Summary

Ce document comprend une série de définitions et d'explications dans le domaine de l'hygiène hospitalière. Les termes abordés incluent les infections nosocomiales, la sédimentation, la tératogénicité, et d'autres aspects relatifs à la santé et à la sécurité en milieu hospitalier. Il fournit des informations utiles sur les risques et les mesures préventives.

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EXPLIQUER LES TERMES SUIVANTS : 1. Infection nosocomiale: Infection acquise en milieu hospitalier par un patient, un visiteur ou un membre du personnel, souvent résultant de soins ou d'examens médicaux (ex. Gynécologue sans gants stériles). 2. Sédimentation: Processus par lequel les particules dans...

EXPLIQUER LES TERMES SUIVANTS : 1. Infection nosocomiale: Infection acquise en milieu hospitalier par un patient, un visiteur ou un membre du personnel, souvent résultant de soins ou d'examens médicaux (ex. Gynécologue sans gants stériles). 2. Sédimentation: Processus par lequel les particules dans l'air cessent de se déplacer et retombent, ce qui permet de réduire la contamination par l'air dans les salles d'examen. 3. Tératogénicité : Effet indésirable potentiel de certains médicaments ou produits qui pourrait entraîner des malformations dans le développement fœtal.. 4. Casaque chirurgicale: vêtement stérile porté lors des interventions chirurgicales pour prévenir les infections. 5. AES (Accident Exposant au Sang) : Risque encouru par le personnel de santé lorsqu'il est en contact avec des liquides biologiques potentiellement infectés d’un patient pathogène ou non. 6. No Touch : Technique utilisée pour retirer les vêtements de protection sans contamination croisée, en enroulant les vêtements contaminés de manière à éviter tout contact avec le personnel. 7. Flore commensale: Ensemble de micro-organismes présents naturellement sur et dans le corps, qui protège contre les infections. Un déséquilibre de cette flore peut favoriser la colonisation par des agents pathogènes. 8. Flore pathogène: La flore saprophyte est bénéfique et aide à décomposer les matières organiques, tandis que la flore pathogène est responsable des infections. Un équilibre entre les deux est crucial pour la santé. 9. Comité d’Hygiène Hospitalière: Organe (Une Infirmière et un médecin hygiéniste, et une pharmacienne hospitalière) chargé d’analyser 3-4x par an les infections nosocomiales, de mettre en place des protocoles et de s'assurer du respect des normes d'hygiène dans les établissements de santé. 10. Virulence: Capacité d'un agent pathogène à provoquer une maladie, souvent mesurée par la gravité des symptômes qu'il cause. 11. Isolement protecteur: Mesures mises en place pour protéger un patient immunodéprimé des infections, en limitant le contact avec d'autres personnes et en assurant un environnement stérile. 12. Isolement septique: Mesures prises pour contenir un patient contagieux afin de prévenir la propagation d'infections (conjonctivite virale en isolement). 13. Desquamation: Processus de perte de cellules de la peau, qui peut contribuer à la contamination si la peau n'est pas maintenue propre. 14. Traçabilité: Capacité à suivre et enregistrer les étapes d'un processus, y compris l'utilisation et la gestion des matériaux et des patients dans les établissements de santé. La procédure à suivre en cas d'Accident Exposant au Sang (AES) pour un Technicien de Maintenance (TM) est la suivante : 1. Ne pas faire saigner ! 2. Laver à l’eau et au savon puis rincer abondamment. 3. Désinfecter : faire tremper dans une solution désinfectante pendant quelques minutes. 4. Consulter un médecin de l’hôpital et déclarer le risque correctement et immédiatement à l’assurance de l’école et/ou du lieu de travail. 5. Essayer d’avoir un témoin pour l’assurance (ceci est toujours mieux pour confirmer l’incident). 6. Demander au patient son autorisation pour avoir accès à son dossier médical, notamment pour vérifier s'il est atteint ou non d'une pathologie ou d'un risque infectieux (de manière générale). 7. Surveiller l’évolution de la plaie et agir en fonction de l’évolution, surtout en cas de dégradation. Donner cinq exemples de campagnes de promotion de protection de la Santé: 1. Journée mondiale de l’hygiène des mains - Campagne de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). 2. La Belgique, grande consommatrice d’antibiotiques - Campagne d'éducation à la santé. 3. Lutter contre les infections nosocomiales - Campagne intitulée « priorité à l’hygiène des mains ». 4. Présentation 'Utilisation des gants de manière rationnelle, c'est essentiel!' - Campagne de santé publique. 5. Les antibiotiques, c’est pas automatique - Campagne diffusée par RTL Info. 1. Signification des lettres A, C, G = A : Air ; C : Contact ; G : Gouttelettes 2. Pourquoi le TIM peut être une source de germes, un disséminateur, un réservoir, un récepteur et une cible : - Source de germes: Les germes peuvent se trouver sur son uniforme, ses mains, ou le matériel utilisé. - Disséminateur: Il peut transmettre des germes par contact physique, direct ou indirect, en raison d'un problème d'hygiène. - Réservoir: Un TIM peut porter des germes sans montrer de symptômes, comme un porteur sain. - Récepteur: Le TIM peut être contaminé par un patient ou un autre soignant, surtout s'il a une immunité affaiblie. - Cible: En raison de son exposition fréquente aux agents pathogènes, il peut devenir une cible pour les infections. - Exemples: 1. Un TIM portant des gants contaminés et touchant un patient. 2. Un TIM avec une coupure sur la main qui entre en contact avec du sang contaminé. 3. Protocole de soins : - Un protocole de soins est une procédure à suivre étape par étape pour des soins médicaux. - Exemples : 1. La mise en place des accessoires lors d’un isolement protecteur. 2. La préparation et l’administration d’un médicament en respectant les règles d’asepsie. 4. Rôles du Comité d’Hygiène Hospitalière (CHH) et sa composition : - Rôles : a) Établir un état des lieux des infections dans chaque unité de soins. b) Analyser les résultats et comparer les données pour ajuster les protocoles. c) Mettre en place de nouveaux protocoles et équipements. d) Être à l’écoute des membres du personnel concernant les problèmes d'hygiène. e) Mettre en œuvre les directives des instances officielles en cas d'épidémie. - Composition: Un directeur, un pharmacien hospitalier, un microbiologiste, un chef de département infirmier hygiéniste, et trois médecins hygiénistes désignés par le Conseil médical. 5. Importance des mains comme voie de transmission des infections croisées : - Les mains sont la principale voie de transmission des infections nosocomiales. Elles peuvent transporter des germes d'un patient à un autre ou d'une surface à une autre. Les objets et les mains peuvent devenir des réservoirs de germes, en particulier si les règles d'hygiène ne sont pas respectées. 6. Flore résidente et son importance : - La flore résidente protège notre organisme contre les germes pathogènes. Elle est présente dès la naissance et évolue avec le temps. La diversité de la flore résidente selon les sites de l'organisme est due à des facteurs comme le pH et la présence de différents types de germes. Un déséquilibre peut entraîner des infections. 7. Conséquences de la résistance des germes et actions préventives : - La résistance aux traitements rend certains germes difficiles à traiter, ce qui peut entraîner des complications graves, voire la mort. Pour éviter cela, le TIM peut : 1. Pratiquer une bonne hygiène des mains. 2. Éduquer les patients sur l'utilisation correcte des antibiotiques. 3. Effectuer régulièrement des analyses pour identifier les agents pathogènes. 4. Utiliser les antibiotiques de manière ciblée après antibiogramme. 5. Promouvoir la vaccination pour prévenir certaines infections. 8. Dépôt des médicaments périmés pour recyclage : - Les médicaments périmés doivent être déposés à la pharmacie pour être recyclés. 9. Liens entre flore commensale et flore pathogène : - L'équilibre entre la flore commensale et pathogène est crucial. Un déséquilibre peut entraîner des infections, surtout chez des populations vulnérables comme les personnes âgées ou immunodéprimées. Des actions préventives comme la vaccination et des traitements antibiotiques peuvent aider à maintenir cet équilibre. 10. Chaîne de transmission des micro-organismes : - Staphylococcus aureus : Transmission par contact direct. Actions préventives : hygiène des mains, port de gants. - Mycobacterium tuberculosis (bacille de Koch) : Transmission par gouttelettes. Actions préventives : port de masques FFP2, isolement du patient. - Salmonella: Transmission par ingestion d'aliments contaminés. Actions préventives : bonnes pratiques d'hygiène alimentaire. - Sarcoptes scabiei (gale): Transmission par contact. Actions préventives : éviter le partage d'effets personnels. - Variole du singe: Transmission par contact avec lésions cutanées. Actions préventives : isolement des patients infectés. - Punaise de lit: Transmission par contact indirect. Actions préventives : inspection régulière des lieux de sommeil. - Clostridium difficile : Transmission par spores. Actions préventives : désinfection des surfaces et hygiène des mains. - Légionnellose: Transmission par inhalation d'eau contaminée. Actions préventives : entretien des systèmes d'eau. 1. Rôles et indications des gants non stériles et stériles : - Gants non stériles : - Rôle : Protéger le soignant des contaminations lors de manipulations courantes. - Indication : Utilisés pour des tâches de nettoyage, installation de patients, ou lors de soins où il n’y a pas de risque d’infection. - Exemples : Nettoyage des tables d'examen ou installation de patients contagieux. - Gants stériles : - Rôle : Assurer une protection maximale lors de procédures invasives. - Indication : Utilisés lors d'interventions chirurgicales ou de soins stériles. - Exemples : Mise en place d'une sonde urinaire ou lors d'actes chirurgicaux. 2. Caractéristiques de la blouse opératoire stérile prouvant sa qualité supérieure à une sur-blouse : - Sous double emballage pour maintenir la stérilité jusqu’à son utilisation. - Stérilisée en milieu industriel. - Durée de stérilité minimum de 5 ans sous conditions de bon rangement. - Tissu plus épais et imperméable, empêchant les liquides biologiques de la transpercer facilement. - Manches plus longues avec des manchons serrants pour éviter qu’elle ne remonte sur les avant-bras. 3. Entretien de la tenue de stage pour éviter les sources de germes : - La tenue souillée doit être mise dans un sac prévu à cet effet et ne pas être mélangée avec d'autres vêtements. - Les chaussures de stage doivent rester dans le service et être décontaminées avant de rentrer à domicile. - Laver la tenue à une température élevée tout en respectant les instructions pour éviter le rétrécissement et repasser pour éliminer les germes restants. 4. Agents pathogènes pouvant se trouver sur le vêtement de travail : - Bactéries : MRSA (Staphylococcus aureus résistant aux méthicillines). - Virus : virus de l'hépatite, virus grippal. - Parasites : poux du cuir chevelu et tiques. 5. Caractéristiques hygiéniques d’une chaussure de stage adaptée : - Fermées, sans trous d’aération pour éviter l’infiltration de contaminants. - Antidérapantes pour éviter les chutes dans un environnement potentiellement dangereux. - Réservées uniquement au stage pour éviter la contamination croisée. 6. Raison pour laquelle un intervenant peu chevelu ou chauve doit porter une charlotte : - Pour éviter toute contamination croisée par des particules provenant du cuir chevelu, même si celui-ci est peu chevelu ou chauve, et pour maintenir une hygiène stricte lors de soins stériles. 7. Différents points de comparaison entre la blouse opératoire stérile et la sur-blouse : - La blouse opératoire est stérile, tandis que la sur-blouse ne l'est pas. - La blouse opératoire est conçue pour des procédures chirurgicales, alors que la sur-blouse est souvent utilisée pour des soins non invasifs. - La blouse opératoire doit être déballée juste avant l'utilisation pour garantir sa stérilité, alors que la sur-blouse peut être portée à tout moment. 8. Durée de protection des voies respiratoires par le masque chirurgical : - En conditions adéquates, la protection des voies respiratoires par le masque chirurgical est généralement efficace pour une durée maximale de 2 heures avant d'avoir besoin d'être remplacé. 9. Durée de la stérilité d’un set à injection ou pansement après ouverture : - La stérilité d'un set à injection ou de pansement est généralement maintenue pendant 24 heures après ouverture dans des conditions normales. 10. Accessoires à mettre en place face aux différents germes rencontrés : - Coiffe, sur-blouse, gants à usage unique, masques respiratoires, sur-chaussures, choisis en fonction du mode de transmission des agents pathogènes pour assurer la protection. 11. Couleur du risque d’infection : - La couleur jaune est utilisée pour les sacs poubelle, les récubox, et les affichettes signalétiques des patients infectés ou à risque de transmission. Le contact quotidien pendant de nombreuses années avec la poudre de talque dans les gants chirurgicaux stériles ainsi que le latex peut sur le long terme provoquer des intolérances et/ou allergies chez le praticien. L’HYGIÈNE DES MAINS : 1. Avis sur la phrase : « Les gants protègent à la fois le patient et le personnel des risques infectieux mais ils peuvent devenir également des vecteurs de transmission de l’infection ou des agents pathogènes. » Cette phrase est correcte car, bien que les gants soient un moyen de protection important pour prévenir la transmission des infections, ils ne remplacent pas l'hygiène des mains. En effet, des gants peuvent devenir contaminés et, s'ils ne sont pas correctement changés entre les patients ou utilisés de manière inappropriée, ils peuvent propager des agents pathogènes. Cela souligne l'importance de suivre les protocoles adéquats pour le changement et l'élimination des gants. 2. Actions du TIM pour supprimer/réduire les facteurs favorisants l’irritation des mains : - Humidification des mains avant l’application du savon :Cela permet d'éviter les irritations causées par un savon trop concentré sur une peau sèche. - Sécher en tamponnant plutôt qu’en frottant :Cela réduit le risque d'irritation causé par le frottement qui peut endommager la peau, surtout après un lavage fréquent. 3. Signes alarmants d’un risque d’irritation ou de pathologies cutanées : - Mains rouges et douloureuses, légèrement gonflées, et la peau craquelée, parfois accompagnées de démangeaisons. Ces symptômes peuvent être liés à l'utilisation de certains savons ou solutions d'hygiène. 4. Nom du médecin spécialiste des pathologies cutanées : Le dermatologue. 5. Quatre caractéristiques d’une brosse chirurgicale stérile : - Brosse à usage unique. - Emballage stérile et en individuel. - Poils courts pour les doigts, la paume de la main, et les espaces interdigitaux ; mousse douce pour le dos de la main. - Peut être sèche ou pré-imbibée de chlorhexidine ou de produits antiseptiques. 6. Utilisation de l’alcool 2% pour l’hygiène des mains : Il n'est pas recommandé d'utiliser l'alcool 2% comme substitut au SHA (Solution Hydro-Alcoolique) car le SHA est spécifiquement formulé pour être efficace contre une large gamme de micro-organismes. L’alcool à 2% n’a pas les mêmes propriétés désinfectantes et peut ne pas être suffisant pour assurer une hygiène adéquate des mains. LES ANTISEPTIQUES ET LES DÉSINFECTANTS : 1. Quatre risques encourus par une utilisation inadéquate des produits désinfectants par le TIM : - Irritation cutanée, respiratoire, la Tératogénicité et l’Allergie-intolérance. Rôles du TIM pour éviter ces risques : - Le TIM doit connaître et respecter les instructions d'utilisation des produits désinfectants, y compris les temps de contact, pour minimiser les risques d'irritation et de réactions allergiques. - Il doit utiliser les équipements de protection individuelle (EPI) appropriés, comme des gants et des masques, pour se protéger des effets nocifs des produits. - Le TIM doit s'assurer d'une ventilation adéquate des zones où les désinfectants sont utilisés pour réduire l'inhalation de vapeurs irritantes. - Il doit être formé à reconnaître les signes de réaction indésirable et savoir comment réagir en cas de survenue. 2. Différence entre la stérilisation et la décontamination : - Stérilisation : C'est le processus permettant d'éliminer ou de tuer tous les micro-organismes sur un dispositif médical, garantissant ainsi qu'il n'y a zéro germes si le stockage, l'ouverture et l'utilisation sont adéquats. La stérilisation peut être réalisée par des firmes pharmaceutiques ou en milieu hospitalier. - Décontamination: Ce processus vise à réduire le nombre de germes sur un objet à un niveau considéré comme sûr. Cela se fait par l'utilisation de solutions de trempage pendant une durée minimale, généralement entre 20 minutes et 1 heure, en fonction de la virulence de l'agent pathogène. 3. Pourquoi il est préférable d'utiliser des mono-doses à la place de flacons de contenance plus élevée : - L'utilisation de mono-doses réduit le risque de contamination croisée, car chaque dose est stérile et n'est pas exposée à l'environnement après ouverture. - Les mono-doses ont une durée de validité plus claire et précise après ouverture, minimisant le risque d'utiliser un produit qui pourrait ne plus être efficace ou qui pourrait avoir été contaminé. 4. Connaître les produits antiseptiques, désinfectants et de décontamination : 3 savon, 1 sol hydroal. Produits Antiseptiques 1. Antiseptiques à base de chlorhexidine: - Principes actifs: chlorhexidine, Action après 30 secondes, mousse rose qui devient blanchâtre. - Utilisation : - Dermanios scrub (chlorhexidine) - Hibiscrub (chlorhexidine) - Actions : - Destruction totale de la flore pathogène. - Destruction presque totale de la flore permanente. -Temps de contact pour lavage chirurgical : entre 3 et 5 minutes. - Précautions: Utilisation d'une brosse chirurgicale pour un nettoyage efficace. 2. Antiseptiques à base d'alcool: - Principes actifs : alcool. - Utilisation: - Chlorexidine alcoholicus (0,5% alcool) - Chlorexidine alcool (0,5% alcool) - Actions: Utilisés avant un geste stérile pour désinfecter. - Précautions: Colorants (comme AZORUBINE) peuvent faciliter l'application. 3. Produits à base d'iode: - Principes actifs : iode, Action après 30 secondes, mousse brune foncé qui devient claire. - Utilisation: - Isobétadine (différentes couleurs pour des applications spécifiques). - Précautions: Pas utilisé comme savon, mais comme désinfectant. Désinfectants et Produits de Décontamination 1. Produits de décontamination: - Produits : Antiseptica, Bacillol, Clinell, Surfa’safe, Umonium. - Temps d’action des produits : Antiseptica : Temps de contact d’1 minute, et d’1 heure pour la tuberculose. Clinell : Temps de contact de 1 à 3 minutes. Ecolab : Temps de contact de 1 à 3 minutes - Utilisation: Pour le nettoyage des plans de travail et des surfaces. - Précautions : Porter des gants et un masque pour se protéger ainsi que le patient. 2. Solutions de trempages pour dispositifs médicaux: - Produits: Steranios, Surfanios, Asept 9. - Actions: Décontamination par trempage. - Précautions : Vérifier l'efficacité du produit avec des tigettes (de couleur bleue indique efficacité). Rincer le dispositif médical avec de l’eau stérile. - Temps de contact : Il est important de respecter les temps de contact recommandés pour assurer l'efficacité des produits. - Protection personnelle: Toujours utiliser des équipements de protection (gants, masque) lors de l'utilisation de désinfectants et de décontaminants. 5. Les couleurs des flacons de Bétadine et leur utilisation appropriée sont les suivantes : - Rouge : savon. (plaie) - Bleu: Utilisé pour les applications gynécologiques. (anus, penis, vagin) - Jaune : Utilisé pour les applications dermiques. - Orange : hydroalcoolique. (buccale) Concernant l'Hibidil et l'Hacdil : - Hibidil: Flacon de couleur rose, utilisé pour des applications antiseptiques sur la peau dans le cadre de soins stériles. - Hacdil: Flacon de couleur jaune, également utilisé comme antiseptique. LES ISOLEMENTS : 1. Buts d’un isolement protecteur et/ou septique: - Isolement Protecteur: Protéger les patients immunodéprimés (par exemple, ceux atteints du VIH ou ayant subi une chimiothérapie) des agents pathogènes présents dans l'environnement ou chez d'autres patients. - Isolement Septique: Protéger les autres patients et le personnel de santé des agents pathogènes d'un patient infectieux (par exemple, un patient atteint de tuberculose ou de COVID-19). 2. Moments de programmation sur la journée: - Idéalement, programmer les soins des patients en isolement septique à la fin de la journée ou en dernier le matin. Si programmés en matinée ou en milieu de journée, il est conseillé de laisser un temps de repos d'au moins 20 minutes avant de reprendre les activités dans la salle d'examen. Ce délai permet à la sédimentation de se faire, réduisant ainsi le risque de crise allergique avec œdème de la gorge, réactions cutanées violentes. 3. Observation lors de l’arrivée d’un patient infecté ou à ‘suspicion’: - Vérifier que le patient porte un masque approprié. - S'assurer que le document de transfert indique clairement que le patient est infecté. - Observer que le patient utilise des gants à usage unique. - Évaluer l'odeur (par exemple, odeur de selles si l'examen est anal) pour détecter des risques potentiels de contamination. 4. Arguments pour le service d’imagerie comme service à haut risque de contamination: - C'est souvent le premier point de contact pour des patients potentiellement infectieux, en particulier lors d'urgences. - Les patients peuvent se déplacer entre différents services, augmentant le risque de transmission. - Un grand nombre d'intervenants dans le service (patients, TIM, médecin et secrétaire). - La réalisation d'actes invasifs dans certaines procédures accroît le risque de contamination. 5. Justification de l’affirmation sur l’infrastructure hospitalière: - Une infrastructure bien conçue, avec des portes automatiques, des matériaux faciles à nettoyer, un bon système de ventilation et des circuits d'air appropriés, limite la transmission des germes et aide à contrôler les infections nosocomiales. Cela réduit les surfaces où les germes peuvent se déposer et facilite le nettoyage. 6. Questions à se poser avant de pénétrer dans une chambre d’isolement: - Est-ce un isolement protecteur ou septique, et pourquoi ? - Quels sont les modes de propagation de l’agent pathogène ? Est-ce une suspicion ou confirmation de l'agent infectieux ? - Ai-je tout le matériel nécessaire pour me protéger et protéger le matériel ? - Les informations sur la porte m'indiquent-elles les bonnes pratiques à suivre ? 7. Questions avant d’accueillir un patient en isolement dans le service d’imagerie: - Le patient porte-t-il un masque approprié ? - Les portes de la salle sont-elles fermées pour éviter la contamination ? - Le matériel a-t-il été désinfecté avant et après l'examen ? - Y a-t-il un risque pour le personnel ou les autres patients ? DIVERS 1. Enseignements sur le non-respect des bonnes pratiques lors des actes invasifs : - Le non-respect des bonnes pratiques lors de la réalisation d'actes invasifs peut entraîner des accidents exposant au sang (AES), ce qui constitue un risque élevé pour la santé du praticien. Les conséquences à long terme peuvent inclure des infections chroniques, des maladies transmissibles, voire des handicaps liés à des infections graves. - De plus, le non-respect des mesures d'hygiène peut mener à une transmission croisée d'agents pathogènes, ce qui augmente le risque d'infections nosocomiales non seulement pour le patient, mais aussi pour le personnel soignant, affectant ainsi leur santé à long terme. Deux enseignements sur le non-respect des bonnes pratiques lors de la réalisation des actes invasifs et les conséquences à long terme sur la santé du praticien sont les suivants : 1. Importance du respect des précautions standard : L'histoire de l'infirmière illustre que le non-respect des précautions standard, comme l'utilisation de gants et de conteneurs à aiguilles, peut mener à des conséquences graves. Dans le récit, l'infirmière a progressivement cessé de porter des gants et d'utiliser des conteneurs, ce qui a conduit à une exposition à un virus durant une procédure. Cela souligne l'importance de maintenir des normes strictes pour protéger la santé du praticien. 2. Conséquences psychologiques et sociales: Le récit montre que suite à l'accident d'exposition, l'infirmière a dû faire face à une surveillance sérologique prolongée, aux effets secondaires des traitements, et à un isolement social. Cela met en évidence que les conséquences d'un acte invasif mal exécuté ne se limitent pas à la santé physique, mais engendrent également des impacts psychologiques et sociaux significatifs, entraînant un stress, de la fatigue, et un rejet social qui peuvent perdurer dans le temps. 2. Exemples de traçabilité du matériel et des patients en milieu hospitalier : - La traçabilité du matériel peut être assurée par l'enregistrement des dates de stérilisation et des numéros de lots des dispositifs médicaux utilisés, permettant de suivre leur utilisation et de garantir leur sécurité. - Pour ce qui est des patients, la traçabilité peut se faire via un système de gestion des dossiers médicaux électroniques où chaque intervention, traitement, et observation est documenté, permettant ainsi de suivre l'historique médical du patient et les soins reçus. 3. Éléments à observer pour détecter préventivement le cancer du testicule (page 5 de la brochure) : - Il est essentiel d'examiner régulièrement les testicules pour détecter toute masse ou gonflement anormal. - Observez également tout changement dans la taille ou la forme des testicules, ainsi que des douleurs ou des inconforts dans la région testiculaire. 4.Programmation d'un patient allergique au latex par voie respiratoire le premier de la journée : - La raison pour laquelle il faut obligatoirement programmer un patient allergique au latex en premier de la journée est de minimiser le risque d'exposition aux allergènes de latex pour les autres patients et le personnel. En procédant ainsi, on limite la propagation des particules de latex dans l'air et l'environnement, réduisant ainsi le risque de réactions allergiques pour ceux qui pourraient être sensibles. SITUATIONS ÉVOQUÉES EN CLASSE 1. Gynécologue sans gants stériles : Cela illustre un manquement aux normes d'hygiène lors de procédures médicales, augmentant le risque d'infections nosocomiales. 2. Membre de la famille atteint de tuberculose : Montre l'importance de la surveillance et des mesures préventives en contexte de maladie contagieuse, soulignant les risques de transmission dans un environnement familial. 3. Conjonctivite virale en isolement: Met en évidence la nécessité de mesures préventives pour éviter la propagation de maladies infectieuses dans un cadre domestique. 4. Personnel ne nettoyant pas la table de radio : Ce cas illustre un grave manquement aux protocoles de désinfection, risquant la contamination croisée entre patients. 5. Service sans protection jetable : Montre les lacunes dans les infrastructures hospitalières qui peuvent compromettre la sécurité du personnel et des patients. 6. Membres de l’équipe confrontés à un patient sans protection: Cela souligne l'importance de la communication et des protocoles de sécurité, essentiels pour protéger le personnel soignant. 7. Service sans masques chirurgicaux : Illustre un manque de préparation et de ressources, ce qui peut exposer à des risques infectieux, surtout dans des contextes de pathologies respiratoires.

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