Corrigé Notes de Cours - Culture et Citoyenneté Québécoise (CCQ) Secondaire 5 - Étape 1 PDF

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Ce document contient des notes de cours pour un cours de culture et citoyenneté québécoise en cinquième secondaire. Il inclut les cours, les évaluations, les règles de classe et des informations sur l'absence et le matériel requis. Le document est un corrigé de notes de cours pour cette étape.

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1 Nom : _______________________________ ( ) Groupe : ___________ Culture et citoyenneté Québécoise (CCQ) Secondaire 5 Corrigé notes de cours...

1 Nom : _______________________________ ( ) Groupe : ___________ Culture et citoyenneté Québécoise (CCQ) Secondaire 5 Corrigé notes de cours Étape 1 Cours 1 : Introduction CCQ (Objectifs -Thèmes abordés – Évaluation) Cours 2 : « Dialoguer sur des dilemmes moraux » -Notes et activité en équipe 4 10% Cours 3 : « Identifier mes forces et mes valeurs » - Partie 1- travail individuel Cours 4 : « Identifier mes forces et mes valeurs » - Partie 2- Travail individuel 25% Cours 5 : « Les 6 stades du développement moral » - Notes et travail individuel/équipe de 2 10% Cours 6 : « Critères et consolidation du sens moral » - Notes et activité en équipe de 4 10% Cours 7 : « Réfléchir et les erreurs de raisonnement » - Notes et travail individuel 5% Cours 8 : « Les types de repères et les biais cognitifs » - Notes et révision pour l’examen Cours 9 : Examen 40% *Être présent(e) en classe avec ton matériel et travailler est ESSENTIEL à ta réussite! * Si tu te présentes en classe sans ton matériel, il ne te sera pas possible de prendre tes notes de cours ou de te servir de tes documents comme ressource lors de certaines activités évaluées. *Aucune sortie ne sera autorisée pour retourner chercher ton matériel à ton casier. Matériel OBLIGATOIRE pour le cours - Crayons - Petit cartable/duo Tang/pochette pour conserver les documents remis en classe. - Ces documents sont essentiels pour ta participation et pour tes évaluations. - Les documents ainsi que les travaux te seront remis 1 seule fois. o Si tu perds tes documents, tu devras les imprimer de nouveau par toi-même. **En fin d’année, il y aura un examen final sur l’ensemble de la matière. TOUS LES DOCUMENTS remis, de la 1ière à la 3e étape, seront sujet à évaluation. 2 Règles de classe - Pas de sac à dos. - Aucune sortie pour aller au casier chercher son matériel. - Pas de nourriture mais ok pour breuvage. - Pas de cellulaires. o En entrant au local, tu déposes ton cellulaire dans la pochette à l’avant de la classe. o Si je vois ou entends ton cellulaire durant la période, tu devras me le remettre et tu auras un manquement dans ton dossier. (Évite la tentation et dépose-le dans la pochette ☺) - Chaque période débute avec un 5 minutes de calme. - Tu pourras te choisir une place en classe. Toutefois, si je dois te changer de place (pour favoriser ta réussite ou celle de tes voisins), ce sera jusqu’à la fin de l’année. - RESPECT EN TOUT TEMPS. o Aucune remarque portant atteinte à la dignité de chacun ne sera tolérée. o Aucune remarque allant à l’encontre de la charte des droits et libertés de la personne ne sera tolérée. o En cas de manquement, l’élève sera dirigé au local « passage ». ▪ Il aura un travail de réflexion à compléter à la maison, à faire signer par ses parents et à me remettre avant le cours suivant. ▪ Il sera rencontré avant de réintégrer le cours. Quoi faire en cas d'absence à un cours? (Motivée ou non) - T’informer de ce qui a été fait en classe auprès de moi ou d’un autre élève. Tu peux m’envoyer un courriel, me contacter sur Teams ou venir me voir entre les cours. - Aller sur Teams pour compléter tes notes de cours à l’aide du corrigé. - T’informer du contenu du cours suivant pour pouvoir te préparer si une évaluation est prévue. *Tu es responsable d’assurer le suivi sur ce que tu as manqué et de te préparer pour le cours suivant. Absence à un examen Absence MOTIVÉE : Viens me voir le plus rapidement possible pour céduler une reprise d’examen. Absence NON-MOTIVÉE : La note de 0 est attribuée. Absence à une activité évaluée Absence MOTIVÉE : La mention NE (non-évalué) est attribuée. Absence NON-MOTIVÉE : La note de 0 est attribuée. Travail remis en retard ou non remis. - Travail remis en retard : Me le rendre le plus rapidement possible en main propre ou le remettre à la réceptionniste située à l’accueil de l’école. Celle-ci inscrira la date et le placera dans mon pigeonnier. Perte de 5% par jour de retard Aucun travail ne sera accepté après un cycle de retard (9 jours) - Travail non-remis : La note de 0 est attribuée. *En cas de tricherie dans un travail ou un examen (plagiat-IA-cell) : La note de 0 est attribuée. 3 Cours 1 : Introduction CCQ (Objectifs -Thèmes abordés – Évaluation) Le cours sur la Culture et citoyenneté québécoise (CCQ) vise : A) La reconnaissance de soi et de l’autre : o Augmenter tes connaissances et ton savoir-faire pour identifier tes besoins, tes points de vue et ceux des autres. o Reconnaitre aux autres le droit d’être comme ils sont et être respectueux de leurs différences (croyances, valeurs, habillement, identité, etc.) o Reconnaître leur valeur, leur dignité et leurs droits. Accepter que les autres ont droit aux mêmes privilèges et protections que toi. B) La poursuite du bien commun o La recherche avec les autres de valeurs communes. o La valorisation de projets qui favorisent le vivre-ensemble. o La promotion des principes et des idéaux démocratiques de la société québécoise. C) À te préparer à l’exercice de la citoyenneté québécoise dans ta vie actuelle et future en t’offrant des connaissances et des occasions pour: o Développer ton identité individuelle et reconnaitre celle des autres. o Te préparer à dialoguer, de façon réfléchie et responsable, avec des personnes d’horizons divers, sur la recherche de valeurs et de principes communs, sur l’importance de chercher des compromis par rapport à ce qui ne fait pas consensus et de s’appuyer sur les principes et les idéaux démocratiques pour prendre des décisions qui s’appliquent à la collectivité. Pourquoi un cours pour te préparer à l’exercice de la citoyenneté québécoise? Parce que la *société québécoise se distingue des autres par son pluralisme et son interculturalisme. Pluralisme: Ses habitants composent des « groupes » aux origines ethniques et culturelles très diversifiées. Une ethnie est un ensemble de personnes qui partagent la même culture, la même langue, les mêmes traditions, les mêmes coutumes, qui se transmettent de génération en génération. L’Interculturalisme c’est la volonté que les différentes nationalités et cultures qui se côtoient fassent plus que vivre les unes à côté des autres mais interagissent les unes avec les autres afin de façonner ensemble la société québécoise d’aujourd’hui et de demain. Pour qu’au-delà de l’identité-culture individuelle de chacun nous partagions une identité- une culture collective. La culture est l’ensemble de manières de penser, de ressentir et d’agir, plus ou moins formalisées, qui sont partagées et qui permettent ainsi de réunir des personnes en collectivités distinctes. La culture comprend les arts et les lettres, mais aussi les modes de vie, les règles qui encadrent les systèmes juridiques et politiques, les traditions, croyances, etc. La culture individuelle de chacun, c’est sa manière de penser, ressentir, agir, ses croyances, ses valeurs, acquises par son éducation, le milieu dans lequel il a grandi, selon ce que ses parents et sa communauté lui ont transmis, etc. La culture collective est l’ensemble de manières de penser, de ressentir et d’agir, les modes de vie, les règles qui encadrent les systèmes juridiques et politiques, les traditions, les croyances, les valeurs et les traditions qui font *consensus au Québec. L’objectif ultime du cours CCQ, c’est d’apprendre à vivre-ensemble. Évaluation COMPÉTENCE 1 : Ta capacité d’ÉTUDIER DES RÉALITÉS CULTURELLES (étapes 2 et 3) COMPÉTENCE 2 : Ta capacité de RÉFLÉCHIR SUR DES QUESTIONS ÉTHIQUES (étapes 1 et 3) 4 2 thèmes sont abordés en secondaire 5 Thème 1 : Quête de sens et vision du monde Thème 2 : Groupes sociaux et rapports de pouvoir *Concepts particuliers obligatoires (En lien avec la sexualité) - Agentivité sexuelle et affirmation de soi - Réflexion sur soi et introspection - Relations interpersonnelles, affectives et amoureuses - Choix relatifs à l’âge adulte - Sexisme et autres inégalités en lien avec le genre et la sexualité - Politiques publiques égalitaires et pratiques égalitaires 5 Cours 2 : « Dialoguer sur des dilemmes moraux » - Activité en équipe 4 10% Sommes-nous encore capables de dialoguer? Entre amis, en famille, la liste des « sujets à éviter » pour ne pas créer de tensions et de chicanes s’allonge de plus en plus. Ce ne sont pas les sujets qui sont le problème. C’est plutôt notre incapacité à les aborder et à en débattre correctement. Pour bien débattre, il faut se nourrir de toutes les sources, même de celles qui vont à l’encontre de nos propres idées. La pensée critique, ça s’apprend. C’est une compétence. Dialoguer : Échanger avec l’autre avec l’intention d’approfondir sa réflexion, ses connaissances avec l’aide de l’autre. Dialoguer demande de la concentration, du respect et de l’ouverture. Tout au long de l’année, tu auras à dialoguer en classe. Tu pourras parler de tes idées, tes croyances, tes opinions et tu auras à écouter celles des autres avec attention. Tu auras le droit d’être en désaccord et de questionner les opinions des autre, mais sans jamais être irrespectueux, porter atteinte à leur dignité ou tenir des propos qui vont à l’encontre des droits et libertés de tous. « Les esprits forts discutent des idées, les esprits moyens discutent des événements, les esprits faibles discutent des gens » *Socrate 4 conditions qui favorisent le dialogue et à partir desquelles tu seras évalué lors des activités: 1. Écouter attentivement ce que l’autre dit. (Laisser l’autre terminer ses phrases et ne pas lui couper la parole) 2. Accueillir différentes façons de penser. (Manifester de l’ouverture et de l’intérêt face aux opinions contraires à la tienne. Ne pas chercher à faire « changer les autres d’idée » mais chercher à comprendre leur pensée et leur raisonnement) 3. Chercher à comprendre les idées des autres. (Reformuler dans tes mots ce que tu as compris. Ex: si j’ai bien compris… tu veux dire que …) 4. Être respectueux avec tes mots et avec ton comportement. (Ne pas insulter les autres, tenir des propos qui vont à l’encontre des droits et libertés de tous. Chacun a le droit d’exprimer ses idées en sécurité) Activité dialoguer sur un dilemme moral Un dilemme ordinaire est un choix entre deux ou plusieurs alternatives. Un dilemme moral est une situation d’indécision douloureuse où un individu n’arrive pas à choisir entre l’une ou l’autre branche de l’alternative. Chacune implique des renoncements, des compromis et présente un élément négatif inévitable. Aucune ne s’avère être la situation idéale. Le choix que doit faire la personne peut la laisser se sentir coupable. Un dilemme moral oblige l'individu à décider avec quelle option il pourra le mieux vivre, mais tout résultat est difficile et désagréable quoi qu'il arrive. Un dilemme moral met en présence des valeurs, des normes et des principes qui sont en conflits. Se pratiquer à choisir comment agir face à un dilemme moral t’incite à identifier les critères déterminants de ta conduite, à consolider ton sens moral et te prépare à réagir face aux future difficultés de ta vie. 6 Cours 3 et 4 : « Identifier mes forces et mes valeurs » – Travail individuel 25% Connaître ses forces, c'est comprendre ses talents, ses compétences et ses qualités. C’est identifier ce qui nous distingue des autres et ce en quoi nous excellons. Mieux connaître ses forces, ça aide à surmonter les difficultés qu’on peut rencontrer en comprenant quels sont nos atouts pour y faire face. Ça aide à augmenter son estime de soi et sa confiance en soi et à être plus optimistes et résilient(e)s. L’estime de soi, c’est la perception d’une personne de sa propre valeur. Il s’agit du jugement global qu’elle porte sur elle-même. La résilience, c’est la capacité à surmonter les épreuves difficiles de la vie et à rebondir après un choc ou un traumatisme. Connaitre ses faiblesses est tout aussi important. Personne n'est parfait, et reconnaître ses limites est un signe de maturité et d'honnêteté envers soi-même. Identifier ses faiblesses permet de travailler dessus, de les transformer en opportunités d'apprentissage et de croissance. C'est un processus qui exige de l'humilité et une volonté de s'améliorer continuellement. « La connaissance de soi met à jour notre identité, notre dignité morale qui nous élève au-delà de ce que la nature fait de nous » Connaître nos valeurs est essentiel à la connaissance de soi. Qu’est-ce qu’une valeur? Une valeur, c’est une manière d'être ou d'agir qu'une personne ou un groupe de personnes reconnaissent comme importante et qui rend désirables ou estimables les personnes qui les possèdent. Tes valeurs, c'est ce que tu juges important, ce sont les règles que tu te donnes, ce qui est essentiel pour toi, ce sont les grands principes de ta vie. Les valeurs personnelles sont ce que nous sommes et qui nous sommes au fond de nous-mêmes et pourquoi nous agissons comme nous agissons, aussi bien avec nous- mêmes qu'avec autrui. Nos valeurs personnelles sont les fondements de toutes les décisions que nous prenons. Les décisions et les gestes qui ne sont pas en harmonie avec nos valeurs personnelles créent des conflits difficiles à résoudre. Exemples de valeurs 1- Aller au fond des choses : mener à bien ce que j'entreprends, aller jusqu’au bout 2- Bouger physiquement : être physiquement actif dans mon emploi du temps 3- Ambition : travailler avec acharnement, être désireux de réussir 4- Amour : entretenir des relations d’affection profonde, de l’attachement envers les autres. 5- Compétence : être reconnu comme capable, efficient, compétent) 6- Apparence : porter un souci important pour avoir une apparence propre, soignée 7- Compétition : faire quelque chose d'excitant, d'audacieux où la concurrence est forte 8- Argent : avoir ou vouloir un revenu élevé une sécurité financière. 9- Confort : Chercher le bien-être, commodité 10- Atteindre ses buts : l’accomplissement de ses objectifs 11- Connaissance : vouloir apprendre, être bien informé, intelligent, réfléchi 12- Avancement : se développer, avancer dans sa carrière, devenir un supérieur 13- Considération : être admiré, respecté 14- Autonomie : être indépendant 7 15- Religion : spiritualité, vénération et culte) 16- Créativité : imaginaire, inventif, découvrir, créer, inventer de nouvelles choses 17- Prendre des risques : faire des choses qui comportent certains risques ou dangers 18- Dévouement : serviable, attentif aux besoins des autres 19- Prestige : Recevoir des distinctions, récompenses pour habiletés ou réussites personnelles 20- Esthétique : être sensible à la beauté de l'art et de la nature, ce qui est beau 21- Rationalité : effectuer des tâches, prendre des décisions qui font surtout appel à l'intellect 22- Éthique : Agir selon des principes moraux de conduite 23- Honnête : être digne de confiance, franc, sincère 24- Influence : avoir de l’autorité sur les personnes ou les choses, diriger 25- Humour : joie de vivre, rire et faire rire 26- Initiative : agir de ma propre initiative, prendre mes propres décisions 27- Reconnaissance : savoir que les efforts que je fais ne passeront pas inaperçus 28- Justice : égalité des possibilités pour tous, défense et respect des droits 29- Responsabilité : avoir des responsabilités dans ce que je fais et les faire. 30- Liberté : indépendance et libre choix 31- Santé émotionnelle : tranquillité d'esprit, sérénité, absence de conflits intérieurs 32- Loisir : avoir du temps libre 33- Santé physique : être en bonne santé 34- Paix : ordre, sécurité, sans guerre ni conflit 35- Satisfaction : contentement dans ce que je fais 36- Perfectionniste : faire un travail à la perfection, au mieux du mieux que je peux 37- Sincérité : la vérité sans prétention ou illusion 38- Tolérance : être patient, acceptation, esprit ouvert 39- Stabilité : avoir un travail régulier et une certaine sécurité d'emploi 40- Variété : faire des activités diversifiées, avoir un travail varié 41- Sécurité : Éviter les blessures, les situations difficiles, chercher la sécurité 42- Prise de décision : Pouvoir décider et avoir de l’influence 43- Passion : Ressentir un sentiment d'attachement puissant envers une personne, une tâche, etc. 44- Contribution sociale : contribuer au développement de la société 45- Effort : atteindre des buts, surmonter des obstacles 46- Famille : aimer vivre en famille, accorder beaucoup d’importance aux liens de sang 47- Enfants : aimer- vouloir des enfants 48- Indépendance : Faire les choses par soi-même de manière autonome 49- Pouvoir : Influencer les autres 50- Sérénité : Ne pas subir les tensions ou les pressions excessives 51- Vérité : Se sentir authentique avec les autres et envers soi-même 52- Amitié : Respecter et aimer ses amis 53- Respect des autres : Prendre soin des autres ; éviter de nuire moralement et physiquement 54- Respect de soi : Prendre soin de soi ; éviter de se nuire moralement et physiquement 55- Vie : Respecter les formes de vie humaine, animale 56- Indépendance : Faire les choses par soi-même 57- Environnement : Prendre soin de la planète 58- Affiliation : Faire partie d’un groupe 59- Harmonie : Aider à la bonne entente des sentiments entre les personnes 60- Ordre : Faire des choses de manière organisée, structurée 61- Aider les autres : Aider les autres personnellement ou collectivement 62- Expertise : Acquérir des connaissances ou des compétences spécialisées pour devenir expert 63- Engagement social : Prendre part aux causes sociales ou humanitaires 64- Plaisir : Avoir du plaisir, prendre le temps de vivre 8 Cours 5 : « Les 6 stades du développement moral » - Travail individuel ou en équipe de 2 10% Jean Piaget a étudié en profondeur le sujet des jugements moraux. De son point de vue, le développement du jugement moral et éthique est étroitement lié au développement de l’intelligence et doit nous conduire d’un état de dépendance morale envers les autres, à un état d’indépendance. De l’enfance à l’âge adulte, notre jugement, i.e., notre capacité d’évaluer ce qui est bien ou mal, se développe et nous guide à agir de manière à prioriser et à favoriser le bien-être de tous. 1- C’est quoi le jugement moral? Le jugement est une faculté de l’esprit qui permet de distinguer le bien du mal. Le jugement moral a pour fonction de te guider, de t’orienter avant d’agir, de parler, de choisir, de t’engager… Le jugement moral est associé aux coutumes, aux valeurs, aux croyances et aux normes de chacun et il se développe par stades selon ton âge jusqu’à un certain point. 2- Comment se développe le jugement moral Quand un enfant est né, il n’y a pas assez de développement du cerveau pour saisir les concepts de « bien » ou « mal ». Le bébé agit simplement selon ses besoins sans considération si ce qu’il fait affecte les autres. À mesure que l’enfant grandit, il prend conscience de la valeur morale de ses actions. L’enfant agit alors selon ce que les autres approuvent ou désapprouvent. Lorsque le processus de développement du cerveau est achevé, une nouvelle phase de développement apparaît. L’enfant évolue et peu à peu il atteint l’autonomie, en termes éthiques et moraux. Cela signifie qu’il apprend à agir selon ce que lui dicte selon sa propre conscience. 3- Les six Stades du jugement moral Stade 1 : (entre 2 et 6 ans) Punition et récompense L’individu cherche surtout à éviter les punitions. L’enfant s’incline devant la position hiérarchique et le pouvoir des parents. « Obéir pour éviter les punitions ». Stade 2 : (entre 5 à 9 ans) Donnant-donnant L’individu apprend et comprend qu’il est dans son intérêt de bien agir car il aura des récompenses. L’enfant s’incline devant une loi ou rend un service seulement s’il a l’impression qu’il en retirera un bénéfice en retour. « Faire valoir ses intérêts égocentriques » Stade 3 : (entre 7 ans et 12 ans) Bonne concordance interpersonnelle L’individu cherche surtout à satisfaire les attentes des membres de son groupe d’appartenance. Stade du bon petit garçon et de la gentille petite fille et début de l’empathie. L’enfant recherche l’approbation des autres et se conforme pour plaire. « Il veut satisfaire aux attentes du milieu". 9 Stade 4 : (entre 10 ans et 15 ans) Loi et l’ordre L’individu cherche à répondre aux règles sociales. Il recherche le respect de la loi et de l’ordre. Adhésion à des règles pour maintenir l’ordre social de sa communauté. Disposition à soutenir l’autorité, les règles définies et l’ordre social. « Il veut répondre aux règles sociales ». Stade 5 : (Dès 12 ans pour certains) Contrat social L’individu est orienté vers un contrat social et le bien-être de la communauté en terme de respect des droits d'autrui et de recherche d'un consensus. « Il recherche le plus grand bien du plus grand nombre » Stade6 : Justice et principes éthiques Stade de l’empathie parfaite fondée sur les principes de la dignité humaine. L’individu se comporte selon des principes éthiques qui sont à la fois logiques, universels et cohérents, i.e. qui lui paraissent devoir s’appliquer quelle que soit sa situation personnelle dans la société. L’individu possède de manière intime des principes éthiques universels qui ont une influence sur ce qu’il considère comme bien ou mal. Par exemple, si une loi entre en conflit avec un principe fondé sur la dignité humaine alors c’est le principe éthique qui prendra l’ascendant. « Il se réfère à un principe éthique universel » Tous les individus développent leur jugement moral en suivant ces étapes dans l'ordre indiqué. Stade 1 : Obéir pour éviter les punitions Stade 2 : Faire valoir ses intérêts égocentriques Stade 3 : Satisfaire aux attentes du milieu Stade 4 : Répondre aux règles sociales Stade 5 : Rechercher le plus grand bien du plus grand nombre Stade 6 : Se référer à un principe éthique universel 4- Comment on mesure le stade de maturité morale? À partir des motifs et des arguments invoqués pour justifier le comportement et non pas à partir du comportement. « Connais-toi toi-même » Cette phrase de Socrate constitue l'un des piliers de la philosophie. Pour Socrate, la connaissance de soi est la première des connaissances à acquérir, avant tout autre connaissance. Se connaître soi-même, c’est savoir donner le meilleur de nous-même. Ça veut dire faire gagner la raison et l’intelligence en toute situation. Pourquoi? Pour être quelqu’un de bien (faire le bien) et être heureux! L’un ne va pas sans l’autre. 10 Cours 6 : « Critères et consolidation du sens moral » - Activité en équipe de 4 5% Lors des cours précédents, nous avons : Clarifié ce qu’est un dilemme moral, c’est-à-dire une situation d’indécision douloureuse où un individu n’arrive pas à choisir entre l’une ou l’autre branche de l’alternative. Identifié les critères dont il faut tenir compte pour orienter nos décisions, c’est-à-dire les valeurs, normes et principes. Découvert les 6 stades du développement moral et qu’il est possible pour chacun d’évoluer vers un stade supérieur. Activité d’aujourd’hui : Dialoguer en équipe sur comment on devrait agir face à un dilemme moral pour : Mettre à jour d'autres types de raisonnements qu’une personne seule ne peut pas entrevoir. Mûrir son choix avec plus de lucidité et de sens éthique. Évoluer vers un stade supérieur de développement moral. Évaluation : Ce qui est évalué lors de l’activité est l’utilisation par chacun des conditions qui favorisent le dialogue. - J’ai écouté avec attention ce que les autres ont dit - J’ai accueilli les façons différentes de penser des miennes - J’ai participé activement au dialogue - J’ai été respectueux avec mon langage verbal et non verbal. Il s’agit d’une auto-évaluation en équipe. Pour se donner une note, l’élève devra tenir compte de la rétroaction des membres de son équipe sur les compétences qu’il a démontré. 11 Cours 7 : « Réfléchir et les erreurs de raisonnement » - Travail individuel 15% 1- Réfléchir, ce n’est pas si simple. C’est assez instinctif. Le problème, c’est que le cerveau humain est faillible, c’est-à-dire qu’il se fait avoir! Il est des cas où savoir réfléchir, construire un raisonnement correct, et éventuellement prendre une décision, est primordial, car cela va avoir un impact sur notre vie, sur celle de nos proches, voire sur l’ensemble de la société. Pour commencer, cela demande un effort cérébral important. Une énergie que nous n’avons malheureusement pas en quantité illimitée. Ensuite, cela demande du temps. Quand on fait des études, qu’on a un travail, une vie de famille ou plusieurs épisodes de retard sur sa série favorite, il est difficile de trouver le temps de réfléchir. Si en plus, on réfléchit sur un sujet qu’on ne maîtrise pas, il faut se documenter, passer des heures à faire des recherches sur le web, lire des livres, questionner des experts… Bref, c’est un travail de longue haleine. L’important, ce n’est pas de réfléchir à tout, c’est de savoir quand on en a besoin. Et c’est à chacun d’en décider. L’important, surtout, c’est de savoir quand on ne l’a pas fait. 2- L'humain est un être de raison L'humain est un être rationnel en tant qu'il possède une raison. Il peut cependant se conduire de manière complètement irrationnelle quand sa raison lui fait défaut. A) Faire preuve de raison s’apprend Il est important que l’enfant sache comprendre la nature des choses, devienne capable de faire un raisonnement, d'apprendre à vérifier et discuter une hypothèse, autrement dit de résister à toute forme d'éducation qui serait un *endoctrinement. B) Faire preuve de raison nous rend libre Seul la raison permet à l'homme de savoir ce qu'il veut vraiment. Donc l'acte libre c'est l'acte le plus réfléchit, motivé, celui dont nous avons posé toutes les raisons. C) C'est quoi un bon raisonnement ? L'objectif d'un raisonnement est de mieux comprendre un fait ou d'en vérifier la réalité, en faisant appel à différents repères, quel que soit le domaine d'application : système judiciaire, physique, historique, culturel, etc. D) C’est quoi une erreur de raisonnement ? C’est un raisonnement incorrect bien qu’il semble valide. Un raisonnement qui a l'apparence de la rigueur, de l'évidence, mais qui n'est en réalité pas valide au sens de la logique, quand bien même sa conclusion serait pourtant vraie. E) 2 types de raisonnements incorrects : - Le sophisme, qui est une argumentation destinée à tromper autrui. - Le paralogisme qui est une erreur de raisonnement involontaire 12 3- Les 17 erreurs de raisonnements 1) Généralisation abusive : Tirer une conclusion générale sans avoir assez de preuves. 2) Attaque personnelle : Attaquer une personne de manière à détruire un aspect de sa personne plutôt que ses arguments. 3) Appel à la popularité (ou à la majorité) : C’est prétendre que quelque chose est mieux uniquement parce que tout le monde le fait/l’aime/y adhère. 4) Appel au clan : Baser ton argument sur le fait qu’un petit groupe de personnes que tu juges estimable a cette opinion. 5) Appel au stéréotype : Associer un trait, une image figée à un groupe de personnes en ne tenant pas compte des singularités. Cette image est généralement négative et basée sur des renseignements faux ou incomplets. Le stéréotype, contrairement au préjugé, est fondé sur une opinion partagé par plusieurs personnes. 6) Argument d’autorité : C’est prétendre que quelque chose est mieux uniquement parce que c’est fait / dit par une *autorité. Une autorité peut être une personne avec un haut niveau d’étude (docteur, de préférence en blouse blanche), une personne connue, un expert dans un domaine, ou encore un texte sacré ou une institution. 7) Double faute : Tenter de justifier un comportement inadéquat en disant que d’autres font la même faute ou pire encore. 8) Caricature : Déformer l’argument d’un autre en l’exagérant ou en le simplifiant à tel point qu’il devient ridicule. 9) Faux dilemme : Consiste à présenter deux options comme les seules possibles. Comme l’une est indésirable, l’autre est inévitablement le choix à faire. L’objectif est d’influencer l’autre à choisir ce que nous voulons. 10) Fausse causalité : Consiste en une argumentation qui s’appuie sur un lien douteux de cause à effet entre deux phénomènes. Justifier un phénomène par un autre alors qu’il n’y a pas de cause à effet. (Superstitions, le hasard) 13 11) Fausse analogie : Comparer une situation avec une autre mais la deuxième est trop différente pour que ça ait du sens. Établir un rapport de ressemblance entre 2 phénomènes qui ne sont pas assez semblables pour être mis en relation. 12) Pente fatale : Faire des liens douteux de cause à effet pour affirmer qu’une action va entraîner une situation épouvantable. 13) Appel au complot : Croire que lorsqu’une personne bénéficie d’une situation, ça doit être elle qui l’a causée. 14) Appel à la tradition : Consiste en une argumentation qui se présente comme justifiée du seul fait qu’elle est soutenue par une tradition. C’est prétendre que quelque chose est mieux uniquement parce qu‘on le pratique depuis longtemps. 15) Appel à la nouveauté : Consiste en une argumentation qui se présente comme justifiée du seul fait qu’elle est nouvelle ou inédite. C’est prétendre que quelque chose est mieux uniquement parce que c’est nouveau. 16) Appel aux émotions : Consiste à détourner l’attention vers des réalités d’ordre affectif sans lien avec l’objet du débat. 17) Appel à l’ignorance : Consiste à détourner l’attention vers l’idée selon laquelle la fausseté d’une argumentation n’a pas encore été établie. Dire qu'un énoncé est vrai parce qu’il n’a pas encore été prouvé qu'il est faux. Ou, inversement, dire qu’un énoncé est faux parce qu'il n'a pas été prouvé qu'il est vrai. 4- Activité d’intégration : Prendre conscience des sophismes présents dans les opinions instinctives. Une opinion instinctive est basée sur des idées préconçues, i.e., des connaissances que tu n’as pas vérifiées ou validées. Quand tu donnes ton opinion et que tu n’as pas eu le temps nécessaire pour réfléchir sérieusement, pour faire des recherches et pour vérifier la réalité de ta pensée, ton opinion est dite instinctive et elle repose sur une erreur de raisonnement. C’est ce que l’on fait 99.9% du temps! Ça ne veut pas dire que tu as tort… mais tu auras de la difficulté défendre ton opinion ou à convaincre les autres. Si tu avais eu le temps de mieux comprendre ce qu’est la peine de mort et de vérifier la réalité de ce que tu as entendu dire, de ce que tu as lu ou vu dans les films, en faisant appel à différents repères (système judiciaire, physique, historique, culturel, etc.) en faisant des recherches sur le web, en lisant des livres, en questionnant des experts, etc., tu aurais fait preuve d’un bon raisonnement. Plus tu as de sources d’informations (de repères), plus ton opinion et tes arguments sont développés et solides et plus tu pourras défendre ton point de vue. Si tu n’as pas de sources d’informations, ton opinion et tes arguments sont peu développés et tu trouveras difficile de défendre ton point de vue. 14 Cours 8 : « Les types de repères pour soutenir une opinion et les biais cognitifs » Dans une conversation, la majorité de nos opinions sont instinctives (préconçues) et reposent sur ce qu’on appelle des erreurs de raisonnement. Nos arguments sont fragiles et difficiles à défendre. Ce n’est pas suffisant quand tu veux pouvoir défendre ton point de vue ou quand tu dois remettre un travail de réflexion en classe. L'objectif d'un raisonnement est de mieux cerner (comprendre) un fait ou d'en vérifier la réalité, en faisant appel à différents repères, quel que soit le domaine d'application : système judiciaire, physique, historique, culturel, etc. A. C’est quoi un repère? Un repère est un indice, un fait, un élément qui permet d’élaborer ou de justifier un point de vue éthique. On pourrait facilement le comparer à une preuve dans une cour de justice. On s’appuie dessus pour valider ou pour s’opposer à une position éthique. Plus généralement, les repères apportent « de l’eau au moulin » et ils permettent de développer sa pensée. * Plus tu as de repères, plus ton opinion et tes arguments sont solides et plus tu pourras défendre ton point de vue. *Si tu n’as pas de repères, ton opinion et tes arguments sont peu développés et tu trouveras difficile de défendre ton point de vue. B. Les 7 types de repères 1. Repères scientifiques Repère objectif qui indique des faits scientifiques. Difficilement contestable, puisque défendu par des spécialistes dans leur domaine. Il permet de prouver hors de tout doute un fait. Bien utilisé en éthique, il peut permettre de défendre efficacement un point de vue. Il faut le mettre dans un contexte. (Ex: une étude – une analyse - un témoignage de chercheur - une statistique - un diagnostic médical, une invention technologique, un principe mathématique, etc.) 2. Repères sociaux Repère qui indique comment les humains vivent ensemble. Il peut varier selon l’époque et l’endroit, bref selon l’organisation de la société et des valeurs qui sont mises de l’avant. (Ex: les normes; ce qui est considéré comme normal, les valeurs individuelles-familiales- collectives, etc.) 15 3. Repères culturels Repère qui indique comment les humains pensent et comment ils font « vivre » cette pensée à travers des œuvres d’art, des façons de parler, de cuisiner, de danser et de s’amuser. (Ex : Un dessin - une chanson - un film - une façon spéciale de parler - des expressions typiques - des habitudes culinaires - des danses spécifiques - des thèmes qui font rire - des modes, etc.) 4. Repères légaux-règlementaires Repère qui indique le bien et le mal au niveau des lois, des règles à suivre et des punitions qui en découlent. Ce type de repère est utile pour montrer que non seulement l’argument est valable, mais qu’il est partagé par plusieurs puisqu’un groupe se l’impose. Il représente autant les droits et les devoirs des citoyens, des entreprises que des sportifs ou des professionnels. (Ex : Code criminel - Loi civile - Code de la route - Règlement de l’école - Chartes des Droits et Libertés, etc.) 5. Repères économiques Repère qui indique comment les humains échangent leurs biens. Il peut indiquer la valeur d’un objet, mais aussi la valeur qu’on accorde à un service, un être vivant ou autre. (Ex : Le salaire lié à un emploi - le montant payé en impôt - le salaire minimum - le taux de chômage, etc.) 6. Repères religieux Repère qui indique ce que les humains considèrent comme sacré. Ces repères peuvent être utile pour prouver qu’un fait est très ancien et important puisque des communautés l’on inscrit dans leur récit sacré. (Ex : Récits sacrés (Bible/Torah/Coran/3 corbeilles/ tradition orale) - Gestes et rituels (prière/ baptême/circoncision/ ablutions) - Fêtes religieuses (Noël/Ramadan/Pessah/fête des Lumières) – Règles sacrées, etc.) 7. Repères historiques Repère qui indique des faits marquants ayant été conservés par les historiens. (Ex : Date importante - événement important - textes anciens - journaux d’époque - objet d’époque - témoignage ancien, etc.) Quand tu fais un travail sur un sujet précis et qu’on te demande de donner ton opinion à l’aide d’arguments, ton opinion et tes arguments DOIVENT s’appuyer sur des REPÈRES. Plus tes repères sont nombreux… Plus ton opinion est solide…Plus tu auras une bonne note % Toutefois, les repères sur lesquels s’appuient les points de vue NE SONT PAS TOUS AUSSI VALIDES. La validité des repères varie selon LES QUESTIONS QU’ON SE POSE. Chercher des repères permet de confronter nos erreurs de raisonnement (Sophisme) et de confronter nos biais sociocognitifs. C. Les biais cognitifs Les biais cognitifs sont des raccourcis de la pensée, des erreurs de jugement ou de perception qui dévient de la pensée logique ou rationnelle. 16 C’est ce qui permet à l’individu de porter un jugement, ou de prendre une décision rapidement. Les biais cognitifs influencent nos choix, en particulier lorsqu’il faut gérer une quantité d’informations importantes ou que le temps est limité. Il se produit ainsi une forme de dysfonctionnement dans le raisonnement. Personne n’est à l’abri des biais cognitifs, lesquels sont la plupart du temps inconscients. Ils agissent en quelque sorte comme des automatismes et peuvent être liés à des émotions – peur, colère, anxiété – ou à des habitudes de pensée acquises depuis longtemps. Ils surviennent, notamment, dans des contextes où l’on doit prendre une décision ou porter un jugement rapidement. Les biais cognitifs viennent combler des besoins inhérents aux individus (besoin de sécurité, d’appartenance sociale, etc.) Certains raccourcis correspondent aussi à un besoin de fermeture cognitive qui s’exprime par une forme de paresse de la pensée. D. Pourquoi c’est important de pouvoir identifier et reconnaître les biais cognitifs? Car certains d’entre eux ont des répercussions sociales néfastes, causent des dommages et du tort. E. 7 biais cognitifs Biais de confirmation Accorder plus d’importance aux informations et aux sources qui confirment notre hypothèse. Très répandu, ce biais consiste à privilégier les informations qui confortent nos opinions, croyances ou valeurs et à ignorer ou à discréditer celles qui les contredisent (chambre d’écho). Effet de répétition Juger qu’une information répétée est probablement plus vraie qu’une information nouvelle. Biais d’ancrage Retenir une information en particulier comme référence parce qu’elle a été la première acquise sur un sujet ou qu’elle apparaît a priori comme particulièrement importante. Effet de halo Porter un jugement général sur une personne ou une chose à partir de la perception d’une caractéristique précise. Biais de désirabilité sociale Chercher à se présenter de façon favorable devant d’autres individus. (Ex : Dire ce que les autres souhaitent entendre au lieu de ce que je pense vraiment) Biais d’essentialisme Présumer du caractère fixe, immuable ou naturel d’un trait, d’une personne, d’un groupe ou d’un phénomène social. Biais d’omission Considérer que faire du tort par une action, est pire que causer un tort par notre inaction. Cours 9 : Examen 35% Étudie toutes les sections de ce document et viens me voir si tu souhaites des explications supplémentaires Si nécessaire, consulte le « corrigé notes de cours - étape 1 » déposé sur Teams pour compléter tes notes de cours Tu n’as pas droit à tes notes de cours pour l’examen Tu n’auras pas droit à tes notes de cours

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