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Écriture et littérature Plan de la séance I. Présentations | Le cours de 101 dans le programme de la formation générale La structure du cours et ses exigences Ressources offertes aux étudiants II. Introduction | Les procédés lexicaux : la dénotation, la connotation et...

Écriture et littérature Plan de la séance I. Présentations | Le cours de 101 dans le programme de la formation générale La structure du cours et ses exigences Ressources offertes aux étudiants II. Introduction | Les procédés lexicaux : la dénotation, la connotation et les champs lexicaux III. Rédaction | « L’huître » de Ponge La place du cours dans le programme 101 | le cours « Écriture et littérature » est consacré à l’analyse littéraire de textes issus de la littérature française des origines à la Révolution de 1789. 102 | le cours « Littérature et imaginaire » repose sur l’apprentissage de la dissertation explicative et complète de l’étude de la littérature française jusqu’à nos jours. 103 | le cours « Littérature québécoise » porte sur la littérature québécoise et la maîtrise de la démarche permettant de rédiger des dissertations critiques. 104 | le cours « Écriture et communication » a pour but l’étude de la communication et de la littérature étrangère. Le 101 : son objectif et ses objets Objectif | L’analyse de textes littéraires Objets | Les grandes Å“uvres de la littérature française des origines à la Révolution de 1789 Trois périodes : la Renaissance - le classicisme - les Lumières (1453-1610) (1661-1685) (1715-1789) La structure du cours 1re séquence | La Renaissance – XVIe siècle Les Essais de Montaigne Aperçu des principales notions théoriques & méthodologiques de la lecture analytique Examen sur l’analyse littéraire (20%) 2e séquence | Le classicisme – XVIIe siècle Le Phèdre de Racine Analyse littéraire partielle (20%) 3e séquence | Les Lumières – XVIIIe siècle Examen récapitulatif (20%) Le Candide de Voltaire Analyse littéraire complète (30%) Le plan de cours Les Å“uvres obligatoires CHÉNIER, Jean-François, PROULX, Caroline, Anthologie de la littérature. Du Moyen Âge à 1850, 2e édition, Montréal, Pearson Erpi, 2015. RACINE, Phèdre, Montréal, Beauchemin, coll. « Parcours d’une Å“uvre », 2010. VOLTAIRE, Candide ou l’Optimisme, Montréal, Beauchemin, coll. « Parcours d’une Å“uvre », 2000. Le Petit Rédac 3e édition, Montréal, Fides, 2024. Un dictionnaire de poche convenable et de date récente, préférablement Le Petit Robert, sinon Le Petit Larousse ou le Multidictionnaire de la langue française Ces Å“uvres seront disponibles à l’Espace Coop du Collège. Les ressources en français écrit Des mesures ont été mises en place afin d’aider les étudiant·e·s à surmonter leurs difficultés au cours de la session. Le principal écueil est la maîtrise du français écrit, essentielle à la réussite de ce cours et de l’examen ministériel. Centre d’aide en français (CAF) Bibliothèque Laurent-Michel-Vacher (local B2.200). Le CAF offre différents services : ï‚· aide individuelle en français écrit ; ï‚· entraînement orthographique et grammatical ; ï‚· aide à la rédaction ; ï‚· ateliers pour la réussite des cours 601-101 et 601-102 ; Les services adaptés du Collège Ahuntsic (SAIDE) Les services adaptés du Collège Ahuntsic (SAIDE) offrent de l’aide aux étudiantes et étudiants vivant différentes réalités qui entrainent des besoins particuliers L’aide peut prendre plusieurs formes : Élaboration de plans d'intervention individualisés Mise en place d'accommodements pour la classe, les études et les examens Service de prise de notes et de tutorat Réservations d’examens au SAIDE Voici comment réserver une place pour faire son examen au SAIDE : 1.Assurez-vous de faire une demande au moins une semaine à l’avance 2.Dans vos services sur Omnivox, allez dans la section Services adaptés 3.Cliquez sur Faire une demande d'examen et remplissez le formulaire En classe Présence | La présence au cours est obligatoire. Absence lors d’une évaluation : quoi faire ? Participation active | La prise de notes constitue une condition essentielle à la réussite de ce cours. L’usage du cellulaire est interdit en classe. Questions, remarques, inquiétudes… MIO [email protected] Après chaque séance Écriture et littérature Les procédés lexicaux Le choix d’un mot n’est jamais innocent… Sens propre (dénoté) Sens figuré (connoté) Vocabulaire mélioratif ou péjoratif Champ lexical Dénotation/Connotation La dénotation d’un mot, c’est son sens propre ou littéral. La connotation d’un mot, c’est premièrement son sens figuré. « Le tigre dévore sa proie » Le mot dévore est employé au sens propre et signifie « manger en déchirant avec les dents » « Léa dévore son livre. » Le mot dévore est employé au sens figuré et signifie « lire avec passion » Dénotation/Connotation La connotation implique aussi un jeu d’associations. – Qu’est-ce qu’on associe à telle ou telle chose ? L’exemple du mot « nuit » : Dénotation : Intervalle de temps écoulé entre le coucher et le lever du soleil, caractérisé par l’obscurité et pendant lequel la plupart des gens dorment. Connotation : - Idées de danger, de peur, d’inconnu, de noirceur, etc. - Idées de plaisir, de fête, de vice, de débauche, etc. Dénotation/Connotation L’exemple du mot « soleil » : Dénotation : Astre dont le rayonnement produit la lumière du jour et réchauffe la terre. Connotation : ? La connotation Certains mots ont une connotation positive : on parle alors de connotation méliorative. Certains mots ont une connotation négative : on parle alors de connotation péjorative. La connotation abattoir : connotation ? paradis : connotation ? agile : connotation ? boueux : connotation ? venimeux : connotation ? La connotation abattoir : connotation péjorative (ou négative) paradis : connotation méliorative (ou positive) agile : connotation méliorative (ou positive) boueux : connotation péjorative (ou négative) venimeux : connotation péjorative (ou négative) La connotation La connotation d’un mot dépend toujours de son contexte, c’est- à-dire du texte où il se trouve. « Quand un auteur est ennuyeux, c’est pour longtemps. Généralement il faut ouvrir un autre livre pour rencontrer cette étoile, cette dorure, […] cette phrase qui vous frappe comme le soleil couchant, comme une comète qui passe avec sa queue de lumière. » (Alexandre Vialatte) « l’homme sain et robuste se reconnaît à d’autres marques : c’est sous l’habit rustique d’un laboureur, et non sous la dorure d’un courtisan, qu’on trouvera la force et la vigueur du corps. » (Jean- Jacques Rousseau) La connotation « Te regardant assise auprès de ta cousine, Belle comme une Aurore, et toi comme un Soleil, Je pensai voir deux fleurs d’un même teint pareil » (Pierre de Ronsard) « Un affreux soleil noir d’où rayonne la nuit ! » (Victor Hugo) « Soleil pourri » (George Bataille) Les champs lexicaux Les mots s’inscrivent toujours dans des réseaux qu’on appelle champs lexicaux. Le champ lexical : ensemble formé de plusieurs mots (au moins trois) relevant d’un même thème, d’une même idée. Les champs lexicaux nous permettent souvent de déceler les thèmes d’un texte : ce sont des indices, qui peuvent aussi servir des preuves. Les champs lexicaux Le champs lexical de l’amour… Rouge, baiser, amoureux, amoureuse, romantique, passion, désir, jalousie, etc. Le champs lexical du poison… Venin, serpent, dangereux, toxique, mort, maladie, empoisonnement, etc. Le champs lexical de la mer… Vague, bateau, eau, marin, salin, plage, sable, coquillage, poisson, naufrage, etc. L’huître L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos. À l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d’en dessus s’affaissent sur les cieux d’en dessous, pour ne plus former qu’une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l’odeur et à la vue, frangé d’une dentelle noirâtre sur les bords. Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d’où l’on trouve aussitôt à s’orner. (Francis Ponge, « L’huître », Le parti pris des choses, 1942) L’huître L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos. À l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d’en dessus s’affaissent sur les cieux d’en dessous, pour ne plus former qu’une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l’odeur et à la vue, frangé d’une dentelle noirâtre sur les bords. Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d’où l’on trouve aussitôt à s’orner. (Francis Ponge, « L’huître », Le parti pris des choses, 1942) Champ lexical de la couleur L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos. À l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d’en dessus s’affaissent sur les cieux d’en dessous, pour ne plus former qu’une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l’odeur et à la vue, frangé d’une dentelle noirâtre sur les bords. Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d’où l’on trouve aussitôt à s’orner. Champ lexical de l’eau L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos. À l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d’en dessus s’affaissent sur les cieux d’en dessous, pour ne plus former qu’une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l’odeur et à la vue, frangé d’une dentelle noirâtre sur les bords. Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d’où l’on trouve aussitôt à s’orner. Champ lexical de la lumière L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos. À l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d’en dessus s’affaissent sur les cieux d’en dessous, pour ne plus former qu’une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l’odeur et à la vue, frangé d’une dentelle noirâtre sur les bords. Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d’où l’on trouve aussitôt à s’orner. L’huître L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos. À l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d’en dessus s’affaissent sur les cieux d’en dessous, pour ne plus former qu’une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l’odeur et à la vue, frangé d’une dentelle noirâtre sur les bords. Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d’où l’on trouve aussitôt à s’orner. (Francis Ponge, « L’huître », Le parti pris des choses, 1942)

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