Troubles des Conduites Alimentaires 2024 PDF

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2024

PSY-3154

Emma Laflamme

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troubles des conduites alimentaires psychopathologie avancée anorexie mentale santé mentale

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This document is a course outline for an advanced psychopathology course focusing on eating disorders. It details topics such as anorexia nervosa, bulimia nervosa, binge eating disorder, and muscle dysmorphia. It also includes prevalence data and discusses the different forms of eating disorders, along with clinical characteristics and etiological influences.

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Troubles des conduites alimentaires PSY-3154 : Psychopathologie avancée Par Emma Laflamme Plan de cours 01 1. Anorexie mentale 2. Boulimie mentale 3. Hyperphagie boulimique 4. Dysmorphie musculaire Pas dans catégories dx du dsm 5. Troubles des conduite...

Troubles des conduites alimentaires PSY-3154 : Psychopathologie avancée Par Emma Laflamme Plan de cours 01 1. Anorexie mentale 2. Boulimie mentale 3. Hyperphagie boulimique 4. Dysmorphie musculaire Pas dans catégories dx du dsm 5. Troubles des conduites alimentaires autrement spécifiés DSM - 5 Troubles des conduites alimentaires : troubles graves, caractérisés par des troubles persistants de l'alimentation ou des comportements lié à l'alimentation, peuvent s'accompagner d'une altération de la consommation et de l'absorption des aliments Trois principaux troubles alimentaires (DSM-5) : Anorexie mentale Boulimie mentale Hyperphagie boulimique - reconnu pour #1 fois comme un dx spécifique (APA, 2022) Apparition / Risques Apparition Risques Commencent généralement à l’adolescence Anoréxie / Boulimie : Mortalité Une fois établis, difficiles à traiter Hyperphagie boulimique : Durée plus longue = ↓ pronostic Obésité Et sx de santé physique (Mangweth-Matzek & Hoek, 2017; Smink et al., 2013; Vall & Wade, 2015) Prévalence Savoir prévalence pour exam Hyperphagie boulimique Anorexie TCA le + fréquent Femmes : 3.5 % 1-4 % de la population Hommes : 2 % Prévalence ↑ personnes obèses Majoritairement femmes (9 cherchant à perdre du poids femmes pour 1 homme) Début + tardif Fin adolescence, début âge adulte Boulimie Dysmorphie musculaire Femmes : 1-3 % 5.9 à 44% de la population Hommes : 0.1 % Hommes pratiquant l’haltérophilie : 13.6-44 % Prévalence ↓ étudiants : 5.9 % (Aimé et al., 2020) 01 Anorexie mentale Trouble des conduites alimentaire Caractéristiques cliniques Anoréxie mentale Trois critères indispensables doivent être remplis : Critère 1 : Restriction alimentaire Apport énergétique ↓ des besoins physiologiques Poids ↓ à la normale pour l'âge, le sexe et la taille Critère 2 : Peur de la prise de poids Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros. Comportements visant à éviter la prise de poids malgré une insuffisance pondérale. Critère 3 : Altérations de la perception corporelle Distorsion de la perception de son poids ou de sa forme corporelle. Importance excessive accordée à l'apparence corporelle dans l'estime de soi. Estime de soi: notes, relations, loisirs, etc, mais pour TCA, estime autour de apparence corporelle Manque de reconnaissance de la sévérité de la maigreur actuelle. Et des conséquences (APA, 2022) Sous-types Anoréxie mentale Deux formes cliniques de l'anorexie mentale sont reconnues : 1. Anorexie de sous-type restrictif : 2. Anorexie avec orgies alimentaires/purges : Contrôle extrême du poids par un régime alimentaire Respect des règles strictes très strict. Recours à des comportements compensatoires : Routine d'exercice physique souvent combinée au o Vomissements. régime. o Usage abusif de laxatifs, diurétiques, Développement de règles strictes (alimentation et lavements. sport) o Jéûnes après des excès alimentaires ou Comportements rigides et ritualisés visant à lorsque des règles sont enfreintes. minimiser l'apport énergétique et maximiser la dépense énergétique. En absorber le moins et dépenser le plus Transition entre les sous-types 50% des personnes présentant la forme restrictive adoptent des comportements compensatoires, et 20 à 50 % évoluent vers la boulimie. (Aimé et al., 2020) Tableau clinique Anoréxie mentale Préoccupations p/r à l’image corporelle (et au poids) o + rigide / perfectionnisme que standard de beauté o toute prise de poids = échec inacceptable du contrôle de soi o vérification : se pèsent ++ / jour Peut engendrer de l’anxiété, car corps change bcp au cours de la journée, hormones, eau, etc. o Restriction de la prise alimentaire o Sévère et sélective (éviter aliments faisant grossir) o pas de véritable « anorexie » (perte d’appétit) Le contrôle de ne pas manger quand j’ai faim o sous-alimentation est un objectif en soi : apprécie le sentiment de maîtrise de soi o Alimentation ritualisée o Ressemble à un TOC (p.ex, certain ordre, aliments qui ne se touchent pas) ; anxiété ++ si essaye de changer la routine (Barlow, 2021) Tableau clinique Anoréxie mentale (suite) Faible poids : IMC de moins de 17 Portent des vêtements amples ou plusieurs couches de vêtements Portent vêtements amples: pour cacher attention des formes corporelles, pas pour dissimuler le sous-poids, ils pensent que sont gros, donc veulent cacher la grosseur Crises de boulimie : Prise alimentaire importante avec un sentiment de perte de contrôle o Pas systématique ; souvent suivi de comportements compensatoire o Environ 30 à 50 % des personnes souffrant d’anorexie se gavent de nourriture et/ou l’éliminent soit en vomissant ou en prenant des laxatifs Comportements compensatoires : o Obsédés par l’exercice physique (cardio pas musculation) o Vomissements et formes extrêmes de contrôle du poids (p.ex., utilisation abusive de laxatifs ou de diurétiques → élimination d’eau) Visent le cardio pcq muscu = prise de poids. On sait que c’est du muscle, mais eux voient le poids (Attia & Walsh, 2022 ; Barlow, 2021) Tableau clinique Anoréxie mentale (suite) Dynamique de contrôle alimentaire et relationnelle o L’intérêt pour le monde extérieur diminue avec l’insuffisance pondérale, conduit à se retirer socialement / s’isoler → tout tourne autour de l’alimentation / repas o Mentent aussi souvent à propos de la quantité mangé et dissimulent leurs vomissements o Caractéristiques dépressives et anxieuses, irritabilité, instabilité de l'humeur, troubles de la concentration, perte d'appétit sexuel et caractéristiques obsessionnelles o s’aggravent à mesure que le poids est perdu / s’améliorent avec la reprise de poids Et augmente obsession S’améliore à la reprise du poids (Barlow, 2021) Tableau clinique Anoréxie mentale (suite) Préoccupés par la nourriture : Plutôt que manger, étudient les régimes et comptent les calories Dissimulent ou jettent la nourriture Difficile pour proches pcq eux ça leur fait plaisir d’offrir aux autres et eux se contrôler et pas Peuvent collectionner les recettes manger. Prennent du plaisir à voir que les autres ont pas ce contrôle Peuvent préparer des plats élaborés pour d’autres Personnalité : méticuleuses, compulsives, intelligentes et se fixent des exigences de réussite très élevées. Ces caractéristiques qui les aident à dissimuler le trouble. Donc les proches ne le remarquent pas avant qu’il ne devienne sévère. Risque suicidaire ++ Exigence élevée et non atteignables -> souffrance (Attia & Walsh, 2022) Répercussions Anoréxie mentale Répercussions sociales : o Proches (amis, famille) sont très investis o Activités ne deviennent plus possibles ou désinvesties en partie ou en totalité (p.ex., aller au restaurant avec des amis) o Cachoteries : Cachent au maximum la restriction au niveau de la prise alimentaire o Perte désir sexuel : affecte relation amoureuse Répercussions familiales : o Adolescents : parents prennent en charge l’alimentation (incapacitant) Quand proches s’investissent trop, peut apporter des tensions, dans la fraterie aussi (Attia & Walsh, 2022) Répercussions Anoréxie mentale Impact sur l’identité (honte, perfectionnisme, supériorité ou grandiosité, etc.) : o Égosyntone : la honte n'est pas d’être malade mais de pas être capable de contrôler leur alimentation / ne pas avoir une image qui correspond à leur idéale o Vice moral : perte de contrôle (boulimie) vu comme indiscipliné / très immorale o Grandiosité associé à un contrôle supérieur, d’être capable de se discipliner (perçu comme moralement supérieur de ne pas manger) *système de justification de la pathologie Sx en accordance avec valeur de la personne Honte = pas être capable de se contrôler, pas le fait d’être malade Pas de problème, au contraire, je suis capable de me contrôler (Attia & Walsh, 2022) Répercussions Anoréxie mentale (suite) Conséquences physiques (santé) : o Hôpital = dénutrition au point qu'il y a un risque de décès o Blocage des cycles menstruels o Adolescence (développement): Retard puberté / règles. Corps ne s’est pas développé comme il aurait dû : âge où la fenêtre de croissance et développement est dépassée, même si elle recommence à se nourrir (ou hormones de croissance), corps va rester comme ça Règles pourraient ne pas revenir o Débalancement en nutriment (électrolytes, fer) o Faible rythme cardiaque (arythmie), faible tension artérielle, faible température corporelle, et des poils fins et doux peuvent apparaître (pilosité excessive) (Attia & Walsh, 2022) Répercussions Anoréxie mentale (suite) Dénutrition : conséquences sur les plans physique, cognitif et émotionnel o Cognitif : jugement s’affaisse, difficulté de concentration o Émotionnel : présentation émotionnelle devient discordante avec les situations, quelque chose de plus plat ‘’flat’’ en terme d’humeur o Malnutrition sévère : tous les principaux systèmes d’organes du corps affectés et densité osseuse peut diminuer (risque d’ostéoporose) (Attia & Walsh, 2022) Étiologie Anoréxie mentale Facteurs biologiques Altérations neurobiologiques : Impliquent la régulation des émotions, la sensibilité à la récompense, le métabolisme énergétique, l'appétit, etc. (p.ex., 5-HT, DA, BDNF, leptine, œstrogène) Neurotransmetteurs touchés Régions cérébrales : Moins d’activation dans les régions associées à la planification et à la prise de décisions chez les personnes ayant des crises alimentaires et de purges (mémoire de travail + touchée) Hérédité : Varie de 48 à 74 % (Hodge et al., 2020) Étiologie Anoréxie mentale Facteurs psychologiques Traits de personnalité associés à l'anorexie mentale : Traits obsessifs, niveau élevé d'introversion Comorbidités : anxiété sociale, dépression Anorexie de type restrictif : Traits conformistes, anxieux, obsessionnels Fonctionnement émotionnel et social + renfermé Anorexie avec hyperphagie/purges : Traits d'impulsivité, prise de risques Comportements extériorisés (Hodge et al., 2020) Étiologie Anoréxie mentale Facteurs psychologiques (suite) Perfectionnisme : Établissement de standards élevés malgré les conséquences négatives Crainte excessive de l'erreur et doutes sur la qualité des actions Remise en question, à l’école, etc Traits présents avant l'apparition et perdurent après la rémission Altérations de l'image corporelle : Serait un peu plus psychotique Distorsion dans la perception de la taille du corps (aspect perceptuel) üÏ Attitudes subjectives par rapport au poids et au corps (aspect affectif) L'aspect affectif est davantage altéré, influençant la perception de l'image corporelle Pourrait être les 2 par contre, mais difficile de déterminer (Hodge et al., 2020) Étiologie Anoréxie mentale Facteurs psychologiques (suite) Impulsivité : Urgence négative : impulsivité lors d’émotions négatives Moins de recherche de sensations fortes Que d’autres types d’impulsivité Difficulté à persévérer dans une tâche Lâchent prise avant Boulimie entraîne + d'impulsivité que l'anorexie Restriction alimentaire : Contribue au développement et maintien de l’anoréxie Adolescentes suivant une diète = 5 à 18 fois + susceptibles TCA La restriction peut augmenter la tendance aux excès alimentaires Cycle de la restriction (Hodge et al., 2020) Étiologie Anoréxie mentale Facteurs psychologiques (suite) Déséquilibre affectif : Difficultés à réguler l'état affectif et à contrôler les comportements en détresse émotionnelle L'anorexie mentale pourrait être considérée comme un trouble émotionnel (Hodge et al., 2020) Étiologie Anoréxie mentale Facteurs socioculturels Pression de la culture occidentale : Revient dans tous les TCA Minceur associée au succès et à la maîtrise de soi Idéal de la minceur mène à l'insatisfaction corporelle, surtout chez les jeunes femmes Pas juste minceur, mais aussi société qui prône la perfection Rôle des médias : Exposition aux images et messages des médias contribue à l'intériorisation de l'idéal de la minceur Facteurs socioculturels et vulnérabilité : Influence socioculturelle exagérée (effets modestes) Anorexie mentale présente dans des cultures sans idéal de minceur Facteurs socioculturels augmentent la vulnérabilité sans être une cause Serait pas un effet causal, pas pcq on a autant accès à voir ça, mais facteur de vulnérabilité (Hodge et al., 2020) Poids = objet qu’on peut plus contrôler, donc objet de choix vs résultats scolaire par exemple que c’est plus difficile -> nourrit la rigidité et difficulté de tx, car ça amène bcp de satisfaction -> ont des résultats vs non dans autres sphères Intimidation -> pt si j’arrange mon image ça va arrêter Standard d’excellence Étiologie Anoréxie mentale Facteurs environnementaux Complications liées à la grossesse Insultes périnatales et stress prénatal : Stress prénatal sévère (3e trimestre) associé à un risque accru de comportements alimentaires perturbés à l'adolescence Complications liées à la grossesse et à l'accouchement Césarienne Intimidation et trauma : Lien établi entre l'intimidation et le développement de l'anorexie mentale et de la boulimie Traumatismes durant l'enfance augmentent la vulnérabilité aux TCA Sensibilité au stress : Expériences de vie négatives peuvent affaiblir l'axe hypothalamo- hypophyso-surrénalien (HHS) : TCA + sensibles au stress (Hodge et al., 2020) Elle dit que pense que c’est du contrôle, mais a complétement perdu le contrôle Restructuration cognitive: on regarde d’abord les pensées automatique pour pouvoir restructurer Long à déconstruire et réintroduire Jeune dit clairement qu’elle est en déni (forme défense très immature, pas en contact avec réalité) -> considéré dans le tx? Favoriser reprise de contact de réalité par des faits/observations Pourrait être dans motivationnel? Tx très TCC, moins dans mécanisme de défense et personnalité, on fait identification des émotions (pourrait diminuer le déni?), mentalisation Pk favorise TCC -> pcq urgence physique, donc doit tx rapidement, être effectif (hôpital, veut libérer place) Visiblement nourriture représente qq chose (psychodyn) pcq pour retrouver le contrôle, aurait juste à manger TCC façon de tx le déni en les exposant à la réalité -> suffisant pour stabiliser et reprendre le contrôle, mais doit avoir enjeux non abordés Témoignage & Traitement Anoréxie mentale https://www.youtube.com/watch?v=gD5Q-RMHmPU 02 Boulimie mentale Trouble des conduites alimentaire Caractéristiques cliniques Boulimie mentale Caractérisé par : 1. Consommation rapide et répétée de grandes quantités d’aliments (frénésie alimentaire ; binge) 2. Suivie par des tentatives de compensation de l’excès de nourriture ingérée (p.ex., conduite d’élimination, jeûne, sport) (Attia & Walsh, 2022) Tableau clinique Boulimie mentale Restrictions alimentaires → Perte de contrôle (binge) : Pas en sous-poids Préoccupations envahissantes envers le poids et la silhouette (similaire à l'anorexie) Poids : se situe dans la fourchette saine ou légèrement supérieur (IMC entre 18,5 et 25,0) ; équilibre effets sous-alimentation et suralimentation Restriction ponctuée d'épisodes de perte de contrôle alimentaire Crises alimentaires : Consommation excessive et impulsive d'une grande quantité de nourriture en un court laps de temps (moins de 2 heures) Crises commen moyen de se réguler Déclencheur : faim après restriction ou stress émotionnel (problème de régulation émotionnelle) Fréquence épisodes : 1x / semaine (seuil dx DSM-5) à plusieurs fois / jour Quantité ingérée / épisode : entre 1 000 et 2 000 kilocalories Pendant crises : plaisir intense, réconfort, perte de contrôle ou absence totale d’émotions Après crises : Sentiment de perte de contrôle, honte, dégoût de soi, culpabilité, sx dépressifs, colère contre soi-même, anxiété, détresse émotionnelle, sentiment d’échec (Keel, 2017) Tableau clinique Boulimie mentale Comportements autopunitifs : Automutilation, blâmes, se frapper Étudier davantage, se priver d'activités agréables S'entraîner jusqu'à l'épuisement pour ressentir de la douleur Comportements pour gérer l'anxiété et « réparer » le faux pas Comportements compensatoires : Compenser les crises alimentaires (prise de poids et émotions négatives) par une conduite d’élimination Vomissements, prise de purgatifs (laxatifs, lavements, diurétiques) Coupe-faim, brûleurs de graisse, jeûne, restriction alimentaire Exercice physique excessif, non-administration d'insuline (en cas de diabète) Drogues stimulantes (amphétamines, cocaïne) ou boissons énergisantes Mâcher et recracher la nourriture sans l'avaler Fréquent : Cicatrices au niveau des articulations des doigts à force de se faire vomir Pose questions ouvertes pour pas donner des idées Cycle de restriction-boulimie : Tentative de contrôle et restriction supplémentaire, menant à une nouvelle crise de boulimie (Keel, 2017) Tableau clinique Boulimie mentale (suite) Incapacité à reconnaître les signaux de faim et de satiété Estime de soi et image corporelle : Estime de soi liée à la perception du corps Distorsions de l'image corporelle : perception de laideur ou de surpoids, dénigrement de certaines parties du corps Perceptions persistent même en l'absence de problème pondéral Fluctuations de poids et renforcement du cycle : Interprétation négative des fluctuations comme preuve de surconsommation Renforcement du cycle de restriction-boulimie et des croyances négatives Caractéristiques dépressives et anxieuses prédominantes + enclins aux comportements impulsifs: abus d’alcool ou de drogues Trouble de contrôle des impulsions (Attia & Walsh, 2022) + conscientes de leur comportement que anorexie Plus facile de les ramener vers la réalité Répercussions Boulimie mentale Relations interpersonnelles : Et aux impulsions Conflits fréquents dus aux difficultés de gestion des émotions Croyances rigides concernant l'alimentation, l'entraînement, etc. Performance scolaire et professionnelle : Altération de la performance à l'école ou au travail Difficultés financières : Achat d'aliments en grande quantité impacte le budget Coûts liés aux traitements dentaires (vomissement induits) (Pelletier, 2020) Répercussions Boulimie mentale Conséquences sur la santé physique : Vomissements : Éroder l’émail des dents, hypertrophier des glandes salivaires situées dans les joues (glandes parotides) et enflammer l’œsophage. Diminuer le taux de potassium dans le sang = troubles du rythme cardiaque. La consommation répétée de grandes quantités de sirop d’ipéca (induit le vomissement) = trouble du rythme cardiaque et mort subite. Crises alimentaires : ruptures d’estomac ou des perforations œsophagiennes (potentiellement mortel) (Attia & Walsh, 2022) Étiologie Boulimie mentale Facteurs biologiques Hérédité : Entre 28 et 83 % Antécédents familiaux : Facteurs de risque : TCA, dépression, anxiété, alcoolisme, obésité Histoire familiale de conflits, traumatismes, négligence Comment régulation des émotions a été enseignée, coffre à outils Facteurs biologiques et développementaux : Anomalies génétiques des neurotransmetteurs régulant l’appétit et l’humeur Puberté précoce peuvent perturber certaines adolescentes Vouloir être maigre: pas avoir attention de puberté plus tôt Agressions sex: veut pas être vu comme objet sexuelle, veut contrôle sur risque d’être aggressé encore, veut pas être attirant (pour hyperphagie boulimique) (Pelletier, 2020) Étiologie Boulimie mentale Facteurs socioculturels et environnementaux Culture de valorisation de la minceur et de la performance Surabondance d'information nutritionnelle et prévention agressive contre l'obésité Influence des pairs et de la famille : Critiques et croyances familiales sur le poids, la silhouette, et les habitudes alimentaires Taquineries sur l'apparence et encouragements à perdre du poids Sports : Sports compétitifs exigeant une apparence spécifique (gymnastique, ballet, nage synchronisée, etc.) Anorexie aussi Stresseurs et traumatismes : Stresseurs importants ou traumas physiques, émotionnels, ou sexuels Événements spécifiques (perte d'un proche, changements de vie, etc.) associés au déclenchement de la boulimie (Pelletier, 2020) Obsession sur détail spécifique: ex joues Dégoût, dur envers eux-mêmes, violence des propos envers eux, surmoi très persécuteur Travailler le discours interne, régulation des émotions, reflet Témoignage - vidéo Boulimie mentale https://www.youtube.com/watch?v=65kx3rgPypo 03 Hyperphagie boulimique Trouble des conduites alimentaire Caractéristiques cliniques Hyperphagie boulimique Caractérisé par : 1. Consommation répétée de quantités de nourriture anormalement importantes (crise alimentaire) *mêmes critères que boulimie 2. Sentiment de perte de contrôle pendant et après la crise alimentaire 3. Crise alimentaire n’est pas suivie de tentative de compensation des excès alimentaires (Attia & Walsh, 2022) Tableau clinique Hyperphagie boulimique Surévaluation de la forme et du poids et leur contrôle : Présents chez plus de 50 % des personnes atteintes proportion significative ne présentent pas cette caractéristique (pas critère dx) Surpoids et obésité (IMC ≥ 30,0) : Tendance à prendre du poids rapidement Maladies physiques graves Surtout personne en obésité cherchant à perdre du poids Ne présentent pas de niveaux élevés de restriction alimentaire soutenue Malgré de fréquentes tentatives de régime échouées Tendance à trop manger également en dehors des crises de boulimie Estomac grossit = + faim, atteignent moins rapidement la satiété, donc ils se mettent à manger des portions intenses Devient difficile de couper l’alimentation : sevrage (Grilo et al., 2013) Tableau clinique Hyperphagie boulimique (suite) Ils mangent : + vite que la normale Pas nécessairement par plaisir, juste poursentir le trop plein jusqu’à ressentir un trop-plein inconfortable grandes quantités de nourriture alors que n’a pas faim seuls (gênés) Alimentation chaotique : prises alimentaires irrégulières et suralimentation diffuse (grignotage, collations fréquentes, alimentation nocturne), entrecoupées de compulsions Dégoûtées, déprimées ou coupables de leurs excès alimentaires (Attia & Walsh, 2022) Tableau clinique Hyperphagie boulimique (suite) Sentiment de perte de contrôle alimentaire : Au cœur du dx d'hyperphagie boulimique Associée à l'ampleur de la détresse et à la sévérité Sentiment de transe, impression d'être en mode « pilote automatique » Crises similaires pour boulimie Impossibilité de s'empêcher ou de s'arrêter de manger Même lorsque les compulsions sont planifiées Pas de comportements compensatoires : Restriction alimentaire s'apparentant à des tentatives de diètes répétitives ou efforts de privation durant la journée Moins soutenue et intense que la restriction calorique chez les personnes souffrant d'anorexie ou de boulimie (Gagnon-Girouard & Ouellet, 2020) Répercussions Hyperphagie boulimique Quotidien : Surplus de poids entraîne des limitations au quotidien (difficulté à trouver des vêtements, inconfort, manque d'espace) Interpersonnel : Préoccupation accentuée par les proches, les professionnels de santé, et les campagnes de santé publique Maintiennent impression d’être honteux Encouragement à perdre du poids par des diètes ou programmes d'amaigrissement Psychologique : Valeur personnelle dépendant en grande partie du poids et de l'image Sentiment d'incapacité, de lâcheté, et d'impuissance entraînant un sentiment d'échec Découragement, désinvestissement de soi et exacerbation des comportements de suralimentation Difficultés financières : Achat d'aliments en grande quantité impacte le budget (Gagnon-Girouard & Ouellet, 2020) Étiologie Hyperphagie boulimique Facteurs neurobiologiques Hérédité : Entre 45 % et 57 % Impulsivité et compulsivité : Associée à une altération de la sensibilité à la récompense et à des biais attentionnels envers la nourriture Altérations du circuit corticostriatal, similaire aux troubles de dépendance (alcool, drogues) Déficits cognitifs liés à l'inhibition et à la difficulté à désengager l'attention sur des stimuli associés au TCA (p.ex, nourriture, corps) Difficulté à tolérer un délai de gratification Dire à enfant d’attendre avant de toucher le jouet -> moins de temps ça prend, moins le délai de gratification est bon (Gagnon-Girouard & Ouellet, 2020) Étiologie Hyperphagie boulimique Facteurs psychologiques Alexithymie et perturbations de la conscience intéroceptive : Difficulté à reconnaître et exprimer les émotions, puis à distinguer émotions et sensations physiques (faim, fatigue, inconfort) Psychodyn brève peut aider Perturbation du fonctionnement affectif, particulièrement avec un éventail restreint de stratégies d'adaptation Compulsions alimentaires utilisées pour soulager la détresse face à des stresseurs Désorganisation du quotidien favorisant la suralimentation (p.ex., instabilité dans les horaires de sommeil, manque de planification des repas) Mange souvent, perte de notion de ce que a mangé Échec de la régulation cognitive et émotionnelle en présence de charges élevées d'émotions négatives (Gagnon-Girouard & Ouellet, 2020) Étiologie Hyperphagie boulimique Facteurs sociaux Stigmatisation du surpoids : Préjugés associés au surpoids, souvent vus comme un défaut, une preuve d'incompétence ou un manque de volonté - Exacerbe la détresse Méconnaissance de l'hyperphagie boulimique : Moins connue que les autres TCA, souvent confondue avec de la gourmandise ou un manque de volonté Donc tx pas favorable et peut maintenir dans vision négative Intériorisation des préjugés : Exposition à la stigmatisation entraîne une intériorisation des préjugés entraine efforts de restriction alimentaire exacerbent les émotions négatives vis-à-vis soi et donc les compulsions (Gagnon-Girouard & Ouellet, 2020) Étiologie Hyperphagie boulimique Facteurs environnementaux Événements de vie négatifs avec charge affective importante : Enfance et adolescence : obésité, intimidation, commentaires critiques sur le poids, maltraitance, stress lié aux études Âge adulte : commentaires critiques sur le poids, stress au travail, ruptures, violence Impact sur la régulation émotionnelle : Événements génèrent des émotions difficiles qui contribuent au cycle de dérégulation émotionnelle, alimenté par des difficultés de contrôle des impulsions face à la nourriture (Gagnon-Girouard & Ouellet, 2020) Élément déclencheur -> ressent besoin de manger car seul source de bonheur -> au delà de la faim Très sévère: relis ce qu’elle a mangé Mal de ventre/début des nausées = arrêt Après crise = pire moment: culpabilité, comp dangereux envers elle-même Met culpabilité sur les autres -> ex son chum lui dit quel resto pourrait essayer Sophrologue (pleine conscience, méditation) : crise est là, mais éviter culpabilité Moins de discours haineux envers elle-même, pourrait expliquer que pas comp compensatoire et reprendre le contrôle Témoignage - vidéo Hyperphagie boulimique https://www.youtube.com/watch?v=eDRmUiNw1gs 04 Dysmorphie musculaire Catégorie des troubles obsessionnels compulsifs Caractéristiques cliniques Dysmorphie musculaire Caractérisé par : 1. Impression pathologique de ne jamais être suffisamment musclés Impression d’être frêles malgré la masse musculaire 2. Besoin insatiable de toujours l’être davantage, tente d’être satisfait en mettant en place des comportements problématiques (Rodrigue et Bégin, 2020) Tableau clinique Dysmorphie musculaire = bigorexie Pas de restriction ni perte de contrôle Utilisent pas tjrs leur cheat day, gratifiant de pas l’avoir pris Pas de sous-alimentation, mais règles strictes Alimentation conséquente pour gagner du muscle. Investissement corporel sans sous-alimentation. Différence ++ autres TCA Fragilité de l'estime Estime et sentiment de compétence fragiles. Échec perçu si l’idéal n’est pas atteint Surinvestissement du corps comme source de valorisation. Identité basée sur l’idéal musclé. Altération de l'image corporelle (distorsions cognitives) Perception distordue, obsession des détails (ex. mesures précises). Se perçoivent plus petits/faibles que la réalité Insatisfaction persistante. Grande difficulté à reconnaître la distorsion (Rodrigue et Bégin, 2020) Tableau clinique (suite) Dysmorphie musculaire Perfectionnisme et rigidité comportementale Routine stricte : entraînements, alimentation, sommeil. Plaisir de manger réduit, focus sur l'efficacité. Et la fonction Symptômes de sevrage Malaise lors de pauses d'exercice et écarts alimentaires calculés. Spontanéité limitée (ex. cheat day rationalisé). Traits obsessionnels-compulsifs et narcissiques Enjeux d'estime et rigidité évoluant avec le trouble. Trouble souvent nié et justifié par des arguments de santé. Pensées envahissantes : crainte de perte musculaire, planification d'entraînements et d'alimentation. Tout l’attention est autour de la musculation et les thèmes associés Vigilance constante, recherche d'imperfections. (Rodrigue et Bégin, 2020) Tableau clinique (suite) Dysmorphie musculaire Pensées polarisées et négatives Revient sur mécanisme de défense Catastrophisation (« si je rate un jour d'entraînement, mon corps va le ressentir »). Compliments mal interprétés, pensées négatives sur l'apparence. Souffrance due aux pensées incontrôlables et envahissantes. Entraînement physique excessif Nombreuses heures d'entraînement quotidien (varie selon la sévérité). Anxiété importante si une séance est manquée. Sacrifice d'événements sociaux/professionnels au profit de l'entraînement. Attention obsessionnelle à l'alimentation Calcul précis des calories et nutriments. Mais dans objectif de muscu vs calories pour poids dans anorexie Objectif : maximiser le développement musculaire. Multiples repas quotidiens, focus sur quantité et qualité des aliments. Complexité des repas à l'extérieur (ex. apporter son propre repas). Déviations de routine = souffrance et comportements compensatoires (ex. entraînement intensifié). (Rodrigue et Bégin, 2020) Tableau clinique (suite) Dysmorphie musculaire Consommation de suppléments et comportements de vérification Usage fréquent de suppléments, parfois illégaux (stéroïdes). Recherche constante d'une routine optimale via internet. Vérifications régulières pour apaiser peur : pesées, scrutation dans le miroir → renforce l'anxiété. Évitement des activités sociales et intimes Pcq pas le temps non plus et pcq attention sur soi Se voient pas musclés donc humiliant, ne show off pas Éviter la baignade : Ne pas dévoiler son corps Éviter les événements compromettant l'entraînement ou le régime. Sexualité perçue comme dépense énergétique risquant de nuire aux objectifs. Impact sur l'humeur Humeur dépendante de l'apparence et du poids. Modifications de routine ou perception de jugements négatifs → dépression, anxiété. Sentiments fréquents de honte et culpabilité face aux objectifs non atteints. Comme pour anorexie, mais pas mêmes objectifs (Rodrigue et Bégin, 2020) Répercussions Dysmorphie musculaire Physiques : Entraînement excessif → blessures. Incapable -> blessures permanentes S’entraînent même si blessés Stéroïdes anabolisants → problèmes cardiaques, hépatiques, reproducteurs et endocriniens, acné, croissance interrompue (adolescents). Psychologiques : Symptômes d'anxiété et dépression, aggravés par les stéroïdes. Risque de dépendance, irritabilité et agressivité accrue. Interpersonnel : Abandon des relations sociales et familiales / Isolement Conflits dans les relations de couple (insatisfaction corporelle, anxiété face à l'intimité). Difficile pour les proches de tolérer leurs rigidités. (Rodrigue et Bégin, 2020) Répercussions Dysmorphie musculaire Financières et professionnelles : Coûts liés aux suppléments, entraîneurs, nutritionnistes, gym. Impact sur la carrière (négligence, refus de promotion). Scolaire / quotidien : Difficulté à tolérer l'augmentation de la charge scolaire. Épuisement dû à l'énergie nécessaire pour maintenir la rigidité de la routine. Empêche d’être au top dans tout (Rodrigue et Bégin, 2020) Étiologie Dysmorphie musculaire Facteurs biologiques Sexe masculin Principal facteur de risque : insatisfaction fréquente liée à la musculature. Filles de plus en plus Indice de masse corporelle (IMC) Surpoids ou sous-poids → risque accru de comparaisons et d'insatisfaction corporelle. Développement pubertaire Puberté retardée chez les jeunes hommes → perception négative due à une silhouette moins développée que les pairs. Transition pubertaire → écart accru entre silhouette réelle et souhaitée. Mais peut avoir un frein sur puberté (Rodrigue et Bégin, 2020) Étiologie Dysmorphie musculaire Facteurs sociaux / environnementaux Pression des standards de beauté occidentaux Corps mésomorphe perçu comme idéal par les médias et réseaux sociaux. Pression accrue chez les garçons pour atteindre cette silhouette. Influence familiale et des pairs Messages de la famille et des pairs valorisant l'idéal corporel. Adolescence : période de vulnérabilité, influence sur l'identité et les comportements. Intimidation → recours à l'entraînement pour surmonter le rejet et l'infériorité. Salles d'entraînement Culture des gyms Fréquentation des gym → comparaison et pression à la modification corporelle. Normalisation des comportements rigides, encouragement mutuel au maintien du mode de vie. (Rodrigue et Bégin, 2020) Étiologie Dysmorphie musculaire Facteurs individuels Sport de compétition Environnement d'évaluation constante des habiletés physiques → importance de l'image corporelle dans l'estime personnelle. Traits de personnalité Traits narcissiques, perfectionnistes et obsessionnels compulsifs fréquents. Rigidité cognitive et manque de flexibilité → comportements alimentaires problématiques, activité physique excessive. Style d'attachement évitant Vision négative des autres, crainte de l'intimité, indépendance marquée. Traumatismes relationnels → recours à l'entraînement physique et routine alimentaire rigide pour compenser. Et sentiment de reprise de contrôle (Rodrigue et Bégin, 2020) 05 Troubles des conduites alimentaires autrement spécifiés Trouble des conduites alimentaire Troubles des conduites alimentaires autrement spécifié Définition : Troubles alimentaires entraînant une détresse ou altération significative, ne remplissant pas tous les critères des troubles spécifiques. 1. Anorexie mentale atypique : Perte de poids significative, mais poids dans la normale ou au-dessus. 2. Boulimie de faible fréquence/durée : Accès hyperphagiques et comportements compensatoires moins fréquents ou de courte durée. 3. Accès hyperphagiques de faible fréquence/durée : Accès hyperphagiques moins d’une fois par semaine ou moins de 3 mois. 4. Trouble purgatif : Comportements purgatifs sans accès hyperphagiques. 5. Syndrome d'alimentation nocturne : Alimentation excessive la nuit avec prise de conscience, entraînant détresse et altération fonctionnelle. (APA, 2022) Dépend de son poids et de la fréquence des crises Si pas en sous-poids: boulimie Pourrait être anorexie type purgatif On va avoir une vignette à l’examen Vignette clinique exigenceélevée Sophie, une jeune femme de 23 ans, s'est récemment inscrite à un programme d'études comparaison exigeant, où elle est entourée de pairs très performants. Depuis quelques mois, elle s'isole socialement et a développé une relation complexe avec la nourriture. Sophie semble préoccupée par son poids et son apparence, souvent comparant son corps à ceux des autres. Elle dit se sentir coupable après avoir mangé de grandes quantités de nourriture et a tendance à compenser ces excès en jeûnant pendant des périodes prolongées ou en faisant de l'exercice de façon excessive. Elle évite les repas en groupe et prétend souvent ne pas avoir faim, bien qu'elle admette se retrouver seule à consommer de grandes quantités de nourriture de manière impulsive. Sophie semble souvent fatiguée et irritable. Sophie reconnaît aussi parfois des épisodes de perte de contrôle autour de la nourriture, surtout quand elle se sent stressée ou débordée, et dit qu'il lui est difficile d'arrêter une fois qu'elle commence à manger certains types d'aliments riches en calories. Elle ne se fait pas vomir, mais elle utilise parfois des laxatifs après ces « crises » alimentaires. Récemment, Sophie a aussi commencé à ressentir des douleurs abdominales et des maux de tête fréquents. Identifier : Facteurs étiologiques, diagnostique (symptômes), répercussions Références Aimé, A., Maïano, C., & Ricard, M.-M. (2020). Les troubles des conduites alimentaires : du diagnostic aux traitements. Les Presses de l’Université de Montréal. https://search.ebscohost.com/login.aspx?direct=true&scope=site&db=nlebk&db=nlabk&AN=2700110 American Psychiatric Association. (2022). Diagnostic and statistical manual of mental disorders (5th ed., text rev.). Attia, E., & Walsh, B. T. (2023). Anorexie mentale. Manuels MSD pour le grand public. https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-mentaux/troubles-des-conduites-alimentaires/anorexie-mentale Barlow, D. H. (Ed.). (2021). Clinical handbook of psychological disorders: A step-by-step treatment manual. Guilford publications. Grilo, C. M. (2013). Why no cognitive body image feature such as overvaluation of shape/weight in the binge eating disorder diagnosis? International Journal of Eating Disorders, 46, 208–211. Keel, P. K. (2017). Bulimia nervosa. In K. D. Brownell & B. T. Walsh (Eds.), Eating disorders and obesity: A comprehensive handbook (pp. 187–191). New York: Guilford Press. Mangweth-Matzek, B., & Hoek, H. W. (2017). Epidemiology and treatment of eating disorders in men and women of middle and older age. Current Opinion in Psychiatry, 30(6), 446–451. Smink, F. R. E., Van Hoeken, D., & Hoek, H. W. (2013). Epidemiology, course, and outcome of eating disorders. Current Opinion in Psychiatry, 26(6), 543–548. Vall, E., & Wade, T. D. (2015). Predictors of treatment outcome in individuals with eating disorders: A systematic review and meta-analysis. International Journal of Eating Disorders, 48(7), 946–971. À SAVOIR POUR L’EXAMEN Pour la partie sur les troubles sexuels: introduction + en quoi ça s’inscrit dans le développement (s’investir, capacité d’aimer) Perversion n’est pas nécessairement un trouble si pas de détresse et que s’inscrit dans une relation aimante (ex peut être pervers dans son couple, pas en dehors) Paraphilie = ø trouble paraphilique Domaine de la sexologie En psycho: plus en perspective d’amour, impact sur capacité d’aimer et de s’investir dans les relations d’amour Dysfonctions sexuelles & Paraphilies Amour & Couple Document préparé par Emma Laflamme Candidate au doctorat 2024 Quels sont les thèmes encore tabous en 2024? Transferts amoureux et érotiques Sexualité Difficile à faire émerger Généralement un coin aveugle Agressivité Enjeux personnels du thérapeute des fois, dépend d’aisance Envie, mépris dans transfert/contre-transfert Si à l’aise avec sa propre agressivité, souvent plus facile de tolérer celle du patient Argent Pour patient, thème argent peut être difficile à considérer Pour le clinicien et pour le patient? Pour thérapeute, le plus difficile à aborder: 1. Sexualité 2. Agressivité 3. Argent Pour patient, inverse Sexualité La sexualité est un aspect central de l'identité humaine. Ne se développe pas en dehors de l’identité Au fur et à mesure que les enfants grandissent et se développent, ils sont socialisés dans des catégories dictées par la culture dominante à travers des éléments tels que leur nom, leurs vêtements et leurs jouets. Les jeunes enfants apprennent rapidement à s'identifier à un genre particulier, qui correspond à un statut masculin ou féminin selon les attentes culturelles. L'identité de genre continue à se développer au cours du processus de la puberté jusqu'à la maturité sexuelle, capable de donner naissance à la prochaine génération d'êtres humains (Testa et al., 2015). Sexualité et changement sociaux Le concept de sexualité et ses nombreuses dimensions sont extrêmement complexes et variés. Plus d’ouverture sociale maintenant On commence à comprendre sexualité dans dév normal Changements récents : On ne demande plus aux individus de s'identifier comme homme ou femme, mais ils ont désormais de nombreux autres choix, tels que ni homme ni femme, binaire, non binaire, ou préfère ne pas se prononcer. Indépendamment de ces changements de terminologie, les concepts de sexualité et d'identité, et leur chevauchement, sont chargés d'émotions pour de nombreuses personnes Santé sexuelle Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la santé sexuelle est un aspect essentiel du développement et du bien-être humains (2023a). Pour être en bonne santé sexuelle, les individus doivent avoir des connaissances suffisantes et exactes sur le sexe et la sexualité humaine et être en mesure d'accéder à des soins de santé qui garantissent la santé sexuelle. Le terme de santé sexuelle fait référence à l'absence d'infections et de maladies reproductives, de grossesses non désirées, de dysfonctionnements sexuels et de pratiques néfastes, telles que les mutilations génitales féminines et les violences sexuelles. Identité: bio Genre: comment on se qualifie Orientation: envers qui attiré, désir, fantaisies, excitation sexuelle Sexualité et Romance Objectif Intégration de la sexualité dans les relations amoureuses Capacité à avoir des relations sexuelles ≄ Capacité à aimer Objet même pas recherché Trouble de la personnalité narcissique et capacité à aimer Tomber en amour Rester en amour Problèmes conjugaux et sexualité et romance Paraphilies: juste la partie sexuelle investie -> pas en relation avec un objet d’amour Choix d’objet pas approprié Dysfonctions sexuelles: s’inscrit dans dév normal, mais conflictuel Jusqu'ici On n'a pas vu le reste examen Évolution des classifications des troubles sexuels 1. Historique de la pathologisation : Dans les classifications précoces, les comportements sexuels considérés comme déviants étaient souvent pathologisés sans considération pour le contexte culturel ou la diversité des pratiques sexuelles 2. Approches + nuancées : reconnaît la diversité des expressions sexuelles et tenant compte du contexte culturel, social et individuel 3. Intégration de la souffrance clinique : Critères dx tiennent compte aussi de la détresse ou de la souffrance clinique associée à ces comportements Impact sur la perception sociale 1. Réduction de la stigmatisation associée à certains comportements sexuels en reconnaissant que certaines pratiques ne sont pas nécessairement des troubles mentaux 2. Amélioration de la compréhension des différences individuelles en matière de sexualité et ont favorisé une approche plus empathique DSM – 5-TR Le DSM-5 divise désormais les troubles sexuels en dysfonctionnements sexuels et troubles paraphiliques. Les dysfonctions sexuelles comprennent : Éjaculation retardée (ou retard de l’éjaculation) Trouble de l’érection Trouble de l’orgasme chez la femme Trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme Trouble lié à des douleurs génito-pelviennes ou à la pénétration Diminution du désir sexuel chez l’homme Éjaculation prématurée (précoce) Dysfonction sexuelle induite par une substance/un médicament Autre dysfonction sexuelle spécifiée et la dysfonction sexuelle non spécifiée (DSM-5). (APA, 2013) Caractéristiques cliniques Dysfonctions sexuelles Caractérisé par : 1. Une perturbation cliniquement significative de la capacité à répondre sexuellement ou à éprouver du plaisir sexuel Jugement clinique utilisé afin de déterminer si les difficultés sexuelles résultent d’une stimulation sexuelle inadéquate (pas dx de dysfonction sexuelle) Moment de l’apparition du trouble (oriente l’étiologies et l’interventions) : 1. Type de tout temps : présent dès les premières expériences sexuelles, 2. Type acquis : développés après une période de fonctionnement sexuel relativement normale 3. Type généralisé : ne se limitent pas à certains types de stimulations, de situations ou de partenaires 4. Type situationnel : se manifestent uniquement avec certains types de stimulations, de situations ou de partenaires (APA , 2022) Facteurs à considérer Dysfonctions sexuelles Facteurs à considérer lors de l’évaluation : 1. Facteurs liés au partenaire : problèmes sexuels du partenaire, état de santé du partenaire, infidélité 2. Facteurs relationnels : mauvaise communication, déséquilibre par rapport au niveau du désir sexuel 3. Facteurs de vulnérabilité individuels : mauvaise image du corps, antécédents d’abus sexuels ou psychologique comorbidité (p. ex. dépression, anxiété) facteurs de stress (p. ex. perte d’emploi, deuil) 4. Facteurs culturels ou religieux : inhibitions liées à des interdits à l’égard de l’activité sexuelle ou du plaisir, attitudes à l’égard de la sexualité 4. Facteurs médicaux pertinents pour le pronostic, l’évolution ou le traitement (APA , 2022) Causes psychologiques Dysfonctions sexuelles Relation avec le partenaire : animosité, désaccord ou ennui Troubles de l’humeur : anxiété et dépression Peur : de la grossesse, de la dépendance envers l’autre ou d’une perte de contrôle Désintérêt envers l’activité sexuelle ou le partenaire Culpabilité (p.ex, infidélité, cachoteries) Anxiété de la performance : inquiétude concernant la performance sexuelle Expériences sexuelles précédentes traumatiques (p. ex., viol, inceste, abus sexuels) Image sexuelle de soi (estime) (Hirsch , 2022) Expérience subjective des dysfonctions sexuelles État affectif : tendance à l'anxiété et/ou à la dépression, faible estime de soi, manque de confiance et inquiétudes quant à l'adéquation générale Schémas cognitifs : préoccupation face à l’insuffisance État somatique : hyperréactivité sensorielle dans laquelle certains types de toucher sont irritants plutôt que réconfortants ou excitants ; crée de l’anxiété et le sentiment que « quelque chose ne va pas avec mon corps ». D'autres peuvent ressentir une hyporéactivité sensorielle (manque de réactions physiques). Schémas relationnels : Souvent caractérisés par un évitement de l'intimité émotionnelle et sexuelle. (PDM-2, 2017) Troubles paraphiliques Note : Pour ne pas alourdir le texte, nous nous conformons à la règle qui permet d'utiliser le masculin avec la valeur de neutre Caractéristiques cliniques Troubles paraphiliques Caractérisé par : 1. Tout intérêt sexuel intense et persistant, autre que pour la stimulation génitale ou les préliminaires avec un partenaire humain (phénotypiquement normal, sexuellement mature et consentant) 2. Cause une détresse ou une altération du fonctionnement chez l’individu / la satisfaction entraine un préjudice personnel ou un risque de préjudice pour d’autres personnes *condition nécessaire ++ (APA, 2022) DSM – 5-TR Les troubles paraphiliques comprennent : Groupe 1 : Préférence pour des activités anormales Groupe 1.1 : Troubles des moyens de séduction Trouble voyeurisme : espionner des personnes dans leur vie privée Trouble exhibitionnisme : exposer ses organes génitaux Trouble frotteurisme : toucher ou se frotter contre une personne non consentante Groupe 1.2 : Troubles algolagniques ; impliquent douleur et souffrance Trouble masochisme sexuel : subir des humiliations, des souffrances, se faire attacher Trouble sadisme sexuel : infliger des humiliations, des souffrances, ou attacher quelqu’un (APA, 2022) DSM – 5-TR Groupe 2 : Préférence de cibles anormales Groupe 2.1 : Dirigés vers les personnes Trouble pédophilie : sexualité orientée vers les enfants Groupe 2.2 : Dirigés vers d’autres êtres vivants ou inanimés § Fétichisme sexuel (ex: cadavres, personne inconsciente, « peluches ») § Zoophilie (i.e: animaux) Groupe 2.3 : Dirigés ailleurs Trouble fétichisme : utilisation d’objets ou intérêt hautement spécifique pour des parties non génitales du corps (i.e excrément, urine) Trouble transvestisme : excitation sexuelle due au fait de se travestir (APA, 2022) Expérience subjective des troubles paraphiliques Peut varier en fonction de : 1. Nature spécifique : pas tous vécus de la même manière 2. Niveau d'acceptation de soi / rejet des intérêts paraphiliques : p.ex., croyances religieuses, culture, normes sociales 3. Degré d'ouverture à leur sujet : peut aller du secret complet au partage avec ses conjoints, en passant par l'appartenance active à une communauté partageant les mêmes intérêts, jusqu'à la honte d'une arrestation publique pour activité sexuelle illégale 4. Degré relatif d’approbation social attaché à un intérêt paraphilique particulier (PDM-2, 2017) Expérience subjective des troubles paraphiliques État affectif : Certains considèrent leurs intérêts de manière concrète et acceptante et n'expriment aucun sentiment conscient à leur sujet, d’autre vivent beaucoup de honte et de culpabilité Plaisir lorsque s'engage ou pense à l'intérêt paraphilique ; l'anxiété et peur d'être découvert ; sentiments grandioses de supériorité par rapport à ceux qui se livrent à des pratiques sexuelles conventionnelles Schémas cognitifs : Obsession (sans agir en conséquence) d'un intérêt paraphilique ou la planification minutieuse d'agir selon un désir spécifique (p.ex., lecture compulsive de la littérature sur le sujet, acquérant ainsi des connaissances techniques ++). Égosyntone : Rationalisent le fait de satisfaire leurs propres désirs aux dépens d’autrui Égodystone : Cherchent à empêcher toute expression ouverte (PDM-2, 2017) Expérience subjective des troubles paraphiliques Suite État somatique : Niveaux élevés d'excitation et de vigilance lorsque engagés dans les activités sexuels et un engourdissement / vide lorsqu'ils ne le sont pas Certaines personnes peuvent consommer des drogues ou de l’alcool (prélude nécessaire à l’engagement) Schémas relationnels : Intérêts paraphiliques peuvent être dissociés du reste de la vie d’un individu, ou l’individu peut appartenir à une communauté ayant des intérêts similaires. Certains impliquent l'exploitation d'individus non consentants (p.ex., troubles pédophiles). (PDM-2, 2017) Comment les troubles paraphiliques ou les dysfonctions sexuelles peuvent-ils affecter les relations interpersonnelles et la qualité de vie? Répercussions Dysfonctions sexuelles et Troubles paraphiliques Relations interpersonnelles : Tensions et conflits dans les relations intimes La nature atypique des préférences sexuelles peut créer un écart entre les attentes de chaque partenaire : affecte la satisfaction globale Diminution de l'intimité émotionnelle et physique : génère des sentiments de frustration et de détachement Estime de soi et image corporelle : Impact significatif : Sentiments d'insécurité, de honte ou de culpabilité Répercussions Dysfonctions sexuelles et Troubles paraphiliques Communication et confiance : Fossé dans la compréhension mutuelle : Entrave la communication ouverte sur les besoins et les désirs sexuels (honte) Confiance ébranlée : si la pratique des activités sexuelles paraphiliques est cachée Diminution qualité de vie globale : Stress émotionnel, difficultés relationnelles et impact sur le bien-être psychologique Conséquences judiciaires Traitements Dysfonctions sexuelles Approches thérapeutiques Dysfonctions sexuelles Thérapie sexuelle (individuelle ou couple) : aspects relationnels, émotionnels et physiques de la sexualité, en aidant les individus à comprendre et à surmonter les obstacles à une sexualité satisfaisante Approches centrées sur le couple (lorsque impacte sur la relation) : impliquent le partenaire pour améliorer la communication et la connexion émotionnelle ; travailler l’intimité TCC : schémas de pensée et les comportements associés Approches thérapeutiques Dysfonctions sexuelles Interventions hormonales ou pharmacologique : (dysfonctionnement d'origine physiologique) : Inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (IPDE-5) : Utilisés pour traiter la dysfonction érectile en augmentant le flux sanguin vers le pénis (p.ex., Sildénafil (Viagra), Tadalafil (Cialis), Vardénafil (Levitra)) Alprostadil : Stimule le flux sanguin vers le pénis et peut être utilisé dans le traitement de la dysfonction érectile (p.ex., injections intraverneuses, suppositoires, crèmes) Hormonothérapie : Cas de déséquilibres hormonaux, donc peut inclure la testostérone (hommes) ou des hormones spécifiques (femmes) Traitements Troubles paraphiliques Approches thérapeutiques Troubles paraphiliques TCC : vise à modifier les schémas de pensée et les comportements associés aux paraphilies Thérapie de groupe et soutien social : offrent un espace pour partager des expériences similaires, discuter des défis et trouver un soutien émotionnel Approches thérapeutiques Troubles paraphiliques Pharmacologie : réduire les pulsions ou les comportements paraphiliques Antiandrogènes : réduire les niveaux de testostérone, ce qui peut aider à diminuer les pulsions sexuelles inappropriées (p.ex., Acétate de cyprotérone) Inhibiteurs de la sérotonine (ISRS) : réduire l'impulsivité et le comportement compulsif associés à certains troubles paraphiliques. o (p.ex., Fluoxétine (Prozac)) Thérapie hormonale : réduire la libido dans les cas de paraphilies liées à des déséquilibres hormonaux Exemple de cas Thérapie sexuelle : Dysfonctions sexuelles Cas clinique (fictif) : Jean, un homme âgé de 35 ans, a récemment été confronté à des problèmes juridiques graves en raison de son trouble exhibitionniste (accusations d'indécence publique). Il a commencé à se déshabiller et exposer ses parties génitales dans les autobus de la RTC, ce qui a entraîné des poursuites judiciaires et son interdiction d'accès au réseau d'autobus. Cette situation a eu un impact significatif sur sa vie personnelle et professionnelle. La femme de Jean a été mise au courant de son comportement exhibitionniste, ce qui a provoqué des tensions significatives dans leur relation. Sa femme menace maintenant de demander le divorce en raison du stress émotionnel et de la honte associés au comportement de Jean. Thérapie cognitivo-comportementale Exemple de cas : Troubles paraphiliques 1. Évaluation et établissement d'objectifs : Évaluer la situation clinique du patient: antécédents, facteurs déclenchants et conséquences actuelles du comportement exhibitionniste Établissement d’objectifs thérapeutiques : la réduction des comportements exhibitionnistes et la gestion des pulsions 2. Identification des schémas de pensée dysfonctionnels qui contribuent au comportement : P.ex., des distorsions cognitives telles que minimisation des conséquences, rationalisation du comportement ou des croyances négatives sur soi-même Pouvez-vous identifier les pensées qui traversent votre esprit lorsque vous ressentez ces pulsions? (identification des pensées qui précèdent ou accompagnent) Thérapie cognitivo-comportementale Exemple de cas : Troubles paraphiliques 3. Restructuration cognitive : Modifier les pensées déformées ou irrationnelles qui sous- tendent le comportement exhibitionniste. P.ex., Remplacer une croyance irrationnelle comme "Je ne peux pas contrôler mes pulsions" par une pensée plus réaliste comme "Je peux apprendre à gérer mes impulsions avec des stratégies appropriées. » 4. Acquisition de compétences de gestion des pulsions : pleine conscience, relaxation et redirection des pensées. Le patient apprendra à utiliser ces techniques lorsqu'il ressent des impulsions exhibitionnistes La désensibilisation systématique : Jean apprend progressivement à s'exposer à des stimuli déclencheurs tout en utilisant des techniques pour ne pas agir la pulsion Thérapie cognitivo-comportementale Exemple de cas : Troubles paraphiliques 5. Développement de la conscience des pensées et des émotions : Apprendre à reconnaître les pensées et émotions associées à ses comportements exhibitionnistes (p.ex., identification des situations à haut risque et des signaux précoces de l'impulsion exhibitionniste) Devoir : Journal des émotions et déclencheurs 6. Renforcement de comportements alternatifs : Identifier des activités alternatives qui procurent du plaisir et de la satisfaction sans recourir à des comportements paraphiliques 7. Prévention de la rechute : Élaborer des plans pour faire face aux situations ou aux déclencheurs particuliers qui pourraient augmenter les risques de comportements paraphiliques. Références American Psychiatric Association. (2022). Diagnostic and statistical manual of mental disorders (5th ed., text rev.). Attia, E., & Walsh, B. T. (2023). Anorexie mentale. Manuels MSD pour le grand public. https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-mentaux/troubles-des-conduites-alimentaires/anorexie-mentale Barlow, D. H. (Ed.). (2021). Clinical handbook of psychological disorders: A step-by-step treatment manual. Guilford publications. Cash, T. (2008). The body image workbook (2e éd.). Oakland, CA : New Harbinger Publications. Cooper, Z., & Bailey-Straebler, S. (2015). Disseminating evidence-based psychological treatments for eating disorders. Current Psychiatry Reports, 17(3), 12. Drolet-Dostaler, A., & Guitard, T. (2019). 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