Cours L1 EMO PDF - Économie et Management des Organisations

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Ce document est un cours de première année de licence en Économie et Management des Organisations (EMO), présenté par Marianne LUMEAU. Il explore des sujets clés comme la définition d'une entreprise, son organisation, ainsi que les bases théoriques pour comprendre ses stratégies. Le cours inclut également une introduction à l'économie et au management.

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Economie et Management des Organisations (EMO) Pas de cours entier sur MOODLE Prof : Marianne LUMEAU Objectif  Comprendre ce qu’est une entreprise et comment elle s’organise  Être initié aux bases théoriques permettant de comprendre les stratégies des entreprises Plan  In...

Economie et Management des Organisations (EMO) Pas de cours entier sur MOODLE Prof : Marianne LUMEAU Objectif  Comprendre ce qu’est une entreprise et comment elle s’organise  Être initié aux bases théoriques permettant de comprendre les stratégies des entreprises Plan  Introduction  Contours de l’entreprise  Organisation de l’entreprise  Environnement de l’entreprise Evaluation  Contrôle continue avant la 2eme ou 3eme semaine du mois de décembre : coef 1 Dossier (1 feuille recto-verso à rendre le 06/12, Bibliographie par ordre alphabétique ) ou Oral ( 10 minutes au début de chaque CM) par groupe de 5  Contrôle terminale avant ou après les vacances de noël : coef 2 QCM d’une heure Chapitre 01 Introduction à l’économie et au management des organisations Plan  Définition économie et management  Définition de l’organisation et de son fonctionnement 1. ECONOMIE Dès l’antiquité (ARISTOTE) L’économie étudie comment les agents économique alloue des ressources pour répondre à leur besoins. L’économie est devenue une discipline à partir du 18 -ème siècle (Adam SMITH, David RICARDO, Jean-Baptiste SAY, etc.). Elle qui étudie le comportement des humains, société, organisations, groupes ( qualifiés d’agents économique faisant des choix de manière autonome notamment en allocation de ressources rares ) qui vont utiliser des ressources rares aux vues de satisfaire leurs besoins. Chaque agents économique prend des décision, fait des choix dans le but de satisfaire un besoin et leur objectif pour les entreprise. Les moyens étant limité les agents économique ont plusieurs contraintes (principalement Budgétaire et de Temps) sans lesquelles l’économie n’existerait pas. Ainsi, les agents économique font des choix en fonction de ces contraintes. Donc l’économie étudie la façon dont les agents économique font des choix et prennent des décisions sous contraintes c’est la science des choix. 2. MANAGEMENT (=GESTION) Basé sur l’économie Premiers théoriciens au début du 20 -ème siècle (Frederick TAYLOR = taylorisme, Henri FAYOL = division de l’entreprise en différentes fonctions RH, DIRECTION …) C’est une discipline qui étudie l’ensemble des techniques d’organisation des ressources( humaines, matérielles, financières etc.) mises en œuvre pour l’administration des organisations pour obtenir une performance satisfaisante. Le Management permet de coordonner, contrôler, manager les différentes ressources de l’entreprise. MANAGER = Celui qui administre les ressources Organisation = groupe humain organisé qui œuvre à la réalisation de certains objectifs avec des moyens plus ou moins limités. Les membres sont régies dans leur comportement en fonction par un ensemble de relations personnelles en ensemble de rôle (= position dans la hiérarchie), un ensemble de normes (= règles de conduite) Entreprise, administration, association etc. Un entreprise désire créer de la valeur en produisant des ressources qui sont des B&S vendus sur le marché. L’organisation en économie et en management En économie :  Une organisation = un agent économique qui prend des décisions, fait des choix pour atteindre ses objectifs  A l’intérieur de l’organisation : chaque individu = un agent qui prend des décision pour atteindre des objectifs  Position de l’agent économique (entreprise ou individu) sur un marché En Gestion (Management) :  Au prisme du Manager = individu ayant une responsabilité hiérarchique dans l’organisation  Management stratégique : définir les grandes orientations (long terme)  Management opérationnel : piloter l’organisation (court terme) WIKIPEDIA  Co-fondé par Jimmy Wales  Encyclopédie lancée en langue anglaise en janvier 2001 (mars 2001)  C’est un réseau coopératif et autoorganisé (= s’organise tout seul) Position dans la hiérarchie  Utilisateurs anonymes (reconnus grâce à leur adresse IP)  Utilisateur enregistrés (ont une adresse mail etc.) : idem que Utilisateurs anonyme mais en plus ils peuvent renommer une page, copier des fichiers d’illustration, ont un droit de vote  Administration : interviennent de manières technique, peuvent bloquer l’accès à un article etc.  Bureaucrates : ils sont élus change le statut des comptes ex : de utilisateurs enregistré à administration  Arbitres : règlent les conflits entre les utilisateurs, sanctionnent, juge le contenu d’un article etc. Portrait-robot des contributeurs :  Hommes  Diplômé (au moins une licence)  Entre 30 et 40 ans  A l’aise avec les outils informatiques et numériques Motivation :  Réciprocité  Image sociale, réputation Wikipédia :  Groupe de personnes qui s’organisent  Dans le but de produire du contenu encyclopédique  Ensemble de normes (principes et règles  Ensemble de rôle (utilisateurs, bureaucrates, administrateur, etc. ) Il s’agit donc bien d’un organisation non lucratif car son but n’est pas de réaliser des profit mais de produire des services encyclopédique non marchant. Un coût (croissants :  Maintenance du logiciel de production  Serveurs pour le stockage  Bande passante  Estimation : 21 millions de dollars par an en 2015 Modèles d’affaires :  Pour produire du contenu : contribution no monétaire  Pour supporter les coûts : contribution monétaire / mécénat (principalement des Entreprises privés) Stratégie de développement :  Internationalisation ( présence dans différent endroit du Monde)  Bien de qualité  Bien « personnalisé » face à des consommateurs hétérogènes en terme de langues Donc Wikipédia est une organisation (Démontrer par son fonctionnement) Chapitre 02 Contours de l’entreprise Plan : 1. Qu’est-ce qu’une entreprise ? 2. Création de valeur et modèle économique 3. Typologie des entreprises  Selon leur activité  Selon leur statut juridique  Selon leur taille 4. Théorie des coûts de transaction et intégration 1. Qu’est-ce qu’une entreprise ? Une entreprise se définit par :  Son nom = raison sociale  Son adresse = siège social Définition économique : Une entreprise est une unité économique, juridiquement autonome, disposant de ressources (humaines, matérielles, financières, etc.) qu’elle gère pour produire et vendre des B et / ou S en vue de réaliser des bénéfices. Bénéfices = CA – Ensemble des charges (m/ps, etc.) Ex : H&M ; Apple ; Boulangerie rue Hoche etc. Attention :  Entreprise Différent de Etablissement de l’entreprise  Entreprise Différent de forme juridique  Le pouvoir de décision se situe au niveau de l’entreprise Acteurs qui détiennent le pouvoir :  Chef d’entreprise - Personne physique à la tête de l’entreprise il peut être le propriétaire ou fondateur - le responsable de l’entreprise, dirigeant, directeur général , président, PDG - Fonction de diriger Il y a plus d’hommes que de femmes ; plus de personnes âgées que de jeunes.  Entrepreneur - Désigne à la fois le propriétaire et le dirigeant - Fonction d’organisation des ressources Il y a plus d’hommes que de femmes.  Actionnaire - Acteur qui détient une ou plusieurs actions (=titre de propriété) dans l’entreprise, ainsi il possède un droit de vote - Droit d’utiliser (Usus), droit d’en tirer profit (Fructus), droit de la vendre (Abusus) - Touche des Dividendes  Manager - Acteur chargé de prendre des décisions de gestion courante (Management opérationnel au sein de l’entreprise) 2. Création de valeur et modèle économique Un entreprise crée de la valeur lors de sa production et lorsqu’elle vend cette valeur sur le marché. Elle crée des Imput ( pendant la production : lors de la transformation de consommation intermédiaire ex m/ps) et Output ( Lorsque la valeur créée est vendu sur le marché) La valeur est extraite lorsqu’elle est achetée sur le marché. Valeur ajoutée = CA – Consommation intermédiaire - La Valeur Ajoutée : Indicateur économique qui permet de mesurer la richesse crée par les entreprises - Conso intermédiaire : biens et services achetés par l’entreprise qui sont détruits ou incorporés lors du processus de production Production possible uniquement grâce à la contribution divers de plusieurs acteurs économiques (Salariés, actionnaires, Etat, etc.). Ainsi l’entreprise va devoir repartir la valeur ajoutée crée entre les acteurs économiques ayant contribuer à la création de celle-ci. Bénéfices de la VA Contre parties verses par l’entreprise Salariés Salaires et cotisations sociales à la charge de l’employeur Etat et collectivité locales Impôt sur la production Créanciers (ex : banques) Intérêts Propriétaires Part des bénéfices Entreprise Part des bénéfices qui sert à composer la dépréciation des équipement usés par la production ( = amortissement et provisions pour dépréciation) ; Part des bénéfices qui sert notamment à financer de nouveaux investissements en auto-financement (= réserves) L’Etat prend en charge l’éducation et la formation des salariés. Question du partage de la VA :  Phase 1 (1950-1968) : Tendance à l’accroissement de la part des salaires (63% en moyenne pour les salariés)  Phase 2 (1968-1983) : Croissance en faveur des salaires (69%)  Phase 3 (1983-1990) : Croissance en faveur du capital (59%) 10 points % de moins de la part qui revenait aux salariés l’année précédente.  Phase 4 (1990-…) : Stabilité  Les entreprises épargnent de plus en plus car le taux de croissance devient de plus en plus faible du aux nombreuses crises économiques depuis les années 1990 ainsi en épargnant elles obtiennent une sorte de stabilité en cas de crises éventuelles.  La part de dividendes depuis 1970 est en hausse Le modèles d’affaire de l’entreprise : méthode mise en œuvre par l’entreprise pour extraire la valeur du bien valorisé (= vendu sur le marché) Comment l’entreprise réalise-t-elle de la valeur ? = Quel est son modèle d’affaire ?  Modèle économique = business model Définit la manière dont une entreprise va délivrer de la valeur à des consommateurs, les pousser à payer pour cette valeur et convertir les payements en profits. Méthodes pour extraire de la valeur :  Valorisation directe du bien ou du service produit : - Vente à l’unité (valorisation direct d’un seul B/S produit ex : Apple pour téléphones) - Vente par bouquet ( vendre sous forme de paquet et valoriser directement un ensemble de biens ex : Orange)  Valorisation indirecte du bien ou du service produit (On produit quelque chose mais en n’en tire pas essentiellement du CA) : - Par la publicité (marché bi-face ex : TF1, réseaux sociaux) - Par la vente des données personnelles (ex : VISA (carte bancaire) )  Valorisation des biens complémentaires (ou modèle de l’imprimante) : - Consiste à vendre un bien à un prix relativement attractif par rapport à ce que cela coûte à l’entreprise pour le produire. Le consommateur va devoir acheter des biens complémentaire à ce bien pour que l’entreprise puisse dégager plus de marge (ex : achat d’une imprimante suivi de cartouche d’encre et rame de papier ; ex : console suivi des jeux à installer )  Commissionnement : - Commission sur la vente (Agence immobilière qui met en relation le propriétaire du bien et l’acheteur ainsi l’agence perçoit une commission sur la vente)  Mécénat : - Appel au dons pour financer un projet  Subvention : - Entreprises produisant des B/S dit d’utilité publique, ainsi elles sont subventionnées par l’Etat afin de financer leur production  Forme mixte… : - Les entreprises dégagent du profit en combinant tous ces méthodes pour extraire de la VA Application : Les modèles d’affaires des plateformes numériques Plateforme Modèle(s) d’affaires Description Wikipédia Mécénat Contribution monétaire volontaire principalement des entreprises privées (Google en tête) Vinted Commissionnement Met en relation des vendeurs et des acheteurs Instagram Valorisation indirecte par publicité et données personnelles BlaBlaCar Commissionnement Mise en relation entre les conducteurs et les passagers BlaBlaBus Valorisation directe par unité Vente de place Netflix Forme mixte : Valorisation indirecte Valorisation indirecte avec avec publicité pour l’abonnement le publicité pour l’abonnement plus faible / et valorisation directe par le plus faible / et valorisation bouquet directe par bouquet Spotify Forme mixte : Valorisation indirecte Valorisation indirecte avec avec publicité pour l’écoute gratuite / publicité pour l’écoute et valorisation directe par bouquet gratuite / et valorisation directe par bouquet YouTube Forme mixte : valorisation directe et indirecte Google Valorisation indirecte par publicité Tinder UberEat Valorisation directe Mise en relation de restaurants , livreurs et acheteurs. Touche des commissions Lemonde.fr Valorisation directe Abonnements Les influenceurs Valorisation directe ; Mécénat Vente de leur service d’influenceur aux marques ; Ecoles privées Valorisation du service de l’éducation Ecoles publiques Subventions 3. Typologie des entreprises  Selon leur activité (secteur d’activité plus précisément) Classement qui découle de l’étude des rythmes de gains de productivités. Secteur d’activité Un secteur d’activité = ensemble d’entreprises exerçant une même activité principale Différent de branche d’activité = ensemble d’entreprise ou d’éléments d’entreprise produisant le même type de bien Nomenclature d’activités française (NAF) de l’INSEE -> chaque entreprise doit s’y inscrire (voir sur Moodle les 21 section de la NAF allant de a-u) Classification selon 3 grands secteurs d’activités : Secteur primaire : regroupe toutes les entreprises ayant une activité en rapport avec la nature Secteur secondaire : entreprises dont l’activité est la transformation de matières premières ex : Bâtiment, construction ect. Secteur tertiaire : activité de service ex : banque, assurance etc.  Depuis 1962 à 2017 on constate une tertiarisation de l’économie qui s’explique par les avancées technologique (progrès technique). Le poids important du secteur tertiaire dans l’économie influence l’organisation de l’entreprise, le management et les stratégies d’entreprise Activité : classer les organisations suivantes (Loué ; La Banque Postale ; H&M; Boulangerie Hoche ; Bouygues ; Hôtel ibis ; Gaumont ; La compagnie des pêches Saint-Malo ; Université de Rennes 1) SECTEUR PRIMAIRE SECTEUR SECONDAIRE SECTEUR TERTIAIRE Loué Boulangerie Hoche La Banque Postale La compagnie des pêches Groupe Bouygues (+ grand H&M (externalisation du Saint-Malo CA en construction) processus de production) Hôtel ibis Gaumont Université de Rennes 1 Pour chaque organisation classer leur activité en fonction de leur code NAF et de leur section : Loué : Code / section A La Banque Postale : H&M : Boulangerie Hoche : Bouygues : Hôtel ibis : Gaumont : La compagnie des pêches Saint-Malo : Université de Rennes 1 :  Selon leur statut juridique 1) Entreprises du secteur privé « classique » : les capitaux sont apportés par des personnes privés et elles sont détenues par elles. Leur objectif principale est la recherche de profit Nombreux statuts juridiques (Micro-entreprise, SAS, SARL, EURL, SA, etc.) : Régime du micro-entrepreneur : - Succède au régime de l’auto-entrepreneur - Facilite le démarrage d’une activité commerciale réduite ( CA annuel < 82000 euros HT) - Facilite les calculs des déclarations fiscales et sociales Société à Responsabilité Limitée (=SARL) : - Entre 2 et 50 associés - Montant min du capital : 1 euro - Responsabilité des associés limitée à leur apport - Peu difficile à constituer et coût de fonctionnement réduit - Adaptée au PME Société par Action Simplifiée (=SAS) : - Nombre d’associés indifférents (min 2) - Montant min du capital : 1 euro - Responsabilité des associés limitée à leur apport - Pertes partagées entre les associés - Adaptabilité des statuts avec clauses diverses Distinction selon 2 dimensions :  Le nombre de personnes qui apportent les capitaux - Ex : micro-entreprise -> 1 seul personne - Ex : SAS -> plusieurs personnes  Le niveau de risque pris par les propriétaires - Ex : micro-entreprise -> risque illimité (sur les biens personnels et sur les biens professionnels) - Ex : SAS -> risque limité à l’apport des associés 2) Entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS) Entreprise de l’ESS : Les capitaux sont apportés par des personnes privées ont pour but de développer des projets économiques et sociaux autre que rechercher de la rentabilité. Cherche à concilier activité économique et utilité sociale. Types d’entreprises :  Coopératives : société à capital variable pouvant prendre des formes classique de type SARL. Il faut que la majorité du capital soit détenue par les salariés. Tous les salariés ne sont pas forcément actionnaires et tous les actionnaires ne sont pas forcément salariés. Les salariés doivent détenir au moins 51% du capital, 1 personne = 1 voix Ex : coopératives agricoles, coopératives de production ouvrières (SCOP) = rachat de l’entreprise par les salariés en cas de faillite.  Société Mutualistes : Pas de but lucratifs les membres s’assurent mutuellement contre les risques ex : domaine de la santé et l’assurance (mutuelle de santé et d’assurance) = mgen ;Harmonie Mutuelle etc.  Fondations et fonds de soutien : Crées par des personnes physiques ou des entreprises, réalisation d’une œuvre d’intérêt commun à but non lucratif en proposant un soutien financier et / ou matériel Ex : domaine de l’action sociale (fondation Abbe Pierre)  Associations : Constituées selon la loi1901,Entreprise si production de bien ou de service, but non lucratif Entreprise de l’ESS = entre 10 et 15% de la masse salariale du secteur privé total 78,8 % (associations) 3) Entreprises du secteur public : les capitaux sont apportés par des acteurs publics (Etat, Collectivités territoriales etc.) et elles sont détenues par elles. Leur objectif principale est la réalisation d’activités / mission d’utilité publique. Les secteurs où les coûts fixes sont très élevés sont des secteurs nationaux 2 types d’entreprises du secteur public : - Entreprises publiques :  Intégralité du capital détenu par l’Etat  Ex : Etablissements publics industriels et commerciaux comme SNCF, RATP - Entreprises semi-publiques :  Capital détenu en partie par l’Etat, le reste est détenu par des personnes physiques ou moral privés  Ex : Sociétés anonymes à capitaux principalement public comme EDF, concessions comme Aéroports de Paris (gestion assurés par le secteur public et réseau de transport par le secteur privé) Monopole d’Etat : c’est l’Etat qui décide de quelle entreprise réalisera telle ou telle activité sur un marché.  Selon leur taille Un classement en fonction de la taille permet de dégager certaines caractéristiques en termes de comportement et stratégies etc. Différents critères possibles : - Capital investi - Nombre de salariés (le plus retenu car il y a un grand nombre de lois qui s’appliquent à ce critère) - Rentabilité - Activité économique ( ex : chiffres d’affaires) Dénomination Critères MIC Micro-Entreprises Entre 0 et 10 salariés et CA ou total bilan Multinationales = présence sur un margé de taille plus grande en ayant accès à des consommateurs en plus  Diversification = présence dans au moins deux secteurs d’activité liés ou non (production de B et S dans au moins deux secteurs d’activité liés ou non )  Si lien entre les secteurs : diversification concentrique - But : obtenir des synergies entre les activités , comme par exemple des économies de variété (= quand la production de biens qui utilisent la même technologie de production ou biens qui visent le même type de consommateurs ) - Ex : Apple (ordi fixe , puis portable , puis etc…) ; Amazon (livres , puis etc…)  Si pas de lien entre les secteurs : diversification conglomérale - But : réduire et répartir les risques entre les activités (= réduire la dépendance à un secteur d’activité et donc répartition des risques entre les secteurs ) - Ex : Bouygues  Développement interne (innovation) ou croissance externe (fusions et acquisitions) 4. Théorie des coûts de transaction et intégration Offre une justification économique des entreprises :  Pourquoi les entreprises existent-elles ?  Pourquoi le marché ne suffit-il pas pour organiser les activités économiques ?  Quelle est la taille optimale de l’entreprise ?  A cause de l’Existence de coûts de transaction Les coûts de transaction selon R. Coase Coase , Ronald (1937) , The nature of firm , Econometrica , vol 4 (issu 16 ) , p.386-405 En 1937, les marchés s’autorégulation sans l’intervention d’une quelconque organisme. Le mécanisme de prix permettait d’ajuster l’offre et la demande sur le marché.  Mécanisme de prix assure la coordination nécessaire Coase critique cette vision « incomplète de notre système économique « car « elle ne correspond pas du tout à la réalité interne à la firme » Pourquoi une grande part de la part de l’activité économique s’opère-t-elle au sein des entreprises et non directement sur le marchés ?  Il existe des coûts d’utilisation du marché appelé coûts de transaction d’échanges coordonnés par le système de prix Coûts de transaction : - Ex ante ( avant la transaction ) : Coûts de recherche de d’information - Ex ante ( avant la transaction ) : Coûts de négociation et de décision - Ex post ( après la transaction ) : Coût d’administration et de surveillance Le marché et la firme « forment ensemble la structure institutionnelle du système économique » - Le marché est un mode de coordination décentralisé reposant sur un mécanisme de prix - La firme est un mode de coordination centralisé reposant sur l’autorité Définition de l’entreprise : « une firme peut, par conséquent, se définir comme un système de relations qui apparait quand la répartition des ressources dépend d’un entrepreneur » Firme ou marché ?  Tout dépend des coûts  Si les coûts de transaction < coûts d’organisation -> marché  Si les coûts de transaction > coûts d’organisation -> firme Coûts d’organisation : - Coûts liés au recours à la firme - Coûts de fonctionnement d’une organisation avec notamment des coûts bureautiques et coûts d’inertie (= les contrats ne sont pas révisés continuellement et donc les salariés ne sont pas aux endroits correspondants etc.) - Coûts croissants avec la taille de la firme Ce raisonnement permet également de décrire scientifiquement : - Si une entreprise organise des transactions ou activités supplémentaires - Les forces qui déterminent la taille de l’entreprise L’intégration Faire ou faire-faire ?  Faire-faire : entreprise compte sur une entreprise indépendante pour prendre en charge l’activité  Faire : entreprise se charge de réaliser l’activité  Intégration verticale de l’activité L’intégration verticale : Chaine de valeur  La production d’un bien ou d’un service comporte une vaste série d’activités organisées dans une chaine de valeur ( ou filière de production )  Les activités comprises dans la chaine de valeur sont de différents types : de la transformation de matières premières en produits finis jusqu’à la distribution et la vente Filière de production des meubles 1- Matières premières ( arbres , fer ) 2- Transport et entreposage 3- Fabrication de produits intermédiaires ( scieries , etc. ) 4- Transport et entreposage 5- Assembleurs / fabricants de meubles 6- Transport et entreposage 7- Distributeurs / magasins de meubles Définition : les activités de l’entreprise sont élargies à une activité de la chaîne de valeur  Intégration en aval si intègre une activité en aval  Intégration en amont si intègre une activité en amont Pourquoi intégrer verticalement une nouvelle activité ?  Diminution des coûts de transaction et de coordination  Faible coûts de gouvernance  Réduction des coûts des matières premières  Favorise les débouchées (du bien ou du service qui sera produit) = intégration verticale en aval Pas toujours profitable d’intégrer verticalement une activité  Une entreprise spécialisée dans une seule activité peut plus facilement réaliser des économies d’échelles  Une entreprise externe est soumise à la concurrence, ce qui est favorable à l’innovation et l’efficience Stratégie peu développée depuis les années 1990 -> sous-traitance favorisée : diminution des barrières douanières en terme de coûts. Mais retour en grâce depuis le COVID-19 : manque de maîtrise / contrôle de l’amont et l’aval mais surtout de l’amont de la production. L’intégration horizontale : Définition : les activités de l’entreprise sont élargies à travers l’union (rachat ou alliance) avec une autre entreprise qui exerce les mêmes activités.  stratégie de fusion et acquisition  Economie d’échelle : le cout moyen de produire diminue au fur et à mesure que la quantité de biens produits augmente  Développement d’un nouveau marché : intérêt à fusion pour devenir également un poids lourd face à l’acteur dominant  Défense contre l’attaque d’un concurrent : Fusions et acquisitions régulées par les autorités de la concurrence si cela peut conduire à une situation de position dominante (néfaste pour les consommateurs ou les autres entreprises)  Direction de la concurrence de Commission européenne  Autorité de la concurrence Filière de production des industries culturelles 1- Création 2- Production / Edition 3- Fabrication 4- Distribution 5- Détaillants Chapitre 03 Organisation de l’entreprise Plan I. Structure de l’entreprise Introduction : « Pour comprendre comment les organisations se structure, il faut comprendre comment elles fonctionnent : connaitre les parties dont elles sont faites, les fonctions qu’elles remplissent, la façon précise, il faut savoir comment les flux de travail, d’autorité , d’information et de décisions irriguent le organisation. » Mintzberg, Henry (1982). Structure et dynamique des organisations. Pour être efficace, une entreprise doit s’organiser :  Définir le rôle et la pace des différents services et des différents membres (structure)  Définir des procédures de travail (procédure)  L’organisation correspond à cet ensemble constitué par les structures et les procédures mises en places par l’entreprise Organisation non figée  Pour Alfred Chandler (1962), changement de stratégie = évolution de la structure  Eviter d’alourdir le fonctionnement en empilant de nouvelles structures sur les anciennes Selon Harvey Leibenstein (1966) , les différences d’efficience entre les firmes dotées des mêmes ressources et facteurs de production s’expliquent par des différences dans la qualité de l’organisation interne. Définition : la structure est le squelette de l’organisation qui décrit :  La façon dont les tâches et les responsabilités sont réparties  Comment le pouvoir est exercé et  Quelles sont les relations entre les divers responsables. Niveau de précision dans la définition de la structure varie selon les entreprises. Les composantes de l’organisation H. Mintzberg a schématisé cette structure faisant intervenir 5 éléments de base : Sommet stratégique Technostructure ligne hiérarchique Support logistique Centre opérationnel Centre opérationnel  Membres de l’organisation en charge de la production de biens ou services  Chargé des tâches d’approvisionnement, de fabrication, de distribution et des fonctions de support direct à la production (ex : maintenance, logistique de la production, etc.)  Ex : acheteurs de matières premières, opérateurs, assembleurs, expéditeurs Sommet stratégique  Membres de l’organisation qui ont les responsabilités le plus larges  Missions : - Prendre les décisions importantes, allouer les ressources, contrôler, résoudre les conflits - Développement de la stratégie de l’entreprise  Ex : conseil d’administration, président, comité directeur, personnels rattachés au président Ligne hiérarchique  Etablie la jonction entre le centre opérationnel et le sommet stratégique, en allant du haut vers le bas  Supervision directe  Ex : direction d’usine, responsables des ventes ou du marketing, chefs d’atelier Technostructure  Aide à standardiser l’organisation et la rendre efficace en concevant, planifiant, contrôlant le travail  Service de planification stratégique des méthodes de production, de comptabilité, de contrôle, de formation, etc. Fonctions de support (logistique)  Activités secondaires ou complémentaire qui pourraient être réalisées à l’extérieur de l’organisation  Ex : service juridique, restaurant d’entreprise, relations publiques, services du courrier, de la paye, recherche et développement, etc. Les configurations d’entreprise de Mintzberg 6 grands types de configurations qui se distinguent par la place de chaque élément :  Configuration Simple  Configuration Mécaniste  Configuration Professionnel  Configuration Divisionnelle  Configuration Adhocratique  Configuration Missionnaire II. Gouvernance de l’entreprise III. Théorie de l’agence et mécanismes d’incitation

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