K 1180 Premier Soin Théorie - Synthèse PDF
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Haute École Léonard de Vinci
Louise KOELTZ
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This document is a first aid theory and practice document. It covers the principles of first aid. It also includes the steps needed to assess a victim, to secure the scene, and how to respond to emergency situations..
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K 1180 - THEORIE PREMIER SOIN SYNTHESE INTRODUCTION -> Secourisme (ou premier soin) : aide ou traitement immédiat que l’on apporte à une victime qui a été blessée ou qui est subitement tombée malade avant l’arrivée d’une ambulance, d’un médecin ou d’une autre personne qualifié...
K 1180 - THEORIE PREMIER SOIN SYNTHESE INTRODUCTION -> Secourisme (ou premier soin) : aide ou traitement immédiat que l’on apporte à une victime qui a été blessée ou qui est subitement tombée malade avant l’arrivée d’une ambulance, d’un médecin ou d’une autre personne qualifiée. -> Accident : évènement indépendant de la volonté humaine, provoqué par une force extérieure agissant rapidement et qui se manifeste par un dommage corporel et/ou mental PRINCIPES DE BASE DU SECOURISME Un accident…. Que faire ? Mobilisation du : -> Savoir: connaissances physiologiques en lien avec la situation, connaissances des procédures internationales (ERC,…) -> Savoir-faire : Respect d’une procédure, respect des lignes de conduites internationales (ERC,…), bons gestes au bon moment -> Savoir-être : gestion du stress, attitude générale, focalisa° de l’attention et incitation à l’action,… La « nn-assistance à personne en danger » est punissable par loi , mieux vaut agir que de ne rien faire mais sans se mettre en danger -> Garder son calme : établir un climat de confiance et d’assurance vis-à-vis de la victime et des témoins en maîtrisant ses gestes et ses aroles, en s’adressant avec douceur à la victime mais aussi avec détermination, en agissant calmement de façon méthodique. Assurer la sécurité ( éviter le suraccident) Lieu : Neutraliser cause de l’accident, Ecarter tout danger, Evacuer les lieux si danger immédiat Soi-même : Connaître limites et ses compétences, utiliser le matériel de protection à disposition, se faire aider, se protéger… Victime : ne pas manipuler si non nécessaire, rassurer/maintenir en éveil, couvrir, Si suspicion de lésion cervicale: Maintien alignement tête-cou-tronc, Minerve – collier cervical, pas de minerve maintenir tête pdt 1ers soins, Eviter d’enlever casque (sauf arrêt respiratoire) … Témoins : écarter les personnes inutiles, déléguer certaines tâches Etablir un bilan -> Etablir un bilan : examen de la situation, menant à la reconnaissance d’un ensemble de signes qui vont conditionner l’appel (ou non) aux secours et les gestes à apporter à la victime 1. Primaire : bilan vital, recherche signe de vie Etat de conscience, respira° de la victime, pouls/coloration de la peau 2. Secondaire : bilan de la situation recueillir un maximum d’info Appeler les secours (112) Après le bilan (dans certains cas, après les 1ers soins) Précision des info données Personne la + compétente reste à côté de la victime Renseignement à donner aux secours : - Type et gravité d’accident - Lieu exact de l’accident (numéro rue/immeuble, borne kilométrique …) - Description précise des victimes (nb de victimes, sexe, âge, état général…) - Dangers potentiels (fuite de carburants, odeur de gaz, verglas…) Prévoir quelqu’un pour diriger secours, transmettre infos nécessaires, rester à disposition de l’équipe Donner les 1er soins Ceux que l’on dispense en toutes circonstances 1. Rassurer 2. Hygiène à respecter 3. Positionner la victime 4. Dégager les voies respiratoires 5. Maintenir en éveil 6. Surveiller l’évolution de l’état de la victime jusqu’à l’arrivée des secours 7. Faciliter l’intervention des secours Spécifiques à chaque situation ⚠RESPECTER LES REGLES ESSENTIELLES DE PREMIERS SOINS ⚠ LES MANIPULATIONS DE VICTIMES Quand placer en PLS : - Victime qui respire, inconsciente, qui n peut être surveillée - Pas de traumatisme important Avantages de la PLS : - Ouverture des voies respiratoires - Drainage du contenu gastrique assuré - Stabilité de la victime - Limitation perte de chaleur Les retournements : Evaluer le rapport coût/bénéfice cad victime consciente/inconsciente, contexte traumatique ou difficulté à réaliser le bilan primaire Nécessité de retourner sur le dos si besoin de rechercher signes de respi chez pers inconsciente, réaliser gestes d'urgence (RCP Principes généraux : Tourner le visage ve rs le ciel / Mettre l’épaule en extension pour faciliter la rotation / A réaliser à 2 en cas de traumatisme Du couché ventral à dorsal (face à la victime) : Mettre couverture avant retourneT. Se placer près du visage victime, étendre son bras et croiser sa jambe / Main gauche sous le bras G de la victime et venir saisir la nuque. Main droite sous la hanche / Faire rouler la victime / Freiner la chute Du couché ventral à dorsal (à l’opposé du sauveteur) Bras à 180° et croiser les jambes / Empoigner épaule et hanche la plus éloignée / Faire rouler vers le sauveteur / Freiner la chute du corps. Quand faut-il déplacer les victimes ? Uniquement en cas de risque de suraccident (càd lié a l’environnement ou aux témoins) et en dernier recours en cas d’accident grave (càd plaie grave et traumatisme) Méthode Rautek Méthode par les pieds TROUBLES RESPIRATOIRES – Le système respiratoire : notions d’anatomie et de physiologie Fonction principale : permette échange gazeux entre l’air et le sang (O2 et CO2) Physiologie du système respiratoire : Air Atm Air atm inspiré expiré -> Zone respiratoire : siège des échanges gazeux. Pour Azote 78% 78% être efficace, les échanges doivent rencontrer 2 condi° Oxygène 21% +/- 16% indispensables : grande surface de contact entre flux CO2 0,05% +/- 5% sanguin et l’air respiré / courte distance entre l’air inspiré Autres +/- 1% +/- 1% et le sang (0.001 mm) Dans les alvéoles pulmonaires, les échanges gazeux se réalisent par phénomène de diffusion: L’O2 et le CO2 passent à travers les membranes du milieu le plus concentré vers le moins concentré. On a la conscience et l’inconscience, une perte de connaissance, de conscience, de la mobilité. Les fonctions respiratoires et circulatoires peuvent être maintenues, syncope : perte de connaissance passagère. Phase de respiration : Inspiration = phase active Expiration = phase passive Au repos, le muscle inspiratoire principal est le diaphragme. A l’effort, on utilise les muscles respi accessoires (le sterno-cléido-mastoïdien, les scalènes) et les abdos -> Rythme respiratoire: enchaînement de cycle d’inspi/expi (12 à 14 cycles par minute pur Adulte) Une ventilation normale = ample, facile, régulière, spontanée et silencieuse. Si cette fréquence est augmentée, on parle de tachypnée Si cette fréquence est ralentie, on parle de bradypnée Si la respiration est gênée, on parle de dyspnée Si la respiration est arrêtée, on parle d’apnée Comment vérifier ventilation ? Libérer voies respi : mise en extension vers l’arrière pour ouvrir les voies respiratoires VES : Voir Entendre Sentir (doit durer 10sec max) Volumes et capacités respiratoires : -> Volume courant : qté d’air inspirée et expirée au repos VC = 500mL -> Volume de réserve inspiratoire : qté d’air pouvant encore être inspirée après une inspi normale (VRI = 3100ml) -> Volume de réserve expiratoire : qté d’air pouvant encore être expirée après une expi normale (VRE = 1200 mL) -> Volume résiduel : qté d’air restant dans les poumons après une expi max (VR=1200mL) -> Capacité pulmonaire totale : VC+VRI+VRE+VR (CPT = 6000mL) -> Capacité vitale : VRI+VC+VRE (CV = 4800mL) -> Ventilation/minutes = VC x Fréq. Respi = Vair/min 500 mL x 14 = 7000ml/min Régulation respi se fait de façon autonome au niveau du Pont et du bulbe Rachidien 3 conditions pour que la respiration soit efficace : - apport suffisant en O2 - Système respiratoire fonctionnel bulbe rachidien intact Signes de détresse respiratoire Signe de détresse respiratoire ADULTE NOURISSON - Augmentation de la fréquence - Cyanose (teint bleuté) respiratoire - Tirage costal - Tirage avec les muscles accessoires - Dilatation de l'orifice des narines à chq inspi - Respi paradoxale - Augmentation de la fréq respi - Dyspnée - Angoisse / agitation Que faire ? -Arrêt exercice -Désencombrer (toilette nasale) -Donner oxygène -Consulter pédiatre / aller aux urgences / appel - Patient assis – membres sup en appui sur une secours surface dure -Expi lèvres pincées -Appel secours Recherche des signes : - Respecter posi° du patient - Regarder saturation en oxygène - Compter une fréq respi (palpation de la cage thoracique) càd compter le nb de cycle respi pdnt 15sec et d’ensuite multiplier par 4 pour avoir la fréquence/minute - Balancement thoraco-abdominal (contraction abdo et muscles du cou) détresse respiratoire urgence vitale risque : arrêt cardiaque : prévenir rapidement au SAMU – Obstructions des voies respiratoires Objet engagé dans les voies respi respi est altérée ou, dans cas les + graves, arrêtée. Modérée : capable de parler, tousser mais difficulté à respirer. appeler le 112 si les symptôme persistent Sévère : incapable de parler, tousser et respirer. appliquer manœuvres de désobstruction : 5 tapes entre les scapula, victime penchée en avant puis 5 Heimlich (compressions abdominales) Si la manœuvre ne fonctionne pas, alors alonger la victime sur le dos et RCP (sans insuflation) Cas particuliers : Femmes enceinte / Obèse : 5 tapes entre les scapula alternées avec 5 CT et bébés : 5 tapes alternées avec 5CT avec 2doigts sur ½ inf du sternum – Souffle coupé -> Souffle coupé : Difficulté respiratoire ( voir arrêt momentané) suite à un coup porté à la hauteur de l’estomac ou de la poitrine ;ou suite à une chute sur le dos, le thorax ou le ventre Traitement : Respecter et soutenir au mieux posi° initiale de la victime Suspecter lésion traumatique ou douleur Encourager une respiration lente et ample Surveiller la victime jusqu’à la récupération complète Appeler 112 en cas d’aggravation ou de récupération incomplète – Asthme -> Asthme : maladie respi qui se manifeste par des périodes au cours desquelles les voies aériennes se rétrécissent. - Bronchospasme - inflamma° muqueuse bronchique - hypersécrétion Signes : Toux sèche, Dyspnée, Respiration sifflante, Cyanosé, Anxiété, difficulté de parler Facteurs de risque : Foyers infectieux, Contact avec allergène, Stress, Milieu environnemental, pollu°, Effort physique, Tabac … Traitement : Eviter le suraccident Adapter la position de la victime (assis, pencher en avant, mains sur genoux pour faciliter respi) Donner aérosol à la victime Envisager l’appel au 112 Couvrir Vérifier les fonctions vitales Appeler 112 si : 1ère crise, victime ne peut plus parler, ne répond pas au traitement, déjà hospitalisée, admise soins intensifs pour asthme Comment bien utiliser un aérosol/doseur ? Expirer / Mettre embout aérosol en bouche et serrer avec les lèvres / Inspirer lentement et profondément / Rester 2-3 sec en apnée / Expirer – Crise d’hyperventilation -> Crise d’hyperventilation (ou tétanie) : rythme respiratoire accéléré et amplitude respiratoire diminuée Conséquences physiologiques : élimination importante du CO2 présent dans l’organisme stress, émo° fortes facteurs déclencheurs / amplificateurs de crise d’hyperventilation Signes : Respi rapide et superficielle agitation et angoisse fourmillements (visage et mains) crampes (visage et mains) vertiges et parfois évanouissement Traitements : Amener la victime dans un endroit calme Rassurer, calmer la victime Aider victime à contrôler sa respi = respirer dans un sachet pour ↗ taux de CO2 dans l’organisme à valeur normale Appel des secours : s’il s’agit d’une 1ère crise ou si état victime ne s’améliore pas TROUBLES CARDIAQUES – Le système cardio-vasculaire : notions d’anatomie et de physiologie 3 composantes du systM circulatoire : coeur, sang et vaisseaux sanguins Rôle du cœur : permettre sang de transporter O2, CO2 et substances nutritives dans l’organisme Localisa° du cœur : entre poumons, sous le sternum, sur le diaphragme La circulation : 2 circuites différents Petite circula° (pulmonaires) Rôles : Transfert gazeux (O2 / CO2) entre tissu sanguin et le milieu extérieur Grde circula° (générale ou systémique) Rôles : Vascularisa° des tissus et des organes 3 types de vaisseaux sanguins : artères, veines, capillaires Composi° sang : partie liquide (plasma, 900g/litre), partie solide (cellules : globules rouges, globules blancs, plaquettes) Fréq cardiaque : 70 puls/min (dépend température corporelle, sexe, taille, émotions, AP, âge) – Physiopathologie de l’angine de poitrine (=angor) et de l’infarctus L’angine de poitrine ou l’angor : Le sang présent dans les cavités n’irrigue pas, n’alimente pas le cœur (réseau d’alimentation en sang pour les muscles du cœur : réseau coronarien) Physiopathologie : Douleur thoraciques pouvant irradier vers l’épaule gauche Causée par une ↘ de l’irrigation du myocarde = ischémie : diminution de l’irrigation du myocarde Cause de cette ischémie = sténose : rétrécissement des artères coronaires Cause la + fréquente de sténose : athérome : dépôts de cholestérol dans les vaisseaux. Risque cardiovasculaires +++, dépendant ++ mode de vie Autres causes : Spasme coronaire : constriction de l’artère coronaire, Valvulopathie, troubles du rythme cardiaque Conséquences : Hypoxie : Inadéquation entre besoins en oxygène du myocarde et l’apport en oxygène par artères coronaires, douleur Signes généraux : Douleur constrictive, rétrosternale, violente, irradiant dans la mâchoire, l’épaule et le bras gauche / Douleur provoquée par l’effort et augmentant avec lui / Sensation d’angoisse, de mort imminente /Difficultés respiratoires /Pâleur / Sueurs froides / nausées Apparait à Apparait au Menace Mort l’effort repos infarctus physique Dure 10-15 min Douleur + Dure qq min Répond bien intenses, fréq après l’arrêt de aux et longues l’exo vasodilatateurs Résistances aux Répond bien vasodilatateurs aux médocs Infarctus du myocarde : -> Infarctus = mort brutale et massive de cellules à la suite d’une hypoxie -> Infarctus de la myocarde (crise cardiaque) : Nécrose myocytes cardiaques par hypoxie, en conséquence à l’occlusion d’une artère coronaire par un thrombus ou une plaque d’athérome. -> Thrombus : caillot sanguin 3 possibilités pour le déclanchement : Evolution de l’angor Thrombus se détachant et venant obstruer un vaisseau plus petit Combinaison de 1 et 2: un thrombus se détache et se coince là où une plaque d’athérome rétrécit le vaisseau sanguin Signes : Douleur constrictive, rétrosternale, violente, irradiant dans la mâchoire, l’épaule et le bras gauche présente au repos. Le pouls filant, irrégulier. -> Lipothymie = perte de connaissance avec conservation de la respiration et de la circulation (1er degré de la syncope) – 1ers soins en cas de problème cardiaque : la chaîne de survie 1er soin : Mettre la victime au repos, en position demi-assise Desserrer tout vêtement gênant la respi Appeler secours et/ou administrer Etablir un bilan ( localisa° douleur, antécédents, prise de vasodilatateurs si pers en prend médicaments) Réanimation cardio pulmonaire (RCP) : But : Maintenir apport en oxygène aux différentes organes du corps afin d’éviter lésions irréversibles chez victime = maintenir artificiellement respi et circulation. Chaîne de survie : Sans RCP (réanima° cardiopulmonaire), chances de survie diminuent de 7 à 10% toutes les minutes Avec RCP, elles diminuent de 3 à 4%. La RCP (bien faite) double voire triple les chances de survie ABC de la réanimation : Airway: ouvrir voies respi pour permettre le passage de l’air Breathing: rétablir de façon artificielle la fonction respiratoire Circulation: pallier arrêt cardiaque en faisant compre° thoraciques ext – Basic Life Support ((avec et) sans COVID) VES Voir Entendre Sentir Talon main centre du thorax, l’autre dos de la 1ère profondeur 5-6 cm, 100-120/min, si possible, relais tt les 2 min Ouvrir voies respi tête en extension /Prendre inspi normale/Placer bouche sur celle de victime (hermétique) / obstruer narines en les pinçant entre pouce et index 3 types de défibrillateurs : Manuel (massage cardiaque), semi-auto (ceux dans les lieux publics) et auto (implantés chez certains patients) Défibrillation susceptible de rétablir immédiateT activité circulatoire spontanée en rétablissant acti élec synchronisée (ECG), permettant au cœur d’assurer son rôle de pompage du sang. RCP à elle seule a peu de chance de rétablir activité cardiaque Pour arrêter état de fibrillation ventriculaire, souvent nécessaire d’avoir recours à la défibrillation Quand arrêter la RCP : Secouriste perçoit signes de vie (toux, respiration, mouvements des paupières, …), défibrillateur est mis à votre disposition, secours arrivent : Interrompre RCP quand secours sont installés. Défibrillation protocole : Utiliser le DEA dès que possible, en priorité avant le massage Chez l’enfant : + 8ans : Utiliser le DEA adulte Entre 1 et 8ans : préférences : électrodes et/ou mode pédiatrique - 1 an : uniquement si le fabriquant précise une utilisation sans danger Recommandations préconisent un choc immédiat, dès que le DEA est disponible. – Advanced Life Support L’enfant et le bébé : Enfant Bébé 5 insufflations préalables Rythme 15compression/2insufflations Compression 1/3 de l’épaisseur du thorax MAIS séquence adulte est applicable Tête en extension Tête en position neutre 5 insufflations 5 insufflations 15 compressions moins profondes : 15 compressions moins profondes: 2 talon de 1 main doigts 2 insufflations 2 insufflations bouche-nez « peuf » Suspicion de lésion cervicale -> Lésion cervicale : choc violent au niveau de la tête ou de la colonne vertébrale Utilisa° Jaw-thrust : prise au niveau de la mâchoire pour libérer les voies aériennes. Se faire aider pour le maintient de l’alignement TCT (tête cou tronc) La noyade Causes les + fréquentes : drogue et/ou alcool, ne sait pas nager, hypoglycémie, fatigue. -> Noyade : Insuffisance respiratoire aigüe résultant d’une immersion ou submersion en milieu liquide, le plus souvent de l’eau. -> Immersion : être recouvert de liquide, il faut qu’au moins la face soit recouverte d’eau -> Submersion : le corps entier (y compris les voies respiratoires) est sous le niveau de l’eau -> Hypoxémie : diminution ( Hypercapnie : augmentation (>42mmHg) de la pression partielle de gaz carbonique dans le sang -> Acidose : abaissement du pH du plasma du sang artériel au-dessous de 7,4 - Tête dans l’eau : - Apnée volontaire incapable de crier - Eau dans les voies respi sup laryngospasme ↘O2 - Réflexe d’inspira° sur glotte fermée ingestion d’eau ++ (estomac) - Levée laryngospasme inhalation eau (poumons) - Hypoxie : réserve d’O2 pour 4min (consomme 250ml/min) si se débat : consomme O2+++ Conséquence inhalation d’eau : bronchospasme, destruction surfactant : collapsus alvéolaire, eau dans les alvéoles : empêches échanges gazeux (diffusion – efficace), 1 à 2 ml H2O/kg lésion pulm sévères détresse respi Conséquence noyade : Hypoxie : détresse respi, lésions cérébrales, arythmies / Hypovolémie : hypotension artérielle / Hypothermie : incoordina°, ↘ tonus muscu, varia° rythme cardiaque Prise en charge : Faire sortir tout le monde de l’eau Tendre une perche ou bouée si possible Une fois la victime sortie de l’eau : Si signes de vie : PLS Sinon RCP HÉMORRAGIES -> Hémorragies : écoulement du sang hors des vaisseaux sanguins (= risque vitale) entrainant une diminution du volume sanguin (= complication potentielle) circulant Complications : Le secouriste va d’abord écarter le risque d’état de choc hypovolémique puis le risque de choc septique. En fonction du vaisseau touché, voici comment on peut savoir : La gravité de l’hémorragie est selon : volume de sang perdu, type de vaisseau lése, diamètre du vaisseau lésé, antécédents médicaux (ex : personnes hémophiles, qui ne coagule pas), médication. ⚠ l’arrêt de l’hémorragie prime sur tous les autres soins ⚠ Schéma général des soins : reconnaître type d’atteinte localiser point d’hémorragie / Comprimer allonger appel 112 Prévenir état de choc - perte > 10% de qté totale (500ml chez adulte) entraine déséquilibre du système circulatoire - perte > 1L peut entrainer le décès du sujet risque d’état de choc hypovolémique HEMORRAGIES EXTERNES Signes : Angoisse, transpi, peau pâle, fréq cardiaque accélérée et pouls faible, respi accélérée et superficielle Traitements : 1. Sécuriser la zone 2. Stopper l’hémorragie (dégager les vêtements, surélever la partie atteinte et allonger la victime, compresser…) 3. Appeler les secours 4. Si l’hémorragie s’est arrêtée (faire bandage compressif, s’assurer de la santé/confort de la victime…) Concernant la compression, il faut dans l’idéal éviter le rentrer en contact avec le sang comprimer avec un tissu stérile ou un morceau de plastique. Il ne faut jamais enlever le premier pansement compressif, ne jamais faire de garrot (sauf si plusieurs hémorragies à traiter). Règle des 3 P : Pression, Pansement, Position 5. Si hémorragie persiste (+ de 10 min) ou si compression directe présente un risque (ex : fracture ouverte) exercer une compression indirecte. C’est-à-dire comprimer une artère. Penser à ne pas relâcher d’un coup : maintenir coûte que coûte Cas particulier : membre sectionné IDEM et conserver le membre sectionné entre 0 et 4°C, noter l’heure de l’accident - Ne jamais nettoyer doigt : ni le plonger directement dans de l’eau ou de la glace - Si partie sectionnée importante emballer dans linge propre et transporter en maintenant aussi froide que possible HEMMORAGIES INTERNES : Suspecter hémorragie interne : Choc a la tête , du thorax, du dos ,de l’abdomen / fracture / Peau froide , moite, pale / Pouls accéléré et filant / Sensa° de soif / Hématomes-douleur à endroit de lésion Signes : Les mêmes que l’hémorragies externe, sans saignement visible HEMORRAGIES EXTERIORISES écoulement de sang vers le milieu extérieur : Oreilles, nez, bouche, anus, organes génitaux Saignement de nez bénin : Causes Traumatisme, faiblesse des capillaires, irritation, Maladie (hypertension) Signes Ecoulement sang par nez Traitement Se renseigner sur cause Enfiler gants Assoir victime au calme, rassuer La faire se tenir droite ou un peu vers l’avant Comprimer aile de nez (10min) Appeler secours si saignement + 10min Saignement suite à un trauma crânien : Signes Crf état de pré-choc Traitements Se renseigner cause du saignement Enfiler gants Couchée sur dos, couvrir Ne PAS comprimer : laisser le sang s’écouler pour ne pas que le pression intracrânienne ↗* Appel secours Surveiller fonc° vitales Saignement par la bouche Suspicion d’hémorragie pulmonaire et ou digestive Traitements : Appeler secours Posi° semi-assise Vérifier cte vitales Couvrir Conserver vomissures et expectorations PLAIES -> Plaie : lésion des téguments (=peau et muqueuse sous-jacente) = atteinte de l’enveloppe protectrice qui recouvre les organes ↘de la fonction protectrice de la peau risque d’infection recouvrir (stérile) pour éviter l’infec° Simples (autres endroits) Graves (visage, abdomen, parties génitales) Si pas de corps étrangers dans la plaie, alors plaie simple. Penser à poser la question d’antécédents médicaux Comment traiter la plaie simple ? Et pour la plaie grave ? 1. Se renseigner sur la cause 1. Idem 2. Asseoir la victime dans endroit calme, la rassurer 2. Idem 3. Se laver les mains/mettre des gants 3. Idem 4. Prendre trousse de secours 4. Idem 5. Nettoyer avec compresses, à l’eau et au sérum phy 5. Recouvrir la plaie d’une compresse puis sécher (tout se fait du centre vers l’extérieur) stérile et emballer 6. Désinfecter la plaie 6. Appeler le 112 7. Faire un bandage 7. Vérifier constamment les signes de vie 8. S’assurer que la personne est en ordre de vaccin contre tétanos ⚠Il ne faut jamais retirer un objet logé dans une plaie au risque de déclencher une hémorragie ou de créer des lésions supplémentaires ! ⚠ LE TETANOS : souillure plaie par bactérie cheval (fumier: forme résistante =spore) et sol, la terre (bacille tellurique) très résistante PAS détruite par l'eau bouillante, ni par les désinfectants contractions au niveau de la tête (mâchoire paralysie des muscles respiratoires et le décès Toujours vérifier la vaccination antitétanique CONTENU DE BASSE D’UNE TROUSSES DE SECOURS : numéros tél d’urgence, familles et proches (112, centre anti-poison,…) gants jetables (sans latex), ciseaux, pince à épiler, compresses stériles, ruban adhésif pour fixer bandages, bandes et bandages triangulaires (plaies), pansements, serum phy, désinfectant, couverture de survie. A la maison : compresses grasses (brûlures), sucre, pochette réfrigérante, mask, sachets plastiques ETATS DE CHOC PHYSIOLOGIQUES -> Etat de choc : diminution de l’apport sanguin aux tissus générant une hypoxie suite à une défaillance du système circulatoire Défaillance peut intervenir à 3 niveaux : 1. Dysfonctionnement de la pompe cardiaque (défaillance du moteur) 2. ↘ volume sanguin en circulation (le réservoir fuit) 3. Perturbation des vaisseaux sanguins (le réservoir se dilate) Types d’état de choc 1. Défaillance cardiaque choc cardiogénique infarctus 2. Diminution du volume sanguin choc hypovolémique hémorragie 3. Vasodilata° excessive des vaisseaux sanguins a. Libération des toxines choc septique b. Atteinte nerveuse choc spinal c. Réaction allergique choc anaphylactique Mécanisme Pré-choc - de sang arrive au cœur - de sang oxygéné en ressort tissus – bien oxygénés vasoconstric° périphérique afin d’envoyer le sang vers les organes vitaux situation de détresse « pré-choc » Etat de choc Compensa° pré-choc ne suffit pas FC ↗ surplus de travail pour le cœur ↑ besoin en O2 Ventilation ↗ Tissus membres d’O2 cerveau envoie signal pour que le sang recommence à circuler dans les membres Organes vitaux manquent d’O2 cœur compense en battant + vite état s’empire mécanismes de compensa° échoue et victime décède Symptômes Diminution de la vigilance et de la conscience, sueur froide, nausées/vomissements, altération de la vision… Peau pâle, moite, froide Choc anaphylactique : FC accélérée, respi aussi peut mener au décès de la victime Traitements : prévenir de l’état de choc Position de la victime : sur le dos, jambes surélevées. Si choc cardiogénique position semi- assise. Si choc anaphylactique asseoir la victime si elle est consciente Stopper la cause de l’état si possible Faciliter la respiration en desserrant les vêtements Appeler les secours Vérifier les fonctions vitales Ne pas donner à boire ou à manger Cas particulier : choc anaphylactique : -> choc anaphylactique : conséquence d’une réaction allergique, risque de réaction « explosive » du système immunitaire face à une substance (allergène) Réaction allergique symptômes respiratoire, cutanées, digestifs, si réaction majeure : vasodilatation excessive des vaisseaux entrainant une chute rapide de la pression artérielle et dc un risque vital Agents potentiels : Venin lors de piqures d’insectes Aliment -boisson Latex Médicament : pénicilline Symptômes : - Démangeaison, urticaire Œdème, Hypersalivation, Vomissement, ↗ FC… Soins : Appel 112 au plus vite possible Donner traitement si allergie connue – Antihistaminique – Corticoïdes – (Adrénaline) Rassurer, calmer Hospitalisation indispensable car choc anaphylactique peut recommencer dans les 24h BRÛLURES Peuvent ê causées par un agent : thermique, chimique, électriques. Autres types de brûlures : dues au froid et aux radiations (soleil) La gravité d’une brulure est définir par : 1. Sa profondeur 2. L’étendue : lors d’une brûlure du 2ème degré, plasma qui remplit ampoules risque de choc hypovolémique 3. L’âge et la santé de la victime 4. La localisation de la brûlure 5. La nature de l’agent physique ou chimique : Une brûlure chimique ou électrique sera toujours considérée comme grave par le secouriste Trainements : 1. Stopper source de brûlure 2. Si les vêtements sont en feu, enrouler la victime dans une couverture 3. Coucher la victime sur le dos ou l’asseoir 4. En cas de difficulté respiratoire, placer la victime en position semi-assise 5. Rincer la zone brûlée sous l’eau (environ 15 min, 15°C, 15cm de la source) 6. Retirer les bijoux, déplier les articulations 7. Ne pas retirer les vêtements qui collent à la peau Attention, si brûlure grave : appeler les secours, recouvrir et emballer la personne (compresse grasse ou linge propre humide, couvrir la victime (pour éviter l’hypothermie), vérifier les fonctions vitales. Dans le cas d’une brûlure électrique, les lésions sont internes. Stopper la source électrique (NE PAS TOUCHER LA VICTIME AVANT) Sinon, éloigner la victime de la source avec un matériau isolant Puis idem que ci-dessus Dans le cas de brûlures des voies respiratoires (Inhalation d’air ou de gaz trop chaud) Signes : gonflement des voies respi suffocation progressive, voix déformée Traitement : o Emmener la victime dans un endroit aéré o Etablir un bilan de l’état de la victime o Ouvrir les vêtements o RCP si nécessaire INTOXICATIONS Par inhalation (de gaz toxiques) -> Monoxyde de carbone (CO) : = le résultat d’une combustion incomplète de gaz, de bois, de charbon,… CO empêche sang de transporter O2 (Ni odeur et goût, invisible, inflammable et explosif) Cas les + fréquents : chauffe-eau, gaz d’échappement Signes : Maux de tête, vertiges Nausées, vomissements Agressivité, excitation, confusion Peau colorée en rouge F respi accélérée Traitements : 1. Aérer en retenant sa respiration 2. Couper la source 3. Transporter la victime en dehors de la pièce 4. Eviter toutes étincelles 5. Appeler secours 6. Victime sur le dos, desserrer ses vêtements, la couvrir et vérifier ses f° vitales + donner O2 si possible Gaz naturel : gaz de ville + lourd que l’air, odeurs :additifs, idem que pour CO mais explosif +++ Fumée d’incendies : Mouchoir humide sur bouche-nez. Trouver l’air bon au sol ramper Par contact (avec substances corrosives) Signes : douleur, rougeur, irritation, brûlure. Traitement : Mettre des gants, stopper la source de brûlure Victime sur le dos ou assise, récolter des détails sur le produit puis appeler les secours Passer sous l’eau fraiche en dépliant les articulations et en enlevant les vêtements Couvrir la victime afin de prévenir l’hypothermie ⚠ Si l’œil est touché : Rincer l’œil en écartant les paupières, enlever lentilles de contact, après le rinçage, recouvrir l’œil fermé d’une compresse stérile puis appeler le 112. = cas particulier de brulure (ex : white spirit) Par ingestion (substances toxiques) Facteurs aggravants : durée depuis l’ingestion, qtité ingérée, âge victime, type de substance, poids et compis° corporelle de la victime Traitements : Victimes somnolente ou inconsciente : Victimes conscientes : 1. Dégager les voies respi et vérifier les fonctions vitales 1. Rassurer la victime et récolter info 2. PLS sur le produit 3. Récolter max d’info sur le produit ingéré, Appeler le 112 2. Appeler le centre antipoison 5. Couvrir la victime et maintenir en éveil 3. Couvrir la victime et la maintenir en éveil 4. ne pas donner à boire Lors de l’ingestion d’une substance toxique, ne jamais : - Utiliser de produit neutralisant comme le lait - Forcer la victime à boire - Essayer de faire vomir la victime sauf sous ordre du centre antipoison ATTEINTES DU SYSTÈME LOCOMOTEUR – Musculaires (crampes, élongation, déchirures) Crampe -> Crampes : spasmes musculaires brusques, douloureux et involontaires (REM : pas de lésion musculaire en cas de crampe) Causes : Fatigue inhabituelle liée à un effort intense, Perte de sels minéraux engendré par une transpiration abondante : déshydratation / troubles ioniques Traitements : réaliser étirement (30sec mini) lent et progressif, masser muscle, appliquer chaleur Elongation -> Elongation : Désordre structural du muscle consécutif à un allongement anormal des fibres musculaires. Sensation de tiraillement au moment de l’accident ou impression d’élastique étiré au sein du muscle Cause : Sollicitation du muscle au-delà de ses limites RMQ : importante sur l’application froid: d’élasticité pas de plaie ouverte, sur l’endroit Traitements : Arrêt de l’activité, appliquer du froid (15- douloureux 20min), voir un médecin si la douleur persiste. Jamais en contact direct avec peau (risque brûlure par le froid) à emballer le cold pack dans un essuie propre Déchirure -> Déchirure : Rupture d’un nombre plus ou moins important de fibres musculaires en fonction du stade de la lésion, et déclenchant une hémorragie locale (Hématome provoqué par la rupture des fibres musculaire) Traitements : Arrêt activité, Installer dans une posi° ou muscle est relâché, appliquer du froid (15- 20min) , pose d’un bandage compressif. Contusion -> Contusion : Ecrasement des fibres musculaires par un choc direct, entraînant la formation d’un hématome profond ou superficiel Cause : Choc (impact) quelconque et direct sur la masse musculaire Traitements :Arrêt activité se décidera en fonction de l’intensité du choc, appliquer froid (15-20min) Rupture de tendon Cause : trauma violent Signes : douleur, tuméfaction, brèche dans le tendon, mobilisation active diminuée Traitement : rassurer, appeler les 112, traiter la plaie et/ou l’hémorragie associée(s), immobiliser articula° , couvrir la victime – Articulaires Entorse -> entorse : Mouvement de trop grande amplitude au niveau d’une articulation, avec élongation ou arrachement des ligaments sans déplacement permanent des surfaces articulaires (sinon = luxation) Degré I - distension et/ou déchirure minime du ligament sans laxité ligamentaire. Peu de tuméfaction et pas d'instabilité. Retour à une activité physique: 2 semaines. Degré II - déchirure ligamentaire avec une certaine laxité. Tuméfaction et hématome. Retour à une activité physique: 3 à 6 semaines. Degré III - déchirure complète du ligament, laxité importante. Une intervention chirurgicale de reconstruction du ligament est parfois nécessaire, pour éviter une instabilité secondaire. Nécessite 8-12 semaines pour une guérison Signes : douleur, gonflement, ecchymoses, mob douloureuse, percep° d’1 craquement pour l’entorse de grade III (fracture ou arrachement osseux associé) Traitements : appliquer froid, (laisser chaussure si douleur trop forte), surélever le membre atteint, immobiliser avec bandage compressif si possible. Luxation -> Luxation : Mouvement excessif d’une articulation entraînant un déplacement permanent des surfaces articulaires Signes : déformation de l’articulation, Douleur +++, impotence fonctionnelle Traitements : Ne pas déplacer la victime, Appeler les secours (Ne pas remettre l’articulation en place) , s’il est nécessaire de déplacer la victime, immobiliser le membre – Fractures -> Fracture : rupture brutale d’un os survenant généralement lors d’un traumatisme. Types de fractures : Fractures simples: - Rupture incomplète ou fêlure - Rupture complète sans déplacement: Trait transversal Trait oblique Trait spiroïde Fractures compliquées : - Fracture ouverte (plaie associée) - Fracture avec déplacement - Fractures multiples (polytraumatisme) Signes : douleur amplifiée lors du mouvement, déformation possible au niveau du segment osseux concerné, Perception d’un craquement, gonflement, hématome, plaie (si fracture ouverte) Traitements : immobiliser un maximum, stabiliser les articulations voisines, appeler les secours, rassurer la victime. Si la victime doit être déplacée immobiliser le membre avant. Vérifier les fonctions vitales – Suspicion d’atteinte du rachis ou de trauma crânien Fracture de la colonne Fonctions de la colonne vertébrale : Charpente du tronc et Protection de la moelle épinière 24 vertèbres (7 cervicales – 12 dorsales – 5 lombaires) + sacrum + coccyx Risque : csqces graves si lésion neurologique (lésion ou section de la moelle épinière paralysie) On doit suspecter une atteinte cervicale lors de chocs violents, troubles sensibilité ou motricité, polytrauma, troubles conscience/respi/circulation. Symptômes : 1. sans déplacement : Douleur, MouveT de membres possibles, Sensibilité conservée 2. avec déplacement: Douleur, fourmillements, sensation de froid ou de décharges électriques, Paralysie et insensibilité des MI ou 4 membres Importance de ne pas manipuler pour éviter d’aggraver situation ! Trauma crânien : Catégories des trauma crâniens : légers (sans perte de connaissance et sans fracture de crâne) moyens (avec une perte de connaissance initiale excédant qq min ou avec fractures de crâne) graves (avec coma d'emblée — sans ou avec fractures de crâne associées) -> échelle de Glasgow : indicateur de l’état de conscience allant de 3 (coma profond ou mort) à 15 (pers parfaitement consciente). Un score de 14 est déjà considéré comme inquiétant !!! Terminologie relative aux traumatismes crâniens : Commo° cérébrale : ébranleT du cerveau suite à un choc violent sur la boîte crânienne pas de lésion radiologique visible Contusion cérébrale : présence de lésion anatomique (hémorragie avec œdème) Symptômes : Perte de connaissance, Saignement au niveau de la bouche, oreille, nez, Ecoulement de liquide céphalo-rachidien par le nez et les oreilles, Hématome autour de yeux, Plaies à la tête, Pouls ralenti ( syncope : perte de connaissance brutale et complète Signes avant : Troubles visuels, angoisse, sueurs froides, peau pâle, F cardiaque et respi ralentie. Signes pendant : Chute de la victime, peau pâle, F cardiaque et respi ralentie ou arrêtées. Traitement : 1. Victime sur le dos, jambes relevées 2. Desserrer les vêtements 3. Test de conscience 4. Vérifier les fonctions vitales suspecter lésion des cervicales si chute violente 5. Appeler 112 6. Si victime reste inconsciente entamer une RCP Si victime reprend conscience Si l’inconscience persiste avec Si l’inconscience persiste sans respiration et circulation respiration et sans circulation Garder la position couchée Appeler les secours Appeler les secours Questionner la victime sur Placer en PLS Entamer une RCP l’origine de la syncope Rassurer et calmer Suivant le cas, appeler les secours ou conseiller d’aller voir un médecin L’hypoglycémie -> hypoglycémie : diminution du taux de sucre (glucose) dans le sang ( Altération du fonctionnement du cerveau) Pathologie : Diabétiques, après effort physique important ou jeûne prolongé Signes : Sensation de faim, vertiges, sueurs froides, nausées, tremblement, peau pâle, FC rapide… Traitement : 1. Victime couchée sur le dos ou assise 2. Demander si diabétique et si elle a des médocs si c’est le cas : s’assurer que c’est une hypo et pas une hyper. 3. Donner du sucre si victime consciente. Sinon PLS + vérif f° vitales + 112 ne pas donner à manger ou boire -> Hyperglycémie : pas de csqce grv à court terme sauf si elle est très élevée (>5 g/l = 500 mg/dl - rare) Bilan Positionner Vérifier carte diabétique Si conscient: Questionner, faire checker la glycémie(? oubli prise insuline) appeler si nécessaire Si inconscient : Appel 112 Prévenir état de choc La crise d’épilepsie -> épilepsie : crise convulsive provoquée par un trouble du fonctionnement du cerveau Signes : 1. Inconscience brutale (qq sec) 2. Phase Tonique (+/- 30 sec) raidissement de tout le corps / apnée 3. Phase Clonique (+/- 2-3 min) secousses violentes du tronc et des membres / présence de salive et de mousse rosée aux bords des lèvres / parfois perte d’urines et de selles 4. Phase Post-Critique (+/- 30 min) relâchement musculaire / retour progressif à la conscience REM : autres causes de convulsions : traumatisme cérébral, fièvre importante (surtout chez enfants de - de 3 ans), intoxica°, hypoglycémie, abus ou sevrage alcoolique, tumeurs cérébrales Traitements : Pendant la phase Clonique : éviter que la victime se blesse, ne pas essayer de l’immobiliser, protéger sa tête des chocs Après la crise : dégager voies respi, desserrer vêtements, vérifier f° vitales, PLS, appeler secours s’il s’agit d’une 1ère crise ou si la phase clonique a duré plus de quelques minutes L’AVC -> AVC : accident vasculaire cérébral 80% des AVC sont ischémiques = infarctus du cerveau (thrombose) et 20% sont hémorragiques (ex: rupture d’anévrisme) Signes : Violents maux de tête, Confusion-vertiges, Altération conscience Coma, Perte de force ou contrôle d’un seul côté, troubles de la parole… Traitements : Si conscient : – position semi-assise – Réaliser le test FAST – Appeler 112, Rassurer victime, couvrir et surveiller Si inconscient et respire : – Appeler 112 – Vérifier les f° vitales, PLS – Couvrir, surveiller et être prêt à démarrer une RCP