CM6 - Psychologie Cognitive (S7) 2 PDF
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Université Lumière (Lyon II)
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These notes cover various aspects of perception in cognitive psychology. It describes how external stimuli lead to sensations which are categorized and interpreted by the cognitive system. It also looks at different aspects of visual perception, including visual pathways and perception limits and constants.
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Psychologie Cognitive - S7 IV - La perception Perception : Activité cognitive par laquelle l’être humain prend connaissance de son environnement, c’est-à-dire reçoit et interprète les informations qui l’entourent. ➔ Percevoir c’est avant tout donner du sens à ce que l’on voit, touche, sent, ent...
Psychologie Cognitive - S7 IV - La perception Perception : Activité cognitive par laquelle l’être humain prend connaissance de son environnement, c’est-à-dire reçoit et interprète les informations qui l’entourent. ➔ Percevoir c’est avant tout donner du sens à ce que l’on voit, touche, sent, entend… Les informations sensorielles présentes dans notre environnement (externes) entrent dans le système cognitif (interne) afin d’y être traitées et de donner lieu à des représentations perceptives. Représentation : unité symbolique construite et stockée dans le système cognitif A. Du stimulus à la sensation A la base de la perception, nous retrouvons 3 composantes principales : Les stimuli d’entrée (ou stimulation) liées aux dimensions de l’environnement qui ont la propriété de déclencher des réponses dans les systèmes sensoriels Les processus sensoriels constitués par la chaîne des évènements physiologiques déclenchés par la stimulation ou qui forme l’interface entre la stimulation et la sensation Les sensations qui représentent le volet psychologique du processus. Pour prendre conscience d’un élément de notre environnement, ses caractéristiques doivent être suffisamment puissantes pour constituer un stimulus capable d’exciter un de nos récepteurs. ➔ Le processus de perception débute alors : 1ère analyse du stimulus + codage de l’information = s’effectuent au niveau des cellules des récepteurs sensoriels Information codée = véhiculée vers des centres nerveux centraux spécialisés bien différenciés Donne lieu à des sensations Une organisation croisée : tous les stimuli présents du côté droit sont traités par l'hémisphère gauche et inversement (à l’exception de l’olfaction) 1. Les voies visuelles : De la rétine au cortex Système visuel : ensemble des structures physiologiques qui participent au recueil et au traitement des informations lumineuses pour en élaborer des perceptions. Transduction : transformer l'énergie lumineuse en un message nerveux rôle des cellules ganglionnaires Psychologie Cognitive - S7 Voie rétino-géniculo-striée : quitte la rétine au niveau du nerf optique puis atteint le CGL (corps genouillé latéral) puis continue le long des radiations optiques puis arrive au cortex visuel primaire puis traitement de l’info -> L’image projetée sur la rétine est inversée = ce qui est présent dans le champs visuel gauche se reflète sur la partie droite de la rétine et inversement -> Le croisement partiel des fibres nerveuses = Chiasma optique 2. Particularités du cortex visuel a. La rétinotopie Le cortex visuel présente une représentation ordonnée, ou "carte" de l'espace visuel. ➔ Conservation des rapports de voisinages b. La magnification corticale La fovéa représente une toute petite surface de la rétine -> sur-représentation de la fovéa au niveau cortical => très grande acuité visuelle à cet endroit 3. Les limites sensorielles Un certain nombre d’informations présentes dans notre environnement ne peuvent pas être détectées du fait de la capacité limitée de nos sens. Seuils de perception : - Le seuil absolu : plus petite valeur du stimulus à partir de laquelle un individu parvient à détecter une stimulation. - Le seuil différentiel : plus petite différence à partir de laquelle un individu parvient à différencier deux stimulations. Le physiologiste Ernst Weber (1795-1878) a établi le fait fondamental en perception que nous sommes essentiellement sensibles aux différences relatives. Nous ne sommes pas sensibles à l’écart absolu mais à l’écart différentiel par rapport à une quantité de référence, (Rapport de Weber) ➔ Ce rapport varie considérablement d’une modalité perceptive à l’autre. Psychologie Cognitive - S7 B. De la sensation à la perception Sensation ≠ Perception ➔ La perception s’appuie sur des sensations mais ne se réduit pas à elles. Sensation = donnée physiologique au niveau des récepteurs sensoriels Perception = sélection, organisation et interprétation des sensations => Le rôle de la cognition est d'interpréter ces signaux pour reconnaître l'objet et/ou y réagir. Perception : ensemble des mécanismes et processus par lesquels l’organisme prend connaissance du monde et de son environnement sur la base des sensations. ➔ nous sommes actifs de notre perception Les représentations à la base de notre perception sont des connaissances implicites ou explicites. Ce sont des traces mnésiques de nos expériences antérieures, incarnées dans les structures nerveuses (voies neuronales). Nos connaissances influencent ainsi très largement notre perception. 1. 3 grandes étapes de traitement de l’information perceptive (Bonnet, 1999) 1) L’étape sensorielle : Analyse des caractéristiques élémentaires du stimulus (codages locaux) 2) L’étape de structuration perceptive : Groupement des caractéristiques du stimulus, structuration en une unité plus globale (percept) 3) L’étape du traitement cognitif : Interprétation des informations à la lumière des connaissances antérieures, des expériences passées (représentations) Reconnaissance du stimulus 2. Traitements visuels élémentaires et notion de traits Une des fonctions élémentaires du système perceptif est de regrouper les « traits» extraits par le système visuel en un « tout », sous la forme d’objet. Au niveau cognitif, les traits font l’objet de traitements modulaires et indépendants. Ex : aire V4 pour la couleur, aire V5 pour le mouvement (Zeki et al, 1991) Les données issues de la neuropsychologie montrent l’existence de déficits spécifiques du traitement de ces attributs (achromatopsie, akinétopsie). Psychologie Cognitive - S7 3. La perception résulte de traitements à la fois ascendants (bottom-up) et descendants (top-down). 4. Lois générales du fonctionnement du système perceptif visuel a. Le Gestaltisme -> Théorie de la forme « le tout est différent de la somme des partis » Nos perceptions obéissent à des lois qui organisent l’information et la rendent signifiante. La perception d’un élément visuel ne se fait pas de manière indépendante, mais en interaction avec les éléments contextuels de la scène visuelle b. Les lois de structuration perceptive Le système perceptif visuel est régi par un certain nombre de lois qui permettent de combiner ensemble des traits élémentaires (lois de la Gestalt) Lois de groupement Loi de distinction figure/fond Même si toutes les parties d’une région contiguë sont regroupées, elles peuvent être interprétées soit comme un objet au 1er plan (la figure), soit comme la surface qui se trouve en arrière-plan (le fond). Plusieurs lois de ségrégation Figure-Fond : la symétrie, l’orientation, la taille, et la convexité. Psychologie Cognitive - S8 c. Constances perceptives Le système perceptif visuel intègre également un certain nombre de constances perceptives. Constance perceptive : fonction adaptative qui permet la perception des objets comme stables malgré les changements de taille, de forme ou de couleur ➔ Le système perceptif a intégré que malgré certaines variations de la stimulation, certaines caractéristiques de l’objet ne varient pas. Elle peut être piégée par le contexte 5. La finalité perceptive : lien perception – action Lorsqu’on perçoit un objet, notre système cognitif poursuit ses traitements en allant jusqu’à la reconnaissance de l’objet, à l’attribution d’un sens, d’un concept (catégorie, contexte, usage, nom...) ➔ traitements de haut niveau Possibilité également de poursuivre ses traitements, sans attribuer de signification, mais en guidant l’action. => Selon les intentions du sujet les traitements perceptifs seront différents a. Percevoir pour reconnaître Le système cognitif met en lien une représentation « perceptive » de l’objet (qui n’a pas encore de signification) avec des informations contenues en mémoire sémantique (connaissances) et/ou épisodiques (expériences passées). Agnosie visuelle : déficit spécifique de la reconnaissance des objets lésion cortex temporal Reconnaissance = processus d’appariement immédiat et inconscient. Divergence entre les différentes théories concernant : - La nature de l’information conceptuelle à laquelle la représentation perceptive est comparée. - La nature du processus d’appariement. Théorie par appariement de gabarits La représentation perceptive (ou percept) va être comparée à des gabarits : des modèles visuels (formes globales), stockés en MLT. ➔ La reconnaissance = superposition stricte entre le gabarit et le percept ➔ Modèle simple mais peu économique en termes de nombre de traitements à opérer (comparaisons) et de capacités de stockage en MLT. ➔ Impossibilité de reconnaître un objet si on ne l’a pas déjà rencontré auparavant avec exactement les mêmes caractéristiques. Ce modèle est aujourd’hui dépassé mais il a servi de base à d’autres modèles. Psychologie Cognitive - S8 Théorie des prototypes La reconnaissance s’effectue en comparant le percept à un prototype : une représentation abstraite en mémoire, d’une forme ou d’un objet résultant d’une synthèse statistique de tous les exemplaires d’une catégorie donnée. ➔ Reconnaissance = percept correspond aux caractéristiques du prototype Théorie des traits distinctifs La reconnaissance s’effectue sur la base d’un petit nombre de traits distinctifs : des caractéristiques qui permettent de discriminer une forme d’une autre et qui sont stockées en MLT. ➔ Reconnaissance = liste de traits distinctifs contenue dans le percept (= liste de traits stockés en MLT) ➔ modèle computationnel Ne rend pas compte de la reconnaissance d’objets plus complexes comme les visages Théorie des géons Les objets visuels peuvent être décomposés en composants élémentaires en 3D appelés géons. A partir de 36 géons combinés entre eux, on représenterait l’ensemble des objets de l’environnement. ➔ Reconnaissance = comparaison parfaite entre l’organisation des géons extraits et une organisation stockée en MLT Modèle de Marr (modèle de référence) ➔ Modèle computationnel La reconnaissance de formes met en œuvre une suite de traitements cogn, chacun donne lieu à une représentation visuelle de l’environnement de + en + détaillée. 3 étapes de traitements : Représentation 2D (Esquisse primaire) Extraction parallèle et locale de caractéristiques 2D Groupements perceptifs (textures, contours) Représentation 2.5D Extraction des surfaces : forme, position Extraction centrée sur l’observateur Extraction non organisée en structure Rprésentation 3D Extraction des axes délongation/symétrie de l’objet Structuration des surfaces en objet perceptif en utilisant les axes de l’objet comme référentiel spatial Représentation structurale objet-centrée Cette représentation est confrontée aux représentations 3D stockées en mémoire. Psychologie Cognitive - S8 Modèle de Humphreys & Riddoch Modèle en cascade = en parallèle et en sériel b. Percevoir pour agir ➔ Reconnaître n’est pas l’unique objectif des traitements perceptifs visuels. ➔ Il n’est d’ailleurs pas toujours nécessaire de reconnaître un objet pour agir dessus. ➔ Certains traitements perceptifs sont dédiés au guidage de l’action. Arguments en neuropsychologie : Double dissociation entre les traitements perceptifs : - Agnosie visuelle : dédiés à la reconnaissance des objets - Ataxie optique : dédiés à guider l’action Cas de la « vision aveugle » ou « blindsight » chez des patients anopsiques capables de diriger des actions vers des stimuli qu’ils ne voient pas. 2 grands systèmes de traitement de l'info visuelle : Système magnocellulaire (Where) => voie dorsale, occipito-pariétale Il traite l'information sur la localisation des objets et le mouvement (aire V5). Système parvocellulaire (What) => voie ventrale, occipito-temporale Il traite l'information sur les formes des objets (V3), leur couleur (aire V4) et permet l’identification. Psychologie Cognitive - S8 Influence de l’action sur la perception L’amplitude ou la durée d’une action peuvent avoir une influence sur des représentations perceptives spatiales ou temporelles indépendantes de l’action. La perception ne peut pas être considérée indépendamment de l’action et inversement. Conclusion : Théorie de la cognition incarnée ou « embodied cognition » : la cognition n’est plus vue sous l’angle du traitement d’informations (conception cognitiviste) , mais plutôt comme ayant pour visée de supporter l’action Pour résumer, la perception serait incarnée dans le sens où elle permet de guider l’action en extrayant les affordances de l’environnement, et que l’espace est évalué et structuré en fonction des possibilités d’action de l’individu. V - L’attention L’attention = fonction centrale, pré-requis à toute autre fonction cognitive (mémoire de travail, mémoire à long terme, perception...). ➔ Sélection de l'information / d’un événement externe ou interne à la pensée + son maintien à un certain niveau de traitement / dans la conscience. ➔ Elle permet la cohérence et la continuité d’un comportement orienté vers un but + la flexibilité en réponse aux modifications de l’environnement. ➔ Elle est au cœur de la plupart de nos activités et agit parfois sans même que l’on s’en rende compte A. 3 grandes composantes attentionnelles 1. Différents types d’attention : Intensité : quantité de ressources attentionnelles dévolues à une tâche La vigilance : état de préparation à détecter et réagir à certains changements discrets apparaissant à des intervalles de temps variables au sein de l’environnement. L’alerte phasique : capacité à mobiliser rapidement les ressources attentionnelles en réponse à un signal d’alerte. L’attention soutenue : capacité à maintenir de façon stable l’attention sur une tâche de longue durée. Sélectivité : Sélection des informations pertinentes L’attention sélective : tri, sélection qui s’opère parmi toutes les informations présentes dans l’environnement L’attention divisée : partage des ressources attentionnelles pour réaliser simultanément plusieurs activités Contrôle et supervision : Contrôle exécutif principalement 2. Le contrôle des ressources attentionnelles : un fonctionnement exécutif Lorsqu’il s’agit de contrôler les ressources attentionnelles, l'attention est considérée comme faisant partie intégrante des fonctions exécutives. 2 facultés exécutives essentielles à la gestion des ressources : l’Inhibition : Mise à l’écart, par le système, d’événements ou de réponses non pertinentes afin de rendre disponibles et efficaces les processus d'analyse et de réponse des éléments pertinents Ex : Stroop la Flexibilité attentionnelle : Capacité à passer rapidement d’un mode de traitement de l’information à un autre, d’une tâche à une autre. Ex : Trail Making Test B (TMT B) (relier le plus rapidement possible les chiffres et les lettres) B. 3 grands réseaux anatomiques 1. L’attention sélective ➔ “Sélective” car concentration sur un aspect limité de notre expérience sensorielle. ex : Phénomène «cocktail party» Cherry, 1953 La quantité d’informations présente dans l’environnement excède largement notre capacité de traitement : il faut donc opérer un tri, une sélection. L'attention sélective : capacité à rehausser l'information prioritaire (la cible) et inhiber les sources de distraction (distracteurs). La notion de filtre attentionnel - Broadbent a. La théorie d’un filtre sélectif précoce Broadbent - 2 stimuli présentés en même temps accèdent en parallèle dans un «buffer sensoriel» ➔ Un seul stimulus est autorisé à traverser un filtre - Le filtre permet d'éviter la surcharge du traitement à capacité limitée. - La sélection agit en « tout ou rien ». Principales critiques apportées à la théorie de Broadbent : Moray (1959) -> détection du nom du sujet dans le message secondaire (non filé) Gray and Wedderburn (1960) -> Influence de la signification (d'une oreille à l'autre) b. La théorie de l'atténuation Treisman Le filtre réduit ou atténue l'analyse de l'information non filée (modèle intermédiaire) La sélection des informations est encore précoce, mais le filtre « fuit » : - L'information non-surveillée arrive plus faiblement que l'information filée - La sélection du message se ferait au niveau du processus d'analyse sémantique → top-down (descendant) => Contrairement à la théorie de Broadbent, la théorie de Treisman rend compte du traitement partiel des informations non surveillées Tâche de filature Les sujets basculent vers les parties de message qui complètent la signification de la phrase. Les éléments sémantiques du message non filé (non attentif) font l'objet d'une certaine analyse. Il existerait une sorte de continuum entre : - L'attention partagée : Elle permettrait un traitement parallèle. Ce serait un mode de traitement automatique dont on a peu conscience. - L'attention focalisée : Elle impliquerait plus un traitement séquentiel ou en série (un seul élément à la fois). Ce serait plus un mode de traitement contrôlé. Visual pop-out Caractéristiques traitées : Sans effort En parallèle sur l ’ensemble du champ visuel Indépendamment du nombre de distracteurs Recherche visuelle sérielle Processus automatique Processus contrôlé Rapide Lent Difficile à interrompre Facilement interrompu Traitement en parallèle Traitement séquentiel Pas de ressources attentionnelles Beaucoup de ressources attentionnelles Peut être exécuté simultanément avec une Ne peut pas être effectué simultanément autre activité contrôlée avec une autre activité contrôlée c. La théorie de la sélection tardive Deutsch et Deutsch Rupture par rapport aux modèles précédents : - Sélection tardive -> le goulot d'étranglement des traitements est tardif (proche du système de réponse) = après l'analyse des caractéristiques physiques et sémantiques des messages. - Tous les stimuli entrants sont analysés en totalité. - Une seule réponse peut-être faite. Preuve en faveur d'une sélection tardive Von Wright et al (1975) = Processus d'apprentissage implicite 1) Pré test : des mots sont présentés en même temps qu’un choc électrique 2) Tâche de filage (écoute dichotique) 3) Lorsqu'on présente les mots associé à un choc électrique à l'oreille inattentive (sans choc cette fois-ci), on observe une réponse électrodermale => Le mot présenté à l’oreille inattentive a bien été détecté, analysé et a généré une réaction émotionnelle (réponse) d. Le modèle de pertinence de Norman ➔ Pas de filtre L'attention est déterminée par : - L'activation sensorielle (niveau sonore, couleur, distinctivité de la voix...) à un niveau précoce - La pertinence et l'importance de l'information en lien avec les attentes, les besoins, les objectifs, à un niveau plus tardif L'attention est flexible : précoce ou tardive. e. Nouvelle conception : 2 systèmes attentionnels interactifs ➔ Pas de filtre Desimone and Duncan (1995) Afin de gérer au mieux l’énorme quantité d’informations présente, on utiliserait un système qui favoriserait certaines informations au dépend d’autres. Shiffrin & Schneider (1977) Ce système serait constitué de 2 mécanismes qui interagissent : - Un mécanisme « bottom-up » automatique - Un mécanisme « top-down » contrôlé Modèle Master Activation Map – MAM (Michael et al., 2006) Alors que les modèles initiaux sont basés sur des hypothèses structurelles : - Celle de la présence d’un filtre - Celle de la place de ce filtre (précoce, intermédiaire ou tardif) Ces approches plus récentes reposent sur l’existence de contraintes de traitement pour expliquer les baisses de performances. => Les ressources mentales sont limitées, elles se répartissent en fonction des tâches à accomplir plus il y aura de répartitions à réaliser, moins de ressources seront allouées. Cette nouvelle conception intègre 2 principales théories : attention sélective + allocation des ressources.