesures qui relèvent de deux instruments : - la politique budg (aug du PIB) et la politique monétaire Recettes qui viennent dans les caisses de l'état fédéral (TVA, IPP). L'idée = total des recettes = total des dépenses = budget équilibre Belgique est en déficit budgétaire = dette publique qui est égale à 100 % du PIB Bons d'état belge avec un taux d'intérêt relativement haut. Avec ce budget l'état mène \# politiques budgétaires et la politique monétaire = Banque centrale européenne à Francfort (travailler sur la stabilité des prix) Livret d'épargne = belfius, ing, fortis Valeurs importations et exportations = 85% du PIB Belge Russie diamant brut -- sanction suite à l'Ukraine Diamant taillé en Belgique IV. **[La science économique est la science des choix  ]** *Illustration par la courbe des possibilités de production Hypothèses :* Il n'[existe] que [2 biens dans l'économie] : du pain et des logements La population (/travailleurs), les entreprises et les machines, les connaissances techniques, les ressources naturelles (terre, matières premières) disponibles sont connues et en nombre fixe Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, diagramme Description générée automatiquement - La courbe des possibilités de production regroupe l'ensemble des combinaisons de quantités de B&S qu'une économie est susceptible de produire, compte tenu de ses connaissances techniques, si elle utilise pleinement ses ressources productives (L, K, matières premières, ici par ex. blé et ciment). **Sur la courbe**, l'économie est en plein-emploi : si elle produit une plus grande quantité d'un bien, elle doit réduire la production de l'autre bien. **Sous la courbe**, la situation est en sous-emploi (chômage, machines inemployées,...) : il est possible de produire plus d'un bien sans diminuer la production de l'autre bien, en utilisant des ressources inutilisées (combinaison H) ![Une image contenant texte, ligne, capture d'écran, diagramme Description générée automatiquement](media/image3.png) **[CHAPITRE 2 : le système des prix et les choix économiques]** I. **[Système des prix et libre initiative privée ]** A. **[Les différents types du système capitalisme ]** - Système collectivisme : moyens de production appartenant à l'Etat, il prend à lui seul les décisions écon (prod, prix, salaires) sur base d'un plan NB : Cuba et Corée du Nord fonctionnent encore sur ce modèle - Capitalisme pur : initiatives privées et pas d'intervention de l'Etat sauf pour produire les B&S publics purs - Modèle le plus libéral que l'on puisse imaginer - Présent aux USA en Belgique aussi - Ne prend pas en compte les prob sociaux et eco - Néo-capitalisme ou système « mixte » : adaptation du système capitaliste pur à un certain nombre de besoins de la société →initiatives privées + décisions/interventions de l'Etat en fonction de l'intérêt général B. **[Le capitalisme = main invisible ]** - Consommateur : exprime une demande de biens et services qui maximise son niveau de satisfaction en fct de son revenu, des prix des biens, des préférences.. - Producteur : offre des biens et services en maximisant son profit sur base des techniques de production, du coût des facteurs production (L et K) - Aucun individu ne se préoccupe de l'intérêt général (Ex : environnement, éducation, équité..) - Aucune autorité ne coordonne la multitude des décisions économiques individuelles Pas de chaos : ce système peut en théorie fonctionner - Le système capitaliste pur peut fonctionner car « Sous certaines conditions, chaque agent économique, en poursuivant exclusivement des fins égoïstes, sera conduit, comme par une « main invisible », à réaliser les fins les plus avantageuses pour tous » - toute [intervention de l'Etat] dans la libre concurrence entrainerait des conséquences néfastes = principe d'Adam Smith (fin du XVIIIe siècle) C. **[Adam Smith (1723-1790) ]** Economiste écossais -- l\'un des pères de l\'économie moderne et du libéralisme Ouvrage principal : *Recherches sur la nature et les causes de la richesse des Nations* (1776) Son idée la plus connue renvoie à l\'expression imagée de la **[« main invisible]** » selon laquelle il existe un processus naturel par lequel la recherche par chacun de son intérêt personnel concourt à l\'intérêt général Son œuvre est le plus souvent utilisée comme argumentaire contre l\'intervention de l\'Etat. Il explique que l\'Etat est à l\'origine de nombreuses distorsions en réduisant la concurrence entre firmes et la libre circulation des facteurs de production **La « main invisible » = le système de prix** Chaque B&S (pain, acier, logement, soins de santé,...) et chaque facteur de production (travail, capital, matières premières, terre) a un prix (loyer, tarif, redevance, salaire,...). Chacun reçoit de la monnaie pour ce qu'il vend et chacun utilise cette monnaie pour acheter ce qu'il désire. Les prix ne sont pas immuables mais évoluent au cours du temps sous l'effet des forces de l'offre et de la demande. Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement ![](media/image5.png) NB : cet équilibre ne s'atteint pas immédiatement Concurrence sur les prix à la baisse = équilibre qd offre = à la demande - Surenchérir : proposer un prix à la baisse pour que la firme produise + et ainsi que les besoins soient satisfaits D. **[La loi de l'offre et la demande ]** [Elle répond à 3 questions] - *Que produire et en quelle quantité ?* - *Comment produire ?* - *Pour qui produire ?* II. **[Concurrence parfaite et imperfection de la concurrence ]** A. **[Conditions de la concurrence parfaite :]** 1. Aucun individu (acheteur/vendeur) n'est capable d'influencer, par son comportement, le prix pratiqué sur un marché - très grand nombre d'acheteurs et de vendeurs - « atomicité » de l'offre et de la demande P\*, le prix d'équilibre est une donnée, 𝑃∗ : aucune firme n'a de poids suffisant sur le marché pour le modifie NB : aucune firme n'est capable de le pousser à la hausse ou à la baisse 2. Les B&S doivent être parfaitement [homogènes ] Si pubs, marques etc = B&S = différenciés (pubs avec un beau packaging \# ) Ex : - blé, acier = parfaitement homogènes (pas bcp usines acier) - Confitures, eaux, voitures.. = différenciés Tout peut être différencié sauf l'eau et l'acier 3. Il existe une info parfaite des firmes sur les goûts des cons, les techs de prod dispo On démontre donc que le capitalisme pur sert de critère, de référence ms n'existe pas - En ccl, peu de marchés répondent à ces 3 critères de la concurrence parfaitement et donc **[il n'existe pas de système pur ]** B. **[Les formes d'imperfections de la concurrence ]** Monopole : 1 seule firme (Ex : firme pharma avec un nouveau médicament sous brevet) Si protégé par un brevet = firme possède le monopole L'état peut intervenir si besoin d'un médicament en particulier Oligopole : quelques firmes avec produits homogènes (Ex : acier, produits pétroliers) ou différenciés (Ex : automobiles, cigarettes) Concurrence monopolistique : grand nombre de firmes et produits différenciés (*Ex* : eaux, produits de lessive,...) - Il existe des « monopoles naturels » : Il s'agit des activités de réseaux comme le rail, la poste, la distribution de gaz, d'électricité,... Une entreprise = secteur de réseaux car monopole Infrabel = firme publique Poste = entreprise de réseau car boîte aux lettres Gaz = coût très élevé donc même clientèle qui finance les infrastructures - Interventions de l'Etat et donc pas de système capitaliste pur III. **[Système capitaliste pur et répartition des revenus ]** En outre, si tous les marchés étaient en concurrence parfaite, la répartition des revenus qui en résulterait serait inéquitable Seuls les facteurs de production, L et K, ayant participé au processus de production seraient rémunérés pour les travailleurs et pour les détenteurs du capital) Besoin d'interventions des pouvoirs publics, via la taxation et les transferts, pour réduire les inégalités de revenus - Interventions de l'Etat et donc pas de système capitaliste pur IV. **[Capitalisme avancé et activité économique de l'état ]** L'Etat intervient donc dans le système économique pour différents motifs : Contrôle des formes de concurrence imparfaite dont les monopoles (naturels) Prise en compte de l'intérêt général (Ex : environnement, santé,...) Distribution des revenus plus équitable - Aujourd'hui, la majorité des systèmes économiques sont des systèmes néo-capitalistes càd des systèmes mixtes au sein desquels des éléments d'interventions (productions, régulation) de l'Etat se combinent avec des éléments de marché pour organiser la production et la consommation. A. **[Les interventions des pouvoirs publics ]** L'Etat intervient avec 3 fonctions (grâce à sa politique budgétaire) : - L'allocation des ressources - La redistribution du revenu - La stabilisation de l'activité économique - L'Etat intervient pour tenter de [corriger les défaillances]/ échecs des marchés **1. La fonction d'allocation des ressources** *a. L'Etat produit [les B&S publics purs] qu'aucune firme privée à but lucratif ne produirait* Ex : défense nationale, justice (tribunaux,...) éclairage public, protection de l'environnement [Les B&S publics purs ont 2 caractéristiques : ] **Non rivalité** : le B&S public pur est consommé dans son entièreté et collectivement par plusieurs personnes au même moment alors que le bien privé fait l'objet d'une consommation individuelle (Ex: pain, ordinateur) **Non exclusion** : la consommation du bien privé est soumise au paiement d'un prix; ce n'est pas le cas du B&S public pur pour des raisons techniques - absence de possibilité d'exclusion par les prix (Ex: défense nationale) En effet, les consommateurs face à ce type de B&S adoptent une attitude de « passager clandestin » : chacun tâche de consommer ces B&S sans en payer le prix, en n'exprimant pas sa demande. Ne sont donc pas des B&S publics purs : les routes (rivalité et non exclusion), les autoroutes (rivalité et exclusion), l'enseignement et la santé (rivalité et exclusion) Ce sont des B&S publics ou privés selon les pays *b. L'Etat produit ou influence la production de B&S qui présentent les caractéristiques du B&S privé* [Biens méritoires ](mérite d'être poussé) B&S dont la production est encouragée car ils génèrent des externalités positives (cf. bénéfices externes) → financement public, subsides, \... Ex: logement social, santé, enseignement, transport collectif,... La production de ces B&S par le secteur privé serait trop faible Logement social = bénéficie à l'usager et aux autres citoyens Tec = environnent Soin de santé = consommer pour vous ms empêcher ainsi la propagation pour les autres En Belgique, soins de santé très accessible (85% prix en charge par l'état) [Biens non méritoires] : B&S non désirables car ils conduisent à des externalités négatives (cf. coûts externes) → leur production est découragée par les taxes, accises, législations, \... Ex: alcool, tabac, biens dont le processus de production est polluant, \... Alcool + tabac = mauvais pour les autres on a donc fait passer des législations *La production de ces B&S par le secteur privé serait trop élevée* *c. L'Etat produit des B&S dans le cas de monopoles naturels* L'Etat est totalement ou en partie propriétaire de certaines entreprises dites de « réseau » → « entreprises publiques » Entreprise publiques -- BUT ? = laisser les infrastructures au privé = risque de coûts trop élevés Ex: les TEC, Infrabel (infrastructure ferroviaire), RESA et ORES (acheminement basse pression de gaz et basse tension d'électricité), CILE (production et distribution d'eau à Liège) L'Etat évite ainsi aux consommateurs les conséquences des monopoles privés : prix trop élevés et quantités trop faibles Autres exemples d'entreprises publiques (ou à participations publiques) dont certains anciens monopoles ▪ B-Post, Proximus, SNCB, Loterie Nationale ▪ BNP Paribas Fortis, Belfius, Ethias, FN Herstal, Sonaca Les entreprises publiques ne sont pas des administrations publiques. « Le secteur des administrations publiques (S.13) est l'ensemble des unités institutionnelles dont la fonction principale est de produire des B&S non marchands ou d\'effectuer des opérations de redistribution du revenu et des richesses nationales et dont les ressources proviennent majoritairement de contributions obligatoires versées par des unités appartenant à d'autres secteurs institutionnels. Le secteur des administrations publiques comprend l'administration centrale, l'administration locale et les caisses de sécurité sociale » Source : [[https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c124]](https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c124) (pas savoir) B. **[La fonction de redistribution du revenu]** Volonté de l'Etat de redistribuer les revenus au sein de la population, entre nantis et précarisés, entre personnes à l'emploi et chômeurs, entre jeunes et âgés (retraités), entre personnes en bonne santé et malades, \... [Principaux instruments/outils] : - Fiscalité (IPP, TVA,...) - Parafiscalité (cotisations sociales) (progressivité Ex :IPP; régressivité Ex :TVA) - Transferts monétaires sociaux (allocations de chômage, retraites, allocations familiales,...) avec conditions d'octroi (syst inventé par Bismarck en Allemagne) TVA = taxe sur la valeur ajoutée IPP = Impôt perçu sur la personne physique Taxe progressive = par tranches de revenus \>\>, on fait contribuer le + riche = taxe proportionnel aux revenus Taxe régressive = touche les gens les plus précarisés, taxe fixe, non proportionnel aux revenus -- *Ex *: TVA Influence des transferts en nature sur la répartition des revenus = offre de B&S publics comme enseignement, logement social, soins de santé, parc ou concert public,... Pour bénéficier du transfert en nature offert par l'état, il faut le consommer ***[La redistribution des revenus pour les ménages]** * *[REVENUS PRIMAIRES BRUTS] des ménages(du travail càd les salaires et du capital càd les dividendes)* *- Taxes (IPP,...)* *- Cotisations de sécurité sociale* *+ Transferts monétaires (allocations de chômage, retraites...)* *REVENUS NETS DISPONIBLES DES MENAGES (Yd)* *+ Valeur monétaire des transferts en nature (ex. enseignement, santé, TEC,...)* *Note : Yd = consommation + épargne. (cf Macroéconomie)* *NB : brut = avant tout prélèvement* C. **[La fonction de stabilisation de l'activité économique ]** Par sa politique économique, l'Etat tente d'atteindre certains objectifs macroéconomiques : - croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) - plein-emploi - stabilité des prix - Balance des paiements équilibrée grâce aux instruments de politique budgétaire et de politique monétaire NB : atteindre le plein-emploi est IMPOSSIBLE car : Chômage frictionnel = temps qui permet aux gens de quitter un boulot pour en retrouver un nv **[Les choix collectifs ]** La production des B&S publics et publics purs est issue d'un processus de décision politique qui se substitue au système des prix/ de marché pour en fixer les quantités Trois groupes d'agents économiques interviennent dans ce processus complexe de décision et certains agissent ou pourraient agir en fonction de leurs intérêts individuels : [les électeurs] [les hommes/femmes politiques ] [l'administration publique] **Les électeurs** Votent pour le programme et le parti/candidat leur permettant de rencontrer au mieux leurs objectifs personnels (*Ex* : environnement, éducation de qualité, soins de santé moins coûteux, \...) **Les hommes/femmes politiques élus** réalisent leur programme ais parfois tendent à réaliser des objectifs personnels (popularité, prestige, \...) au début de la période séparant deux élections, puis en vue d'une réélection, réalisent au mieux leur programme - cycle politico-économique (Ex : Investissements augmentent avant les élections...) **L'administration publique** Exécute les décisions politiques, réalise des études et conseille les politiques (ministres, bourgmestres, \...) Ses dirigeants pourraient avoir des objectifs différents de l'intérêt général : \- prestige et pouvoir \- budget et personnel importants... Le contrôle de l'action des administrations publiques est difficile (asymétrie d'informations, formes d'inefficience -\> contrats de gestion, Cour des comptes, qui assure le bon emploi de l'argent public) V. **[Annexes : le troisième secteur -- L'économie sociale ]** [Définition (du Conseil wallon de l'Economie sociale) : ] *L'économie sociale se compose d'activités économiques, productrices de biens ou de services, exercées par des sociétés, principalement coopératives et/ou à finalité sociale, des associations, des mutuelles ou des fondations, dont l'éthique se traduit par l'ensemble des principes suivants :* - finalité de service à la collectivité ou aux membres, plutôt que finalité de profit - autonomie de gestion - processus de décision démocratique - primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition des revenus. [Les types d'organisations : ] - Coopérative (SCRL ou SCRI) : Association autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs à travers une entreprise détenue collectivement et contrôlée démocratiquement (Source : ACI) - Mutuelle : Entreprise privée à but non lucratif qui, en l'échange de cotisations, offre des services de redistribution et d'assurance (obligatoire ou supplémentaire) en matière de santé (maladie, accident, prévention...). (Source: adapté de la loi du 6 août 1990 relative aux mutualités et aux unions nationales de mutualités) - ASBL : Une association sans but lucratif est un groupement de personnes physiques ou morales qui poursuivent un but désintéressé. L'ASBL se compose d'au moins trois personnes. Les membres d\'une ASBL ne peuvent recevoir aucun avantage matériel de la part celle-ci. (Source: SPF Justice) - Fondation : La constitution d'une fondation résulte de la volonté d'une ou plusieurs personnes physiques ou morales d'affecter un patrimoine à la réalisation d'un but désintéressé déterminé. La fondation ne peut procurer de gain matériel ni aux fondateurs ni aux administrateurs ni à toute autre personne. (Source: SPF Justice) **[Chapitre III : La demande pour un bien]** I. **[La demande individuelle pour un bien ]** - La droite de demande exprime la quantité demandée d'un bien en fonction de son prix, TACRE (revenu, prix des autres biens, préférences) Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, Police Description générée automatiquement ![](media/image8.png) ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police, ligne Description générée automatiquement](media/image10.png) Une image contenant texte, capture d'écran, Police, ligne Description générée automatiquement II. **[L'élasticité-prix directe de la demande pour un bien ]** ![](media/image12.png) Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement ![](media/image14.png) Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement ![](media/image16.png) ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement](media/image18.png) Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, Police Description générée automatiquement III. **[La dépense du consommateur ]** - Dépense = prix unitaire du bien × quantité demandée = px × qx ′ Attention ! Demande = relation entre le prix unitaire et la quantité (en unités physiques) demandée d'un bien, TACRE (revenu, prix des autres biens, préférences) ≠ Dépense Ex du barème : px = 7 €, qx demandée = 15 unités et dépense pour le bien x = 7 € x 15 unités = 105 € ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement](media/image20.png) Quand la demande est rigide, l'augmentation du prix (qui entraîne une diminution de la quantité) conduit à une augmentation de la dépense. - La ↓ de la quantité est proportionnellement moindre que l'↑ du prix. Quand la demande est élastique, l'augmentation du prix (qui entraîne une diminution de la quantité) conduit à une diminution de la dépense. - La ↓ de la quantité est proportionnellement plus importante que l' ↑ du prix. Quand la demande a une élasticité unitaire, l'augmentation du prix (qui entraîne une diminution de la quantité) conduit à une [dépense inchangée]. - La ↓ de la quantité est proportionnelle à l' ↑ du prix. Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, diagramme Description générée automatiquement](media/image22.png) Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, diagramme Description générée automatiquement ![](media/image24.png) Une image contenant texte, capture d'écran, Police, ligne Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, diagramme Description générée automatiquement](media/image26.png) IV. **[La demande et le revenu ]** La droite de demande est tracée TACRE : revenu, prix des autres biens, préférences *Quel sera l'effet d'une variation du revenu sur la quantité consommée d'un bien, TACRE ?* - Bien supérieur si R ↑ , TACRE (prix des biens x et y, préférences inchangés) → qx ↑ Ex : vacances à l'étranger, viande ![](media/image28.png) - [Bien inférieur] si R ↑ , TACRE (prix des biens x et y, préférences inchangés) → qx ↓ Ex : transports en commun, riz ![Une image contenant texte, Police, capture d'écran, ligne Description générée automatiquement](media/image30.png) C'est le rapport entre la variation proportionnelle (en %) de la quantité demandée d'un bien x et la variation proportionnelle (en %) du revenu du consommateur qui l'a entraînée Comparaison Belgique-Benin: élasticité-revenu de certains produits alimentaires ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement](media/image32.png) On remarque qu'il s'agit de biens supérieurs dans les deux pays mais qu'au Bénin une hausse du revenu entraîne une plus forte hausse de la quantité demandée V. **[La demande et le prix des autres biens ]** La droite de demande est tracée TACRE (revenu, prix des autres biens, préférences) Quel sera l'effet d'une variation du prix d'un bien y sur la quantité consommée d'un autre bien x, TACRE ? Biens x et y substituts : si py ↑ , TACRE (revenu, px , préférences inchangés) → qy ↓ et qx ↑ Ex : café (= bien y) et thé (= bien x) ′ Biens x et y complémentaires : si py ↑ , TACRE (revenu, px , préférences inchangés) → qy ↓ et qx ↓ Ex : café (= bien y) et lait (= bien x) Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement ![](media/image34.png) C'est le rapport de la variation proportionnelle (en %) de la quantité demandée du bien x et de la variation proportionnelle (en %) du prix du bien y qui l'a entraînée. Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, diagramme Description générée automatiquement ![](media/image36.png) VI. **[Les préférences du consommateur ]** Si les préférences/goûts varient TACRE (prix des biens x et y, revenu inchangés), alors la demande du consommateur pour chaque bien varie également (déplacement de la droite de demande) **[Déterminants des préférences]** : ▪ Âge, genre, composition du ménage ▪ Environnement économique, social, politique ▪ Etat de santé ▪ Publicité ▪ Informations objectives des associations de consommateurs Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, diagramme Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, diagramme, ligne, capture d'écran Description générée automatiquement](media/image38.png) VII. **[La théorie de la valeur -- le surplus du consommateur ]** La droite de demande pour un bien exprime le prix maximum que le consommateur est prêt à payer pour obtenir chaque unité du bien. Elle exprime la valeur qu'il attribue à chacune des unités du bien Une image contenant texte, ligne, Tracé, diagramme Description générée automatiquement Puisque le consommateur achète chaque unité du bien au même prix, 𝐩𝐱 𝟏/x , le prix payé pour obtenir un bien est égal à la valeur de la dernière unité consommée 𝐪 1/x. Pour toutes les autres unités du bien achetées, il est prêt à payer un prix supérieur à celui qu'il paie effectivement ![Une image contenant ligne, diagramme, Tracé, conception Description générée automatiquement](media/image41.png) Valeur totale de la consommation de 𝑞 1/x (Contribution au bien-être) : somme de la valeur attribuée à chaque unité du bien qu'il acquiert - surface du trapèze 0 A D q 1/x ![Une image contenant ligne, diagramme Description générée automatiquement](media/image43.png) Le surplus du consommateur = surface du triangle A D p 1/x = la valeur totale de la consommation de q 1/x (Contribution au bien-être) - la dépense Exemple numérique : ![Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, Tracé Description générée automatiquement](media/image45.png) VIII. **[La demande individuelle et la demande du marché]** Droite de demande de l'ensemble des consommateurs = droite de demande du marché = ⅀ horizontale des droites de demandes individuelles Une image contenant ligne, diagramme, Tracé, pente Description générée automatiquement IX. **[Annexes : exemples d'études empiriques ]** A. *Source : Nolan B. (1993), « Economic incentives, health status and health services utilisation », Journal of Health Economics, 12, pp. 151-169.* - Enquête (1987) auprès d'un échantillon de ménages irlandais sur la consommation de soins de santé au cours des 12 derniers mois - 6350 individus (adultes) répartis, sur base des revenus, en 3 catégories d'assurances publiques : Catégorie I : gratuité pour tous les services - 35% population Catégorie II : gratuité pour les soins hospitaliers (publics) mais pas de gratuité pour la médecine générale (MG) - 50% population ′ Catégorie III : paiement par les patients à la fois pour les soins hospitaliers et MG. 15% population et VHI (Voluntary Health Insurance) : assurance « privée » complémentaire pour les personnes des catégories II et III → 30% de la population N = 3773 consommateurs de soins parmi les 6350 individus Variable dépendante (à expliquer) = nombre de visites chez le MG au cours des 12 derniers mois parmi les consommateurs Méthode : Moindres carrés ordinaires B. *Source: Health Insurance Study (HIS) de la Rand Corporation* ![Une image contenant texte, Police, blanc, conception Description générée automatiquement](media/image48.png) Quel est l'effet d'une ↑ de prix (en %) des soins ambulatoires sur la quantité demandée de soins hospitaliers (en %) ? Si pambu ↑ alors qambu ↓ et si qhospi ↓ alors soins ambu et hospi sont des **[compléments]** - Elasticité \< 0 Si pambu ↑ alors qambu ↓ et si qhospi ↑ alors soins ambu et hospi sont des **[substituts ]** - Elasticité \> 0 Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement Si pambu ↑ (C = 0 et Franchise 150 \$ en ambu) alors qambu ↓ et qhospi ↓ (12,8 % à 11,5 %) alors que la gratuité est maintenue en hospi donc soins ambu et hospi sont **[des compléments.]** **[Chapitre IV. Du concept de l'utilité vers celui de la demande]** I. **[Formulation du problème ]** Le consommateur cherche parmi tous les paniers de biens (x1 , x2 ) accessibles financièrement, le panier (𝑥1 ∗ , 𝑥2 ∗ ) lui procurant le plus d'utilité (de satisfaction), compte tenu de sa contrainte budgétaire. Le consommateur se fixe donc comme objectif de maximiser son niveau d'utilité, u : ![Une image contenant Police, écriture manuscrite, Graphique, ligne Description générée automatiquement](media/image50.png) compte tenu de sa contrainte budgétaire : Une image contenant Police, texte, nombre, symbole Description générée automatiquement où R représente le revenu, p1 et p2 , les prix unitaires des biens x1 et x2 II. **[Le concept d'utilité ]** 1. **[La fonction d'utilité du consommateur ]** Soit un consommateur qui a le choix entre 2 biens : x1 et x2 Il retire un certain niveau d'utilité (de satisfaction) de la consommation des 2 biens x1 et x2 , en fonction de la quantité consommée de chacun Ce niveau d'utilité est représenté par la fonction d'utilité, u : u (x1, x2) La [fonction d'utilité est différente pour chaque individu] car elle dépend des préférences/goûts ![Une image contenant texte, capture d'écran, diagramme, ligne Description générée automatiquement](media/image52.png) Une image contenant texte, capture d'écran, nombre, Police Description générée automatiquement L'utilité marginale est la variation du niveau d'utilité du consommateur provenant de la consommation d'une unité supplémentaire du bien x1 (ou x2 ), la quantité de l'autre bien restant inchangée ![Une image contenant texte, Police, capture d'écran, ligne Description générée automatiquement](media/image54.png) L'utilité marginale retirée de la consommation d'une unité supplémentaire d'un bien est positive et décroissante **Principe de non-saturation** Lorsque, toutes autres choses restant égales (TACRE), un individu consomme davantage d'unités d'un bien, son niveau d'utilité augmente. La consommation de toute unité additionnelle d'un bien se traduit toujours par une [augmentation du niveau d'utilité du consommateur]. L'utilité marginale est positive (\> 0). **Loi de l'utilité marginale décroissante** Au fur et à mesure que, TACRE, un individu consomme des unités additionnelles d'un bien, son niveau d'utilité augmente mais de façon de + en + lente. L'utilité marginale est donc décroissante. - L'utilité marginale retirée de la 1ère unité consommée d'un bien est + forte que celle retirée de la 100ème unité Ex: verres d'eau dans le désert, premier verre d'eau aura plus de satisfaction pour remplir besoins fondamentaux que le dernier Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, diagramme Description générée automatiquement **[2.2 La courbe d'indifférence du consommateur ]** Le consommateur a le choix entre 2 biens : x1 et x2 Panier de biens « Xi » : toute combinaison des quantités des biens x1 et x2 ![](media/image56.png) En théorie, le consommateur peut comparer tous les paniers 2 à 2 et dire : s'il préfère X1 à X2 s'il préfère X2 à X1 s'il est indifférent entre X1 et X2 Supposons que le consommateur soit indifférent entre la consommation des 4 paniers X1 , X2 , X3 et X4 - ces 4 paniers lui procurent donc le [même niveau d'utilité ] Une image contenant texte, capture d'écran, diagramme, ligne Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police, diagramme Description générée automatiquement](media/image58.png) Une image contenant texte, capture d'écran, Police, Tracé Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police, ligne Description générée automatiquement](media/image60.png) Une image contenant texte, capture d'écran, Police, ligne Description générée automatiquement Les CI sont décroissantes S'il y a indifférence entre 2 paniers de biens, X1 et X2 , c'est que le panier X2 contient + de x2 mais - de x1 que le panier X1. Si le panier X2 contenait + de x2 et + de x1 alors le panier X2 serait préféré au panier X1. Les CI tournent leur convexité vers l'origine des axes (cf. concept du taux marginal de substitution) 3. **[Taux marginal de substitution ]** On échange un bien contre l'autre C'est la quantité du bien x2 à laquelle le consommateur est prêt à renoncer pour obtenir 1 unité supplémentaire du bien x1 , tout en maintenant son niveau d'utilité inchangé, ![](media/image62.png) Une image contenant Police, texte, ligne, symbole Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, diagramme, ligne, capture d'écran Description générée automatiquement](media/image66.png) - En partant du panier X4 (vers le panier X3 ), si le consommateur souhaite 1 unité en + de x1 , il doit renoncer à 2,5 unités de x2 Une image contenant Police, blanc, symbole, ligne Description générée automatiquement - En partant du panier X2 (vers le panier X1 ), si le consommateur souhaite 1 unité en + de x1 , il doit renoncer à 0,5 unité de x2 ![Une image contenant Police, ligne, diagramme, symbole Description générée automatiquement](media/image68.png) Le TmS dépend donc des quantités consommées des 2 biens : Quand on a beaucoup de x2 et donc peu de x1 , pour obtenir 1 unité en + de x1 , on est prêt à sacrifier 2,5 unités de x2 Quand on a peu de x2 et donc beaucoup de x1 , pour obtenir 1 unité en + de x1 , on est prêt à sacrifier seulement 0,5 unité de x2 Graphiquement, en un point de la courbe, le TmS se mesure par la valeur absolue de la pente de la tangente à la courbe d'indifférence Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, Police Description générée automatiquement III. **[La contrainte budgétaire ]** - Les besoins du consommateur peuvent, en théorie, être « illimités ». Mais son revenu (R) limité l'empêche de consommer une quantité infiniment grande de chaque bien. - On suppose que le revenu R est entièrement dépensé : ![Une image contenant Police, typographie, Graphique, calligraphie Description générée automatiquement](media/image70.png) où p1 et p2 sont les prix unitaires qui sont fixés. p1 x1 et p2 x2 représentent les dépenses consacrées aux biens x1 et x2 La contrainte budgétaire est l'ensemble des paniers (X1 , X2 , X3 , X4 ,...) de biens (x1 , x2 ) que le consommateur peut acquérir s'il [dépense intégralement son revenu.] Chacun a des limites en fct du revenu qu'il a, les choix qu'il effectue vont maximiser le niveau d'utilité Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement Cette dernière relation représente l'équation de la droite de la contrainte budgétaire. ![Une image contenant texte, capture d'écran, diagramme, Police Description générée automatiquement](media/image73.png) Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, Police Description générée automatiquement Tous les paniers situés dans la zone hachurée (en dessous de la CB) sont aussi accessibles financièrement pour le consommateur. Le revenu n'est cependant pas entièrement dépensé. Ex : panier A ![Une image contenant Police, typographie, texte, Graphique Description générée automatiquement](media/image75.png) Les paniers situés au-dessus de la CB, comme le panier B, ne sont pas accessibles. Le revenu n'est pas suffisant pour que le consommateur les achète. Une image contenant Police, typographie, calligraphie, blanc Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, diagramme, ligne Description générée automatiquement](media/image77.png) IV. **[Equilibre du consommateur ]** Le consommateur cherche parmi tous les paniers de biens accessibles financièrement, compte tenu de sa contrainte budgétaire, celui (𝑥1 ∗ , 𝑥2 ∗) qui lui procure le niveau le plus élevé d'utilité. Il se fixe donc comme objectif de maximiser le niveau d'utilité : Une image contenant Police, Graphique, ligne, symbole Description générée automatiquement En respectant sa contrainte budgétaire : ![](media/image79.png) Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, diagramme Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, ligne, diagramme, Tracé Description générée automatiquement](media/image81.png) *Les paniers C, D, F ou H peuvent-ils constituer un équilibre ?* - *Un panier sous la CB tel que le panier C ?* - *Un panier au-dessus la CB tel que le panier H ?* Non, car si ce panier procure un niveau d'utilité plus élevé, u2 , il n'est pas accessible financièrement. *Quel sera le panier situé sur la CB qui sera choisi par le consommateur à l'équilibre ?* *Le panier D ?* Non, car en se déplaçant vers la droite le long de la CB le consommateur peut augmenter son niveau d'utilité. Il rencontre en effet successivement des courbes d'indifférence correspondant à des niveaux supérieurs d'utilité. *Le panier F ?* Non, car en se déplaçant vers la gauche le long de la CB le consommateur peut augmenter son niveau d'utilité. Il rencontre en effet successivement des courbes d'indifférence correspondant à des niveaux supérieurs d'utilité. - Le panier choisi est donc E, (𝑥1 ∗ , 𝑥2 ∗ ) Au point d'équilibre E, la contrainte budgétaire est tangente à la courbe d'indifférence. Ce panier procure au consommateur le niveau d'utilité maximum qu'il puisse atteindre, u1. Annexe : A l'équilibre, il y a donc égalité entre la pente de la CB et la pente de la tangente à la CI qui représente le TmS. Une image contenant texte, Police, ligne, écriture manuscrite Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, diagramme, ligne, capture d'écran Description générée automatiquement](media/image83.png) Lorsqu'un individu doit déterminer la façon dont il va répartir son revenu R et choisir les biens qu'il va consommer et leurs quantités, il ne procède pas formellement au calcul précédent. En réalité, ces décisions sont prises inconsciemment ou par routine, sans faire appel au concept théorique de courbe d'indifférence mais bien sur base de la notion de contrainte budgétaire. La théorie ci-avant donne une bonne approximation de la réalité car le consommateur, sur base d'erreurs passées, adapte son comportement de façon à choisir parmi tous les paniers de biens qui lui sont accessibles financièrement, celui qui lui procure le niveau d'utilité le plus élevé. V. **[Variation du prix d'un bien et demande pour ce bien ]** Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement La droite de demande exprime la quantité demandée d'un bien en fonction de son prix, TACRE (R, prix des autres biens, préférences) *Comment construire la droite de demande sur base d'un second point (𝑝1 ′, x1) ?* A partir du changement de la position d'équilibre E du consommateur (cf. Annexe). ![](media/image85.png)Dans le cas du bien normal et du bien de Giffen Une image contenant texte, capture d'écran, diagramme, ligne Description générée automatiquement Situation économique qui se dégrade alq que prix du pain a augmenté ne rend quasi plus possible l'achat de viande donc ils augmentent leur consommation de pain [Bien de Giffen] un bien dont la demande augmente avec la hausse de prix ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement](media/image87.png) Une image contenant texte, ligne, capture d'écran, diagramme Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, diagramme Description générée automatiquement](media/image89.png) **[CHAPITRE V : La théorie de production]** 1. **[Production et isoquante ]** 1. **[Production, facteurs de production et procédés ]** La production d'un bien/service est obtenue grâce à des combinaisons de facteurs de production (L, K) et à un procédé/processus de production donné. On suppose que le volume de production est le maximum réalisable ![](media/image91.png) La relation q = f (L, K) est purement technique et non un choix de l'économiste La relation entre quantité produite de B&S et facteurs de production est établie à un moment précis compte tenu des connaissances techniques. Si la firme dispose de travailleurs mieux formés, plus qualifiés, si elle utilise des machines plus performantes, si un progrès technique intervient, elle peut atteindre un niveau de production plus élevé (cas du très long terme cf. section 5) Deux représentations graphiques : L'isoquante La fonction de production (/ de produit total) 2. **[La dimension temporelle ]** L'économiste distingue 4 périodes suivant l'importance des adaptations que la firme peut apporter à son comportement de production : - Le très court terme (l'instant) - Le \...\..... terme La firme continue à utiliser un stock de K inchangé (𝐊 constant) mais peut faire varier la quantité de L (∆L) (licenciement, engagement) - q varie (∆q) - Le \...\...\... terme Période assez longue pour que la firme puisse modifier la quantité de chaque facteur de production, L et K varient (∆L et ∆K) - q varie (∆q) - Le \...\... long terme Période pendant laquelle des innovations techniques (progrès technique) interviennent → q varie (∆q) **[1.3 Les isoquantes ]** L'isoquante est l'ensemble des combinaisons de facteurs de production (L et K) permettant toutes, à la firme, de réaliser un [même] niveau de production maximum q ![](media/image94.png) ![](media/image96.png) Caractéristiques des isoquantes (suite) Il s'agit d'une courbe décroissante : si la firme diminue un facteur de production, pour garder le même niveau de production q , elle doit augmenter l'autre facteur La convexité est tournée vers l'origine des axes (cf. TmS) L'isoquante est un concept de long terme (car ∆L et ∆K) 3. **[Le taux marginal de substitution (Tms) entre les facteurs de production ]** C'est la quantité de capital à laquelle la firme renoncera si elle dispose d'une unité supplémentaire de travail et si elle désire maintenir inchangé son volume de production ![](media/image98.png) Le TmS se représente par la valeur absolue de la pente de la tangente à l'isoquante en un point ![](media/image100.png) **[2.1 La fonction de production ]** ✓ La fonction de production exprime, pour toute combinaison de facteurs de production (L, K) qu'une firme est susceptible d'utiliser, le volume de production maximum qu'elle peut réaliser. ✓ A court terme, la fonction de production exprime le niveau de production qui peut être obtenu en fonction du nombre de travailleurs (L) engagés, le niveau de capital restant inchangé (K). ![](media/image102.png) **[3.Productivités marginale et moyenne ]** 1. **[La productivité moyenne physique d'un facteur ]** ![](media/image104.png) 2. **[La productivité marginale physique d'un facteur ]** ![](media/image106.png) ![](media/image108.png) ✓ La PmL est \> 0 tant que la fonction de production est croissante. ✓ La PmL est \< 0 quand la fonction de production devient décroissante. ✓ La PmL est = 0 au sommet de la courbe **Situation particulière** Il existe une quantité de travail L1 pour laquelle PmL = PML → lorsque le rayon vecteur (en vert) est tangent à la courbe. ![](media/image110.png) - Evolution de la PML o La PML ↑ jusqu'à L1 , quand le rayon-vecteur est tangent à la fonction de production → PML = PmL - PML atteint son maximum en L1 - Ensuite la PML ↓ mais reste toujours \> 0 - Tant que PmL \> PML, PML ↑ - Quand PmL \< PML, PML ↓ Phase I : PmL ↑ : rendements marginaux \...\...\...\...\...\...\..... Phase II : PmL ↓ et \> 0 Phase III : PmL = 0 rendements marginaux Phase IV : PmL ↓ et \< Cause de l'apparition des rendements marginaux décroissants : inadéquation de la quantité fixe de 𝑲 (court terme) et de la quantité de L qui augmente ; à un moment, trop de L par rapport au 𝑲 au sein de la firme - Un accroissement de la quantité utilisée du facteur de production L, celle du facteur K restant inchangée, va dans un premier temps faire augmenter la production de plus en plus fortement. C'est la phase des rendements marginaux croissants. - Il n'empêche qu'à partir d'une certaine quantité de travail, la production supplémentaire, résultant des mêmes doses additionnelles du facteur variable L, va diminuer de plus en plus. C'est la phase des rendements marginaux décroissants 5. **[La productivité marginale en valeur ]** Pmvaleur L = PmL × prix du produit Pmvaleur K = PmK × prix du produit Soit le prix de vente du produit, p = 5€ Note : PmL et PmK sont appelées productivités marginales physiques ![](media/image112.png) **[3.5 ANNEXE : la productivité marginale en valeur ]** ![Une image contenant texte, capture d'écran, nombre, Police Description générée automatiquement](media/image114.png) ![](media/image116.png) 4. **[Fonction de production à long terme de la firme les rendements globaux à l'échelle ]** ![](media/image118.png) Cause de l'apparition des rendements globaux à l'échelle croissants puis décroissants RGE croissants (= Economie d'échelle) Quand on ↑ la taille de la firme → spécialisation des tâches, division du travail, achats groupés,... RGE décroissants (= Déséconomie d'échelle) Au-delà d'une certaine taille → problèmes de gestion, d'organisation, de contrôle au sein de la firme,... ≠ loi des rendements marginaux décroissants : à CT → ∆L et ![](media/image120.png) 5. **[Progrès technique -- le très long terme ]** **Typologie** Nouveaux produits/services (Ex. : *plateformes de streaming, voitures et trottinettes électriques*, \...) Nouveaux procédés/processus de production = nouvelles manières de transformer les facteurs de production existants (↑ de leur efficacité) - progrès technique non incorporé (Ex. : *nouvelle organisation du travail au sein des compagnies d'assurance : télétravail, réunions en visio, espaces de travail partagés, Paperless,*...) « Nouveaux » facteurs de production (*formation du L, machines technologiquement modifiées*) - progrès technique incorporé **Exemple :** Passage chez INFRABEL en 2019 d'aiguillages électromécaniques à un système numérique... Après 50 ans « Nous remplaçons le système de signalisation et les moteurs d\'aiguillage du côté sud de la gare de Bruxelles-Midi par un système entièrement informatisé : une opération indispensable pour garantir la fiabilité du système et la sécurité sur l\'axe ferroviaire le plus fréquenté du pays. Renouvellement de nos cabines de signalisation Renouvellement des moteurs de 170 aiguillages Remplacement de 65 feux de signalisation Pour garantir la fiabilité du système, l\'actuel système électromécanique datant de 1952 Pour garantir la sécurité sur notre réseau Pour permettre la mise en place du système européen de contrôle de la vitesse (ETCS) dans le futur» Le PT permet de réaliser le **[même niveau de production (q1]** ) en utilisant moins de facteurs (L et K) qu'auparavant - l'isoquantes glisse vers le bas ![](media/image122.png) 6. **[Position d'équilibre de la ferme dans le long terme ]** A long terme, ∆L et ∆K PL prix du travail = salaires bruts y compris charges sociales PK : prix du capital = usure du K (amortissement) + rémunération du capital (intérêts si emprunt) q1 : production que la firme doit réaliser Quelle combinaison de facteurs L et K la firme va-t-elle choisir ? - La combinaison E, (L\*, K\*) qui minimise le coût total Isocoût Définition : C'est l'ensemble des combinaisons des facteurs de production (L, K) qui génère le même coût de production pour la firme Formulation algébrique : ![](media/image124.png) Cette dernière relation représente **l'équation de la droite d'isocoût** ![](media/image126.png) Rappel : Quelle est la combinaison d'équilibre E, (L\*, K\*) qui minimise le coût total et qui permet de réaliser le niveau de production q1 ? Objectif : Minimiser \...\...\...\...\...\...\...\...\...\...\...\.... sous contrainte : \...\...\...\...\...\...\...\...\..... ![](media/image128.png) Quelle est la combinaison (L\*, K\*) choisie à l'équilibre? - *Une combinaison - sur l'isoquante correspondant à q1 - telle que la combinaison A ?* - Non, car cette combinaison de facteurs de production génère un coût total trop élevé CT2 - *Une combinaison - sur l'isoquante correspondant à q1 - telle que la combinaison B ?* - Non, car cette combinaison de facteurs de production génère un coût total trop élevé CT2 - La firme choisira donc la combinaison E, (L\*, K\*). - En ce point E, l'isocoût est tangent à l'isoquante correspondant au niveau maximum de production q1 que la firme souhaite réaliser. - A l'équilibre E, il y a donc égalité entre la pente de l'isocoût et la pente de la tangente à l'isoquante qui représente le TmS. ![](media/image130.png) **[CHAPITRE V : La théorie de production]** 1. **[Production et Isoquante ]** ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police, ligne Description générée automatiquement](media/image132.png) ✓ La production d'un bien/service est obtenue grâce à des combinaisons de facteurs de production (L, K) et à un procédé/processus de production donné. On suppose que le volume de production est le maximum réalisable Une image contenant Police, texte, logo, symbole Description générée automatiquement La relation q = f (L, K) est purement technique et non un choix de l'économiste ✓ La relation entre quantité produite de B&S et facteurs de production est établie à un moment précis compte tenu des connaissances techniques. Si la firme dispose de travailleurs mieux formés, plus qualifiés, si elle utilise des machines plus performantes, si un progrès technique intervient, elle peut atteindre un niveau de production plus élevé (cas du très long terme cf. section 5) ✓ Deux représentations graphiques : L'isoquante La fonction de production (/ de produit total) 2. **[La dimension temporelle ]** L'économiste distingue 4 périodes suivant l'importance des adaptations que la firme peut apporter à son comportement de production : ![](media/image134.png)**Le très court terme (l'instant)** La firme ne peut modifier ni L, ni K Si la firme attend une ↑ du prix de vente de son produit, elle peut stocker une partie de sa production (si non périssable) Le.. terme La firme continue à utiliser un stock de K inchangé mais peut faire varier la quantité de L ![](media/image136.png)(licenciement, engagement) Une image contenant Police, écriture manuscrite, Graphique, calligraphie Description générée automatiquement Le.. terme Période assez longue pour que la firme puisse modifier la quantité de chaque facteur de production, L et K varient ![](media/image139.png) Une image contenant Police, Graphique, écriture manuscrite, blanc Description générée automatiquement Le... long terme Période pendant laquelle des innovations techniques (progrès technique) interviennent ![Une image contenant Police, Graphique, écriture manuscrite, blanc Description générée automatiquement](media/image140.png) 3. **[Les isoquantes ]** Une image contenant capture d'écran, texte, Police, ligne Description générée automatiquement L'isoquante est l'ensemble des combinaisons de facteurs de production (L et K) permettant toutes, à la firme, de réaliser un [même] niveau de production maximum q ![Une image contenant texte, capture d'écran, diagramme, ligne Description générée automatiquement](media/image142.png) Une image contenant texte, capture d'écran, Tracé, diagramme Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, Parallèle Description générée automatiquement](media/image144.png) Une image contenant texte, capture d'écran, Police Description générée automatiquement 4. **[Le taux marginal de substitution (TmS) entre les facteurs de production ]** C'est la quantité de capital à laquelle la firme renoncera si elle dispose d'une unité supplémentaire de travail et si elle désire maintenir [inchangé son volume] de production ![Une image contenant texte, diagramme, capture d'écran, ligne Description générée automatiquement](media/image147.png) Une image contenant texte, capture d'écran, nombre, Police Description générée automatiquement Le TmS se représente par la valeur absolue de la pente de la tangente à l'isoquante en un point ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police, ligne Description générée automatiquement](media/image149.png) 2. **[Fonction de production (/de produit total) à court terme ]** **[2.1 La fonction de production ]** La fonction de production exprime, pour toute combinaison de facteurs de production (L, K) qu'une firme est susceptible d'utiliser, le volume de production maximum qu'elle peut réaliser. A court terme, la fonction de production exprime le niveau de production qui peut être obtenu en fonction du nombre de travailleurs (L) engagés, le niveau de capital restant inchangé q =... Une image contenant texte, diagramme, ligne, Tracé Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, diagramme, capture d'écran, ligne Description générée automatiquement](media/image151.png) 3. **[Productivités marginale et moyenne ]** Une image contenant texte, capture d'écran, nombre, Police Description générée automatiquement ![](media/image153.png) 5. **[La productivité marginale physique d'un facteur ]** ![](media/image155.png) - La PmL est \> 0 tant que la fonction de production est croissante. - La PmL est \< 0 quand la fonction de production devient décroissante. - La PmL est = 0 au sommet de la courbe. Une image contenant texte, ligne, diagramme, capture d'écran Description générée automatiquement **Situation particulière** Il existe une quantité de travail L1 pour laquelle PmL = PML → lorsque le rayon vecteur (en vert) est tangent à la courbe 6. **[Représentation de l'évolution de la PmL et de la PML par rapport à la fonction de production à court terme ]** ![Une image contenant texte, diagramme, ligne, Tracé Description générée automatiquement](media/image158.png) Evolution de la PML La PML ↑ jusqu'à L1 , quand le rayon-vecteur est tangent à la fonction de production → PML = PmL - PML atteint son maximum en L1 Ensuite la PML ↓ mais reste toujours \> 0 Tant que PmL \> PML, PML ↑ Quand PmL \< PML, PML ↓ Une image contenant diagramme, ligne, Tracé, texte Description générée automatiquement 7. **[Loi des rendements marginaux finalement décroissants ]** Phase I : PmL ↑ : rendements marginaux \... Phase II : PmL ↓ et \> 0 Phase III : PmL = 0 rendements marginaux... Phase IV : PmL ↓ et \< 0 Cause de l'apparition des rendements marginaux décroissants : inadéquation de la quantité fixe de ![](media/image160.png) (court terme) et de la quantité de L qui augmente ; à un moment, trop de L par rapport au au sein de la firme - Un accroissement de la quantité utilisée du facteur de production L, celle du facteur K restant inchangée, va dans un premier temps faire augmenter la production de plus en plus fortement. C'est la phase des rendements marginaux croissants. - Il n'empêche qu'à partir d'une certaine quantité de travail, la production supplémentaire, résultant des mêmes doses additionnelles du facteur variable L, va diminuer de plus en plus. C'est la phase des rendements marginaux décroissants 8. **[La productivité marginale en valeur ]** Pmvaleur L = PmL × prix du produit Pmvaleur K = PmK × prix du produit Soit le prix de vente du produit, p = 5€ Note : PmL et PmK sont appelées productivités marginales physiques ![Une image contenant texte, capture d'écran, nombre, Police Description générée automatiquement](media/image161.png) 9. **[ANNEXE : La productivité marginale en valeur ]** Une image contenant texte, capture d'écran, nombre, Police Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, nombre, affichage Description générée automatiquement](media/image163.png) Une image contenant texte, capture d'écran, Caractère coloré, Police Description générée automatiquement ![](media/image165.png) 4. **[Fonction de production à long terme de la firme. Les rendements globaux à l'échelle ]** Une image contenant texte, capture d'écran, Police Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, Tracé Description générée automatiquement](media/image167.png) Une image contenant texte, diagramme, capture d'écran, Tracé Description générée automatiquement Cause de l'apparition des rendements globaux à l'échelle croissants puis décroissants RGE croissants (= Economie d'échelle) Quand on ↑ la taille de la firme → spécialisation des tâches, division du travail, achats groupés,... RGE décroissants (= Déséconomie d'échelle) Au-delà d'une certaine taille → problèmes de gestion, d'organisation, de contrôle au sein de la firme.. ![](media/image169.png) 5. **[Progrès technique -- le très long terme ]** **A très long terme**, apparition du.... Typologie Nouveaux produits/services (ex. : plateformes de streaming, voitures et trottinettes électriques, \...) Nouveaux procédés/processus de production = nouvelles manières de transformer les facteurs de production existants (↑ de leur efficacité) - **progrès technique** non incorporé (ex. : nouvelle organisation du travail au sein des compagnies d'assurance : télétravail, réunions en visio, espaces de travail partagés, Paperless,...) « Nouveaux » facteurs de production (formation du L, machines technologiquement modifiées) - **progrès technique** incorporé [Exemple : ] Passage chez INFRABEL en 2019 d'aiguillages électromécaniques à un système numérique... Après 50 ans « Nous remplaçons le système de signalisation et les moteurs d\'aiguillage du côté sud de la gare de Bruxelles-Midi par un système entièrement informatisé : une opération indispensable pour garantir la fiabilité du système et la sécurité sur l\'axe ferroviaire le plus fréquenté du pays. - Renouvellement de nos cabines de signalisation - Renouvellement des moteurs de 170 aiguillages - Remplacement de 65 feux de signalisation - Pour garantir la fiabilité du système, l\'actuel système électromécanique datant de 1952 - Pour garantir la sécurité sur notre réseau - Pour permettre la mise en place du système européen de contrôle de la vitesse (ETCS) dans le futur » - Une image contenant texte, capture d'écran, diagramme, Tracé Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, diagramme, ligne Description générée automatiquement](media/image171.png) 6. **[Position d'équilibre de la firme dans le long terme ]** Quelle va être la combinaison optimale que la firme va choisir? Afin de produire cette quantité et donc quel est le point sur l'isoquante où je vais minimiser mes coûts \*= optimal Il faut absolument avoir une contraire sinon on ne produit rien car on achète ni machine/ni travailleurs Différence entre long et court terme = très important - Long terme : Le producteur peut choisir de faire varier le nombre de travailleurs et de capital - Court terme : Le capital reste fixe mais le nombre de travailleurs peut changer **Isocoût** C'est l'ensemble des combinaisons des facteurs de production (L, K) qui génère le [même] coût de production pour la firme Formulation algébrique : ![Une image contenant texte, Police, capture d'écran, nombre Description générée automatiquement](media/image173.png) Cette dernière relation représente **l'équation de la droite d'isocoût** Une image contenant texte, capture d'écran, diagramme, Police Description générée automatiquement Pour tracer la droite du graph, je peux prendre deux points au hasard Delta = variation ![Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, diagramme Description générée automatiquement](media/image175.png) Une image contenant texte, capture d'écran, diagramme, nombre Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, diagramme Description générée automatiquement](media/image177.png) Rappel : Quelle est la combinaison d'équilibre E, (L\*, K\*) qui minimise le coût total et qui permet de réaliser le niveau de production q1 ? Objectif : Minimiser CT = PL.L + Pk.k sous contrainte : q1 (L,k) Trouver sur l'isoquante où l'on peut minimiser les coûts Une image contenant texte, ligne, diagramme, capture d'écran Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, ligne, capture d'écran, diagramme Description générée automatiquement](media/image179.png) Quelle est la combinaison (L\*, K\*) choisie à l'équilibre? Une combinaison - sur l'isoquante correspondant à q1 - telle que la combinaison A ? Non, car cette combinaison de facteurs de production génère un coût total trop élevé CT2 Une combinaison - sur l'isoquante correspondant à q1 - telle que la combinaison B ? Non, car cette combinaison de facteurs de production génère un coût total trop élevé CT2 La firme choisira donc la combinaison E, (L\*, K\*) En ce point E, l'isocoût est tangent à l'isoquante correspondant au niveau maximum de production q1 que la firme souhaite réaliser. Annexe : A l'équilibre E, il y a donc égalité entre la pente de l'isocoût et la pente de la tangente à l'isoquante qui représente le TmS. Une image contenant Police, texte, ligne, diagramme Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, ligne, capture d'écran, diagramme Description générée automatiquement](media/image181.png) **\ ** **[CHAPITRE 6 : de la théorie de production à la théorie des coûts]** Chapitre important pour l'examen 1. **[Coût d'opportunité, coûts privés, externe et social ]** 1. **[Coût d'opportunité ]** - Le coût d'opportunité d'un bien ou d'un facteur de production est le prix de ce bien ou la rémunération de ce facteur de production dans le meilleur emploi alternatif possible - c'est le prix du renoncement Exemples : - Le coût d'opportunité d'un bien produit = la valeur, pour les consommateurs, des biens que l'on renonce à produire - Le coût d'opportunité pour l'étudiant d'1 année d'études supplémentaire = la rémunération à laquelle il renonce en s'engageant 1 an + tard dans la vie professionnelle (et pas seulement le minerval, les achats des manuels etc,...) Quand on loupe une année d'étude, on loupe un an de salaire à la retraite à 65 ans - Le coût d'opportunité pour l'épargnant qui ne place pas son argent à la banque = les revenus d'intérêt du placement bancaire 2. **[Coût privé , coût externe et coût social ]** Les firmes prennent des décisions économiques (investir, produire,...) sur base de leurs coûts privés (càd les coûts qu'elles supportent individuellement, à savoir PL L + Pk K). Mais les coûts privés ne tiennent pas compte des répercussions externes de l'activité des firmes sur d'autres agents économiques. En effet, les firmes, dans leurs calculs, ne prennent pas en compte les coûts externes que leur activité - qui génère des externalités négatives - fait supporter à d'autres firmes/individus. De même, elles ne considèrent pas les bénéfices externes qui pourraient résulter de leur activité - lorsque celle-ci génère des externalités positives - pour ces firmes/individus. Il faut donc calculer le coût social, càd le coût de l'activité de la firme pour l'ensemble de la société et pas seulement celui qu'elle supporte. [Exemple 1] L'activité de l'arboriculteur (dans un monde sans pesticide) génère des externalités positives et donc des bénéfices externes pour son voisin, l'apiculteur. Cependant, il n'en tient pas compte lorsqu'il fixe sa production. Il ne tient compte que de son coût privé Bénéfice externe pour la société : un monde sans pesticide et les biens qu'ils apportent Une image contenant texte, capture d'écran, Police Description générée automatiquement [Exemple 2] 2 firmes (A et B) situées le long du même cours d'eau A, située en amont, pollue le cours d'eau. B, qui utilise cette eau dans son procédé de production, doit faire face à des coûts d'épuration importants. La firme A ne tiendra pas compte, dans son calcul économique, des coûts externes que son activité fait supporter à la firme B (ou à la collectivité) ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police, ligne Description générée automatiquement](media/image183.png) Problème : les coûts sociaux ne sont pas égaux aux coûts privés L'existence de bénéfices ou de coûts externes conduit à ne pas utiliser les ressources économiques de manière optimale Lorsque une firme génère des bénéfices externes, elle aura tendance à sous-produire par rapport à l'optimum social Lorsque une firme génère des coûts externes, elle aura tendance à sur-produire par rapport à l'optimum social Ceci justifie certaines interventions des pouvoirs publics pour restreindre ou encourager certaines activités économiques (à externalités négatives ou positives). Ces interventions peuvent prendre la forme de *taxes* et de *subventions* « correctrices », ou encore de réglementations (usage de technologies moins polluantes, restriction du niveau de production). Elles sont là pour faire coller le coût social au coût privé Rappel : B&S à externalités \> 0 / *méritoires* (enseignement, soins de santé) et à externalités \< 0 / *non méritoires* (tabac, alcool) Ex : tabac, coût des cigarettes -- plus tard cancer, c'est moi qui avec mes impôts vais devoir payer les soins médicaux = coûts externes car moi je ne fume pas Les voyages en avion c'est fort polluant = coût pour toute la société Problème d'équité : si on augmente le prix des billets, les classes moyennes ne sauront plus partir mais les riches continueront à voyager à gogo Si l'on reprend l'exemple des firmes A et B situées le long du même cours d'eau, comme : le Coût social \> Coût privé, en se basant sur le coût social, la firme A devrait réduire son niveau de production. Elle réduirait ainsi la pollution de l'eau. En se basant sur son seul coût privé, la firme A produira donc trop compte tenu des coûts externes que sa production génère pour la firme B (qui utilise l'eau polluée par A). L'Etat pourrait ainsi inciter la firme A à réduire sa production en la taxant. Cette taxe qui augmenterait les coûts de l'entreprise conduirait celle-ci à produire moins. Ceci permettrait le retour vers une allocation des ressources « optimale » 2. **[Coût total à court terme, coûts fixe et variable ]** Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement - Je suis obligé de payer mes coûts fixes peu importe le niveau de production - Coûts variables (CV) - **Frais de personnel** ![](media/image185.png) , taxes sur la production, coût des matières premières, de l'énergie,... - Ces coûts dépendent du niveau de la production - Coûts fixes (CF) - Frais d'administration, frais de loyer et d'assurances, d'entretien, **amortissement du capital et intérêts** - Ces coûts sont indépendants du niveau de la production. Si le niveau de production était nul, la firme devrait payer les coûts fixes ![Une image contenant texte, nombre, Police, calendrier Description générée automatiquement](media/image187.png) Coût total (CT) = Coût fixe (CF) + Coût variable (CV) Une image contenant texte, diagramme, capture d'écran, Tracé Description générée automatiquement - Coût fixe représenté par une droite horizontale qui est constante - Coût variable est lié à la productivité marginale du travailleur - Coût total : je déplace la droite CV vers le haut avec la largeur de l'axe q et CF,CV,CT 3. **[Coûts moyens et coût marginal ]** 3. **[Les coûts moyens ]** ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement](media/image189.png) CM = coût moyen Une image contenant texte, capture d'écran, nombre, Police Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, diagramme, capture d'écran, ligne Description générée automatiquement](media/image191.png) Une image contenant texte, capture d'écran, diagramme, ligne Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, diagramme, ligne, capture d'écran Description générée automatiquement](media/image193.png) Une image contenant texte, diagramme, ligne, Tracé Description générée automatiquement La courbe du CM est toujours au-dessus de la courbe de CVM car pour trouver le coût moyen total il faut ajouter le coût fixe 4. **[Le coût marginal ]** ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement](media/image195.png) \^ = delta Une image contenant texte, capture d'écran, nombre, Police Description générée automatiquement Observation : le Cm qui diminue et puis le CMV qui augmente ![Une image contenant texte, diagramme, ligne, Tracé Description générée automatiquement](media/image197.png) Une image contenant texte, diagramme, ligne, Tracé Description générée automatiquement Cout marginal après avoir passé q0 va réaugmenter ![Une image contenant texte, diagramme, ligne, Tracé Description générée automatiquement](media/image199.png) 4. **[Relation entre coût marginal et productivité marginale du travail ]** Le **Cm est**... quand la **PmL est croissante** (zone des rendements marginaux croissants). En effet, lorsque les rendements marginaux sont croissants (PmL croissante), la firme a besoin de moins en moins de travailleurs pour produire une unité supplémentaire du bien. Ceci réduit donc le coût de l'unité supplémentaire produite. Le Cm est décroissant. Le **Cm est**... quand la **PmL est décroissante** (zone des rendements marginaux décroissants). En effet, lorsque les rendements marginaux sont décroissants (PmL décroissante), la firme a besoin de plus en plus de travailleurs pour produire une unité supplémentaire du bien. Ceci augmente donc le coût de l'unité supplémentaire produite. Le Cm est croissant Une image contenant texte, capture d'écran, nombre, Police Description générée automatiquement **[ANNEXES : ]** ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police, Tracé Description générée automatiquement](media/image201.png) Une image contenant texte, capture d'écran, Police, conception Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, Rectangle, Police Description générée automatiquement](media/image203.png) **[CHAPITRE 7 : La concurrence parfaite]** **Rappel : système économique** **Système capitaliste pur** Pas d'intervention des pouvoirs publics sauf pour produire les B&S publics purs (défense nationale, justice, éclairage public,...) Chaque individu poursuit des fins égoïstes mais, conduit par une « main invisible », réalise les fins les plus avantageuses pour tous = principe d'Adam Smith → Système de prix Il faut que tous les marchés soient en concurrence parfaite **Système néo-capitaliste, mixte** **Système collectiviste** 1. **[Caractéristique de la concurrence parfaite ]** I. *Aucun individu ou groupe d'individus ne peut, par sa propre action, influencer le prix du B&S qu'il achète ou qu'il vend car* - \...\..... nombre d'acheteurs et de vendeurs → chacun ne représente qu'une part infime du marché (concurrence « atomistique ») - Chacun achète/vend des B&S parfaitement \...\...\...\...\...\..... Rmq.: biens identiques dans la composition mais vendus sous deux marques ≠ → différenciation → concurrence imparfaite - Les acheteurs se tournent vers les vendeurs qui pratiquent les prix les + bas. Les vendeurs vendent aux acheteurs prêts à payer le prix le + élevé → cela suppose une information parfaite sur les prix Le prix fixé sur le marché constitue, pour la firme, **une donnée** qu'elle n'est pas capable de modifier par sa propre action II. *Les facteurs de production, recherchant la plus haute rémunération, sont juridiquement libres de passer d'une utilisation à l'autre, d'un secteur/branche d'activités à l'autre* 2. **[Position du marché d'équilibre à court terme ]** 3. **[La position d'équilibre de la firme à court terme ]** 1. **[La position d'équilibre de la firme ]** Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement](media/image209.png) Une image contenant texte, capture d'écran, nombre, affichage Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement](media/image212.png) Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, diagramme, Police Description générée automatiquement](media/image214.png) Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, diagramme Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, ligne, diagramme, Tracé Description générée automatiquement](media/image217.png) Une image contenant texte, capture d'écran, nombre, Police Description générée automatiquement 2. **[La courbe d'offre à court terme du concurrent parfait ]** ![Une image contenant texte, ligne, diagramme, Tracé Description générée automatiquement](media/image219.png) Une image contenant texte, Police, capture d'écran, blanc Description générée automatiquement Cette relation entre le prix et la quantité produite correspond à la courbe d'offre **L'offre est donc représentée par la partie croissante du Cm** L'offre indique, pour un prix donné, la quantité maximale que le producteur accepte d'offrir 4. **[La courbe d'offre à court terme du marché ]** C'est la somme (horizontale) des courbes d'offre individuelles des firmes L'offre du marché représente, pour chaque prix unitaire, la quantité que l'ensemble des producteurs mettent sur le marché. L'offre se représente par une droite. ![Une image contenant ligne, capture d'écran, Tracé, diagramme Description générée automatiquement](media/image224.png) Une image contenant texte, capture d'écran, Police, ligne Description générée automatiquement 5. **[Equilibre du marché et de la firme à court terme ]** ![Une image contenant texte, diagramme, ligne, Tracé Description générée automatiquement](media/image229.png) Une image contenant texte, diagramme, ligne, capture d'écran Description générée automatiquement ![Une image contenant diagramme, texte, ligne, Tracé Description générée automatiquement](media/image231.png) Sur le marché, le prix d'équilibre (p0 ∗ ) se fixe par la rencontre de l'offre et de la demande Ce prix s'impose aux concurrents parfaits comme une donnée Chaque firme fixe sa production d'équilibre (q0 ∗ ) en maximisant son profit (π) c'est-à-dire lorsque : Une image contenant texte, Police, capture d'écran, ligne Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police Description générée automatiquement](media/image233.png) 6. **[Impact d'une hausse de la demande sur la position d'équilibre du marché et de la firme à court terme ]** Une image contenant texte, diagramme, ligne, Tracé Description générée automatiquement Si la demande ↑ : D → D' (par ex suite à une modification des goûts des consommateurs), TACRE, alors - le prix d'équilibre du marché ↑ : p0 ∗ → p1 ∗ - la quantité d'équilibre du marché ↑ : q0 ∗ → q1 ∗ - Chaque firme ↑ donc son volume de production suite à l'augmentation du prix, ce qui conduit à rétablir l'équilibre entre l'offre et la demande du marché 7. **[Analyse à long terme de la position d'équilibre du marché et de la firme ]** **Dans le long terme,** Tous les facteurs de production sont variables Les firmes existantes peuvent ↑ ou ↓ la taille de leurs installations (L, K) encore appelée échelle d'opération De nouvelles firmes peuvent être créées *Pourquoi cette entrée dans une branche d'activité de nouvelles firmes?* Parce que les firmes présentes réalisent un profit dans le court terme ![Une image contenant texte, diagramme, ligne, Tracé Description générée automatiquement](media/image235.png) 2. **[L'équilibre du marché et de la firme à long terme ]** Supposons l'entrée de nouvelles firmes dans la branche d'activité : Hypothèses - Les courbes de Cm et de CM de la firme représentative ne changent pas suite au passage du court terme vers le long terme - Toutes les concurrents parfaits ont les mêmes coûts - *Illustration graphique de l'entrée de nouveaux concurrents parfaits* - Déplacement de la droite d'offre du marché vers la droite Une image contenant texte, ligne, diagramme, capture d'écran Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement](media/image237.png) L'entrée dans la branche de nouvelles firmes cesse lorsque Ceci se réalise lorsque la firme représentative est en (p3 ∗ - q3 ∗ ) où : - Rm = Cm et 𝜋𝑚 = 0 et - RM = CM et πM = 0 et donc π = 0 Si le profit devient nul pour chaque concurrent parfait, de nouvelles firmes ne viendront plus s'établir dans la branche et l'entrée cesse 3. **[La rente économique]** Une image contenant texte, diagramme, Tracé, ligne Description générée automatiquement *Quel est l'équilibre de la concurrence parfaite dans le long terme lorsque les firmes d'une branche ne produisent pas toutes dans les mêmes conditions de coût ?* - **Firme A** : représentative des premières entreprises qui se sont installées dans la branche. Elles ont pu choisir les meilleurs facteurs de production (travailleurs qualifiés, terres fertiles,...) → coûts faibles - **Firme B** : représentative des entreprises installées plus tard et ne disposant plus que des facteurs de production moins performants (dont terres moins fertiles) → coûts + élevés (arrosage, engrais,..) Au début du processus d'entrée dans la branche, les deux types de firmes dégagent un profit positif. Dans ces conditions, jusqu'à quand de nouvelles firmes vontelles s'établir dans la branche (en type B) Jusqu'au moment où l'offre du marché se situe en O2 et le prix du marché d'équilibre se situe en p2 ∗ Ce prix p2 ∗ correspond au minimum du CM de la firme de type B Les firmes de type B ne réalisent donc plus de profit, puisque en p2 ∗ , on observe p ∗ = RM = Rm = Cm = CM et donc RM = CM Mais pour les firmes de type A, au prix p2 ∗ , le profit ne disparaît pas car p ∗ = RM = Rm = Cm \> CM et donc RM \> CM ![](media/image239.png) Ce profit qui subsiste à long terme pour les firmes de type A (qui ont des avantages de coûts) s'appelle la **rente économique** **[CHAPITRE 8 : Les formes d'imperfection de la concurrence -- le monopole]** 1. **[Imperfection de la concurrence ]** 1. **[Droite de demande en concurrence parfait]** Le concurrent parfait fait face à une droite de demande horizontale (parfaitement élastique) En effet, la firme est trop petite pour avoir, par son seul comportement, une influence sur le prix de vente de son produit. Si elle augmente le prix, elle perd toute sa clientèle. Une image contenant diagramme, ligne, Tracé, texte Description générée automatiquement Le concurrent imparfait fait face à une droite de demande décroissante (relation inverse p et q) En effet, la firme peut influencer le prix de vente de son produit. Si elle augmente son prix, elle ne perd pas toute sa clientèle. Exemple : Différenciation du produit et prix Marché d'un produit donné (ex.: confiture) sur lequel rivalisent plusieurs producteurs, chacun proposant sa marque : A, B et C. Chacun d'eux garde un certain contrôle sur son prix. Si le producteur du produit A augmente son prix, il ne perd pas toute sa clientèle car pour les consommateurs, le produit A est différent des produits B et C. ![Une image contenant texte, ligne, diagramme, capture d'écran Description générée automatiquement](media/image241.png) 2. **[Les différentes formes de concurrence imparfaite ]** **Monopole** - seul producteur de sa branche → pas de produit assez proche du sien pour pouvoir lui être substitué (ex. : marché des médicaments sous brevets) - parfois contrôlé par l'Etat (cf. monopole naturel) **Oligopole** - petit nombre de vendeurs (ex. duopole) - avec produits homogènes (ex.: marché de l'acier, ciment, essence) - avec produits différenciés (ex.: marché de l'automobile, cigarettes) **Concurrence monopolistique** - nombreux vendeurs - avec produits différenciés (ex.: marché des eaux, lessives,...) 2. **[Monopole ]** Le monopoleur est le seul producteur dans sa branche et fournit un **produit sans proche substitut**. Il dispose d'un degré de contrôle sur son prix, d'un pouvoir de marché. 1. **[Les raisons de l'existence du monopole : les barrières à l'entrée ]** **[2.2 la demande du monopoleur. Distinction entre Rm et RM ]** Une image contenant texte, capture d'écran, Police, diagramme Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, ligne, diagramme Description générée automatiquement](media/image243.png) La droite de Rm est deux fois plus pentue que celle de la RM : Si on écrit l'équation de la droite de demande comme suit Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement La recette marginale est deux fois plus pentue RT = recette totale ![Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement](media/image245.png) Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement Evolution de la recette totale suite à une hausse du prix Quand le monopole ↑ son prix, sa RT ↑ d'abord car il se situe dans la zone où la demande est rigide. L' ↑ du prix provoque une ↓ de la quantité demandée moins que proportionnelle. La RT atteint un maximum lorsque la demande est à élasticité unitaire (dans le barème : RT = 80 où p = 20 et q = 4) Si le monopoleur continue à ↑ son prix, la RT ↓ car il se situe dans la zone de demande élastique. L' ↑ du prix provoque une ↓ de la quantité demandée plus que proportionnelle. Le monopoleur qui désire un π maximum ne doit pas réclamer à sa clientèle le prix le + élevé possible car il risquerait de ne plus rien vendre et sa RT deviendrait nulle.µ **[2.3 La position d'équilibre du monopole ]** ![](media/image247.png) La relation quantité prix c'est la droite de demande Une image contenant texte, ligne, diagramme, Tracé Description générée automatiquement Ici, le prix d'équilibre est supérieur au coût marginal ![Une image contenant texte, diagramme, ligne, Tracé Description générée automatiquement](media/image249.png) Le coût marginal coupe le coût moyen à son minimum Une image contenant texte, diagramme, ligne, capture d'écran Description générée automatiquement ![Une image contenant texte, capture d'écran, nombre, Police Description générée automatiquement](media/image251.png) Quand le profit est le + grand, on est en situation d'équilibre 3. **[Monopole et utilisation efficace des ressources]** Les ressources économiques sont rares → il faut les utiliser de façon « efficace ». Ceci implique que chaque bien doit être produit jusqu'au moment où le coût marginal de la dernière unité produite égalise le prix que les consommateurs sont prêts à payer pour l'acquérir. Cette condition est satisfaite en concurrence parfaite [mais pas en concurrence imparfaite], notamment pour le monopole Une image contenant texte, Police, blanc, typographie Description générée automatiquement Le prix d'équilibre du monopole est supérieur au coût marginal Le monopole vend une quantité plus faible et à un prix plus élevé qu'un ensemble de concurrents parfaits dans les mêmes conditions d'offre et de demande Cette comparaison est [soumise à deux hypothèses] : La courbe de demande du monopole se confond avec la courbe de demande du marché en concurrence parfaite. La courbe de coût marginal du monopole correspond à la courbe d'offre du marché en concurrence parfaite. ![Une image contenant texte, ligne, diagramme, Tracé Description générée automatiquement](media/image253.png) On compare l'offre et la demande du marché **[\ ]** Surplus du consommateur : correspond à la différence entre le prix d\'équilibre du marché et le prix que le consommateur est disposé à payer ![Une image contenant texte, ligne, diagramme, capture d'écran Description générée automatiquement](media/image255.png) En synthèse, la **concurrence parfaite** est plus avantageuse pour le consommateur car : Le monopole vend des quantités plus faibles et à un prix plus élevé qu'un ensemble de concurrents parfaits dans les mêmes conditions d'offre et de demande ce qui implique que - Le surplus du consommateur en monopole est plus petit qu'en concurrence parfaite Une image contenant texte, capture d'écran, Police, nombre Description générée automatiquement

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