Cours Orthoptie - Simplifié PDF

Summary

This document discusses human cognition, neuropsychology, and orthoptics. It explores various aspects of cognitive development in children and adolescents, including theories, models, and case studies. The summary briefly describes the concepts of human cognition, its development, and related theories and models. It includes topics such as cognitive assessment methods and the role of emotions in decision-making.

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Orthoptie - Optométrie Neuropsychologie 1 Introduction Cognition humaine – histoire des sciences cognitives 2 Ewan, 15 ans TC avec une planche cloutée au niveau pariétal gauche Présence d’oublis en vision centrale...

Orthoptie - Optométrie Neuropsychologie 1 Introduction Cognition humaine – histoire des sciences cognitives 2 Ewan, 15 ans TC avec une planche cloutée au niveau pariétal gauche Présence d’oublis en vision centrale Intervalle Stratégie d’exploration ? Note Rang de Trouble neuro visuel ? Echelle composite percentile confiance Interprétation Trouble sensoriel ? 108 70 98-116 Moyenne Compréhension Verbale Impact dans le bilan neuropsychologique ? Visuo-Spatiale 86 18 79-97 Moyenne faible Impact dans la vie quotidienne du Raisonnement Fluide 106 66 98-113 Moyenne patient 103 68 98-115 Moyenne Mémoire de Travail Vitesse de Traitement 83 13 76-94 Moyenne faible Total 92 30 86-99 Moyenne 3 Synthèse des notes brutes et des pourcentages cumulés B C G H I L T U X Y Z AA BB Notes brutes 20 7,35 4,97 9 6 4,59 25,31 26 12 16 24 32 NR Benjamin, 12 ans % cumulés 100 10 30 48 62 30 5 13 2 28 60 35 NR Profil des capacités Benjamin est atteint d’un Stilling Duane de type 1 (Maladie rare de 120 dysinnervation des nerfs crâniens oculaires caractérisée par une limitation du mouvement horizontal de l'œil, une rétraction du globe et un rétrécissement des fentes palpébrales en adduction) qui rentre 100 dans la catégorie des troubles neuro visuels pouvant impacter les 100 performances cognitives (dans l’évaluation) et dans la mise en application de certains apprentissages. La symptomatologie et les répercussions sont plus importantes comparativement à sa jeune sœur. En effet, on note une amputation du champ visuel gauche. 80 L’ensemble des éléments (anamnèse, entretient, observations et approche psychométrique) montrent des petites difficultés 62 60 attentionnelles en double tâche. Le plus impactant étant les troubles 60 neuro visuels provoquant des difficultés dans l’appréhension des 48 informations visuelles, le geste oculomoteur (écriture) et une lenteur motrice lors de l’écriture. 40 35 Les performances en double tâches sont très déficitaires engendrant 30 30 28 de ce fait des difficultés pour la prise de note et pour suivre un cours sans un polycopié ou des adaptations nécessaires dans tous les cours. 20 13 10 Les compétences de Benjamin lui permettent de compenser mais 5 2 elles arrivent à leur limite et à ce jour, dans un contexte scolaire 0 défavorable (contexte de harcèlement), il est important pour 0 Benjamin de pouvoir bénéficier de toutes les aides nécessaires à sa B C G H I L T U X Y Z AA BB réussite. 4 La cognition humaine Historique 5 L’Homme Coefficient d'encéphalisation humain est le plus élevé et est sept fois supérieur à celui de la moyenne des mammifères (rapport poids/taille espèce) Bi-encéphalique Circonvolutions, sillons pour augmenter le nombre de connexions et de neurones (plier pour mieux ranger) 6 Développement Apprentissages (acquis) Acquisitions (innés) Propre à chacun, Répétitions dans Dépendent de l’environnement, l’environnement enseignements Activités sensori motrices Universelles comme la marche, la langue maternelle 7 Théories de développement Piaget (1896-1980) Les acquisitions sont ordonnées, universelles et nécessaires au développement de l’enfant. 8 Les autres/nouvelles théories Binet (intelligence et pédagogie) Skinner (comportement) Lacan (psychanalyse), Klein Vygotsky (outils psychologiques pour le développement) et les zones proximales de développement Neo Piagetiennes (schèmes) 9 La cognition humaine La neuropsychologie 10 Définition La neuropsychologie clinique, spécialité́ de la psychologie, fournit une explication scientifique des relations qu’entretiennent le cerveau et les fonctions cognitives (mémoire, attention, concentration, vitesse de traitement, fonctions exécutives, langage). La neuropsychologue du réseau peut proposer une évaluation, au moyen d’un entretien clinique et d’outils psychométriques, à partir du moment où une gène est ressentie par la personne ou perçue par l’entourage. L’objectif entant de pouvoir expliquer les ressentis quotidiens et de mettre en lumière les capacités préservées. 11 Boucle perception-cognition-action 12 Exemple Je souhaite évaluer les composantes de la mémoire épisodique par l’apprentissage d’une liste de mot Vérifier la compréhension (test) verbale et conceptuelle Vérifier l’encodage (rappel immédiat) Analyser la production Oubli à mesure, Pas d’apprentissage, Oubli à 20 min, Aide des indices… A partir d’un comportement (action) et si les perceptions de l’environnement sont correctement perçues par le sujet, j’accède à ce que je ne peux pas mesurer directement, sa cognition. 13 Rôle Comprendre, connaître et anticiper les réponses cognitives des patients à partir des tableaux cliniques pour poser un diagnostic, un pronostic et une méthode de rééducation. 14 15 Le cerveau humain La cognition 16 Définition La cognition est l'ensemble des processus mentaux qui se rapportent à la fonction de connaissance et mettent en jeu la mémoire, le langage, le raisonnement, l'apprentissage, l'intelligence, la résolution de problèmes, la prise de décision, la perception ou l'attention. modéliser le fonctionnement de la pensée sous forme de régulation permanente entre perceptions et actions et l'unifier, en termes d'apprentissages informatifs et adaptatifs, à l'ensemble des processus mentaux, y compris les émotions et la fonction affective. Aujourd'hui, le terme cognition peut également être utilisé pour désigner non seulement les processus de traitement de l'information dits « de haut niveau » tels que le raisonnement, la mémoire, la prise de décision et les fonctions exécutives en général mais aussi des processus plus élémentaires comme la perception, la motricité ainsi que les émotions. Par exemple, selon António Damásio, dans son livre L'erreur de Descartes, les émotions font partie des fonctions cognitives car le raisonnement et la prise de décision ne peuvent pas se faire sans les émotions. 17 L’émotion colore nos pensées Recommencer des expériences agréables, Éviter les désagréables, Fuir face à une situation jugé dangereuse, Créer des biais (perception, focus attentionnels, de désirabilité, de normes sociales …), Toute notre cognition est biaisée par nos émotions et nous pousse à prendre des décisions qui deviennent unique car personnelles. A la différence de modèles cognitifs « purs » comme des ordinateurs ou aucune valence émotionnelle ne vient modifier le résultat ou la décision. 18 Les TCC Thérapies cognitivo comportementales viennent travailler sur la perception et le comportement pour soigner certaines pathologies (comme les phobies); Modifier le schéma de pensée, augmentation du bien-être, neurofeedback, PNL … 19 Modèles simples (Baddeley, 2000) ou plus Modèles cognitifs complexes. 20 Changeant Comment évaluer efficacements les modèles ? Juger le model le plus pertinent ? Approche globabiliste (individu dans son ensemble, avec son histoire, sa psychologie, ses experiences et son parcours de vie). 21 La cognition Le développement cognitif chez l’enfant 22 Développement cognitif normal En constante évolution Du concret vers l’abstrait Du présent vers le futur Développement en parallèle des activités motrices, langagière et intellectuelles. → Importance de se reporter à l’analyse des compétences requises pour chaque tâche et pas juste au calendrier des acquisitions normales 23 Connaître le fonctionnement cognitive “normal” et pathologiques pour situer un enfant dans son évolution et Evolution normale vs anticiper le future. pathologique Mesurer les écarts et profiter de la plasticité cérébrale pour mettre en place des strategies différentes. 24 Trouble cognitif = dysfonctionnement, déficit = peuvent être globaux = touchent l’ensemble du fonctionnement intellectuel de l’enfant → déficit intellectuel = peuvent être spécifiques = touchent une fonction spécifique Le bilan va permettre d’identifier les forces et faiblesses du développement intellectuel 25 Troubles des apprentissages = symptômes résultant de troubles cognitifs et s’exprimant principalement dans le milieu scolaire = « Dys »…. = Dépistage à partir de 3-4 ans Ces problèmes peuvent persister à l’âge adulte et poser des complications dans le diagnostic chez l’adulte mais surtout dans sa prise en charge (moins de plasticité, suivi plus difficile …). 26 Le dépistage des troubles cognitifs L’anamnèse 27 Les tests d’intelligence Le dépistage des troubles cognitifs 28 Pourquoi ? Catégoriser et anticiper Un faible QI = symptôme clé du diagnostic de retard mental (critère du DSM) Lorsque l’enfant présente un trouble d’apprentissage spécifique et de développement il faut connaître son QI Le QI est aussi une clé pour le diagnostic du haut potentiel intellectuel 29 Généralités Quoi : Batterie évaluation de l’efficience intellectuelle de 6 à 16 ans (De 2 ans 6 mois à 7 ans 3 mois : WPPSI III; De 16 ans à 89 ans : WAIS IV) Comment : ne peut être rédigé que par un psychologue, avec une passation entre 1h30 et 2h (selon les enfants) Pourquoi : établir un diagnostique, confirmer un niveau intellectuel (précocité, retard) ou toute pathologie (génétique, prématuré …) 30 WISC V Ses épreuves 31 Les échelles et indices 5 échelles vont donner 5 indices principaux Possibilité d’aller plus loin dans l’analyse en y ajoutant des subtests 32 ICV – indice de compréhension verbale Particulièrement sensible au niveau d'études des parents de l'enfant et à son environnement, cet indice relève de l'intelligence dite cristallisée. Il est le plus fortement corrélé à la réussite scolaire, & reflète la performance verbale du sujet, indépendamment de ses capacités d’attention, de concentration ou de la vitesse de réalisation des tâches. Il mobilise les connaissances acquises au fil de la vie. 3 sub tests : Vocabulaire : Définition à partir de mots comme qu’est ce que la rivalité ? Similitude : trouver la similitude entre différents concepts « papillon et abeille » Compréhension (st) : répondre à des questions du quotidien Information (st) : plus de la culture générale, qu’est ce qu’un thermomètre 33 Indice visuospatial - IVS Cubes de Kohs : reproduire (bonus temps sur les 4 derniers) des figures à l’aide des 9 cubes Puzzles visuels (st) : Le sujet doit identifier, parmi 6 choix possibles, 3 images qui vont correspondre à l'image abstraite qui lui est soumise, sans rien de concret entre les mains. Cette épreuve évalue les habiletés de l'enfant à manipuler mentalement des images. 34 Indice de raisonnement fluide (IRF) Cet indice va évaluer la capacité du sujet dans la résolution de problème en trouvant la clé logique de celui-ci. Matrices (inspirées de Raven) : trouver la règle Balances Arithmétique (st) : A la fin de la journée, un épicier a vendu 36 bouteilles d'eau. L’après-midi, il en a vendu 17. Combien de bouteilles a-t-il vendu dans la matinée ? 35 Indice mémoire de travail - IMT Comme son nom l'indique, cet indice porte sur les facultés mnésiques du sujet, à court terme, & sur le traitement de l'information maintenue pour effectuer une tâche. L'objectif étant d'utiliser le plus grands nombre d'informations, en allant le plus vite possible. Mémoire des chiffres : empan mnésique (endroit, envers, croissant) Mémoire des images : mémoire visuelle, doit retrouver des images qu’il a encodé au par avant Séquence lettres chiffres : restitution d’un séquence par ordre croissant numérique et alphabétique (K-2-C-7-S) 36 Indice vitesse de traitement - IVT Il mesure la rapidité cognitive du sujet & met l’accent sur la performance du sujet dans des domaines nécessitant rapidité & précision d’exécution C'est un indice très sensible au degré d’habileté graphomotrice de l'enfant, de même qu'aux dyspraxies puisqu'il fait intervenir le geste d'écriture, tant dans son épreuve obligatoire que dans celle optionnelle. Codes Symboles : discrimination perceptive (barrer les erreurs) Barrage : barrer très rapidement des cibles (formes et couleurs) 37 Question constante Qu’est ce qui impact quoi ? La présence d’un TNV peut-elle impacter la performance intellectuelle ? Sur quels indices ? 1. Perception Visuelle : Certains TNV peuvent altérer la perception visuelle, affectant la manière dont une personne interprète et comprend le monde qui l'entoure. Cela peut entraîner des difficultés dans des tâches qui dépendent fortement de la perception visuelle, telles que la lecture, la reconnaissance de formes, et la résolution de problèmes visuels. 2. Traitement de l'Information : Les TNV peuvent perturber le traitement de l'information visuelle dans le cerveau, ce qui peut influencer la vitesse et la précision avec lesquelles une personne traite les stimuli visuels. Cela peut entraîner des retards dans la compréhension des informations visuelles, ce qui pourrait avoir des répercussions sur les performances cognitives globales. 3. Coordination Visuo-Motrice : Certains TNV peuvent affecter la coordination entre la vision et les mouvements du corps. Cela peut influencer les compétences motrices fines et la manipulation d'objets, ce qui peut être pertinent dans certaines tâches cognitives. 4. Fatigue Visuelle : Les personnes atteintes de TNV peuvent éprouver une fatigue visuelle accrue, surtout lors d'activités qui demandent une concentration visuelle prolongée. La fatigue peut influencer les performances cognitives et la concentration, notamment lors de tâches qui sollicitent la vision. 5. Effets sur l'Apprentissage : Les enfants atteints de TNV peuvent rencontrer des difficultés dans leur apprentissage scolaire, en particulier dans des domaines tels que la lecture, l'écriture, et les activités qui impliquent des compétences visuelles spécifiques. 38 Interprétation Cotation et données 39 Indices Le QI dont tout le monde parle est le QI raisonnement Dans la nouvelle version du WISC, on parle maintenant de QI cognitif (éclairer le profil cognitif de l’enfant) 40 l'Indice de Raisonnement Quantitatif (IRQ) qui permet de dépister des troubles spécifiques en calcul, les difficultés en calcul mental & identifier le raisonnement quantitatif l'Indice de Mémoire de Travail Auditive (IMTA) qui permet d’évaluer les capacités d’encodage, de stockage & de manipulation mentale des informations présentées sur un support auditivo-verbal ; Indices QI l'Indice Non-Verbal (INV) qui permet une mesure de l’intelligence générale sans sollicitation du langage expressif (enfants souffrant d’un trouble du cognitif langage…) ; l'Indice d’Aptitude Générale (IAG)qui est une estimation de l’aptitude générale qui met moins l’accent sur la mémoire de travail & la vitesse de traitement. Cet indice permet d’identifier les forces & faiblesses de l’enfant en comparant l’intelligence générale aux autres fonctions cognitives ; l'Indice de Compétence Cognitive (ICC) qui renseigne sur les ressources dont dispose l’enfant pour retenir les informations nécessaires à sa compréhension des énoncés, & à partir desquelles il devra déployer un raisonnement pour la résolution de problèmes. 41 Tests attentionnels enfant TEA-Ch 42 Résumé et conclusion La NP a évolué pour présenter des profils de développement/compétences cognitives afin d’anticiper des problématiques scolaires et/ou VQ L’objectif est de se baser sur les modèles théoriques de la cognition pour développer et interpréter des tests (part importante du travail) tout en intégrant d’autres aspects (biologique, psycho-sociaux, envir…) afin de proposer une PEC valide et objectivable. Elle s’appuie sur une démarche pluri disciplinaire importante et obligatoire pour développer un diagnostic différentiel. 43 Résumé et conclusion Elle englobe la population complète (de la pédiatrie à la gériatrie), dans divers pratiques (addicto, neuro, psychiatrie, scolaire …) Elle doit englober l’ensemble des processus de perception de l’environnement afin de s’assurer de la présence ou non d’un impact dans les performances. A la fin, il ne doit rester qu’une liste de troubles s’expliquant eux même et explicitant l’impact, la gêne et le handicap des patients. 44 Troubles neurodéveloppementaux et pathologies acquises Introduction 45 Pathologies développementales Un trouble du développement est un trouble qui survient lors d'une certaine étape avant la naissance et durant l'enfance, et retarde souvent le développement. Cela peut inclure un trouble psychologique ou physique. Ces habiletés développementales comprennent : la motricité fine et globale, le langage, les habiletés personnelles et sociales, la cognition et les activités de la vie quotidienne. Ces domaines ne sont pas complètement distincts ni mutuellement exclusifs. 46 Généralement les pathologies les plus sévères sont identifiées plus tôt que les formes mineures et modérées, qui sont d'ailleurs plus fréquents. Les troubles de développement incluent la paralysie cérébrale, le retard de développement, le handicap mental, le trouble primaire du langage ou dysphasie, le trouble du spectre de l’autisme (TSA), le trouble du déficit de l'attention avec/sans et hyperactivité (TDA/H), les troubles d’apprentissage, le trouble d’acquisition de la coordination (TAC) ainsi que les anormalités génétiques et chromosomiques. Puisque les troubles de développement résultent d’une dysfonction cérébrale, ils sont irréversibles et chroniques. Ils sont cependant non progressifs, ce qui implique que la cause sous-jacente n’est pas évolutive et que ces troubles ne mènent pas à la mort. Toutefois, l’aspect évolutif du développement fait en sorte que les manifestations des troubles ainsi que le portrait clinique de l’enfant — problèmes, besoins, comportements, etc. — changent à travers le temps. 47 Pathologies acquises Les maladies acquises sont des maladies dont les causes ne sont pas génétiques, AVC, TC, infections, tumeurs … 48 Retard de développement Le retard de développement (RD) est un retard significatif dans le franchissement de jalons spécifiques à l'âge dans n'importe lequel des domaines suivants : capacités motrices fine et globale, langage réceptif et expressif, cognition, compétences sociales et personnelles et activités de la vie quotidienne. 49 Liste des pathologies et leur tableau clinique Les troubles développementaux 50 Autisme L'autisme est un trouble neuro-développemental. Les premiers signes sont perceptibles avant l'âge de 3 ans. Ces symptômes sont dus à un dysfonctionnement cérébral. Les personnes autistes perçoivent ainsi le monde d'une façon différente par rapport à une personne dite neurotypique. 51 Signes possibles évite le contact visuel et préfère être seul a de la difficulté à comprendre les sentiments des autres est non verbal ou présente un retard de développement du langage répète sans cesse des mots ou des expressions (écholalie) est perturbé par le moindre changement de routine ou d'environnement a des champs d'intérêt très restreints présente des comportements répétitifs comme le balancement du corps, la torsion et le battement des membres a des réactions inhabituelles et souvent intenses aux sons, aux odeurs, aux goûts, aux textures, à la lumière et aux couleurs. 52 53 Le spectre de l’autisme 54 Les troubles « Dys » 55 Aujourd’hui plus de 85.000 élèves en Fédération Wallonie Bruxelles vivent quotidiennement des difficultés liées à leur(s) trouble(s) d’apprentissage, ou plus communément appelés les troubles « dys ». Les troubles spécifiques d’apprentissage reprennent en effet les 6 troubles « dys » (dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, dyspraxie, dysgraphie, dysphasie). 56 Ces troubles sont Permanents, durables (car d’origine neurobiologique) Spécifiques : ils touchent spécifiquement une (des) compétence(s) particulière(s) (lecture, écriture, math…) Peuvent perturber les apprentissages / les relations et se répercuter sur toutes les matières / la vie de tous les jours Peuvent empêcher la double tâche Ils sont souvent accompagnés de difficultés sur le plan des fonctions exécutives telles que la gestion du temps, l’organisation, la planification, la prise de décisions,… C’est un fait, tous ces troubles spécifiques de l’apprentissage sont un handicap invisible devant être reconnu par tous : équipe pédagogique, monde professionnel / politique et grand public. Ces troubles peuvent induire un échec scolaire et professionnel s’ils ne sont pas pris en compte. 57 Les troubles « Dys » La dyslexie 58 La dyslexie La dyslexie est un trouble d'apprentissage d'origine neurologique, et plusieurs études suggèrent qu'elle est héréditaire. Les enfants présentant une dyslexie ont de la difficulté à décoder les mots écrits. Certaines mesures peuvent être mises en place pour faciliter l'apprentissage de la lecture malgré la dyslexie. 59 Type de Dyslexie Surface Phonologique Mixte Comment décoder un mot ? 60 Type de dyslexie Phonologique Surface / lexicale Difficulté à entendre les sons Difficultés à mémoriser l’image dans les mots et donc à les des mots écrire Lexique pauvre Difficultés à déchiffrer (fusionner les mots, les syllabes …) Comprendre le sens Confusion des sons proches Décoder de nouveaux mots 61 Les troubles « Dys » La dysorthographie 62 Dysorthographie La dysorthographie est un trouble spécifique de l'apprentissage de l'orthographe. Ce trouble comme tous les troubles Dys est durable. Les personnes dysorthographiques n'assimilent pas correctement les règles orthographiques. Les personnes dysorthographiques sont fréquemment dyslexiques. En effet, c’est en décodant fréquemment et correctement des mots, que l’enfant les mémorise progressivement en traces stables et les automatise, dans son lexique orthographique. Il devient alors capable de les reconnaître en lecture globale. Tout déficit de ce processus entraîne par conséquent des difficultés dans la mise en place du lexique orthographique qui est sollicité chaque fois que l’on veut écrire un mot. Ce sera encore plus difficile quand les mots sont irréguliers, par exemple, avec un mot comme « monsieur » dont la prononciation est éloignée de sa forme écrite. Ensemble, les deux troubles, dyslexie- dysorthographie forment « le trouble spécifique de l’acquisition du langage écrit ». 63 Dépend du niveau de transparence graphem-phonem Prévalence Moins il y’a de graphèmes pour transcrire les phonèmes, plus la langue est transparente, à l’inverse elle est opaque, selon les pays ? Par exemple, « in » peut aussi s’écrire « ein, ain, um, im, un ». 64 Les troubles « Dys » La dyscalculie 65 Elle correspond à un trouble sévère dans les apprentissages numériques, sans atteinte organique, sans troubles envahissants du développement et sans déficience mentale. Des élèves peuvent toutefois rencontrer des difficultés en mathématiques sans présenter de dyscalculie : c'est pourquoi il est important de différencier les difficultés transitoires de l'apprentissage de troubles plus durables. Différente de l’acalculie (acquise) 66 Difficultés fréquentes en arithmétique, confusion entre les signes : +, -, /, ÷ et ×, difficultés avec les tables de multiplication, de soustraction, d’addition, de division, en calcul mental, etc. Difficultés dans les tâches quotidiennes comme vérifier sa monnaie et lire l’heure sur une montre analogique. Incapacité à comprendre une planification financière ou budgétaire, parfois même au niveau le plus basique, comme pour estimer le montant total d’un panier d’articles ou faire la balance de ses comptes. Peut être assez bon dans des matières comme la physique ou la géométrie, qui exigent de la logique plutôt que des formules, jusqu’au moment où il faut faire des calculs. Difficultés à comprendre le concept du temps et à estimer le temps qui passe. Peut être souvent en retard ou en avance. 67 Difficulté à lire un plan détaillé d'un objet à monter ou à construire soi-même. Incapacité à lire une suite de nombres, ou peut l’inverser lorsqu'il le répète, comme de dire 56 au lieu de 65. Incapacité à se remémorer les numéros de téléphone sans inverser des chiffres. Peut souvent s'y reprendre à plusieurs fois avant d'arriver à composer un numéro de téléphone dans l'ordre correct. Difficulté à remplir un chèque en raison de l'ordre imposé et doit souvent s'y reprendre une ou plusieurs fois. Difficulté à écrire avec exactitude, sur un cahier ou une feuille, une formule mathématique écrite sur un tableau, ce qui peut causer des retards et une lenteur à l'école. Difficulté dans des domaines nécessitant un traitement séquentiel. Du niveau concret (comme des pas de danse ou un autre sport) au niveau abstrait (énoncer les choses dans le bon ordre). Ils peuvent avoir aussi des difficultés même avec une calculatrice à cause de difficultés dans le processus de saisie de l'expression mathématique. La dyscalculie peut conduire dans des cas extrêmes à une phobie ou une angoisse durable des mathématiques et de ce qui y est lié. La dyscalculie peut angoisser car la notion du temps est assez erronée. Problèmes avec les grands nombres, les unités, dizaines, centaines… 68 Les troubles « Dys » La dyspraxie 69 La dyspraxie (aussi appelée trouble développemental de la coordination (T.D.C.), trouble d’acquisition de la coordination (T.A.C.) ou dyspraxie développementale (D.D.)) est un trouble neurologique chronique qui apparaît dès l'enfance. Ce trouble spécifique des apprentissages se caractérise par une affection de la planification des mouvements et la coordination en raison d'une altération de la communication entre le cerveau et le corps. Ce trouble se caractérise en particulier par une altération de la capacité à exécuter de manière automatique des mouvements déterminés. 70 Quand il se prépare, il a du mal à s’habiller, se coiffer, préparer son cartable et/ou lacer ses chaussures. Lors des repas, il éprouve des difficultés pour mettre le couvert et se servir à boire, et il se tache facilement. De plus, il fait tomber les objets et/ou les casse, et il manipule difficilement certains d’entre eux (clés, ciseaux, compas, règle utilisée pour tracer des traits, etc.) Certains loisirs peuvent aussi être compliqués pour lui (ex.: jouer aux billes, pratiquer un instrument de musique). L’enfant se fatigue vite quand il doit aborder une activité requérant habilité et coordination des mouvements. En effet, cela lui demande beaucoup de concentration, pour un résultat qui reste souvent malhabile. 71 Praxie ? Une coordination motrice volontaire, orientée vers un but, issue d’un apprentissage C’est la capacité de planifier et d’exécuter des séquences de mouvements (=gestes) pour atteindre un objectif. Acquisition après un temps variable d’apprentissage et d’expérimentation par essais/erreurs. 72 Phases de la praxie Apprentissage Performance médiocre, échecs fluctuants Nécessité d’entrainement important Intermédiaire Maladresse moindre Lenteur Recrutement attentionnel important (fatigue) Automatisation Aisance, facilitée (peu de fatigue) Geste harmonieux et efficace Double tâche possible 73 Formes de dyspraxies Chaque dyspraxie a sa spécificité Souvent associés, rarement isolés Coordination des mouvements, motricité fine, manipulation outils et planification/automatisation des gestes. 74 Les troubles « Dys » La dysgraphie 75 Définition La dysgraphie est un handicap de transcription, ce qui signifie que c'est un trouble graphique associé à des gestes graphiques handicapants, au codage orthographique (orthographe), et au mouvement des doigts lors de l'écriture. Ce trouble peut s'accompagner d'autres troubles comme le trouble de la parole, de déficit de l'attention, ou dyspraxie développementale 76 Le traitement de la dysgraphie consiste en une rééducation de l'écriture, qui sera à adapter à la fois en fonction du type de dysgraphie présentée par le patient, mais également au patient lui-même. La rééducation est possible uniquement si le patient est traité tôt. À partir de la fin du collège, quand l'écriture est acquise depuis des années, la rééducation est inefficace et inutile. Le seul moyen au patient de retrouver une vie normal, est de passer à l'ordinateur, et de limiter les écrits manuels. Le psychomotricien peut rééduquer la dysgraphie sous toutes ses formes. Il faut travailler sur la décontraction du geste, la posture, la tenue de l’instrument, la forme des lettres, la motricité fine. Le but n’est pas de changer l’écriture de la personne mais de la réconcilier avec l’écrit en lui faisant trouver ou retrouver le plaisir d’écrire. 77 Les troubles « Dys » La dysphasie 78 Définition La dysphasie est un trouble central lié au « développement du langage oral et [elle peut] toucher les aspects réceptifs (décoder le langage reçu) et/ou expressifs (phonologiques, lexicaux, syntaxiques…) ». Elle peut cibler plus particulièrement l’expression (« dysphasie expressive »), la compréhension (« dysphasie de réception ») ou les deux à la fois (« dysphasie mixte »). Ce trouble a des répercussions de longue durée sur la communication du sujet atteint, puisqu’il s’agit d’un trouble structurel de l’apprentissage du langage, d’une anomalie du développement du langage. 79 Prévalence Au Québec, environ 3 % à 4 % des enfants d’âge préscolaire présenteraient cette pathologie tandis qu’une étude belge rapporte des taux de 5 % à 20 % pour les enfants d’âge préscolaire et primaire. Deux dysphasiques sur trois sont des garçons. En France, le Rapport des Enfants Ringard (RER) avance le chiffre de 2 % des enfants scolarisés. Pourquoi une telle différence ? 80 TDAH Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité - Le sujet à la mode 81 Définition TDA/H : tbl du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité Inattention (concentration), impulsivité (gestion) et hyperactivité (hyperkinésie) Prévalence de 5% (2 garçons pour 1 fille) Répercussions sur l’école et la maison 82 Déficit de l’attention Difficulté planification et organisation Distrait, semble ne pas écouter Peut rester motiver sur une tâche motivante Impulsivité Coupe la parole, répond avant la fin, Change d’activité souvent, Ne respecte pas les ordres Hyperactivité Bouge beaucoup, s’excite Difficultés à se calmer Ne sait pas jouer en silence 83 Traitements ? Hypothèse: déficit de libération de la dopamine et de la noradrénaline chez les TDAH (ou bien recapture de la dopamine trop tôt) Médicaments => augmentation de la quantité de neurotransmetteurs au niveau des synapses (psychostimulant) en stimulant la libération de dopamine et de noradrénaline au niveau des neurones (ex : amphétamines) ou en empêchant les molécules de partir (ex : ritaline) Dans tous les cas : effet = augmentation de la concentration post-synaptique de dopamine et noradrénaline Effets comportementaux: Permet de rompre le cercle vicieux de l’échec et des difficultés psycho-affectives en général, si le TDAH est bien diagnostiqué, amélioration nette des symptômes Le traitement médicamenteux peut suffire 84 Nouvelles origines ? Dysfonctionnement du contrôle exécutif entraînant une mauvaise maîtrise de soi et une mauvaise auto régulation Plus sur un traitement des processus exécutifs que attentionnels ? 85 Le diagnostic du TDAH Lié à de l’inattention (omission), hyperactivité (comportement) et par de l’impulsivité (commissions). Fluctuation de l’attention Problèmes : Évaluation, Qr et entretiens sont trop subjectifs 35 à 87% des enfants TDA/H réussissent les tests neuropsychologiques Plus de chance d’observer le problème en situation que lors de tâches artificielles 86 2 notions importantes Entretien clinique > testing neuropsychologique/psychométrique pour valider/invalider un diagnostic TDA/H, Ne pas se baser uniquement sur les tests, ils sont une aide au diagnostic et à la prise en charge. 87 2 notions importantes Les performances cognitives fluctuent dans le temps, dans la journée et même dans l’année (après des vacances, après un bon week-end …), Soit des tâches répétés, soit des mesures très longues (+ fatigabilité) 88 Solutions ? Améliorer les tâches et les outils psychométriques et neuropsychologiques en proposant des tâches écologiques (fluctuation de l’attention, intérêt, tâche à faire, motivation …) dans des environnements écologiques (distractions naturelles) afin de pouvoir observer le comportement du patient à travers une situation et non un questionnaire. 89 Etapes du bilan Historique complet + questionnaires standardisés Données scolaires Générer des hypothèses Évaluer l’enfant pour répondre aux hypothèses (clinique, psychométrique Prise en charge S. Henrard : L’évaluation du TDAH chez l’enfant. Et si on voyait plus loin que les tests psychométriques ? (20 oct. 2021) 90 La motivation, la clé du succès Semble exister un besoin de récompense immédiat Le jeu vidéo offre des récompenses très rapidement et les enfants vont s’orienter vers des jeux très courts permettant la mise à disposition de la récompense très rapidement. Le jeu vidéo permet de modérer les besoins de récompenses. Créer des étapes de récompenses faibles mais fréquentes pour accomplir un but précis (principe du farming). Des jeux avec peu de récompenses intermédiaires semblent ne pas convenir. 91 Témoignage 92 Tableaux cliniques chez l’adulte et le public gériatrique 93 Un adulte c’est quoi ? Projets de vie Famille Travail Environnement Actif dans une société, un environnement social Projets 94 Pour quelles raisons les adultes passent dans les mains des NP ? AVC TC SeP Pathologies précoces Psychiatrique (troubles, addicto …) Épilepsie Cancer Maladie (COVID long, TDAh …) Pathologies de l’enfance 95 Une population à part ? Anamnèse, Méthode intégrative Bilan Conclusion Mep Vers le devenir du patient 96 Public Psychiatrique Les troubles psychiatriques (ou troubles mentaux) sont définis comme des affections qui « perturbent la pensée, les sentiments ou les conduites d’une personne de façon suffisamment importante pour causer une souffrance psychique ». Les symptômes psychiques (troubles du comportement, hallucinations…) proviennent de mécanismes biologiques et notamment cérébraux qui dysfonctionnent. Ces particularités cérébrales entraînent également des difficultés importantes sur le plan cognitif. 97 Pourquoi de la neuropsy ? Au-delà des complications psychologiques, l’apport de cognition permet de comprendre : Les pathologies (désynchronisation dans le cas des tbl schizophréniques) Les méthodes de maintient des stratégies Remédiation pour maintenir les stratégies et proposer de nouveaux outils La « rehab » a aujourd’hui des arguments pour un travail pluri disciplinaire dans les centres 98 Le cas le plus étudié en remédiation cognitive Travail de la synchronisation Schizophrénie Outils développés dans ce sens (RECOS) Cognition sociale ++ 99 Des outils De cognition chaudes/sociales (Gaïa) De cognition froides (CRT, Recos, NEAR) Utilisé la mise en situation simulé pour évaluer les compétences (et les transférer dans le quotidien des patients, autonomie, travail …) 100 Soyez Rehab N. Rainteau (2022) Permettre aux patients de s’inscrire dans des objectifs de vie atteignables et réalisables ≈ empowerment = pouvoir d’agir Laisser le patient inscrire sa propre démarche et ses projets et s’aider de l’équipe pour se rétablir. 101 Burn-out Une partie des personnes qui ont fait un burn out en gardent des séquelles… Bien sûr. Si vous n'êtes pas arrêté suffisamment tôt, vous gardez des séquelles définitives, un état de fatigabilité, des troubles cognitifs majeurs (atteintes définitives de la mémoire, de la logique, de la concentration). 102 Dépression Impacter la concentration, le raisonnement, la mémoire … Permettre de tenir les stratégies pour maintenir le cercle vertueux (parfois aidé par de la médication) Va impacter les bilans On retrouve également des tracés EEG spécifiques pour ce type de pathologies (Burnout, dépression…). 103 AVC AIT AVC ischémique AVC hémorragique Dépend de la localisation 104 TC (brain injury) Un traumatisme crânien survient à la suite d'un choc dû à un accident ou à une agression. La lésion primaire due au traumatisme peut entrainer un trouble de la conscience qui va nécessiter une hospitalisation en réanimation. On parle également de commotion cérébrale pour désigner ce trouble. 155 000 cas par an en France (60 % AVP, 32 % chutes) 105 Tableau TC Déformations Accélération/décélération ➔Lésions encéphaliques focales, diffuses, hématomes extra et sous dural, intra - Score de Glasgow - https://youtu.be/y-XjtukKWR0 106 Tabl. clinique Fluctuation attention Difficultés de concentration Évaluation de l’amnésie (temporalité) Ces patient sont souvent dans un état second, ailleurs. On note une lenteur importante avec des difficultés de mémorisation (sans doute du à leur incapacité de se concentrer). Travail au niveau de l’éveil, de l’attention. Bilan NP à distance pour avoir un fonctionnement attentionnel important 107 Sclérose en plaque La sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central. Une dysfonction du système immunitaire y entraine des lésions qui provoquent des perturbations motrices, sensitives, cognitives, visuelles ou encore sphinctériennes (le plus souvent urinaires et intestinales). La sclérose en plaques récurrente- rémittente (SEP-RR) et la SEP primaire progressive (SEP-PP) sont toutes deux caractérisées par une aggravation des signes ou des symptômes au cours de l'évolution de la maladie. 108 Amnésie L'amnésie est un état mental anormal dans lequel la mémoire et l'apprentissage sont menacés à la suite de dysfonctions cognitives. Il existe deux formes d'amnésie : l'amnésie antérograde et l'amnésie rétrograde, qui montrent une lésion du lobe temporal médial ou de l'hippocampe. Les patients souffrant d'amnésie antérograde montrent des difficultés à apprendre et à retenir une information à la suite d'une lésion cérébrale. Les patients souffrant d'amnésie rétrograde ont généralement la mémoire épargnée concernant les expériences personnelles ou les informations à contexte sémantique indépendant. https://youtu.be/pQ2I189MEnw + dysmnésie (partielle) 109 Démence La démence désigne une large catégorie de troubles caractérisés par la détérioration progressive des capacités à penser et de la mémoire, tandis que le cerveau se dégrade. La démence peut être réversible (par ex. maladie de la thyroïde) ou irréversible (maladie d'Alzheimer). Dépend surtout des localisations de la dégradation. Apprendre des trajets (mémoire spatiale) est la première chose touchée. https://www.fondation- alzheimer.org/sea-hero-quest-un- jeu-video-pour-diagnostiquer-la- maladie-dalzheimer/ 110 Syndrome de Brulard Le syndrome de Brulard est un trouble léger de la mémoire, éprouvé par tout un chacun, lorsque des informations reçues ultérieurement viennent se substituer aux souvenirs effectifs et les remplacer sans que le patient en ait forcément conscience. 111 Syndrome de Wernicke-Korsakoff Le syndrome de Wernicke-Korsakoff (SWK) est un sévère trouble neurologique causé par une déficience de la thiamine (vitamine B1), et est habituellement associé à une consommation excessive d'alcool. Beaucoup de fabulations, de fausses reconnaissances, troubles de la vision, de la coordination. 112 Démence sémantique La démence sémantique (DS) est un trouble isolé progressif caractérisé par une perte de la mémoire sémantique (Snowden et al., 1989 ; 1992). Les symptômes les plus communs s'inscrivent dans le domaine verbal et de ce fait, elle est souvent caractérisée (d'une manière incorrecte) comme trouble du langage, devenant un sous-type des aphasies primaires progressives. D'une façon plus globale, elle est un phénotype de la dégénérescence lobaire fronto-temporale. Il ne s'agit pas réellement d'une démence (en tout cas à la phase de début) et il est de plus en plus question de dégénérescence sémantique. Elle se manifeste par une perte des concepts, les patients ne reconnaissant plus les objets qu'ils voient, qu'ils touchent, les mots qu'ils lisent ou qu'ils entendent. Ces objets semblent avoir disparu de leur connaissance. Parfois cela prend l'aspect d'un trouble de la mémoire ou du langage. Les patients gardent un certain temps la capacité de vivre seul d'où le terme inapproprié de démence. Elle est encore considérée par certains auteurs comme une forme d'aphasie primaire progressive. 113 Apnées du sommeil Le syndrome d'apnées du sommeil cause de multiples arrêts respiratoires pendant la nuit, cela mène généralement a, en plus de la somnolence, des troubles de la mémoire, antérogrades comme rétrogrades, généralement très forte (à la différence de la maladie d'Alzheimer par exemple, tous types de souvenirs, anciens comme récents, sont touchés, il y a également des problèmes de concentration et cela n'est pas forcément évolutif). Narcolepsie 114 Les fonctions exécutives un ensemble assez hétérogène de processus cognitifs de haut niveau. Elles permettent de faire varier le traitement de l'information et le comportement à chaque instant en fonction des objectifs actuels d'une manière adaptative, plutôt que de rester rigide et inflexible. Les fonctions exécutives sont nécessaires pour effectuer des activités telles que la planification, l'organisation, l'élaboration de stratégies, pour être attentif et se rappeler les détails, et pour gérer le temps et l'espace. En s'appuyant sur des études neuropsychologiques et neurophysiologiques, il est largement admis que le cortex préfrontal joue un rôle-clé dans le soutien des fonctions exécutives (ou contrôle cognitif) dans le cerveau2. Cependant, les différentes fonctionnalités des fonctions exécutives semblent recruter différentes parties du cortex frontal, ainsi que d'autres régions du cerveau. 115 Les fonctions exécutives Fonctions exécutives: Fonctions qui administrent, supervisent, gèrent toutes les autres fonctions spécifiques. Dans une situation non routinière, elles permettent de mettre en place une stratégie spécifique/adéquate au problème. 116 Les fonctions exécutives Au niveau du développement de l’enfant: Le cortex préfrontal est la partie qui arrive le plus tardivement à maturité Le lobe frontal se développe par plusieurs poussées jusque 14 ans et après continue à se développer à un rythme constant jusque 45 ans Le lobe frontal arrive à maturation biologique (gaine de myéline autour des axones neuronaux) vers l’adolescence Les fonctions exécutives se développent donc entre 6 et 12 ans Il reste quand même intéressant de chercher à les évaluer plus tôt https://www.youtube.com/watch?v=aw8M kIjK8Gc 117 Les fonctions exécutives Chez l’enfant, 4 facteurs distincts intercorrélés ont été mis en évidence (Lehto et al.,2003) L’inhibition La flexibilité La mémoire de travail La planification On retrouve également ces résultats dans le modèl de Miyake, 2000) 118 L’inhibition Chez l’enfant, l’inhibition est très connue Phénomène majeur et constant dans le développement et la maturation des autres systèmes intellectuels Excès d’inhibition / défaut d’inhibition Permet de supprimer une réponse qui est automatiquement attendue, normalement attendue en fonction de la situation Prédicteur puissant avec l’auto régulation de la réussite scolaire. Test du Marshmallow 119 L’inhibition Un excès de l’inhibition: Entraine une baisse globale de l’intérêt Diminution de la réactivité Manque d’initiative Diminution de l’activité dans tous les domaines Comportement de l’enfant: Apathique Entreprend les actions qu’avec des incitations Aucune initiative Indifférent, sans motivation Exécute les consignes demandées L’enfant s’exprime peu 120 L’inhibition Un défaut d’inhibition: Se manifeste par un trouble de l’attention/concentration, distractibilité importante Attiré par toutes les stimulations extérieures Empêche l’enfant de terminer une action, de suivre un raisonnement Interférences ++++ L’enfant ne peut s’empêcher de toucher à tout «Se développer, c’est apprendre à inhiber», Houdé (2011) 121 L’inhibition Persévérations: Toute tâche supposant la conception et la réalisation d’une succession d’opérations Empêche l’enfant de passer à une autre action, une autre idée L’arrêt des persévérations demande un effort cognitif important Impossible de changer de stratégies inadéquates dans une nouvelle situation, impossibilité de modifier un schéma mental 122 Luria Pour Luria, toute activité de résolution de problèmes suppose quatre choses : une analyse de la situation, une élaboration d'un plan de résolution, une résolution séquentielle et organisée de ce plan et une vérification en comparant l'objectif de départ avec le résultat obtenu. Il définit trois fonctions : la volition : c'est la volonté d'agir, l'initiation ; la planification des étapes ; le contrôle. 123 Rabbit l'adaptation aux situations nouvelles (qui peut être rapprochée de la notion d'intelligence fluide) ; la planification et la mise en œuvre de stratégies nouvelles (qui peuvent aussi être liées à l'intelligence fluide) ; le contrôle et la régulation de l'action ; la capacité à tenir compte de l'information en retour pour ajuster sa réponse ; la capacité à inhiber des informations non pertinentes pour la réalisation de la tâche. 124 Barkley 1997 Modèle reliant l’inhib cpt au ctrl moteur grâce aux fonctions exécutives Chaque EF est une forme de comportement privé dont la manifestation publique a été fortement atténuée Appliqué au TDAH 125 Miyake 2000 représentation d'une modélisation en équation structurale des fonctions exécutives selon Miyake et collaborateurs (2000). 126 Utilité Contribution des fonctions exécutives dans les performances en intelligence fluide et en mémoire de travail. 127 Les Efs Dans la vie quotidienne, nous utilisons en permanence les fonctions exécutives lors d'actions non habituelles, imprévues ou complexes : gérer un budget, un emploi du temps, devoir changer d'itinéraire suite à des travaux… Elles servent de régulateur, Elles permettent l’adaptation dans de nouveaux environnements ou dans de nouvelles situations 128 Evaluation Quels tests pour les fonctions exécutives ? 129 Rééducation Soit dans un but de ré entrainement de la fonction spécifique Jeux de cartes, dire noir quand c’est rouge Alterner les consignes Soit dans une approche plus globabiliste Réalisation de planning avec contraintes Préparation de tâches complexes Ou bien plus écologique (AVQ) 130 L’attention 131 132 L’attention Les fonctions attentionnelles recrutent de nombreux réseaux (frontaux, pariétaux, occipitaux,…) interconnectés et reliés aux noyaux de la base La maturation des fonctions frontales est la plus longue, plus tardive, plus sophistiquée du développement de l’enfant La maturation des systèmes frontaux est corrélée au contrôle du système d’orientation de l’attention volontaire Fonction vulnérable 133 L’attention L’attention et le développement: Les mécanismes deviendraient de plus en plus efficaces au cours du développement, les enfants deviennent de plus en plus rapides et moins distraits (Broadbent, 1958) L’exploration et la perception deviennent plus spécifiques, les enfants apprennent à différencier l’information pertinente de celle qui est non pertinente (Cooley et Morris, 1990) Le développement des capacités attentionnelles est lié à l’acquisition des capacités d’inhibition, l’installation d’une meilleure inhibition permettrait une meilleure sélection par la suppression des distracteurs 134 L’attention Les difficultés d’attention: Observation des difficultés quand il est réellement nécessaire pour l’enfant de se concentrer Il faut rester attentif aux questions de précocité intellectuelle (HP): les enfants se montrent distraits à l’école car ils s’ennuient en raison de matières trop faciles Un trouble de l’alerte: lenteur à réagir Un trouble de l’attention sélective: distractions +++, parvient pas à focaliser l’attention, difficile à inhiber les info non pertinentes Un trouble de l’attention soutenue: gêne pour maintenir son attention à l’école, pendant les jeux,… Un trouble d’attention divisée: impossible de focaliser son attention sur deux sources d’informations en même temps 135 Alerte Tonique : L'alerte tonique, qui correspond à l'état d'éveil. Elle s'étale dans le temps et diminue progressivement et involontairement au cours de la journée pour des raisons physiologiques. Phasique : changement brutal et temporaire de l'éveil suite à un événement intervenant dans l'environnement (une personne entrant dans la pièce, un bruit à l'extérieur…). 136 La vigilance état de préparation à détecter et à réagir à certains changements discrets apparaissant à des intervalles variables au sein de l’environnement (définition de Mackworth, 1957). Opérateurs radar 137 Attention soutenue L’attention soutenue : Capacité de maintenir une performance sur une longue période de temps qui dépend du maintien de la vigilance, de la capacité de détection du stimulus et de la résistance à la distraction, donc du contrôle mental. 138 Attention sélective Action de centrer volontairement ses mécanismes de perception sur un stimulus particulier et de traiter activement cette information en négligeant les stimuli non pertinents. Dans la vie de tous les jours, l’attention sélective est sollicitée lorsque, par exemple, on ne doit pas porter attention à des individus qui parlent en classe, alors que le professeur donne son cours. 139 Attention partagée L’attention partagée : Capacité de traiter simultanément deux ou plusieurs catégories d’informations pertinentes, qui dépend de l’état de vigilance et des processus cognitifs du contrôle de l’attention. De cette capacité dépendent, entre autre, le raisonnement et la résolution de problème. En réalité, l’attention partagée est mise à profit quand, par exemple, on doit prendre des notes en même temps qu’on écoute le professeur parler en avant. 140 L’héminegligence L'héminégligence (ou NSU) se traduit par des difficultés à détecter des objets ou des informations situés à gauche. Cette anomalie est due à une lésion dans l'un des hémisphères cérébraux. Dans 80% des cas, c'est l'hémisphère droit qui est atteint. Sans doute le plus fréquent mais le plus complexe. Notions de compétitions dans les ressources attentionnels (contrôle de l’attention contro latéral 141 L’héminegligence L'héminégligence (ou NSU) se traduit par des difficultés à détecter des objets ou des informations situés à gauche. Cette anomalie est due à une lésion dans l'un des hémisphères cérébraux. Dans 80% des cas, c'est l'hémisphère droit qui est atteint. Sans doute le plus fréquent mais le plus complexe. Notions de compétitions dans les ressources attentionnels (contrôle de l’attention contro latéral) Voir : 142 NSU ou héminegligence Trouble le plus fréquent Heilman, Watson et Valenstein : « la négligence est l’incapacité de répondre verbalement, de rendre compte, de répondre à ou de s’orienter vers des stimuli nouveaux ou signifiants présentés du côté opposé à une lésion cérébrale, sans que ce trouble puisse être attribué à un déficit sensoriel ou moteur » Différents modèles Pas de cécité Agnosognosie 143 Heilman (1979) Trouble de l’orientation de l’attention Lésion gauche : compensation de HD Si lésion droite : pas de compensation de HG → moins d’héminegligence droite 144 Kingsbourn (1970) Les hémisphères sont en compétitions pour les ressources → inhibition réciproques (théorie solide en neuroscience) Si lésion, « hyperattentivité » https://youtu.be/ws8Q4 hMcc7I 145 Expérience rTMS ou stimulation magnétique transcrânienne Créer des lésions virtuelles (sans séquelles et réversibles) Induire une lésion virtuelle de l’hémisphère gauche Que va-t-il se passer ? 146 Exemple moteur Billy a la jambe cassé et voudrait reprendre la course ? Que faire ? Si on suit l’expérience avec la rTMS, l’équivalent serait donc de lui casser la 2ème jambe. Que va-t-il se passer ? 147 Résultat https://youtu.be/ws8Q4hMcc7I Pour la NSU, diminution de la symptomatologie Problème de partage des ressources attentionnels D’autres expériences permettent de clarifier la question du type de stimuli qui peuvent ou non être détectés (émotion > neutre) Problème d’accès à la conscience 148 L’héminegligence Attention à ne pas confondre avec une hémianopsie. 149 Egocentrée = sur l’espace Sur quel espace Allocentrée : sur l’objet 150 Evaluation TAP D2 En format auditif et visuel Echelle de C. Bergego https://youtu.be/FlI7GsBHok8 151 TOP ou BOTTOM Cog. Processus de traitement cognitif de l'information perceptive, basé sur cette information seule (Bottom-up) ou l'intégration d'information préalablement apprise, sur cette information perceptive (Top-down). 152 Définitions Cog. Processus de traitement cognitif de l'information perceptive, basé sur cette information seule (Bottom- up) ou l'intégration d'information préalablement apprise, sur cette information perceptive (Top-down). Littéralement, Bottom-up ou Data-driven signifie "du bas niveau (caractéristiques du stimulus qui sont perçues) vers le haut niveau (l'intégration et le traitement cognitif)". Top-down ou Theory-Driven signifie à l'inverse, du haut vers le bas, renvoyant au traitement d'un stimulus perçu fondé sur les connaissances et expériences passées. Cette distinction prend sa source dans le constat selon lequel un stimulus perçu ne l'est pas de la même façon la première fois qu'il est perçu, que les fois suivantes. Typiquement, il est observable sur une scène perceptive dont un élément est caché (illusion). Lors de la première présentation, seule l'information perceptive est utilisée, l'élément caché n'est donc pas perçu immédiatement mais après une recherche visuelle ou une certaine accommodation. Une fois l'élément caché perçu, celui-ci est intégré en mémoire et constitue une expérience. Lors de présentations ultérieures, c'est un processus de top-down qui se met en place à la suite du processus de Bottom-up, l'expérience passée permettant de trouver plus facilement l'élément caché. La distinction ne s'arrête pas là : les processus ascendants (bottom-up) dépendent quasi-uniquement de l'information perçue, et donc peu des hypothèses ou des attentes du sujet qui perçoit. Les représentations formées à partir de ces processus constituent la base de l'identification perceptive. Les processus descendants contrôlent l'information sensorielle à partir de l'expérience et les connaissances, et constituent donc des processus de haut niveau cognitif prenant suite à l'identification perceptive. 153 Rééducation Adaptation prismatique Rééducation de la NSU par modification du champ attentionnel TMS + anosognosie https://youtu.be/CvnJahHzb9 g 154 Les praxies 155 Exemples https://youtu.be/ioVl2ps4YPw https://youtu.be/61HQN1iT19k https://youtu.be/PsQ_Bx4NbOU 156 Définition Les praxies désignent les capacités à exécuter des mouvements simples ou des séquences de mouvements de façon volontaire... Ainsi que la capacité à réaliser un dessin ou à construire un objet. L'apraxie est l'incapacité d'exécuter des mouvements intentionnels précédemment appris malgré une volonté et une capacité motrice conservées, du fait d'une lésion cérébrale. 157 Pathologies L'apraxie est un signe clinique décrivant une déficience de la programmation (organisation) permettant la réalisation d'un comportement moteur intentionnel, consécutif à une lésion cérébrale, un trouble de la représentation mentale des gestes. Ainsi, et notamment selon les écrits de Geschwind, une apraxie peut être à trois conditions : Les mécanismes qui régulent l'activité motrice doivent être préservés (absence de paralysie, d'ataxie, de trouble du tonus — hypotonie, hypertonie... —, défaut de coordination) ; Les informations sensitivo-sensorielles sont indispensables pour que le mouvement réalisé soit adapté au but poursuivi ; La compréhension de la consigne donnée par l'examinateur doit être suffisante, ce qui élimine les déficiences intellectuelles (troubles de la mémoire, de l'attention, de la compréhension, du jugement) et sensorielles (surdité, cécité). Il existe en fait plus de 30 variétés d'apraxies. Liepmann relève qu'il existe trois principaux types d'apraxies : les apraxies gestuelles (idéatoire, idéomotrice et mélokinétique), les autres formes d'apraxie (constructive) et les apraxies spécialisées (apraxie de l'habillage, de la marche…). 158 Idéatoire L'apraxie idéatoire est considérée comme une désorganisation de la représentation mentale des gestes à effectuer dans un but précis (Poeck, De Gall). Il est impossible pour le patient de réaliser un mouvement composé d'un ensemble de sous-mouvements élémentaires organisés. D'un point de vue moteur, les mouvements élémentaires sont bien effectués, mais l'idée du geste est incohérente. Si la personne manipule seulement de manière maladroite (absence d'anomalies dans la gestion des mouvements) alors ce n'est pas une apraxie. Il est à relever qu'un problème survient généralement dès l'identification de l'objet (De Gall). Cette pathologie altère principalement les activités de manipulation d'objets et d'utilisation d'outils. C'est un trouble qui ne s'adresse pas à une partie musculaire en particulier mais à tout le corps. Par opposition à l'apraxie idéo-motrice, la personne éprouvera des difficultés à allumer une bougie (inversion des étapes de réalisation de la tâche : souffle l’allumette avant d'allumer la bougie, erreur dans la manière de faire : prend l'allumette du mauvais côté pour l'allumer), mais arrivera à faire le salut militaire (geste pris isolément). 159 Idémotrice L'apraxie idéomotrice se caractérise par l'incapacité à exécuter un geste sur demande, geste symbolique ou action mimée (se peigner) tandis que l'exécution spontanée est possible (dissociation automatico-volontaire). L'apraxie idéomotrice se caractérise par l'incapacité à exécuter un geste simple (élémentaire) pris isolément sur demande. Lorsque ce geste est ordonné ou imité, il devient un acte réfléchi et intentionnel que la personne n'arrive pas à produire. En revanche, pris dans une suite d'actions quotidiennes et fait de manière automatique, le sujet arrive à le produire. C'est pourquoi le sujet ne se plaint pas, car il peut rarement prendre conscience de son trouble dans sa vie quotidienne ; en effet tous les gestes sont la plupart du temps exécutés spontanément et non par réflexion au geste lui-même. Ce phénomène est appelé « dissociation automatico-volontaire ». Il reste que la reconnaissance et la représentation du geste sont possibles. Ainsi cette apraxie peut affecter les pantomimes (art d’exprimer quelque chose par des gestes) d'utilisation (gestes transitifs : imiter quelqu'un qui se peigne, se brosser les dents…), les gestes symboliques (gestes intransitifs : salut militaire, signe de croix…), les gestes sans signification (imitation : papillon…) et les gestes expressifs (imiter le froid, la peur...). Ces mouvements peuvent être mis en échec par une orientation inadaptée du corps du sujet dans l'espace, une mauvaise estimation de la quantité de mouvements à réaliser, de la maladresse dans l'exécution d'un geste pourtant correctement conçu, un geste ne correspondant pas à la bonne utilisation de l'objet, etc. 160 Motrice L'apraxie motrice est aussi dite mélokinétique. Elle se caractérise par l'incapacité à réaliser des mouvements précis, rapides, alternatifs ou en série. La réalisation d'un mouvement fin est mise en difficulté, car la séquence motrice nécessaire est endommagée. En revanche, il n'a pas de difficultés à reconnaître des gestes incorrects. Il n'affecte qu'un secteur musculaire, le plus souvent supérieur et ses extrémités (difficulté à agir sur les postes de travail à commande ergomotrice précise). 161 Constructive L'apraxie constructive ou constitutive est un trouble visuo-spatial qui se traduit par une difficulté à définir les relations des objets entre eux et dans le domaine graphique à dessiner des formes en 3D. Le sujet a des difficultés à réaliser, spontanément ou en copie, des dessins ou constructions (cubes, ronds, carrés… : ce sont des figures simples). Il a aussi tendance à les simplifier et ne prend pas facilement en compte les détails dans sa réalisation. Au rendu du dessin nous observons des traits entrecroisés, des inversions du dessin en miroir… Cette apraxie n'est pas facilement reconnaissable par le sujet, en effet il doit passer des tests pour la diagnostiquer. C'est dans les lésions droites que les désordres constructifs et les désorganisations topographiques sont les plus courants et plus sévères. Le sujet dessine de droite à gauche. Les perturbations sont de type visuo-spatial (éclatement du dessin et des liens spatiaux), il y a une négligence gauche (amputation fréquente de la partie gauche du dessin), une orientation désordonnée (pas d'aide par les points de repère), et de nombreux détails sont en dehors de toute forme globale. Dans les lésions gauches c'est la programmation de l'action qui est affectée. Le dessin tend à être simplifié, mais il est facilité si l'on donne des repères au patient pendant qu'il dessine (capacité d'amélioration par l'apprentissage). Les relations topographiques (forme, configuration d'un lieu) entre les différents éléments d'un dessin à copier sont désorganisées mais tout de même plus légèrement préservées. Il y a un phénomène d'accolement nommé « closing-in ». 162 Spécialisés Apraxie de la marche L'apraxie de la marche se traduit par une impossibilité du patient à disposer convenablement ses jambes pour marcher. Les effets sont par exemple : un élargissement du polygone, des petits pas avec ou sans festination (c.-à-d. tendance à marcher plus vite de façon à éviter la chute en avant), une diminution du balancement des bras, une démarche magnétique (comme si les pieds étaient collés au sol)... Apraxie de l'habillage L'apraxie de l'habillage a été identifiée par Brain en 1941. Elle consiste en l'incapacité de se vêtir correctement. Il y a difficulté à orienter, agencer et mettre les vêtements sur le corps ; le patient regarde les vêtements, les manipule dans tous les sens sans résultat final ; il peut s'agir de mettre ses chaussettes, fermer des boutons, mettre une cravate… 163 Exemple : La dyspraxie (aussi appelée trouble développemental de la coordination (T.D.C.), trouble d’acquisition de la coordination (T.A.C.) ou dyspraxie développementale (D.D.)) est un trouble neurologique chronique qui apparaît dès l'enfance. Ce trouble spécifique des apprentissages se caractérise par une affection de la planification des mouvements et la coordination en raison d'une altération de la communication entre le cerveau et le corps. Ce trouble se caractérise en particulier par une altération de la capacité à exécuter de manière automatique des mouvements déterminés. 164 Quand il se prépare, il a du mal à s’habiller, se coiffer, préparer son cartable et/ou lacer ses chaussures. Lors des repas, il éprouve des difficultés pour mettre le couvert et se servir à boire, et il se tache facilement. De plus, il fait tomber les objets et/ou les casse, et il manipule difficilement certains d’entre eux (clés, ciseaux, compas, règle utilisée pour tracer des traits, etc.) Certains loisirs peuvent aussi être compliqués pour lui (ex.: jouer aux billes, pratiquer un instrument de musique). L’enfant se fatigue vite quand il doit aborder une activité requérant habilité et coordination des mouvements. En effet, cela lui demande beaucoup de concentration, pour un résultat qui reste souvent malhabile. 165 Praxie ? Une coordination motrice volontaire, orientée vers un but, issue d’un apprentissage C’est la capacité de planifier et d’exécuter des séquences de mouvements (=gestes) pour atteindre un objectif. Acquisition après un temps variable d’apprentissage et d’expérimentation par essais/erreurs. 166 Phases de la praxie Apprentissage Performance médiocre, échecs fluctuants Nécessité d’entrainement important Intermédiaire Maladresse moindre Lenteur Recrutement attentionnel important (fatigue) Automatisation Aisance, facilitée (peu de fatigue) Geste harmonieux et efficace Double tâche possible 167 Formes de dyspraxies Chaque dyspraxie a sa spécificité Souvent associés, rarement isolés Coordination des mouvements, motricité fine, manipulation outils et planification/automatisation des gestes. 168 Tableaux cliniques gériatrique 169 Les pathologies Les démences MP ALZ DCL Sémantiques DFT Les affections/infections Les trauma Les AVC 170 Déclin or not déclin ? Un trouble ou déclin cognitif correspond à une altération d'une ou plusieurs fonctions cognitives, quel que soit le mécanisme en cause, son origine ou sa réversibilité. Un trouble cognitif peut avoir une origine neurologique, psychiatrique, médicamenteuse, etc. 171 Accidents de vie Chute Syndrome du bébé secouée (même juste jeté en l’air pour le faire rire) Brulures Maladies, tumeurs Chirurgie 172 Tumeurs Chemo brain Selon la localisation Selon le traitement 173 Dégénérescence - dégénérative SEP Alz MP DCL Les maladies neurodégénératives sont des maladies chroniques progressives qui touchent le système nerveux central Ces maladies peuvent se développer avec l'âge et l'influence génétique. Parfois, la cause est un problème médical comme l'alcoolisme, une tumeur ou un accident vasculaire cérébral. Dans d'autres cas, elles peuvent être dues à des toxines, des produits chimiques et des virus. 174 D’autres causes (minute prévention) Des études récentes ont montré que les patients ayant subi un AVC avaient généralement des pratiques d'hygiène bucco-dentaire et une santé bucco- dentaire médiocres. Alcool, tabac, drogues, médication Alimentation Sédentarité, activité sportive … 175 Réserve cognitive Il repose sur l'hypothèse que le cerveau peut faire face aux lésions cérébrales. Soit en utilisant ses réseaux neuronaux préexistants, soit en activant de nouvelles connexions neuronales. Protection ? Point d’inflexion est déterminant pour la suite de l’expression des pathologies 176 Se développe durant l’enfance/adulte (25 ans), et permet de limiter le déclin cognitif lié à l’âge. Réserve cognitive Retarde l’apparition des troubles/symptômes d’une maladie Lorsque la maladie se déclare, la régression est plus importante 177 Tableaux cliniques 178 Nombreuses Le trouble cognitif peut avoir une origine médicamenteuse, psychiatrique, neurologique, etc. En effet, il est causé par le vieillissement, une maladie ou un traumatisme cérébral. Il en existe plus de 200 tous répertoriés dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM). 2015 : version 5 14 ans de développements Déjà dépassé ☺ 179 Établir des critères de diag Manque de critères Bio marqueurs Anatomo clinique Le bilan neuropsychologique fait un état des fonctions cognitives à un temps T Il sera inclus dans un rapport pluri disciplinaire pour une décision diagnostique. 180 Les tableaux Chaque pathologie peut avoir un tableau clinique qui lui est propre. A partir de ces tableaux, on va définir des critères qui vont valider une hypothèse diagnostic. On va cocher des cases pour valider ou non un diagnostic Beaucoup d’éléments à prendre en compte Ex : tableau clinique d’un AVC dépendra de la localisation de la lésion 181 Contrôle cognitif Le contrôle cognitif est la capacité à réagir à des stimuli de manière adaptée au contexte présent ou aux indices passés, en tenant compte de nos buts internes. Le contrôle cognitif et l'apprentissage entretiennent des liens profonds et réciproques. 182 Les mémoires La mémoire ? 183 Définitions psychologie Elle est essentielle à la création et au développement de notre personnalité. Elle est le témoin direct de notre passé (mémoire épisodique) et aussi des connaissances générales et de l'histoire (mémoire sémantique). Elle est donc à ce titre une des fonctions cognitives les plus cruciales dans la vie d'une personne. Elle permet d’anticiper, de réfléchir, d’agir, de comprendre … 184 Les modèles Importance de connaître les modèles, leur évolution Être capable de placer les différents éléments être capable de positionner un test ou une prise en charge spécifique à partir d’un modèle. 185 théorie de la mémoire humaine proposée par Richard Atkinson et Richard Shiffrin en 1968 186 Shallice et Warrington (1970) 187 Tulving (1983, 1984, 1995) Hierarchisation 188 Modèle de Squire Différence entre explicite/implicite Déclarative/non declarative Apporte quand même des informations sur la localisation https://www.youtube.com/watch ?v=G_lDrS6h6sQ 189 190 MNESIS 191 Comment l’évaluer Liste de mots (mem verbale) Liste d’objets visuels (mem visuelle) Tests des ruches (mem spatiale) Digit span (mem verbale, MdT) Bloc de corsi (mem spatiale) Dessin miroire (mem procédurale) 192 Test des portes 2*12 portes Quelques secondes Niveau 1 et niveau 2 193 D’autres tests Formats informatisés Visuels Tactiles 194 Quelle porte vous a été présenté 195 La construction des tests Basés sur une partie des modèles cognitifs On va évaluer chaque composante de la mémoire pour dresser un bilan du fonctionnement mnésique de la personne. 196 Les aphasies 197 Définitions L’aphasie est un trouble du langage qui peut présenter des différences considérables : certains patients ne montrent que des incertitudes légères, pour trouver leurs mots par exemple, alors que d’autres ont presque totalement perdu la faculté de s’exprimer par le langage, de comprendre ce qui leur est dit, de lire et/ou d’écrire. Il existe plusieurs sortes d’aphasie dans lesquelles ces diverses facultés peuvent être différemment diminuées. 198 Vocabulaire Fluent : fluide Logorrhée : accéléré Jargonisme : langage propre à un groupe, incompréhensible, charabia Néologisme : créé par le malade mental par déformation de phonèmes, substitution, etc. 199 Aphasie de Broca Le sujet a alors des difficultés à formuler oralement ses idées, alors que celles-ci sont intactes dans son esprit. La compréhension est peu touchée, mais l'expression est diminuée de différentes façons : le débit est ralenti ; le rythme de parole est haché ; son vocabulaire est réduit ; l'articulation est difficile ; et le sujet emprunte un style télégraphique, la syntaxe et la grammaire peuvent perdre en qualité. Par exemple, le sujet établit une conjugaison non adaptée au contexte : s'il veut dire « le chat court », il dira « chat courir ». Les contraintes sémantiques ont alors pris le pas sur les contraintes syntaxiques dans les énoncés. Si la lésion est grave, la pathologie peut évoluer jusqu'au mutisme. Le patient est conscient du trouble, il est dans la communication et dans le désir de se faire comprendre, ce qui n'est pas toujours possible et qui, dans le pire des cas, peut entraîner une dépression. 200 Aphasie de Wernicke Les symptômes de cette pathologie s'opposent presque point par point à l'aphasie de Broca : la syntaxe et la grammaire ne sont que très peu touchées ; le débit est rapide, à la limite incontrôlable ; problème de logorrhée (fluence incontrôlable du patient) ; le vocabulaire ne perd pas en richesse ; l'articulation ne pose aucun problème ; mais le discours peut devenir difficilement compréhensible car des mots ou des propositions s’enchaînent sans suite logique ; jargonaphasie, paraphasie, dyssyntaxie, anosognosie et néologisme ; le patient n'a aucune conscience de son trouble (cf anosognosie plus haut). L'aphasie de Wernicke peut être distinguée en deux grands types : - à prédominance phonémique, qui se caractérise par des mots déformés (paraphasies phonémiques) ou des néologismes (enchaînement de syllabes formant un mot impossible à rattacher à un mot existant) ; - à prédominance sémantique, qui se caractérise par une substitution de mots déterminés par une parenté de sens (paraphasies verbales sémantiques). La parole spontanée comporte des oublis de vocabulaire, des stéréotypies, du jargon, ou des paraphasies. La parole répétée comporte elle, des paraphasies ou est impossible. La compréhension écrite ou orale est perturbée. L'écriture spontanée est également perturbée alors que l'écriture copiée est normale. Il en est de même pour le calcul. 201 Aphasie de conduction Les personnes qui souffrent d'une aphasie de conduction se caractérisent par un langage fluent, par la quasi absence de changements dans la compréhension du langage (à part, éventuellement, pour les phrases longues et grammaticalement complexes). Mais ils ont de grandes difficultés à répéter des mots ou des phrases. Quand ces patients essaient de répéter des mots, ils émettent des paraphasies phonémiques, c'est-à-dire des mots aux phonèmes incorrects à la place de sons corrects. Ce symptôme peut affecter la capacité à lire un texte à haute voix, ou à noter par écrit ce qui leur est dit. La description de la lésion cérébrale qui est à l'origine de cette forme d'aphasie est encore controversée. L'explication plus fréquemment admise serait la destruction du faisceau arqué, faisceau qui relie l'aire de Wernicke à l'aire de Broca. Dans certains cas, des lésions dans le cortex auditif, l'insula et la circonvolution supramarginale sont remarquées. 202 Aphasies transcorticales Motrice : Il est question d'un patient qui parle peu avec des phrases courtes et pauvres en éléments syntaxiques comme pour Broca. Les traits dominants de l’aphasie transcorticale motrice sont le manque d’incitation ; la réduction du langage et l’adynamisme dans l’ensemble des activités quotidiennes de l’aphasique. Sensorielle : Elle fait partie des aphasies dites fluentes. Au début du trouble, apparaît un langage fluent comportant des paraphasies sémantiques tandis que la répétition est correcte. Apparaît également un trouble de la compréhension sûrement dû au fait que la lésion concernant cette aphasie se situe en arrière de l’aire de Wernicke. 203 Aphasies transcorticales Mixte : Aussi appelée globale ou totale. Deux formes : grande aphasie de Broca avec une atteinte du territoire superficiel et profond de l'artère sylvienne gauche (3/4 des aphasies initiales), aphasie marquée par une inhibition généralisée dans la communication, une apraxie et un trouble de la compréhension orale et non verbale. La 2e forme est la Grande aphasie de Wernicke avec des lésions corticales et sous corticales postérieures gauche, plus fréquemment chez le sujet âgé, pas d'hémiplégie G, expression trop fluente, très jargonnée avec trouble important de la compréhension, il existe aussi une apraxie et une hémianopsie et une agnosie visuelle. 204 Aphasie sous corticales 205 Autres aphasies – Aphasie globale C'est la forme la plus grave de l'aphasie. Chez certains patients, les altérations cérébrales ou la maladie conduisent à une perte totale de la capacité de comprendre le langage ou de parler, de lire ou d'écrire. Ces patients conservent une certaine forme de langage automatique, spécialement des exclamations émotionnelles. Ils ne parviennent à prononcer que très peu de mots, et ne font preuve d'aucun semblant de syntaxe. L'aire cérébrale endommagée est vaste, et comprend de larges zones des cortex frontal, temporal et pariétal, notamment l'aire de Broca, celle de Wernicke et la circonvolution supramarginale. Chez ces patients, le pronostic d'une récupération du langage est extrêmement réservé. 206 Aphasie amnésique L’aphasie amnésique est due à une lésion du gyrus angulaire. Cette forme d’aphasie se caractérise surtout par un manque du mot avec définition par l’usage, sans trouble de la compréhension. C’est pour cela que l’aphasique amnésique a tendance à interrompre son élocution par la recherche du mot. Dans les cas les plus caractéristiques, le sens des mots dont l’évocation est défectueuse peut n’être que partiellement appréhendé par le malade lorsqu’il les lit ou les entend. Le manque du mot est en général sévère dès qu'il est demandé à un sujet de dénommer des objets ou images. Il se manifeste d’autant plus lorsque l’on fait appel à un lexique plus précis ou d’usage moins courant. Par exemple : la montre est dénommée mais son remontoir et sa trotteuse ne le sont pas, ou encore, la fleur est dénommée mais sa tige et ses nervures ne le sont pas. L’aphasique amnésique peut également répondre à une question par une réponse circonlocutoire (c'est-à-dire qu’il décrit un objet par son usage), par exemple, le lavabo : « c’est pour se laver les mains » ou un crayon : « c’est pour écrire ». 207 Résumé 208 Quelques exemples https://www.youtube.com/watch?v =rqoSKafN3aw https://www.youtube.com/watch?v =d4Cybwx3sHk 209 La vision 210 Voir c’est quoi ? Traiter infos visuelles Analyser des images complexes Rechercher des informations Se repérer Bouger les yeux, contrôler des gestes Dès la naissance Construire la relation Imitation des gestes simples et complexes La plus avancés dès la naissance, elle va construire le monde de l’enfant 211 Ce n’est pas magique (j’ouvre et je vois), elle n’est pas donnée, Pourquoi chercher elle s’apprend chez l’enfant Apprendre à voir Lésion avant la naissance, par acquisition (désapprendre à voir) On peut influencer notre vision, apprendre à voir quelque chose (tableaux de degas) 212 Voie dorsale et ventrale - Voie du where (spatiale) - Voie du what (reconnaissance) Rétines VVV principale (quoi – principale) – donner du sens VVD secondaire (ou – organisation de l’espace) – Moins consciente, très rapide A la sortie de la rétine, l’image devient une information électrique (pour le traitement des régions cérébral

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