Les Comportementalismes PDF

les comportementalismes objectif : introduire les théories explicatives du comportement développées dans la première moitié du 20e et absorbées par les neurosciences contemporaines les modèles cognitivo-comportementaux s’appuient sur les relations interpersonnelles soignants-patients et s’alimente...

les comportementalismes objectif : introduire les théories explicatives du comportement développées dans la première moitié du 20e et absorbées par les neurosciences contemporaines les modèles cognitivo-comportementaux s’appuient sur les relations interpersonnelles soignants-patients et s’alimentent de ces théories comportementalistes L’HABITUATION situation concrète : rendre visite à des amis qui habitent à côté d’une voie ferrée on est alertés alors qu’on n’y prête pas attention si on est habitués stimulus et réponse : stimulus : changements de l’environnement qui modifient notre activité pour les distinguer de ceux qui n’ont aucune influence exemple : dans un amphi, les bruits de clavier ne sont pas des stimulus, contrairement à une porte qui va claquer fortement réponse : comportement qui suit le stimulus ici dans l’exemple : la réaction d’orientation vers le stimulus et, la réaction d’orientation disparaîtra si aucun signe de danger n’est évalué le comportement d’alerte : lorsqu’on évolue dans un environnement, celui-ci se modifie sans cesse (variations de la lumière, température) l’ê humain est équipé de systèmes perceptifs qui lui permettent de capter ces changements beaucoup de changements n’ont aucune influence sur notre comportement alors que d’autres provoquent une modification de notre activité, un comportement d’alerte où nous portons attention à ce stimulus, ce changement extinction de la réponse : exemple : des travaux commencent au milieu du cours, au début on va avoir une réaction d’orientation et une perturbation de l’activité progressivement, les bruits des travaux perdent leur qualité de stimulus et ne modifieront plus les comportements des individus il y a une extinction de la réponse d’orientation au stimulus la première forme d’apprentissage : l’habituation est la 1e forme d’apprentissage que vit tout organisme constitué d’un système nerveux (les animaux et non les plantes) il réagit au stimulus par une réaction d’orientation et décide s’il doit mettre en place une réponse ou non les 3f : les réponses de base chez les animaux sont de 3 ordres, liées à leur survie : ​ FIGHT : ils combattent un éventuel prédateur ou agressent une proie ​ FLIGHT : ils fuient un éventuel prédateur ​ FREEZE : ils sont terrassés par le changements et se figent, sais pas cmt réagir adaptation au milieu : l’habituation est une composante fondamentale de l'adaptation au milieu ce processus désencombre des réactions inutiles qui peuvent épuiser les phénomènes de concentration pourraient être expliqués par cette capacité : ne faire attention qu’aux stimulus indispensables à la conduite de l’activité en cours en s’habituant à ceux inutiles dysfonctionnement de l’habituation : troubles de l’attention et TDAH : incapacité à inhiber les réactions d’alerte et réponses ces troubles correspond à des personnes insécures, qui ne parviennent pas à stabiliser l’environnement dans lequel ils évoluent : sont en perpétuelle alerte troubles de l’endormissement : incapacité à s’habituer à l’environnement, faire que tout changement de celui-ci ne soit considéré comme un stimulus les compétences précoces du nouveau né : utilisation expérimentale de l’habituation : années 1980, utilise ce processus pour étudier les capacités perceptives des petits méthode : mis des premiers-nés devant un écran blanc et le regard est retranscrit sur l’écran écran blanc : promène son regard de façon aléatoire cercle bleu : accroche du regard et fait le tour du cercle : stimulus puis loi de l’habituation : perte de qualité du stimulus le regard balaie à nouveau tout l’écran on met un carré bleu les touts petits ont un début de compétence géométrique, ils distinguent le cercle et carré de ce fait, il y a eu de nombreuses recherches : ➔​ distingue certaines formes mais par le carré du rectangle ➔​ distingue les couleurs primaires ➔​ distingue un certain nombre puis plus car c’est beaucoup (au bout de 6) ➔​ discrimine la voie de ses proches de celles des autres LE CONDITIONNEMENT PAVLOVIEN, TYPE 1 : Pavlov : prix Nobel de Psychophysiologie en 1904 physiologiste russe qui s'intéresse aux sécrétions du système digestif (salivation) il met en correspondance la quantité de salive sécrétée par un organisme en fonction de la quantité de nourriture apportée un modèle animal, le chien : mesure la qt de salive sécrétée par un chien en fonction de la quantité de poudre de viande la salivation du chien à la présence de nourriture dans sa gueule est un réflexe stimulus inconditionnel (SI) : viande réponse inconditionnelle (RI) : salivation le SI → RI ne peut empêcher cette salivation on observe que les chiens avec qu’il a déjà travaillé salivent déjà alors que les autres non biais expérimental : la salivation spontanée fausse les mesures il comprend alors que les chiens salivent comme s’ils confondaient le stimulus blouse blanche avec viande : les propriétés de la viande se sont transférées à la blouse → va faire des expériences le conditionnement de type 1 : il va associer plusieurs fois un objet avec la nourriture et regarder ce qu’il provoque comme salivation en l’absence de nourriture stimulus neutre : initialement l’objet ne fait jamais saliver le chien stimulus conditionnel : l’objet qui fait saliver le chien, à condition d’avoir été associer à la nourriture réponse conditionnelle : réponse de salivation qui n’est pas initialement présente modèle général du conditionnement : 5 éléments sont nécessaires pour comprendre ce ‘transfert’ de propriétés le métronome est un stimulus neutre (SN) au départ la viande est un SI et provoque une salivation RI (réflexe) le SN est associé plusieurs fois avec le SI le SN est un SC et il provoque seul une RC schéma du conditionnement : SI → RI ​ ​ SN + RI → RI répété x fois ​ ​ SC (SN) → RC but du conditionnement : créer de toute pièce un comportement artificiel chez un animal​ → comportement qui n'appartient pas à son répertoire à l'état sauvage Pavlov a montré comment un animal fait un apprentissage (nouveau comportement) a contribué à la naissance de la psycho-physiologie (apprentissage-salivation) synthèse : le conditionnement crée un lien artificiel SN-RI il concerne tous les animaux : paramécie à l’ê humain le RC est mesurable conditionnement repondant ou de type 1 propriétés du conditionnement pavlovien : conditionnement rétrograde impossible : si on présente le SN une fois le SI présenté, le conditionnement ne se met pas en place le métronome après la viande généralisation du stimulus conditionnel : l'animal généralise le SC il salivera a des rythmes plus lents ou plus rapides du métronome que le rythme avec lequel il a été conditionné discrimination du stitmulus conditionnel : lors de l’apprentissage, on présente un rythme rapide du métronome et on associe la nourriture, le chien salivera au métronome rapide après de l’apprentissage on présente un rythme lent du métronome jamais associé à la nourriture, le chien ne salivera jamais au son du métronome lent extinction de la réponse : après quelques temps sans apprentissage, le chien salive de - en - en présence du SC (métronome) jusqu’à une disparition SC redevient SN : extinction récupération spontanée : la réponse éteinte n’a pas disparue : 1 seule présentation associée du SN et SI pour récupérer une SC forte l’oubli n’est pas un effacement mais un lien perdu qui est récupéré + rapidement au 2e apprentissage le déconditionnement : si on présente le SC mais qu'on ne lui associe plus jamais le SI, on provoque une extinction de la réponse → l’animal désapprend la réponse conditionnement par 1 seule présentation SN/SI : dans des circonstances bien particulières un apprentissage massif peut se produire à une seule association SN et SC des apprentissages pathologiques associés : le stress post traumatique SPT ​ personne dans une routine métro-boulot-dodo ​ subit un attentat et voit des personnes mortes et blessées ​ montée d’angoisse qui la paralyse à l’entrée du métro ​ crise d’angoisse dès qu’elle s’approche de tout transport en commun explication : avant l’attentat, bouche de métro : SN pendant l’attentat, association massive SN-SI (explosion) qui provoque une angoisse, RI il y a eu un conditionnement en une fois par généralisation du stimulus, toute situation de transport provoque une RC déconditionnement par confrontation progressive du SC travail du psy qui présente le SC plusieurs fois à la personne qui observe une absence de SI (explosion) la réponse d’angoisse diminue et disparaît (RC) les phobies : on peut supposer que les phobies sont le résultat des conditionnements pavloviens subis provoquant des réponses inadaptées souvent dû à une généralisation du SC les techniques de déconditionnement peuvent être utilisées pour obtenir une extinction on peut créer une phobie expérimentale : on présente un animal et met des bruits effrayants pour le bébé par généralisation, le bébé commence à en avoir la phobie nous sommes tous des chiens de Pavlov : encore les émotions : les réponses conditionnées sont des réponses émotionnelles réponse physiologique conditionnée : accélération cardiaque, hyperventilation, tension musculaire et sudation toutes ces réponses organiques corollaires avec les émotions et activent le système parasympathique, en particulier les muscles lisses, qui ne participent pas à la locomotion mais à l’activation des grandes fonctions vitales et qui sont en jeu dans les mobilisations posturales et émotionnelles la publicité, fille de Pavlov : des images peuvent être proches du SI provoquant des RI pour rendre sympathique des images, qui sont SN chez le bébé, il faut les associer à des stimulus provoquant la sympathie plus universel ! c’est le métier de base du publicitaire il prend un nouveau sigle que nous ne connaissons pas et qui nous est indifférent il l’associe plusieurs fois à un SI qui provoque une RI et obtient au bout du compte notre salivation : le SN devient SC​ → il a rendu le sigle sympathique puis il faut développer nos comportements d’achat remarque : on est dans une civilisation où nos réactions émotionnelles sont conditionnées par la répétition d’association de mots, d’images et d’émotions provoquées ce que nous croyons être au + proche de notre sensibilité doit être une grande part à la prescription émotionnelle sinon comment expliquer ces engouements collectifs ? L’ASSOCIATIONNISME : J.B Watson : prof américain de psychologie qui a développé le conditionnement classique de Pavlov de la musculature lisse (émotions) vers la squelettique (motricité) but : mettre en place des apprentissages moteurs chez tout organisme contemporain du fordisme et initie toute cette pensée de rationalisation du travail humain → prédire et contrôler le comportement premier théoricien du management et inspire encore aujourd’hui ces pratiques de ‘gouvernance’ des employés l’apprentissage moteur par répétitions : les répétitions permettent de mieux maîtriser ces actes ses apprentissages moteurs sont expliqués par la théorie associationniste de Watson la méthode consiste à découper le geste général en plusieurs segments crawl : mouvements des bras, des jambes bras en mouvement droite, gauche, en extension, poussée dans l’eau l’apprentissage se fait des mouvements simples aux + complexes une fois chaque élément maîtrisé, ils seront associer 2 par 2 jusqu’à sans erreur etc B puis J / Bd Bg / Be Bp / Bde Bdp / Bge Bgp etc erreurs et fautes : l'associationnisme ne tolère pas les erreurs dans l'apprentissage​ l’élève le fait exprès, c’est une erreur volontaire, une faute méthode d’analyse par segmentation : dans les années 30 pour apprendre la nage à l’école et continue d’être appliquée dans les zoo pour dresser les animaux à faire des tours il s’agit de dressage schéma général d’une chaîne S-R : la réponse devient le stimulus déclencheur par répétition, on oblige la personne à considérer l’achèvement du geste précédent comme déclencheur du geste suivant réponse R1 allongement du bras → sensation d’étirement S1 → R2, immersion du bras → S2, sensation de la fin de la poussée de l’eau, etc. soient : R1 → [S1 → R2 → S2] → R1 par répétition, le nageur n’attendra plus les sensations mais chaque geste effectué deviendra le signal du geste suivant à faire : R1 → R2 → R1 → R2, etc cela s’automatise et devient le comportement moteur des bras le chaînage est complet chaque réponse de la chaîne devient le stimulus de la réponse suivante théorie S-R : le modèle de Pavlov, celui de Watson sont appelés théories stimulus-réponse (S-R) le stimulus provoque le comportement de l’organisme, qui subit l’environnement de manière passive généralisation, discrimination généralisation du stimulus : un individu apprenant à nager en piscine n’a pas besoin de réapprendre dans un lac, mer, rivière l’apprentissage se généralise à des environnements différents (S) cette généralisation de la réponse est le transfert c’est le but ultime de tout apprentissage scolaire généralisation de la réponse : non visé par l’apprentissage, l’individu apprend pendant d’autres comportements : obéir au prof, nouer des relations sociales avec les autres, etc discrimination du stimulus : nager en piscine (S1) apprend à nager en ligne droite la mer forme des baines et emmènent localement le nageur au large (S2), s’il veut nager en ligne droite, à contre courant, il s’épuise et se noie il doit mettre en oeuvre une nae parallèle au rivage cette discrimination des environnements S1 et S2 et des comportements adaptés est l’expert les applications sociales de l’associationnisme : apprentissages fractionnés et distribués : les exercices les apprentissages avec des répétitions courtes de fraction de comportements énéral avec de nombreuses séance relève de l'associationnisme pour éviter la fatigue et lassitude les séances sont distribuées dans le temps les exercices forment l’essentiel des apprentissages scolaires le marketing : chainage des comportements du consommateur nous avons vu avec Pavlov comment rendre un produit neuf sympathique pour le faire acheter (comportement moteur), il y a des étapes à franchir : ➔​ mettre à l’entrée da la surface deux jolies femmes ou hommes qui font cadeau d’un échantillon gratuit du produit ➔​ distribuer un prospectus avec une remise pour acheter le produit ➔​ le producteur a payé pour remplir à hauteur de regard le rayon de son produit avec une offre et le comportement a été préalablement conditionné à prendre le produit et le mettre dans le panier à une bonne probabilité de se reproduire ➔​ le produit acheté plusieur fois, toujours vu sympathique, est désormais une habitude d’achat le comportement d’achat a été dressé et façonné par l’environnement les thérapies de déconditionnement : les méthodes associationnistes sont de + en + proposées par les psy (addictions) on fractionne le comportement de fumer en autant de petits comportements successifs que l’on va tenter de modifier par exercice exemple : stress, on contrôle l’impulsion en intercalant un comportement avant la prise au lieu de cigarette au matin puis petit déjeuner : on inverse → façonner progressivement un nouveau comportement et faire baisser la consommation quotidienne LE CONDITIONNEMENT OPERANT W.B Skinner : prof de psycho à Harvard influencé par Pavlov et Watson : 3e grande figure du comportementalisme sa pensée continue d’influencer les pratiques dans les SH : éducation, marketing l’expérience de Thorndike : il connaît les travaux de Thorndike : enfermait des chats dans une cage munie d’un dispositif d’ouverture il place le chat dans la cage, et il est mis au régime on met de la nourriture à côté de la cage le chat déploie son répertoire de comportement (griffe, mordille) inévitablement, il appuie sur le mécanisme d’ouverture et sort on replace le chat et regarde le temps qu’il met pour ressortir au fur et à mesure, le chat élimine les comportements qui n’ont pas pour effet d’ouvrir la cage et conserve un seul comportement qui est celui d’actionner le mécanisme d’ouverture de + en + rapidement loi de l’effet : chez l’animal, dans un environnement, sont conservés les comportements dont les conséquences sont intéressantes et éliminés les comportement qui lui sont inutiles il révolutionne pourtant l’explication entre la réponse et le stimulus ce qui contrôle le comportement, ce n’est pas le stimulus placé avant la réponse mais le stimulus qui survient après la réponse contrairement à Pavlov et Watson, cette théorie serait une théorie réponse-stimulus c’est l’activité de l’animal qui provoque le changement de l’environnement, il ne subit pas l’environnement passivement les labyrinthes : loi testée avec de nouveaux dispositifs de laboratoires, avec des rats blancs les rats sont placés à l’entrée du labyrinthes qu’ils explorent ils parcourent beaucoup de distance et finissent par trouver la sortie avec de la nourriture après, les retours en arrière sont rare et ils sortent + rapidement puis, le rat prend le chemin le + court la loi de l’effet de Thorndike est vérifiée : les comportements utiles sont conservés on a développer des labyrinthes de + en + complexe pour éprouver la loi de l’effet des critiques sont émisent où les rats iraient vers la blouse de l’expérimentateur skinner met fin à la controverse en inventant un nouveau dispositif la boîte de skinner : Les pigeons savent-ils lire ? une boîte opaque, à la taille de l’animal, équipée d’une lampe et d’un haut parleur, un boutons poussoir, une mangeoire et une grille sur le plancher qu’on peut électrifier le tout relié à un enregistrement où la courbe se déplace à chaque appui de l’animal sur le levier dispositif actuel : la boite est connectée à un ordinateur qui enregistre les courbes d’apprentissage en fonction de ce que l’expérimentateur a écrit comme programme qui controle : ★​ allumage ou extinction de la lampe ★​ diffusion ou non d’un son ★​ arrivée d’une graine dans la mangeoire ★​ compote le nombre d’appuis sur le levier le modèle théorique : les changements dans l’environnement sont des stimulus il y a des stimulus présents avant l’appui sur le levier : lumière et son et présents après l’appui sur le levier : apparition nourriture, décharge électrique stimulus discriminateurs : lumière et son stimulus renforçateurs : nourriture et électricité réponse : appui sur le levier conditionnement opérant : théorie S-R-S stimulus discriminateur - réponse - stimulus renforcateur essais et erreurs : contrairement au condition de type 1 et à l'associationnisme, où l’individu est passif et subi l'environnement, ici il est actif et provoque des stimuli dans l'environnement cette activité est la caractéristique des programmes d’enseignement où les essais sont favorisés l’erreur fait partie de l’apprentissage et n’est pas considérée comme une faute mais comme faisant partie du processus d’apprentissage par essais et erreurs renforçateurs appétitifs et aversifs : les stimulus renforçateurs qui ont pour effet de faire augmenter la probabilité de réponse sont dit appétitifs aversifs : stimulus qui ont pour effet de faire baisser la probabilité de réponse des chaînes de réponses : on peut construire chez l’animal des chaînes de comportements artificiels complexes en aménageant l’environnement conduisant inévitablement à la produire les contingences de renforcement : 4 contingences expliquent l’apparition ou disparition des comportements comportement diminue, voire disparaît : contingence de punition comportement augmente et se maintient : contingence de récompense contingences de base : récompense : la réponse provoque l’apparition d’un stimulus appétitif; la proba de la réponse augmente punition positive : la réponse provoque l'apparition d’un stimulus aversif, la probabilité de la réponse diminue punition négative : la réponse provoque la disparition d’une stimulus appétitifs, la probabilité de la réponse diminue d’évitement : la réponse provoque la disparition d’un stimulus aversif, la probabilité de la réponse augmente la récompense, punition, extinction et évitement sont les contingences de renforcement sous stimuli discriminateurs expliquant la persistance ou disparition de comportement les renforçateurs chez les humains : une grande diversité les stimulus sociaux sont de puissant renforçateurs les réponses d’une personne deviennent les renforçateurs des comportements des autres les contingences de renforcement s’imbriquent les unes aux autres applications sociales : enseignement assisté par ordinateur : ne font que mettre en oeuvre les techniques behavioristes l’individu est placé dans un environnement d’exercices, il répond, sa réponse est sanctionnée les méthodes d’apprentissages par objectifs et qcm ont une base construite sur la théorie skinnérienne de l’apprentissage les jeux vidéos : bâtis sur une architecture comportementale l’appui sur tel ou tel bouton de la manette est sanctionnée par réussites ou échecs les jeux d’argent : jeux construit pour donner l’illusion à la personne qu’elle contrôle l’apparition du stimulus appétitifs par excellence dans notre société, l’argent une analyse rationnelle de l’environnement conduirait à éteindre immédiatement ce comportement du joueur l’organisation du travail : demeurent construits autour d’une architecture behavioriste et de contingences de récompenses et de punitions on peut penser à la manière dont les soignants obtiennent les comportements souhaités etc bon nombre de nouvelles méthodes de management ne sont qu’une reprise des méthodes behavioristes de contrôle du comportement les psychothérapies : ces thérapies sont des méthodes psychotérapeutiques construites sur les concepts comportementalistes il s’agit, par aménagement de l’environnement, d'obtenir de nouvelles réponses souhaitées ou de faire disparaître des réponses que la personne jugerait nocives la méthode ABA pour obtenir des comportements de personnes atteinte d’autisme ou de déficience intellectuelles profonde est entièrement construite sur les principes comportementalistes le coaching : la caricature de ces méthodes sont illustrées par le mouvement du coaching qui s’adresse au tout venant, ne souffrant d’aucune patho et qui souhaiterait se rendre conforme au comportement socialement désirable actuel ce sont des activités commerciales très récompensées pour les vendeurs le thérapeute espère que son patient pourra au + tôt se passer de lui le coach espère que son client ne pourra pas se passer de lui CULTURE GRAND PUBLIC le conditionnement dans les films : Pavlov : Orange mécanique propose une réflexion sur l'origine de la violence et la possibilité de son controle social entre liberté individuelle et sécurité collective Skinner : Mon oncle d’Amérique on suit l’histoire de vie de 4 personne de différents milieux un neurobiologiste illustre les comportements par des expériences faites en laboratoire avec des rats blancs CONCLUSION l’explication du comportement de l’individu se fait par les seuls élemnts observables de l’environnement, les stimulus les comportementalistes excluent de l’explication du comportement tout élément interne à l’individu (pensées, réflexions, motivation) les notions de mémoire, motivation, sentiment et intelligence ne sont pas des concepts explicatifs appropriés dans la théorie behavioriste les états mentaux sont inaccessibles à l’étude scientifique, une boite noire dont le contenu ne peut être étudié rationnellement paradoxe des théories behavioristes : théories sans psychologie dans les années 70, les boires de skinner vont disparaitre des laboratoires et laisser place à un nouveau paradigme explicatifs du comportement et des pensées Chomsky démontre l’incapacité du behaviorisme à expliquer un comportement humain aussi élaboré que celui du langage, bien différent d’un simple conditionnement, et apporra une critique radicale du comportementalisme ces théories behavioristes posent la question du libre arbitre et du déterminisme de nos comportements, de l’idée que l’on se fait de ce qu’est un ê humain on prête à skinner une déclaration : ‘donner moi un bébé, dites moi ce que vous voulez qu’ils deviennent à l'âge adulte, et j’arrangerai les contingences de renforcement pendant son éducation pour qu’il le devienne’ + qu’une théorie, le comportementalisme est une idéologie, le roman Walden 2 écrit par Skinner en montre les applications sociales et politiques, émancipatrices et totalitaires