Psychologie cognitive CM PDF
Document Details
Uploaded by Deleted User
Tags
Summary
These notes introduce cognitive psychology, explaining the cognitive processes including perception, attention, and memory. The text discusses how humans perceive, store, and utilize information to understand and interact with the world around them.
Full Transcript
Psychologie cognitive CM ✅ 11 septembre 2024 -------- Qu’est-ce que la psychologie cognitive ? Chapitre 1 : LES PROCESSUS COGNITIFS Déf:La psychologie cognitive est une branche de la psychologie qui se concentre sur l'étude des processus mentaux qui permettent à l'être humain de co...
Psychologie cognitive CM ✅ 11 septembre 2024 -------- Qu’est-ce que la psychologie cognitive ? Chapitre 1 : LES PROCESSUS COGNITIFS Déf:La psychologie cognitive est une branche de la psychologie qui se concentre sur l'étude des processus mentaux qui permettent à l'être humain de connaître, comprendre et appréhender le monde qui l'entoure. Contrairement à la psychologie au sens « commun » qui est subjective, abstraite, contextuelle, biaisée, non explicative, partielle et individuelle, la psychologie scientifique est objective, concrète, le moins possible contextuelle, explicative, et généralisable, permettant d’établir des lois générales. Définition de la psychologie et de la cognition Psychologie : Du grec ancien "psyché" (esprit, âme) et "logos" (parole, discours), la psychologie désigne l'étude de l'esprit et de la vie mentale. Ce terme apparaît à la Renaissance (XVe siècle) mais ne prend véritablement sens qu'au XVIIIe siècle avec le philosophe allemand Wolff (1679-1754). Cognition : Du latin "cognitio" (savoir, connaissance), la cognition renvoie à l'ensemble des informations que l'organisme accumule, stocke et utilise. La psychologie cognitive s’intéresse particulièrement aux processus mentaux communs à toute l’humanité, mettant en lumière des lois générales de fonctionnement plutôt que des différences individuelles. Les Processus Cognitifs Ulric Neisser (1928-2012), pionnier de la psychologie cognitive, définit celle-ci comme l'étude des processus par lesquels l'input sensoriel est transformé, réduit, élaboré, stocké, récupéré et utilisé. Ces processus permettent de comprendre comment les êtres humains perçoivent, prêtent attention, mémorisent, et utilisent l'information pour raisonner, juger, et prendre des décisions. 1. Transformation (Perception) : L'information entrante ("input") est captée par les sens (vue, ouïe, toucher, goût, odorat) à travers différents récepteurs périphériques. Ces signaux sensoriels physiques sont ensuite transformés en messages chimiques et électriques pour être transmis au cerveau, où ils deviennent des représentations mentales conscientes. C'est le processus de perception. 2. Réduction (Attention) : Le cerveau a une capacité de traitement limitée et ne peut traiter simultanément toutes les informations reçues. Il doit donc sélectionner et prioriser les informations pertinentes et inhiber les informations non pertinentes. Ce processus de filtrage est connu sous le nom d’attention. 3. Élaboration (Mémoire de travail) : Une fois que l’information est perçue et sélectionnée, elle est élaborée pour être comprise et utilisée de manière optimale. Ce traitement se fait dans la mémoire à court terme, aussi appelée mémoire de travail, qui permet de garder l’information active pendant une courte période. Cette mémoire de travail joue un rôle essentiel dans le raisonnement et la résolution de problèmes. 4. Stockage et Récupération (Mémoire à long terme) : L’encodage est le processus par lequel les informations entrent dans le cerveau et sont stockées de manière à pouvoir être utilisées. Ce stockage peut être volontaire ou involontaire. Les informations perçues et traitées sont conservées dans la mémoire à long terme, où elles peuvent être récupérées et réactivées plus tard. Cependant, il est important de noter que les souvenirs autobiographiques peuvent parfois être déformés, créant de faux souvenirs. 5. Utilisation (Jugement et Raisonnement) : L’information traitée et stockée peut être utilisée pour former des jugements, prendre des décisions et agir sur l'environnement. Le raisonnement humain est souvent influencé par des biais cognitifs qui affectent la manière dont les problèmes sont résolus. Objectif de la Psychologie Cognitive: L'objectif de la psychologie cognitive est de décrire et d'expliquer les mécanismes impliqués à chaque étape du traitement de l’information par le cerveau. En étudiant ces processus mentaux, la psychologie cognitive vise à découvrir des lois générales de fonctionnement, valables pour l'ensemble de l'humanité. Conclusion La psychologie cognitive, en tant que science, se distingue de la psychologie au sens commun par son approche objective et empirique. En se focalisant sur les processus mentaux fondamentaux tels que la perception, l’attention, la mémoire, le raisonnement, et la prise de décision, elle cherche à expliquer comment l'être humain interagit avec son environnement et comment il utilise l’information pour comprendre et agir dans le monde. Psychologie cognitif ✅ 18 septembre 2024 -------------------- Quelles sont les racines de la psychologie cognitive ? Chapitre 1 : Les origines de la psychologie cognitive Intro:La psychologie cognitive, en tant que domaine scientifique, trouve ses racines dans plusieurs traditions intellectuelles. Chaque période historique a contribué à la compréhension des processus mentaux à sa manière. Voici une vue d'ensemble des principales étapes ayant marqué l'évolution de cette discipline. I. La psychologie philosophique (Antiquité > XIXe siècle) Définition : La psychologie philosophique se concentre sur l'étude des manifestations de l'âme, telles que la pensée, la mémoire et la conscience. À cette époque, ces aspects étaient souvent considérés comme des émanations divines ou des attributs immatériels. Méthode : Les méthodes étaient principalement introspectives, impliquant l'observation de ses propres états mentaux sans mesure objective. Les connaissances étaient perçues comme venant de Dieu, et la psychologie se mêlait souvent à la philosophie religieuse. Philosophes clés : ○ Platon et Aristote : Ils ont proposé des théories sur la nature de l'âme et ses manifestations, avec Platon axant son étude sur les idées et Aristote sur les fonctions de l'âme, telles que la mémoire et la perception. ○ Wolff : Il a commencé à séparer la psychologie de la pensée religieuse, posant les bases de l'étude empirique des phénomènes mentaux. II. Les débuts de la psychologie scientifique (2nde moitié du XIXe siècle) Contexte historique : Avec la révolution industrielle, la psychologie commence à se détacher de la philosophie pour s’ancrer dans des méthodes scientifiques. Les découvertes en physiologie, physique et médecine influencent fortement cette évolution. Naissance de la psychologie scientifique : En 1879, Wilhelm Wundt fonde le premier laboratoire de psychologie expérimentale à Leipzig. Ce laboratoire marque le début de l’étude systématique des processus mentaux à travers des méthodes expérimentales rigoureuses. Objectif : Wundt vise à comprendre comment les variations expérimentales affectent le comportement des individus. Il manipule des facteurs (variables indépendantes) pour observer leurs effets sur le comportement (variables dépendantes). Influences scientifiques : ○ Physiologie : Hermann von Helmholtz explore les mécanismes de la perception visuelle et auditive. Ivan Pavlov introduit le concept de conditionnement classique, démontrant comment les réponses réflexes peuvent être associées à des stimuli. ○ Physique : Gustav Fechner fonde la psychophysique, étudiant les relations quantitatives entre les stimuli physiques et les sensations. ○ Médecine : Théodule Ribot et Sigmund Freud explorent respectivement les troubles de la mémoire et les mécanismes psychiques, posant des bases pour la psychologie clinique et la psychanalyse. III. Le behaviorisme (1900-1950) Contexte : Le behaviorisme émerge comme une réaction contre la psychologie introspective et spiritualiste, influencé par la théorie de l'évolution de Charles Darwin. Cette période marque une rupture avec l’idée que l’âme ou les processus mentaux immatériels influencent le comportement. John B. Watson : Watson rejette l’introspection et se concentre sur l’observation des comportements mesurables. Il promeut l'étude des comportements en réponse à des stimuli environnementaux, excluant les processus mentaux internes non observables. Ivan Pavlov : Pavlov développe le conditionnement classique ou répondant, montrant que des réponses réflexes peuvent être déclenchées par des stimuli associés. Son travail avec les chiens est fondamental pour comprendre les mécanismes d'apprentissage. B.F. Skinner : Skinner introduit le conditionnement opérant, où les comportements sont modifiés par des renforcements ou des punitions. Il met en évidence l'importance des conséquences dans l’apprentissage. Néobehaviorisme : Clark L. Hull, avec la loi du renforcement, approfondit la compréhension de la motivation, montrant que la motivation est influencée par des buts précis. Il explore comment les récompenses et les objectifs affectent le comportement. IV. La psychologie cognitive (1950...) Courants précurseurs : ○ Gestalt : Ce courant se concentre sur la perception globale, affirmant que le tout est différent de la somme des parties. Les théoriciens de la Gestalt, comme Max Wertheimer et Kurt Koffka, explorent des phénomènes perceptifs tels que l’illusion de Muller-Lyer, pour montrer comment nous percevons les objets comme des ensembles cohérents plutôt que comme des éléments individuels. ○ Neurophysiologie : Les avancées en neurosciences permettent d’examiner les bases biologiques des processus mentaux. L'étude des structures cérébrales et de leurs fonctions contribue à la compréhension des processus cognitifs. ○ Informatique : L'essor de l'informatique et de l'intelligence artificielle influence la psychologie cognitive, introduisant des modèles de traitement de l'information qui comparent le cerveau à un ordinateur traitant des informations. Contributions majeures : ○ Colin Cherry : Étudie l'attention sélective, notamment avec l'effet cocktail party, montrant comment nous filtrons les informations auditives dans un environnement bruyant. ○ Jean Piaget : Propose une théorie du développement cognitif, décrivant comment les capacités cognitives des enfants se développent en stades successifs. ○ George A. Miller : Recherche sur la mémoire et l’empan mnésique, affirmant que la mémoire à court terme a une capacité limitée à environ sept éléments. ○ Noam Chomsky : Développe des théories sur l'acquisition du langage, introduisant des concepts comme la grammaire générative pour expliquer comment les enfants acquièrent des compétences linguistiques. Années 1980 : La psychologie cognitive commence à intégrer des aspects affectifs et motivationnels, distinguant la cognition froide (pure) de la cognition chaude (affective), reconnaissant l’impact des émotions et de la motivation sur les processus cognitifs. Psychologie cognitif 25 septembre 2024 -------- II- les repères de base de la psychologie cognitives 1- Inférence le système cognitif est une structure mentale pas accessible rapidement d’où le fait de faire des hypothèse en recueillant des données pour pouvoir faire des déductions pour mieux comprendre se sujet invisible et grâce aux technique d’imagerie cérébrale nous permette mais pourtant elle n’explique pas les choses et nous aide pas à résoudre l’énigme comme par exemple on ne peut pas comprendre la maladie d’Alzheimer. 2-l’approche du traitement de l’information Aujourd’hui le courant dominant est la théorie du traitement d’information , c’est l’idée de dire qu’il y a des stimulation qui proviennent de l’environnement et qui sont stockées et utiliser par le cerveau par différentes méthode. La méthode informatique permet de comparer le fonctionnement de l’information de ce qui entre et sort du cerveau tels un ordinateur. Repose sur un ensemble de proposition : l’esprit = système de traitement des symboles série d’étape programmées lle traitement de l’information et organisé en niveau , les processus cognitifs prennent du temps.l’esprit est un système à capacité limitée =>La psychologie cognitive cherche à établir la représentation des connaissances , la nature des processus qui opèrent sur ces représentations et l’ordre causal. 3-Niveau d’analyse de la cognition humaine Représentation sous forme de traces mnésiques.La représentation c’est lorsque on transforme des signaux chimique et électrique qui va se transformer sous un format stockable dans le cerveau qui va s’appeler la trace mnésique. Un niveau abstrait d’analyse ,et il y a aussi des éventements mentaux des mécanismes cognitifs, processus cognitif et des opérations mentales apportant une représentations peut être varier et peut avoir une forme imagée, lexicales, sémantique et pragmatique. Une représentation est une connaissance , un contenu de mémoire et une trace mnésique et le temps qui passe nous aide à faire bouger une représentation , si on ne l’active pas régulièrement et va se dégrader. 4-La notion de théorie Toutes les études mises ensemble vont mener à une théorie , en élaborant plusieur recherche et en prennant tout les résultats pour faire un bilan « une théorie » , cette théorie va prévoir de nouveaux faits véritable et pose de nouvelles question. Une théorie scientifique sert donc à : définir décrire comprendre expliquer représenter et prédire un phénomène particulier Elle sert aussi : à poser de nouvelles questions à structurer en partie les observations à porter un jugement sur la réalité Le modèle sert à : clarifier transposer mathématiquement ce qui est décrit de manière diffuse dans la théorie à représenter par des figures géométriques ou par différents types de symboles les diverses d’une théorie. =>Le modèle n’est donc pas une théorie 5- Objet et méthode Objet de la cognitive = Patrick Lemaire (2006) : « La psychologie cognitive est une sous-discipline de la psychologie qui cherche à comprendre les processus cognitifs (ou mécanismes ou opérations mentales) nécessaires pour réaliser de nombreuses activités intellectuelles comme la perception, la mémoire, le raisonnement, la résolution de problèmes, la prise de décision ou encore la compréhension et la production du langage. » La méthode de la cognitive= en fonction de ce qu’on se fixe on choisit la méthode approprier mais pour autant la méthode correspond à une méthode qualitative à la quantitative. En psychologie en à généralement comme première objectif de décrire un phénomène en utilisant l’observation , l’entretiens et l’enquêtes. En suite le deuxième objectif possible est de prédire en utilisant des ùéthodes corrélationnelles. En fin la drernière méthode est la méthode explicative qui utilse une métjode expérimentales. IV. La méthode expérimentale 1-Cadre théorique général La méthode expérimentale mettre à l’épreuve et la démarche hypothético-déductive.La variable indépendante est la variable étudier, choisit et qu’on manipule est qui la cause de la variation de la variable dépendante qui se fait sur le terrain à la fin de l’expérience et fonctionne sur la performance en mémoire. Ces deux types de variable méne à une relation causale démarche/relation causale.Afin de vérifier cette relation causale, on compare deux condition , qui sont équivalente sur tous les points sauf sur sa variable indépendante.ex:«différence = VI( variable indépendante ) Si la VD ( variable dépendante) varie, c’est que la VI agit ! » C’est une démarcche hypothético-déductive. La méthode expérimentale se passe sur plusieurs étapes : 1-Cadre théorique / Observations (recherches antérieures) sous différentes méthodes : 1-Objet : mémoire 2- Précision de l’objet : mémoire sémantique 3- Plusieurs sources de questionnement : Observation de faits Confrontation de théories 4-Question de recherche : pourquoi la mémoire sémantique des adolescents (16 ans) est- elle plus performante que celle des enfants (6 ans) ? → étape difficile : recherche d’une hypothèse 2- Hypothèses générales Hypothèse n’est jamais une question mais = proposition d’ explication possible = affirmation vraisemblable & vérifiable Ex : La différence de performance est due à une organisation de la mémoire sémantique plus développée chez les adolescents que chez les enfants. 3- Opérationnalisation Hypothèses opérationnelles permet passer de l'abstrait au concret La notion de Variable Dépendante (VD) : Définition : indicateur des comportements , de bonne conduite de l’individu. mesure des performances.Indicateur de la conduite de l’individu et de ses processus psychologiques Exemples : Nombre de bonnes réponses, Nbre d’erreurs, TR La notion de Variable Indépendante (VI) : Définition :c’est ce que l’on choisitt , c’est une variable que l’expérimentateur manipule pour en voir les effets. Au moins 2 modalités par VI.C’est la source de variation introduite par l’espérimentateur comme cause de l’effet attendu. Exemples : Age, Sexe, Type d’apprentissage…. La notion de Variable contrôlée (VC) : Définition : variable parasite qui peut biaiser les résultats et que l’expérimentateur essaie de contrôler Exemples : Température de la pièce. Milieu socio-économique, Sexe 4- Passation de l’expérience 5- Analyse des résultats Interprétation vis-à-vis de l’hypothèse 2.Méthodologie, 3.Expérimentation ,4.Analyse des résultats et 5.Conclusion / Discussion Psychologie cognitive 2 octobre 2024 -------- Introduction à l’étude de l'attention Qu’est-ce que l'attention ? une fonction cognitive centrale est importante , il est utilisé par tous de façon régulière. C’est un terme qui renvoie souvent la même chose du fait qui est utilisé de façon familière mais à une fonction cognitive méconnue. Elle est une fonction qui intervient dans toutes les fonctions cognitives , et elle est déterminante pour la mémorisation utile pour l’apprentissage. Elle permet de filtrer les données trop important, la fonction faire attention est la capacité à rester concentrer sur une idée donner le plus longtemps possible. Le premier à définir l'attention est le philosophe W. James , exprime que l’attention est le contraire de la distraction du fait d'inhiber les données inutiles , à partir du milieu du vingtième siècle il y a une analyse conceptuelle rigoureuse et une approche empirique systématique. C’est un enjeux socio-professionnel , dans l'éducation, dans le domaine de la santé publique par exemple certaine pathologie avec des trouve déficitaire de l’attention ( le syndrome de négligence spatial unilatéral ou héminégligence) Les limites de l’attentions : Notre attention peut être dirigée vers l’extérieur , mais elle peut être utilisée pour être projetée vers l'intérieur (penser). Le problème c'est que la projection extérieure est plus simple que celle de l'intérieur car on ne peut pas savoir ce qu'on pense. La deuxième limite , elle est sur les situation de laboratoire il compare la façon dans les choses arrive dans notre environnement ect alors dans la réalité il est difficile d'étudier ce qui peut être rencontrer ( artificiel) comparer aux situations naturelle même si en dépit de ces deux limites les cherche on quand même réussi à faire des situation similaire à la réalité. 2 types d’attention: - l’attention focalisée (sélective ) , on s’intéresse au facteurs de la modalité auditive et visuelle. On va représenter au moins 2 stimuli qui apparaisse en même temps et ne traiter qu’une seul , et l'intérêt est de savoir le processus de sélection mais aussi de comprendre les stimuli ignorés. - L'attention divisée (partagée), on s’intéresse aux tâches de similarité , de la difficulté des tâches et l'entraînement. L’idée est de représenter au participant deux stimuli et de traiter tous les stimuli présentés pour le mettre en situation en double tâches. On va essayer de comprendre pourquoi et comment peut-on aller plus loin sur le fait de faire plusieurs tâches. 1- Modalité auditive 1.1 Les travaux de Cherry - Le problème du cocktail, il se rend compte que lorsqu' on est en groupe ou dans un espace où tout le monde parle et qu'il essaye de comprendre comment peut on suivre la discussion de notre groupe dans un environnement brillant. Il montre que cette capacité repose sur notre capacité à aller chercher des caractéristique physique par exemple la voix masculine ou féminine , l'intensité de la voix et la localisation de la voix dans la pièce nous permettra d'isoler la voix et l’interlocuteur que nous voulons écouter dans un tel espace (cocktail party). - La technique de la répétition de poursuite , est la pour étudier en laboratoire le problème de la cocktail party avec la technique de répétition de poursuite ou tâche de filature ou tâche de shadowing qui met en scène un participant qui va avoir un casque qui va émettre dans les deux coté du casque des paroles différentes et le cherche va demander au participant de répéter de qu’elle partie de l’oreille il entend plus et par cela on arrive à définir l’oreille attentive qu’il possède..Pour le côté de l’oreille inattentive les participants ne se souviennent pas de grand choses généralement retiennent quelque chose de très vague. 1.2 Broadbent et la théorie du filtre - Présentation d’ensemble , la théorie de du filtre est utilisée par Broadbent en donnant un casque au participant qui vont entendre des chiffre par pairs dans chaque oreille au hasard et il remarque que les participant récite les chiffre en mélangeant oreille par oreille. Lorsque deux messages sont présentés en même temps , et l’idée est que un seul message le premier va passer menant au filtrage intentionnel et cela se fera sur les bases de la caractéristique physique alors que le deuxième va être rejeté. Ce filtre est là pour éviter la surcharge cognitive pour permettre une mémorisation en mémoire plus efficace.Ce modèle permet de rendre compte des résultats de la tâche de mémorisation et permet d'expliquer les observations de Cherry. - Les points de difficulté du modèle vont se faire sur plusieurs points, par exemple le modèle du filtrage et de barrière qui est limité. Moray, explique que parfois les prénoms peuvent être détectés , la tâche de filature est aussi critiquée du fait qu’elle est inhabituelle. Participant novices, il arrive dans une expérimentation qui peut être difficile est va leur demander beaucoup de notion cognitive et pour les autres expérience il n'auront plus assez de notion, c’est pourquoi Underwood a fait une tache de filature avec des participant novices et experts et lors de l’observation les participant expert n’obtiennent 67% de réussite alors que les novices 8% de réussite. Les premier modèle avait conclu que si les participants ne se souviennent pas des donnés de l’oreille inattentif c’est qu' il n’y avait pas de traitement. Mais le problème c’est que on est pas sur que le fait que l’on peut pas se souvenir n'est pas en lien avec le fait de ne pas traiter les informations.Von Wright et al ont mit une expérience avec deux phase ou les participants sont mis à une liste de mot et le chercheur vont envoyer des choc pour chaque , pour preparer la deuxième phase les chercheur vont diviser la liste en deux pour le teste de filature , les participant auront aussi des choc électrique. Les chercheurs vont essayer de savoir si lorsque des mots associer a un choc en phase un et les retrouve en phase deux et identifier s' il y aura un choc électrodermal par rapport au mot sans choc. En terme de résultat , pour la première phase quand les participant en reçut un choc pour des mot et les retrouve en phase deux on remarque un choc electrodermal que pour ces mots et aussi il remarque que lorsqu' il y a une proximité phonologique et sémantique possible entre les mot l’oreille inattentive il y aura une réaction electroderma. Psychologie cognitive CM 9 octobre 2024 ………….. 1.3. Treisman et la théorie de l'atténuateur Anne Treisman conteste la proposition de Broadbent selon laquelle la signification des messages en OI (Oreille Inattentive) n'est pas traitée. Elle met au point une nouvelle situation expérimentale inspirée de celle de Cherry, où elle propose une tâche d'atténuation. L'idée est de répéter constamment les mots de l'oreille attentive tout en atténuant ceux de l'oreille inattentive. Les phrases diffèrent entre les deux oreilles. Elle coupe les phrases en deux parties : une moitié dans une oreille et l'autre moitié dans l'autre, représentant toujours une tâche de filature. Elle remarque que lorsqu'on coupe une phrase, le participant commence par dire le début de la phrase entendue dans l'oreille attentive, mais retient la fin de celle provenant de l'oreille inattentive. Sans s'en rendre compte, il change d'oreille sans se concentrer uniquement sur l'oreille attentive. Ce passage de l'oreille attentive à l'oreille inattentive se fait lorsque les informations dans l'oreille inattentive sont plus pertinentes. Le participant peut alors préférer ces informations, bien qu'elles soient traitées de façon atténuée. Cela démontre que la proposition de Broadbent ne fonctionne pas toujours : si les informations dans l'oreille attentive sont cohérentes, le participant les préfère. En revanche, si les informations de l'oreille inattentive sont plus intéressantes, elles sont également traitées, mais de façon moins approfondie. Treisman propose que tous les stimuli peuvent être analysés de manière plus ou moins complète en fonction de différents critères tels que : Les indices physiques La structure syllabique La forme lexicale La structure grammaticale La signification La théorie de l'atténuateur fonctionne de manière similaire à celle du filtre, à la seule différence que le rôle du filtre devient celui de l'atténuateur. Ce dispositif est plus flexible. Selon Treisman, l'atténuateur possède un seuil défini par chacun, qui peut être atteint rapidement mais reste flexible. Quelques critiques de cette théorie soulignent que celle-ci reste un peu floue et intuitive. De plus, dans certaines expériences, il n'est pas toujours certain que les participants n'aient pas délibérément ignoré certaines phrases. 2. Modalité visuelle 2.1. Ericksen : le modèle du zoom Ericksen compare l'attention focalisée visuelle à un projecteur, qui illumine le champ visuel et se centre sur une partie de celui-ci. Plus on se rapproche ou s'éloigne, plus le champ visuel change, permettant l’existence d’un "projecteur intentionnel". Ericksen propose de varier ce champ pour obtenir un faisceau réglable. 2.2. Expérience de LaBerge LaBerge a proposé à des participants de regarder des mots de cinq lettres et leur a précisé que, de temps à autre, il affichait un mot de sept lettres pour les effacer. Le principe est de détecter la présence du sept le plus rapidement possible. Il propose deux conditions expérimentales : Condition "lettre" : le but est de déterminer si la lettre centrale d'un mot est une voyelle ou une consonne. Les participants doivent se focaliser sur la lettre centrale du mot. Condition "mot" : les participants doivent catégoriser le mot entier. Cette condition demande d'adopter un faisceau d'attention plus large, couvrant l'ensemble du mot. Les résultats montrent que dans la condition "lettre", les temps de réaction sont plus rapides lorsque la lettre centrale est en position centrale par rapport aux autres lettres. En revanche, dans la condition "mot", les temps de réaction sont constants, avec peu de variation. Cela montre que le faisceau d'attention visuelle est réglable en fonction de la zone observable. 2.3. Tâche visuelle : principes généraux Il s'agit de tâches dans lesquelles les participants doivent observer des configurations visuelles plus ou moins riches en informations et rechercher une cible le plus rapidement possible. La nature de la cible et des distracteurs varie en fonction de leur nombre, couleur, etc. Ces variations ont un impact sur la recherche de la cible. 3. Théorie de l'intégration de traits (Treisman) Treisman propose de distinguer les diverses caractéristiques des objets (couleur, taille, orientation, etc.) et les objets eux-mêmes en tant que tout structuré. Elle suggère que la recherche d’une cible passe par deux étapes : 1. Étape pré-attentionnelle : rapide, elle concerne la détection des caractéristiques visuelles sans engager l'attention. 2. Étape de focalisation attentionnelle : plus longue, elle consiste à combiner les caractéristiques pour former les objets. L'attention focalisée est nécessaire pour cette étape. Les connaissances antérieures peuvent influencer notre capacité à repérer une cible plus facilement et accélérer le processus de détection. Dans une expérience de Treisman et Gelade, des participants devaient chercher soit une caractéristique simple (comme une lettre bleue), soit un objet défini par une combinaison de traits (comme un "T" vert) dans une configuration visuelle. Les résultats montrent que lorsque la cible est définie par une caractéristique unique, l’attention focalisée n'est pas nécessaire et le nombre de distracteurs n’a pas d’influence. En revanche, lorsqu'il s'agit de trouver un objet basé sur une conjonction de traits, l’attention focalisée est indispensable, et le nombre de distracteurs ralentit la détection. Psychologie cognitive 16 octobre 2024 -------- 1. Facteurs influant sur la performance Attention divisée est une étude des perturbations se produisant quand deux tâches sont combinées. Elle permet aux chercheurs de mieux comprendre les limites du système humain de traitement de l’information. Trois facteurs ont un rôle central dans la capacité à mener à bien deux tâches simultanément, le premier et le degré de similarité des tâches, ensuite l’entraînement de l’individu et enfin la difficulté des tâches. 1.1. Degré de similarité L’expérience de mcleod utilise une tâche de poursuite cible plus une tâche d’identification de soit 50% des participants réagissent de manière réaction verbale aux son et 50% des participant vont réagir de façon manuelle (main libre). Il observe que les résultats de la tâche de poursuite les participants du groupe de réaction manuelle ont deux réponses motrices moins bonnes que ceux du groupe de réaction verbale qui possèdent une réponse motrice et une réponse verbale. Les performances sont meilleures quand les modalités de réponses sont différentes. Mais la similarité entre les tâches est de une dimension souvent difficile à quantifier et à mesurer. 1.2. L’entraînement L'expérience de Spelke et Al , ils proposent à deux participants ces étudiants en les entraînant intensivement durant cinq heures par semaine pendant quatre mois. La tâche est de lire des courtes histoires et de les comprendre et plus des mots sous dictée. Au début , les deux étudiants n'arrivent pas à lire et écrire car le temps de lecture et d’écriture est considérablement allongé. Après six semaines d’entraînement , la vitesse de lecture en double égale à une vitesse de lecture seule et la qualité de l’écriture est améliorée. Mais , la mémorisation est très faible du matériel dictée. Avec des entraînements supérieure les écriture des catégories d'appartenance des mots dictés et la vitesse de lecture et la compréhension des textes est maintenue. Comment expliquer que les étudiants s'améliorent dans toutes les tâches? Les bénéfices liés à l’entraînement sont indiscutables. 1.3. La difficulté des tâches La difficulté des tâches est intuitivement une capacité à réaliser avec deux tâches simultanément dépendante de leurs degré de difficulté ( Sullivan). La tâche difficile est extrêmement difficile à réaliser alors que la simple est plus facile. Lorsque l’on réalise deux tâches en simultanés on va solliciter des exigences supplémentaires dans le degré cognitif du fait qu’on doit introduire des ressources supplémentaires dédiées pour réussir la tâche. 2. Les performances en situations de double tâche: interprétations théorique 2.1. Les théories du goulot d'étranglement (bottleneck) C’est une notion de période psychologique réfractaire, selon eux on ne peut pas faire deux choses en même temps. Il y aurait une création dans les réponses pour deux stimuli différents. Pour Welford , c’est l’idée que si deux stimuli sont présents en même temps , il sera très difficile de réagir de façon adaptée et simultanée à ces deux stimuli. La notion de “goulot d’étranglement” est un point de vue s’appuyant notamment sur le phénomène de “ période psychologie”e. L’expérience porte sur une situation expérimentale permettant l’étude du phénomène PRP , il y a deux stimuli soit deux ampoules avec deux réponses soit appuyer sur des boutons et l’objectif est de faire varier le temps d’allumage de chacunes des ampoules. Quand la deuxième ampoule se présente la durée d’allumage est très peu de temps après la première , la réponse à la deuxième ampoule est plus ralentie. L'expérience de Pashle , c’est un phénomène de prp ou plusieurs interprétations sont possible : le goulot d’étranglement manque d’habituation Son expérience à un effet très robuste ; toujours observé après plus de mille essais d’entraînement ! Soit la similarité entre les stimuli ou entre les modes de réponse ? Si la théorie du goulot d'étranglement est correcte alors l’effet de prp se maintiendra , même quand les deux stimuli et les deux modes de réponses sont très différents. Si c’est le facteur de similarité qui est à l’origine de l’effet de prp alors l’effet disparaîtra quand les deux stimuli et deux modes de réponses sont très différents. La série d’expériences donne deux stimuli avec un son et une lettre qui sont représentés visuellement et deux réponses vocales et motrices. Les résultats montrent qu' en même en l'absence de similarité entre les stimuli et entre les modalités de réponse elle persiste de l’effet prp. 2.2. Le concepte de capacité centrale L'idée est que on aurait “ un processeur central” d’une quantité strictement limitée en charge des ressources attentionnelles. Si les exigences combinées des deux tâches ne dépassent pas le total des ressources de la capacité centrale , alors pas d’interférence entre les deux tâches. Si les ressources ne sont pas suffisantes pour satisfaire les exigences des deux tâches , alors les perturbations sont inévitables. La conception remet au premier plan la notion de difficulté.L’explication économique mais les effets de la difficulté des tâches sont souvent dépassés par les effets de la similarité entre les tâches. 2.3. Les théories modulaires L’idée de base serait que notre système cognitif serait de nature modulaire c’est-à-dire constitué d’un grand nombre de mécanismes de traitement très spécifiques. Par exemple , la lecture est un savoir-faire complexe qui indique plusieurs mécanismes de traitements distincts. Si cette perspective est correcte alors on comprend pourquoi le degré de similarité entre les deux tâches est si important en outre si les tâches sont similaires , entrent en compétition vis-à-vis des mêmes mécanismes de traitement qui vont produire des interférences. Et si les tâches sont dissimilaires , alors elles feront appel à des modules différents et ne vont pas interférer. 2.4. Les propositions théoriques de synthèse Certains auteurs , comme Baddeley , proposent de compromis , basé sur une structure hiérarchique avec au sommet de la hiérarchie un processeur central (central executive , administrateur central ) en charge de la coordination et du contrôle du comportement. En dessous de lui , des mécanismes de traitements spécifiques qui opèrent de façon relativement indépendantes les un par autres et le contrôle de ces mécanismes spécifiques par l’AC permet d’éviter le chaos. 3. Les traitements automatiques 3.1. Shiffrin et Schneider : processus automatiques vs controlés Un processus automatique ne consomme pas d’attention , elles sont rigides et très difficiles à modifier une fois implantées. Ils s’exercent extrêmement rapidement , échappent à la conscience et sont irrépressibles. Les processus contrôlés accaparent des ressources de la mémoire à court terme , consomment de l’attention , peuvent être utilisés de façon souple selon des circonstances variables , des contextes changeant et interviennent de façon sérielle. 3.2. Logan : récupération en mémoire et automaticité Logan essaye d’expliquer le fait que à chaque fois qu'un stimulus est rencontré et traité , une trace de est stockée en mémoire et l’entraînement est égale à la confrontation répétée au même stimuli. L’entraînement conduit donc à un stockage d’un nombre élevé de traces pour les stimulus avec l’entraînement , la base de connaissances s’enrichit et lors d’une nouvelle présentation du stimulus , la récupération est rapide et des informations pertinentes. Psychologie cognitive complémentaire 5 novembre 2024 -------- Chapitre 2: Individus, Groupes et relations sociales Origine de la notion La notion de groupe est fondamentale dans l’existence et le fonctionnement humain, elle désigne des antité plus ou moins formelle ou bien plus ou moins émanantes. Le groupe a une signification particulière et fonctionnelle, apportant un besoin d’affiliation et d’association aux autres. Le groupe à une origine d’une « psychologie du peuple » pour parler de la théorie du lien communautaire, qui est fondé sur le fait de reconnaître et assumer une identité de valeurs, telle que la langue , la culture, le système de représentation qui réuni des individus particuliers. Selon cette théorie , l’esprit du peuple est consubstance a l’existence des individus. Car il a généralement un besoin presque génétique d’affiliation, qu conduits les individus a ce constituer un ensemble sociaux pliés ou moins organiser qui vont organiser nitre référence sociale. Se regroupement va cristalliser un imaginaire collectif, mais elle consacre le fait que nous sommes incapable individuellement a subvenir a nos besoin. En d’autre termes , se regroupement exprime que nous avons besoin des autres pour constituer un ensemble et qu’elle assure la complémentarité des rôles. Sartre définis la notion de groupe avec la réunion. D’individus isolé anonyme et qui sont inerte , ils ne manifestes pas leurs volonté. Mais que peut à peut il se détachent en se rendant conscient de leur inaction , cette prise de conscience va se transformer en un désir collectifs de remplacement de la conclure,ce interindividuel par la cohopération. Le grouoe va se structurer autour une « logique d ‘action » , qui va émanciper les membre du groupe de l’indeologie d’inertie. La typologie du groupe lorenzi exprime que les homme un groupe collection car il a souvent un statu supérieur et sont porteur d’une identité individuelle et les femme agrégat qui est un ensemble dans le quelle ont ne peut pas identifier les l’entre du groupe du façon plus sociale une femme c’est l’identité du groupe et non individuelle. Cela apporte une asymétrie sociale et une inegualité. Pour aebieshet et Oberlé, un groupe collection sur la justaposition d’individus qui apporte une asymétrie et le collectif c’est pour ce qui partage la meme idéologie formant un groupe structurer conférant une visibilité sociale. Selon le niveau daffinité entre different individus forme le formel qui est un grouoe de travail spécifique à durer bref constituer pour la durer de la cause et le informel il se caractérise par ne adésion volontaire à un groupe. Selon la fréquence des contacts forme un groupe primaire apportant un contact régulier et intimité par une appartenance volontaire ou non et un groupe secondaire c’est une organisation plus large , avec des contacts irrégulier dans un contexte officiel. Selon que l’individu exprime un choix ou non , exprime le groupe d’appartenance nos attitudes , nos valeurs….. Il y a aussi un groupe de référence expliquer par Aiman exprime le fait que c’est le groupe qu’on souhaite appartenir sociale meme si nous possédant tous un groupe d’appartenance sociale. Le dyade c’est le fait que un groupe comporte que deux personne et qui ne suscite pas de sentiment d’appartenance , mais un groupe est identifier lorsqu’elles possèdent trois membres. Il y a aussi un groupe de travai , qui s’activent pur attendre un but spécifique. Ensuite, il y a la catégorie sociale qui est un grouoe large est permanent qui partage le meme sort commun sang connaissance mutuelle ou de contact direct. Les groupes culturel , quu se base sur la proximité géographique , partage de croyance et valeurs communes…La foule qui est un rassemble temporelle d’un grand nombre d’individus. En résumer il y a différentes façon de percevoir un groupe. Les niveaux d’analyse des groupes l’approche du grouoe fait appelle à différents analyse. Le premier niveau est le groupage, qui est le fait d’étudier le groupe en soi et pour lui par une antité « supra-indivuduel ». Apporter par Gustave le Bon , l’esprit de groupe qui est la capacité des individus à penser ensemble comme un groupe, même on observe le groupe mais pas les membres. Le deuxiéme niveau est l’approche individuelle, pour Alport le groupe n’est pas encore « humain » du fait que il ne sont pas encore en accord. Ces approches s’excluent-elles les une des autres? Elle apporte un désindividuvidualisation , par le fait que le grouoe a perdu toutes raison en perdant ces moyens et sa capacité de raisonnement menant à une sorte de contagion. Zimbardo fait une étude dans laquelle il compare le comportement des étudiants qui participes à une tâche d’apprentissage avec pour but de punir , dans une condition les participant s‘habille normalement et la seconde porter des vêtements qui ne les resemnle pas. Il observe que les participant qui on un accoutrement « pas normal » on une attention plus sévère du fait qui ne s’identifie plus conduisant a la désindividualisation est à l’irrationnel. À l’opposer ceut avec un accoutrement « normal » sont sur l’individualisation. Le troisième niveau est sur l’interaction , soulignant que les conduite sociale sont conjonctement aligner par les individus et par les intéractiin du groupes. Lewis a développer la théorie sur la dynamique de groupe , c’est un sysème d’intéraction. La perception sociale est un processus de connaissance d’autrui et pour en apprendre sur lui. Concrétement c’est le fait de chercher à savoir les chose que les autres pense de nous il est important d’étudier le comportement sociale que il est important d’étudier la perception sociale pour avoir un bon visue. Pour catégoriser l’auto-catégorisation, on s’intéresse a la façon dans les individu se perçoit eux meme e tant que membre d’un groupe. Les interactions avec autrui sont catégoriser sur trois niveaux tels que les dimension inter-individuel , ensuite dimension groupale et enfin la dimension supra-ordonné. Selon cette approche d’auto-catégorisation des lors on est membre d’un groupe on commence à se catégoriser. Les propriétés du groupe Un rassemblement d’individus dans un milieu ne définie pas un groupe. L’une des propriété est la similitude entre les membres, c’est le point de départ d’un groupe renforçant un sentiment d’amitié. Mais la similitude, elle est souvent une question de perception sociale sur les situations valorisante alors que les non valorisante ne revendique pas de similitude. L’interaction et l’interdépendance , permet de définir le groupe quand les gens sont en intéraction en relation de compensation mutuelle en s’apportant un soutien social. La notion de structure du grouoe, qui est l’ensemble des régles stables et des relations qui définissent au sein du groupe (les normes, les rôles et les statuts) formant d’une attribution des rôles , des statuts apportant une répartition en les membres. L’entitaivité du groupe porte sur trois facteurs sur la similitude géographique et les sort commun, selon Campbel un véritable groupe. La cohésion du groupe apporte des émotions positives que les membres éprouvent envers les autres , elle se traduit par les afinité , la solidarité menant à une plus grande fréquence des rencontres. L’identité sociale du groupe, on considéré que les gens se maintiennent dans un groupe si ce groupe possédé une cohésion positive. La cohésion et l’identité sont semblable, mais en realité la cohésion apporte un lien alors que l’identité envois a la manière que l’individu estime que les valeurs du groupe lui convient. Les fonctions du groupe On attribut au groupe une notion de survie et le groupe est un lieu de sécurité. Le groupe à une fonction psychologique en aidant à réduire l’anxiété en évaluant le danger. La fonction de valorisation de sois, le groupe nous aide à maintenir notre bien-être. Le groupe à une fonction de comparaison sociale, permet de valider nos opinions en rapport avec les valeurs de l’endogroupe. Le groupe à une fonction d’identité sociale , permettant une identification avec les autres par un sentiment positif à propos de l’endogroupe. Le groue possède une fonction de facilitation sociale, permet de développer de nouvelle idées et d’accomplissement des tâches menant à un lieu d’innovation et de changement social. Le groupe à une fonction de soutien social, il procure un sentiment d’amour et de prise en charge permettant une une meilleur santé physique et psychiques. Le groupe à une fonction d’appartenance , en aidant à prévenir la solidarité à travers le développement de relation positives et durable envers les autres membres. Complémentaire: psychologique cognitif 6 novembre 2024 ……….. Introduction à la neuropsychologie I. Définition générale de la neuropsychologie Définition: la neuropsychologie est une discipline qui traite des études de conséquence des fonctions mentales, de la perturbation cognitive et émotionnelle. La neuropsychologie traite des lésions organiques au niveau du cerveau par une affection neurologique. Ex: la maladie d'alzheimer/ la maladie de charcot. Ces maladies sont placées par rapport à leurs nature elles peuvent être , traumatiques, tumorales, neuro-dégénératives, vasculaires, toxiques, infectieuses….. Il existe des études de conséquences des lésions cérébrales sur les processus cognitifs et les comportements socio-émotionnels. Elles comportent des conséquences sur l’attention, la mémoire, la perception, le langage, visuo-spatiales et le raisonnement. Elles comportent une multitude de variétés de problèmes relationnels,émotionnels et motivationnels. Ex: tristesse, manque d’ouverture d'esprit… II. Introduction à la symptomatologie neuropsychologique 2.1. La notion de trouble acquis vs développementaux Les troubles cognitifs développementaux aussi appelés troubles cognitifs spécifiques du développement ou de l’apprentissage. Elle survient au cours du développement de l’enfant (peuvent persister à l’âge adulte) et chez les enfants sans antécédents médicaux et sociaux identifiables. Ex: les troubles « DYS » regroupés en six catégories, elles peuvent toucher l’écrit (la dyslexie), la lecture ( la dysphasie ), la capacité à coordonner les gestes( la dyspraxie), sur les processus attentionnels ( TDAH), sur les processus de la mémoire ( troubles mnésique) et sur les activités numérique ( dyscalculie). Il existe des troubles cognitifs acquis avec une appellation marquée par le « A privatif » , elles surviennent suite à un problème organique identifié , ponctuel (ex: AVC) ou durable (ex: maladie neurodégénérative) et chez les enfants et des adultes au développement préalable normal. Elles sont catégorisées sur l’écrit (alexie), l’oral(aphasie), coordination et mouvement des gestes( apraxie) et de la mémoire (acalculie)…..Mais attention aux exceptions , par exemple la dysorthographie qui est acquise ou développementale. 2.2. L’aphasie C’est un trouble du langage acquis forcément au cour de la vie , secondaire à une affection cérébrale. Il existe différents types d’aphasie tel que celle de (broca et wernicke). Louis Victor Leborborgne le patient « TAN » atteint d’épilepsie , étudié par Paul Broca un médecin qui a été détecter la lésion cérébrale du patient sur son lobe frontale gauche appelé aujourd’hui « l’air de broca » et va déterminer au patient le fait qu’il va être atteint d’une cécité de la parole. L’aphasie de broca comporte au patient une lésion au niveau du lobe frontale gauche , qui est une aphasie motrice qui altère la production du lengage mais qui préserve la compréhension et les conscience des problèmes. L’aphasie de wernicke est une déformation ou transposition des syllabes et des mots , qui rend le langage incompréhensible et rend les patients pas conscien de leur troubles cela s’appelle une anosognosie pouvant mener à l’anonie une incapacité à trouver les mots. Elle est situé au niveau de l’air de wernicke impliquée dans la compréhension du langage , qui est sur la partie postérieur du lobe temporal gauche. Elle est sensorielle (réceptive) et elle préserve la production mais pas la compréhension et les conscience des problème qui sont altéré. 2.3. Les syndromes frontaux Le lobe frontal comporte l'air pré-moteur, moteur et l’air préfrontal. Elle comporte une modification comportementale , personnalité et de l’humeur. Elle possède des troubles du comportement moteur, des fonctions exécutives et de la cognition sociale. Phineas Gage comporte des modifications de la personnalité et de l’humeur du fait qu’il a reçu une barre à mine traversant son crâne et il a perdu son œil sans avoir de lésion motrice décrite par John Harlow. En effet , avant son accident il avait une situation sociale très sociale sur qui compter mais après l’accident il est devenu très insociable. Sur l’observation anatomique de harlow , au début des travaux sur l’implication des lobes frontaux dans le comportement émotionnel et social. La modification de l’humeur donne des syndromes frontaux , telle que un pseudo-dépressif(région dorso-latéral) apporte une perte de d’élan vital , un manque d’intérêt et démotivation , une réduction de l’activité spontanée et une indifférence affective. Un pseudo-maniaque(région orbito-frontale) apporte des une instabilité de l’humeur avec euphorie , impulsivité , perte du respect des conventions sociales et des règles morales désinhibition verbale et comportementale. Complémentaire: psychologique cognitif 13 novembre 2024 ……….. Les troubles des fonctions exécutives Le syndrome frontal mène aussi à des troubles des fonctions exécutives, ce sont un ensemble de processus permettant de s’adapter à des situations nouvelles. Les processus d’inhibition capacité à résister aux distracteurs ou à inhiber une réponse attendue ou un commentaire qui nous traverse l’esprit. Cette capacité est souvent comparée à un filtre ou un frein. Les processus de planification/organisation capacité à utiliser des stratégies efficaces , établir des propriétés , anticiper et prévoir les étapes d’une tâche , capacité à organiser une série d’action en une conséquence optimal visant à atteindre un but. Ex: expérience de key search test.(Wilson et al). Cela mène à une difficulté à s’organiser et à atteindre son but dans des situations inhabituelles ou complexes. Les processus de flexibilité capacité à s’adapter à la nouveauté et aux changements ; passer d’un comportement à un autre en fonction des exigences de l’environnement. Les processus de jugement et prise de décision capacité à évaluer la meilleure alternative face à un problème en fonction des buts à atteindre , des valeurs et des règles sociales. Les troubles du comportement moteur. Le syndrome frontal mène aussi à des troubles du comportement moteur avec une persévération par répétitions anormales d’un comportement spécifique. Les comportements d’utilisation , sang des dépendances envers les stimulations physique de l’environnement avec tendance exagérée à saisir et à utiliser les objets présentés devant soi. Les comportements d’imitation , avec une capacité à s’empêcher d’imiter les gestes réalisés devant soi malgré la consigne de ne pas le faire. Ex: (L’hermitte et al) Les troubles de la cognition sociale Le syndrome frontal mène aussi à des syndrome de la cognition sociale avec un ensemble des processus mis en œuvre pour générer un comportement adapté lors d’une interaction sociale: la théorie de l’esprit l’analyse des signaux émotionnel sélection de ce qu’on peut dire et ne pas dire( ne pas dire tout ce qui nous passe par la tête (inhibition)). Etc Cela se manifeste souvent après un accident cérébrale. Il existe un cas particulier , la dégénérescence fronto-temporale (DFT) variant frontal qui est est apparentée à la maladie d’alzheimer et à une perte des émotions. 2.4. Les syndromes amnésiques 1. Il existe quatre caractéristiques des syndromes amnésiques: Ce sont des troubles mnésiques très sévères, combinant une amnésie antérograde massive et permanente et une amnésie rétrograde plus ou moins étendue. L’amnésie antérograde est une incapacité à retenir des informations nouvelles (oubli à mesure) depuis la lésion cérébrale ou problème neurologique. L’amnésie rétrograde est en incapacité ou difficulté à se souvenir des événements du passé survenus avant la lésion cérébrale ou le problème neurologique. 2. Les troubles relativement isolés. 3. Toujours d’origine organique ( exclut les amnésies psychogène). 4. Les troubles mnésiques sont stables ( exclut les troubles mnésiques observés dans les maladies neuro-évolutives). Exemple le cas du patient Henry Molaison (le patient H.M), c’est le cas le plus célèbre de la neuropsychologie du fait d’avoir fait un accident de vélos étant jeune et suite à cela il va présenter des crises d'épilepsie (= maladie neurologique qui se traduit par une activité anormale du cerveau, en augmentant soudainement l’activité électrique dans le cerveau et apporte une perturbation temporaire de la communication entre des neurones. Elle peut avoir lieu soit dans une zone précise du cerveau (zone ou foyer épileptogène) par une épilepsie partielle soit dans son ensemble par une épilepsie généralisée. Elle se manifeste possiblement par des modifications de la perception ( hallucinations gustatives ou olfactives , impression de déjà-vus , picotement…), par des ruptures de contact et des convulsions). Ce patient était surtout atteint de convulsion avec une épilepsie pharmaco-résistante face à l’échec des traitements. William Scoville un neurochirurgien qui va opérer le patient H.M avec comme objectif l'exérèse de la zone épileptique, au réveil le patient va avoir une amnésie rétrograde qui est resté amnésique toute sa vie. Il a permis de reconnaître les rôles des hippocampes. Il y a aussi le patient « K.C» Fent Cochrane, un canadien employé dans une usine de production qui a eu un accident de mobylette en sortant de l’usine. Il a présenté un syndrome amnésique antégrade et rétrograde sévère et il avait une mémoire très courte avec une mémoire épisodique altéré et une mémoire sémantique préservée. C’est cette dissociation , qui a permis à Endel Tulving , qui a bezaucoup travaillé sur lui , de developper ses travaux sur la distinction entre la mémoire épisodique et la mémoire sémantique.et le dernier patien qui était un musicien et chef d’orchestre britannique , présentateur d’une émission sur la BBC et vit avec sa femme depuis sept ans. En 1985, il tombe malade le conduisant à une hospitalisation due à l’encéphalite herpétique. Il avait une amnésie antérograde et rétrograde sévère et donc il n’a plus aucun souvenir de ces anciennes capacités mais il arrive à les utiliser inconsciemment et cela permet de préserver les habiletés procédurale. Peu de temps après la sortie de sa sortie de l’hôpital il va sortir un documentaire sur le fait d’être « Prisonnier de la mémoire ». Ils ont tous en commun un syndrome amnésique bi-hippocampique, du fait d’être localisé dans les hippocampe, amygdale et gyrus para-hippocampique et cela mène à une amnésie massive qui peut s’étendre plus ou moins mais qui ne mène pas à une anosognosie. Il y a aussi le syndrome amnésique diencéphalique ou syndrome de Korsakoff due à une malnutrition (anorexie) ou alcoolisme chronique menant à un déficit de vitamine B1. Il est localisé sur le corp mamillaires, et / ou noyau dorso-médians du thalamus avec une amnésie massive antérograde et souvent massive antérograde , avec une anosognosie et une fausse reconnaissance fréquente et une confabulation fréquentes. La confabulation mnésique est le fait que les patients ne sont pas conscients de leur trouble de mémoire ou le sous-estime et qui consiste en actions et déclarations verbales non cohérentes avec l’histoire , le contexte, le présent et le futur. Complémentaire: psychologique cognitif 20 novembre 2024 ……….. 2.5. La négligence spatiale unilatéral (NSU) NSU ou négligence est une difficulté voire une impossibilité à détecter , s’orienter vers et identifier des événements situés dans l’hemi-espace controlatéral (opposé) à l’hémisphère cérébrale lésées, indispensable de la présence d’un déficit sensoriel ou moteur élémentaire. Plus fréquemment observé en cas de lésions de l’hémisphère cérébrale gauche et plus fréquemment en cas de lésion du lobe. 2.6. Les agnosies perte de la capacité à identifier les stimulus de l’environnement , ne pouvant s’expliquer ni par un trouble sensoriel élémentaire, ni par une détérioration intellectuelle globale et peut s’exprimer dans diverses modalités (visuel,auditive,etc). Agnosie visuelle qui est un trouble de la reconnaissance des objets , en l’absence de déficit visuel élémentaire d’intensité suffisante pour expliquer les déficits. L’agnosie auditive est un trouble de la reconnaissance des sons et notamment des sons familière. Prosopagnosie est une agnosie visuelle circonscrite au visage. Complémentaire: psychologique cognitif 27 novembre 2024 ……….. 2.7. L’apraxie L’apraxie est un déficit de l’activité gestuelle qui ne peut s’expliquer ni par une atteinte motrice, ni par trouble sensitif ou une altération intellectuelle. Il existe plusieurs formes cliniques tels que l'idéation, l’idée motrice, mélokinétique… chaque forme clinique à une perturbation gestuelle dans une situation donnée. Utilisation des objets (idéatoire). Réalisation des gestes sans objets (idéomotrice). Réalisation des gestes qui nécessite de la dextérité (mélokinétique). Réalisation de mouvements bucco-faciaux (bucco-faciale). Habillage (l’habillage). Réalisation de dessin ou de construction (visuo-constructive). L’apraxie idéatoire ou idéomotrice, c’est une difficulté lors de la manipulation des objets réels ou dans des tâches manipulant des objets. Ex:Ne pas réussir à plier une feuille pour la mettre dans une enveloppe (apraxie idéatoire). /Ne pas réussir à dire au revoir ( idéomotrice). 3. La neuropsychologie dans sa dimension recherche 3.1. Objectifs La neuropsychologie de recherche est de la neuropsychologie cognitive et de la psychologie cognitive, apportant un fonctionnement cognitif et donc former un grand système de traitement d’information. L’objectif commun c’est la compréhension des processus mentaux normaux, elles utilisent comme méthode différentes. Pour la neuropsychologie cognitive , c’est la compréhension du fonctionnement des processus cognitifs dans des conditions normales, via l’étude de leurs dysfonctionnement suite à une lésion cérébrale et donc pour Seron « la neuropsychologie est en quelque sorte une branche psychopathologie de la psychologie cognitive ». Se mettre dans la tête d’un chercheur c’est d’avoir comme objectif est de modéliser les fonctions cognitives pour mieux les comprendre, comme modéliser des objets abstraits et de mettre en modélisation de tenter de représenter ces processus en utilisant une démarche expérimentale. Mettre en évidence des phénomènes directement observables (des comportements, des résultats à des tests…), à partir desquels on va déduire l’implication des processus cognitifs. Modèle cognitif qui vise à décrire formellement les processus cognitifs sous-jacents au comportement observé dans une tâche spécifique. 3.2. Principes 3.2.1. Principe de la modularité C’est l’idée selon laquelle le système cognitif serait organisé de façon « modulaire » c’est-à-dire composé de plusieurs sous-systèmes ( ou modules) de traitement de l’information. Chaque module à une spécificité dans un domaine en particulier, deux relation autonome pouvant fonctionner et deux relativement autonome si cela atteint d’un certain module pas forcément de conséquences directes sur le fonctionnements d’autres modules. Chaque module pourrait correspondre à une région anatomique spécifique. La conception modulaire de la cognition de Fedor sur la modélisation de l’image. Le modèle de Humphreys et Riddoch est l’un des plus connus celui de la reconnaissance des objets avec deux étapes celle de l’étape « perceptive » et celle « mnésique ». Le postulat de modularité est un argument en particulier en faveur du principe de modularité : déficits parfois très sélectifs en neuropsychologie. Ex : alexie : lecture de logatomes (« rinalou ») altérée mais lecture de mots réels et familiers (« lapin ») préservée. Ex : aphasie : dénomination d’objets naturels altérés mais dénomination d’objet manufacturés préservée. 3.2.2. Principe de transparence Le modula postulaire de transparence, c’est la performance du patient cérébrolésé à refléter le fonctionnement normal d’un système de traitement de l’information, au sein duquel certains composants ont été endommagés. Le comportement d'un patient atteint d'une lésion cérébrale peut être compris comme le résultat visible du fonctionnement normal d'un système de traitement de l'information au sein duquel certains sous-systèmes ou certaines connexions entre sous-systèmes ont été endommagées (Caramazza, 1986). Par « transparence », les troubles neuropsychologiques deviennent révélateurs de l’organisation et du fonctionnement de la cognition. Pour conclure, le principe de modularité suppose qu’une fonction cognitive, conçue comme un système de traitement de l’information, est décomposable en sous-systèmes et modules ayant chacun une une certaine autonomie de fonctionnement. Ex: modèle de reconnaissance d’objets. Le principe de transparence postule que l’examen du patient permet de faire des inférences sur le fonctionnement normal ou la lésion cérébrale n’est pas créatrice de processus cognitifs nouveaux qui seraient inexistants chez la personne « normale ». 3.3. Méthodes 3.3.1. Un exemple: la dissociation de trouble La dissociation de troubles est une méthode fondamentale en neuropsychologie cognitive pour comprendre l’organisation et le fonctionnement des processus cognitifs. Elle repose sur l’observation des performances différenciées des patients sur plusieurs tâches et permet de tirer des conclusions sur les mécanismes sous-jacents. 1. Dissociation simple Une dissociation simple est constatée lorsqu’un patient réussit une tâche (T1) mais échoue à une autre (T2). Par exemple, un patient peut dénommer correctement des objets naturels (T1), mais échoue à nommer des objets manufacturés (T2). Cette situation suggère que les deux tâches font appel à des mécanismes cognitifs distincts. Cependant, une telle conclusion peut être prématurée, car l’échec pourrait simplement refléter une plus grande difficulté de T2 par rapport à T1. 2. Double dissociation La double dissociation permet d’affirmer avec plus de certitude que les mécanismes cognitifs impliqués sont distincts. Elle est observée lorsque un patient X réussit T1 mais échoue à T2, tandis qu’un patient Y présente le profil inverse (échec à T1 mais réussite à T2). Ex: Le patient X présente une lecture correcte, mais difficultés en calcul et le patient Y comporte des difficultés en lecture, mais calcul correct. Cette double dissociation écarte l’explication liée à la difficulté relative des tâches et constitue une preuve solide que les processus cognitifs sollicités par T1 et T2 sont indépendants. 3.3.2. Illustration La méthode de dissociation trouve des applications concrètes dans l’étude des processus cognitifs, notamment pour distinguer des systèmes ou des mécanismes cognitifs hypothétiques. Comme illustration, la mémoire à court terme (MCT) et la mémoire à long terme (MLT) et deux hypothèses sont considérées. La première est un seul système prend en charge l’ensemble des informations mémorielles. La seconde comporte deux systèmes distincts existent : - MCT : gestion de l’information à très court terme. - MLT : gestion de l’information sur des durées plus longues. Pour trancher, la logique de dissociation est appliquée, si un seul système est impliqué, une lésion devrait affecter à la fois la MCT et la MLT. Et si deux systèmes distincts existent, des troubles sélectifs peuvent être observés. Exemples cliniques 1.Patient H.M à une mémoire à court terme normale (empans corrects) et une mémoire à long terme gravement déficitaire (incapacité à stocker de nouvelles informations). Cela mène à une dissociation simple suggérant une indépendance entre MCT et MLT. 2.Patient K.F à une mémoire à court terme déficitaire (très faibles performances d’empans) et une mémoire à long terme préservée. Cela menant à une dissociation simple inversée par rapport à H.M. 3.Double dissociation : H.M. (MCT normale, MLT déficitaire) et K.F. (MCT déficitaire, MLT normale) confirment l’existence de deux systèmes indépendants. Distinctions au sein de la MLT Les dissociations permettent également de préciser les sous-systèmes de la mémoire à long terme : Mémoire épisodique comporte des souvenirs contextualisés d’événements vécus, mémoire sémantique comporte des connaissances générales décontextualisées et la mémoire procédurale comporte une habiletés et savoir-faire automatiques. Exemple : - Patient K.C. : mémoire épisodique déficitaire, mais mémoire sémantique préservée. - Clive Wearing : mémoire épisodique déficitaire, mais mémoire procédurale intacte (capable de jouer du piano). Ces observations renforcent l’idée que la MLT n’est pas un système unique mais comprend plusieurs sous-systèmes spécialisés. 4. Conclusion Les méthodes de dissociation constituent un outil central en neuropsychologie cognitive. Elles permettent de : -Identifier des processus cognitifs distincts en s’appuyant sur des performances différenciées. - Comprendre l’organisation et l’indépendance des systèmes cognitifs, tels que la mémoire ou le langage. La dissociation simple est un point de départ intéressant, mais ses conclusions doivent être interprétées avec prudence. En revanche, la double dissociation offre une preuve robuste de l’existence de mécanismes cognitifs distincts. Ces approches ont permis des avancées majeures dans la compréhension des fonctions cognitives normales et de leurs dysfonctionnements. Elles montrent que la cognition repose sur une architecture modulaire, où différents systèmes et sous-systèmes fonctionnent de manière relativement indépendante.